Amazon coupe un tiers du prix sur ce robot tondeuse qui s’occupe de 1 000m² jardin de façon autonome
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Fabriqué par RoboUP, le Raccoon 2 SE veut démocratiser la tonte robotisée : spécialisé dans les petits jardins et les petits porte-feuilles, il n’a même pas besoin d’appli !
Sur meilleure-innovation.com, nous avons testé un certain nombre de robots-tondeuses. Or, les plus attentifs auront observé que les capacités de couverture des appareils Segway, Mammotion, Dreame ou encore Stiga dépassaient largement les quelque 150 m2 de notre surface à tondre. En conséquence, le rapport qualité/prix en est fatalement altéré.
RoboUP, qui s’occupe de l’entretien intelligent des pelouses depuis 2016, semble proposer une solution satisfaisante avec le Raccoon 2 SE. Jusqu’ici, comme beaucoup de marques pionnières, le fabricant s’était principalement focalisé sur les pelouses de moyenne et grande envergure. Mais l’heure est à la miniaturisation, et même à la simplification. Une innovation qui prendra son essor par le truchement d’une campagne Kickstarter qui s’étendra de la mi-octobre à fin décembre.
Originellement, les robots-tondeuses justifient en grande partie leur usage par la santé et l’éclat qu’elles confèrent aux gazons qu’elles entretiennent. La conception s’articule donc autour de la régularité et de la multiplicité des options, afin de programmer et personnaliser la tonte au maximum. Larges surfaces, navigation précise grâce aux antennes RTK, modification des zones, mode téléguidé, mode caméra, mode nocture (que l’on préfère éviter !) ; tout un éventail qui donne aux appareils une dimension semi-professionnelle. Et le coût s’en ressent, puisque souvent supérieur à 1000 €, voire 2000 €.
La configuration d’un robot-tondeuse, du fait d’une robotique toujours plus sophistiquée, est donc quasiment devenue une tâche d’expert. Or, l’autre aspect qui intéresse les utilisateurs, c’est la simplicité, l’instantané et la facilité d’accès, quelle que soit la surface à tondre et le degré d’aisance à manier un logiciel téléphonique. Le Raccoon 2 SE s’adresse donc :
Nota Bene : pour éprouver la pertinence d’un tel produit, RoboUP a lancé un programme de bêta-testeurs en juillet 2025, envoyant plus de 80 robots tondeuses à des familles en Europe et aux États-Unis. Leurs retours ont permis d’optimiser les performances dans des jardins réels.
Pour l’heure, RoboUP reste assez avare en informations concrètes comme les spécifications techniques et les fonctionnalités embarquées par ce nouveau modèle. Nous savons néanmoins qu’aucun câble périphérique et ni installation RTK ne sont requis. On pose le robot sur la pelouse et il sait quoi faire — l’argument central de ce modèle “plug-and-mow”.
Dans la même veine, la tonte peut démarrer sans application. Pas de compte à créer ni de Wi-Fi à configurer pour une première utilisation : on appuie, ça tond. L’app resterait utile plus tard pour affiner, mais elle ne constitue plus un point bloquant au départ.
Côté navigation, le constructeur annonce une “double cartographie” (apprentissage automatique du jardin + mode manuel si besoin) et le retour automatique à la base quand la batterie baisse, afin de reprendre ensuite le cycle de tonte sans surveillance.
La fiche teaser évoque également un pack batterie 5 Ah, une charge rapide en ~70 minutes et environ 150 minutes de tonte par cycle — de quoi couvrir un petit jardin en une passe dans l’idéal, puis repartir rapidement.
Enfin, la sécurité/anti-vol reprend les fondamentaux de la marque : capteurs de levage et d’inclinaison avec alarme sonore, verrouillage automatique si l’appareil sort de sa zone et déverrouillage par code réservé au propriétaire.
Avant l’ouverture officielle sur Kickstarter, RoboUP lance un pré-lancement avec cadeaux à la clé. Sur la page dédiée, vous pouvez vous abonner, parrainer des amis et grimper dans le top 20 pour décrocher des récompenses : du cashback intégral sur le pack Raccoon 2 SE pour les meilleurs partageurs, ou des bonus comme housse de pluie et jeu de lames.
Nota Bene : le Raccoon 2 SE doit être proposé en Europe et aux États-Unis.
Côté tarifs, la marque annonce un prix “Super Early Bird” à partir de 200 $, garanti via un dépôt de 20 $ entre le 11 octobre et le 10 novembre. À cela s’ajoute un remboursement total de 80 $ après livraison (20 $ déjà versés + 60 $ crédités), ainsi qu’une expédition prioritaire estimée début février 2026.
Qu’en dites-vous ? Est-ce l’appareil qu’il vous faut ? Pourriez-vous l’offrir à votre grand-mère ? L’automatisation et le silence de la robotique vont-il l’emporter définitivement sur le manuel bruyant et chronophage ? Faites-nous part de vos avis en commentaire !
Vous venez d’acquérir un nouveau robot-tondeuse mais voilà déjà que l’hiver arrive. À partir de quand le passer en mode hivernation pour le protéger sans léser votre pelouse ?
Quand septembre arrive, la pelouse change de rythme. Moins de lumière, nuits fraîches, rosée persistante : tout pousse plus lentement. Le sol perd quelques degrés et, en dessous d’un certain seuil, la plante privilégie la racine au feuillage.
Plutôt que de ranger le robot d’un coup, on commence à étirer les intervalles, on relève légèrement la hauteur de coupe et on guette la première vraie poussée de froid pour programmer la dernière tonte. Mais à partir de quand faut-il procéder à l’hivernation ? Voici quelques clés de lecture pour adopter une pratique adaptée à votre besoin.
L’automne reste une saison de croissance active pour les graminées de climat tempéré : pluies plus régulières, températures douces, et donc une pousse réelle jusqu’à tard en saison. Les pros rappellent : “continuez de tondre tant que ça pousse”.
L’arrêt ne se décide pas au calendrier mais aux signes de croissance et à la météo locale. Dès que les températures diurnes passent durablement sous 9–10 °C et que les premiers gels pointent, on espace… puis on arrête. En France, cela tombe souvent entre fin octobre et début novembre, selon les régions.
Nota bene : les graminées de saison fraîche (fétuques, ray-grass, pâturin) restent actives jusqu’à 10°C, puis lèvent le pied quand les maximales descendent sous ce seuil. Les espèces de saison chaude (zoysia, bermuda), plus rares en France, ralentissent plus tôt ; on conserve alors une hauteur un peu plus élevée avant hivernation.
Pour les gazons de climat tempéré (graminées C3), la pousse aérienne est optimale autour de 15–24 °C. Quand les maximales journalières passent durablement sous 10 °C, la croissance ralentit nettement ; vers 5 °C, elle devient quasi nulle. Côté sol, l’activité racinaire reste correcte près de 10–18 °C puis décroche à l’approche de 0 °C.
Un sol détrempé est également un signal de “stop” : la tonte crée des ornières, favorise le scalpage et prépare un printemps mousseux. Laissez ressuyer 24–48 h après la pluie. Méfiez-vous aussi du vent froid et sec qui “brûle” les brins fraîchement coupés. Le matin, la rosée augmente l’arrachement : mieux vaut intervenir en fin de matinée quand la pelouse a séché.
Nota Bene : évitez absolument de tondre sur gazon gelé ou givré : les lames brisent les cellules, laissant des plaques brunes.
Enfin, vous pouvez également anticiper selon la région où vous habitez :
Une dernière tonte bien réglée aide la pelouse à passer l’hiver en limitant les dégâts mécaniques (neige, verglas) et le risque de maladies. Si vous relevez habituellement les lames au printemps, faites l’inverse en fin de saison : descendez progressivement la hauteur sur 2–3 tontes, sans jamais retirer plus d’un tiers à la fois.
En pratique, visez une fin de saison à 4–5 cm selon votre mélange : plutôt 4 cm pour pâturin/ray-grass, 5 cm pour fétuques. L’objectif n’est pas de “raser”, mais d’éviter un feuillage long qui se couche sous la neige, s’asphyxie et feutre. En effet, l’herbe trop haute et humide favorise les maladies hivernales :
Renforcez la prévention en ramassant les feuilles, en évitant un apport d’azote tardif, et en tondant à lame bien affûtée pour ne pas effilocher les extrémités (portes d’entrée des pathogènes). Pour les plus motivés, l’aération de votre pelouse la rendra plus dense et plus verte.
En premier lieu, soyez toujours attentif aux températures de fonctionnement de l’appareil. Les Automower, Navimow, Stiga ou Mammotion sont conçus pour fonctionner et être stockés dans des plages précises ; en dessous de 0 °C, privilégiez l’arrêt et le rangement au sec.
En outre, de plus en plus d’appareils s’équipent de fonctions anti-gel & météo. Certains modèles gèrent automatiquement les jours froids. Chez Husqvarna, par exemple, la routine Frost Guard parque le robot dès que la météo locale prévoit un passage sous 5 °C ; le Weather Timer ajuste le temps de coupe à la pousse.
Quand la pousse cesse, basculez en hivernage :
Et ensuite ? Rendez-vous en mars !
Cet article vous a-t-il été utile ? Aviez-vous déjà votre routine bien rodée ou avez-vous déjà commis des erreurs ? Votre modèle de robot-tondeuse vous permet-il d’anticiper au mieux cette période ? Dites-nous tout en commentaires !
Si vous suivez nos tests de robots-tondeuses, vous aurez peut-être remarqué un détail récurrent : les applications déconseillent presque toujours la tonte nocturne. Une consigne intrigante, quand on sait que ces machines sont réputées lentes, silencieuses et bardées de capteurs. Leur éclairage LED les rend même plutôt visibles… alors où est le danger ?
La réponse se cache dans l’herbe, au cœur de la vie nocturne de votre jardin. Car une fois la nuit tombée, hérissons, amphibiens, petits reptiles, oiseaux ou insectes sortent en quête de nourriture. Et ce discret petit peuple de l’herbe se retrouve bien souvent sur la trajectoire de ces tondeuses automatiques, dont les lames ne font pas de quartier.
Connaissez-vous les enfants de la nuit qui composent la biodiversité de vos parterres et de vos haies ? Beaucoup d’espèces animales viennent chercher leur nourriture non loin de votre salon d’extérieur, comme :
En somme, c’est tout un monde qui reprend vie une fois que l’activité humaine ralentit. Et les robots-tondeuses peuvent perturber davantage un équilibre déjà fragilisé.
Les petits animaux, même les plus rapides, n’échappent pas forcément aux lames d’un robot-tondeuse, malgré leur méfiance. À commencer par les hérissons dont le premier réflexe, en cas de danger, est de se recroqueviller en montrant leurs pointes pour ne plus bouger. Comme ils sont petits et qu’ils ne constituent pas des obstacles très rigides, les robots-tondeuses, d’autant plus si leurs capteurs sont réglés sur “sensibilité faible”, n’hésitent pas à leur rouler dessus, les blessant grièvement .
En somme, toute créature un peu lente et se figeant à la vue d’une menace est particulièrement exposée.
Nota Bene : à l’échelle européenne, le Hérisson d’Europe vient d’être classé Quasi menacé par l’UICN, reflet d’un déclin proche de 30 % en dix ans dans de nombreux pays.
Connaissez-vous la phototaxie ? C’est le fait de se déplacer en s’orientant grâce à la lumière. Et en effet, beaucoup d’oiseaux et d’insectes utilisent la lumière de la lune et des étoiles pour se repérer dans l’espace. Un simple éclairage nocturne peut désorienter un grand nombre d’individus, surtout pour les espèces migratrices. Or les robots-tondeuses peuvent être équipés de LEDs puissantes et circuler pendant plusieurs heures sur une pelouse. Pour plus d’informations, nous vous recommandons cette excellente vidéo d’Astronogeek !
À noter que pour les autres animaux, une source de lumière inconnue est vecteur de stress et peut les dissuader de trouver leur nourriture chez vous, et peut-être chez le voisin, etc.
La question est légitime, car les robots ne sont pas bridés. Le débat a déjà débuté en Allemagne, où de plus en plus de villes cherchent à restreindre légalement l’utilisation des robots-tondeuses comme Halle, Magdebourg, Erfurt, Cologne ou Leipzig. En Wallonie, le gouvernement a validé en 1ère lecture un projet d’arrêté visant à interdire la tonte entre 18 h et 9 h du matin, à partir de printemps 2026. Les seules exceptions dépassent le cadre domestique, puisqu’elles concernent l’entretien des terrains de sport et les cas de sécurité publique.
Bien entendu, pas besoin d’attendre que la loi s’en mêle pour adopter les bonnes pratiques. Il suffit de les programmer en fonction de la luminosité, soit environ 30 minutes avant la nuit tombée et 30 minutes après le lever du soleil. À modifier selon la saison, donc.
Pour ceux qui comptaient sur la tonte nocturne pour couvrir un vaste terrain, nous conseillons de prendre un modèle dont la couverture affichée dépasse la superficie réelle de leur jardin (ex : un robot couvrant 2 000 m2 maximum ira pour un terrain de 1 500 m2).
Enfin, n’hésitez pas à sensibiliser vos voisins et amis, car c’est une problématique à laquelle on ne songe pas forcément, tout excité que l’on est par les prouesses prometteuses de la robotique domestique…
Présentation, déballage, montage et paramétrage du robot tondeuse Lymow One. Voici mon avis après un test complet sur cet appareil capable de tondre jusqu’à 7 000 m².
L’article Lymow One : je teste un robot tondeuse à chenilles vraiment pas comme les autres est apparu en premier sur NeozOne.
Après une saison riche en tests, avec des challengers toujours plus performants et inventifs, nous voici face à un autre appareil made by Mammotion : le Luba mini AWD. Il met la barre très haut !
Il y a quelques semaines, nous essayions le Yuka mini, lequel nous avait fait forte impression : ergonomie, agilité sur le terrain, belle qualité de coupe et de nombreuses fonctionnalités rares nous avaient franchement convaincus. Alors quelles ne sont pas nos attentes face à un modèle légèrement supérieur sur le papier !
En effet, le Luba mini AWD 800 coûte environ 450 € plus cher, si l’on compare les deux prix de sortie. Notre mission – que l’on accepte, cela va de soi – va donc être de trouver ce qui justifie cet écart de prix. Design, ergonomie, navigation, performances de coupe, entretien : toutes nos remarques détaillées sur le séjour du Luba au labo !
Caractéristique Techniques | |
---|---|
Dimensions | 58,4 × 43 × 28,2 cm |
Poids | 15 kg |
Surface de tonte recommandée | recommandé 800 m² maximum 1 000 m2 |
Hauteur de coupe | 20–65 mm |
Largeur de coupe | 20 cm |
Capacité de franchissement des pentes | jusqu’à 38,6° |
Système de coupe | disque flottant à 1 plateau / 6 lames pivotantes |
Système de navigation | Mammotion iNavi™ Service (NetRTK+Vision) |
Batterie | lithium-ion 4,5 Ah remplaçable |
Autonomie max | 250 m² par charge complète / 120 min de tonte |
Temps de recharge complet | env. 160 min (annoncés) |
Vitesse de tonte | réglable (de 0,2 à 0,6 m/sec) |
Niveau sonore | 55 dB max (mesuré) |
Indice d’étanchéité | IPX6 |
Température de fonctionnement | de ~−10 à 45 °C |
Assistants vocaux | compatibles Alexa et Google Home |
Indice de réparabilité | 9/10 |
Garantie | 3 ans |
Prix indicatif | 1 599 €. |
À en juger par cette fiche, le Luba mini AWD 800 mise tout sur la tenue de route. Sa vraie différence ne se lit pas dans la largeur de coupe — identique au Yuka Mini — ni dans la technologie de navigation, proche sur les deux modèles, mais dans la motricité : quatre roues motrices, 15 kg sur la balance et des pentes annoncées à 38,6°. Sur un jardin vallonné, humide ou truffé de talus, cette traction change la donne : le robot grimpe, pivote proprement en dévers et garde son cap là où un 2RM patinerait. La coupe suit, avec six lames pivotantes et une plage 20–65 mm qui offre un peu plus de marge pour rattraper un gazon monté.
En face, le Yuka Mini reste le champion de l’endurance et du rapport qualité-prix. Sa batterie plus généreuse (6,1 Ah) tient nettement plus longtemps que les 120 minutes du Luba (4,5 Ah), et la recharge mesurée plus courte favorise les grands volumes en plusieurs passages. Comme la largeur de coupe ne départage pas, l’écart de rendement vient surtout de l’autonomie et du temps de charge, à l’avantage du Yuka sur terrain « facile ».
Reste donc une question simple : votre pelouse met-elle un robot à l’épreuve ? Si oui, l’AWD du Luba justifie la dépense supplémentaire et apporte une sérénité qu’on ne trouve pas toujours ailleurs. Si non, difficile de battre le Yuka Mini sur le confort d’usage, la couverture par jour et le prix.
Le pack du Luba mini AWD 800 reprend quasi mot pour mot celui du Yuka, avec tout ce qu’il faut pour une installation propre dès le premier jour. L’antenne RTK est livrée avec son pieu de sol et un kit de fixation murale — très utile si votre ligne de vue satellite est médiocre au ras du sol. Le câble d’extension évite de coller la base à la prise, et la visserie (dont des autoforeuses pour la station) inspire confiance. Bonne idée aussi : le tournevis double embout et la brosse de nettoyage dans la boîte, qui évitent de courir à l’atelier.
Côté consommables, les 6 lames + vis correspondent à un jeu complet de remplacement (le Luba en utilise 6) : pensez à commander un kit supplémentaire d’emblée si vous tondez souvent. Le guide de démarrage papier est clair et renvoie vers des tutos vidéo via QR code, pratique pour la première mise en route.
Nota Bene : pour alimenter l’antenne RTK indépendamment de la station, l’accès à son port peut nécessiter un petit tournevis Torx (type T6) ; et selon votre configuration, prévoyez quelques serre-câbles pour guider proprement la liaison station/antenne.
Visuellement, le Luba mini AWD 800 a une vraie identité : des lignes tendues, un gabarit ramassé (~58×43×28 cm) et une assise très “plantée” au sol (≈15 kg). La coque en plastique épais inspire confiance, les jeux d’assemblage sont serrés, et l’indice IPX6 autorise un rinçage au tuyau (hors haute pression). Les grandes roues crantées et la plateforme 4×4 font le spectacle : motricité immédiate, franchissement serein, et centre de gravité bas pour limiter les cabrages en dévers. Enfin, une lumière auxiliaire assez puissante a été pensée pour les tontes nocturnes.
Côté ergonomie, tout est pensé pour les manipulations du quotidien : poignée de portage positionnée latéralement, bouton d’arrêt d’urgence rouge très visible sur le dessus, et un panneau de commande réduit à l’essentiel (alimentation, retour station, démarrer/continuer, déverrouillage “herbe”, arrêt d’urgence), complété par des codes LED lisibles. Tout comme pour le Yuka mini, une jauge fragmentée verte permet de suivre le niveau de batterie à 25% près. Le reste se fait dans l’app — logique pour un robot conçu “app-centré”. Le pilotage sans smartphone est donc très limité par les options manuelles.
Nota Bene : un double-clic sur Start abaisse complètement le disque de coupe pour faciliter le nettoyage.
Sous le châssis, on retrouve un disque flottant qui suit les irrégularités du terrain et 6 lames pivotantes à vis cruciformes (remplacement simultané conseillé). Ce choix privilégie la sécurité et une coupe propre, tout en restant économique à l’usage.
Le pare-chocs avant occupe toute la largeur : en cas de contact, l’impact est amorti et l’électronique reste protégée. Côté maintenance, plusieurs éléments sont amovibles ou remplaçables : batterie, lames, disque, roues avant (omni-wheels) — c’est de bon augure pour la réparabilité.
On installe la base comme d’habitude : bien à plat, sur sol dur ou gazon nivelé, on branche l’alimentation sans tendre les câbles.
Côté antenne RTK, deux options : au sol, on enfonce le pieu bien droit, on fixe le mât puis on visse la tête et la petite antenne ; en hauteur (mur/toit), on utilise le kit mural si la vue ciel est meilleure. Dans tous les cas, on raccorde l’antenne à la station (ou à une alimentation dédiée) et on guide proprement le câble d’extension jusqu’à la première prise disponible.
Le module Vision se glisse dans son logement à la place du petit bout de carton blanc qui protège l’emplacement. On branche trois fils (hyper simple à faire), puis on utilise l’outil fourni pour tout visser. avant de retirer l’étiquette. Le dock intègre également une protection en plastique au niveau du port de charge à induction, à clipser tout simplement.
Nota Bene : l’abri que nous avions déjà utilisé pour le Yuka Mini fonctionne très bien pour ce modèle également !
Enfin, on pose le robot sur la base : contact de charge, petit boot sonore, et on le laisse prendre >20 % pour les mises à jour. Reste à installer l’app Mammotion (Android, iOS), puis à appairer séparément robot et antenne (Wi-Fi + Bluetooth).
Choisissez la langue et la voix (masculine ou féminine), puis lancez la mise à jour du micrologiciel (~5 min) sans oublier d’activer les MAJ OTA. Comptez entre cinq et dix minutes.
Nota Bene : au début l’application nous signalait un problème de positionnement de la station alors que les voyants de l’antenne et de la station indiquaient que tout était normal. Pour remédier à cela, il nous a suffi de réinstaller l’application.
