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Amazon casse le prix du Dreame A1 Pro, un robot tondeuse connecté premium qui s’occupera de votre jardin comme un Pro

2 septembre 2025 à 10:26

Grâce à une navigation laser, une appli bien fichue et une intelligence embarquée qui s’améliore avec le temps, le Dreame A1 Pro taille votre jardin comme un pro… pendant que vous profitez du soleil. Sur Amazon, on le trouve en ce moment à 1 199 euros au lieu de 1 599 euros, soit 25 % de remise immédiate.
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Les robots-tondeuses sans fil pullulent : notre guide complet vous dit quoi faire et comment bien choisir !

28 août 2025 à 15:56
guide choisir Robots-tondeuses façon course F1

Un robot tondeuse, c’est la pelouse qui se fait toute seule. Sur batterie, il tond, retourne se charger, pratique le mulching (l’herbe finement coupée reste au sol et nourrit le gazon). Résultat : un joli tapis vert bien fourni, et sans sac à vider.

Mais cette technologie, à la fois jeune et sophistiquée, nécessite d’y regarder à deux fois avant d’acquérir un produit qui en serait doté. En effet, des terrains compliqués (pentes, recoins, obstacles) requièrent des modèles plus avancés ou un peu de préparation. En outre, il est vivement recommandé de se poser quelques questions quant à leur usage : quelle surface est couverte ? Quel système de navigation est embarqué ? Quelles sont les modalités de programmation de la tonte automatique ? Quelles fonctionnalités trouve-t-on sur l’application ? Quels accessoires sont fournis par la marque ? 

Robots-tondeuses alignés
On commence à les connaître ces bêtes-là…

Ce guide 2025 vous aide à estimer vos besoins, comprendre les technologies clés et éviter les pièges pour choisir un robot adapté à votre jardin.

Faut-il (vraiment) un robot-tondeuse ?

Un robot-tondeuse est une petite tondeuse autonome sur batterie. Vous posez sa station de charge sur la pelouse (ou au bord), vous programmez des horaires, et il sort tondre régulièrement. La coupe est courte et fréquente (mulching) : l’herbe finement hachée reste au sol et nourrit le gazon. Des capteurs et pare-chocs le font changer de direction, et il rentre seul se recharger. Résultat : une pelouse entretenue en continu, sans bruit (ou presque) et sans sac à vider. C’est le meilleur moyen d’obtenir un gazon bien épais et bien vert !

tondeuse Segway Navimow X3 dans un jardin ensoleillé
Ce n’est pas seulement votre confort, mais la santé de votre pelouse qui sera positivement impactée.

Néanmoins, son intelligence reste limitée : il ne distingue pas les petits objets (jouets, pommes de pin…), ne franchit pas les marches et peut peiner sur des pentes extrêmes ou des terrains très chaotiques. La tonte nocturne est souvent possible mais déconseillée, afin de ne pas déranger la faune (hérissons, escargots, etc.).

Donc avant même de poursuivre votre lecture, assurez-vous que votre jardin remplit bien les critères suivants : 

  • un terrain simple avec peu ou pas de petits obstacles indétectables
  • des passages assez larges pour que le robot puisse passer (~1m)
  • des pentes inférieures à 30°
  • une herbe déjà grossièrement tondue (les robots ne pourront pas élaguer un terrain en friche).

Vous voulez toujours essayer ? C’est parti !

Superficie : la première (et grosse) question

Commencez par mesurer la vraie surface de gazon (sans les massifs, terrasses, allées). Plan cadastral, appli de mesure ou ruban : peu importe, mais soyez précis—tout le reste en découle (puissance, autonomie, type de navigation, temps total de tonte).

Règle d’or : prenez une marge. Les capacités annoncées sont optimistes. Ne visez pas “pile” votre surface : prenez le cran au-dessus pour éviter de faire tourner le robot en continu et prolonger sa durée de vie. Exemple : 600 m² réels → cible ~800 m² constructeur.

On peut distinguer 3 tailles de jardin :

  • < 500 m², pour lesquels les modèles simples suffisent. Une largeur de coupe modeste suffira, et les systèmes navigation parfois aléatoires ne poseront pas vraiment problème grâce à des passages fréquents permis par la programmation des cycles et la recharge automatique ;
  • 500 à 1 500 m², lesquels requièrent des robots plus endurants et puissants, une gestion explicite des multi-zones si la pelouse est morcelée, et une navigation plus optimisée ;
  • > 1 500 m² : le haut-de-gamme sera recommandé, avec une navigation incluant GPS/cartographie pour couvrir vite et proprement.

Astuce : plus vous limitez les créneaux de tonte (ex. seulement en journée ou en semaine), plus il faudra surdimensionner la capacité pour que le robot finisse dans le temps imparti.

Typologie de terrain : pentes, pièges, et recoins

Du terrain dépendent beaucoup de choses. D’abord au niveau des pentes : des inclinaisons à 14° n’effraieront presque aucun modèle actuel, mais seuls certains robots sont capables de dépasser les 25° sans patiner. Si votre jardin est vallonné, privilégiez une bonne traction et des roues crantées.

Robot-tondeuse sur terrain pentu
Les meilleurs modèles ont la puissance et l’adhérence nécessaires pour se hisser sur les pentes ou franchir des racines.

En outre, vérifiez en amont les recoins pouvant poser problème : passages étroits, haies mal taillées, racines, zones séparées par des sentiers piétons, forme des bordures, etc. Plus le robot offre une navigation fiable et personnalisable via la cartographie (zones interdites, couloirs, obstacles, etc.), plus vous aurez de flexibilité. 

Nota Bene : attendez-vous à une bande non coupée près des murets (≈ 5–15 cm). Certains modèles peuvent intégrer un coupe-bordure dans les accessoires mis à disposition. Autrement, il s’agira de faire cette partie à la main.

Dans tous les cas, préparez votre terrain : nivelez trous/taupinières, retirez pommes de pin, jouets, branches, galets. Un terrain propre évite les blocages et l’usure prématurée des lames, même si la plupart sont “pivotantes”, ce qui leur permet d’amortir les chocs.

Système de navigation : avec ou sans fil périmétrique, aléatoire
ou cartographié

Deux familles coexistent pour délimiter la zone de tonte : avec fil périmétrique (câble posé au sol ou enterré) et sans fil (guidage par GPS/RTK ou caméras/vision). Côté déplacements, les robots évoluent soit en aléatoire, soit via une cartographie qui optimise les trajets.

Avec fil périmétrique (classique)

Le principe est simple : un câble posé au sol ou légèrement enterré crée une barrière virtuelle que le robot détecte. À l’approche, il rebondit et peut suivre ce fil pour retrouver sa base. L’installation se fait une fois pour toutes (pourtour de la pelouse et obstacles) et prend quelques heures ; on peut la confier à un professionnel.

Robot-tondeuse fil périmétrique
Notre prono : vous n’en verrez bientôt plus !

L’intérêt majeur est de profiter d’une technologie déjà bien éprouvée, avec un confinement précis et une compatibilité avec presque tous les terrains, même ouverts. En contrepartie, il faut parfois retoucher le câble en cas de réaménagement et composer avec une navigation souvent « aléatoire » (même si certains modèles sont semi-systématiques).

Sans fil (GPS/vision)

En version GPS/RTK, le robot cartographie votre pelouse depuis l’application, crée des frontières virtuelles et gère des multi-zones avec des trajets systématiques. Il lui faut toutefois une bonne réception – que les arbres et bâtiments peuvent perturber, parfois une base/antenne et un calibrage initial. Les modèles à caméras/vision (souvent avec IA) reconnaissent l’herbe et les obstacles : la mise en route est très rapide et les chocs sont rares.

Sunseeker X5 Elite Installation avec antenne
Il faut parfois installer l’antenne RTK à côté du robot…
Sunseeker X5 Elite voyants de l'antenne RTK au vert
L’opération est très facile…
Installation d'antenne sur un toit
mais change un peu en fonction des modèles.

Ils exigent en revanche des bordures/clôtures bien délimitées si le jardin est ouvert, et leurs performances peuvent varier en faible lumière ou sous la pluie. En outre, leur dépendance aux capteurs et au signal GPS/RTK appelle de votre part un usage précautionneux et un temps de calibrage initial. Leur coût est également plus élevé.

Batterie, autonomie et station de charge

En 2025, la quasi-totalité des robots fonctionnent en lithium-ion. L’autonomie annoncée (souvent 60 à 120 min) compte moins qu’on ne croit : le robot retourne seul à sa base, se recharge, puis reprend jusqu’à finir le travail. L’essentiel est d’adapter la capacité à votre surface… et à votre fenêtre horaire (plus elle est courte, plus il faut surdimensionner). Évitez les rares modèles semi-automatiques sans vraie station et la contrainte de la recharge manuelle qui va avec.

Côté batterie, retenez : la tension (V) participe à la puissance de coupe, la capacité (Ah) à l’endurance par cycle. Deux robots de marques différentes peuvent gérer l’énergie autrement ; fiez-vous surtout à la surface recommandée par le fabricant. La recharge prend en général 1 à 3 h et certains modèles optimisent le niveau de charge selon le travail restant.

Astuce : pour une meilleure durabilité, vous pouvez opter pour un modèle avec batterie remplaçable (plus ou moins 200 € selon le modèle).

Connectivité : ce que ça change vraiment

La connectivité transforme l’usage au quotidien. Via l’application mobile, vous programmez les horaires, lancez/stoppez une tonte à distance, ajustez la hauteur de coupe (si motorisée) et consultez l’état (batterie, surface couverte, alertes).

Application Mammotion connexion
Cela peut agacer certains, mais les applications sont une vraie plus value pour ce genre d’appareil.

Les modèles avancés affichent même une carte des zones déjà tondues. Les canaux de connexion à connaître sont les suivants :

  • Bluetooth : simple pour l’appairage et les réglages à proximité.
  • Wi-Fi : contrôle à distance chez vous (maison/jardin).
  • 4G/Cellulaire : contrôle partout et alertes en mobilité ; peut impliquer un abonnement.
Stiga A750 cartographie
Petit exemple de cartographie personnalisée

Astuce : on privilégie les robots que l’on peut activer sans avoir besoin de lancer l’application à chaque fois à travers le panneau de commandes manuel.

Automatisations & maison connectée

Les robots-tondeuses récents s’intègrent aux écosystèmes Alexa et Google Home (et parfois IFTTT/Home Assistant) pour créer des routines qui rendent la tonte réellement « intelligente ». À cet égard, voici quelques exemples utiles de scénarios :

  • Météo : si pluie détectée ou > X mm prévue dans les 2 h → Pause tonte ; reprendre quand pelouse sèche.
  • Arrosage : quand l’arrosage se termine → attendre 4–6 h avant tonte (évite l’herbe collante et le patinage).
  • Zones prioritaires : avant un barbecue, tondre d’abord la zone terrasse/aire de jeux.
  • Hauteurs par zone : zone ombragée +5 mm ; abords terrasse –5 mm (la pousse étant différente, le rendu final est homogène).
  • Règles anti-pièges : limiter vitesse dans les couloirs, interdire un seuil, contourner racines visibles, etc.

La plupart des automatisations se règlent en quelques taps dans l’app. Pour la domotique, vérifiez la compatibilité officielle (Alexa/Google), la présence d’actions/conditions mété, et la possibilité d’opérer hors-ligne pour les commandes de base.

Système de navigation : un marché très concurrentiel !

L’intelligence de votre robot peut s’estimer de loin grâce au système de navigation décrit dans la fiche technique. Les technologies principales à guetter sont les suivantes : 

  • GPS / RTK, qui permet de poser des frontières virtuelles, une configuration multi-zones, et de tracer des trajets systématiques. Cela exige néanmoins une bonne réception et souvent l’installation d’une antenne dédiée (sur mât, mur ou toit).
  • Vision / IA : pour reconnaître l’herbe et les obstacles massifs, rationaliser la trajectoire et éviter les chocs.
  • LiDAR, qui offre une cartographie 3D plus fine, mais nécessite de garder ses capteurs propres.

Performance réelle : ce qu’il faut regarder

1) Vitesse & couverture : cherchez la couverture effective (m²/h), plus parlante que l’autonomie. Elle dépend de la vitesse d’avancement, de la largeur de coupe et de la stratégie (aléatoire = recouvrements fréquents ; cartographiée = trajets en lignes droites, donc plus efficace).

2) Qualité de coupe : une bonne coupe = hauteur stable (réglages précis, parfois motorisés), lames affûtées (remplacement régulier), et plateau qui ne “scalpe” pas les bosses. Les lames pivotantes (type rasoir) sont silencieuses et sûres mais s’usent vite ; les lames rigides coupent plus franc, demandent parfois plus de puissance.

Sunseeker X5 lames et roue folle crantée
Les robots-tondeuses peuvent embarquer 3, 4, 5 voire davantage de lames pivotantes amovibles !

3) Comportement météo & chaleur : en cas de pluie, la coupe est moins nette et la motricité souffre (patinage). Par chaleur, la batterie et l’électronique préfèrent des créneaux matin/soir. Programmez en conséquence ; certains modèles s’adaptent d’eux-mêmes.

4) Gestion des passages & bords : les couloirs étroits (< 60–70 cm) et les angles fermés pénalisent la couverture. Vérifiez la présence de modes “bordures”, de points de départ multiples et, pour les systèmes cartographiés, la priorisation de zones.

Sécurité : les robots-tondeuses ne sont pas des jouets

Malgré leur design de voiture téléguidée, les robots-tondeuses restent des outils coupants et onéreux, puisqu’ils embarquent une technologie sophistiquée, truffée de capteurs plus ou moins fragiles.

Aussi, on gardera un regard attentif sur les protections intégrées : capteurs d’inclinaison et de soulèvement qui arrêtent instantanément les lames si l’appareil est pris en main ou se renverse, gros bouton STOP accessible sur le capot (et souvent arrêt via l’app), pare-chocs et, sur les modèles haut de gamme, détection avancée (ultrasons, caméras) pour anticiper les obstacles. 

Nota Bene : la conception limite l’accès aux lames, situées sous le châssis, en retrait des bords. Cela réduit les risques près des pieds, mais ne les supprime pas : on n’insère jamais la main ou le pied sous l’appareil en fonctionnement, on éteint avant tout nettoyage ou changement de lame, et on explique ces règles à toute la famille !

Pour l’anti-vol et les usages non autorisés, la plupart des modèles proposent code PIN, alarme au soulèvement et notifications en cas de blocage ou de sortie de zone (geofencing). Certains ajoutent un suivi GPS pour localiser l’appareil en cas de disparition : pensez à activer ces options dès la mise en service.

robot-tondeuse A1 Pro écran et commandes manuelles
Beaucoup de robots-tondeuses sont munis d’un système de code PIN que vous pourrez modifier via l’application.

Sur les modèles à caméra, un volet “privacy” s’impose : vérifiez la présence d’un obturateur ou d’une désactivation logicielle, le champ de vision (respect du voisinage) et le mode de stockage des images (local vs Cloud). En résumé, capteurs et sécurités font leur part ; votre vigilance fait le reste.

Budget global : prix & TCO sur 3 ans

Le TCO (Total Cost of Ownership) ne se résume pas au prix d’achat. Comptez : lames, électricité, batterie, éventuelle installation du fil, et quelques accessoires (abri de station, roues crantées, balises RTK…).

Yuka mini sur station avec garage
Le petit garage contre la canicule ou les intempéries : un vrai bon investissement !

Voici un aperçu des dépenses à prévoir au-delà du prix d’achat du robot : 

  • lames : dépense la plus récurrente. Environ 20–100 €/an selon surface, type de lames et terrain (abrasif/pommes de pin = usure +) ;
  • électricité : faible. Ordre de grandeur ~5 €/an pour petit jardin, jusqu’à ~50 €/an en grand usage ;
  • batterie : à remplacer vers 2–5 ans, 150–300 €. Sur 3 ans, prévoyez une provision (50–70 % du coût) ;
  • installation du fil (si pro) : 0–300 € selon taille/complexité (DIY = 0 €).
  • accessoires : abri de station 50–200 €, roues spécifiques, balises/antenne RTK, abri de station, trimmer, abonnement 4G, etc. 

Sur 3 ans, le TCO reste largement inférieur aux coûts d’une tondeuse thermique (essence/huile/révisions), avec en prime le temps gagné. En voyant large, prévoyez 500 € par an, voire 1 000 € pour un terrain difficile et maxi format qui demande une activité intense sur plusieurs saisons.

En résumé : les décisions pour viser juste

Choisir un robot-tondeuse, c’est surtout faire coïncider votre terrain et vos contraintes avec la bonne techno. Mesurez votre surface réelle (et gardez une marge), jaugez pentes et passages, tranchez entre fil périmétrique (robuste) et sans fil (GPS/vision, plus flexible), puis vérifiez fenêtre horaire, couverture (m²/h) et TCO sur 3 ans (lames, batterie, élec, installation). Enfin, privilégiez une app claire, des sécurités complètes (STOP, PIN, geofencing) et un SAV accessible.

Glossaire simple pour bien lire le manuel d’utilisation ! 

  • Fil périmétrique (fil guide) : câble posé au sol/enterré qui délimite la zone de tonte. Le robot le détecte et reste à l’intérieur.
  • GPS / RTK : géolocalisation (GPS) ; la variante RTK ajoute une base de référence pour une précision au centimètre (frontières virtuelles fiables).
  • Vision / IA : caméras et algorithmes qui reconnaissent l’herbe et les obstacles pour naviguer sans fil.
  • LiDAR : capteur laser qui mesure les distances et aide à cartographier en 3D (meilleure perception des obstacles).
  • Mulching : l’herbe finement hachée reste sur place et nourrit le gazon (pas de ramassage).
  • 2WD / 4WD : deux ou quatre roues motrices ; le 4×4 aide en pentes fortes/sol gras.
  • Pente (%) : inclinaison maximale gérable. 100 % = 45° ; la plupart des robots gèrent 25–35 %, les meilleurs 40–45 %.
  • Indice IP (IPX4/5/6) : étanchéité aux projections/jets d’eau. Plus le chiffre est élevé, meilleure est la résistance à l’eau (pas d’immersion).
  • Geofencing : délimitation virtuelle ; en cas de sortie de zone, le robot envoie une alerte (anti-vol/sécurité).
  • TCO (Total Cost of Ownership) : coût total sur une période (achat + lames + électricité + batterie + éventuelle installation + accessoires).
  • Firmware / Mise à jour : logiciel interne du robot ; les mises à jour corrigent des bugs et améliorent la navigation.
  • Smart Home / IFTTT : intégration domotique (Alexa/Google Home, scénarios, etc.).

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Test Mammotion Yuka mini 700 : le robot tondeuse premier de la classe ?

15 août 2025 à 15:55
test Yuka mini series

Nouveau jardin ? Robot-tondeuse ou pas robot-tondeuse ? Après de multiples tests, nous avons trouvé un modèle vraiment surprenant qui risque de vous soumettre à la tentation… Et on ne dit pas ça parce que le fabricant nous a également livré le garage qui va avec !

