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Reçu aujourd’hui — 11 septembre 2025Shaarlist

CPU Utilization is Wrong

11 septembre 2025 à 13:00
Mesurer l'utilisation d'un CPU n'est pas simple.
Un CPU occupé à 100% ne veut pas forcément dire que le CPU est occupé à 100%. Il peut très bien être occupé à 40% et le reste est l'attente des données de la RAM (qui est plus lente que le CPU).
Il faut aussi pendre en compte les I/O disque et réseau (si le CPU attend des données du réseau ou du disque, le processus qui attends les données ne va rien faire, on va donc percevoir un CPU moins utilisé.)
Le pourcentage cache également les pics de charge (un CPU qui affiche 80% sur une période, c'est peut-être en réalité plusieurs pics de 100%).

Bref... ce n'est pas simple.


➡️ Une mesure plus intéressante pour évaluer la charge d'un système est justement... la charge (load-average). Cela ne représente pas seulement les processus en train de tourner dans le CPU, mais aussi les processus en *attente* de ressources (CPU, mémoire, disque, réseau...).
Par exemple sur un système 4 coeurs:
- Une charge à 1 signifie qu'en moyenne 1 coeur est utilisé à 100%.
- Une charge à 4 signifie que les processus ne sont bloqués par rien (ils n'attendent pas de CPU ou d'autres ressources.). Les 4 coeurs sont occupés à 100%.
- Une charge supérieure au nombre de coeur veut dire qu'il y a plus de processus en exécution et attente que ce que peut fournir le système. Soit les processus attendent du temps CPU (parce que d'autres processus sont en cours de fonctionnement) soit d'autres ressources (mémoire, disque, réseau). C'est un indice que ce que vous demandez à votre système est supérieur à ce qu'il peut fournir.

Sous Linux top, htop ou btop vous affichent la charge. Ils vous affichent 3 mesures de charge : Sur 1 minute, sur 5 minutes, sur 15 minutes passées.

PS: On me signale aussi le PSI (https://docs.kernel.org/accounting/psi.html) qui permet d'avoir un découpage cpu/mémoire/io de la charge (regardez dans /proc/pressure/)
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Oracle affiche un carnet de commandes de 455 milliards de dollars et s’envole en bourse - Next

11 septembre 2025 à 12:12
Oracle, la boîte dont le patron pense qu'on devrait mettre de la surveillance de masse partout pour que les gens se comportent bien en société : https://sebsauvage.net/links/?OjjOlw

Oracle qui se vante également de posséder des fichiers sur 5 milliard de personnes : https://sebsauvage.net/links/?x1youw
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«Bloquons tout» : attention, la colère sociale et démocratique dépasse largement le nombre des personnes mobilisées – Libération

11 septembre 2025 à 10:04
> Le pouvoir aurait tort aussi de se contenter de dénoncer les débordements et le «chaos» de ce genre de mouvement, ou d’entonner le refrain du parti de l’ordre, sans tenir compte des exigences sociales et démocratiques dont cette première mobilisation est un bruyant porte-voix. C’est pourtant ce qu’il a fait face aux Gilets jaunes comme face aux défilés rejetant la réforme des retraites. Ces plaies ne sont pas refermées, loin de là. Impossible de dire si la dynamique initiée ce mercredi fera tache d’huile, mais on sait déjà qu’une deuxième salve plus classique, plus syndicale, se tiendra le 18 septembre. Et que le contexte est objectivement explosif.

Résumé : ça va péter. On sait pas quand, mais ça va péter. Et c'est au RN que ça profite.
Fait chier.
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Assassinat de Charlie Kirk : «martyr» selon Trump et gourou de la jeunesse de droite – Libération

11 septembre 2025 à 09:05
> A peine trois mois après l’assassinat à domicile d’une élue démocrate et de son mari dans une banlieue de Minneapolis (Minnesota), la violence politique qui empoisonne et ne cesse d’ensanglanter la vie publique des Etats-Unis a fait une nouvelle victime, mercredi 10 septembre, en Charlie Kirk [...]

Je ne vais pas pleurer ce type. Mais cet assassinat est un drame. Les mots importants de la phrase ci-dessus sont "violence politique".
Je pense que ce n'est qu'un début.
Ce pays fonce vers la guerre civile en accélérant dans les virages.
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«Bloquons tout» : attention, la colère sociale et démocratique dépasse largement le nombre des personnes mobilisées – Libération

11 septembre 2025 à 10:04
> Le pouvoir aurait tort aussi de se contenter de dénoncer les débordements et le «chaos» de ce genre de mouvement, ou d’entonner le refrain du parti de l’ordre, sans tenir compte des exigences sociales et démocratiques dont cette première mobilisation est un bruyant porte-voix. C’est pourtant ce qu’il a fait face aux Gilets jaunes comme face aux défilés rejetant la réforme des retraites. Ces plaies ne sont pas refermées, loin de là. Impossible de dire si la dynamique initiée ce mercredi fera tache d’huile, mais on sait déjà qu’une deuxième salve plus classique, plus syndicale, se tiendra le 18 septembre. Et que le contexte est objectivement explosif.

Résumé : ça va péter. On sait pas quand, mais ça va péter. Et c'est au RN que ça profite.
Fait chier.
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Assassinat de Charlie Kirk : «martyr» selon Trump et gourou de la jeunesse de droite – Libération

11 septembre 2025 à 09:05
> A peine trois mois après l’assassinat à domicile d’une élue démocrate et de son mari dans une banlieue de Minneapolis (Minnesota), la violence politique qui empoisonne et ne cesse d’ensanglanter la vie publique des Etats-Unis a fait une nouvelle victime, mercredi 10 septembre, en Charlie Kirk [...]