La cartographie du Luba mini AWD 800 se fait sans fil périmétrique et propose deux approches : auto ou manuelle. En pratique, on lance l’assistant dans l’app, on trace le périmètre (en le “pilotant” au joystick virtuel) puis on ajoute à notre guise les zones interdites, les couloirs d’accès et d’éventuels motifs. La maniabilité est excellente : le robot réagit correctement aux commandes, sa vitesse est réglable jusqu’à 1,2 m/s – on dirait une petite F1 téléguidée, et l’app affiche en direct sa position et l’itinéraire prévu, ce qui aide à corriger vite une limite mal dessinée.
L’auto-mapping peut suffire sur des parcelles simples (forme claire, peu d’obstacles) : le robot parcourt les bords et génère la carte tout seul. Pour des jardins plus complexes, la méthode manuelle reste la plus fiable et rapide, d’autant que l’interface guide clairement l’utilisateur et permet d’ajouter/retoucher ensuite les no-go zones et les passages entre zones.
Bien sûr, la position de l’antenne RTK (éviter murs/arbres/toitures proches) conditionne la stabilité du signal, et tout déplacement de l’antenne après cartographie peut décaler la carte ; mieux vaut la fixer “définitivement” avant de mapper. Sur environ 150 m2 de terrain, il nous aura fallu moins d’un quart d’heure pour tout faire, notamment grâce au turbo sur les lignes droites.
Nota Bene : il y a un double stockage (local + cloud) des données de cartographie et de la caméra. Il est possible réinitialiser/effacer la carte côté robot et supprimer les données/appareil directement sur votre compte, conformément au droit d’effacement RGPD.
À l’heure actuelle, la dernière mise à jour de l’application, laquelle est stable dans l’ensemble, date de début septembre 2025. Cosmétiquement, l’approche minimaliste et fonctionnelle est maintenue. L’architecture un peu complexe demande toujours une petite prise en main au niveau des paramétrages avancés. En somme, il faudra fouiller un peu au début pour trouver votre bonheur parmi les outils et réglages suivants :
Nota Bene : là où la hauteur de lame se réglait manuellement sur le Yuka, l’application nous demande de la choisir dès que nous lançons une tonte.
Enfin, on reste sur un système antivol vraiment rudimentaire : vous recevrez simplement une notification push si le robot dépasse la zone de travail. Le reste du temps, vous pourrez suivre la localisation du robot via le système GPS tant qu’il est en ligne. Et c’est tout. Pas de code pin, pas de rayon geofencing paramétrable, pas d’alarme stridente (comme pour l’Automower Husqvarna par exemple). Juste le guide vocal qui répète à tue-tête que l’appareil a été incliné.
Le Luba mini combine deux éléments : NetRTK et Vision AI (UltraSense), orchestrées par le service iNavi™ de Mammotion. Sans Internet stable, le robot perd les corrections RTK (donc la précision centimétrique). Le système iNavi fusionne quand même vision/IMU/odométrie pour continuer ou se re-localiser dès que la connexion revient, mais la trajectoire peut se dégrader (pauses, zigzags, tolérance moindre près des bordures).
Nota Bene : si la couverture Wi-Fi ne suffit pas pour porter le robot sur l’ensemble de votre terrain via le NetRTK, vous pourrez activer le service 4G directement inclus dans l’appareil. Il est gratuit pour 2025 ; ensuite, vous devrez souscrire à un abonnement (19,90 €/ trimestre, 34,90 €/ semestre ou 49,90 €/an).
Au-dessus, iNavi™ fait la fusion multi-capteurs (corrections RTK réseau, vision, IMU/roues) et gère la carte virtuelle : périmètres, obstacles, couloirs, zones nommées. Mammotion met en avant l’auto-cartographie rapide et la continuité de navigation “no-signal worries” (continuité lors de brèves coupures RTK), points qui se retrouvent en pratique dans les tests indépendants : trajectoires systématiques, peu de recouvrements, et précision stable quand la réception satellite est bonne.
Comme à chaque fois, nous éprouvons ce système par un cycle sans zones interdites prédéfinies, afin de voir comment le robot s’en sort sur la détection d’obstacles : trop fonceur comme l’Automower de Husqvarna ou trop craintif comme le Segway Navimow ? Pour l’aider, nous avons placé son niveau de sensibilité au maximum.
Les obstacles à sa hauteur ou un peu plus haut sont parfaitement gérés : il s’arrête avant ou touche sans percuter. Seul problème : le fameux siège balançoire où il s’est fait piéger à deux reprises, comme nombre de ses homologues, ce qui signifie que, malgré l’apport de la vision 3D, la détection reste perfectible sur objets petits ou bas. Nous avons donc écourté le cycle pour placer des zones interdites.
Nota Bene : quand le Luba Mini se bloque, vous pouvez tenter un restart ou prendre momentanément les commandes via la tonte téléguidée, avec ou sans vision caméra. Vous pourrez utiliser le réglage de vitesse pour le tirer des coins plus difficiles.
À partir de là, le Luba Mini nous a plutôt régalé : il longe les murs à quelques millimètres, se faufile dans les passages étroits sans s’effrayer des branchages assez bas, contourne habilement les angles droits, ne finit pas sa course dans la haie, contrairement au Yuka Mini, son cadet. Malgré un sol humidifié par la pluie, ses roues ne glissent pas.
En revanche, elles peuvent accumuler de la terre molle. Un trop plein pourra sans aucun doute lui faire perdre un peu d’adhérence, quoi qu’en dise la fiche technique et les 38,6° de franchissement de pente annoncé. Bref, en cas de pluie, il est préférable de le laisser au repos si vous ne voulez pas qu’il laboure trop le sol dans les coins où la densité de l’herbe est faible.
Là où il a failli nous impressionner, c’est sur le passage le plus exigu, entre une plante et le mur, alors qu’il était en mode “bordures” ; hélas, il s’est arrêté pendant le franchissement, se croyant coincé, alors que pas du tout. On y était presque !
Pour finir, nous l’avons laissé continuer la tonte une fois la nuit tombée. Il utilise sa lumière et continue sans se soucier de la faible luminosité. Il ne se bloque pas davantage et le retour à la station se fait normalement. Attention tout de même à ne pas trop abuser de cette flexibilité pour ne pas déranger la faune !
Nota Bene : la planification de la tonte est bien gérée et identique à celle du Yuka mini. N’hésitez pas à bifurquer sur le test en question pour de plus amples détails !
On ne va pas se mentir : ce n’est pas vraiment le point différenciant des robots que nous avons pu tester jusqu’ici. À peu de choses près, le job a toujours été bien fait et, sans surprise, le Luba Mini ne fait pas exception. La raison est simple : tous les disques de coupe se ressemblent, plus ou moins larges, certes, parfois avec un cache et dotés de 3 à 6 lames pivotantes. Le Luba en compte 6 sur un disque sans cache et descend jusqu’à 20 mm la hauteur de coupe.
Avec ses 20 cm de largeur et son gabarit assez carré, il parvient à faire les bordures au plus près, juste en passant latéralement. Il restera évidemment une ligne hirsute au niveau des bords physiques, ce qui nous obligera à sortir le coupe-bordure. Quant au reste, la coupe est bien nette, quelle que soit la trajectoire paramétrée (lignes, quadrillage, etc.).
Le gazon, s’il n’est que légèrement humide, ne réduit pas significativement ses performances, et les herbes un peu plus hautes ont été couchées puis tranchées comme les autres. Même une petite branche morte s’est fait cisaillée sans autre forme de procès. En somme, un résultat homogène, tel qu’on l’escomptait !
Le Luba mini ne brille pas par une autonomie très élevée. S’il tient largement ses 120 minutes de tonte par charge à vitesse moyenne, sa couverture n’atteindra les 250 m2 par cycle que si vous lui demandez le trajet le plus simple possible (zigzags + les bordures une seule fois, pas de motifs, allers-retours pas trop serrés).
Afin de gérer efficacement cette capacité relativement modeste, le robot interrompt sa tâche à 15% (non-modifiable) et la reprend une fois qu’il considère avoir assez de jus pour continuer. Il n’attend pas d’avoir recouvré 75 ou 80% et peut très bien s’y remettre à partir de 35%, s’il estime que c’est suffisant pour achever le cycle. Au-delà des 20%, vous pouvez le forcer à reprendre, mais s’il n’a pas décidé lui-même de repartir, alors c’est probablement que le niveau de batterie est encore trop bas.
Concernant la recharge, elle a duré 130 minutes à partir de 14% de batterie. C’est cohérent avec les 160 minutes annoncées pour une charge complète. En conséquence, vous pouvez compter sur une couverture journalière d’environ 5 cycles complets par 24 h, chaque cycle combinant ~120 min de tonte + ~130 min de recharge (≈ 250 min/cycle). En théorie, sur une pelouse simple (bandes en zigzag, 1 seul passage de bordures, peu d’obstacles), cela donnerait jusqu’à ~1 200 m²/jour si vous laissiez le robot tourner jour et nuit. En pratique, avec de vrais jardins (reprises, obstacles, zones étroites, herbe plus dense/humide), visez plutôt ~600–900 m²/jour de débit effectif.
Bref, le Luba mini AWD n’est pas un marathonien, mais il enchaîne proprement ses cycles et sait repartir s’il juge qu’il a assez d’énergie pour finir — un comportement intelligent qui compense en partie sa capacité de batterie modeste.
Tout comme la coupe, l’entretien du robot n’a rien de très exotique. Voici donc, en vrac, les quelques gestes que vous serez amenés à réaliser :
L’application vous permet de suivre l’état d’usure des lames en configurant un rappel. Elle vous donne également accès au manuel complet en format numérique (Service > Manuel utilisateur > Luba mini AWD Series User Manual – FR) téléchargeable en PDF.
Il fait près de 100 pages, donc n’hésitez pas à le consulter chaque fois que vous avez l’impression d’être bloqué ! Le SAV par chat est également très réactif, que ce soit via un bot ou un technicien qui prend le relais pour les questions plus avancées. Un vrai plus !
Sur le site français de Mammotion, vous trouverez à peu près tout ce qu’il vous faut :
On sait ce que vous vous dites : ça va nous coûter combien à l’année cette affaire ? Voici deux scénarios :
Mettons 1 tonte “entretien”/semaine 2 h, 30 semaines/an, on obtient 60 h de travail par an. Si on ne remplace les lames qu’au besoin (150 h), vous aurez besoin de changer de lames 4 fois en tout. Dans ce cas, un seul kit 24 lames suffira pour 5 ans (soit 55 €). Mais en suivant la recommandation “tous les 3 mois” malgré le faible usage, on passe à 3 remplacements/an. Pour assurer 15 remplacements en tout, prévoyez 220 € sur 5 ans maximum (44 €/an).
Mettons 1 couverture complète/semaine, environ 5–6 h effectives, donc 150–180 h/an. Normalement, cela suppose 1 ou 2 remplacements à l’année, mais disons que l’on remplace les lames tous les 3 mois par défaut (soit 220 €/5 ans), auxquelles on va ajouter un garage, un panneau solaire, une batterie et une rallonge. On obtient alors un total de 946 € pour cinq ans, soit une dépense annuelle de 190 € en arrondissant. Cela reste tout à fait correct !
Nota Bene : si vous utilisez le service 4G décrit plus haut, il faudra ajouter entre 99 € et 250 € supplémentaires sur cinq ans, selon l’abonnement choisi !
Après nos batteries de tests et notre petite expérience sur ce secteur, il est carrément nominé au M-I d’or. En effet, à 1 599 €, le Luba mini AWD 800 se place dans le “milieu-haut” du sans-fil périmétrique… avec un atout que très peu proposent à ce prix : la vraie traction 4×4, très intéressant face aux pelouses vallonnées et aux talus humides. Avec une navigation NetRTK + Vision très sûre, 6 lames (coupe nette), IPX6, 55 dB et une appli riche : on obtient un ensemble très “premium” dans l’usage quotidien.
Face au Yuka Mini 700 (~1 150 €), la hiérarchie est claire : le Yuka reste imbattable en rapport qualité/prix et en endurance (batterie 6,1 Ah, cycles plus longs), idéal pour terrains “faciles”. Le Luba mini justifie ses ~450 € de plus quand le terrain met un robot à l’épreuve.
Comparé aux “grands noms” plus chers (ex. Segway Navimow X330 autour de 3 000 €, Sunseeker X5 Elite, etc.), le Luba mini livre 80 % (facile !) de l’expérience premium pour ± la moitié du prix : lignes de tonte droites, retours station fiables, bonne détection. Il concède toutefois quelques points : largeur de coupe modeste (≈ 20 cm), autonomie plus courte, et sécurité basique (pas de code PIN/alarmes avancées). Face à un Stiga A750 (1 899 €), il n’y a pas photo : le Luba est plus stable, plus cohérent, et son appli inspire davantage confiance.
Les robots-tondeuses existent depuis déjà 30 ans chez Husqvarna. Que vaut leur meilleur appareil (non professionnel) en 2025 ? Nous avons testé !
Pionnier de la tonte robotisée, la marque suédoise Husqvarna est connue pour avoir lancé, en 1995, peut-être le premier robot-tondeuse commercialisé : le Solar Mower, alimenté par des cellules solaires. Le plus dingue dans l’histoire ? L’ancêtre du robot que nous allons tester aujourd’hui est encore en activité dans bien des jardins !
Incroyable, non ? Alors que vaut le petit-fils nommé Automower 405XE NERA ? Nous avons reçu la version sans fil, la plus chère et la plus performante de l’écosystème de la marque. Du design à la performance, en passant par l’autonomie et l’ergonomie, nous avons observé cet appareil sous toutes les coutures. Bonne surprise ou déception ? On vous guide jusqu’au verdict !
Caractéristique Techniques | |
---|---|
Dimensions | 68 x 44 x 28 cm |
Poids | 12,5 kg |
Surface de tonte recommandée | Mouvements systématiques : 900 m² Mode aléatoire : 600 m² |
Hauteur / largeur de coupe | 2 à 5,5 cm / 22 cm |
Capacité de franchissement de pente | performances optimales : jusqu’à 17° (30%) en bordures : jusqu’à 11° (20%) |
Plateau de coupe | 6 lames pivotantes |
Système de navigation | Husqvarna EPOS |
Batterie | Lithium‑ion 5 Ah |
Temps de charge | annoncé : environ 90 min mesurée : environ 150 min |
Temps de tonte | environ 100 min max |
Niveau Sonore | 55 dB (mesuré au sonomètre à 1 m de distance) |
Vitesse de tonte max | 0,5 m/sec max (mesuré sur le terrain) |
Température de fonctionnement | 0°C – 50°C |
Etanchéité du robot | IPX5 |
Consommation d’énergie | 11 kWh/mois max |
Assistants vocaux | Alexa et Google Home |
Indice de réparabilité | 8,9/10 |
Garantie | 2 ans |
Prix | 2 648 €. |
D’office on remarque que le prix est haut pour la catégorie 900 m² : on attend donc une fiabilité exemplaire et un guidage sans fil robuste. Par ailleurs, pour couvrir 900 m², il faudra vérifier la couverture réelle par 24 h (100 min de tonte / 90 min de charge) et la vitesse effective en tonte (la valeur 0,6 m/s est souvent une vitesse “à vide”). En outre, la garantie de 2 ans est un peu juste pour un produit haut-de-gamme.
Le poids reste raisonnable malgré des dimensions assez élevées. Le robot reste silencieux (55 dB mesuré) et certifié IPX5, pratique pour l’entretien au jet léger – mais le Mammotion Yuka fait mieux, à IPX6. Le plateau 3+3 lames pivotantes promet un mulching fin et une coupe homogène sur 2–5,5 cm, avec une largeur de 22 cm adaptée aux jardins avec des passages étroits. Enfin, la compatibilité Alexa/Google Home, l’indice de réparabilité 8,9/10, la plage 0–45 °C et la pente annoncée jusqu’à 17° dessinent un profil polyvalent.
On est sur un kit plutôt minimaliste, pensé pour le “sans fil” : le robot, le socle de charge avec son câblage (secteur + rallonge basse tension de 20 mètres), la station de référence EPOS et son plug-in, ainsi qu’un support mural — bonus appréciable pour l’hivernage, pas toujours fourni ailleurs. Pas de câble périphérique dans cette version.
En revanche, ne comptez pas sur les petits extras. Il n’y a ni lot de lames de rechange (c’est selon le revendeur – certains proposent 9 lames), ni brosse/kit d’entretien, ni gabarit/outillage, et pas de mât dédié pour donner de la hauteur à la station EPOS (à prévoir si vous n’avez pas de support idéal). Comme d’habitude, l’abri pour la station est en option.
Une des tendances actuelles pour designer les robots-tondeuses est de reprendre les codes de la voiture de course : des formes qui ont l’air aérodynamique, du gris métallisé, de grosses roues crantées, des phares à l’avant… Avec son style et son gabarit, l’Automower 405XE NERA semble délivrer un message : “aucun terrain ne me résiste”.
La marque annonce une coque en plastique ASA (plastique technique outdoor, plus stable aux UV que l’ABS) pensée pour l’extérieur et lavable (IPX5). Les grandes roues motrices reçoivent un bandage gomme avec un cramponnage marqué pour l’adhérence, et l’ensemble (roues avant/arrière, capots) se démonte facilement.
En ce qui concerne la coupe, ce modèle adopte un disque principal (avec des lames pivotantes “rasoir” pour le mulching et la sécurité) sur 22 cm de largeur, plus un disque arrière dédié “EdgeCut” qui doit finir les bordures au plus près.
Quant au panneau de commande, il intègre le sempiternel gros bouton STOP rouge, un bouton Start, une molette et un écran sur lequel on trouve la sécurité code PIN, quelques informations essentielles, telles que le niveau de batterie, la hauteur de lame active, la connexion bluetooth et le lancement manuel. En somme, l’interface locale sert de filet de sécurité (perte de réseau, prêt du robot) et les voyants donnent un état rapide (tonte, charge, alerte) sans ouvrir l’application. Simple, clair, efficace !
Pour fonctionner sans antenne RTK, l’Automower 405XE Nera s’équipe d’un plug-in EPOS qu’il faudra enficher vous-même dans l’appareil comme dans la vidéo ci-dessous.
EPOS (Exact Positioning Operating System) est la techno “sans câble” de Husqvarna : le robot se repère grâce au GPS professionnel RTK. Concrètement, il capte les signaux satellites (GNSS) corrigés par une référence afin d’atteindre une précision au centimètre et de respecter des limites virtuelles que l’on va tracer dans l’app Automower® Connect.
Il existe deux manières de guider le robot : en le connectant à la station locale dans le dock de charge en laissant un espace bien dégagé au-dessus (pas d’arbres, pas de façades trop proches), ou en ajoutant la station de référence RS1 d’une portée de 100 m sur un montant (non fourni) ou un mur si vous avez du mal à trouver une bonne connexion satellite ; les corrections RTK sont alors fournies par le cloud Husqvarna. Nous, nous avons pu nous contenter de la solution standard.
Ainsi, comme d’habitude, nous plaçons le dock à proximité d’une prise. Pour le faire fonctionner, il faut ouvrir la petite trappe à l’avant, fixer la partie supérieure et la connecter à la partie inférieure, en plus de brancher l’alimentation. Là, le témoin LED de la station devrait s’allumer en vert fixe.
Nota Bene : cette partie est plutôt fragile. Il convient de prendre des précautions pour ne pas endommager la trappe et le système de fixation en forçant la manœuvre.
Nous n’avons plus qu’à placer le robot sur son dock pour le laisser se recharger à fond.
Comme tous les robots-tondeuses testés sur notre site, le 405XE NERA embarque Bluetooth, Wi-Fi et cellulaire (2G/3G/4G) via Automower® Connect intégré. Concrètement, vous pilotez le robot en proximité via Bluetooth, à la maison via Wi-Fi, et depuis n’importe où grâce au réseau mobile (start/stop/park, planning, notifications). Les mises à jour logicielles FOTA se font directement depuis l’app. Côté “smart home”, l’intégration Alexa, Google Home et IFTTT est prévue. Niveau sécurité, on est plutôt bien loti, grâce au suivi GPS en cas de vol et GeoFence.
Une fois que nous avons appairé l’appareil à notre téléphone via l’application, effectué une première mise à jour de plusieurs minutes et bien suivi les instructions, nous n’avons plus qu’à le laisser se calibrer et à créer un point d’amarrage (il s’éloigne de sa station de 70 à 250 cm, selon votre paramétrage) avant d’y retourner. Une notification vous avertira que le robot est prêt pour la partie cartographie.
Nota Bene : il peut arriver qu’il recherche le signal satellite pendant la programmation ou au milieu d’un cycle. Dans ce cas, il s’arrête et reprend sa course 9 fois sur 10 (contrairement au Stiga 750 qui nécessitait très souvent une intervention).
La cartographie fonctionne à peu près comme tous les robots-tondeuses de cette génération : le robot sort de son dock, puis vous laisse le téléguider via l’application. Mais là où, d’ordinaire, il suffit de tracer les contours de votre jardin sans se poser de question, ici, il vous faudra tracer uniquement des lignes droites à valider avant de tourner pour former un angle.
