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Jean-Jacques Potaux : « La cité des jardins fut un vivier pour le foot valenciennois. »

25 novembre 2025 à 16:32

(visuel Bernard Chiarelli)

Voyage dans le foot de rue à Valenciennes

D’ailleurs, c’est de la pratique du plus grand nombre qu’est née la sélection des meilleurs, l’un d’entre eux, Bernard Chiarelli jouant en équipe de France contre la Suisse en 1958 et étant sélectionné dans les 22 de Suède la même année. Citons quelques noms de ces jeunes adeptes du foot de rue, Michel Chiarelli, Quieveu, Claude Dutrieu, Francis Préseau, Jean Claude Vrand, le frère d’Emile, finaliste de la coupe de France en 1951. Jean Markiewicz, Jean –Marc Giachetti, Jacky Brouillard, Paul Ardhuin, etc. Pas loin, on trouvait avenue de Reims Michel Herbaut.

Francis Préseau

Commençons par le trio de la place des Marronniers et de la rue des Ormes. Emile Vrand jouait ailier droit. Il joua la finale de coupe perdue contre Strasbourg en 1951. A cette finale assistait Bernard Chiarelli qui, la veille avait participé à la finale du concours du jeune footballeur. A l’époque, il jouait ailier droit comme son idôle avant que Domergue ne le replace plus tard en numéro 6. Avant le match contre le Brésil en Suède, il entraina comme un ailier l’arrière Lerond en essayant de le passer toujours par l’extérieur  comme Garrincha.

Francis Préseau, qui admirait Chiarelli, se pensait plutôt milieu de terrain avant de devenir  un numéro 9 en retrait, puis le complément idéal de Masnaghetti ou Sansonnetti dans le 4 2 4. Il fut un grand espoir que malheureusement le club ne conserva pas. Il aurait pu faire une très belle carrière à VA. Le premier septembre 1963 pour la reprise du championnat, VA joua à Saint- Etienne futur champion de France. Plusieurs attaquants étant indisponibles, Domergue aligna en attaque, Valnet 18 ans, Préseau 18 ans et Serge Breuvart 19 ans. Cela donna un match nul 1-1. Fin 63, il remplaça Masnaghetti contre Nice et marqua deux buts (7  2)

Claude Dutrieux se souvient de Francis Préseau qui était surnommé Ficelle : « Ficelle, j’ai fait des entraînements avec lui sur la cendrée ou dans le palais des sports en 3 contre 3 sur des quilles. C’était un excellent joueur. Très bon technicien, il respirait foot. Un gars très difficile à contrer, pas très physique, tout en finesse ».

Mais dans ces familles, il y eut aussi Michel Chiarelli qui joua en amateur à VA puis à Cambrai allant jusqu’en finale du championnat de France et jean Claude Vrand qui joua en CFA.

Au chemin des Bourgeois, près de la ferme Cheval , grandit Jean Markiewicz qui joua à VA en amateur et en pro avant de partir à Nantes et Marseille faire une belle carrière en seconde division

Serge Masnaghetti

Pas très loi, avenue de Reims, grandit Michel Herbaut qui ne voulut jamais devenir professionnel, préférant une carrière à l’EDF à un salaire peu élevé et une reconversion aléatoire. Il joua 41 matchs avec les pros. Il participa au match VA Sedan de 1955 où fut établi le record de fréquentation à Nungesser avec 22500 spectateurs. Il participa à l’équipe amateurs dans laquelle on trouvait Claude Rey qui fit ensuite une belle carrière à Bordeaux, terminant second en 65 et 66 devant VA, et finaliste de la coupe en 64, ainsi que Rocco vainqueur de la coupe avec Lyon en 67.

Né en 1952 Jean marc Giachetti  grandit place des Tilleuls. Il fut un excellent ailier jouant une dizaine d’années à VA avant de partir à Dunkerque. Il fut international junior auprès de Giresse et Bernard Lacombe. Il fit ses débuts en première division à 17 ans.

A coup sûr, dans la seconde moitié du vingtième siècle, la cité des jardins fut un vivier pour le foot valenciennois.

Jean Jacques Potaux

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