Mammotion est une jeune marque chinoise fondée en 2016 (pour les promos du neuvième anniversaire, c’est ici !) , spécialisée dans la robotique extérieure intelligente. Dès ses débuts, elle mise sur la technologie sans fil périmétrique, afin de prendre les devants sur le marché de la tonte automatisée. Elle s’est rapidement fait remarquer avec le Luba, un robot tondeuse tout-terrain destiné aux grandes surfaces. Puis elle a élargi sa gamme avec des modèles plus compacts et accessibles comme le Yuka Mini 700, qui visent un public plus large sans renoncer aux innovations embarquées.

Boîte Yuka mini series
Les composants du cartons sont parfaitement protégés !

Comme toujours, voici notre test complet qui va chercher la petite bête. Caractéristiques, ergonomie, fonctionnalités, erreurs et frictions peut-être, voici ce que nous avons pensé de cet appareil d’entrée-de-gamme après plusieurs jours d’essai !

Caractéristique Techniques
Dimensions52,5 x 41,3 x 28,1 cm
Poids10,6  kg
Surface de tonte recommandée700 m²
Hauteur / largeur de coupe2 à 6 cm / 19 cm
Capacité de franchissement de penteperformances optimales : jusqu’à 27°
Plateau de coupe5 lames pivotantes
Système de navigationNetRTK + Vision AI (UltraSense AI Vision)
BatterieLithium‑ion 4,5 Ah (remplaçable)
Temps de chargeenviron 140 min
Temps de tonteenviron 3h30 max
Niveau Sonore55 dB (mesuré)
Vitesse de tonte maxréglable (de 0,2 à 0,6 m/sec)
Température de fonctionnement0°C – 40°C
Etanchéité du robotIPX6
Assistants vocauxAlexa et Google Home
Indice de réparabilité9,1/10
Garantie3 ans (extensible 1 an)
Prix999 €

D’emblée, on peut remarquer quelques chiffres rassurants : étanchéité à IPX6, réparabilité élevée, garantie 3 ans… Côté performances, on s’étonne agréablement des 5 lames pivotantes intégrées au disque de coupe, là où de nombreux modèles se contentent de 3 ou 4 lames. Les 27° de pente franchissable sont très corrects, et la batterie semble proposer une autonomie confortable. Enfin, la vitesse réglable va de 12 m/min à 36 m/min, ce qui nous paraît particulièrement élevé, puisque le maximum qu’on ait testé jusqu’ici était de 20 m/min (Sunseeker X5 Elite). À suivre…

Sur les points à surveiller, on notera simplement le temps de charge complet, la largeur de coupe, qui fait partie des plus petites que nous ayons vues jusqu’ici (les valeurs dépassent généralement les 20 cm), et la cartographie automatique à propos de laquelle nous avons quelques réserves ; peut-être aurons-nous l’occasion de les infirmer…

Contenu de la boîte : on part sur de bonnes bases

  • YUKA mini (blanc ou gris)
  • 6 lames supplémentaires + vis
  • Station de charge
  •  Alimentation de la station de charge
  • Antenne RTK 
  • Alimentation RTK 
  • Câble d’extension RTK.
  • Tournevis double embout
  • Brosse de nettoyage
  • Pieu de sol 
  • Vis autoforeuses pour la station
  • Kit d’installation en hauteur
  • Guide de démarrage rapide papier.
Unboxing Yuka mini series
Il y a du matos ! Cool pour le prix.

Contrairement à un appareil du même acabit comme le A1 pro, il faudra positionner une antenne RTK pour permettre au robot de se repérer dans votre jardin. Heureusement, comme pour le Navimow, elle peut être alimentée en étant connectée directement à la station. Si nécessaire, on peut également la brancher ailleurs, mais cela nécessitera un tournevis Torx T6 non inclus pour retirer le cache du port de charge.

On apprécie néanmoins la présence d’un autre tournevis qui permettra de fixer la station correctement, le système de fixation au sol de l’antenne simplissime et le kit d’installation murale. Seule la recharge de six lames nous laisse un peu perplexes, puisque le robot en utilise cinq. On s’attendait donc plutôt à n’importe quel multiple de 5 ! Enfin, les câbles d’extension nous donnent la champ libre pour positionner la station à plus de 5 m de la prise d’alimentation. C’est relativement court, mais ça passe.

Garage Mammotion en supplément : la bonne idée !

Les robots-tondeuses autonomes ont beau être étanches, leur batterie n’en est pas moins exposée à la chaleur des canicules et leur carrosserie peut subir de gros chocs en cas de grêle. Pour avoir la conscience tranquille lorsqu’on laisse l’appareil en extérieur exécuter son programme hebdomadaire, un abri (en option) tel que celui-ci est tout à fait à propos ! 

Unboxing Garage Mammotion

La boîte contient simplement de quoi monter le garage et le planter dans l’herbe au-dessus de la station de charge.

Design du Yuka Mini : le petit monstre tout-terrain

Il y a quelque chose d’un peu agressif dans la forme donnée à l’appareil : on dirait une grosse tête montée sur quatre roues, dont deux qui ressortent façon Mad Max… La carrosserie du robot affiche un excellent niveau de finition : ses plastiques durs semblent épais et bien ajustés, avec un revêtement granuleux légèrement mat qui résiste bien aux rayures légères et à la saleté.

Yuka mini vu de côté
Il nous fait des regards obliques…

L’ensemble donne une impression de solidité et de tenue dans le temps, renforcée par l’indice d’étanchéité IPX6. Pas de grincement suspect ou de pièce fragile à l’œil : c’est propre. Les éclairages latéraux doivent aider à la tonte nocturne et semblent imiter des yeux fins et plissés, comme pour signifier que l’appareil ne plaisante pas — ce qui est justement assez rigolo.

Yuka mini vu de derrière
Mario Kart, c’est terminé. Maintenant, il y a Mammotion !

Les roues crantées sont larges, fabriquées dans un caoutchouc dense monté sur des jantes plastiques renforcées, gage de bonne motricité sur différents terrains. Côté coupe, le disque accueille 5 lames pivotantes en acier carbone. Classique, mais c’est du solide.

Yuka mini vu de dessous
Il tient à la verticale, toujours pratique pour l’entretien !

Quant au panneau de commandes manuelles, on y trouve le bouton d’alimentation, celui de retour à la station, le lancement d’un cycle et la molette permettant de modifier la longueur de coupe. Il faudra appuyer dessus avant de la tourner pour faire défiler les millimètres 5 par 5.

Panneau de commande tondeuse Yuka mini
Il faudra appuyer sur la molette du centre pour débloquer le mécanisme et modifier la hauteur de lame.

Un petit écran affiche une jauge fragmentée verte qui donnera une vague estimation du niveau de batterie à 25% près.

Coté garage : juste ce qu’il faut

Le garage officiel du Yuka Mini 700, proposé en option par Mammotion, est fabriqué en plastique ABS rigide — un matériau bien connu pour sa résistance aux chocs, aux UV et aux intempéries. Ce plastique est souvent utilisé dans les produits d’extérieur de qualité, car il ne se déforme pas au soleil, ne se fissure pas facilement avec les écarts de température, et résiste plutôt bien à l’humidité. Il est aussi facile à nettoyer et ne demande pas d’entretien particulier.

Yuka mini sur station avec garage
Les rayures visibles sur le toit sont dues au fait que nous n’avons pas tout de suite placé l’abri dans l’herbe pour l’assembler…

Cela dit, le garage reste relativement léger et minimaliste : il s’agit d’une structure ouverte, avec un toit protecteur et deux supports latéraux, sans parois complètes ni base rigide. Il protège donc efficacement contre la pluie directe ou les UV, mais ne met pas totalement à l’abri des projections latérales, du vent fort ou du gel.

Installation : station, antenne RTK et garage

Les deux parties de la station nécessitent quatre vis pour un assemblage solide. Le tournevis fourni nous permet de nous en occuper sans aller fouiller dans la trousse à outil.

Vissage de la station Yuka mini

Nous branchons la station à une prise extérieure et plaçons le robot en mettant en contact les zones à induction. L’appareil s’allume et nous le signifie bien en émettant un bruit de lame sortie de son fourreau. Cela nous fait sourire ; nous espérons néanmoins que le geste sera joint à la parole au moment de le faire fonctionner… Pas de tartarin à la maison ! Pour rester dans l’ambiance, c’est une voix robotique assez austère qui dit “Power Off” au moment de l’extinction. On se croirait un peu dans un jeu de combat sur Playstation.

Installation tondeuse automatique Yuka mini
La blancheur de la tête donne à l’antenne RTK l’aspect d’un petit lampadaire

Pour l’antenne, le guide d’installation manuel nous aide à bien recomposer l’ensemble à partir des pièces détachées. Nous trouvons plutôt court le poteau fin sur lequel elle se juche, comparée à celui du X5 Elite par exemple, mais pourquoi pas, tant que cela ne gêne pas la connectivité. Un embout pointu nous permet de la planter dans la terre avec un peu d’huile de coude, dans un coin, juste à côté du robot.

Montage antenne Yuka mini
D’abord brancher…
Piquet antenne Yuka mini
Plus qu’à planter !
Installation d'antenne sur un toit
Exemple sur une façade

Le dispositif est sommaire mais étonnamment stable ! Nous branchons l’ensemble à la station, mais contrairement à l’antenne de Sunseeker, il n’y a aucun voyant pour savoir si l’alimentation passe. On le saura en ouvrant l’application.

Côté garage : facile comme un gros kinder surprise

Il suffit d’observer un peu la forme des pièces détachées pour comprendre assez comment assembler l’abri. Pour éviter les rayures, positionnez le toit sur l’herbe. Attention simplement à une subtilité : il faut fixer les deux barres juste après avoir clipsé le premier pied, sinon vous ne pourrez pas les rentrer dans les embouts dédiés.

Garage Mammotion vu de dessous

Placez ensuite le second pied. L’ensemble est assez lourd pour tenir sans rien, mais vous pouvez ajouter des vis auto-foreuses, notamment pendant la saison des orages.

Connexion, application et cartographie

Excepté le “Power Off” entendu à l’extinction, le reste des interactions vocales se fait en français. La connexion initiale se déroule sans encombre : il faut appairer séparément le robot et son antenne via Wi-Fi et Bluetooth, mais l’opération ne prend que quelques secondes. Et puisque l’application reconnaît les deux parties, c’est qu’elles sont correctement alimentées. 

Application Mammotion connexion
Au début la connexion était capricieuse : cela venait de notre borne Wi-Fi !

Nota Bene : une mise à jour du micrologiciel est obligatoire avant toute première tonte. Comptez environ cinq minutes. On peut ensuite activer les mises à jour automatiques pour être tranquille. 

Enfin, avec l’application Mammotion, vous pouvez activer le service NetRTK instantanément, sans avoir besoin d’installer une station de base RTK physique.

Documentation pour système NetRTK

Il suffit de l’activer dans l’application pour obtenir la même précision de positionnement qu’avec les produits utilisant une base RTK.

Application Mammotion : beaucoup d’informations à gérer

C’est plus ou moins le cas pour la plupart des robots-tondeuses autonomes, qui embarquent toujours plus de fonctionnalités et d’options de paramétrage. Mammotion les répartit à sa manière, en distinguant dans divers menus :

  • les informations générales de l’appareil (nom du modèle, journal des tâches, date de garantie, paramètres d’usine, etc.)
  • l’état actuel du robot (connexion et niveau de batterie)
  • les réglages du robot
  • les réglages de l’application
  • le mode de tonte 
  • les options d’aide à l’utilisateur.

La prise en main est facile pour commencer à tondre rapidement. Mais lorsqu’il s’agit de chercher un paramètre ou une information précise, l’on a vite fait de s’égarer un peu. À titre d’exemple, il faut appuyer sur le bouton “Tondre” avec l’icône “Play” pour, en fait, accéder à tous les modules de configuration et de programmation des cycles via une fenêtre intermédiaire. Alors que l’on s’attendrait à ce que ce bouton déclenche simplement l’activité du robot.

Paramétrages sur application Mammotion
On se perd un peu dans les paramètres au début, puis on s’y fait…

On pardonne volontiers ces légères imprécisions de conception lorsque l’on jette un oeil à la liste assez conséquente des fonctionnalités proposées, à savoir notamment : 

  • cartographie (jusqu’à 15 zones distinctes) personnalisable (zones interdites, passages, motifs, etc.)
  • mode caméra en vue subjective
  • changer le mode de demi-tour afin
  • espacement des allers-retours (de 8 à 12 cm)
  • angle de direction de la tonte
  • tonte téléguidée
  • vitesse de déplacement (de 0,2 à 0,6 m/s)
  • vitesse de rotation des lames : 3 niveaux disponibles
  • gestion des LEDs latérales
  • programmation de cycles (hebdomadaires ou ponctuels)
  • la commande vocale (Alexa et Google Home)
  • définition de périodes sans tonte
  • détection d’obstacles paramétrable : sensible / standard / collision acceptée
    fonction tonte annulée les jours de pluie
  • nombre de tours au niveau des bords (de 1 à 3)
  • nombre de tours autour de chaque obstacle (de 1 à 4)
  • mode de retour à la charge (traversant ou périmètre)
  • modification de l’unité de distance (mètre ou pouces)
  • définition de l’ordre des itinéraires (“zigzag” ou “périmètre” d’abord)
  • un journal des tâches et un d’entretien
  • autorisation d’accès aux membres de la maisonnée

On notera tout de même l’absence de code PIN et d’une alarme de soulèvement et que la gestion de la batterie n’est pas modifiable pour indiquer à l’appareil à quel pourcentage interrompre ou reprendre la tonte. Nous n’avons pas non plus repéré de module dédié à l’hivernage. On reste tout de même sur un set très complet dans l’ensemble. 

Nota Bene : la gestion de la météo est un peu moins fluide qu’ailleurs. En effet, là où beaucoup de modèles proposent une tonte différée à l’heure ou à la minute près en cas d’intempéries, le Yuka prendra un jour de congé complet (on devrait tous faire pareil…) dès qu’il détecte les premières gouttes !

Cartographie : un vrai atout de Mammotion

La cartographie du Yuka Mini 700 peut être effectuée automatiquement ou manuellement, mais il faudra parfois corriger le tir. En effet, lors de notre premier test en mode auto, le robot s’est montré excessivement prudent : sur une parcelle de 155 m², il n’a reconnu que 12,5 m² exploitables. Nous nous en doutions un peu… En réalité, cette fonction automatique ne donne de bons résultats que sur des terrains très simples, sans obstacles majeurs ni formes complexes. 

Cartographie application Mammotion
On regrette presque de ne pas avoir un jardin trois fois plus grand…

Heureusement, la cartographie manuelle est fluide et réactive, sans aucune latence, même en navigation téléguidée. Il nous a ainsi fallu à peine 8 minutes pour cartographier toute la zone, avec une très bonne prise en main. La vitesse de déplacement manuel est réglable de 0,2 à 1 m/s (c’est super rapide !) par paliers de 0,1 m/s, ce qui permet d’ajuster la précision selon la complexité du terrain. Une fois la cartographie terminée, le robot retourne à sa base sans difficulté. L’application permet également de modifier à tout moment le plan ou les zones, offrant une grande souplesse en cas de réaménagement du jardin. À cet égard, on peut noter : 

  • la définition de zones d’exclusion
  • la tonte en motifs (icônes, symboles sportifs ou textes)
  • la création de couloirs de connexion entre zones
  • un mode satellite pour faciliter la lecture de la carte

Pour l’instant, nous nous contenterons de définir le périmètre global afin de tester un peu la sensibilité du robot via ses capteurs embarqués. 

Une navigation fluide, presque exemplaire

Dès la première tonte, en mode détection standard, le Yuka Mini ne se cogne presque jamais. Il détecte très bien les obstacles, ralentit à leur approche, les contourne avec précision, puis accélère dès qu’il retrouve un espace dégagé. Plantes, murets, fauteuils ou mobilier de jardin : rien ne semble le prendre au dépourvu.

Il relentit, contourne et raccélère !

Sur la carte, le robot affiche en temps réel le trajet qu’il prévoit d’emprunter (traits noirs), qu’il efface au fur et à mesure, ainsi que le trajet prévu au niveau des bordures (traits blancs). Une fois le travail terminé, il annonce vocalement la fin du cycle, puis retourne à sa station sans faillir.

Nota Bene : il est possible de modifier les paramètres de coupe ou de déplacement même pendant le cycle en cours.

Le robot peut effectuer jusqu’à quatre passages sur les bordures, dans un ordre intelligent (bordures d’abord, intérieur ensuite), et adapte son style de conduite selon la vitesse et les paramètres choisis.

Suivi du robot sur la carte
La carte indique par où il a prévu de passer. Par effacement, on voit aussi les endroits où il est déjà allé ! Astucieux !

Il existe d’ailleurs plusieurs niveaux de sensibilité à l’impact. Attention car, en mode “collision acceptée”, il peut se bloquer contre une plante, passer sur un obstacle bas ou aller se loger dans une haie.

Yuka mini coincé dans une haie
Oups… On avait circonscrit un périmètre vraiment permissif !
Yuka mini bloqué
Mode collision autorisé = bloqué sur une branche…

Il est alors possible de reprendre la main en mode téléguidé, voire d’utiliser la vue subjective via caméra pour le guider sans se lever du canapé (on a vraiment fait ça !).

Nota Bene : même s’il ralentit en cas de besoin, le faire aller à toute vitesse n’est pas le plus intéressant. Ça peut faire peur aux animaux, lui faire manquer des brins d’herbe et utiliser un max de batterie.

À noter que s’il s’arrête plus de 5 secondes, les lames se désactivent automatiquement, ce qui renforce la sécurité. Enfin, s’il doit s’interrompre pour recharger (à partir de 15%), le Yuka Mini reprend automatiquement là où il s’était arrêté dès qu’il a franchi la barre des 75% de batterie pleine, ce qui évite les oublis ou les zones non terminées.

Mais comment fait-il ?

Le Yuka Mini 700 combine deux technologies pour se repérer dans l’espace : le NetRTK, un système de positionnement précis par satellite corrigé en temps réel via Internet, et la Vision AI, une intelligence artificielle assistée par caméra frontale. Cette double approche lui permet de se localiser au centimètre près, sans fil périmétrique. 

Nota Bene : une limite virtuelle est appliquée au robot qui déclenchera une alarme s’il sort de la zone de géorepérage.

Concrètement, cela signifie que le robot sait toujours où il se trouve dans votre jardin, même s’il change d’angle ou doit contourner un obstacle. La caméra l’aide à reconnaître les formes et volumes alentour, tandis que le RTK corrige d’éventuelles imprécisions de signal. C’est ce duo qui rend sa navigation aussi fluide et fiable, même dans des jardins avec recoins ou obstacles.