À cet égard, l’application vous recommande de ne pas générer d’angle aigu, même si elle ne vous en empêche pas complètement non plus. Le reste est assez intuitif et, sur nos presque 150 m² de terrain, le job est tout de même fait en 7 minutes (terrain vide, sans configurer d’obstacles). Pour le rendre optimal, vous pourrez :
Pour tracer deux zones de travail, quatre zones d’exclusion et une passerelle, nous avons mis un bon quart d’heure en renommant tous les éléments ajoutés à la carte.
Nota Bene : l’avantage du mode de tracé par ligne droite est qu’il est possible d’effacer les angles pour modifier la carte, ce que nous avons dû faire après un premier cycle. Cf : partie “Navigation”.
L’application Automower se présente en mode sombre par défaut, comme Stiga, avec des boutons blanc, gris, oranges et quelques autres couleurs. En somme, le thème ne fait pas très “jardin”. En revanche, l’interface sépare les paramètres et fonctionnalités de manière à bien tout compartimenter.
En effet, on a les réglages généraux, les routines intelligentes, la programmation pour la tonte automatique, les paramètres liés à la carte (voir ci-dessus), les détails de la tondeuse, la boutique et un menu pour les fonctionnalités plus rares (assistance, smart home, statistiques de la tondeuse, etc.). L’utilisateur pourra donc :
FOTA = Firmware Over-The-Air. C’est une mise à jour du micrologiciel du robot… transmise sans câble, via l’app et Internet. À ne pas confondre avec une simple OTA (Over-The-Air) qui peut désigner toute mise à jour “à distance” (ex. l’app mobile). La FOTA, elle, modifie le logiciel interne de la tondeuse : navigation, sécurité, charge, EPOS, connectivité, etc.
En revanche, il n’y aura pas de tonte téléguidée ni de vision caméra, ni de modification possible quant à la vitesse de déplacement, la vitesse des lames ou du nombre de tours par zone et par cycle, ni de journal des tâches pour répertorier chaque cycle. Des fonctionnalités que l’on retrouve chez le Yuka mini series 700 de Mammotion, à 999 €, bien qu’elles ne soient pas essentielles pour une bonne tonte.
Voici ce que Husqvarna nous vend sur le papier : en mode “sans fil”, le 405XE NERA utilise EPOS, la techno de Husqvarna basée sur le RTK-GNSS : la station de référence RS1 installée chez vous “voit” les satellites et envoie des corrections au robot, qui peut alors suivre des limites virtuelles très précises.
Nota bene : il existe également une ersion standard, 600 m² avec fil périmétrique.
Une fois positionné, l’Automower parvient à répartir la tonte grâce à la navigation assistée par GPS pour équilibrer les passages, la gestion automatique des passages étroits, commutation en spirale systématique quand l’herbe est plus haute, et mode “passage systématique” dans les goulots pour limiter les zigzags.
Le 405XE NERA embarque une détection d’objets par capteur radar pour éviter ballons, jouets, etc., et les capteurs de levage et d’inclinaison arrêtent la coupe en cas de soulèvement ou de bascule. Un garde-gel suspend la tonte en cas de gelée pour préserver la pelouse.
Nous avons lancé un premier cycle en activant la détection d’obstacles, mais sans configurer de zones d’exclusions, afin de voir comment il se comportait. Un vrai taureau : puissant sur ses appuis mais avec une tendance à charger sans réfléchir. Il a foncé dans les plantes et s’est coincé sous le siège-balançoire presque tout de suite. Heureusement, avec les limites virtuelles externes et internes, il devient tout de suite beaucoup plus prudent.
La navigation aléatoire avec spirales nous a un peu dérouté : difficile de comprendre sa trajectoire, et l’appareil a négligé quelques endroits. C’était tout de suite plus clair en configurant des lignes droites et un quadrillage. Avec son gabarit, il a même esquivé un passage étroit menant à une autre partie de la zone de travail. Nous avons donc dû reprendre la cartographie pour définir deux zones de tonte et créer une passerelle plus large entre la zone 2 et le point d’amarrage. Rien de très compliqué, cela dit.
Nota Bene : sur l’application, la progression de la tonte est marquée en pourcentage. En revanche, la carte ne dessine pas la trace de passage du robot afin que l’on puisse suivre son itinéraire.
Le petit atout que lui permet son double disque de coupe est de tondre au plus proche des bordures (physique ou virtuelles) en utilisant sa partie postérieure. Nous avons trouvé cela très bien à proximité des murets.
En revanche, sur les limites virtuelles, il nous laisse une quinzaine de centimètres de bordure. Quoi qu’il en soit, on peut modifier certains réglages en cours de tonte, et le retour à la charge automatique ou via un rappel est une réussite à 100 %.
Nota Bene : en cas de rappel, il demande quand il doit repartir. Vous avez le choix entre 3,6, 12 h, de 1 jour à une semaine, ou jusqu’à nouvel ordre.
La programmation hebdomadaire, très importante pour ce genre de produit, est très bien gérée sur l’application Husqvarna. En fonction de la superficie de votre jardin, l’application calcule une routine quotidienne, et une fréquence hebdomadaire en h/j. Vous avez donc des valeurs suggérées à répartir dans votre planning. Libre à vous de les suivre ou non — nous les avons trouvées relativement hautes par rapport au besoin réel.
Quel que soit votre choix, vous pouvez programmer une tonte n’importe quel jour, à n’importe quelle heure et à n’importe quelle minute de la journée. Le robot suivra son emploi du temps à partir du moment où il dispose d’au moins 75 % de batterie.
Nota Bene : si, lors d’un rappel à la station du robot via l’appli, vous avez demandé un arrêt jusqu’à nouvel ordre ou sur une durée qui dépasse l’horaire du prochain cycle, le robot ne se lancera pas. Heureusement, vous pourrez le débloquer facilement sur l’application et permettre la tonte tant que la batterie est assez chargée.
Pour le premier cycle, vous avez l’obligation d’effectuer une première tonte à la hauteur maximale (5,5 cm). Ensuite, vous pouvez descendre jusqu’à 2 cm. Nous avons été agréablement surpris de constater que les herbes un peu hautes ne lui faisaient pas peur, contrairement au Navimow X330 qui pouvait se montrer exagérément timide sur ce terrain.
Nous l’avons également trouvé plutôt satisfaisant sur herbe humide. Nous ne l’avons jamais vu en difficulté pour se déplacer : la tenue au sol est très bonne que ce soit sur des passages terreux ou la forêt vierge. Sa puissance et ses roues motrices à traction avant le rendent particulièrement à l’aise sur les pentes.
Enfin, la coupe est bien nette, même si nous regrettons un ou deux îlots d’herbe qui peuvent se laisser oublier sans raison apparente. Nous recommandons de délimiter les zones en fonction de la vitesse de pousse du gazon et de différencier la hauteur de coupe pour égaliser à long terme.
L’autonomie n’est pas le point le plus fort de ce modèle a priori. Néanmoins, il a pu tondre 94 minutes avant que la batterie ne tombe presque à plat, ce qui est proche des 100 minutes annoncées. Comme mentionné plus haut, n’espérez pas relancer un cycle avant qu’il ait récupéré au moins 75% une fois qu’il a regagné sa station de charge.
Il a pu couvrir toute la zone de travail (près de 150 m2) juste en utilisant 70 % de batterie. Ce n’est pas une très grande surface comparée à la superficie annoncée, mais il est passé plusieurs fois aux mêmes endroits. En outre, il devait faire les bordures et s’attaquer à des herbes assez hautes.
Nota Bene : nous le recommandons plutôt pour des surfaces à 700 m2 maximum, car il vaut mieux prévoir un cran au-dessus. C’est le cas pour la plupart des autres marques.
Concernant la recharge, elle est allée bien au-delà des 90 minutes annoncées ! 2h29, soit 149 minutes. Ce genre d’écart peut avoir des conséquences sur la programmation de la tonte. En outre, nous avons remarqué que la batterie ne tenait pas la route quand l’appareil n’est ni en activité ni en charge. Peut-être celle de notre échantillon de test était-elle défectueuse ? Pourtant, les performances sur le terrain étaient presque conformes aux promesses de la marque…
Le 405XE NERA est IPX5, donc un rinçage au jet suffit pour le garder propre (évitez le nettoyeur haute pression). Coupez l’alimentation, retournez le robot, retirez les amas d’herbe à la main puis passez une petite brosse sous le châssis et sur le skid plate. Pensez à essuyer les contacts de charge (un chiffon humide, voire un abrasif très fin s’ils sont oxydés), à libérer les brins coincés dans les moyeux des roues, et à vérifier que les roulettes avant tournent librement. Un coup de chiffon sur la “vitre” du capteur d’obstacles améliore aussi la détection.
Concernant les lames, il convient d’en acheter d’avance en supplément du robot, car aucun jeu n’est fourni — ce qui est vraiment rare dans le milieu. Comme expliqué plus bas, il existe différents modèles de lames qui coûtent plus ou moins cher selon leur endurance. Pour les changer, vous aurez besoin d’un tournevis cruciforme (non fourni). Si vous souhaitez aller jusqu’à retirer le disque de protection, munissez-vous d’un embout Torx T20 (non fourni).
Nota Bene : vous pourrez vous aider de la partie “Statistiques” de l’application pour voir à combien de temps d’usage se trouve le jeu actuel, afin d’estimer plus précisément quand il faudra en changer.
En cas de besoin, le manuel papier vous donne un tableau des messages d’erreur de l’appareil et l’interprétation du témoin LED sur la station de charge. Pour davantage d’informations détaillées, allez dans Application > Plus > Assistance > Entretien. Husqvarna vous indique tout ce qu’il y a à savoir sur le nettoyage, les bonnes pratiques batterie et le remplacement des lames.
Enfin, pour l’hivernage, faites un grand nettoyage du robot et de la base, remplacez lames + vis, contrôlez les roulements des roues avant, puis stockez le robot et le haut de la station à l’intérieur, au-dessus de 0 °C (la plaque de base peut rester dehors). Idéalement, entreposez la batterie autour de 50 % de charge, au sec.
Voici les accessoires et consommables compatibles avec ce modèle que vous trouverez directement dans la boutique Husqvarna :
Nota Bene : il existe plein de jeux de lames différents, avec des packs de 45, voire 300 lames. Les lames les plus endurantes sont les plus chères et certains kits incluent des gants (taille 7,8,9 ou 10).
Voici donc une petite estimation des coûts à prévoir pour les cinq prochaines années :
On prévoit un remplacement des 6 lames des disques principaux toutes 10–12 semaines et de la lame EdgeCut toutes 20–24 semaines (≈ 26 à 33 lames/an).
Budget estimatif total : ≈ 58 à 117 € / an selon les packs de lames choisis → ≈ 290 à 590 € sur 5 ans.
En usage intensif avec 57 à 81 lames/an, avec ajout d’accessoires “probables” comme l’abri de station (159–229 €), 1 batterie de rechange sur la période (≈109–112 €), 1 skid plate/disque de protection (≈29 €).
Budget estimatif total : ≈ 190 à 360 € / an, soit ≈ 930 à 1 810 € sur 5 ans.
Ce que vous payez surtout : l’EPOS local (limites virtuelles très stables avec station de référence), la rigueur Husqvarna (écosystème pièces/accessoires, réparabilité 8,9/10), la coupe propre aux bordures (EdgeCut) et le silence. C’est un robot “sérieux”, pensé pour tondre longtemps sans chichis, avec une appli claire et des mises à jour FOTA régulières.
Ce que vous n’avez pas à ce prix : certaines fonctions “fun” vues ailleurs (téléguidé en direct, réglages fins des vitesses, vision/caméra, logs ultra détaillés), une boîte généreuse en accessoires, et surtout une productivité record : vos mesures confirment une autonomie correcte, mais une recharge plus longue que le nominal qui limite la couverture par 24 h pour un robot à 2 648 €.
À choisir si votre priorité n°1 est un guidage sans fil robuste (EPOS local), une coupe aux bordures propre, un niveau sonore bas et un SAV/éco-système très abouti — pour des pelouses ≤ ~700 m² bien cartographiées. Vous cherchez un outil fiable plus qu’un jouet connecté : vous serez servi.
À éviter si vous voulez, au même budget, maximiser la surface/jour et collectionner les fonctions avancées de l’app. Des modèles moins chers (Yuka mini 700, certains Segway/Sunseeker selon promo) donnent plus de fonctions et parfois plus de débit… au détriment d’un peu de constance et d’un écosystème moins mature.
Grimpez à 80 % de pente, frôlez les bordures, évitez jouets, tuyaux et hérissons, et… patrouillez votre jardin quand la pelouse dort.
Non, ce n’est pas de la science-fiction : c’est la promesse de la série A3 AWD dévoilée à l’IFA 2025 (Berlin), où Dreame a sorti l’artillerie lourde pour succéder à l’A1 Pro. Au programme : navigation IA de nouvelle génération, coupe “bord à bord”, et motricité intégrale taillée pour les terrains exigeants.
Marque déjà bien installée dans les robots domestiques, Dreame change d’échelle au jardin : finitions soignées, détection avancée — y compris de nuit — et un volet “smart garden” assumé avec patrouille vidéo, connectivité cellulaire et anti-vol. L’objectif est clair : viser le “zéro retouche” sur des jardins compliqués. À vérifier, terrain à l’appui.
Caractéristique Techniques | |
---|---|
Pente maximale | jusqu’à 80 % (≈ 39°) |
Franchissement | obstacles jusqu’à 5,5 cm |
Navigation | OmniSense 3.0 (LiDAR + vision IA) |
Reconnaissance objets | > 300 objets |
Coupe bord | < 1,5 cm via EdgeMaster 2.0 |
Surface couverte | jusqu’à 3 500 m² |
Sauvegarde végétale | mode “Animal Activity” et ne pas déranger |
Sécurité | caméra, eSIM 4G, GPS, AirTag |
Option spécifique | panier ramasseur de feuilles |
Alternative V1 | pour jardins compacts (pente 40 %, passages 60 cm) |
Flagship outdoor assumé, l’A3 AWD adopte une transmission intégrale (4 moteurs hub) et des roues de type Mecanum pour pivoter quasi sur place et conserver de l’adhérence là où d’autres reculent. Résultat annoncé : pentes jusqu’à 80 % (~38,6°) et franchissement d’obstacles de 5,5 cm. En somme, l’A1 Pro misait sur la simplicité et un bon RQP ; l’A3 change carrément d’ambition côté motricité et franchissement.
Comptez également sur un système de suspension robuste qui amortira chaque mouvement pour une meilleure régularité de coupe, et sur un pare-chocs renforcé contre les impacts imprévus !
Fini le câble périphérique — et toujours sans antenne RTK. La série A3 AWD passe à OmniSense™ 3.0, un duo LiDAR 3D + vision binoculaire IA (deux caméras HDR) qui cartographie en 3D en temps réel, ajuste sa trajectoire et améliore la lecture des obstacles. Sur le papier, c’est un vrai palier par rapport à l’A1 Pro (LiDAR seul) et une évolution du mix capteurs inauguré sur l’A2 : meilleure perception des reliefs, meilleurs bords, et une navigation plus sereine quand la lumière est capricieuse.
Concrètement, l’A3 AWD promet une détection/évitement plus fiable (jouets, tuyaux, massifs…) et une progression plus fluide dans les passages étroits, avec un guidage “propre” de jour comme de nuit grâce aux capteurs Dual HDR. C’est la brique qui doit combler les limites relevées sur l’A1 Pro en détection d’obstacles fins et en finition des bordures — limite ensuite adressée mécaniquement par EdgeMaster 2.0 (voir plus bas). Reste à valider ces gains sur le terrain, mais l’architecture capteurs est cohérente avec l’ambition “sans fil, sans retouche”.
Le nouveau module EdgeMaster™ 2.0 remplace le plateau unique par deux disques de coupe flottants et coulissants qui s’étendent vers l’extérieur au ras des bordures. Dreame annonce une précision < 1,5 cm, soit une finition qui vise à supprimer les retouches au coupe-bordure sur la majorité des jardins.
Au-delà du “plus près”, l’intérêt est aussi de passer plus vite : ces deux plateaux travaillent de concert sur 40 cm de largeur utile et s’adaptent aux irrégularités du terrain pour limiter le “scalping” (coup de lame sur bosse).
Nota Bene : l’A1 Pro restait sur un seul disque de 22 cm, efficace mais moins armé pour une vraie coupe bord-à-bord — l’A3 AWD relève clairement le niveau sur la finition.
Petit scoop repéré sur les stands de l’IFA : selon un média allemand présent sur place, l’A3 AWD accepterait un panier récupérateur amovible capable d’embarquer les feuilles mortes, de les transporter puis de les déposer automatiquement à un point prédéfini. Si cette option est confirmée, on passerait d’un robot strictement “mulcheur” à un outil quatre-saisons qui gère aussi l’automne — un vrai plus inédit chez Dreame et plutôt rare sur le marché.
Côté usage, on imagine un mode dédié “feuilles” (trajet ciblé, vitesse adaptée) et une consigne de vidage près du compost. À noter : cette info reste pré-commercialisation et demande confirmation officielle de la marque ; elle n’apparaît pas encore dans tous les récapitulatifs de l’A3.
Au-delà de la tonte, A3 AWD joue les sentinelles. Sa caméra frontale donne accès à une vue en direct dans l’app, tandis qu’un mode patrouille programmable effectue des rondes autonomes. L’IA de détection humaine déclenche des alertes instantanées, et les capteurs embarqués préviennent en cas de soulèvement ou de sortie de zone (géorepérage).
Sous le capot connecté, Dreame Link combine eSIM 4G et GPS pour le suivi en temps réel et les notifications hors domicile ; la compatibilité AirTag ajoute une couche anti-vol “au cas où”. C’est une vraie rupture vs A1 Pro, cantonné aux sécurités classiques, sans vidéo live ni connectivité cellulaire.
Pour les micro-terrains et patios urbains, Dreame dégaine la série V1 : des modèles compacts qui misent sur une approche 100 % caméra avec OmniEyes 1.0 (vision dual + carto IA), sans LiDAR ni RTK. L’objectif : simplifier l’installation et conserver une navigation fine dans les espaces étriqués. Côté chiffres annoncés : pentes jusqu’à 40 %, obstacles de 4 cm, passages de 60 cm, et reconnaissance de 300+ objets. De quoi couvrir sereinement les petits jardins, cours et allées étroites où beaucoup de robots jettent l’éponge.
En deux mots vs le A1 Pro : le V1 privilégie la compacité et les couloirs ultra-étroits (60 cm) avec sa vision dual, quand l’A1 Pro reste le choix “polyvalent” LiDAR 3D (plateau 22 cm, pente 45 %) pour des surfaces un peu plus généreuses. Si votre critère n°1 est la gestion des recoins et du mobilier serré, V1 coche les cases ; si vous cherchez une base LiDAR éprouvée, l’A1 Pro garde de solides arguments.
Sur le papier, A3 AWD coche toutes les cases du “grand saut” : navigation OmniSense™ 3.0, bord à bord < 1,5 cm avec EdgeMaster™ 2.0, et 4×4 pour terrains compliqués. Face à l’A1 Pro, plus simple et déjà convaincant, on change clairement d’ambition : finitions chirurgicales, franchissement et fonction “sentinelle” qui étend l’usage au-delà de la tonte.
C’est l’une des propositions les plus audacieuses vues à Berlin. Reste à trancher au test terrain :
On attend une sortie printemps 2026 en Europe.
Un flagship outdoor est à découvrir, qui bouscule le sans-fil classique et pourrait faire oublier le coupe-bordure… si les promesses sont tenues ! En attendant le prix et nos mesures, l’A3 AWD s’impose déjà comme la succession naturelle de l’A1 Pro pour qui vise la précision et les jardins “casse-pattes”, tandis que la série V1 va pouvoir s’occuper de guetter les petites surfaces urbaines !
Un robot tondeuse, c’est la pelouse qui se fait toute seule. Sur batterie, il tond, retourne se charger, pratique le mulching (l’herbe finement coupée reste au sol et nourrit le gazon). Résultat : un joli tapis vert bien fourni, et sans sac à vider.
Mais cette technologie, à la fois jeune et sophistiquée, nécessite d’y regarder à deux fois avant d’acquérir un produit qui en serait doté. En effet, des terrains compliqués (pentes, recoins, obstacles) requièrent des modèles plus avancés ou un peu de préparation. En outre, il est vivement recommandé de se poser quelques questions quant à leur usage : quelle surface est couverte ? Quel système de navigation est embarqué ? Quelles sont les modalités de programmation de la tonte automatique ? Quelles fonctionnalités trouve-t-on sur l’application ? Quels accessoires sont fournis par la marque ?
Ce guide 2025 vous aide à estimer vos besoins, comprendre les technologies clés et éviter les pièges pour choisir un robot adapté à votre jardin.
Un robot-tondeuse est une petite tondeuse autonome sur batterie. Vous posez sa station de charge sur la pelouse (ou au bord), vous programmez des horaires, et il sort tondre régulièrement. La coupe est courte et fréquente (mulching) : l’herbe finement hachée reste au sol et nourrit le gazon. Des capteurs et pare-chocs le font changer de direction, et il rentre seul se recharger. Résultat : une pelouse entretenue en continu, sans bruit (ou presque) et sans sac à vider. C’est le meilleur moyen d’obtenir un gazon bien épais et bien vert !
Néanmoins, son intelligence reste limitée : il ne distingue pas les petits objets (jouets, pommes de pin…), ne franchit pas les marches et peut peiner sur des pentes extrêmes ou des terrains très chaotiques. La tonte nocturne est souvent possible mais déconseillée, afin de ne pas déranger la faune (hérissons, escargots, etc.).
