> Le 14 juillet, il remercie pour leur soutien, sur X, Tocsin, un média de droite traditionnelle et conspirationniste ; il retweete des sketchs humoristiques et réac d’un cinéaste encensé par le JDD (un certain Laurent Firode), qui se dit «en marge du système» ; pourfend, toujours sur X, «un système monarchique complètement déconnecté du pays réel (sic)» ; se rend très souvent sur CNews et, en juin, par vidéo interposée, au sommet des Libertés, le grand raout des droites extrêmes. «Je ne savais pas ce que c’était», se défend l’intéressé. «Il ne basculera pas à l’extrême droite», jure Guillaume Villemot. «Mon arrière-grand-père maternel fut l’un des fondateurs de la SFIO, ajoute Jardin pour sa défense. J’ai toujours été influencé par une gauche sociale, associative, coopérative.»
> Sur le plan écologique, il penche de l’autre côté : «Alexandre Jardin porte un discours anti-élite vindicatif, anti-énergie renouvelable, qui est en grande partie celui de la droite et de l’extrême droite, analyse Théodore Tallent, chercheur au Centre d’études européennes et de politique comparée de Sciences-Po, spécialiste des politiques écologiques et de leur acceptabilité. Il se dit apolitique. Et comme il est un écrivain populaire, invité partout, il normalise, dans l’opinion, ce type de discours. Finalement, la question est de savoir s’il ne joue pas, au moins dans le domaine de l’écologie, le rôle d’idiot utile du RN.»
C'est marrant quand même, tous ces gens qui de disent apolitiques, et qui tiennent des discours dans lesquels l'extrême-droite se sens comme chez elle.
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