Nota Bene : Mammotion a également sorti un modèle nommé 700 Vision, à ne pas confondre avec celui que nous avons reçu. En effet, celui-ci est équipé d’un système de navigation encore plus sophistiqué avec vision IA à triple caméra.

Modes planning et téléguidage

Le planning permet de lancer un cycle à l’heure que vous voulez (à la minute près) autant de fois que vous le souhaitez par jour. Vous choisissez entre une tonte réitérée toutes les semaines ou bien des programmations ponctuelles à configurer sur un calendrier. Le robot respecte son emploi du temps à partir du moment où l’activité en question est enclenchée dans l’appli.

Planning sur application Mammotion
On ne configure pas d’heure de fin ; le robot finit simplement la zone paramétrée.

Quant à la tonte téléguidée, c’est la meilleure qu’on ait pu tester jusqu’à présent. Non seulement parce que le robot nous laisse tondre à notre guise sans hésitations comme le Navimow X330 ni déconnexion Bluetooth inopinée comme le Sunseeker X5 Elite, mais aussi parce qu’on peut activer la caméra et piloter le robot à la première personne façon Gran Turismo !

De quoi organiser des courses de tondeuses-robots !

Avec la vitesse réglable jusqu’à 1 m/s, soit 60 mètres/m (il est bridé à 0,6 m/s en automatique), on peut rester précis (ou bien faire n’importe quoi en faisant des zigzags entre les plantes à toute berzingue, mais ça, c’est vous qui voyez…).

Nota Bene : comme pour tous les appareils dotés d’une caméra qui se respectent, 
la sécurité des données est certifiée TÜV Rheinland.

Qualité de la tonte : RAS

Le système de coupe flottant permet d’épouser les irrégularités du sol avec souplesse. La coupe est régulière et les lignes obtenues sont très droites, même sans câble périmétrique, ce qui témoigne d’une excellente maîtrise du guidage. La vitesse de rotation des lames est réglable, tout comme la vitesse d’avancée du robot, ce qui permet d’ajuster le comportement en fonction de la densité ou de la hauteur de l’herbe

Yuka mini qui passe près d'un muret
Il frôle les bords physiques.
Yuka mini qui passe sur une autre bordure
Il passe jusqu’à 4 fois sur les bordures !
Yuka mini qui passe sur une bordure

À ce titre, le Yuka Mini parvient à tondre des herbes déjà bien développées, à condition qu’elles ne soient pas excessivement longues ou humides. Si l’herbe est trempée, il ralentit de lui-même. Cela dit, pour un résultat optimal, on recommandera toujours de programmer les cycles après l’évaporation de la rosée ou un jour sec. Niveau bruit, on n’a jamais dépassé les 55 dB, même avec les lames à vitesse maximale et la navigation en mode turbo.

Autonomie, couverture et temps de charge

Côté autonomie, le Yuka Mini 700 est doté d’une belle endurance avec un total de tonte pouvant frôler les 3h30 en usage optimisé (vitesse lente, lames au minimum, leds éteintes). En terrain plat avec obstacles, il peut couvrir jusqu’à 130 m² par cycle. Cette performance s’explique par sa batterie lithium-ion de 6,1 Ah, bien dimensionnée pour des jardins de taille moyenne. 

Nota Bene : en mode rapide, il consomme beaucoup plus vite : – 20 % en 20 min. On passe ainsi de 3h30 à environ 1h40–1h50 max, soit une perte de plus de 40 % d’efficacité énergétique.

Néanmoins, avec la recharge complète plutôt longuette — 2h21 selon nos mesures, difficile d’envisager plus de 4 cycles complets (batterie à plat) en 24 heures. Ainsi, il faudra un terrain bien dégagé pour parvenir aux 700 m2 annoncés, avec la largeur maximale pour les allers-retours (12 cm). Heureusement, la batterie est amovible, et il est possible de vous en procurer une de rechange directement sur le site. Selon le modèle que vous possédez, vous choisirez celle à 4,5 Ah ou celle à 6,1 Ah.

Entretien : un appareil facile à vivre

Avec la brosse de nettoyage incluse, on peut débarrasser la machine de tous les corps étrangers (feuilles, épines, etc.). Cela dit, le comportement très prudent du robot en mode standard et sensible, combiné à une excellente gestion des obstacles, contribue à préserver aussi bien les composants que la carrosserie. Ce n’est qu’en collisions autorisées qu’il faudra parfois passer un coup de propre.

Manipulation manuelle de la tondeuse
On peut soulever le Yuka par ce côté.
Brosse Mammotion sur disque rotatif
Les lames se dévissent normalement et les vis sont remplaçables.

Avec son indice d’étanchéité IPX6, il est tout à fait possible de nettoyer à l’eau sa carrosserie ou ses roues après une session de tonte, à condition de ne pas utiliser de nettoyeur haute pression qui pourrait endommager certains composants.

Utilisation de la brosse Mammotion
Séance époussetage après avoir fait un tour dans la haie !

L’intérieur du robot n’étant pas totalement hermétique, on recommande aussi un séchage complet avant un éventuel remisage, notamment pour éviter tout risque de corrosion ou d’oxydation des contacts électriques.

Suivi des tâches et maintenance
Le suivi sur application de l’usage du robot nous aide à sa maintenance.

Au niveau de l’application, on apprécie la présence du petit journal d’usure pour suivre l’état général du robot, notamment au niveau des lames. En ce qui concerne l’hivernation, vous trouverez toutes les instructions dans le manuel utilisateur numérique à la page 85 (accueil > service > manuel utilisateur > défilement jusqu’à “Yuka mini” > choix de la langue).

Accessoires & pièces détachées compatibles YUKA Mini 700 : tout y est !

Sur le site français de Mammotion, vous trouverez :

  • un kit de lames « Endurance Replacement Blades » : 55 € 
  • un disque de coupe (Cutting Disc) : ~34,30 € (soldé, régulier 49 €)
  • des roues avant de rechange (Front-wheel) : 48,30 € (soldé, régulier 69 €)
  • un garage de protection : 199 €
  • une batterie compatible YUKA Mini : 219 €
  • une station de charge de rechange : 229 €
  • une rallonge de câble pour station RTK : 27,30 € (soldé, régulier 39 €)
  • un kit de fixation murale (RTK Wall Mount Kit) : 59,50 € (soldé, régulier 85 €)
  • un panneau solaire pour station RTK : 269 €
  • une station de référence RTK pour YUKA mini : 339,00€

Nota Bene : en fonction de la nature du terrain (branches, herbe sèche, cailloux…), on estime que les lames doivent être remplacées toutes les 3 à 6 semaines, soit env. 8 à 12 jeux de lames par an. Il faut donc au minimum 2 kits par an, soit, 110 € / an.

En résumé, Mammotion propose une gamme d’accessoires utilement étoffée pour le YUKA Mini — lames, roues, batterie, station RTK, garage ou module 4G — mais certains éléments essentiels vus en boîte restent invisibles en ligne à ce jour.

Que penser du Yuka Mini 700 face à la concurrence ?

Le Yuka Mini 700 représente sans aucun doute un des meilleurs rapports qualité/prix du moment dans sa catégorie. À 999 € sur Amazon, il propose une navigation sans fil périmétrique très intelligente, une tonte précise et régulière et un attirail logiciel plus que convainquant ! 

Face au Stiga A750, 50% plus cher, le Yuka prend l’avantage en termes d’agilité, d’intelligence embarquée, de nombre de lames (5 contre 4) et de maturité d’application. Son autre rival direct, le A1 Pro, joue la carte de l’accessibilité, mais reste loin du niveau de finition et d’agilité du Yuka Mini. Ce dernier n’envie pas grand chose au Sunseeker X5 Elite, et le nargue même avec une application plus soignée, des fonctionnalités comme le mode caméra, un mode téléguidé non bugué et une cartographie automatique imparfaite mais prometteuse.

Le Yuka Mini à vitesse maximale !

Bref, Mammotion réussit à concilier mini format, petit prix et performances proches du haut de gamme. Ce n’est pas le robot parfait — il lui manque un antivol, un temps de charge moins long et quelques ajustements applicatifs—, mais pour un jardin moyen et un budget maîtrisé, c’est un concurrent quasi injouable, même pour les grands noms du secteur.

Nota Bene : le Yuka Mini 700 standard n’est pas disponible sur le site marchand de Mammotion mais uniquement sur Amazon. L’e-boutique de la marque vend désormais exclusivement les versions 600, 800 et 700 Vision.

Enfin, vous pourrez regarder les modèles les plus proches (Yuka mini 600 et 800) pour choisir l’appareil qui conviendra le mieux à la taille de votre jardin. Dans notre cas, par exemple, une capacité de tonte à 600 m2 max aurait largement suffit.

Test Sunseeker Elite X5 : la jaguar des robots-tondeuses !

28 juillet 2025 à 16:27
Sunseeker X5 Elite test

La course au meilleur robot-tondeuse sans fil se poursuit avec un modèle milieu-de-gamme designé comme une voiture télécommandée futuriste : le Sunseeker Elite X5. Vaut-il vraiment ses presque 2 000 € ou souffre-t-il de vices cachés à débusquer ?

Sunseeker est encore une jeune pousse sur le marché des robots-tondeuses, mais elle avance à grands pas. Née en Chine, Sunseeker s’est d’abord fait connaître dans l’outillage de jardin motorisé avant d’investir le secteur de la tonte autonome. 

Boîte Sunseeker

Nous avons la chance de faire concourir un des modèles les plus sophistiqués de la marque à ce jour, que seul le Sunseeker Elite X7 supplante du haut de ses 2 399 €. Qualité de tonte, expérience utilisateur, fonctionnalités, rapport qualité/prix : le Elite X5 est-il un candidat sérieux pour bichonner votre pelouse ? Suivez notre test pour connaître la réponse en détail !

Caractéristique Techniques
Dimensions68×42,5×26 cm
Poids12 kg
Surface de tonte recommandée2 000 m2
Hauteur / largeur de coupe2 à 6 cm / 22 cm
Capacité de franchissement de penteperformances optimales : jusqu’à 30°
Plateau de coupe3 lames pivotantes
Système de navigationRTK-GNSS, VSLAM et Vision AI
BatterieLithium‑ion 5 Ah
Temps de chargeenviron 90 min
Temps de tonteenviron 4h max
Niveau Sonore60 dB (annoncés) 52 dB (mesuré)
Vitesse de tonte max20 m/min
Température de fonctionnement0°C – 40°C
Etanchéité du robotIPX5
Assistants vocauxAlexa et Google Home
GarantieRobot : 2 ans (3 ans avec enregistrement en ligne)
Batterie : 12 mois
Prix1899 €.

Le Sunseeker Elite X5 affiche un profil plutôt solide. Sa largeur de coupe de 22 cm et sa batterie 5 Ah promettent une bonne efficacité sur les grands terrains (jusqu’à 2 000 m²), surtout avec une autonomie estimée à 4h. La navigation RTK-GNSS couplée au VSLAM et à une Vision AI est un atout que l’on va s’empresser de mettre à l’épreuve (gestion fine des obstacles et des zones complexes). 

Ses limites ne sont pas flagrantes, bien que l’on puisse toujours pinailler en pointant du doigt une étanchéité IPX5 là où certains vont jusqu’à IPX6 (voire IP66 !), son poids relativement élevé (12 kg) pouvant compliquer le transport manuel. Le système à 3 lames demandera une surveillance régulière, et la garantie de 2 ans est plus courte que certains concurrents comme l’A750 de Stiga.

Contenu de la boîte du Sunseeker Elite X5

Unboxing Sunseeker X5 Elite
Un peu de fatras sur la partie gauche, mais ça va bien se passer…
  • 1 robot tondeuse Sunseeker Elite X5
  • 1 station de charge avec socle RTK intégré
  • 1 antenne RTK externe
  • 1 câble d’alimentation
  • 1 rallonge pour antenne
  • 1 kit de lames de rechange (12 lames + vis)
  • 1 clé de montage/démontage
  • 1 lot de sardines pour l’antenne
  • 1 manuel d’installation rapide
  • 1 guide utilisateur complet

On dispose donc de 4 jeux de lame d’avance, en plus de celui déjà installé sur le robot, et de quoi fixer l’antenne au sol. Néanmoins, on va avoir plusieurs longueurs de fil à gérer. Certes, c’est indispensable pour pouvoir placer la station où l’on veut dans le jardin, mais on n’aurait pas craché sur un petit kit de piquets pour les fixer dans la terre, ce que proposait nativement le Navimow X330, par exemple.

Design : un parti pris assumé ! 

Avec son look anguleux et son coloris noir mat rehaussé de quelques touches chromées, le Elite X5 affiche une esthétique futuriste, presque agressive, qui contraste avec les lignes plus douces de certains concurrents.

On est d’accord que ça… C’est une batmobile ?!
Non, ceci n’est pas un écran de Need for Speed…

Cette carrosserie imposante mais soignée s’appuie sur des plastiques robustes et bien ajustés, avec une finition qui inspire confiance. Le matériau principal est conçu pour résister aux UV et aux éclaboussures, mais marque assez facilement les rayures en cas de frottement.

Sunseeker X5 vu de côté
La plupart des robots-tondeuses ont des roues motrices arrières. Sunseeker change de formule et son robot franchit des pentes à 30°… Coïncidence rigolote (qui n’en est peut-être pas une)…

Les capteurs sont habilement intégrés dans le châssis, sans protubérances inutiles. On retrouve tout autour du robot des pare-chocs souples, des détecteurs d’obstacles, ainsi que plusieurs caméras ou capteurs optiques selon les zones. Le dessous du robot abrite trois lames rotatives indépendantes montées sur un disque flottant. Le A750 et et le Navimow X330 en arboraient respectivement 4 et 6, donc on est sur un minimum ici.

Sunseeker X5 vu de dessous
Le double crantage en quinconce, c’est le nec plus ultra !

Les roues à traction avant sont fortement crantées, offrant une excellente adhérence, même sur pelouse humide ou légèrement en pente. L’unique roue folle à l’arrière est relativement large et crantée également. On s’attend donc à un rapport équilibré entre mobilité et stabilité.

Sunseeker X5 Elite capot ouvert

Le panneau de commande, situé sur le dessus, reste minimaliste : 4 boutons semi-tactiles (marche/arrêt, haut, bas et OK) permettent de taper le code PIN sur un écran digital minimaliste où s’affiche également le niveau de batterie. D’autre part, une manette rotative permet de régler manuellement la hauteur des lames.

Enfin, l’antenne RTK fournie se monte sur mât rigide, lequel peut tenir en équilibre sur son socle ou bien être fixé grâce aux quatre sardines fournies. Elle affiche quatre voyants LED qui permettent de vérifier la connectivité et l’alimentation.

Installation, connexion et cartographie : on a un peu calé au démarrage !

Les rallonges fournies permettent de se placer où l’on veut dans le jardin. Toutefois, l’antenne, qui a besoin d’être alimentée, se branche indépendamment de la station, ce qui nous oblige à utiliser deux prises électriques.

Sunseeker X5 Elite Installation antenne RTK
On peut positionner l’antenne sur l’herbe grâce aux sardines fournies.

Le Navimow X330 avait réglé ce léger problème en plaçant deux ports au niveau de la station : un pour l’alimentation et un pour l’antenne, qui recevait une partie de l’énergie transmise. Résultat : on se perd un peu moins dans les câbles !

Sunseeker X5 Elite vu de dessus
Le robot est relativement peu encombrant
Sunseeker X5 Elite Installation avec antenne
On planque les fils sous notre faux jasmin

Sur le papier, tout devait rouler : on scanne un QR code, on suit les instructions de l’appli, et le robot s’appaire à l’antenne RTK comme par magie. Sauf que… de magie il n’y eut point. Dans notre cas, l’antenne refusait obstinément de se connecter au Wi-Fi, alors que le robot, lui, s’y est appairé sans souci. Un bug assez rare d’après le fabricant, mais bien réel. Heureusement, le SAV a été réactif et a fini par trouver la cause après quelques échanges : il fallait reconfigurer manuellement l’antenne dans les paramètres avancés. Pour ceux à qui ça arrive, la manip est la suivante : détail > menu « icône en forme de boulon » > Appareil > Réglage de l’antenne > Appairer à nouveau.

Sunseeker X5 Elite voyants de l'antenne RTK au vert
Bien !
Sunseeker X5 Elite voyants de l'antenne RTK non connectée
Pas bien…

Une fois ce cap franchi, on a pu lancer la cartographie… mais il a fallu près de 25 minutes pour couvrir 200 m² sans compter la gestion des obstacles, ce qui est relativement lent. En cause : une latence notable entre le joystick virtuel et le robot, laquelle complique les manœuvres fines. À noter tout de même qu’on peut régler la vitesse max en mode guidage : 3 m/min pour les débutants, jusqu’à 6 m/min si on l’a bien en ma in. Pour ajouter 4 obstacles, il nous a bien fallu 12 minutes supplémentaires. 

Sunseeker appli options de cartographie
Options de cartographie
Sunseeker appli paramétrer zones d'exclusion
Barrières et zones d’exclusion

Enfin, bonne surprise : la carte reste en mémoire si on retire la station et l’antenne du jardin et qu’on les replace à peu près au même endroit.

Application : elle assure l’essentiel

Dans l’ensemble, l’application Sunseeker (iOS et Android) est fluide et intuitive. En revanche, l’habillage est vraiment très sommaire : c’est fonctionnel, avec des illustrations tutorielles pour vous guider lors de l’installation, mais la DA s’arrête là.

Sunseeker appli interface
Le journal d’événement est distinct du journal des tâches

On préfère cela à Stiga.Go qui présentait une interface très marquée au niveau du style mais encore très buguée lors de notre test.

  • Création de cartes (jusqu’à 8 zones de tonte simultanées)
  • Ajout manuel de zones d’exclusion et de sécurité
  • Création de couloirs pour connecter deux zones
  • Choix de la fréquence des bordures (à chaque fois, 1 fois sur 2, ou 1 fois sur 3)
  • Commencer ou finir un cycle par les bordures
  • Sélection du mode de tonte : lent, standard, rapide
  • Sens de coupe : par défaut, sans trace, ou angle personnalisé
  • Planning quotidien
  • Espacement des lignes de tonte : resserré ou large
  • Mode de gestion des heurts : sans contact ou contact lent
  • Réglage de la sensibilité IA (gestion des obstacles)
  • Délai post-pluie ajustable de 0 à 12 h à la minute près
  • Mode éco (extinction des LED)
  • Mode télécommandé
  • Code PIN modifiable
  • Mises à jour OTA
  • Journal de travail détaillé (presque type logs : cycles, erreurs, statut, charge, etc.)
Sunseeker appli paramètres de travail
Chaque mode ou option est scrupuleusement expliquée

Malgré cet éventail plutôt fourni, on pourra déplorer quelques lacunes, comme un système d’antivol très minimaliste (absence de géofencing, pas d’alarme en cas de soulèvement ou de tentative de vol), rien qui ne touche à l’entretien (indicateur d’usure des composants, mode hivernation, etc.) ou à la gestion de l’autonomie (seuil de retour à la charge fixée à 15%, pas de reprise des tâches après recharge).