Donc avant même de poursuivre votre lecture, assurez-vous que votre jardin remplit bien les critères suivants :
Vous voulez toujours essayer ? C’est parti !
Commencez par mesurer la vraie surface de gazon (sans les massifs, terrasses, allées). Plan cadastral, appli de mesure ou ruban : peu importe, mais soyez précis—tout le reste en découle (puissance, autonomie, type de navigation, temps total de tonte).
Règle d’or : prenez une marge. Les capacités annoncées sont optimistes. Ne visez pas “pile” votre surface : prenez le cran au-dessus pour éviter de faire tourner le robot en continu et prolonger sa durée de vie. Exemple : 600 m² réels → cible ~800 m² constructeur.
On peut distinguer 3 tailles de jardin :
Astuce : plus vous limitez les créneaux de tonte (ex. seulement en journée ou en semaine), plus il faudra surdimensionner la capacité pour que le robot finisse dans le temps imparti.
Du terrain dépendent beaucoup de choses. D’abord au niveau des pentes : des inclinaisons à 14° n’effraieront presque aucun modèle actuel, mais seuls certains robots sont capables de dépasser les 25° sans patiner. Si votre jardin est vallonné, privilégiez une bonne traction et des roues crantées.
En outre, vérifiez en amont les recoins pouvant poser problème : passages étroits, haies mal taillées, racines, zones séparées par des sentiers piétons, forme des bordures, etc. Plus le robot offre une navigation fiable et personnalisable via la cartographie (zones interdites, couloirs, obstacles, etc.), plus vous aurez de flexibilité.
Nota Bene : attendez-vous à une bande non coupée près des murets (≈ 5–15 cm). Certains modèles peuvent intégrer un coupe-bordure dans les accessoires mis à disposition. Autrement, il s’agira de faire cette partie à la main.
Dans tous les cas, préparez votre terrain : nivelez trous/taupinières, retirez pommes de pin, jouets, branches, galets. Un terrain propre évite les blocages et l’usure prématurée des lames, même si la plupart sont “pivotantes”, ce qui leur permet d’amortir les chocs.
Deux familles coexistent pour délimiter la zone de tonte : avec fil périmétrique (câble posé au sol ou enterré) et sans fil (guidage par GPS/RTK ou caméras/vision). Côté déplacements, les robots évoluent soit en aléatoire, soit via une cartographie qui optimise les trajets.
Le principe est simple : un câble posé au sol ou légèrement enterré crée une barrière virtuelle que le robot détecte. À l’approche, il rebondit et peut suivre ce fil pour retrouver sa base. L’installation se fait une fois pour toutes (pourtour de la pelouse et obstacles) et prend quelques heures ; on peut la confier à un professionnel.
L’intérêt majeur est de profiter d’une technologie déjà bien éprouvée, avec un confinement précis et une compatibilité avec presque tous les terrains, même ouverts. En contrepartie, il faut parfois retoucher le câble en cas de réaménagement et composer avec une navigation souvent « aléatoire » (même si certains modèles sont semi-systématiques).
En version GPS/RTK, le robot cartographie votre pelouse depuis l’application, crée des frontières virtuelles et gère des multi-zones avec des trajets systématiques. Il lui faut toutefois une bonne réception – que les arbres et bâtiments peuvent perturber, parfois une base/antenne et un calibrage initial. Les modèles à caméras/vision (souvent avec IA) reconnaissent l’herbe et les obstacles : la mise en route est très rapide et les chocs sont rares.
Ils exigent en revanche des bordures/clôtures bien délimitées si le jardin est ouvert, et leurs performances peuvent varier en faible lumière ou sous la pluie. En outre, leur dépendance aux capteurs et au signal GPS/RTK appelle de votre part un usage précautionneux et un temps de calibrage initial. Leur coût est également plus élevé.
En 2025, la quasi-totalité des robots fonctionnent en lithium-ion. L’autonomie annoncée (souvent 60 à 120 min) compte moins qu’on ne croit : le robot retourne seul à sa base, se recharge, puis reprend jusqu’à finir le travail. L’essentiel est d’adapter la capacité à votre surface… et à votre fenêtre horaire (plus elle est courte, plus il faut surdimensionner). Évitez les rares modèles semi-automatiques sans vraie station et la contrainte de la recharge manuelle qui va avec.
Côté batterie, retenez : la tension (V) participe à la puissance de coupe, la capacité (Ah) à l’endurance par cycle. Deux robots de marques différentes peuvent gérer l’énergie autrement ; fiez-vous surtout à la surface recommandée par le fabricant. La recharge prend en général 1 à 3 h et certains modèles optimisent le niveau de charge selon le travail restant.
Astuce : pour une meilleure durabilité, vous pouvez opter pour un modèle avec batterie remplaçable (plus ou moins 200 € selon le modèle).
La connectivité transforme l’usage au quotidien. Via l’application mobile, vous programmez les horaires, lancez/stoppez une tonte à distance, ajustez la hauteur de coupe (si motorisée) et consultez l’état (batterie, surface couverte, alertes).
Les modèles avancés affichent même une carte des zones déjà tondues. Les canaux de connexion à connaître sont les suivants :
Astuce : on privilégie les robots que l’on peut activer sans avoir besoin de lancer l’application à chaque fois à travers le panneau de commandes manuel.
Les robots-tondeuses récents s’intègrent aux écosystèmes Alexa et Google Home (et parfois IFTTT/Home Assistant) pour créer des routines qui rendent la tonte réellement « intelligente ». À cet égard, voici quelques exemples utiles de scénarios :
La plupart des automatisations se règlent en quelques taps dans l’app. Pour la domotique, vérifiez la compatibilité officielle (Alexa/Google), la présence d’actions/conditions mété, et la possibilité d’opérer hors-ligne pour les commandes de base.
L’intelligence de votre robot peut s’estimer de loin grâce au système de navigation décrit dans la fiche technique. Les technologies principales à guetter sont les suivantes :
1) Vitesse & couverture : cherchez la couverture effective (m²/h), plus parlante que l’autonomie. Elle dépend de la vitesse d’avancement, de la largeur de coupe et de la stratégie (aléatoire = recouvrements fréquents ; cartographiée = trajets en lignes droites, donc plus efficace).
2) Qualité de coupe : une bonne coupe = hauteur stable (réglages précis, parfois motorisés), lames affûtées (remplacement régulier), et plateau qui ne “scalpe” pas les bosses. Les lames pivotantes (type rasoir) sont silencieuses et sûres mais s’usent vite ; les lames rigides coupent plus franc, demandent parfois plus de puissance.
3) Comportement météo & chaleur : en cas de pluie, la coupe est moins nette et la motricité souffre (patinage). Par chaleur, la batterie et l’électronique préfèrent des créneaux matin/soir. Programmez en conséquence ; certains modèles s’adaptent d’eux-mêmes.
4) Gestion des passages & bords : les couloirs étroits (< 60–70 cm) et les angles fermés pénalisent la couverture. Vérifiez la présence de modes “bordures”, de points de départ multiples et, pour les systèmes cartographiés, la priorisation de zones.
Malgré leur design de voiture téléguidée, les robots-tondeuses restent des outils coupants et onéreux, puisqu’ils embarquent une technologie sophistiquée, truffée de capteurs plus ou moins fragiles.
Aussi, on gardera un regard attentif sur les protections intégrées : capteurs d’inclinaison et de soulèvement qui arrêtent instantanément les lames si l’appareil est pris en main ou se renverse, gros bouton STOP accessible sur le capot (et souvent arrêt via l’app), pare-chocs et, sur les modèles haut de gamme, détection avancée (ultrasons, caméras) pour anticiper les obstacles.
Nota Bene : la conception limite l’accès aux lames, situées sous le châssis, en retrait des bords. Cela réduit les risques près des pieds, mais ne les supprime pas : on n’insère jamais la main ou le pied sous l’appareil en fonctionnement, on éteint avant tout nettoyage ou changement de lame, et on explique ces règles à toute la famille !
Pour l’anti-vol et les usages non autorisés, la plupart des modèles proposent code PIN, alarme au soulèvement et notifications en cas de blocage ou de sortie de zone (geofencing). Certains ajoutent un suivi GPS pour localiser l’appareil en cas de disparition : pensez à activer ces options dès la mise en service.
Sur les modèles à caméra, un volet “privacy” s’impose : vérifiez la présence d’un obturateur ou d’une désactivation logicielle, le champ de vision (respect du voisinage) et le mode de stockage des images (local vs Cloud). En résumé, capteurs et sécurités font leur part ; votre vigilance fait le reste.
Le TCO (Total Cost of Ownership) ne se résume pas au prix d’achat. Comptez : lames, électricité, batterie, éventuelle installation du fil, et quelques accessoires (abri de station, roues crantées, balises RTK…).
Voici un aperçu des dépenses à prévoir au-delà du prix d’achat du robot :
Sur 3 ans, le TCO reste largement inférieur aux coûts d’une tondeuse thermique (essence/huile/révisions), avec en prime le temps gagné. En voyant large, prévoyez 500 € par an, voire 1 000 € pour un terrain difficile et maxi format qui demande une activité intense sur plusieurs saisons.
Choisir un robot-tondeuse, c’est surtout faire coïncider votre terrain et vos contraintes avec la bonne techno. Mesurez votre surface réelle (et gardez une marge), jaugez pentes et passages, tranchez entre fil périmétrique (robuste) et sans fil (GPS/vision, plus flexible), puis vérifiez fenêtre horaire, couverture (m²/h) et TCO sur 3 ans (lames, batterie, élec, installation). Enfin, privilégiez une app claire, des sécurités complètes (STOP, PIN, geofencing) et un SAV accessible.
Nouveau jardin ? Robot-tondeuse ou pas robot-tondeuse ? Après de multiples tests, nous avons trouvé un modèle vraiment surprenant qui risque de vous soumettre à la tentation… Et on ne dit pas ça parce que le fabricant nous a également livré le garage qui va avec !
Mammotion est une jeune marque chinoise fondée en 2016 (pour les promos du neuvième anniversaire, c’est ici !) , spécialisée dans la robotique extérieure intelligente. Dès ses débuts, elle mise sur la technologie sans fil périmétrique, afin de prendre les devants sur le marché de la tonte automatisée. Elle s’est rapidement fait remarquer avec le Luba, un robot tondeuse tout-terrain destiné aux grandes surfaces. Puis elle a élargi sa gamme avec des modèles plus compacts et accessibles comme le Yuka Mini 700, qui visent un public plus large sans renoncer aux innovations embarquées.
Comme toujours, voici notre test complet qui va chercher la petite bête. Caractéristiques, ergonomie, fonctionnalités, erreurs et frictions peut-être, voici ce que nous avons pensé de cet appareil d’entrée-de-gamme après plusieurs jours d’essai !
Caractéristique Techniques | |
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Dimensions | 52,5 x 41,3 x 28,1 cm |
Poids | 10,6 kg |
Surface de tonte recommandée | 700 m² |
Hauteur / largeur de coupe | 2 à 6 cm / 19 cm |
Capacité de franchissement de pente | performances optimales : jusqu’à 27° |
Plateau de coupe | 5 lames pivotantes |
Système de navigation | NetRTK + Vision AI (UltraSense AI Vision) |
Batterie | Lithium‑ion 4,5 Ah (remplaçable) |
Temps de charge | environ 140 min |
Temps de tonte | environ 3h30 max |
Niveau Sonore | 55 dB (mesuré) |
Vitesse de tonte max | réglable (de 0,2 à 0,6 m/sec) |
Température de fonctionnement | 0°C – 40°C |
Etanchéité du robot | IPX6 |
Assistants vocaux | Alexa et Google Home |
Indice de réparabilité | 9,1/10 |
Garantie | 3 ans (extensible 1 an) |
Prix | 999 € |
D’emblée, on peut remarquer quelques chiffres rassurants : étanchéité à IPX6, réparabilité élevée, garantie 3 ans… Côté performances, on s’étonne agréablement des 5 lames pivotantes intégrées au disque de coupe, là où de nombreux modèles se contentent de 3 ou 4 lames. Les 27° de pente franchissable sont très corrects, et la batterie semble proposer une autonomie confortable. Enfin, la vitesse réglable va de 12 m/min à 36 m/min, ce qui nous paraît particulièrement élevé, puisque le maximum qu’on ait testé jusqu’ici était de 20 m/min (Sunseeker X5 Elite). À suivre…
Sur les points à surveiller, on notera simplement le temps de charge complet, la largeur de coupe, qui fait partie des plus petites que nous ayons vues jusqu’ici (les valeurs dépassent généralement les 20 cm), et la cartographie automatique à propos de laquelle nous avons quelques réserves ; peut-être aurons-nous l’occasion de les infirmer…
Contrairement à un appareil du même acabit comme le A1 pro, il faudra positionner une antenne RTK pour permettre au robot de se repérer dans votre jardin. Heureusement, comme pour le Navimow, elle peut être alimentée en étant connectée directement à la station. Si nécessaire, on peut également la brancher ailleurs, mais cela nécessitera un tournevis Torx T6 non inclus pour retirer le cache du port de charge.
On apprécie néanmoins la présence d’un autre tournevis qui permettra de fixer la station correctement, le système de fixation au sol de l’antenne simplissime et le kit d’installation murale. Seule la recharge de six lames nous laisse un peu perplexes, puisque le robot en utilise cinq. On s’attendait donc plutôt à n’importe quel multiple de 5 ! Enfin, les câbles d’extension nous donnent la champ libre pour positionner la station à plus de 5 m de la prise d’alimentation. C’est relativement court, mais ça passe.
Les robots-tondeuses autonomes ont beau être étanches, leur batterie n’en est pas moins exposée à la chaleur des canicules et leur carrosserie peut subir de gros chocs en cas de grêle. Pour avoir la conscience tranquille lorsqu’on laisse l’appareil en extérieur exécuter son programme hebdomadaire, un abri (en option) tel que celui-ci est tout à fait à propos !
La boîte contient simplement de quoi monter le garage et le planter dans l’herbe au-dessus de la station de charge.
Il y a quelque chose d’un peu agressif dans la forme donnée à l’appareil : on dirait une grosse tête montée sur quatre roues, dont deux qui ressortent façon Mad Max… La carrosserie du robot affiche un excellent niveau de finition : ses plastiques durs semblent épais et bien ajustés, avec un revêtement granuleux légèrement mat qui résiste bien aux rayures légères et à la saleté.
L’ensemble donne une impression de solidité et de tenue dans le temps, renforcée par l’indice d’étanchéité IPX6. Pas de grincement suspect ou de pièce fragile à l’œil : c’est propre. Les éclairages latéraux doivent aider à la tonte nocturne et semblent imiter des yeux fins et plissés, comme pour signifier que l’appareil ne plaisante pas — ce qui est justement assez rigolo.
Les roues crantées sont larges, fabriquées dans un caoutchouc dense monté sur des jantes plastiques renforcées, gage de bonne motricité sur différents terrains. Côté coupe, le disque accueille 5 lames pivotantes en acier carbone. Classique, mais c’est du solide.
Quant au panneau de commandes manuelles, on y trouve le bouton d’alimentation, celui de retour à la station, le lancement d’un cycle et la molette permettant de modifier la longueur de coupe. Il faudra appuyer dessus avant de la tourner pour faire défiler les millimètres 5 par 5.
Un petit écran affiche une jauge fragmentée verte qui donnera une vague estimation du niveau de batterie à 25% près.
Le garage officiel du Yuka Mini 700, proposé en option par Mammotion, est fabriqué en plastique ABS rigide — un matériau bien connu pour sa résistance aux chocs, aux UV et aux intempéries. Ce plastique est souvent utilisé dans les produits d’extérieur de qualité, car il ne se déforme pas au soleil, ne se fissure pas facilement avec les écarts de température, et résiste plutôt bien à l’humidité. Il est aussi facile à nettoyer et ne demande pas d’entretien particulier.
Cela dit, le garage reste relativement léger et minimaliste : il s’agit d’une structure ouverte, avec un toit protecteur et deux supports latéraux, sans parois complètes ni base rigide. Il protège donc efficacement contre la pluie directe ou les UV, mais ne met pas totalement à l’abri des projections latérales, du vent fort ou du gel.
Les deux parties de la station nécessitent quatre vis pour un assemblage solide. Le tournevis fourni nous permet de nous en occuper sans aller fouiller dans la trousse à outil.
Nous branchons la station à une prise extérieure et plaçons le robot en mettant en contact les zones à induction. L’appareil s’allume et nous le signifie bien en émettant un bruit de lame sortie de son fourreau. Cela nous fait sourire ; nous espérons néanmoins que le geste sera joint à la parole au moment de le faire fonctionner… Pas de tartarin à la maison ! Pour rester dans l’ambiance, c’est une voix robotique assez austère qui dit “Power Off” au moment de l’extinction. On se croirait un peu dans un jeu de combat sur Playstation.
Pour l’antenne, le guide d’installation manuel nous aide à bien recomposer l’ensemble à partir des pièces détachées. Nous trouvons plutôt court le poteau fin sur lequel elle se juche, comparée à celui du X5 Elite par exemple, mais pourquoi pas, tant que cela ne gêne pas la connectivité. Un embout pointu nous permet de la planter dans la terre avec un peu d’huile de coude, dans un coin, juste à côté du robot.
Le dispositif est sommaire mais étonnamment stable ! Nous branchons l’ensemble à la station, mais contrairement à l’antenne de Sunseeker, il n’y a aucun voyant pour savoir si l’alimentation passe. On le saura en ouvrant l’application.
Il suffit d’observer un peu la forme des pièces détachées pour comprendre assez comment assembler l’abri. Pour éviter les rayures, positionnez le toit sur l’herbe. Attention simplement à une subtilité : il faut fixer les deux barres juste après avoir clipsé le premier pied, sinon vous ne pourrez pas les rentrer dans les embouts dédiés.
Placez ensuite le second pied. L’ensemble est assez lourd pour tenir sans rien, mais vous pouvez ajouter des vis auto-foreuses, notamment pendant la saison des orages.
Excepté le “Power Off” entendu à l’extinction, le reste des interactions vocales se fait en français. La connexion initiale se déroule sans encombre : il faut appairer séparément le robot et son antenne via Wi-Fi et Bluetooth, mais l’opération ne prend que quelques secondes. Et puisque l’application reconnaît les deux parties, c’est qu’elles sont correctement alimentées.
Nota Bene : une mise à jour du micrologiciel est obligatoire avant toute première tonte. Comptez environ cinq minutes. On peut ensuite activer les mises à jour automatiques pour être tranquille.
Enfin, avec l’application Mammotion, vous pouvez activer le service NetRTK instantanément, sans avoir besoin d’installer une station de base RTK physique.
Il suffit de l’activer dans l’application pour obtenir la même précision de positionnement qu’avec les produits utilisant une base RTK.
C’est plus ou moins le cas pour la plupart des robots-tondeuses autonomes, qui embarquent toujours plus de fonctionnalités et d’options de paramétrage. Mammotion les répartit à sa manière, en distinguant dans divers menus :
La prise en main est facile pour commencer à tondre rapidement. Mais lorsqu’il s’agit de chercher un paramètre ou une information précise, l’on a vite fait de s’égarer un peu. À titre d’exemple, il faut appuyer sur le bouton “Tondre” avec l’icône “Play” pour, en fait, accéder à tous les modules de configuration et de programmation des cycles via une fenêtre intermédiaire. Alors que l’on s’attendrait à ce que ce bouton déclenche simplement l’activité du robot.
On pardonne volontiers ces légères imprécisions de conception lorsque l’on jette un oeil à la liste assez conséquente des fonctionnalités proposées, à savoir notamment :
On notera tout de même l’absence de code PIN et d’une alarme de soulèvement et que la gestion de la batterie n’est pas modifiable pour indiquer à l’appareil à quel pourcentage interrompre ou reprendre la tonte. Nous n’avons pas non plus repéré de module dédié à l’hivernage. On reste tout de même sur un set très complet dans l’ensemble.
Nota Bene : la gestion de la météo est un peu moins fluide qu’ailleurs. En effet, là où beaucoup de modèles proposent une tonte différée à l’heure ou à la minute près en cas d’intempéries, le Yuka prendra un jour de congé complet (on devrait tous faire pareil…) dès qu’il détecte les premières gouttes !
La cartographie du Yuka Mini 700 peut être effectuée automatiquement ou manuellement, mais il faudra parfois corriger le tir. En effet, lors de notre premier test en mode auto, le robot s’est montré excessivement prudent : sur une parcelle de 155 m², il n’a reconnu que 12,5 m² exploitables. Nous nous en doutions un peu… En réalité, cette fonction automatique ne donne de bons résultats que sur des terrains très simples, sans obstacles majeurs ni formes complexes.
Heureusement, la cartographie manuelle est fluide et réactive, sans aucune latence, même en navigation téléguidée. Il nous a ainsi fallu à peine 8 minutes pour cartographier toute la zone, avec une très bonne prise en main. La vitesse de déplacement manuel est réglable de 0,2 à 1 m/s (c’est super rapide !) par paliers de 0,1 m/s, ce qui permet d’ajuster la précision selon la complexité du terrain. Une fois la cartographie terminée, le robot retourne à sa base sans difficulté. L’application permet également de modifier à tout moment le plan ou les zones, offrant une grande souplesse en cas de réaménagement du jardin. À cet égard, on peut noter :
Pour l’instant, nous nous contenterons de définir le périmètre global afin de tester un peu la sensibilité du robot via ses capteurs embarqués.