Je ne vais pas pleurer ce type. Mais cet assassinat est un drame. Les mots importants de la phrase ci-dessus sont "violence politique".
Je pense que ce n'est qu'un début.
Ce pays fonce vers la guerre civile en accélérant dans les virages.
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Mstyslav Chernov, cinéaste oscarisé : «Les Européens ne perçoivent pas à quel point la guerre en Ukraine est proche d’eux» – Libération

11 septembre 2025 à 07:51
> J’ai l’impression que beaucoup de gens en Europe ne se rendent toujours pas compte à quel point cette guerre est proche d’eux. Dans la société et dans l’armée ukrainienne, on ne se fait pas d’illusions : cette guerre n’intéresse pas grand monde. Et c’est compréhensible, chacun à ses problèmes. Pourquoi les Français se soucieraient de notre guerre alors qu’ils viennent de nouveau de perdre leur gouvernement ? A moins que tout cela ne soit lié, à moins que nous ne parvenions à faire comprendre aux gens que ce qui est arrivé à l’Ukraine arrivera tôt ou tard à l’Europe.

Ah, si, si. Moi si. J'y pense tous les jours depuis 3 ans.

Et le paragraphe suivant est peut-être pire, dans la mesure où il n'anticipe pas vraiment des jours meilleurs :
> Je crains que nous ayons largement dépassé le stade où la Russie peut être arrêtée. Elle peut être ralentie, mais je ne pense pas qu’elle puisse être arrêtée. Cela ne signifie pas que tout est sans espoir. Mais mon dernier film se termine par cette question : et si cette guerre durait jusqu’à la fin de nos vies ? Il y a une force à reconnaître que notre monde a changé. A reconnaître que si nous fermons les yeux, la guerre ne disparaîtra pas. A accepter qu’il y ait des milliers de chars russes en fabrication et des dizaines de milliers d’enfants russes auxquels on enseigne dans les écoles qu’un jour, ils partiront en guerre sainte contre l’Otan et contre l’Europe.

En clair : même si Poutine meurt demain, ça ne changera pas grand chose.

Une autre raison parmi toutes celles qui devraient inciter à se battre pour l'Ukraine : c'est un laboratoire pour les guerres de demain. Le sous-texte, c'est que la Russie ne s'arrêtera pas à l'Ukraine.
> Au cours des deux dernières années, la guerre a complètement changé. Tout dépend désormais de la technologie. On peut défendre le terrain à l’aide de systèmes robotiques, d’intelligence artificielle, de nouveaux types de drones, qui sont constamment développés et testés.  [...] La ligne de front est devenue un terrain d’essai pour les technologies des pays qui soutiennent la Russie. Ils se préparent ainsi à leurs propres guerres. Donc les Ukrainiens ne combattent pas seulement les Russes, mais également les pays qui testent leurs armes, qui serviront aussi à attaquer l’Europe demain.
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Mstyslav Chernov, cinéaste oscarisé : «Les Européens ne perçoivent pas à quel point la guerre en Ukraine est proche d’eux» – Libération

11 septembre 2025 à 07:51
> J’ai l’impression que beaucoup de gens en Europe ne se rendent toujours pas compte à quel point cette guerre est proche d’eux. Dans la société et dans l’armée ukrainienne, on ne se fait pas d’illusions : cette guerre n’intéresse pas grand monde. Et c’est compréhensible, chacun à ses problèmes. Pourquoi les Français se soucieraient de notre guerre alors qu’ils viennent de nouveau de perdre leur gouvernement ? A moins que tout cela ne soit lié, à moins que nous ne parvenions à faire comprendre aux gens que ce qui est arrivé à l’Ukraine arrivera tôt ou tard à l’Europe.

Ah, si, si. Moi si. J'y pense tous les jours depuis 3 ans.

Et le paragraphe suivant est peut-être pire, dans la mesure où il n'anticipe pas vraiment des jours meilleurs :
> Je crains que nous ayons largement dépassé le stade où la Russie peut être arrêtée. Elle peut être ralentie, mais je ne pense pas qu’elle puisse être arrêtée. Cela ne signifie pas que tout est sans espoir. Mais mon dernier film se termine par cette question : et si cette guerre durait jusqu’à la fin de nos vies ? Il y a une force à reconnaître que notre monde a changé. A reconnaître que si nous fermons les yeux, la guerre ne disparaîtra pas. A accepter qu’il y ait des milliers de chars russes en fabrication et des dizaines de milliers d’enfants russes auxquels on enseigne dans les écoles qu’un jour, ils partiront en guerre sainte contre l’Otan et contre l’Europe.

En clair : même si Poutine meurt demain, ça ne changera pas grand chose.

Une autre raison parmi toutes celles qui devraient inciter à se battre pour l'Ukraine : c'est un laboratoire pour les guerres de demain. Le sous-texte, c'est que la Russie ne s'arrêtera pas à l'Ukraine.
> Au cours des deux dernières années, la guerre a complètement changé. Tout dépend désormais de la technologie. On peut défendre le terrain à l’aide de systèmes robotiques, d’intelligence artificielle, de nouveaux types de drones, qui sont constamment développés et testés.  [...] La ligne de front est devenue un terrain d’essai pour les technologies des pays qui soutiennent la Russie. Ils se préparent ainsi à leurs propres guerres. Donc les Ukrainiens ne combattent pas seulement les Russes, mais également les pays qui testent leurs armes, qui serviront aussi à attaquer l’Europe demain.
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