Nota Bene : on peut modifier les paramètres d’une zone même pendant un cycle en cours.

Navigation : il passe rapidement la seconde !

Une fois la cartographie terminée, le Elite X5 révèle toute la finesse de sa navigation. Le robot trace ses trajectoires avec rigueur, en effectuant des bandes plus ou moins larges selon le mode sélectionné. Son comportement inspire rapidement confiance : il ne se bloque jamais, même dans des jardins aux formes irrégulières ou parsemés d’obstacles non signalés. Et s’il en détecte un nouveau, il le place automatiquement sur la carte, évitant ainsi les collisions lors des cycles suivants.

Sunseeker appli gestion de la carte
Obstacles détectés par le robot

Malgré une silhouette postérieure assez proéminente — due à la station motrice placée à l’avant —, le robot gère bien ses demi-tours, sans reculer n’importe comment ou heurter les bordures. Il ralentit à l’approche des zones complexes, anticipe les mouvements et limite au maximum les hésitations. On note également la présence d’un petit signal sonore discret au moment où les lames s’enclenchent, pratique pour éviter les surprises si on est à proximité.

Le robot est en mesure de contourner un obstacle non circonscrit

Autre bon point : il est ultra silencieux (environ 52 dB mesurés au sonomètre à un mètre de distance), à tel point que les animaux du jardin ne semblent même pas s’en soucier. Pour atteindre les 60 dB max annoncés, il faudra le lancer dans un champ d’herbes hautes ! Le robot reste aussi très stable sur ses trajectoires, sans pertes de signal RTK ni redémarrages inattendus, y compris après déplacement de la station.

Sunseeker X5 Elite qui ne dérange même pas le chat
Il ne fait même pas peur au chat…
Sunseeker X5 Elite chat sur le socle de charge
… mais alors vraiment pas !

La seule vraie limite observée : comme la majorité de ses concurrents, il n’a pas osé franchir certains recoins très exigus, malgré la réduction de la sensibilité IA et l’autorisation de contact lent.

Sunseeker X5 Elite qui ne passe pas dans un passage étroit
Ils font tous demi-tour ici alors qu’il y a (tout juste) la place !
Sunseeker X5 Elite qui ne passe pas derrière la plante
À droite de la plante, c’est comme une ruelle sombre pour un robot-tondeuse…

Il a semblé les ignorer proprement, sans insister ni s’enliser, ce qui évite au moins les fausses manœuvres.

Comment un robot-tondeuse Sunseeker sait-il où il va ?

Le Sunseeker Elite X5 s’appuie sur une combinaison de technologies : RTK, vSLAM et Vision AI.

  • le RTK (Real-Time Kinematic), c’est un GPS ultra-précis. Il fonctionne à partir de son antenne qui capte les satellites, corrige les erreurs de positionnement en temps réel, et permet au robot de se situer avec une précision centimétrique ;
  • le vSLAM (visual Simultaneous Localization and Mapping), c’est la vision du robot. Grâce à des caméras et capteurs optiques, le Sunseeker analyse son environnement en temps réel : il repère les arbres, les murs, les massifs et peut cartographier l’espace tout en s’y déplaçant ;
  • l’intelligence embarquée (Vision AI) combine les deux. Elle permet au robot de savoir s’il est sur une pelouse, une bordure ou un obstacle, de choisir le bon mode de déplacement, d’anticiper ses demi-tours (malgré sa “grosse croupe”) et d’ajuster ses trajectoires selon le terrain.

En clair : le Sunseeker est capable de calculer, observer, et apprendre.

Une programmation perfectible, malgré quelques bonnes idées

Le X5 propose un planning de tonte quotidien par défaut, calé entre 7h30 et 8h30, qu’on peut heureusement modifier. Mais attention, le système n’autorise qu’un seul cycle par jour, à configurer par tranches de 15 minutes. Côté exécution, le robot respecte bien l’horaire configuré, mais sa gestion des priorités laisse perplexe. Lors d’un essai programmé jusqu’à 19h, il s’est arrêté à 18h36, sans avoir effectué les bordures, malgré l’option « cycle de tonte dans les délais prévus » activée — censée justement lui permettre de poursuivre la session si du temps reste. Résultat : on a dû le relancer manuellement pour faire les finitions.

Nota Bene : en cas de pluie, le robot peut interrompre sa tonte et reporter la fin jusqu’à 12 heures plus tard selon votre paramétrage (à la minute près).

Sunseeker appli planning
On peut définir l’horaire, la durée, la zone et le comportement du robot (du moins en principe).

C’est là qu’on a découvert un comportement étrange : si on place la bordure en début de cycle, le robot ne fait que la bordure ; si on la met après, il zappe la bordure et ne fait que le reste. Aucun souci de batterie ici, il lui restait largement de quoi finir. Et pourtant, l’option “tondre la bordure à chaque fois” était bien activée.

Nota Bene : nous avons également testé le mode téléguidé, mais le robot indique perdre la connexion bluetooth chaque fois que l’on active la lame. Un déboggage s’impose…

Bref, le planning fonctionne, mais le découpage des tâches (bordures vs reste du terrain) mériterait clairement une logique plus souple et plus intelligente. Pour l’instant, ça demande un peu de supervision, ce qui casse un peu la promesse d’un été “sans effort”.

Qualité de tonte : c’est rasé de chez rasé !

Le Sunseeker Elite X5 excelle dans la tonte grâce à son système de coupe flottant : les trois lames indépendantes adaptent automatiquement leur position au relief du terrain, assurant une coupe homogène même sur les sols irréguliers ou lorsque l’herbe est dense , même lorsque le terrain présente des ondulations. On note également sa robustesse face aux herbes hautes, là où même le Navimow X330 se montrait plutôt timide.

Comme tous les autres, il n’est pas 100% à l’aise sur l’herbe humide, mais il se rattrape sur les bordures, qu’il gère convenablement, sans pour autant faire de miracles.

Sunseeker X5 Elite qui passe près de la haie
 Téméraire, il ne craint pas les branchages bas !
Sunseeker X5 Elite qui gère les bords des murs
Il passe assez près du mur.

Nota Bene : on peut soulever le capot et faire tourner la molette de la hauteur de coupe même si le robot est en cours de tonte. Il suffit simplement de le mettre sur pause via l’appli ou le bouton STOP pour modifier avant de le relancer.

Autonomie, vitesse, couverture et temps de charge : des performances au top

Lors de nos tests, le Sunseeker Elite X5 a montré une gestion de batterie plutôt efficace. Sur un premier cycle standard, il a couvert 133 m² en 1h53 avec 40 % de batterie consommée. Sur un autre, 126 m² en 1h19, pour seulement 27 % d’autonomie utilisée. Ces valeurs permettent d’envisager une couverture totale entre 450 et 500 m² par charge complète, en conditions normales.

Mais attention : le mode rapide est bien plus énergivore. Activé pendant un cycle, on a constaté une chute de 20 % en seulement 20 minutes. La vitesse accrue a un impact direct sur la consommation, logique puisqu’elle sollicite davantage la motorisation. À titre de comparaison, le robot avance à environ 13,3 m/min en mode lent, et 20 m/min en mode rapide.

Côté recharge, le Sunseeker s’en sort très honorablement. Les paliers de charge sont réguliers : 46 % en 18 min, 84 % en 53 minutes, 91 % en 62 min, 99 % à 1h27, puis 100 % en 1h33. En résumé : l’autonomie du Elite X5 est très correcte, mais le mode rapide grignote vite l’endurance, sans forcément améliorer la qualité de tonte. En conditions normales, on peut tabler sur environ 500 m² couverts (maximum) en près de 4 heures. En arrondissant, on peut tabler sur un cycle complet (charge comprise) en 5h30, ce qui offre théoriquement la possibilité de réaliser 4 cycles en 22h, en incluant la tonte nocturne. Les 2 000 m2 sont donc possibles d’après notre échantillon de données.

Entretien : simple et classique

Le Sunseeker Elite X5 ne demande pas d’entretien plus compliqué qu’un autre. En usage normal, il est conseillé de remplacer les lames toutes les 4 à 8 semaines, voire 12 si la pelouse est bien entretenue. Pour accéder au disque, nous recommandons de placer le robot à la verticale mais latéralement, et directement sur l’herbe. Le kit de 12 lames de rechange, avec vis et clé de démontage incluses, vous permettra d’utiliser la tondeuse sans frais supplémentaires de 4 à 11 mois grand maximum.

Sunseeker X5 lames et roue folle crantée
Vous aurez simplement besoin d’un cruciforme pour changer les lames.

Les trois roues crantées sont conçues pour durer, même sur pelouses accidentées ou boueuses. Quant à la carrosserie, elle peut être rincée à l’eau, mais attention : le lavage haute pression est à proscrire. Il faut bien laisser sécher le robot avant de le ranger, sous peine de provoquer des dégâts internes. Enfin, en hiver, le robot doit être stocké dans un local sec, batterie chargée à 100 %, et éteint manuellement. L’antenne RTK peut rester dehors, mais le corps principal doit impérativement être mis à l’abri du gel.

Accessoires officiels Sunseeker : une e-boutique incomplète.

Du côté des accessoires, la boutique en ligne de Sunseeker propose quelques références compatibles avec le Elite X5, mais l’offre reste étonnamment limitée pour un modèle aussi ambitieux. On y trouve principalement des kits de lames de rechange (51 €) ainsi que des piquets de terre (21,25 €), utiles pour fixer les câbles sur terrain meuble.

En revanche, les autres éléments proposés sur le site, comme les stations de charge de rechange, les câbles d’alimentation ou les abris de protection, ne sont pas compatibles avec le modèle à ce jour. Seul un site de revendeur britannique semble proposer un garage compatible (env. 136 €) et une mise à niveau du module antivol 4G (env. 205 €). Un point à surveiller pour les utilisateurs souhaitant anticiper l’achat de pièces détachées ou sécuriser leur installation en extérieur.

« Nous sommes activement en cours d’amélioration de notre boutique en ligne pour le marché européen » d’après un représentant de la marque, interrogé en juillet 2025.

Où se situe-t-il face à la concurrence ?

Avec le Elite X5, Sunseeker signe une proposition sérieuse et proche du haut de gamme sur le marché encore jeune des tondeuses autonomes sans fil périphérique. Face au Stiga A750, par exemple, le X5 prend clairement l’avantage sur plusieurs plans : navigation plus fluide, meilleure détection d’obstacles, application plus intuitive et autonomie nettement plus confortable. Certes, il n’embarque que trois lames contre quatre pour le Stiga, et son mode de cartographie manuelle via joystick est un peu rigide, mais ces défauts sont largement compensés par une stabilité remarquable une fois la carte enregistrée et par la fiabilité globale du système.

Sunseeker X5 Elite qui gère les bords des plantes

En revanche, côté rapport qualité/prix, le Elite X5 doit composer avec une concurrence redoutable, à commencer par le Dreame A1 Pro. Moins flatteur visuellement ce dernier propose tout de même une tonte zone par zone avec hauteur variable, un suivi des composants (dont l’usure des lames), une meilleure gestion des bordures, et surtout, une interface applicative plus riche et plus mature. Le X5 conserve l’avantage en précision de tonte, mais devra étoffer ses fonctions logicielles et son évolutivité via l’achat d’accessoires pour justifier son écart tarifaire.

Enfin, des modèles comme le Segway Navimow X330 ou le Mammotion Luba 2 AWD 1000 pourraient aussi lui faire de l’ombre, avec leurs options tout-terrain, leurs performances bluffantes sur les pentes ou leur cartographie plus rapide. Le X5 Elite n’en reste pas moins une valeur sûre, bien finie et robuste, à condition de ne pas attendre de lui la polyvalence d’un couteau suisse connecté.

Test robot tondeuse Stiga A750 : une coupe soignée, mais pas sans caprices !

22 juillet 2025 à 17:02
Stiga A750 Test

Les robots-tondeuses sans fil périmétrique sont en plein essor, et diverses marques se disputent avidement les parts de marché disponibles. Stiga fait partie des constructeurs les plus prolifiques avec une dizaine de modèles en boutique. On s’attend à du très lourd !

L’A750 est vendu à 1899 € sur l’e-boutique de la marque, aux côtés de modèles plus ou moins ambitieux pouvant atteindre les 12 000 m2 de tonte et approcher les 7 000 €. La marque suédoise, d’abord connue pour ses tondeuses thermique, nous promet donc une expérience reposant sur un savoir-faire développé depuis 1934.

test Stiga A750 packaging
La boîte entière ne pèse que 16 kg. C’est un mini-format qu’on doit tester aujourd’hui !

Bien qu’il s’agisse d’un robot d’entrée-de-gamme, nous avons toutes les raisons de penser que le prochain test nous fera passer un bon moment. Ergonomie, navigation, qualité de tonte, fonctionnalités et accessoires divers : voici notre retour d’expérience complet sur ce robot-tondeuse sans fil de Stiga !

Caractéristique Techniques
Dimensions53 x 39 x 22 cm
Poids8,2 kg
Surface de tonte recommandée900 m2
Hauteur / largeur de coupe2 à 6 cm / 18 cm
Capacité de franchissement de penteperformances optimales : jusqu’à 24°
Plateau de coupe4 lames pivotantes
Caméras intégréestechnologie GPS RTK et Stiga AGS
BatterieLithium‑ion 2.5 Ah
Temps de chargeenviron 45 min
Temps de tonte60 min
Niveau Sonore53 dB (mesuré)
Vitesse de tonte max22 m/min
Température de fonctionnement0°C – 50°C
Etanchéité du robotIPX5
Assistants vocauxactuellement inactifs en France
Garantie5 ans
Prix1899 €

En regardant attentivement la fiche, on peut déjà remarquer un gabarit plutôt compact et léger, une hauteur de coupe assez rase (20 mm), un temps de charge intéressant, une température de fonctionnement permissive et une période de garantie confortable

On note néanmoins un indice d’étanchéité légèrement en deçà d’un A1 Pro (IPX6), et une largeur de coupe assez réduite, quand la concurrence peut facilement dépasser les 20 cm. Avec une autonomie d’une heure maximum, cela explique la couverture assez réduite annoncée.

Unboxing Stiga A750 : le minimum syndical

On retrouve un peu la logique plug & play déjà observée sur le A1 Pro : pas d’antenne à positionner au sommet d’une perche, juste de quoi installer la station et brancher le robot.

  • 1 robot tondeuse A750
  • 1 station de recharge avec  bloc antenne RTK
  • 8 chevilles de station
  • 1 support / fixation pour station de référence
  • 1 câble d’alimentation 3 m + extension 2 m
  • 1 rallonge 5 m pour la station
  • 1 kit de lames de rechange (12 pièces)
  • 1 clé de sécurité
  • 1 guide de démarrage rapide illustré
Stiga A750 Unboxing
Surtout, gardez le manuel d’utilisation sous la main !

On part donc avec trois jeux de lame d’avance en plus de celui déjà installé sur le robot. On note également la présence d’une clé de sécurité que l’on retrouvera un peu plus tard. Rien d’autre à signaler à part la rallonge qui offre plus de possibilités d’installation dans le jardin.

Design du robot-tondeuse A750 : tout en finesse

Très honnêtement, le design de ce robot est celle qui nous a le plus plu depuis que nous avons commencé les tests sur ce genre d’appareil. Beaucoup de marques adoptent une apparence qui rappelle les chars (Navimow X330) ou les voitures de sport (Sunseeker X5). Là, on a une carrosserie orange vif et une forme arrondie comme une carapace de coccinelle bien assemblées et aux finitions soignées

Stiga A750 vu de devant et de derrière
Un joli travail de design qui associe rondeur et couleur.

Le châssis intègre un pare-choc intégral : toute la carrosserie fait office de bumper, ce qui évite les à-coups trop secs contre les obstacles. À l’arrière, les roues larges et profondément crantées confirment sa vocation tout-terrain. Sous le robot, on retrouve un disque central équipé de 4 lames pivotantes, un choix classique et efficace pour la technique du mulching, qui favorise la sécurité en cas de contact avec un objet dur.

Stiga A750 vu de dessus et de dessous
Pas besoin d’appuyer sur le bouton STOP pour ouvrir le capot, contrairement à certains modèles concurrents.

Le panneau de commande est protégé par un capot escamotable qui épouse parfaitement la coque, avec un plastique mat robuste agréable au toucher. Les boutons sont bien intégrés bien que parfois un peu capricieux à l’usage. Pas d’écran en guise d’interface : que des icônes et des leds lumineuses pour notifier l’état du robot. Un choix un peu “à l’ancienne” pour un produit domotique, qui va nous obliger à nous référer au manuel numérique pour être certain de bien tout comprendre. Cela dit, à bien y réfléchir, à quoi bon ajouter un écran sur un appareil qui fonctionne déjà via application, surtout si l’on peut s’en passer ? 

Nota Bene : la fabrication et les tests en fin de ligne de production sont 100% européens (en Italie). Plutôt un bon point en matière de certification et de proximité d’importation !

Installation, prise en main et bras de fer

Pour commencer, une petite frayeur ! Nous branchons le port du robot sur la prise à induction de la station et rien ne se passe. Une lumière verte sur la station indique qu’elle est alimentée en électricité, mais sur le robot, rien du tout. C’est là que la clé de sécurité (et le manuel d’utilisation disponible en version numérique) entre en jeu ! Il suffit d’ouvrir le capot et de l’insérer dans le petit trou à gauche avant d’appuyer sur le bouton marche pendant une dizaine de secondes. Ok, +1 pour l’aspect sécuritaire, dirons-nous. Cette fois, le panneau de commande réagit.

Stiga A750 activation avec clé de sécurité
Pour tout comprendre aux voyants leds, on vous reporte à la page 54 du manuel complet en format numérique.

Une fois le robot complètement chargé, nous installons l’application disponible sur iOS et Android. Très vite, nous cherchons le robot pour le connecter à la Wi-Fi afin de lancer rapidement une cartographie. L’appairage se passe relativement bien, hormis pour l’antenne rangée dans la station, qui ne semble pas capter le signal GPS. À cet égard, il est possible de récupérer le bloc RTK à l’intérieur du cache de la station et de le placer en hauteur, voire de le fixer à un mur, mais celui-ci est solidement fixé à sa base par des vis T20

Stiga A750 accès au gps
6 vis T20 pour essayer de déplacer et faire fonctionner le bloc antenne RTK… On a préféré prier pour que ça fonctionne. Nous avons obtenu la bénédiction du dieu des robots-tondeuses !

Comme nous n’avions pas ce genre de tournevis dans notre trousse à outils (3,5 € chez Leroy Merlin) ni dans la boîte, nous avons insisté en plaçant la station à plusieurs mètres de la maison : heureusement, la connexion a fini par s’établir d’elle-même

Cartographie : des frictions mais on y arrive…

Le début de l’opération nous a fait soupirer plus d’une fois… Quand il s’initialise, l’A750 effectue une phase de “démarrage” en sortant de sa station et en réalisant un tour sur lui-même. Ce n’est qu’ensuite que l’on peut lancer une tonte ou une cartographie.

test Stiga A750 sur station de charge
Il ne prend vraiment pas beaucoup de place, qu’il s’agisse de la station ou de la longueur des fils, très flexible grâce aux rallonges.