Dès la première tonte, en mode détection standard, le Yuka Mini ne se cogne presque jamais. Il détecte très bien les obstacles, ralentit à leur approche, les contourne avec précision, puis accélère dès qu’il retrouve un espace dégagé. Plantes, murets, fauteuils ou mobilier de jardin : rien ne semble le prendre au dépourvu.
Sur la carte, le robot affiche en temps réel le trajet qu’il prévoit d’emprunter (traits noirs), qu’il efface au fur et à mesure, ainsi que le trajet prévu au niveau des bordures (traits blancs). Une fois le travail terminé, il annonce vocalement la fin du cycle, puis retourne à sa station sans faillir.
Nota Bene : il est possible de modifier les paramètres de coupe ou de déplacement même pendant le cycle en cours.
Le robot peut effectuer jusqu’à quatre passages sur les bordures, dans un ordre intelligent (bordures d’abord, intérieur ensuite), et adapte son style de conduite selon la vitesse et les paramètres choisis.
Il existe d’ailleurs plusieurs niveaux de sensibilité à l’impact. Attention car, en mode “collision acceptée”, il peut se bloquer contre une plante, passer sur un obstacle bas ou aller se loger dans une haie.
Il est alors possible de reprendre la main en mode téléguidé, voire d’utiliser la vue subjective via caméra pour le guider sans se lever du canapé (on a vraiment fait ça !).
Nota Bene : même s’il ralentit en cas de besoin, le faire aller à toute vitesse n’est pas le plus intéressant. Ça peut faire peur aux animaux, lui faire manquer des brins d’herbe et utiliser un max de batterie.
À noter que s’il s’arrête plus de 5 secondes, les lames se désactivent automatiquement, ce qui renforce la sécurité. Enfin, s’il doit s’interrompre pour recharger (à partir de 15%), le Yuka Mini reprend automatiquement là où il s’était arrêté dès qu’il a franchi la barre des 75% de batterie pleine, ce qui évite les oublis ou les zones non terminées.
Le Yuka Mini 700 combine deux technologies pour se repérer dans l’espace : le NetRTK, un système de positionnement précis par satellite corrigé en temps réel via Internet, et la Vision AI, une intelligence artificielle assistée par caméra frontale. Cette double approche lui permet de se localiser au centimètre près, sans fil périmétrique.
Nota Bene : une limite virtuelle est appliquée au robot qui déclenchera une alarme s’il sort de la zone de géorepérage.
Concrètement, cela signifie que le robot sait toujours où il se trouve dans votre jardin, même s’il change d’angle ou doit contourner un obstacle. La caméra l’aide à reconnaître les formes et volumes alentour, tandis que le RTK corrige d’éventuelles imprécisions de signal. C’est ce duo qui rend sa navigation aussi fluide et fiable, même dans des jardins avec recoins ou obstacles.
Nota Bene : Mammotion a également sorti un modèle nommé 700 Vision, à ne pas confondre avec celui que nous avons reçu. En effet, celui-ci est équipé d’un système de navigation encore plus sophistiqué avec vision IA à triple caméra.
Le planning permet de lancer un cycle à l’heure que vous voulez (à la minute près) autant de fois que vous le souhaitez par jour. Vous choisissez entre une tonte réitérée toutes les semaines ou bien des programmations ponctuelles à configurer sur un calendrier. Le robot respecte son emploi du temps à partir du moment où l’activité en question est enclenchée dans l’appli.
Quant à la tonte téléguidée, c’est la meilleure qu’on ait pu tester jusqu’à présent. Non seulement parce que le robot nous laisse tondre à notre guise sans hésitations comme le Navimow X330 ni déconnexion Bluetooth inopinée comme le Sunseeker X5 Elite, mais aussi parce qu’on peut activer la caméra et piloter le robot à la première personne façon Gran Turismo !
Avec la vitesse réglable jusqu’à 1 m/s, soit 60 mètres/m (il est bridé à 0,6 m/s en automatique), on peut rester précis (ou bien faire n’importe quoi en faisant des zigzags entre les plantes à toute berzingue, mais ça, c’est vous qui voyez…).
Nota Bene : comme pour tous les appareils dotés d’une caméra qui se respectent,
la sécurité des données est certifiée TÜV Rheinland.
Le système de coupe flottant permet d’épouser les irrégularités du sol avec souplesse. La coupe est régulière et les lignes obtenues sont très droites, même sans câble périmétrique, ce qui témoigne d’une excellente maîtrise du guidage. La vitesse de rotation des lames est réglable, tout comme la vitesse d’avancée du robot, ce qui permet d’ajuster le comportement en fonction de la densité ou de la hauteur de l’herbe.
À ce titre, le Yuka Mini parvient à tondre des herbes déjà bien développées, à condition qu’elles ne soient pas excessivement longues ou humides. Si l’herbe est trempée, il ralentit de lui-même. Cela dit, pour un résultat optimal, on recommandera toujours de programmer les cycles après l’évaporation de la rosée ou un jour sec. Niveau bruit, on n’a jamais dépassé les 55 dB, même avec les lames à vitesse maximale et la navigation en mode turbo.
Côté autonomie, le Yuka Mini 700 est doté d’une belle endurance avec un total de tonte pouvant frôler les 3h30 en usage optimisé (vitesse lente, lames au minimum, leds éteintes). En terrain plat avec obstacles, il peut couvrir jusqu’à 130 m² par cycle. Cette performance s’explique par sa batterie lithium-ion de 6,1 Ah, bien dimensionnée pour des jardins de taille moyenne.
Nota Bene : en mode rapide, il consomme beaucoup plus vite : – 20 % en 20 min. On passe ainsi de 3h30 à environ 1h40–1h50 max, soit une perte de plus de 40 % d’efficacité énergétique.
Néanmoins, avec la recharge complète plutôt longuette — 2h21 selon nos mesures, difficile d’envisager plus de 4 cycles complets (batterie à plat) en 24 heures. Ainsi, il faudra un terrain bien dégagé pour parvenir aux 700 m2 annoncés, avec la largeur maximale pour les allers-retours (12 cm). Heureusement, la batterie est amovible, et il est possible de vous en procurer une de rechange directement sur le site. Selon le modèle que vous possédez, vous choisirez celle à 4,5 Ah ou celle à 6,1 Ah.
Avec la brosse de nettoyage incluse, on peut débarrasser la machine de tous les corps étrangers (feuilles, épines, etc.). Cela dit, le comportement très prudent du robot en mode standard et sensible, combiné à une excellente gestion des obstacles, contribue à préserver aussi bien les composants que la carrosserie. Ce n’est qu’en collisions autorisées qu’il faudra parfois passer un coup de propre.
Avec son indice d’étanchéité IPX6, il est tout à fait possible de nettoyer à l’eau sa carrosserie ou ses roues après une session de tonte, à condition de ne pas utiliser de nettoyeur haute pression qui pourrait endommager certains composants.
L’intérieur du robot n’étant pas totalement hermétique, on recommande aussi un séchage complet avant un éventuel remisage, notamment pour éviter tout risque de corrosion ou d’oxydation des contacts électriques.
Au niveau de l’application, on apprécie la présence du petit journal d’usure pour suivre l’état général du robot, notamment au niveau des lames. En ce qui concerne l’hivernation, vous trouverez toutes les instructions dans le manuel utilisateur numérique à la page 85 (accueil > service > manuel utilisateur > défilement jusqu’à “Yuka mini” > choix de la langue).
Sur le site français de Mammotion, vous trouverez :
Nota Bene : en fonction de la nature du terrain (branches, herbe sèche, cailloux…), on estime que les lames doivent être remplacées toutes les 3 à 6 semaines, soit env. 8 à 12 jeux de lames par an. Il faut donc au minimum 2 kits par an, soit, 110 € / an.
En résumé, Mammotion propose une gamme d’accessoires utilement étoffée pour le YUKA Mini — lames, roues, batterie, station RTK, garage ou module 4G — mais certains éléments essentiels vus en boîte restent invisibles en ligne à ce jour.
Le Yuka Mini 700 représente sans aucun doute un des meilleurs rapports qualité/prix du moment dans sa catégorie. À 999 € sur Amazon, il propose une navigation sans fil périmétrique très intelligente, une tonte précise et régulière et un attirail logiciel plus que convainquant !
Face au Stiga A750, 50% plus cher, le Yuka prend l’avantage en termes d’agilité, d’intelligence embarquée, de nombre de lames (5 contre 4) et de maturité d’application. Son autre rival direct, le A1 Pro, joue la carte de l’accessibilité, mais reste loin du niveau de finition et d’agilité du Yuka Mini. Ce dernier n’envie pas grand chose au Sunseeker X5 Elite, et le nargue même avec une application plus soignée, des fonctionnalités comme le mode caméra, un mode téléguidé non bugué et une cartographie automatique imparfaite mais prometteuse.
Bref, Mammotion réussit à concilier mini format, petit prix et performances proches du haut de gamme. Ce n’est pas le robot parfait — il lui manque un antivol, un temps de charge moins long et quelques ajustements applicatifs—, mais pour un jardin moyen et un budget maîtrisé, c’est un concurrent quasi injouable, même pour les grands noms du secteur.
Nota Bene : le Yuka Mini 700 standard n’est pas disponible sur le site marchand de Mammotion mais uniquement sur Amazon. L’e-boutique de la marque vend désormais exclusivement les versions 600, 800 et 700 Vision.
Enfin, vous pourrez regarder les modèles les plus proches (Yuka mini 600 et 800) pour choisir l’appareil qui conviendra le mieux à la taille de votre jardin. Dans notre cas, par exemple, une capacité de tonte à 600 m2 max aurait largement suffit.
La course au meilleur robot-tondeuse sans fil se poursuit avec un modèle milieu-de-gamme designé comme une voiture télécommandée futuriste : le Sunseeker Elite X5. Vaut-il vraiment ses presque 2 000 € ou souffre-t-il de vices cachés à débusquer ?
Sunseeker est encore une jeune pousse sur le marché des robots-tondeuses, mais elle avance à grands pas. Née en Chine, Sunseeker s’est d’abord fait connaître dans l’outillage de jardin motorisé avant d’investir le secteur de la tonte autonome.
Nous avons la chance de faire concourir un des modèles les plus sophistiqués de la marque à ce jour, que seul le Sunseeker Elite X7 supplante du haut de ses 2 399 €. Qualité de tonte, expérience utilisateur, fonctionnalités, rapport qualité/prix : le Elite X5 est-il un candidat sérieux pour bichonner votre pelouse ? Suivez notre test pour connaître la réponse en détail !
Caractéristique Techniques | |
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Dimensions | 68×42,5×26 cm |
Poids | 12 kg |
Surface de tonte recommandée | 2 000 m2 |
Hauteur / largeur de coupe | 2 à 6 cm / 22 cm |
Capacité de franchissement de pente | performances optimales : jusqu’à 30° |
Plateau de coupe | 3 lames pivotantes |
Système de navigation | RTK-GNSS, VSLAM et Vision AI |
Batterie | Lithium‑ion 5 Ah |
Temps de charge | environ 90 min |
Temps de tonte | environ 4h max |
Niveau Sonore | 60 dB (annoncés) 52 dB (mesuré) |
Vitesse de tonte max | 20 m/min |
Température de fonctionnement | 0°C – 40°C |
Etanchéité du robot | IPX5 |
Assistants vocaux | Alexa et Google Home |
Garantie | Robot : 2 ans (3 ans avec enregistrement en ligne) Batterie : 12 mois |
Prix | 1899 €. |
Le Sunseeker Elite X5 affiche un profil plutôt solide. Sa largeur de coupe de 22 cm et sa batterie 5 Ah promettent une bonne efficacité sur les grands terrains (jusqu’à 2 000 m²), surtout avec une autonomie estimée à 4h. La navigation RTK-GNSS couplée au VSLAM et à une Vision AI est un atout que l’on va s’empresser de mettre à l’épreuve (gestion fine des obstacles et des zones complexes).
Ses limites ne sont pas flagrantes, bien que l’on puisse toujours pinailler en pointant du doigt une étanchéité IPX5 là où certains vont jusqu’à IPX6 (voire IP66 !), son poids relativement élevé (12 kg) pouvant compliquer le transport manuel. Le système à 3 lames demandera une surveillance régulière, et la garantie de 2 ans est plus courte que certains concurrents comme l’A750 de Stiga.
On dispose donc de 4 jeux de lame d’avance, en plus de celui déjà installé sur le robot, et de quoi fixer l’antenne au sol. Néanmoins, on va avoir plusieurs longueurs de fil à gérer. Certes, c’est indispensable pour pouvoir placer la station où l’on veut dans le jardin, mais on n’aurait pas craché sur un petit kit de piquets pour les fixer dans la terre, ce que proposait nativement le Navimow X330, par exemple.
Avec son look anguleux et son coloris noir mat rehaussé de quelques touches chromées, le Elite X5 affiche une esthétique futuriste, presque agressive, qui contraste avec les lignes plus douces de certains concurrents.
Cette carrosserie imposante mais soignée s’appuie sur des plastiques robustes et bien ajustés, avec une finition qui inspire confiance. Le matériau principal est conçu pour résister aux UV et aux éclaboussures, mais marque assez facilement les rayures en cas de frottement.
Les capteurs sont habilement intégrés dans le châssis, sans protubérances inutiles. On retrouve tout autour du robot des pare-chocs souples, des détecteurs d’obstacles, ainsi que plusieurs caméras ou capteurs optiques selon les zones. Le dessous du robot abrite trois lames rotatives indépendantes montées sur un disque flottant. Le A750 et et le Navimow X330 en arboraient respectivement 4 et 6, donc on est sur un minimum ici.
Les roues à traction avant sont fortement crantées, offrant une excellente adhérence, même sur pelouse humide ou légèrement en pente. L’unique roue folle à l’arrière est relativement large et crantée également. On s’attend donc à un rapport équilibré entre mobilité et stabilité.
Le panneau de commande, situé sur le dessus, reste minimaliste : 4 boutons semi-tactiles (marche/arrêt, haut, bas et OK) permettent de taper le code PIN sur un écran digital minimaliste où s’affiche également le niveau de batterie. D’autre part, une manette rotative permet de régler manuellement la hauteur des lames.
Enfin, l’antenne RTK fournie se monte sur mât rigide, lequel peut tenir en équilibre sur son socle ou bien être fixé grâce aux quatre sardines fournies. Elle affiche quatre voyants LED qui permettent de vérifier la connectivité et l’alimentation.
Les rallonges fournies permettent de se placer où l’on veut dans le jardin. Toutefois, l’antenne, qui a besoin d’être alimentée, se branche indépendamment de la station, ce qui nous oblige à utiliser deux prises électriques.
Le Navimow X330 avait réglé ce léger problème en plaçant deux ports au niveau de la station : un pour l’alimentation et un pour l’antenne, qui recevait une partie de l’énergie transmise. Résultat : on se perd un peu moins dans les câbles !
Sur le papier, tout devait rouler : on scanne un QR code, on suit les instructions de l’appli, et le robot s’appaire à l’antenne RTK comme par magie. Sauf que… de magie il n’y eut point. Dans notre cas, l’antenne refusait obstinément de se connecter au Wi-Fi, alors que le robot, lui, s’y est appairé sans souci. Un bug assez rare d’après le fabricant, mais bien réel. Heureusement, le SAV a été réactif et a fini par trouver la cause après quelques échanges : il fallait reconfigurer manuellement l’antenne dans les paramètres avancés. Pour ceux à qui ça arrive, la manip est la suivante : détail > menu « icône en forme de boulon » > Appareil > Réglage de l’antenne > Appairer à nouveau.
Une fois ce cap franchi, on a pu lancer la cartographie… mais il a fallu près de 25 minutes pour couvrir 200 m² sans compter la gestion des obstacles, ce qui est relativement lent. En cause : une latence notable entre le joystick virtuel et le robot, laquelle complique les manœuvres fines. À noter tout de même qu’on peut régler la vitesse max en mode guidage : 3 m/min pour les débutants, jusqu’à 6 m/min si on l’a bien en ma in. Pour ajouter 4 obstacles, il nous a bien fallu 12 minutes supplémentaires.
Enfin, bonne surprise : la carte reste en mémoire si on retire la station et l’antenne du jardin et qu’on les replace à peu près au même endroit.
Dans l’ensemble, l’application Sunseeker (iOS et Android) est fluide et intuitive. En revanche, l’habillage est vraiment très sommaire : c’est fonctionnel, avec des illustrations tutorielles pour vous guider lors de l’installation, mais la DA s’arrête là.
On préfère cela à Stiga.Go qui présentait une interface très marquée au niveau du style mais encore très buguée lors de notre test.
Malgré cet éventail plutôt fourni, on pourra déplorer quelques lacunes, comme un système d’antivol très minimaliste (absence de géofencing, pas d’alarme en cas de soulèvement ou de tentative de vol), rien qui ne touche à l’entretien (indicateur d’usure des composants, mode hivernation, etc.) ou à la gestion de l’autonomie (seuil de retour à la charge fixée à 15%, pas de reprise des tâches après recharge).
Nota Bene : on peut modifier les paramètres d’une zone même pendant un cycle en cours.
Une fois la cartographie terminée, le Elite X5 révèle toute la finesse de sa navigation. Le robot trace ses trajectoires avec rigueur, en effectuant des bandes plus ou moins larges selon le mode sélectionné. Son comportement inspire rapidement confiance : il ne se bloque jamais, même dans des jardins aux formes irrégulières ou parsemés d’obstacles non signalés. Et s’il en détecte un nouveau, il le place automatiquement sur la carte, évitant ainsi les collisions lors des cycles suivants.
Malgré une silhouette postérieure assez proéminente — due à la station motrice placée à l’avant —, le robot gère bien ses demi-tours, sans reculer n’importe comment ou heurter les bordures. Il ralentit à l’approche des zones complexes, anticipe les mouvements et limite au maximum les hésitations. On note également la présence d’un petit signal sonore discret au moment où les lames s’enclenchent, pratique pour éviter les surprises si on est à proximité.
Autre bon point : il est ultra silencieux (environ 52 dB mesurés au sonomètre à un mètre de distance), à tel point que les animaux du jardin ne semblent même pas s’en soucier. Pour atteindre les 60 dB max annoncés, il faudra le lancer dans un champ d’herbes hautes ! Le robot reste aussi très stable sur ses trajectoires, sans pertes de signal RTK ni redémarrages inattendus, y compris après déplacement de la station.
La seule vraie limite observée : comme la majorité de ses concurrents, il n’a pas osé franchir certains recoins très exigus, malgré la réduction de la sensibilité IA et l’autorisation de contact lent.
Il a semblé les ignorer proprement, sans insister ni s’enliser, ce qui évite au moins les fausses manœuvres.
Le Sunseeker Elite X5 s’appuie sur une combinaison de technologies : RTK, vSLAM et Vision AI.
En clair : le Sunseeker est capable de calculer, observer, et apprendre.
Le X5 propose un planning de tonte quotidien par défaut, calé entre 7h30 et 8h30, qu’on peut heureusement modifier. Mais attention, le système n’autorise qu’un seul cycle par jour, à configurer par tranches de 15 minutes. Côté exécution, le robot respecte bien l’horaire configuré, mais sa gestion des priorités laisse perplexe. Lors d’un essai programmé jusqu’à 19h, il s’est arrêté à 18h36, sans avoir effectué les bordures, malgré l’option « cycle de tonte dans les délais prévus » activée — censée justement lui permettre de poursuivre la session si du temps reste. Résultat : on a dû le relancer manuellement pour faire les finitions.
Nota Bene : en cas de pluie, le robot peut interrompre sa tonte et reporter la fin jusqu’à 12 heures plus tard selon votre paramétrage (à la minute près).
C’est là qu’on a découvert un comportement étrange : si on place la bordure en début de cycle, le robot ne fait que la bordure ; si on la met après, il zappe la bordure et ne fait que le reste. Aucun souci de batterie ici, il lui restait largement de quoi finir. Et pourtant, l’option “tondre la bordure à chaque fois” était bien activée.
Nota Bene : nous avons également testé le mode téléguidé, mais le robot indique perdre la connexion bluetooth chaque fois que l’on active la lame. Un déboggage s’impose…
Bref, le planning fonctionne, mais le découpage des tâches (bordures vs reste du terrain) mériterait clairement une logique plus souple et plus intelligente. Pour l’instant, ça demande un peu de supervision, ce qui casse un peu la promesse d’un été “sans effort”.
Le Sunseeker Elite X5 excelle dans la tonte grâce à son système de coupe flottant : les trois lames indépendantes adaptent automatiquement leur position au relief du terrain, assurant une coupe homogène même sur les sols irréguliers ou lorsque l’herbe est dense , même lorsque le terrain présente des ondulations. On note également sa robustesse face aux herbes hautes, là où même le Navimow X330 se montrait plutôt timide.
Comme tous les autres, il n’est pas 100% à l’aise sur l’herbe humide, mais il se rattrape sur les bordures, qu’il gère convenablement, sans pour autant faire de miracles.
Nota Bene : on peut soulever le capot et faire tourner la molette de la hauteur de coupe même si le robot est en cours de tonte. Il suffit simplement de le mettre sur pause via l’appli ou le bouton STOP pour modifier avant de le relancer.
