> Dans les hôpitaux surchargés, mis en « état d’alerte maximale » par le ministère de la Santé, les victimes ont perdu soit quelques phalanges, soit souffraient d’une plaie béante au niveau de l’abdomen. Autour des établissements de santé, les ambulances vont et viennent, sirènes à fond, pendant que des proches des victimes se pressent aux alentours, ont pu observer nos journalistes.
> Le Dr Hassan Wazni, directeur de l’hôpital Nabih Berry de Nabatiyé où ont été accueillis 47 blessés graves, décrit une scène d’horreur. « Tous les blessés sont arrivés en même temps, la plupart étaient blessés au visage et aux mains, certains au ventre ; il a fallu faire des scanners, radios et examens avant de les opérer dans l’urgence absolue », explique-t-il à notre journaliste Emmanuel Haddad, tandis que les appels à faire des dons de sang se succèdent sur les réseaux sociaux. Selon le ministère, les victimes seront soignées aux frais de l’État. La Croix-Rouge libanaise et la Défense civile se sont également mobilisées intensivement pour transporter les blessés et assurer les unités de sang nécessaires.
Ne me faites pas dire ce que je ne dirai jamais, le Hezbollah n'est pas une organisation d'enfants de chœur.
Mais ça, c'est du terrorisme d’État, c'est pas défendable.
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