Sauf que quand l’application plante juste avant et que plus rien ne semble fonctionner sans raison apparente, c’est la mort du petit cheval… on est bon pour redémarrer le robot (retirer la clé, remettre la clé, rallumer le robot). Or, il ne fera rien sans avoir recommencé son petit manège. En somme, il nous aura fallu dix minutes pour commencer à cartographier vraiment.

Nota Bene : le robot peut être déplacé via le joystick de l’appli ou manuellement grâce à un trolley vendu séparément.

Là, heureusement, nous avons un petit moment de répit :  le robot se montre parfaitement réactif aux commandes, sans latence perceptible. La cartographie manuelle du jardin (ici 155 m²) prend 6 minutes, avec possibilité ensuite de lancer un suivi automatique du tracé pour corriger les imprécisions. Cela double le temps de configuration, mais permet d’affiner le périmètre directement. C’est une bonne idée, d’autant plus qu’on peut la passer sans problème.

Stiga A750 joystick
Essai infructueux de relier deux points d’une même zone (à notre charge pour cette fois, car les chemins d’accès ne sont pas prévus pour ça).

Nota Bene : une fois la zone 1 configurée, il faut impérativement tracer un petit chemin d’accès vers la station, sans quoi le robot sera perdu chaque fois qu’il s’agira de rentrer au bercail. Il suffit de placer l’appareil à environ trois mètres de son socle et de le diriger droit dessus pour le brancher, selon la trajectoire la plus rectiligne possible.

Mais vient le moment d’ajouter des obstacles… En soi, le processus est similaire à tous les robots-tondeuses qui se respectent : on place le robot à proximité de la zone à interdire, on active l’enregistrement, on fait le tour de l’obstacle, on valide et c’est gagné. Sauf que si l’appli bugue ou que le robot rencontre une erreur (blocage si on le fait malencontreusement passer sur une racine ou se cogner contre un branchage bas), alors deux possibilités : 

  • en déplaçant le robot et en appuyant deux fois sur le bouton “marche/arrêt” puis une fois sur “valider” en refermant le capot pour passer l’erreur ; 
  • si le blocage persiste, redémarrage complet en retirant la clé de sécurité, et reprise de la tâche depuis le début…

Et encore, s’il n’y avait que ça… après avoir défini une première zone interdite, nous avons cliqué sur “ajouter un obstacle”. Nous déplaçons alors l’appareil via le joystick jusqu’au prochain obstacle à circonscrire, mais, sur la carte, ce déplacement a créé une barrière virtuelle reliant les deux zones à proscrire ! Il a donc fallu tout effacer et reprendre depuis le début. Dommage car, sans ce genre de problème, c’est ce robot qui nous a paru le plus maniable !

Stiga A750 cartographie
Le robot ne prendra jamais l’étroit passage menant au rectangle de gauche, même après modification du tracé. C’est le seul à nécessiter une division de zones.

Nota Bene : à chaque fois que nous amorçons une modification de la carte (obstacle, chemin d’accès, retracer le périmètre), un tuto se lance avant de nous donner accès aux commandes. Le bouton “passer” reste disponible, mais une option “tuto désactivé” pourrait s’avérer appréciable. 

Nous voici enfin avec une carte complète. Nous allons donc enfin pouvoir paramétrer une tonte !

Application Stiga.GO : une expérience inégale

Disclaimer : la première chose que nous avons faite, c’est d’obtenir la version la plus récente de l’application et d’activer la mise à jour automatique… L’interface est aux couleurs de la marque : orange, grise et noire, un peu comme un mode nocturne.

Stiga A750 Application aperçu 1
Ils ont oublié une virgule entre les deux “9” sur le pack optionnel… Attention à l’effet “premium médiocre”.

Toutefois, cette ambiance est si éloignée de la thématique du jardinage que cela génère une petite dissonance à l’usage. Après la page d’accueil qui contient un onglet commercial (commandes, accessoires, FAQ, chat SAV), on trouve la page dédiée à l’appareil qui indique : 

  • le statut de connectivité du robot ;
  • le mode tonte choisi (ponctuel ou programmé) ;
  • l’activation du signal GPS sur le robot et sur la station.

D’ici, nous avons accès à un embranchement avec deux sections : “Mon Jardin” et “Paramètres”, avec les fonctionnalités suivantes : 

MON JARDIN

  • ajouter une nouvelle zone (jusqu’à 5 possibles) 
  • modifier une zone (chemin d’accès, désactivation de la zone, personnalisation de l’angle de coupe et du motif de tonte, etc.)
  • un mode bordure pour le périmètre et pour chaque obstacle 
  • ajout d’un nouvel obstacle (jusqu’à 50, permanents ou temporaires)  
  • une vue “réaliste” de la cartographie façon Google Map
  • un mode entraînement pour télécommander le robot

PARAMETRES

  • changer le mode de coupe
  • les jours et horaires pour le mode programmé (par tranches de 30 min)
  • le réglage de la hauteur de lame
  • le verrouillage du panneau de configuration
  • le capteur de pluie (tonte différée de 4, 8 ou 12 h en cas de détection de pluie) 
  • (dés)activation des notifications push ;
  • la distance d’éloignement du robot en sortie de station (de 50 à 350 cm)
  • calibrage des lames et du retour à la station de charge 
  • un mode hivernation

Et… c’est tout ! Pas de journal des cycles, pas d’alarme antivol, pas de tonte télécommandée, pas de seuil de retour à la charge (retour à la station à 5, 10 ou 15% de batterie restante), pas d’assistance vocale, pas d’estimation d’usure des lames, ni de gestion avancée des obstacles. 

Pour obtenir une partie de ces fonctionnalités, il faudra aligner 99 € supplémentaires. Ouch ! Le pack additionnel qui vaut un tel billet inclut la gestion par zone et l’ajustement intelligent de la hauteur de coupe, les antivols geofence et “déplacement anormal”, la notification d’obstacles, et l’assistance vocale Alexa uniquement (indisponible à date en France). L’éventail total de fonctionnalités n’est pas ridicule en soi, mais avec un tel coût supplémentaire, c’est plutôt léger.

test Stiga A750 programmation sur application
Vu l’autonomie, la programmation est cantonnée à des cycles d’une heure.

Mais en plus, à date du test, l’appli nous a fait pas mal de dingueries. Elle crash et se coupe régulièrement et doit souvent être relancée pour rétablir une connexion smartphone-robot. En outre la carte peut laisser un écran noir au lieu de s’afficher pendant la cartographie ou bien buguer lorsque l’on tente un retraçage ultérieur des limites… Les modifications enregistrées n’apparaissent qu’après avoir coupé et relancé l’appli, bref, bienvenue en 2015… 

On nous informe dans l’oreillette que ces points noirs sont en cours de chantier chez le fabricant. On leur souhaite de parvenir à corriger le tir au plus vite grâce à une bonne mise à jour !

Malgré tout, on parvient laborieusement à réaliser à peu près les mêmes choses qu’avec les autres robots-tondeuses. Mais au prix de combien de litres de sang-froid ?

Navigation et qualité de la tonte : le job est fait

Le STIGA A750 s’appuie sur la technologie RTK-GPS, qui lui permet de se repérer avec une précision centimétrique, sans câble périmétrique. Ce système est enrichi par l’AGS prédictif (Active Guidance System, qui fait l’objet de 45 brevets), capable d’anticiper les pertes de signal satellite. Le robot analyse son environnement et ajuste sa trajectoire pour éviter les zones où le RTK risque d’être instable (arbres, murs, etc.), assurant ainsi une tonte fluide et continue. Contrairement à d’autres modèles qui stoppent dès qu’ils perdent le signal, le A750 prévoit et s’adapte, garantissant une couverture plus fiable, même dans les jardins complexes ou semi-ombragés. Mais ce système n’est pas infaillible : dans un environnement dense en végétation, des pertes de signal temporaires peuvent tout de même se produire, entraînant des pauses ou des imprécisions de navigation.

Nota Bene : la connectivité 4G est incluse gratuitement, pour la communication avec les serveurs de guidage et l’application. il s’agit d’une eSIM intégrée à compatibilité multi-bandes LTE européenne (B1, B3, B7, B20…), préconfigurée à l’achat. Pas besoin d’insérer de carte manuellement ni de prévoir de coûts supplémentaires tant le débit requis est faible (quelques Ko/s suffisent).

Sur le terrain, le Stiga A750 livre une tonte systématique et très homogène. Grâce à ses algorithmes de trajectoire, le robot alterne motifs linéaires et diagonaux pour optimiser sa couverture, tout en respectant les zones sensibles et en préservant la santé du gazon. L’effet visuel est propre, structuré, et le résultat final est tout à fait net.

Stiga A750 sur les bordures
La gestion des bordures est très correcte, mais dommage qu’aucun trimmer n’existe dans les accessoires pour gérer les obstacles physiques.

Ses lames pivotantes en acier carbone assurent une coupe franche, même sur de l’herbe moyennement dense. Elles demandent en revanche un affûtage ou un remplacement régulier si l’on veut conserver cette qualité de tonte sur le long terme. L’appareil reste silencieux (53 dB mesurés au sonomètre à 1 m de distance), au point de ne pas déranger les animaux à proximité — un bon point pour les jardins fréquentés.

Nota Bene : en tonte programmée, il se lance normalement et se souvient des zones qu’il n’a pas couvertes durant son cycle d’une heure. Il reprend où il en était à la prochaine coupe ponctuelle ou programmée. 

Côté comportement, le robot peut heurter certains obstacles si ceux-ci ne sont pas explicitement délimités via l’application. Il suit bien les bordures lorsqu’on active cette fonction, mais ne permet pas de lancer un cycle “bordures” dédié, ce qui oblige à inclure ces contours dans la tonte générale.

Stiga A750 coins difficiles pour la tondeuse
En bas à gauche : il a largement la place de passer, mais il s’y refuse, négligeant ainsi 35 m2 de terrain. Autres images : sans définition des obstacles, il se cogne gentiment.

Lors de notre test, un passage étroit l’a fait rebrousser chemin, abandonnant environ 35 m² de terrain non tondus, sans que cela n’empêche le robot de considérer son cycle “100 % terminé”… Il faudra donc penser à créer une seconde zone connectée via un chemin d’accès pour éviter ce genre de ratés.

Nota Bene : on passera sur les petits blocages et l’arrêt à cause d’une surchauffe de la batterie. Sur terrain bien net et hors canicule, il fera l’affaire.

Malgré ces défauts de gestion ponctuelle, la navigation reste fluide, avec une bonne adhérence sur terrains légèrement accidentés, grâce à son faible poids (moins de 8 kg) et ses roues à relief marqué. Un comportement rassurant, tant qu’on prend le temps de bien paramétrer la carte.

Vitesse, couverture et autonomie

Avec une vitesse mesurée à environ 7 secondes par mètre, soit 8,58 mètres par minute, le Stiga A750 se classe parmi les robots les plus lents que nous ayons testés. Lors de nos essais, dans les meilleures conditions possibles, le robot a tenu environ une heure de tonte continue avant de revenir à sa station. Certes, il lui est arrivé de se mettre en pause ou de se bloquer, notamment lors d’un épisode de surchauffe à 36°C (notifié sur l’application), ce qui nous a obligé à le rentrer manuellement. 

Bonne nouvelle toutefois : le déplacement temporaire de la station de charge (par exemple pour la mettre à l’ombre) n’impose pas de tout recommencer, à condition de bien la replacer. Enfin, le temps de recharge s’est révélé excellent, avec un passage de 14 % à 44 % en 16 minutes, 73 % en 30 minutes, et 100 % atteint en seulement 47 minutes — un record dans notre panel (plutôt entre 1 h et 1h30). En alignant quelques cycles et en comptant la recharge, on peut sans peine couvrir les 900 m2/24h annoncés par la marque.

Nota Bene : on peut programmer des horaires de tonte pendant la nuit, mais l’appli nous avertit que cela risque de déranger les animaux nocturnes et nous incite à privilégier les horaires de jour.

Entretien : retour au calme

Le Stiga A750 est plutôt bien pensé côté maintenance. Ses lames en acier carbone assurent une coupe nette, mais doivent être remplacées tous les mois à six semaines selon la nature du terrain. Avec un pack officiel de 12 lames vendu environ 19,90 €, il faut compter entre 30 et 60 € de budget annuel, ce qui reste raisonnable pour une tonte régulière du printemps à l’automne. Bonne surprise : le robot tient à la verticale, ce qui facilite grandement le nettoyage et le changement de lames avec un tournevis cruciforme standard.

Stiga A750 entretien
Les lames pivotantes sont relativement longues, ce qui augmente légèrement l’efficacité de tonte.

Stiga déconseille les jets à haute pression : mieux vaut opter pour une brosse douce et un chiffon non pelucheux pour entretenir la coque et les capteurs. Aucun kit de nettoyage n’est fourni, mais l’accès aux pièces est simple et bien dégagé. Enfin, un mode hivernage est disponible dans l’application, permettant de désactiver intelligemment les fonctions du robot pendant les longues périodes d’inactivité, sans risquer de décharger complètement la batterie ou de dérégler les paramètres. La marque recommande ensuite de charger complètement l’appareil, de le nettoyer et de le stocker dans un endroit sec à l’abri du gel

Accessoires Stiga : on finit sur une bonne note…

Outre le pack optionnel de l’application déjà évoqué plus haut, Stiga propose une gamme d’accessoires plutôt bien fournie pour personnaliser ou entretenir son robot-tondeuse A750.

En pièces détachées et consommables, on a d’abord : 

  • les kits de 12 lames pivotantes avec vis à 36,10 € 
  • les kits de roues (2 pièces) tout-terrain, à 111 €
  • les batteries ePower 25 V (2,5 Ah à 150 € et 6 Ah à 319 €)
  • la station de recharge supplémentaire entre 190 et 214 € selon le revendeur
  • les rallonges de 5 ou 15 m à 33 et 66 € ; 
  • des chevilles de fixation pour la station à 13,10 €
test Stiga A750 accessoires sur l'e-boutique

Ensuite, en complément vous pouvez vous procurer :

  • un chargeur spécial hivernage à 189 €
  • un garage / abri pour station à 207 €
  • un trolley, ou chariot facilitant la pose et la cartographie du robot à 53,30 €

Position face à la concurrence à date

Avec son prix de 1 899 €, le Stiga A750 peine à convaincre face à une concurrence plus innovante et cohérente. Présenté comme un modèle sans fil accessible, il se retrouve coincé entre des robots d’entrée de gamme bien plus abordables, comme le Dreame A1 (1 199 €), et des références plus haut de gamme mais bien mieux abouties, comme le Navimow X330. Son principal atout – une recharge rapide – ne suffit pas à compenser ses nombreux défauts : application instable, navigation capricieuse, fonctionnalités payantes et comportement erratique en cas de passage étroit ou de signal GPS perturbé.

Face au Dreame A1, le A750 est battu sur presque tous les fronts : ergonomie, connectivité, simplicité d’installation, et surtout rapport qualité-prix. Le Navimow, quant à lui, offre une meilleure construction, une coupe plus large, et une gestion plus intelligente des obstacles, pour un tarif certes plus élevé, mais également plus justifié.

Même dans la gamme Stiga, le A750 fait figure de compromis mal calibré. D’autres modèles de la marque, comme le A1500 ou le A3000, s’avèrent plus robustes, plus complets, même si le prix grimpe rapidement. On a donc l’impression que ce robot est un peu coincé entre deux mondes : ni assez abordable pour séduire les primo-accédants, ni assez performant pour convaincre les experts.

La qualité de coupe avec des schémas de tonte laissent de belles bandes propres, la technologie STIGA AGS pour la navigation précise du robot et la fabrication européenne pourraient justifier ce prix… si l’expérience utilisateur n’était pas autant sapée par les aspects connectique et logiciel ! Affaire à suivre !

En somme, un robot attachant sur le papier, au design plaisant et à la tonte satisfaisante… mais décevant à l’usage et difficile à recommander dans cette tranche de prix. À moins d’une promotion très généreuse ou d’un besoin très spécifique, on n’hésitera pas à regarder ailleurs…

Test Dreame A1 pro : un robot tondeuse trop peu cher ?

14 juillet 2025 à 14:30
test robot-tondeuse A1 Pro travail sur gazon

Les robots-tondeuses, c’est bien… Mais les robots-tondeuses sans fil périmétrique, c’est mieux ! Mais les robots-tondeuses sans fil périmétrique ni antenne RTK, c’est encore mieux ! Est-ce que Dreame a rendu ça aussi facile que dans nos rêves ? Réponse dans ce test…

Dreame Technology, surtout connue pour ses aspirateurs intelligents haut de gamme, étend depuis peu son expertise à l’univers des robots-tondeuses. La marque s’appuie sur son savoir-faire en cartographie, en détection d’obstacles et en gestion intelligente des trajets pour proposer des robots de jardin aussi autonomes que ses aspirateurs. 

Boîte robot-tondeuse A1 Pro
Un emballage qui flaire la qualité premium… À voir si le reste suit !

Avec le Dreame A1 Pro, elle confirme sa volonté de proposer des tondeuses sans fil périmétrique qui misent sur une installation simplifiée, une app complète et une performance de tonte optimisée par l’IA. Sur un marché dominé par des acteurs comme Husqvarna, Segway ou Worx, Dreame lance un pari audacieux : offrir une expérience plug-and-play ultra personnalisable. Voici le compte rendu détaillé de nos observations suivi de la note finale !

Caractéristique Techniques
Dimensions643 x 436,5 x 261 mm
Poids12,6 kg (robot) / 3,3 kg (station)
Surface de tonte recommandée1 000 m²/24 h (mode standard) / 2 000 m²/24 h (mode efficace)
Hauteur / largeur de coupe3 à 7 cm / 22cm
Capacité de franchissement de pentePerformances optimales : jusqu’à 45 % / 24°
Plateau de coupe3 lames pivotantes
Caméras intégréesLiDAR rotatif + caméra Vision AI + double centrale inertielle (IMU)
BatterieLithium‑ion 5.0 Ah
Temps de charge65 min (annoncé) / 58 minutes (mesuré)
Temps de tonte140 min mesuré
Niveau Sonore52 dB.
Vitesse de tonte max0,29 m/s (mesuré)
Température de fonctionnement0°C – 40°C
Etanchéité du robotIPX6
Assistants vocauxGoogle Home et Alexa
Garantie3 ans
Prix1 599 €.

C’est un ensemble plutôt solide qu’on a à l’affiche, à commencer par un gabarit assez compact et léger et une capacité de tonte de 2 000 m² max. La pente à 24° en performances élevées et la recharge rapide sont également très intéressantes !