Lors de nos tests, le Sunseeker Elite X5 a montré une gestion de batterie plutôt efficace. Sur un premier cycle standard, il a couvert 133 m² en 1h53 avec 40 % de batterie consommée. Sur un autre, 126 m² en 1h19, pour seulement 27 % d’autonomie utilisée. Ces valeurs permettent d’envisager une couverture totale entre 450 et 500 m² par charge complète, en conditions normales.
Mais attention : le mode rapide est bien plus énergivore. Activé pendant un cycle, on a constaté une chute de 20 % en seulement 20 minutes. La vitesse accrue a un impact direct sur la consommation, logique puisqu’elle sollicite davantage la motorisation. À titre de comparaison, le robot avance à environ 13,3 m/min en mode lent, et 20 m/min en mode rapide.
Côté recharge, le Sunseeker s’en sort très honorablement. Les paliers de charge sont réguliers : 46 % en 18 min, 84 % en 53 minutes, 91 % en 62 min, 99 % à 1h27, puis 100 % en 1h33. En résumé : l’autonomie du Elite X5 est très correcte, mais le mode rapide grignote vite l’endurance, sans forcément améliorer la qualité de tonte. En conditions normales, on peut tabler sur environ 500 m² couverts (maximum) en près de 4 heures. En arrondissant, on peut tabler sur un cycle complet (charge comprise) en 5h30, ce qui offre théoriquement la possibilité de réaliser 4 cycles en 22h, en incluant la tonte nocturne. Les 2 000 m2 sont donc possibles d’après notre échantillon de données.
Le Sunseeker Elite X5 ne demande pas d’entretien plus compliqué qu’un autre. En usage normal, il est conseillé de remplacer les lames toutes les 4 à 8 semaines, voire 12 si la pelouse est bien entretenue. Pour accéder au disque, nous recommandons de placer le robot à la verticale mais latéralement, et directement sur l’herbe. Le kit de 12 lames de rechange, avec vis et clé de démontage incluses, vous permettra d’utiliser la tondeuse sans frais supplémentaires de 4 à 11 mois grand maximum.
Les trois roues crantées sont conçues pour durer, même sur pelouses accidentées ou boueuses. Quant à la carrosserie, elle peut être rincée à l’eau, mais attention : le lavage haute pression est à proscrire. Il faut bien laisser sécher le robot avant de le ranger, sous peine de provoquer des dégâts internes. Enfin, en hiver, le robot doit être stocké dans un local sec, batterie chargée à 100 %, et éteint manuellement. L’antenne RTK peut rester dehors, mais le corps principal doit impérativement être mis à l’abri du gel.
Du côté des accessoires, la boutique en ligne de Sunseeker propose quelques références compatibles avec le Elite X5, mais l’offre reste étonnamment limitée pour un modèle aussi ambitieux. On y trouve principalement des kits de lames de rechange (51 €) ainsi que des piquets de terre (21,25 €), utiles pour fixer les câbles sur terrain meuble.
En revanche, les autres éléments proposés sur le site, comme les stations de charge de rechange, les câbles d’alimentation ou les abris de protection, ne sont pas compatibles avec le modèle à ce jour. Seul un site de revendeur britannique semble proposer un garage compatible (env. 136 €) et une mise à niveau du module antivol 4G (env. 205 €). Un point à surveiller pour les utilisateurs souhaitant anticiper l’achat de pièces détachées ou sécuriser leur installation en extérieur.
« Nous sommes activement en cours d’amélioration de notre boutique en ligne pour le marché européen » d’après un représentant de la marque, interrogé en juillet 2025.
Avec le Elite X5, Sunseeker signe une proposition sérieuse et proche du haut de gamme sur le marché encore jeune des tondeuses autonomes sans fil périphérique. Face au Stiga A750, par exemple, le X5 prend clairement l’avantage sur plusieurs plans : navigation plus fluide, meilleure détection d’obstacles, application plus intuitive et autonomie nettement plus confortable. Certes, il n’embarque que trois lames contre quatre pour le Stiga, et son mode de cartographie manuelle via joystick est un peu rigide, mais ces défauts sont largement compensés par une stabilité remarquable une fois la carte enregistrée et par la fiabilité globale du système.
En revanche, côté rapport qualité/prix, le Elite X5 doit composer avec une concurrence redoutable, à commencer par le Dreame A1 Pro. Moins flatteur visuellement ce dernier propose tout de même une tonte zone par zone avec hauteur variable, un suivi des composants (dont l’usure des lames), une meilleure gestion des bordures, et surtout, une interface applicative plus riche et plus mature. Le X5 conserve l’avantage en précision de tonte, mais devra étoffer ses fonctions logicielles et son évolutivité via l’achat d’accessoires pour justifier son écart tarifaire.
Enfin, des modèles comme le Segway Navimow X330 ou le Mammotion Luba 2 AWD 1000 pourraient aussi lui faire de l’ombre, avec leurs options tout-terrain, leurs performances bluffantes sur les pentes ou leur cartographie plus rapide. Le X5 Elite n’en reste pas moins une valeur sûre, bien finie et robuste, à condition de ne pas attendre de lui la polyvalence d’un couteau suisse connecté.
Les robots-tondeuses sans fil périmétrique sont en plein essor, et diverses marques se disputent avidement les parts de marché disponibles. Stiga fait partie des constructeurs les plus prolifiques avec une dizaine de modèles en boutique. On s’attend à du très lourd !
L’A750 est vendu à 1899 € sur l’e-boutique de la marque, aux côtés de modèles plus ou moins ambitieux pouvant atteindre les 12 000 m2 de tonte et approcher les 7 000 €. La marque suédoise, d’abord connue pour ses tondeuses thermique, nous promet donc une expérience reposant sur un savoir-faire développé depuis 1934.
Bien qu’il s’agisse d’un robot d’entrée-de-gamme, nous avons toutes les raisons de penser que le prochain test nous fera passer un bon moment. Ergonomie, navigation, qualité de tonte, fonctionnalités et accessoires divers : voici notre retour d’expérience complet sur ce robot-tondeuse sans fil de Stiga !
Caractéristique Techniques | |
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Dimensions | 53 x 39 x 22 cm |
Poids | 8,2 kg |
Surface de tonte recommandée | 900 m2 |
Hauteur / largeur de coupe | 2 à 6 cm / 18 cm |
Capacité de franchissement de pente | performances optimales : jusqu’à 24° |
Plateau de coupe | 4 lames pivotantes |
Caméras intégrées | technologie GPS RTK et Stiga AGS |
Batterie | Lithium‑ion 2.5 Ah |
Temps de charge | environ 45 min |
Temps de tonte | 60 min |
Niveau Sonore | 53 dB (mesuré) |
Vitesse de tonte max | 22 m/min |
Température de fonctionnement | 0°C – 50°C |
Etanchéité du robot | IPX5 |
Assistants vocaux | actuellement inactifs en France |
Garantie | 5 ans |
Prix | 1899 € |
En regardant attentivement la fiche, on peut déjà remarquer un gabarit plutôt compact et léger, une hauteur de coupe assez rase (20 mm), un temps de charge intéressant, une température de fonctionnement permissive et une période de garantie confortable.
On note néanmoins un indice d’étanchéité légèrement en deçà d’un A1 Pro (IPX6), et une largeur de coupe assez réduite, quand la concurrence peut facilement dépasser les 20 cm. Avec une autonomie d’une heure maximum, cela explique la couverture assez réduite annoncée.
On retrouve un peu la logique plug & play déjà observée sur le A1 Pro : pas d’antenne à positionner au sommet d’une perche, juste de quoi installer la station et brancher le robot.
On part donc avec trois jeux de lame d’avance en plus de celui déjà installé sur le robot. On note également la présence d’une clé de sécurité que l’on retrouvera un peu plus tard. Rien d’autre à signaler à part la rallonge qui offre plus de possibilités d’installation dans le jardin.
Très honnêtement, le design de ce robot est celle qui nous a le plus plu depuis que nous avons commencé les tests sur ce genre d’appareil. Beaucoup de marques adoptent une apparence qui rappelle les chars (Navimow X330) ou les voitures de sport (Sunseeker X5). Là, on a une carrosserie orange vif et une forme arrondie comme une carapace de coccinelle bien assemblées et aux finitions soignées.
Le châssis intègre un pare-choc intégral : toute la carrosserie fait office de bumper, ce qui évite les à-coups trop secs contre les obstacles. À l’arrière, les roues larges et profondément crantées confirment sa vocation tout-terrain. Sous le robot, on retrouve un disque central équipé de 4 lames pivotantes, un choix classique et efficace pour la technique du mulching, qui favorise la sécurité en cas de contact avec un objet dur.
Le panneau de commande est protégé par un capot escamotable qui épouse parfaitement la coque, avec un plastique mat robuste agréable au toucher. Les boutons sont bien intégrés bien que parfois un peu capricieux à l’usage. Pas d’écran en guise d’interface : que des icônes et des leds lumineuses pour notifier l’état du robot. Un choix un peu “à l’ancienne” pour un produit domotique, qui va nous obliger à nous référer au manuel numérique pour être certain de bien tout comprendre. Cela dit, à bien y réfléchir, à quoi bon ajouter un écran sur un appareil qui fonctionne déjà via application, surtout si l’on peut s’en passer ?
Nota Bene : la fabrication et les tests en fin de ligne de production sont 100% européens (en Italie). Plutôt un bon point en matière de certification et de proximité d’importation !
Pour commencer, une petite frayeur ! Nous branchons le port du robot sur la prise à induction de la station et rien ne se passe. Une lumière verte sur la station indique qu’elle est alimentée en électricité, mais sur le robot, rien du tout. C’est là que la clé de sécurité (et le manuel d’utilisation disponible en version numérique) entre en jeu ! Il suffit d’ouvrir le capot et de l’insérer dans le petit trou à gauche avant d’appuyer sur le bouton marche pendant une dizaine de secondes. Ok, +1 pour l’aspect sécuritaire, dirons-nous. Cette fois, le panneau de commande réagit.
Une fois le robot complètement chargé, nous installons l’application disponible sur iOS et Android. Très vite, nous cherchons le robot pour le connecter à la Wi-Fi afin de lancer rapidement une cartographie. L’appairage se passe relativement bien, hormis pour l’antenne rangée dans la station, qui ne semble pas capter le signal GPS. À cet égard, il est possible de récupérer le bloc RTK à l’intérieur du cache de la station et de le placer en hauteur, voire de le fixer à un mur, mais celui-ci est solidement fixé à sa base par des vis T20…
Comme nous n’avions pas ce genre de tournevis dans notre trousse à outils (3,5 € chez Leroy Merlin) ni dans la boîte, nous avons insisté en plaçant la station à plusieurs mètres de la maison : heureusement, la connexion a fini par s’établir d’elle-même.
Le début de l’opération nous a fait soupirer plus d’une fois… Quand il s’initialise, l’A750 effectue une phase de “démarrage” en sortant de sa station et en réalisant un tour sur lui-même. Ce n’est qu’ensuite que l’on peut lancer une tonte ou une cartographie.
Sauf que quand l’application plante juste avant et que plus rien ne semble fonctionner sans raison apparente, c’est la mort du petit cheval… on est bon pour redémarrer le robot (retirer la clé, remettre la clé, rallumer le robot). Or, il ne fera rien sans avoir recommencé son petit manège. En somme, il nous aura fallu dix minutes pour commencer à cartographier vraiment.
Nota Bene : le robot peut être déplacé via le joystick de l’appli ou manuellement grâce à un trolley vendu séparément.
Là, heureusement, nous avons un petit moment de répit : le robot se montre parfaitement réactif aux commandes, sans latence perceptible. La cartographie manuelle du jardin (ici 155 m²) prend 6 minutes, avec possibilité ensuite de lancer un suivi automatique du tracé pour corriger les imprécisions. Cela double le temps de configuration, mais permet d’affiner le périmètre directement. C’est une bonne idée, d’autant plus qu’on peut la passer sans problème.
Nota Bene : une fois la zone 1 configurée, il faut impérativement tracer un petit chemin d’accès vers la station, sans quoi le robot sera perdu chaque fois qu’il s’agira de rentrer au bercail. Il suffit de placer l’appareil à environ trois mètres de son socle et de le diriger droit dessus pour le brancher, selon la trajectoire la plus rectiligne possible.
Mais vient le moment d’ajouter des obstacles… En soi, le processus est similaire à tous les robots-tondeuses qui se respectent : on place le robot à proximité de la zone à interdire, on active l’enregistrement, on fait le tour de l’obstacle, on valide et c’est gagné. Sauf que si l’appli bugue ou que le robot rencontre une erreur (blocage si on le fait malencontreusement passer sur une racine ou se cogner contre un branchage bas), alors deux possibilités :
Et encore, s’il n’y avait que ça… après avoir défini une première zone interdite, nous avons cliqué sur “ajouter un obstacle”. Nous déplaçons alors l’appareil via le joystick jusqu’au prochain obstacle à circonscrire, mais, sur la carte, ce déplacement a créé une barrière virtuelle reliant les deux zones à proscrire ! Il a donc fallu tout effacer et reprendre depuis le début. Dommage car, sans ce genre de problème, c’est ce robot qui nous a paru le plus maniable !
Nota Bene : à chaque fois que nous amorçons une modification de la carte (obstacle, chemin d’accès, retracer le périmètre), un tuto se lance avant de nous donner accès aux commandes. Le bouton “passer” reste disponible, mais une option “tuto désactivé” pourrait s’avérer appréciable.
Nous voici enfin avec une carte complète. Nous allons donc enfin pouvoir paramétrer une tonte !
Disclaimer : la première chose que nous avons faite, c’est d’obtenir la version la plus récente de l’application et d’activer la mise à jour automatique… L’interface est aux couleurs de la marque : orange, grise et noire, un peu comme un mode nocturne.
Toutefois, cette ambiance est si éloignée de la thématique du jardinage que cela génère une petite dissonance à l’usage. Après la page d’accueil qui contient un onglet commercial (commandes, accessoires, FAQ, chat SAV), on trouve la page dédiée à l’appareil qui indique :
D’ici, nous avons accès à un embranchement avec deux sections : “Mon Jardin” et “Paramètres”, avec les fonctionnalités suivantes :
MON JARDIN
PARAMETRES
Et… c’est tout ! Pas de journal des cycles, pas d’alarme antivol, pas de tonte télécommandée, pas de seuil de retour à la charge (retour à la station à 5, 10 ou 15% de batterie restante), pas d’assistance vocale, pas d’estimation d’usure des lames, ni de gestion avancée des obstacles.
Pour obtenir une partie de ces fonctionnalités, il faudra aligner 99 € supplémentaires. Ouch ! Le pack additionnel qui vaut un tel billet inclut la gestion par zone et l’ajustement intelligent de la hauteur de coupe, les antivols geofence et “déplacement anormal”, la notification d’obstacles, et l’assistance vocale Alexa uniquement (indisponible à date en France). L’éventail total de fonctionnalités n’est pas ridicule en soi, mais avec un tel coût supplémentaire, c’est plutôt léger.
Mais en plus, à date du test, l’appli nous a fait pas mal de dingueries. Elle crash et se coupe régulièrement et doit souvent être relancée pour rétablir une connexion smartphone-robot. En outre la carte peut laisser un écran noir au lieu de s’afficher pendant la cartographie ou bien buguer lorsque l’on tente un retraçage ultérieur des limites… Les modifications enregistrées n’apparaissent qu’après avoir coupé et relancé l’appli, bref, bienvenue en 2015…
On nous informe dans l’oreillette que ces points noirs sont en cours de chantier chez le fabricant. On leur souhaite de parvenir à corriger le tir au plus vite grâce à une bonne mise à jour !
Malgré tout, on parvient laborieusement à réaliser à peu près les mêmes choses qu’avec les autres robots-tondeuses. Mais au prix de combien de litres de sang-froid ?
Le STIGA A750 s’appuie sur la technologie RTK-GPS, qui lui permet de se repérer avec une précision centimétrique, sans câble périmétrique. Ce système est enrichi par l’AGS prédictif (Active Guidance System, qui fait l’objet de 45 brevets), capable d’anticiper les pertes de signal satellite. Le robot analyse son environnement et ajuste sa trajectoire pour éviter les zones où le RTK risque d’être instable (arbres, murs, etc.), assurant ainsi une tonte fluide et continue. Contrairement à d’autres modèles qui stoppent dès qu’ils perdent le signal, le A750 prévoit et s’adapte, garantissant une couverture plus fiable, même dans les jardins complexes ou semi-ombragés. Mais ce système n’est pas infaillible : dans un environnement dense en végétation, des pertes de signal temporaires peuvent tout de même se produire, entraînant des pauses ou des imprécisions de navigation.
Nota Bene : la connectivité 4G est incluse gratuitement, pour la communication avec les serveurs de guidage et l’application. il s’agit d’une eSIM intégrée à compatibilité multi-bandes LTE européenne (B1, B3, B7, B20…), préconfigurée à l’achat. Pas besoin d’insérer de carte manuellement ni de prévoir de coûts supplémentaires tant le débit requis est faible (quelques Ko/s suffisent).
Sur le terrain, le Stiga A750 livre une tonte systématique et très homogène. Grâce à ses algorithmes de trajectoire, le robot alterne motifs linéaires et diagonaux pour optimiser sa couverture, tout en respectant les zones sensibles et en préservant la santé du gazon. L’effet visuel est propre, structuré, et le résultat final est tout à fait net.
Ses lames pivotantes en acier carbone assurent une coupe franche, même sur de l’herbe moyennement dense. Elles demandent en revanche un affûtage ou un remplacement régulier si l’on veut conserver cette qualité de tonte sur le long terme. L’appareil reste silencieux (53 dB mesurés au sonomètre à 1 m de distance), au point de ne pas déranger les animaux à proximité — un bon point pour les jardins fréquentés.
Nota Bene : en tonte programmée, il se lance normalement et se souvient des zones qu’il n’a pas couvertes durant son cycle d’une heure. Il reprend où il en était à la prochaine coupe ponctuelle ou programmée.
Côté comportement, le robot peut heurter certains obstacles si ceux-ci ne sont pas explicitement délimités via l’application. Il suit bien les bordures lorsqu’on active cette fonction, mais ne permet pas de lancer un cycle “bordures” dédié, ce qui oblige à inclure ces contours dans la tonte générale.
Lors de notre test, un passage étroit l’a fait rebrousser chemin, abandonnant environ 35 m² de terrain non tondus, sans que cela n’empêche le robot de considérer son cycle “100 % terminé”… Il faudra donc penser à créer une seconde zone connectée via un chemin d’accès pour éviter ce genre de ratés.
Nota Bene : on passera sur les petits blocages et l’arrêt à cause d’une surchauffe de la batterie. Sur terrain bien net et hors canicule, il fera l’affaire.
Malgré ces défauts de gestion ponctuelle, la navigation reste fluide, avec une bonne adhérence sur terrains légèrement accidentés, grâce à son faible poids (moins de 8 kg) et ses roues à relief marqué. Un comportement rassurant, tant qu’on prend le temps de bien paramétrer la carte.
Avec une vitesse mesurée à environ 7 secondes par mètre, soit 8,58 mètres par minute, le Stiga A750 se classe parmi les robots les plus lents que nous ayons testés. Lors de nos essais, dans les meilleures conditions possibles, le robot a tenu environ une heure de tonte continue avant de revenir à sa station. Certes, il lui est arrivé de se mettre en pause ou de se bloquer, notamment lors d’un épisode de surchauffe à 36°C (notifié sur l’application), ce qui nous a obligé à le rentrer manuellement.
Bonne nouvelle toutefois : le déplacement temporaire de la station de charge (par exemple pour la mettre à l’ombre) n’impose pas de tout recommencer, à condition de bien la replacer. Enfin, le temps de recharge s’est révélé excellent, avec un passage de 14 % à 44 % en 16 minutes, 73 % en 30 minutes, et 100 % atteint en seulement 47 minutes — un record dans notre panel (plutôt entre 1 h et 1h30). En alignant quelques cycles et en comptant la recharge, on peut sans peine couvrir les 900 m2/24h annoncés par la marque.
Nota Bene : on peut programmer des horaires de tonte pendant la nuit, mais l’appli nous avertit que cela risque de déranger les animaux nocturnes et nous incite à privilégier les horaires de jour.
Le Stiga A750 est plutôt bien pensé côté maintenance. Ses lames en acier carbone assurent une coupe nette, mais doivent être remplacées tous les mois à six semaines selon la nature du terrain. Avec un pack officiel de 12 lames vendu environ 19,90 €, il faut compter entre 30 et 60 € de budget annuel, ce qui reste raisonnable pour une tonte régulière du printemps à l’automne. Bonne surprise : le robot tient à la verticale, ce qui facilite grandement le nettoyage et le changement de lames avec un tournevis cruciforme standard.
Stiga déconseille les jets à haute pression : mieux vaut opter pour une brosse douce et un chiffon non pelucheux pour entretenir la coque et les capteurs. Aucun kit de nettoyage n’est fourni, mais l’accès aux pièces est simple et bien dégagé. Enfin, un mode hivernage est disponible dans l’application, permettant de désactiver intelligemment les fonctions du robot pendant les longues périodes d’inactivité, sans risquer de décharger complètement la batterie ou de dérégler les paramètres. La marque recommande ensuite de charger complètement l’appareil, de le nettoyer et de le stocker dans un endroit sec à l’abri du gel.
