Plusieurs enquêtes ont raconté en détail la violence du système Hanouna, obsédé par lui-même, ses audiences et l’idéologie de Vincent Bolloré. Plusieurs personnalités – Alain Chabat, Julien Cazarre, Nikos Aliagas, Michel Cymes, Yann Barthès, Arthur… – ont été menacées ou insultées sans que Cyril Hanouna soit jamais inquiété. Confronté, l’ancien de France 4 passé sur C8 a toujours assumé et tout minimisé. Et hier comme aujourd’hui, ses anciens chroniqueurs, ses cibles ou ses détracteurs, restent terrorisés à l’idée de parler.
L’un de ces coups fourrés, justement, a été soigneusement étouffé. Le 2 octobre 2019, sur le plateau de « Touche pas à mon poste » (« TPMP »), Malik Bentalha, alors ami avec le présentateur, vient faire la promotion de son dernier spectacle. Tout sourire devant les caméras, l’humoriste ne sait rien de ce qui se trame en coulisses. Mais « un véritable guet-apens a été prémédité dans les locaux de la Canal Factory », lieu de tournage de l’émission, selon plusieurs témoignages recueillis par Mediapart.
Plusieurs hommes ont pu passer les portiques de sécurité sans être contrôlés, traverser librement le hall des studios et monter rejoindre la loge de Malik Bentalha pour « tabasser » son manageur de l’époque, Sofiane Mejot. Parmi les personnes présentes se trouve Jean-Rachid Kallouche, un producteur de musique très proche de Cyril Hanouna. Un litige l’aurait opposé au manageur à propos de la carrière de l’humoriste.
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