En revanche, on remarque une hauteur de coupe minimum de 3 cm là où certains modèles descendent à 2 cm. Quant à la batterie de 5 Ah, on peut miser sur une autonomie juste correcte, à surveiller si le terrain comporte beaucoup d’obstacles. Enfin, si l’indice d’étanchéité IPX6 traduit une protection  contre les jets d’eau puissants, elle ne nous livre aucune garantie sur la protection contre la poussière. Cela signifie un entretien plus minutieux et davantage de vigilance sur les endroits où on le fera passer.

Contenu de la boîte : Dreame épure

Unboxing robot-tondeuse A1 Pro
La logique plug and play dans toute sa splendeur !

C’est dans l’ADN de la marque : simplifier au maximum, ce qui se répercute aussi sur les coûts d’achat ! L’A1 Pro illustre bien cette démarche avec cette courte liste, à laquelle le fabricant a retiré d’office tout ce qui a trait à l’antenne RTK :

  • Robot tondeuse
  • Station de recharge
  • Adaptateur
  • Kits de lames de rechange (x 9)
  • 8 vis, clé Allen
  • Brosse de nettoyage
  • Chiffon non pelucheux
  • Manuel d’utilisation
  • Guide de démarrage rapide

Au vu de ce que l’on a mentionné précédemment sur son étanchéité, on approuve grandement l’ajout d’une brosse de nettoyage et d’un chiffon non pelucheux. Les trois jeux de lames sont livrés sans vis. En effet, elles sont prémontées avec vis réutilisables dont le design est particulier mais plutôt pratiques une fois que l’on a compris le fonctionnement (voir section « entretien »). Enfin, on n’aurait pas dit “non” à des fixations de câble à planter dans le sol, mais on se contentera assez aisément de ce qu’on a !

Design et ergonomie : il ne paye pas de mine !

On l’a vu plus haut : le robot n’est pas très lourd, ce qui est un avantage pour le soulever et le déplacer, d’autant que la coque n’est dotée d’aucune poignée. Son gabarit risque d’être intéressant pour passer dans certains coins du jardin, en plus de ces deux énormes roues arrière bien crantées.

robot-tondeuse A1 Pro vu de chaque côté
Ne pas oublier de retirer le cache du Lidar et de le recouvrir avant hivernation !

Les finitions de sa carrosserie en plastique renforcé gris peuvent donner une impression de fragilité au premier abord, et son bumper amortissant discrètement intégré à la base du robot paraît inexistant jusqu’à ce qu’il serve. On se rassure un peu en voyant le polypropylène robuste qui compose son disque de coupe et le châssis inférieur. 

robot-tondeuse A1 Pro vu de dessus et de dessous
Pour remplacer les lames, vous pouvez le positionner la verticale ou sur le dos mais sur sol mou.

En le soulevant, on peut apercevoir ses trois lames pivotantes. Elles sont à découvert (là ou le Navimow 330 couvre le disque avec un cache), ce qui réduit légèrement la sécurité.

Nota Bene : en cas de choc avec un objet dur (caillou, branche), les lames pivotantes se replient au lieu de casser, ce qui protège le moteur et prolonge leur durée de vie. En contrepartie, leur puissance de coupe est plus faible que des lames fixes ou rigides : sur herbe très haute, humide ou dense, elles peuvent avoir du mal à trancher net. C’est pourquoi l’on prévoit une tonte préparatoire manuelle en tout début de saison.

Pour soulever le capot, il faut appuyer sur le gros bouton stop. Il nous donne accès aux commandes manuelles et à un écran de paramétrage, lequel servira pour le déverrouillage avec le code PIN, pour la connexion et pour lancer un cycle.

Installation et configuration : Dreame nous prend par la main

Pendant l’unboxing, nous avons trouvé un grand panneau “guide rapide”. Nous l’avons suivi assez distraitement, puisque l’installation est assez intuitive en soi. On relie le câble d’alimentation à la station, on clipse les éléments du socle et on trouve un coin où placer le robot, couvert par le Wi-Fi et loin des murs et autres arbres. Pour cela, nous disposons d’un rayon d’un peu plus de 10 mètres sans rallonge.

robot-tondeuse A1 Pro sur sa station de charge
La station de charge peut être posée sur sol dur ou sur l’herbe grâce aux fixations fournies (vis auto-foreuses)

Ensuite, on place le robot sur son support de charge, sur lequel un voyant bleu passe au vert pour indiquer que la charge est en cours. Dans le même temps, le robot émet une ligne mélodique pour montrer qu’il s’est activé. Une voix nous demande de choisir la langue d’utilisation de l’écran avant de commencer. La molette au milieu permet de faire défiler les choix sur l’écran. On appuie dessus pour valider notre choix, et c’est le même système pour faire défiler et valider les 4 chiffres du code PIN à définir. Puis un menu s’ouvre qui nous invite à passer sur l’application.

robot-tondeuse A1 Pro écran et commandes manuelles
Vous devrez utiliser le code PIN chaque fois que vous ouvrez le capot, puisque cela implique d’activer l’arrêt d’urgence !

Nota Bene : les instructions vocales sont en anglais par défaut. Il faudra passer par l’application pour changer. On peut aussi mettre la voix en mute ou augmenter son volume.

L’application Dreame est disponible sur iOS et Android. Nous avons essayé d’ajouter une première fois le robot, mais la connexion a planté. Nous avons réessayé après redémarrage du robot en scannant le QR Code placé sous le capot. Cette fois, la connexion s’est établie rapidement. Il est possible de copier/coller votre mot de passe Wi-Fi, pratique si vous l’avez enregistré sur votre téléphone !

Nota Bene : pour les passionnés de domotique, Dreame ne propose pas encore de support officiel avec SmartThings ou IFTTT pour l’A1 Pro. Toutefois, une intégration non officielle disponible permet de connecter le A1 Pro à Home Assistant, via HACS, en utilisant un plugin dérivé de l’intégration Dreame Vacuum. Cette solution offre les fonctions de base suivantes : démarrage, pause, retour à la station, statut du robot (mode actif, charge, etc.).

L’application Dreame

Dreame est particulièrement attentif à la qualité de son interface et à la richesse des fonctionnalités. Voici la longue liste des principales possibilités que vous offre l’A1 Pro :

  • Cartographie ultra personnalisée
  • Programmation : planning hebdomadaire à la minute près avec mode « ne pas déranger »
  • Lancement de cycle par terrain, zone, bordure ou emplacement spécifique
  • Mode personnalisé : possibilité de paramétrer chaque zone
  • Mode tonte télécommandée
  • Direction de tonte : réglable sur 180°, avec ou sans motifs – croisés (45°) ou damier (90°)
  • Désactivation de la détection d’obstacles LiDAR : pour les herbes hautes
  • Réglage d’évitement des obstacles : hauteur (5 à 20 cm ) et distance (10 à 20 cm )
  • Fonction nuit : le robot peut fonctionner la nuit à vitesse réduite
  • Registre des tâches : surface tondue, carte visuelle, durée active, liste des erreurs, et statut final (terminé ou interrompu)
  • Sécurité antivol : alarme de soulèvement (75 dB désactivé avec le code PIN).
  • Verrouillage parental : le panneau de contrôle se bloque après 5 minutes d’inactivité et ne se déverrouille qu’avec le code PIN
  • Planification de charge personnalisée : qui définit quand remplir la batterie à bloc, afin d’anticiper les cycles programmés
  • Seuil de retour à la charge : à définir entre 10 % et 25 % de batterie restante, par tranche de 5 %
  • Reprise automatique après charge : on peut définir le niveau minimum de batterie nécessaire à la reprise d’une tâche (de 80 % à 100 %, par tranche de 5 %)
  • Retour automatique à la charge :  si le robot reste plus d’1 heure en veille sans tonte, il retourne automatiquement à sa station
  • Lien direct vers l’assistance : chat ou guides
  • Mise à jour OTA (désactivée par défaut)
robot-tondeuse A1 pro paramétrages de la tonte
Oui oui… On peut paramétrer tout ça !

Certes, la traduction souffre de quelques approximations, mais elle est facile à prendre en main, grâce à des menus bien séparés et des icônes assez intuitives. On regrette simplement le pop-up « Bluetooth connecté » qui s’affiche systématiquement à chaque lancement de l’app. Dans les réglages, nous n’avons trouvé aucun moyen de le supprimer…

Nota Bene : dans la sécurité antivol, l’alarme hors carte (geofence) et le suivi GPS en temps réel requièrent un module de liaison non inclus (prévoir 249,00 € supplémentaire).

Cartographie : fluide dans l’ensemble

La configuration initiale de la zone de tonte s’effectue via l’application, en mode télécommandé. On place un point de départ, puis on guide manuellement le robot pour dessiner le périmètre à tondre. Sur notre test (140 m²), il nous a fallu environ 7 minutes pour circonscrire la zone principale, puis 13 minutes supplémentaires pour intégrer des zones interdites. Pour un terrain de 500 m2, cela revient à 25 minutes sur terrain plat sans ou avec très peu de zones interdites.

Nota Bene : ne pas ranger le robot dans la station avant d’avoir validé la carte, sous peine de devoir tout recommencer ! Il suffit de revenir à proximité du point de départ.

Le robot réagit globalement bien aux commandes manuelles depuis l’appli (pause, retour à la station, démarrage…) avec seulement un léger délai. La connexion Bluetooth impose de rester à moins de 10 m du robot durant cette phase, ce qui est plus confortable que les 6 m du Navimow X330. 

robot-tondeuse A1 pro édition de la carte avec zones interdites
Plus personnalisable, tu meurs !

En revanche, la création de chemins entre zones ne fonctionne pas si le robot tente de relier une zone à elle-même (ex : créer un raccourci sur terrain en U). Il faudra donc diviser la zone en deux partie dans un cas similaire. À cet égard, une fois les zones créées, on peut les éditer individuellement, y compris pour les fusionner, les diviser ou les renommer. Il est donc tout à fait possible d’ajouter des noms comme « potager » ou « terrasse nord », qui s’affichent ensuite sur la carte et dans les routines de programmation.

Navigation et intelligence embarquée

Le Dreame A1 Pro combine plusieurs technologies de pointe pour naviguer sans fil : un LiDAR rotatif cartographie l’environnement en 3D, une caméra Vision AI identifie les objets, tandis qu’une double centrale inertielle (IMU) affine les trajectoires. À l’usage, la navigation est globalement fluide et précise, avec un comportement en U régulier, conforme à la direction de tonte paramétrée.

robot-tondeuse A1 pro cartographie V1
La direction de tonte est symbolisée par les bandes vertes.

En outre, il actualise partiellement la carte en temps réel (il ajoute des icônes en forme de plot pour montrer qu’il a identifié des obstacles). Également, vous pouvez mettre un cycle en pause, le reprendre, ou même modifier les paramètres en direct.

application Dreame tonte en temps réel
Le robot nous informe en temps réel de toute sa progression, des obstacles et de sa position en temps réel.

Nota Bene : on peut suivre ses déplacements en temps réel même à distance (et le configurer), tant qu’il est connecté au Wi-Fi de la maison. Comme un aspirateur-robot, en somme !

Attention : le A1 Pro réagit aux obstacles selon leur taille et leur position. En effet, les objets bas (type murets, sièges à base large) peuvent lui poser problème, là où un robot comme le Navimow les évitait plus naturellement. Dans notre test, il s’est retrouvé coincé sous un fauteuil-balançoire de jardin et a fini par demander de l’aide via l’app.

Heureusement, il a la présence d’esprit d’interrompre la coupe !

Malgré ce blocage, il y est retourné plusieurs fois inutilement, perdant du temps et nous obligeant à le freiner manuellement. Dans ces cas-là, mieux vaut créer des zones interdites dès la cartographie initiale, sous peine de le rayer ou d’abîmer les lames sur un objet rigide.

robot-tondeuse A1 comparaison jardin IRL et carte 3D
Sur la carte 3D, on voit qu’il a bien repéré l’arbre mais pas le muret ni le siège balançoire qu’il y a dessous.

Du reste, la gestion de la lame est bien sécurisée : petite alerte sonore à l’activation, bouton de contrôle verrouillé, et arrêt immédiat en cas de soulèvement ou de problème. Enfin, une fois arrivé à son seuil de retour automatique à la charge, il interrompt son cycle comme convenu pour regagner la station. Il repart à 80 % de batterie, tel que nous l’avons configuré.

Nota Bene : lors du tout premier cycle à 10 % de batterie, le robot s’est mis en veille sans retourner à sa station, non pas par manque d’autonomie, mais à cause d’une erreur pare-choc déclenchée après s’être bloqué contre un angle de terrasse. Une intervention manuelle a été nécessaire. Heureusement, même à ce niveau de batterie, la télécommande reste accessible, ce qui peut permettre de reprendre la main si besoin.

Programmation et mode télécommandé

Le Dreame A1 Pro offre une programmation très fine des cycles de tonte, avec la possibilité de définir des plages horaires précises à la minute près, pour chaque jour de la semaine. L’application propose même deux emplois du temps hebdomadaires distincts, par exemple pour différencier les saisons printemps/été et automne/hiver, ce qui s’avère pratique pour adapter les fréquences de tonte à la croissance du gazon. Si la durée choisie est trop courte ou trop longue par rapport à la surface ciblée, l’algorithme ajuste automatiquement la plage horaire, en suggérant une correction.

robot-tondeuse A1 pro tonte programmée
Exemple : de 9h20 à 10h35 lundi, mardi et jeudi sur toute la zone. 

Durant notre test, le robot n’a toutefois pas démarré son programme à l’heure prévue, sans raison clairement identifiée. Cela reste à surveiller, même si le reste du système semble fiable.

Le mode télécommandé est accessible à tout moment, même en dessous de 10 % de batterie, ce qui permet de guider manuellement le robot, par exemple pour atteindre un coin oublié. Le disque à lames s’active via un bouton tactile, qui reste verrouillé en position « ON » jusqu’à nouvel ordre, contrairement au Navimow qui exige une activation à chaque session. Un arrêt automatique est toutefois prévu en cas d’anomalie ou d’obstacle, pour garantir la sécurité.

Qualité de tonte

La coupe du Dreame A1 Pro est nette et homogène, même sur herbe haute, avec un motif en lignes régulières par défaut. On peut le faire passer à 45° du cycle précédent pour obtenir un effet “croisé” ou à 90° pour un effet damier.

robot-tondeuse A1 gestion des bords
Les bordures plates sont bien gérées dans l’ensemble.

Il suit fidèlement les bordures tracées, accélère dans les zones franches, ralentit à la coupe, et se révèle très silencieux (≈52 dB).

Cependant, sa performance sur bordures physiques reste limitée : le disque central de 22 cm peut s’éloigner de 8 à 10 cm des obstacles comme les murets ou sièges, et sa détection prudente des objets l’empêche souvent de tondre jusqu’au bord sans intervention manuelle.

robot-tondeuse A1 pro qui s'arrête 10 cm avant le mur
L’A1 Pro ne fait pas les bords physiques ; nous n’avons pas connaissance d’un coupe-bordure en accessoire à ce jour.

En outre, sur terrain sec, il lui arrive de patiner, malgré ses belles roues crantées. En somme, son potentiel est résolument orienté vers des terrains réguliers, avec peu d’obstacles et une herbe en pleine santé. Et cela va se confirmer dans notre point suivant !

Couverture : vitesse, autonomie et recharge   

Lors de nos tests, nous avons mesuré une vitesse de pointe de 4,2 secondes par mètre en mode standard (soit environ 14,3 m/min), et 3,5 secondes par mètre en mode efficace (environ 17,1 m/min). Rapporté à sa largeur de coupe de 22 cm, cela correspond à une capacité théorique (nous avons bien dit « théorique ! ») de tonte d’environ 189 m²/heure en mode standard et jusqu’à 226 m²/heure en mode efficace. Sachant que le robot se décharge après un maximum de près de 140 minutes, et qu’il revient à 100 % après seulement 58 minutes de recharge, le rendement horaire réel tombe à environ 134 m²/h en mode standard et 160 m²/h en mode efficace, ce qui dépasserait largement la promesse du fabricant, à 1 000 m²/jour en mode standard et 2 000 m²/jour en mode efficace.

Bien entendu, dans la réalité, des facteurs comme la densité du gazon, la présence d’obstacles ou les pauses nécessaires peuvent ralentir considérablement le débit de tonte effectif. Et ça n’a pas manqué car, lors d’un cycle en mode “efficace” (hauteur de coupe à 3 cm), le robot s’est comporté comme s’il cherchait à exploiter toute sa batterie, multipliant les passages même dans des zones déjà couvertes. Résultat : 173 minutes pour couvrir seulement 108 m², avec une recharge nécessaire en cours de route. Soit un rendement réel d’environ 37 m²/heure (soit 888 m2/24h au lieu de 2 000), loin des 160 m²/heure estimés en conditions optimales.

robot-tondeuse A1 pro application fonctionnalités entretien
Au milieu : même à 33°C, immobile en plein soleil, le robot s’est mis à chauffer très fort… À droite : quelques rapports de tonte.

Plusieurs explications possibles à ce ralentissement : certaines zones étroites, un comportement redondant de la part du robot – comme s’il privilégiait  une couverture maximale, au prix de la vitesse – et une exécution prudente liée à la détection d’obstacles. Ce constat ne remet pas en cause la régularité de la tonte ni la précision globale du Dreame A1 Pro, mais il invite à rester vigilant dans la configuration des zones et à modérer les attentes en matière de rapidité sur des terrains compliqués.

Une charge rapide mais attention ! 

Attention à la chaleur lors de la recharge : comme beaucoup de robots tondeuses, le Dreame A1 Pro ne dispose pas d’un mode “haute température” dédié pour préserver sa batterie. Lors d’une session par 33 °C, la charge s’est interrompue à 90 %, et la batterie a chuté hors station à 75 % en à peine cinq minutes, simplement à cause de la chaleur ambiante. Résultat : impossible de relancer le cycle sans une pause prolongée. 

Il a donc fallu le ramener à l’intérieur, dans une pièce climatisée à 23 °C, et attendre une heure complète pour pouvoir reprendre notre test. Pour éviter ce type de désagrément, on recommande fortement de placer la station à l’ombre, voire d’investir dans un abri/garage dédié si le robot est exposé plein sud.

Consommation et entretien du robot

L’entretien du Dreame A1 Pro reste globalement simple, à condition de suivre quelques règles. D’abord, les lames ont une durée de vie estimée entre 4 et 6 semaines (100 h), selon la fréquence d’utilisation et la nature du terrain. Le remplacement est facilité par un système de fixation absolument pas intuitif au premier abord. En fait, nul besoin de tournevis : il s’agit simplement d’appuyer sur un bouton situé derrière la vis afin de la débloquer, de la tourner et d’ainsi déloger la lame. Nous préférons opérer avec des gants de jardin, même si le contact avec les lames est réduit. 

robot-tondeuse A1 tuto retirer les lames
Il nous a fallu consulter le manuel digital pour comprendre comment faire !