Outre le pack optionnel de l’application déjà évoqué plus haut, Stiga propose une gamme d’accessoires plutôt bien fournie pour personnaliser ou entretenir son robot-tondeuse A750.
En pièces détachées et consommables, on a d’abord :
Ensuite, en complément vous pouvez vous procurer :
Avec son prix de 1 899 €, le Stiga A750 peine à convaincre face à une concurrence plus innovante et cohérente. Présenté comme un modèle sans fil accessible, il se retrouve coincé entre des robots d’entrée de gamme bien plus abordables, comme le Dreame A1 (1 199 €), et des références plus haut de gamme mais bien mieux abouties, comme le Navimow X330. Son principal atout – une recharge rapide – ne suffit pas à compenser ses nombreux défauts : application instable, navigation capricieuse, fonctionnalités payantes et comportement erratique en cas de passage étroit ou de signal GPS perturbé.
Face au Dreame A1, le A750 est battu sur presque tous les fronts : ergonomie, connectivité, simplicité d’installation, et surtout rapport qualité-prix. Le Navimow, quant à lui, offre une meilleure construction, une coupe plus large, et une gestion plus intelligente des obstacles, pour un tarif certes plus élevé, mais également plus justifié.
Même dans la gamme Stiga, le A750 fait figure de compromis mal calibré. D’autres modèles de la marque, comme le A1500 ou le A3000, s’avèrent plus robustes, plus complets, même si le prix grimpe rapidement. On a donc l’impression que ce robot est un peu coincé entre deux mondes : ni assez abordable pour séduire les primo-accédants, ni assez performant pour convaincre les experts.
La qualité de coupe avec des schémas de tonte laissent de belles bandes propres, la technologie STIGA AGS pour la navigation précise du robot et la fabrication européenne pourraient justifier ce prix… si l’expérience utilisateur n’était pas autant sapée par les aspects connectique et logiciel ! Affaire à suivre !
En somme, un robot attachant sur le papier, au design plaisant et à la tonte satisfaisante… mais décevant à l’usage et difficile à recommander dans cette tranche de prix. À moins d’une promotion très généreuse ou d’un besoin très spécifique, on n’hésitera pas à regarder ailleurs…
Les robots-tondeuses, c’est bien… Mais les robots-tondeuses sans fil périmétrique, c’est mieux ! Mais les robots-tondeuses sans fil périmétrique ni antenne RTK, c’est encore mieux ! Est-ce que Dreame a rendu ça aussi facile que dans nos rêves ? Réponse dans ce test…
Dreame Technology, surtout connue pour ses aspirateurs intelligents haut de gamme, étend depuis peu son expertise à l’univers des robots-tondeuses. La marque s’appuie sur son savoir-faire en cartographie, en détection d’obstacles et en gestion intelligente des trajets pour proposer des robots de jardin aussi autonomes que ses aspirateurs.
Avec le Dreame A1 Pro, elle confirme sa volonté de proposer des tondeuses sans fil périmétrique qui misent sur une installation simplifiée, une app complète et une performance de tonte optimisée par l’IA. Sur un marché dominé par des acteurs comme Husqvarna, Segway ou Worx, Dreame lance un pari audacieux : offrir une expérience plug-and-play ultra personnalisable. Voici le compte rendu détaillé de nos observations suivi de la note finale !
Caractéristique Techniques | |
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Dimensions | 643 x 436,5 x 261 mm |
Poids | 12,6 kg (robot) / 3,3 kg (station) |
Surface de tonte recommandée | 1 000 m²/24 h (mode standard) / 2 000 m²/24 h (mode efficace) |
Hauteur / largeur de coupe | 3 à 7 cm / 22cm |
Capacité de franchissement de pente | Performances optimales : jusqu’à 45 % / 24° |
Plateau de coupe | 3 lames pivotantes |
Caméras intégrées | LiDAR rotatif + caméra Vision AI + double centrale inertielle (IMU) |
Batterie | Lithium‑ion 5.0 Ah |
Temps de charge | 65 min (annoncé) / 58 minutes (mesuré) |
Temps de tonte | 140 min mesuré |
Niveau Sonore | 52 dB. |
Vitesse de tonte max | 0,29 m/s (mesuré) |
Température de fonctionnement | 0°C – 40°C |
Etanchéité du robot | IPX6 |
Assistants vocaux | Google Home et Alexa |
Garantie | 3 ans |
Prix | 1 599 €. |
C’est un ensemble plutôt solide qu’on a à l’affiche, à commencer par un gabarit assez compact et léger et une capacité de tonte de 2 000 m² max. La pente à 24° en performances élevées et la recharge rapide sont également très intéressantes !
En revanche, on remarque une hauteur de coupe minimum de 3 cm là où certains modèles descendent à 2 cm. Quant à la batterie de 5 Ah, on peut miser sur une autonomie juste correcte, à surveiller si le terrain comporte beaucoup d’obstacles. Enfin, si l’indice d’étanchéité IPX6 traduit une protection contre les jets d’eau puissants, elle ne nous livre aucune garantie sur la protection contre la poussière. Cela signifie un entretien plus minutieux et davantage de vigilance sur les endroits où on le fera passer.
C’est dans l’ADN de la marque : simplifier au maximum, ce qui se répercute aussi sur les coûts d’achat ! L’A1 Pro illustre bien cette démarche avec cette courte liste, à laquelle le fabricant a retiré d’office tout ce qui a trait à l’antenne RTK :
Au vu de ce que l’on a mentionné précédemment sur son étanchéité, on approuve grandement l’ajout d’une brosse de nettoyage et d’un chiffon non pelucheux. Les trois jeux de lames sont livrés sans vis. En effet, elles sont prémontées avec vis réutilisables dont le design est particulier mais plutôt pratiques une fois que l’on a compris le fonctionnement (voir section « entretien »). Enfin, on n’aurait pas dit “non” à des fixations de câble à planter dans le sol, mais on se contentera assez aisément de ce qu’on a !
On l’a vu plus haut : le robot n’est pas très lourd, ce qui est un avantage pour le soulever et le déplacer, d’autant que la coque n’est dotée d’aucune poignée. Son gabarit risque d’être intéressant pour passer dans certains coins du jardin, en plus de ces deux énormes roues arrière bien crantées.
Les finitions de sa carrosserie en plastique renforcé gris peuvent donner une impression de fragilité au premier abord, et son bumper amortissant discrètement intégré à la base du robot paraît inexistant jusqu’à ce qu’il serve. On se rassure un peu en voyant le polypropylène robuste qui compose son disque de coupe et le châssis inférieur.
En le soulevant, on peut apercevoir ses trois lames pivotantes. Elles sont à découvert (là ou le Navimow 330 couvre le disque avec un cache), ce qui réduit légèrement la sécurité.
Nota Bene : en cas de choc avec un objet dur (caillou, branche), les lames pivotantes se replient au lieu de casser, ce qui protège le moteur et prolonge leur durée de vie. En contrepartie, leur puissance de coupe est plus faible que des lames fixes ou rigides : sur herbe très haute, humide ou dense, elles peuvent avoir du mal à trancher net. C’est pourquoi l’on prévoit une tonte préparatoire manuelle en tout début de saison.
Pour soulever le capot, il faut appuyer sur le gros bouton stop. Il nous donne accès aux commandes manuelles et à un écran de paramétrage, lequel servira pour le déverrouillage avec le code PIN, pour la connexion et pour lancer un cycle.
Pendant l’unboxing, nous avons trouvé un grand panneau “guide rapide”. Nous l’avons suivi assez distraitement, puisque l’installation est assez intuitive en soi. On relie le câble d’alimentation à la station, on clipse les éléments du socle et on trouve un coin où placer le robot, couvert par le Wi-Fi et loin des murs et autres arbres. Pour cela, nous disposons d’un rayon d’un peu plus de 10 mètres sans rallonge.
Ensuite, on place le robot sur son support de charge, sur lequel un voyant bleu passe au vert pour indiquer que la charge est en cours. Dans le même temps, le robot émet une ligne mélodique pour montrer qu’il s’est activé. Une voix nous demande de choisir la langue d’utilisation de l’écran avant de commencer. La molette au milieu permet de faire défiler les choix sur l’écran. On appuie dessus pour valider notre choix, et c’est le même système pour faire défiler et valider les 4 chiffres du code PIN à définir. Puis un menu s’ouvre qui nous invite à passer sur l’application.
Nota Bene : les instructions vocales sont en anglais par défaut. Il faudra passer par l’application pour changer. On peut aussi mettre la voix en mute ou augmenter son volume.
L’application Dreame est disponible sur iOS et Android. Nous avons essayé d’ajouter une première fois le robot, mais la connexion a planté. Nous avons réessayé après redémarrage du robot en scannant le QR Code placé sous le capot. Cette fois, la connexion s’est établie rapidement. Il est possible de copier/coller votre mot de passe Wi-Fi, pratique si vous l’avez enregistré sur votre téléphone !
Nota Bene : pour les passionnés de domotique, Dreame ne propose pas encore de support officiel avec SmartThings ou IFTTT pour l’A1 Pro. Toutefois, une intégration non officielle disponible permet de connecter le A1 Pro à Home Assistant, via HACS, en utilisant un plugin dérivé de l’intégration Dreame Vacuum. Cette solution offre les fonctions de base suivantes : démarrage, pause, retour à la station, statut du robot (mode actif, charge, etc.).
Dreame est particulièrement attentif à la qualité de son interface et à la richesse des fonctionnalités. Voici la longue liste des principales possibilités que vous offre l’A1 Pro :
Certes, la traduction souffre de quelques approximations, mais elle est facile à prendre en main, grâce à des menus bien séparés et des icônes assez intuitives. On regrette simplement le pop-up « Bluetooth connecté » qui s’affiche systématiquement à chaque lancement de l’app. Dans les réglages, nous n’avons trouvé aucun moyen de le supprimer…
Nota Bene : dans la sécurité antivol, l’alarme hors carte (geofence) et le suivi GPS en temps réel requièrent un module de liaison non inclus (prévoir 249,00 € supplémentaire).
La configuration initiale de la zone de tonte s’effectue via l’application, en mode télécommandé. On place un point de départ, puis on guide manuellement le robot pour dessiner le périmètre à tondre. Sur notre test (140 m²), il nous a fallu environ 7 minutes pour circonscrire la zone principale, puis 13 minutes supplémentaires pour intégrer des zones interdites. Pour un terrain de 500 m2, cela revient à 25 minutes sur terrain plat sans ou avec très peu de zones interdites.
Nota Bene : ne pas ranger le robot dans la station avant d’avoir validé la carte, sous peine de devoir tout recommencer ! Il suffit de revenir à proximité du point de départ.
Le robot réagit globalement bien aux commandes manuelles depuis l’appli (pause, retour à la station, démarrage…) avec seulement un léger délai. La connexion Bluetooth impose de rester à moins de 10 m du robot durant cette phase, ce qui est plus confortable que les 6 m du Navimow X330.
En revanche, la création de chemins entre zones ne fonctionne pas si le robot tente de relier une zone à elle-même (ex : créer un raccourci sur terrain en U). Il faudra donc diviser la zone en deux partie dans un cas similaire. À cet égard, une fois les zones créées, on peut les éditer individuellement, y compris pour les fusionner, les diviser ou les renommer. Il est donc tout à fait possible d’ajouter des noms comme « potager » ou « terrasse nord », qui s’affichent ensuite sur la carte et dans les routines de programmation.
Le Dreame A1 Pro combine plusieurs technologies de pointe pour naviguer sans fil : un LiDAR rotatif cartographie l’environnement en 3D, une caméra Vision AI identifie les objets, tandis qu’une double centrale inertielle (IMU) affine les trajectoires. À l’usage, la navigation est globalement fluide et précise, avec un comportement en U régulier, conforme à la direction de tonte paramétrée.
En outre, il actualise partiellement la carte en temps réel (il ajoute des icônes en forme de plot pour montrer qu’il a identifié des obstacles). Également, vous pouvez mettre un cycle en pause, le reprendre, ou même modifier les paramètres en direct.
Nota Bene : on peut suivre ses déplacements en temps réel même à distance (et le configurer), tant qu’il est connecté au Wi-Fi de la maison. Comme un aspirateur-robot, en somme !
Attention : le A1 Pro réagit aux obstacles selon leur taille et leur position. En effet, les objets bas (type murets, sièges à base large) peuvent lui poser problème, là où un robot comme le Navimow les évitait plus naturellement. Dans notre test, il s’est retrouvé coincé sous un fauteuil-balançoire de jardin et a fini par demander de l’aide via l’app.
Malgré ce blocage, il y est retourné plusieurs fois inutilement, perdant du temps et nous obligeant à le freiner manuellement. Dans ces cas-là, mieux vaut créer des zones interdites dès la cartographie initiale, sous peine de le rayer ou d’abîmer les lames sur un objet rigide.
Du reste, la gestion de la lame est bien sécurisée : petite alerte sonore à l’activation, bouton de contrôle verrouillé, et arrêt immédiat en cas de soulèvement ou de problème. Enfin, une fois arrivé à son seuil de retour automatique à la charge, il interrompt son cycle comme convenu pour regagner la station. Il repart à 80 % de batterie, tel que nous l’avons configuré.
Nota Bene : lors du tout premier cycle à 10 % de batterie, le robot s’est mis en veille sans retourner à sa station, non pas par manque d’autonomie, mais à cause d’une erreur pare-choc déclenchée après s’être bloqué contre un angle de terrasse. Une intervention manuelle a été nécessaire. Heureusement, même à ce niveau de batterie, la télécommande reste accessible, ce qui peut permettre de reprendre la main si besoin.
Le Dreame A1 Pro offre une programmation très fine des cycles de tonte, avec la possibilité de définir des plages horaires précises à la minute près, pour chaque jour de la semaine. L’application propose même deux emplois du temps hebdomadaires distincts, par exemple pour différencier les saisons printemps/été et automne/hiver, ce qui s’avère pratique pour adapter les fréquences de tonte à la croissance du gazon. Si la durée choisie est trop courte ou trop longue par rapport à la surface ciblée, l’algorithme ajuste automatiquement la plage horaire, en suggérant une correction.
Durant notre test, le robot n’a toutefois pas démarré son programme à l’heure prévue, sans raison clairement identifiée. Cela reste à surveiller, même si le reste du système semble fiable.
Le mode télécommandé est accessible à tout moment, même en dessous de 10 % de batterie, ce qui permet de guider manuellement le robot, par exemple pour atteindre un coin oublié. Le disque à lames s’active via un bouton tactile, qui reste verrouillé en position « ON » jusqu’à nouvel ordre, contrairement au Navimow qui exige une activation à chaque session. Un arrêt automatique est toutefois prévu en cas d’anomalie ou d’obstacle, pour garantir la sécurité.
La coupe du Dreame A1 Pro est nette et homogène, même sur herbe haute, avec un motif en lignes régulières par défaut. On peut le faire passer à 45° du cycle précédent pour obtenir un effet “croisé” ou à 90° pour un effet damier.
Il suit fidèlement les bordures tracées, accélère dans les zones franches, ralentit à la coupe, et se révèle très silencieux (≈52 dB).
Cependant, sa performance sur bordures physiques reste limitée : le disque central de 22 cm peut s’éloigner de 8 à 10 cm des obstacles comme les murets ou sièges, et sa détection prudente des objets l’empêche souvent de tondre jusqu’au bord sans intervention manuelle.
En outre, sur terrain sec, il lui arrive de patiner, malgré ses belles roues crantées. En somme, son potentiel est résolument orienté vers des terrains réguliers, avec peu d’obstacles et une herbe en pleine santé. Et cela va se confirmer dans notre point suivant !
Lors de nos tests, nous avons mesuré une vitesse de pointe de 4,2 secondes par mètre en mode standard (soit environ 14,3 m/min), et 3,5 secondes par mètre en mode efficace (environ 17,1 m/min). Rapporté à sa largeur de coupe de 22 cm, cela correspond à une capacité théorique (nous avons bien dit « théorique ! ») de tonte d’environ 189 m²/heure en mode standard et jusqu’à 226 m²/heure en mode efficace. Sachant que le robot se décharge après un maximum de près de 140 minutes, et qu’il revient à 100 % après seulement 58 minutes de recharge, le rendement horaire réel tombe à environ 134 m²/h en mode standard et 160 m²/h en mode efficace, ce qui dépasserait largement la promesse du fabricant, à 1 000 m²/jour en mode standard et 2 000 m²/jour en mode efficace.
Bien entendu, dans la réalité, des facteurs comme la densité du gazon, la présence d’obstacles ou les pauses nécessaires peuvent ralentir considérablement le débit de tonte effectif. Et ça n’a pas manqué car, lors d’un cycle en mode “efficace” (hauteur de coupe à 3 cm), le robot s’est comporté comme s’il cherchait à exploiter toute sa batterie, multipliant les passages même dans des zones déjà couvertes. Résultat : 173 minutes pour couvrir seulement 108 m², avec une recharge nécessaire en cours de route. Soit un rendement réel d’environ 37 m²/heure (soit 888 m2/24h au lieu de 2 000), loin des 160 m²/heure estimés en conditions optimales.
Plusieurs explications possibles à ce ralentissement : certaines zones étroites, un comportement redondant de la part du robot – comme s’il privilégiait une couverture maximale, au prix de la vitesse – et une exécution prudente liée à la détection d’obstacles. Ce constat ne remet pas en cause la régularité de la tonte ni la précision globale du Dreame A1 Pro, mais il invite à rester vigilant dans la configuration des zones et à modérer les attentes en matière de rapidité sur des terrains compliqués.
Attention à la chaleur lors de la recharge : comme beaucoup de robots tondeuses, le Dreame A1 Pro ne dispose pas d’un mode “haute température” dédié pour préserver sa batterie. Lors d’une session par 33 °C, la charge s’est interrompue à 90 %, et la batterie a chuté hors station à 75 % en à peine cinq minutes, simplement à cause de la chaleur ambiante. Résultat : impossible de relancer le cycle sans une pause prolongée.
Il a donc fallu le ramener à l’intérieur, dans une pièce climatisée à 23 °C, et attendre une heure complète pour pouvoir reprendre notre test. Pour éviter ce type de désagrément, on recommande fortement de placer la station à l’ombre, voire d’investir dans un abri/garage dédié si le robot est exposé plein sud.
L’entretien du Dreame A1 Pro reste globalement simple, à condition de suivre quelques règles. D’abord, les lames ont une durée de vie estimée entre 4 et 6 semaines (100 h), selon la fréquence d’utilisation et la nature du terrain. Le remplacement est facilité par un système de fixation absolument pas intuitif au premier abord. En fait, nul besoin de tournevis : il s’agit simplement d’appuyer sur un bouton situé derrière la vis afin de la débloquer, de la tourner et d’ainsi déloger la lame. Nous préférons opérer avec des gants de jardin, même si le contact avec les lames est réduit.
Côté nettoyage, la marque déconseille tout lavage à haute pression, pour éviter d’endommager les composants sensibles, notamment le capteur LiDAR. Un simple chiffon humide ou une brosse douce suffit pour retirer les résidus d’herbe ou de poussière. Pour l’hivernage ou les longues périodes sans tonte, il est vivement conseillé de stocker le robot dans un local sec et hors gel, ou sous une housse de protection. Avant cela, on veille à charger la batterie à 100 %, puis à éteindre manuellement l’appareil en restant appuyé deux secondes sur le bouton Power (robot déconnecté de la station).
Nota Bene : contrairement à certains concurrents, le Dreame A1 Pro ne passe pas automatiquement en mode “hiver”. Si vous oubliez de l’éteindre, il restera en veille classique, avec une légère consommation. Pensez donc à le désactiver manuellement et à recouvrir le LiDAR, comme recommandé dans le guide d’utilisation.
L’écosystème d’accessoires du Dreame A1 Pro reste limité, mais couvre les besoins essentiels. Depuis l’application mobile, on peut directement commander les consommables et équipements suivants :
Pour les grands terrains ou les propriétés non contiguës, la fonction double carte est un atout appréciable… à condition d’investir dans une deuxième station, car elle n’est pas incluse d’office.
Nota Bene : aucun kit d’entretien complet, batterie de rechange ou sac de rangement n’est proposé à ce jour dans la boutique Dreame officielle. Le catalogue reste donc plus restreint que chez certains concurrents comme Segway ou Worx, même si les accessoires essentiels sont présents.
Le Dreame A1 Pro est commercialisé à 1 399 €, un tarif bien placé dans la catégorie des robots-tondeuses sans fil périmétrique à navigation intelligente. Il se positionne ainsi en milieu-haut de gamme, en dessous de concurrents comme le Segway Navimow X330 (2 999 €) ou les modèles Husqvarna Automower EPOS, tout en offrant une expérience bien plus aboutie que les modèles à caméra seule comme le Worx Landroid Vision M600 (environ 1 200 €).
Le Dreame A1 Pro se positionne aujourd’hui comme le modèle de référence dans la gamme, le Dreame A1 standard n’étant plus commercialisé. Il reprend ses fondations tout en les renforçant : capacité de tonte étendue (2 000 m²), autonomie supérieure (140 min) et station d’accueil plus robuste intégrant un port d’auto-nettoyage. C’est un choix cohérent pour les utilisateurs ayant un terrain de taille moyenne à grande, à la recherche d’un robot performant, connecté et simple à entretenir.