Côté nettoyage, la marque déconseille tout lavage à haute pression, pour éviter d’endommager les composants sensibles, notamment le capteur LiDAR. Un simple chiffon humide ou une brosse douce suffit pour retirer les résidus d’herbe ou de poussière. Pour l’hivernage ou les longues périodes sans tonte, il est vivement conseillé de stocker le robot dans un local sec et hors gel, ou sous une housse de protection. Avant cela, on veille à charger la batterie à 100 %, puis à éteindre manuellement l’appareil en restant appuyé deux secondes sur le bouton Power (robot déconnecté de la station).

Nota Bene : contrairement à certains concurrents, le Dreame A1 Pro ne passe pas automatiquement en mode “hiver”. Si vous oubliez de l’éteindre, il restera en veille classique, avec une légère consommation. Pensez donc à le désactiver manuellement et à recouvrir le LiDAR, comme recommandé dans le guide d’utilisation.

L’écosystème d’accessoires du Dreame A1 Pro reste limité, mais couvre les besoins essentiels. Depuis l’application mobile, on peut directement commander les consommables et équipements suivants :

  • Lot de 12 lames de rechange compatibles Dreame A1 / A1 Pro / A2 : 19,99  € (en prévoir deux par an pour être large, soit 39,98 €/an)
  • Petit garage de protection (pour A1 / A1 Pro / A2) : 149,00 €
  • Module de liaison (4G + géolocalisation) : 249,00 €
  • Station de recharge supplémentaire avec adaptateur (utile pour activer la fonction double carte et basculer automatiquement entre deux zones séparées) : 299,99 €

Pour les grands terrains ou les propriétés non contiguës, la fonction double carte est un atout appréciable… à condition d’investir dans une deuxième station, car elle n’est pas incluse d’office.

Nota Bene : aucun kit d’entretien complet, batterie de rechange ou sac de rangement n’est proposé à ce jour dans la boutique Dreame officielle. Le catalogue reste donc plus restreint que chez certains concurrents comme Segway ou Worx, même si les accessoires essentiels sont présents.

Comparaison marché : un positionnement stratégique

Le Dreame A1 Pro est commercialisé à 1 399 €, un tarif bien placé dans la catégorie des robots-tondeuses sans fil périmétrique à navigation intelligente. Il se positionne ainsi en milieu-haut de gamme, en dessous de concurrents comme le Segway Navimow X330 (2 999 €) ou les modèles Husqvarna Automower EPOS, tout en offrant une expérience bien plus aboutie que les modèles à caméra seule comme le Worx Landroid Vision M600 (environ 1 200 €).

Le Dreame A1 Pro se positionne aujourd’hui comme le modèle de référence dans la gamme, le Dreame A1 standard n’étant plus commercialisé. Il reprend ses fondations tout en les renforçant : capacité de tonte étendue (2 000 m²), autonomie supérieure (140 min) et station d’accueil plus robuste intégrant un port d’auto-nettoyage. C’est un choix cohérent pour les utilisateurs ayant un terrain de taille moyenne à grande, à la recherche d’un robot performant, connecté et simple à entretenir.

robot-tondeuse A1 pro qui passe entre deux plantes

Face au A2, modèle encore plus avancé (à environ 1 699 €), le A1 Pro fait l’impasse sur certaines fonctionnalités premium comme la caméra RGB 3D, l’évitement d’obstacles avancé ou les performances accrues en pente (jusqu’à 55 %). Mais dans un usage quotidien, ces différences restent marginales pour la majorité des utilisateurs.

Test Segway Navimow X330 : ce robot tondeuse nous a déprimé…

11 juillet 2025 à 16:17
Segway Navimow X330 travaillant sur l'herbe estivale

Vous vous êtes déjà senti profondément inutile ? C’est l’expérience que propose le robot-tondeuse Navimow X330 de Segway. Ce n’est clairement pas grâce à lui que vous allez lutter contre la sédentarité ! On vous explique tout dans ce test…

C’est l’été, ce qui n’empêche pas la pelouse de pousser de façon à la fois continue et irrégulière. Nous on est content, on sort la tondeuse, on prend l’air, on transpire quelques minutes et on va se rafraîchir dans la piscine. Et puis un invité de barbecue a l’audace de nous dire que l’herbe pourrait être mieux entretenue, notamment grâce à un robot-tondeuse dernière génération. « Même pas besoin d’installer des marqueurs physiques pour délimiter sa zone d’action ! » renchérit-il, ce vantard…

Segway Navimow boîte
Non, on ne la reçoit pas en pièces détachées, heureusement !

On teste donc une marque réputée dans le domaine : Segway. Pionnier de la mobilité électrique, elle développe, avec Navimow, une gamme de tondeuses robotisées sans fil périmétrique, guidées par GPS RTK, conçues pour offrir une tonte précise, silencieuse et intelligente. Le modèle X330 est adapté aux grands jardins de 3 000 m2. A-t-on affaire à un appareil fiable, efficace, sécurisé et facile à utiliser ? Ou bien allons-nous devoir faire des pieds et des mains pour la faire fonctionner et obtenir un résultat moyen ? Réponse à suivre ci-dessous…

Caractéristique Techniques
Dimensions698 x 550 x 307 mm
Poids19,8 kg
Surface de tonte recommandée3 000 m2
Hauteur / largeur de coupe2 à 7 cm / 23,7 cm
Capacité de franchissement de pentePerformances optimales : jusqu’à 14°
Performances réduites : jusqu’à 27°
Plateau de coupe6 lames pivotantes
Système de navigationSystème EFLS 3.0 avec GPS RTK, VSLAM et VIO (vision 300°) + puce STMicroelectronic
Batterie8.0 Ah
Temps de charge65 min
Temps de tonte160 min
Niveau Sonore58 dB
Vitesse de tonte max0,8 m/s
Température de fonctionnement0°C – 40°C
Etanchéité du robotIP66
Assistants vocauxGoogle Home et Alexa
Garantie3 ans
Prix conseillé2 999 €.

Le robot Navimow X330 intègre une navigation de pointe combinant GPS RTK et vision à 300°, offrant une tonte ultra-précise sans fil périmétrique. Il impressionne aussi par sa capacité à grimper des pentes jusqu’à 27 ° et son étanchéité IP66, gage de robustesse par tous les temps. On note également une hauteur de coupe limitée à 7 cm, ce qui est plus permissif que beaucoup de modèles (entre 2 et 6 cm ou entre 3 et 7 cm) et une vitesse de tonte élévée, qu’on challengera plus bas. À ce niveau de performances, on touche clairement au haut de gamme, valorisé par ses 3 ans de garantie !

Unboxing Segway Navimow X330 : beaucoup de pièces, mais on s’y retrouve !

Unboxing Segway Navimow X330
  • Support du robot (en deux parties à clipser)
  • Robot-tondeuse
  • Poteau de montage (en 4 parties avec fourche à la base + 1 vis)
  • Station de charge + câble d’alimentation (10 m)
  • 8 vis autoforeuses en plastique noir,
  • Antenne GNSS + câble d’alimentation (6 m)
  • 18 lames et boulons de rechange
  • 20 piquets pour fixer la rallonge d’alimentation
  • Manuel d’utilisation (+ guide de prise en main rapide + version numérisée).

Avec cet équipement, il va s’agir de brancher la station de charge du robot, d’installer l’antenne GNSS et de placer les fils dans une zone où ils ne gêneront personne, y compris le robot qui risquerait de les sectionner.

Design : un joli petit tank couleur pumpkin

D’emblée, on remarque le gabarit imposant du Segway Navimow X330 et ses presque vingt kilos. Heureusement, on peut le déplacer en le faisant simplement rouler sur ses larges roues crantées oranges, lesquelles l’aideront à franchir des pentes inclinées à 27°. Elles sont recouvertes de caoutchouc thermoplastique, assurant une bonne motricité même sur sol humide ou irrégulier. 

Segway Navimow design  sous toutes les coutures
Un design à mi-chemin entre le char d’assaut et la fusée. De quoi flatter notre âme d’enfant !

La coque principale est très probablement conçue en plastique ABS ou polypropylène renforcé, des matériaux robustes et légers, adaptés à une exposition prolongée en extérieur. Les finitions sont soignées, avec un bumper orange et une poignée grise pour mieux le déplacer manuellement. L’ensemble est certifié IP66 : on peut donc compter sur une excellente étanchéité contre la poussière et les projections d’eau.

Sous le capot, le disque de coupe accueille six lames en acier inoxydable, fixées sur un support probablement en aluminium ou plastique technique renforcé. La caméra intégrée à 300° est discrètement protégée dans un dôme transparent, probablement en polycarbonate traité anti-UV.

Segway Navimow vu de dessus et de dessous
Les lames sont toutes petites mais se déploient grâce à la force rotative du disque.

Le X330 dispose d’un écran LCD matriciel directement sur le capot. Lisible même en plein soleil, il permet de consulter l’état du robot, la progression des tâches ou les messages d’erreur sans passer par l’application. L’interface est sobre mais claire, avec des icônes pixélisées pour un effet rétro/tamagotchi assez plaisant !

Quant aux commandes physiques, on retrouve trois boutons principaux : démarrer, arrêter et retour station. Ils serviront également à saisir le code PIN du robot (de près, on distingue des icônes + et – afin de faire défiler les chiffres sur l’écran) pour désactiver la sécurité enfant. Ils sont suffisamment espacés pour éviter les erreurs de manipulation, même avec des gants de jardinage. 

Enfin on remarque ce gros bouton d’arrêt d’urgence rouge placé en évidence sur le dessus du robot. Facilement accessible en cas de problème, il permet d’interrompre immédiatement la tonte ou le déplacement. C’est un élément de sécurité classique mais indispensable.

Installation du robot Navimow X330 : c’était plus rapide que prévu !

On s’attendait à devoir sortir le manuel ou passer un bon quart d’heure sur une vidéo tuto… Mais pas du tout. L’installation du Segway Navimow X330 frôle l’absurde simplicité : on clipse trois éléments pour monter le dock, on branche l’alimentation, on tracte le robot dessus (en veillant à ce que le port de charge du robot soit bien aligné avec l’embout plat de la station) et… c’est tout.

Segway Navimow branché
À gauche : l’alimentation de l’antenne passe par la station, ce qui réduit la quantité de câbles nécessaire. À droite : les traces sur le robot sont dues aux fortes pluies qui ne l’ont pas inquiété le moins du monde : IP66 confirmé !

Les voyants s’allument, l’écran matriciel indique le niveau de la batterie, il n’y a plus qu’à attendre les 100% avant de démarrer. D’ailleurs, si le terrain est un peu sauvage, vous pouvez patienter en préparant la zone avec une tonte à 8 cm maximum. Pas besoin d’investir dans une tondeuse exprès : un petit prêt entre voisins et c’est réglé. Le robot pourra ensuite s’occuper de tout, y compris des réglages fins.

Nota Bene : le robot-tondeuse n’est pas un instrument pour débroussailler les hautes herbes mais pour entretenir régulièrement un gazon d’une hauteur de 80 mm maximum.

L’antenne GPS RTK, pièce maîtresse de la précision Navimow, se fixe elle aussi en un clin d’œil. On apprécie sa fourche de fixation intégrée, bien plus pratique que les sardines classiques. Une fois reliée au dock via un câble unique, le tout est alimenté par une seule prise secteur. Cette configuration en Y est beaucoup plus pratique que d’autres modèles concurrents (comme le Sunseeker X5, qui requiert deux prises distinctes). Pour éviter que les câbles ne se promènent ou ne gênent le robot, il suffit de les clouer au sol avec les petits piquets fournis, à l’écart de la zone de tonte. Et si le sol est dur, libre à vous de les fixer autrement (adhésif, serre-câbles, etc.)… ou pas du tout, tant que personne ne trébuche dessus.

Segway Navimow dans un jardin
Pour une installation prolongée, nous aurions pu clouer le fil sur la bordure côté gazon et puis faire passer le câble derrière le faux jasmin. La prise n’est pas condamnée pour autant, vous pouvez débrancher le robot occasionnellement, en évitant de le faire sur ses horaires de fonctionnement.

Côté connectivité, c’est tout aussi fluide : appairage au smartphone, connexion Wi-Fi, synchronisation Bluetooth… le tout s’effectue sans accroc, avec un signal stable dès le départ. Même pas besoin de jucher l’antenne sur un toit (une autre option classique chez les robots-tondeuses). L’application guide pas à pas la configuration, depuis la création de la carte de tonte jusqu’au premier cycle. Le GPS RTK fixe sa position en quelques minutes, sans décrochage par la suite, ce qui permet de lancer très rapidement la cartographie initiale. On aurait presque dit que le robot s’était installé tout seul.

Connectivité : Wi-Fi ou 4G ?

L’antenne RTK livrée avec le Navimow X330 doit rester connectée à Internet pour garantir une navigation GPS ultra-précise. Dans la majorité des cas, une simple connexion Wi-Fi suffit : c’est le mode que nous avons utilisé pendant notre test, sans frais ni manipulation particulière. Mais si l’antenne est installée loin de la maison — dans un jardin excentré, un terrain boisé ou une zone mal couverte — Segway propose une option 4G intégrée via une eSIM embarquée. Cela permet à l’antenne de rester connectée au cloud via le réseau mobile.

La première année de service 4G est incluse à l’achat. Au-delà, il faut souscrire un abonnement directement dans l’application Navimow, au tarif de 29,99 € pour un an, 59,80 € pour deux ans ou 89,70 € pour trois ans. Le menu « Réglages > Réseau > Carte eSIM » permet de consulter l’état de l’abonnement, le renouveler ou repasser en Wi-Fi à tout moment.

Application Navimow : elle encourage la paresse !

Complète, intuitive, agréable à utiliser : l’application Segway constitue un atout de la gamme Navimow X3. Elle offre tout un arsenal de fonctionnalités et de paramétrages utiles. Les voici récapitulés dans la liste ci-dessous :

  • Cartographie assistée (AI Assist Mapping)
  • Suivi en temps réel sur la carte : progression de la tonte, statut, niveau de batterie, antennes
  • Gestion multi-zones : possibilité de nommer, diviser, fusionner et configurer chaque zone séparément
  • Ajout de passages de liaison entre deux zones de tonte (devant et derrière la maison par exemple)
  • Programmation des cycles (jour, horaire, zone, mode « tonte la nuit » etc.)
  • Réglages personnalisés : hauteur de coupe (20-70 mm), mode de traction (normal ou puissant), mode de service (silencieux, standard ou efficace), VisionFence off
  • Fonction météo adaptative : pause automatique ou reports en cas de forte pluie, gel, vent fort ou chaleur extrême
  • Rapports de tonte (surface, horaire, zone, etc.),
  • Mode « tonte télécommandée
  • Partage de l’appareil : administration via l’app (jusqu’à 5 utilisateurs autorisés)
  • Suivi GPS en app : localisation en cas d’arrêt en dehors de la station (batterie faible ou vol)
  • Fonction « Doodle » : créer des motifs (lettres, nombres, dessins) éphémères
  • Antivol GPS + alerte hors zone (géofence), alarme de soulèvement (lift alert), verrouillage PIN et alarmes enfant (child lock)
  • Alertes intelligentes : notifications pour fin de tonte, erreurs, station déplacée, faible batterie ou conditions météo défavorables
  • Mises à jour en OTA via Bluetooth ou Wi‑Fi (exige que le robot soit sur la station, avec >20 % de batterie)
  • Feed-back vocal (text-to-speech) : le robot énonce son état ou les erreurs dans la langue sélectionnée.

Nota Bene : s’il peut fonctionner sous la pluie, le robot est moins performant sur herbe mouillée, qui aura tendance à se coucher, rendant la coupe moins nette. L’humidité favorise aussi l’encrassement sous le châssis, gênant la rotation des lames. En outre, les capteurs visuels perdent en précision, ce qui ralentit la tonte. Enfin, les roues patinent, laissent des traces ou compactent la terre : pas vraiment idéal pour la santé du gazon. D’où la fonction météo adaptative !

On trouve même des articles tutos et des guides vidéo intégrés : plus de 20 tutos disponibles dans l’app ou en ligne pour l’installation, les réglages, la cartographie, la sécurité, l’entretien, etc. Nous vous conseillons vivement de vous y reporter lorsque vous approcherez la période d’hivernage. La procédure est décrite en détails dans l’onglet « Aide et commentaires » (icône « casque à micro »).

Cartographie : ce moment qui fascine toute la famille

C’est l’étape qui attire les curieux autour du robot : la cartographie initiale, guidée via l’application, est non seulement rapide, mais assez fascinante à regarder. À peine posé sur la pelouse, le Navimow X330 se change en géomètre miniature. On le pilote comme une voiture télécommandée pour lui faire dessiner les contours de la zone à tondre. On va donc dessiner un périmètre, et le robot-tondeuse s’occupera de tondre à l’intérieur de l’aire ainsi obtenue. À l’intérieur de cette aire, vous pouvez dessiner n’importe quel autre périmètre, cette fois pour indiquer les zones interdites.

Segway Navimow X330 application

Nota Bene : avec la fonction multizone, si vous recartographiez par-dessus la carte déjà créée, l’application considère qu’il s’agit d’une zone 2. Supprimez la première map pour n’avoir que celle qui correspond à votre besoin !

Aucun lag ; la commande de l’app est fluide et précise, même en terrain complexe.

Segway Navimow X330 application pour modifier la carte
Notre jardin n’est pas très grand : du gâteau pour le Navimow X330 !

Sur notre test, la cartographie d’une (petite) surface de 160 m² avec zones interdites n’a pris que 16 minutes. Pour des petites surfaces sans contraintes, on descendrait facilement sous les 5 minutes. La création des zones interdites est réalisée directement avec le robot pour une précision optimale. On peut aussi ajouter des passages entre zones (channels), exclure certaines portions, ou même créer des zones sans la détection VisionFence, conçue pour une sécurité maximale (détection de plus de 200 types d’objets et 24 espèces animales !), afin que le robot ne ralentisse pas inutilement à cause d’ombres ou de massifs décoratifs.

Nota Bene : on peut circonscrire des zones où la détection par caméra (VisionFence) se désactive automatiquement. Cette option est utile si l’on s’aperçoit que la caméra détecte mal certaines choses (ex : ombres, objets fixes). Par excès de prudence, le robot freine alors dans des endroits où il pourrait passer sans danger. Dans ce cas, la désactivation VisionFence lui donne plus de liberté sur les zones ciblées !

Quelques précautions à prendre malgré tout : rester à moins de 6 mètres du robot pendant la cartographie (Bluetooth oblige) et ne pas le replacer dans sa station manuellement une fois le tracé terminé, sous peine de devoir tout recommencer. Il suffira simplement de mettre fin à la cartographie lorsque vous aurez rejoint le périmètre de départ.

Navigation et intelligence embarquée : un robot (presque) autonome

La navigation du Segway Navimow repose sur un savant mélange de capteurs embarqués, d’une caméra panoramique à 300°, et d’un GPS RTK ultra précis, le tout orchestré par une puce STMicroelectronics – marque réputée dans le secteur – garantissant une forte puissance de calcul . Quant au système EFLS 3.0™, il combine désormais les technologies RTK, VSLAM (localisation et cartographie visuelles simultanées) et VIO (odométrie inertielle visuelle).

Nota Bene : un odomètre est un capteur ou un système qui mesure la distance parcourue par un véhicule — ici, un robot-tondeuse. L’odomètre visuel combine les images captées par une caméra et les données d’un gyroscope/accéléromètre (centrale inertielle) pour estimer les déplacements en 3D.

Ces améliorations permettent au robot de s’orienter avec une grande précision, même dans des zones complexes, boisées ou partiellement obstruées. Là où d’autres modèles perdraient le signal ou commettraient des erreurs de trajectoire, celui-ci réagit intelligemment à son environnement, évite les obstacles même non signalés dans l’application, et retrouve sa station sans difficulté depuis l’autre bout du jardin, même après s’être légèrement empêtré.

Segway Navimow X330 entre deux plantes de jardin
Il a fallu spécifier les zones interdites pour que le robot gagne en précision et accepte de passer entre ces deux pots, qu’il prenait pour des obstacles après une première cartographie à-la-va-vite.

En cas de blocage temporaire, nous n’avons jamais eu besoin d’intervenir : il se débloque tout seul, et reprend son cycle là où il s’est arrêté. Il émet aussi un petit signal sonore à chaque fois que ses lames redémarrent, histoire d’indiquer qu’il se remet au travail. Et avec un niveau sonore plafonné à 55 dB, il se fait presque oublier — y compris par les animaux.

Côté trajectoires, le comportement est globalement cohérent : il suit des lignes précises, même si ses diagonales peuvent parfois sembler un peu étranges. Rien d’aléatoire pour autant : le robot retient bien son parcours et couvre la surface de façon méthodique. Seule limite constatée : une prudence excessive dans les passages étroits, où il refuse parfois de s’engager alors que le gabarit le permettrait largement.

Segway Navimow X330 dans les endroits étroits
Durant la cartographie, nous l’avons fait passer par des passages exigus (si, si ça passe en manuel !). Il se refuse à s’y aventurer seul. C’est là que le mode VisionSense Off peut vous être utile !

Cycles de tonte et personnalisation

L’application permet de régler le comportement du robot dans les moindres détail. À commencer par l’automatisation de ses cycles via une programmation hebomadaire. La configuration des horaires se fait par tranches de 15 minutes.

Segway Navimow X330 programmation

Deux modes de cycle sont proposés :

  1. Tonte à 100 % : le robot s’arrête dès que toute la zone est couverte une fois.
  2. Cycle infini : il recommence autant de fois que possible jusqu’à la fin de la plage horaire définie.

Nota Bene : si la batterie est en dessous de 95 % au moment de commencer un cycle programmé, le robot reporte la tonte plutôt que de risquer une interruption. Il sera néanmoins possible de lancer un cycle ponctuel manuellement si vous voulez le forcer à travailler. Mais il ne respectera pas la plage horaire initialement prévue dans ce cas.

Une vitesse modérée mais constante

Annoncé à 0,8 mètre par seconde en vitesse maximale, le Navimow X330 ne semble pourtant pas atteindre cette valeur en usage courant. Lors de notre test, il a mis environ 3,5 secondes pour parcourir 1 mètre, ce qui correspond plutôt à 0,29 m/s en vitesse de croisière.

Une allure délibérément lente, sans doute pensée pour préserver la précision de la coupe et la réactivité aux obstacles. Pour atteindre la vitesse maximum, nous recommandons de configurer des zones VisionSense Off et le mettre le robot en mode “efficace”.

Qualité de tonte : régularité, limites et terrain

Dans les conditions idéales d’un terrain plat et bien préparé, le Segway Navimow X330 offre une coupe nette et très régulière, grâce à ses 6 lames en acier inoxydable et son disque anti-encrassement. Le rendu est particulièrement homogène après plusieurs passages, l’intelligence embarquée adaptant progressivement les trajectoires pour éviter les zones oubliées. Autrement dit : n’hésitez pas à le faire travailler le plus possible, surtout si, comme nous, la surface à tondre est bien en deçà de ses capacités !

Segway Navimow X330 et buddha
Lui il trime et nous on est comme cette petite statue de Bouddha.

En revanche, comme évoqué plus haut, quand l’herbe dépasse 8 cm, le robot peine vraiment : la coupe devient imprécise, plusieurs zones restent inachevées. En somme, avant le premier cycle, ne négligez pas la phase de pré-tonte manuelle, car il n’est pas fait pour les terrains laissés en friche !

Nota Bene : il est possible de modifier la hauteur de tonte en plein milieu d’un cycle. Le robot continuera son chemin normalement.

Enfin, il n’a pas fait les bordures de la pelouse. Il est évident qu’il ne peut rien faire près d’un mur ou d’un pot de jardin, puisque sa portée d’action est limitée. Le concours d’un trimmer sera donc nécessaire. Mais pour faire la jonction avec une allée bétonnée (ou autre dalles de piscine situées à sa hauteur), il faut vraiment le faire passer à côté de la pelouse lors de la cartographie.

Segway Navimow X330 sur les bordures télécommandé depuis la piscine
On a eu recours au mode télécommandé pour cette bordure. Et oui, (canicule oblige) on tond depuis la piscine !

D’ailleurs, s’il rencontre un relief trop élevé entre la pelouse et le sol dur (>1cm) le disque à lames peut être gêné dans sa rotation et se désactiver sur cette portion de tonte. Et il faudra de nouveau recourir au trimmer.

Tonte télécommandée : le petit “plus” pratique

Pour effectuer des finitions rapides sans relancer un cycle entier ou tout de suite procéder à une modification de la cartographie, la tonte télécommandée est tout indiquée.

Segway Navimow X330 application pour tondeuse télécommandée
Les lames ne s’activent que lorsque vous maintenez le curseur à gauche vers le haut avec le pouce.

Cette fonctionnalité n’est disponible qu’avec un niveau de batterie supérieur à 20%. Nous avons pu tondre une bordure facile, mais notre champ d’action reste limité. En effet, le robot peut décider que l’herbe est trop haute et désactiver la lame, ou bien s’arrêter net si on le fait percuter un obstacle. Bien sûr, il en fera de même si on essaye de le soulever.

Autonomie, recharge et cycle complet

Le Navimow X330 embarque une batterie de 8 Ah, suffisante pour couvrir de larges zones sans recharge intermédiaire. Toutefois, il fonctionne selon un principe strict : seuls 85 % de la batterie sont réellement utilisés pour la tonte, les 15 % restants étant systématiquement réservés au retour vers la station. Une stratégie sécuritaire qui évite les pannes sèches en plein jardin.

Nota Bene : la station doit être parfaitement stable. Si elle est légèrement bancale ou posée sur un sol irrégulier, le robot peut avoir du mal à aligner correctement son connecteur de charge.

En termes d’autonomie stricte, nous pensons qu’il prend vraiment son temps sur les petites surfaces. On l’a notamment déjà vu avec la vitesse mesurée et les obstacles qu’il a pu rencontrer, tout ça sur terrain encore peu connu. Pour toutes ces raisons, il a dépensé 29% de batterie pour 155 m2. C’est à la fois peu, puisque nous pouvons relancer plusieurs cycles, et beaucoup, car il est censé couvrir 3 000 m2. Cela dit, il peut compter sur sa capacité de charge pour couvrir plus de terrain à l’échelle d’une journée. À cet égard, nous avons observé une logique de charge lente (indiquée via un pop-up sur l’appli) lorsque la température est élevée. Et pourtant, même dans ces conditions, il ne lui a fallu qu’1h37 pour passer de 10 % à 100 % !

En somme, non seulement la gestion thermique semble bien pensée, mais le temps de charge peut facilement descendre au-dessous des 1h30, ce qui nous paraît vraiment très bien ! Et pour couronner le tout, la tenue en veille est excellente, puisque le robot ne perd quasiment pas de batterie s’il reste inutilisé plusieurs jours sur sa base non branchée.

Usage et entretien : même ça, on n’a presque rien à faire !

Bonne nouvelle pour les allergiques au bricolage : entretenir le Navimow X330 ne demande ni outillage spécial, ni manipulations compliquées (un simple tournevis cruciforme suffit !
). Le robot peut être positionné à la verticale sans effort, ce qui facilite grandement l’accès au dessous du châssis, pour un petit nettoyage ou un changement de lames.

Segway Navimow X330 entretien
La marque vous met en garde : éviter le plus possible le contact avec les lames. Travaillez avec des gants de jardin, si vous en avez !

À ce titre, les lames sont faciles à remplacer, même si les vis peuvent nécessiter de forcer un peu. Pour savoir quand les changer, il suffit de suivre les indications de l’application — qui vous prévient quand l’usure devient critique — ou de jeter un œil après quelques semaines (environ 80 heures d’utilisation).

Accessoires officiels Navimow X3

Segway propose une gamme complète d’accessoires certifiés Navimow X3, conçus pour prolonger la durée de vie, ajouter de la fonctionnalité ou protéger votre robot :

  • Blade Assembly / Blade Assembly Plus (24,99€) : packs de remplacement des lames, vendus par multiple de 6 à 12 lames
  • Signal Enhancement Antenna (299,99 €) : antenne GPS RTK renforcée, utile dans les zones avec mauvaises interférences ou surfaces étendues
  • Garage L pour X3 ( 249,99€) : abri de protection pour le robot,
  • Antenna Extension Kit / Cable / Mounting Kit (29,99–59,99€) : rallonges de câble, supports, connecteurs, pour ajuster la position de l’antenne par rapport au robot (pour terrains accidentés ou station éloignée)
  • Trimmer, Replacement Trimmer Head et Trimmer Spool (14,90–24,90-199€) : coupe-bordures motorisé en option compatible avec le port d’extension du X3.
Accessoires Navimow X3

Bien sûr, les accessoires supplémentaires représentent une petite somme, en plus du prix initial du robot. Néanmoins, les consommables restent sur un prix contenu (comptez environ 50 à 60 € par an) !

Quelle position le Navimow X330 occupe-t-il sur le marché des robots-tondeuses ?

Avec le Navimow X330, Segway signe une entrée remarquée dans le segment premium des robots-tondeuses sans fil. Proposé à 2 999 €, ce modèle allie navigation GPS RTK, vision grand-angle 300°, et application mobile ultra complète, ce qui en fait une alternative sérieuse aux poids lourds du secteur comme Husqvarna ou Worx.

Face au Worx Landroid Vision, vendu entre 879 et 2 529 € selon les versions, le X330 prend l’avantage sur la précision de navigation (le Vision se limite à la détection caméra, sensible aux ombres et objets fixes) et sur la richesse des fonctions logicielles (multi-zone, horaires fins, domotique, sécurité, etc.). À l’opposé, il reste plus abordable que le très haut de gamme Husqvarna Automower 550 EPOS, affiché autour de 5 500 à 6 000 €, certes capable de couvrir jusqu’à 5 000 m², mais réservé à des terrains beaucoup plus vastes.

Dans cette fourchette intermédiaire, le X330 excelle : cartographie fluide, app stable, planification précise, tonte silencieuse (≈ 55 dB), compatibilité Alexa et Google Home, et autonomie logicielle poussée. Il surpasse aussi certains nouveaux venus comme Mova ou Sunseeker sur la fiabilité de navigation et l’expérience utilisateur. Enfin, ses limites — zèle de prudence dans les zones étroites, bordures non tondues, difficulté sur herbe haute — rappellent tout de même que le X330 excelle dans un cadre bien préparé. C’est un robot pour utilisateurs exigeants, qui veulent un jardin connecté et très soigné.

Ce nouveau robot tondeuse autonome qui va sauver vos week-ends est jusqu’à -25 % pendant quelques jours

12 juin 2025 à 18:46
anthbot genie

Finis les samedis à pousser la tondeuse en râlant. Avec le robot Genie d’ANTHBOT, la tonte devient aussi automatique qu’un lave-vaisselle. Et en prime, pour la fête des pères, ce concentré de technologie est en promo jusqu’à -25 %. Une occasion rare de transformer son jardin… sans ruiner ses week-ends.

Le cadeau idéal pour un père moderne : une pelouse nickel, sans effort

Vous rêvez d’un dimanche matin, un transat, un café fumant… et une pelouse impeccable. Sauf que cette fois, vous devez tondre la pelouse. Le robot tondeuse Génie a peut-être la solution pour vous permettre de vous reposer. Développé par ANTHBOT, jeune marque chinoise déjà bien implantée en Europe, ce robot tondeuse autonome coche toutes les cases : intelligent, autonome, et surtout, sans câbles à installer.

> Profitez des robots tondeuses ANTHBOT à -25%

Ce produit présente l’avantage de pouvoir s’adapter à tout type de terrain. En un clic, c’est fait. Une prouesse rendue possible, par sa double technologie de localisation : RTK (Real-Time Kinematic) 3D, pour une précision centimétrique et une vision par quatre caméras, offrant une couverture quasi complète autour de l’appareil (environ 300° horizontal, selon la marque).

GAIN DE TEMPS robot tondeuse genie anthbot

Un robot qui voit clair… et loin (même quand le signal flanche)

Contrairement à d’autres modèles qui s’arrêtent net dès qu’ils perdent le GPS, le Genie continue sa mission grâce à sa vision embarquée. Et sa cartographie se construit sans intervention manuelle sans fils à poser, et aucune configuration compliquée. Même sous ciel nuageux ou en terrain semi-boisé, l’appareil s’adapte aux conditions météorologiques, et dispose d’une planification intelligente du travail.

En matière d’évitement, il assure aussi. Ses capteurs détectent les collisions sur 360°, et un capteur de pluie intégré suspend automatiquement la tonte pour éviter de scalper un gazon détrempé. Mais attention, comme tous les robots tondeuses, ce produit présente toutefois certaines limites. En pente, il grimpe jusqu’à 24° (soit 45 %) maximum. Au-delà, il peut caler. Et sous de larges frondaisons où les signaux se brouillent ? Il fera de son mieux, mais il faudra parfois l’aider à cartographier la zone.

Il tond comme un pro, et ça se voit

Côté résultat, le Genie suit des principes inspirés du jardinage raisonné : la règle du tiers (ne couper qu’un tiers de la hauteur de l’herbe à la fois), largement recommandée par des spécialistes comme The Lawn Institute. Résultat ? Une pelouse dense, auto-régénérée, et sans scalpage.

Il planifie tout seul son itinéraire, ou peut s’adapter selon vos préférences. Il termine toujours par les bordures pour un rendu net. Le tout dans un silence bluffant. Il produit moins de 58 dB(A). Et si vous aimez garder la main sur tout, l’application mobile permet de tout piloter à distance (compatible iOS et Android, avec connectivité Wi-Fi et Bluetooth.

It’s not just a #mower. It’s a smart mower. 🤖 🧠 Genie detects missed spots—and goes back to fix them. 🌱💪 #lawn #robotmower #grass #turf #garden #lawncare #Senior #gift #anthbot #ANTHBOTmower pic.twitter.com/Y9WHOUOg89

— ANTHBOT (@anthbot_tech) May 15, 2025

3 modèles, 3 profils… pour différents besoins

Les trois modèles sont IPX6 résistent aux éclaboussures. Aucune différence n’est à signaler concernant les différents modèles style de disque, hauteur de coupe (30-70 mm) largeur de coupe (20 cm), bénéficient de mises à jour OTA (nouvelles fonctions débloquées à distance) et sont livrés prêts à l’emploi. Néanmoins, la 4G n’est disponible que sur les modèles 1000 et 3000, et l’antivol + alarme ne sont pas présents sur le modèle 600.

Découvrez quel modèle correspond le mieux à vos besoins, à travers ce tableau comparatif.

ModèleSurface maxiAutonomiePoidsGestion MultizoneBatterieConnectivité
Genie 600Jusqu’à 900 m²~60 min par charge (Avec temps de charge de 90 minutes12 kg202.5 AhWi-Fi 2,4 GHz, Bluetooth (pas de 4G)
Genie 1000Jusqu’à 2000 m²~120 min par charge (Avec temps de charge de 120 minutes)12,3 kg205 AhWi-Fi 2,4 GHz, Bluetooth, 4G
Genie 3000Jusqu’à 3600 m²~240 min par charge (Avec temps de charge de 120 minutes)13 kg3010 AhWi-Fi 2,4 GHz, Bluetooth, 4G
Source : Anthbot.com

Une promo pour la fête des pères : jusqu’à -25 % + accessoires

À l’occasion de la fête des pères, Anthbot lance une opération promotionnelle sur sa gamme de robot tondeuse Génie avec de très fortes réductions. C’est LE meilleur moment pour acheter ce produit au meilleur prix !

Afin de profiter de la remise maximale de -25%, voici notre astuce permettant de bénéficier de 50€ de remise supplémentaire sur votre robot tondeuse. Il vous suffit participer à l’activité de partage d’histoires pour la Fête des Pères dans l’encadré ci-dessous sur le site officiel.

Robot tondeuse uniquement

  1. Genie 600 : 990€ → 899€ et même €849 avec le coupon de – €50.
  2. Genie 1000 : 1299€ → 1199€ et même €1149 avec le coupon de – €50.
  3. Genie 3000 : 1699€ → 1569€ et même €1519 avec le coupon de – €50.

Robot tondeuse + pack fête des pères (15 lames + rallonge + support mural + un abri + 1 an de garantie supplémentaire).

  1. Pack Genie 600 : 1525€ → 1209€ et même €1159 avec le coupon de – €50.
  2. Pack Genie 1000 : 1825€ → 1499€ et même €1449 avec le coupon de – €50.
  3. Pack Genie 3000 : 2225€ → 1849€ et même €1799 avec le coupon de – €50.

Cette promotion prendra fin le 16 juin 2025 à 9h.

Les packs promotionnels “Pack Ultime fête des Pères ” (appelés aussi Father’s Day Ultimate Bundle sur le site) comprennent en Europe tous les accessoires mentionnés. À savoir, une housse de protection imperméable pour la station de charge (garage/dock contre la pluie), un kit de montage mural RTK (pour installer le module RTK en hauteur), un jeu de lames de rechange (15 lames de rechange fournies) ainsi qu’une extension de garantie d’un an sur le robot . En bonus, un câble d’extension supplémentaire est également inclus pour le module RTK, afin de pouvoir le déporter si nécessaire. Ces éléments sont bien confirmés comme étant inclus dans le pack européen, ce qui correspond aux informations données.

Le Genie d’ANTHBOT, ce n’est pas un gadget. C’est une tondeuse de nouvelle génération, qui combine vision, autonomie, et efficacité. Un assistant de jardin réellement mains libres, qui libère du temps… et le stress de la corvée verte du week-end. Pour une fois, offrez-lui un outil qui n’en est pas un. Juste un peu de paix… et une pelouse digne d’un green de golf.

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