Face au A2, modèle encore plus avancé (à environ 1 699 €), le A1 Pro fait l’impasse sur certaines fonctionnalités premium comme la caméra RGB 3D, l’évitement d’obstacles avancé ou les performances accrues en pente (jusqu’à 55 %). Mais dans un usage quotidien, ces différences restent marginales pour la majorité des utilisateurs.
Vous vous êtes déjà senti profondément inutile ? C’est l’expérience que propose le robot-tondeuse Navimow X330 de Segway. Ce n’est clairement pas grâce à lui que vous allez lutter contre la sédentarité ! On vous explique tout dans ce test…
C’est l’été, ce qui n’empêche pas la pelouse de pousser de façon à la fois continue et irrégulière. Nous on est content, on sort la tondeuse, on prend l’air, on transpire quelques minutes et on va se rafraîchir dans la piscine. Et puis un invité de barbecue a l’audace de nous dire que l’herbe pourrait être mieux entretenue, notamment grâce à un robot-tondeuse dernière génération. « Même pas besoin d’installer des marqueurs physiques pour délimiter sa zone d’action ! » renchérit-il, ce vantard…
On teste donc une marque réputée dans le domaine : Segway. Pionnier de la mobilité électrique, elle développe, avec Navimow, une gamme de tondeuses robotisées sans fil périmétrique, guidées par GPS RTK, conçues pour offrir une tonte précise, silencieuse et intelligente. Le modèle X330 est adapté aux grands jardins de 3 000 m2. A-t-on affaire à un appareil fiable, efficace, sécurisé et facile à utiliser ? Ou bien allons-nous devoir faire des pieds et des mains pour la faire fonctionner et obtenir un résultat moyen ? Réponse à suivre ci-dessous…
Caractéristique Techniques | |
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Dimensions | 698 x 550 x 307 mm |
Poids | 19,8 kg |
Surface de tonte recommandée | 3 000 m2 |
Hauteur / largeur de coupe | 2 à 7 cm / 23,7 cm |
Capacité de franchissement de pente | Performances optimales : jusqu’à 14° Performances réduites : jusqu’à 27° |
Plateau de coupe | 6 lames pivotantes |
Système de navigation | Système EFLS 3.0 avec GPS RTK, VSLAM et VIO (vision 300°) + puce STMicroelectronic |
Batterie | 8.0 Ah |
Temps de charge | 65 min |
Temps de tonte | 160 min |
Niveau Sonore | 58 dB |
Vitesse de tonte max | 0,8 m/s |
Température de fonctionnement | 0°C – 40°C |
Etanchéité du robot | IP66 |
Assistants vocaux | Google Home et Alexa |
Garantie | 3 ans |
Prix conseillé | 2 999 €. |
Le robot Navimow X330 intègre une navigation de pointe combinant GPS RTK et vision à 300°, offrant une tonte ultra-précise sans fil périmétrique. Il impressionne aussi par sa capacité à grimper des pentes jusqu’à 27 ° et son étanchéité IP66, gage de robustesse par tous les temps. On note également une hauteur de coupe limitée à 7 cm, ce qui est plus permissif que beaucoup de modèles (entre 2 et 6 cm ou entre 3 et 7 cm) et une vitesse de tonte élévée, qu’on challengera plus bas. À ce niveau de performances, on touche clairement au haut de gamme, valorisé par ses 3 ans de garantie !
Avec cet équipement, il va s’agir de brancher la station de charge du robot, d’installer l’antenne GNSS et de placer les fils dans une zone où ils ne gêneront personne, y compris le robot qui risquerait de les sectionner.
D’emblée, on remarque le gabarit imposant du Segway Navimow X330 et ses presque vingt kilos. Heureusement, on peut le déplacer en le faisant simplement rouler sur ses larges roues crantées oranges, lesquelles l’aideront à franchir des pentes inclinées à 27°. Elles sont recouvertes de caoutchouc thermoplastique, assurant une bonne motricité même sur sol humide ou irrégulier.
La coque principale est très probablement conçue en plastique ABS ou polypropylène renforcé, des matériaux robustes et légers, adaptés à une exposition prolongée en extérieur. Les finitions sont soignées, avec un bumper orange et une poignée grise pour mieux le déplacer manuellement. L’ensemble est certifié IP66 : on peut donc compter sur une excellente étanchéité contre la poussière et les projections d’eau.
Sous le capot, le disque de coupe accueille six lames en acier inoxydable, fixées sur un support probablement en aluminium ou plastique technique renforcé. La caméra intégrée à 300° est discrètement protégée dans un dôme transparent, probablement en polycarbonate traité anti-UV.
Le X330 dispose d’un écran LCD matriciel directement sur le capot. Lisible même en plein soleil, il permet de consulter l’état du robot, la progression des tâches ou les messages d’erreur sans passer par l’application. L’interface est sobre mais claire, avec des icônes pixélisées pour un effet rétro/tamagotchi assez plaisant !
Quant aux commandes physiques, on retrouve trois boutons principaux : démarrer, arrêter et retour station. Ils serviront également à saisir le code PIN du robot (de près, on distingue des icônes + et – afin de faire défiler les chiffres sur l’écran) pour désactiver la sécurité enfant. Ils sont suffisamment espacés pour éviter les erreurs de manipulation, même avec des gants de jardinage.
Enfin on remarque ce gros bouton d’arrêt d’urgence rouge placé en évidence sur le dessus du robot. Facilement accessible en cas de problème, il permet d’interrompre immédiatement la tonte ou le déplacement. C’est un élément de sécurité classique mais indispensable.
On s’attendait à devoir sortir le manuel ou passer un bon quart d’heure sur une vidéo tuto… Mais pas du tout. L’installation du Segway Navimow X330 frôle l’absurde simplicité : on clipse trois éléments pour monter le dock, on branche l’alimentation, on tracte le robot dessus (en veillant à ce que le port de charge du robot soit bien aligné avec l’embout plat de la station) et… c’est tout.
Les voyants s’allument, l’écran matriciel indique le niveau de la batterie, il n’y a plus qu’à attendre les 100% avant de démarrer. D’ailleurs, si le terrain est un peu sauvage, vous pouvez patienter en préparant la zone avec une tonte à 8 cm maximum. Pas besoin d’investir dans une tondeuse exprès : un petit prêt entre voisins et c’est réglé. Le robot pourra ensuite s’occuper de tout, y compris des réglages fins.
Nota Bene : le robot-tondeuse n’est pas un instrument pour débroussailler les hautes herbes mais pour entretenir régulièrement un gazon d’une hauteur de 80 mm maximum.
L’antenne GPS RTK, pièce maîtresse de la précision Navimow, se fixe elle aussi en un clin d’œil. On apprécie sa fourche de fixation intégrée, bien plus pratique que les sardines classiques. Une fois reliée au dock via un câble unique, le tout est alimenté par une seule prise secteur. Cette configuration en Y est beaucoup plus pratique que d’autres modèles concurrents (comme le Sunseeker X5, qui requiert deux prises distinctes). Pour éviter que les câbles ne se promènent ou ne gênent le robot, il suffit de les clouer au sol avec les petits piquets fournis, à l’écart de la zone de tonte. Et si le sol est dur, libre à vous de les fixer autrement (adhésif, serre-câbles, etc.)… ou pas du tout, tant que personne ne trébuche dessus.
Côté connectivité, c’est tout aussi fluide : appairage au smartphone, connexion Wi-Fi, synchronisation Bluetooth… le tout s’effectue sans accroc, avec un signal stable dès le départ. Même pas besoin de jucher l’antenne sur un toit (une autre option classique chez les robots-tondeuses). L’application guide pas à pas la configuration, depuis la création de la carte de tonte jusqu’au premier cycle. Le GPS RTK fixe sa position en quelques minutes, sans décrochage par la suite, ce qui permet de lancer très rapidement la cartographie initiale. On aurait presque dit que le robot s’était installé tout seul.
L’antenne RTK livrée avec le Navimow X330 doit rester connectée à Internet pour garantir une navigation GPS ultra-précise. Dans la majorité des cas, une simple connexion Wi-Fi suffit : c’est le mode que nous avons utilisé pendant notre test, sans frais ni manipulation particulière. Mais si l’antenne est installée loin de la maison — dans un jardin excentré, un terrain boisé ou une zone mal couverte — Segway propose une option 4G intégrée via une eSIM embarquée. Cela permet à l’antenne de rester connectée au cloud via le réseau mobile.
La première année de service 4G est incluse à l’achat. Au-delà, il faut souscrire un abonnement directement dans l’application Navimow, au tarif de 29,99 € pour un an, 59,80 € pour deux ans ou 89,70 € pour trois ans. Le menu « Réglages > Réseau > Carte eSIM » permet de consulter l’état de l’abonnement, le renouveler ou repasser en Wi-Fi à tout moment.
Complète, intuitive, agréable à utiliser : l’application Segway constitue un atout de la gamme Navimow X3. Elle offre tout un arsenal de fonctionnalités et de paramétrages utiles. Les voici récapitulés dans la liste ci-dessous :
Nota Bene : s’il peut fonctionner sous la pluie, le robot est moins performant sur herbe mouillée, qui aura tendance à se coucher, rendant la coupe moins nette. L’humidité favorise aussi l’encrassement sous le châssis, gênant la rotation des lames. En outre, les capteurs visuels perdent en précision, ce qui ralentit la tonte. Enfin, les roues patinent, laissent des traces ou compactent la terre : pas vraiment idéal pour la santé du gazon. D’où la fonction météo adaptative !
On trouve même des articles tutos et des guides vidéo intégrés : plus de 20 tutos disponibles dans l’app ou en ligne pour l’installation, les réglages, la cartographie, la sécurité, l’entretien, etc. Nous vous conseillons vivement de vous y reporter lorsque vous approcherez la période d’hivernage. La procédure est décrite en détails dans l’onglet « Aide et commentaires » (icône « casque à micro »).
C’est l’étape qui attire les curieux autour du robot : la cartographie initiale, guidée via l’application, est non seulement rapide, mais assez fascinante à regarder. À peine posé sur la pelouse, le Navimow X330 se change en géomètre miniature. On le pilote comme une voiture télécommandée pour lui faire dessiner les contours de la zone à tondre. On va donc dessiner un périmètre, et le robot-tondeuse s’occupera de tondre à l’intérieur de l’aire ainsi obtenue. À l’intérieur de cette aire, vous pouvez dessiner n’importe quel autre périmètre, cette fois pour indiquer les zones interdites.
Nota Bene : avec la fonction multizone, si vous recartographiez par-dessus la carte déjà créée, l’application considère qu’il s’agit d’une zone 2. Supprimez la première map pour n’avoir que celle qui correspond à votre besoin !
Aucun lag ; la commande de l’app est fluide et précise, même en terrain complexe.
Sur notre test, la cartographie d’une (petite) surface de 160 m² avec zones interdites n’a pris que 16 minutes. Pour des petites surfaces sans contraintes, on descendrait facilement sous les 5 minutes. La création des zones interdites est réalisée directement avec le robot pour une précision optimale. On peut aussi ajouter des passages entre zones (channels), exclure certaines portions, ou même créer des zones sans la détection VisionFence, conçue pour une sécurité maximale (détection de plus de 200 types d’objets et 24 espèces animales !), afin que le robot ne ralentisse pas inutilement à cause d’ombres ou de massifs décoratifs.
Nota Bene : on peut circonscrire des zones où la détection par caméra (VisionFence) se désactive automatiquement. Cette option est utile si l’on s’aperçoit que la caméra détecte mal certaines choses (ex : ombres, objets fixes). Par excès de prudence, le robot freine alors dans des endroits où il pourrait passer sans danger. Dans ce cas, la désactivation VisionFence lui donne plus de liberté sur les zones ciblées !
Quelques précautions à prendre malgré tout : rester à moins de 6 mètres du robot pendant la cartographie (Bluetooth oblige) et ne pas le replacer dans sa station manuellement une fois le tracé terminé, sous peine de devoir tout recommencer. Il suffira simplement de mettre fin à la cartographie lorsque vous aurez rejoint le périmètre de départ.
La navigation du Segway Navimow repose sur un savant mélange de capteurs embarqués, d’une caméra panoramique à 300°, et d’un GPS RTK ultra précis, le tout orchestré par une puce STMicroelectronics – marque réputée dans le secteur – garantissant une forte puissance de calcul . Quant au système EFLS 3.0™, il combine désormais les technologies RTK, VSLAM (localisation et cartographie visuelles simultanées) et VIO (odométrie inertielle visuelle).
Nota Bene : un odomètre est un capteur ou un système qui mesure la distance parcourue par un véhicule — ici, un robot-tondeuse. L’odomètre visuel combine les images captées par une caméra et les données d’un gyroscope/accéléromètre (centrale inertielle) pour estimer les déplacements en 3D.
Ces améliorations permettent au robot de s’orienter avec une grande précision, même dans des zones complexes, boisées ou partiellement obstruées. Là où d’autres modèles perdraient le signal ou commettraient des erreurs de trajectoire, celui-ci réagit intelligemment à son environnement, évite les obstacles même non signalés dans l’application, et retrouve sa station sans difficulté depuis l’autre bout du jardin, même après s’être légèrement empêtré.
En cas de blocage temporaire, nous n’avons jamais eu besoin d’intervenir : il se débloque tout seul, et reprend son cycle là où il s’est arrêté. Il émet aussi un petit signal sonore à chaque fois que ses lames redémarrent, histoire d’indiquer qu’il se remet au travail. Et avec un niveau sonore plafonné à 55 dB, il se fait presque oublier — y compris par les animaux.
Côté trajectoires, le comportement est globalement cohérent : il suit des lignes précises, même si ses diagonales peuvent parfois sembler un peu étranges. Rien d’aléatoire pour autant : le robot retient bien son parcours et couvre la surface de façon méthodique. Seule limite constatée : une prudence excessive dans les passages étroits, où il refuse parfois de s’engager alors que le gabarit le permettrait largement.
L’application permet de régler le comportement du robot dans les moindres détail. À commencer par l’automatisation de ses cycles via une programmation hebomadaire. La configuration des horaires se fait par tranches de 15 minutes.
Deux modes de cycle sont proposés :
Nota Bene : si la batterie est en dessous de 95 % au moment de commencer un cycle programmé, le robot reporte la tonte plutôt que de risquer une interruption. Il sera néanmoins possible de lancer un cycle ponctuel manuellement si vous voulez le forcer à travailler. Mais il ne respectera pas la plage horaire initialement prévue dans ce cas.
Annoncé à 0,8 mètre par seconde en vitesse maximale, le Navimow X330 ne semble pourtant pas atteindre cette valeur en usage courant. Lors de notre test, il a mis environ 3,5 secondes pour parcourir 1 mètre, ce qui correspond plutôt à 0,29 m/s en vitesse de croisière.
Une allure délibérément lente, sans doute pensée pour préserver la précision de la coupe et la réactivité aux obstacles. Pour atteindre la vitesse maximum, nous recommandons de configurer des zones VisionSense Off et le mettre le robot en mode “efficace”.
Dans les conditions idéales d’un terrain plat et bien préparé, le Segway Navimow X330 offre une coupe nette et très régulière, grâce à ses 6 lames en acier inoxydable et son disque anti-encrassement. Le rendu est particulièrement homogène après plusieurs passages, l’intelligence embarquée adaptant progressivement les trajectoires pour éviter les zones oubliées. Autrement dit : n’hésitez pas à le faire travailler le plus possible, surtout si, comme nous, la surface à tondre est bien en deçà de ses capacités !
En revanche, comme évoqué plus haut, quand l’herbe dépasse 8 cm, le robot peine vraiment : la coupe devient imprécise, plusieurs zones restent inachevées. En somme, avant le premier cycle, ne négligez pas la phase de pré-tonte manuelle, car il n’est pas fait pour les terrains laissés en friche !
Nota Bene : il est possible de modifier la hauteur de tonte en plein milieu d’un cycle. Le robot continuera son chemin normalement.
Enfin, il n’a pas fait les bordures de la pelouse. Il est évident qu’il ne peut rien faire près d’un mur ou d’un pot de jardin, puisque sa portée d’action est limitée. Le concours d’un trimmer sera donc nécessaire. Mais pour faire la jonction avec une allée bétonnée (ou autre dalles de piscine situées à sa hauteur), il faut vraiment le faire passer à côté de la pelouse lors de la cartographie.
D’ailleurs, s’il rencontre un relief trop élevé entre la pelouse et le sol dur (>1cm) le disque à lames peut être gêné dans sa rotation et se désactiver sur cette portion de tonte. Et il faudra de nouveau recourir au trimmer.
Pour effectuer des finitions rapides sans relancer un cycle entier ou tout de suite procéder à une modification de la cartographie, la tonte télécommandée est tout indiquée.
Cette fonctionnalité n’est disponible qu’avec un niveau de batterie supérieur à 20%. Nous avons pu tondre une bordure facile, mais notre champ d’action reste limité. En effet, le robot peut décider que l’herbe est trop haute et désactiver la lame, ou bien s’arrêter net si on le fait percuter un obstacle. Bien sûr, il en fera de même si on essaye de le soulever.
Le Navimow X330 embarque une batterie de 8 Ah, suffisante pour couvrir de larges zones sans recharge intermédiaire. Toutefois, il fonctionne selon un principe strict : seuls 85 % de la batterie sont réellement utilisés pour la tonte, les 15 % restants étant systématiquement réservés au retour vers la station. Une stratégie sécuritaire qui évite les pannes sèches en plein jardin.
Nota Bene : la station doit être parfaitement stable. Si elle est légèrement bancale ou posée sur un sol irrégulier, le robot peut avoir du mal à aligner correctement son connecteur de charge.
En termes d’autonomie stricte, nous pensons qu’il prend vraiment son temps sur les petites surfaces. On l’a notamment déjà vu avec la vitesse mesurée et les obstacles qu’il a pu rencontrer, tout ça sur terrain encore peu connu. Pour toutes ces raisons, il a dépensé 29% de batterie pour 155 m2. C’est à la fois peu, puisque nous pouvons relancer plusieurs cycles, et beaucoup, car il est censé couvrir 3 000 m2. Cela dit, il peut compter sur sa capacité de charge pour couvrir plus de terrain à l’échelle d’une journée. À cet égard, nous avons observé une logique de charge lente (indiquée via un pop-up sur l’appli) lorsque la température est élevée. Et pourtant, même dans ces conditions, il ne lui a fallu qu’1h37 pour passer de 10 % à 100 % !
En somme, non seulement la gestion thermique semble bien pensée, mais le temps de charge peut facilement descendre au-dessous des 1h30, ce qui nous paraît vraiment très bien ! Et pour couronner le tout, la tenue en veille est excellente, puisque le robot ne perd quasiment pas de batterie s’il reste inutilisé plusieurs jours sur sa base non branchée.
Bonne nouvelle pour les allergiques au bricolage : entretenir le Navimow X330 ne demande ni outillage spécial, ni manipulations compliquées (un simple tournevis cruciforme suffit !
). Le robot peut être positionné à la verticale sans effort, ce qui facilite grandement l’accès au dessous du châssis, pour un petit nettoyage ou un changement de lames.
À ce titre, les lames sont faciles à remplacer, même si les vis peuvent nécessiter de forcer un peu. Pour savoir quand les changer, il suffit de suivre les indications de l’application — qui vous prévient quand l’usure devient critique — ou de jeter un œil après quelques semaines (environ 80 heures d’utilisation).
Segway propose une gamme complète d’accessoires certifiés Navimow X3, conçus pour prolonger la durée de vie, ajouter de la fonctionnalité ou protéger votre robot :
Bien sûr, les accessoires supplémentaires représentent une petite somme, en plus du prix initial du robot. Néanmoins, les consommables restent sur un prix contenu (comptez environ 50 à 60 € par an) !
Avec le Navimow X330, Segway signe une entrée remarquée dans le segment premium des robots-tondeuses sans fil. Proposé à 2 999 €, ce modèle allie navigation GPS RTK, vision grand-angle 300°, et application mobile ultra complète, ce qui en fait une alternative sérieuse aux poids lourds du secteur comme Husqvarna ou Worx.
Face au Worx Landroid Vision, vendu entre 879 et 2 529 € selon les versions, le X330 prend l’avantage sur la précision de navigation (le Vision se limite à la détection caméra, sensible aux ombres et objets fixes) et sur la richesse des fonctions logicielles (multi-zone, horaires fins, domotique, sécurité, etc.). À l’opposé, il reste plus abordable que le très haut de gamme Husqvarna Automower 550 EPOS, affiché autour de 5 500 à 6 000 €, certes capable de couvrir jusqu’à 5 000 m², mais réservé à des terrains beaucoup plus vastes.
Dans cette fourchette intermédiaire, le X330 excelle : cartographie fluide, app stable, planification précise, tonte silencieuse (≈ 55 dB), compatibilité Alexa et Google Home, et autonomie logicielle poussée. Il surpasse aussi certains nouveaux venus comme Mova ou Sunseeker sur la fiabilité de navigation et l’expérience utilisateur. Enfin, ses limites — zèle de prudence dans les zones étroites, bordures non tondues, difficulté sur herbe haute — rappellent tout de même que le X330 excelle dans un cadre bien préparé. C’est un robot pour utilisateurs exigeants, qui veulent un jardin connecté et très soigné.