Vue normale

Reçu hier — 9 octobre 2025 OpenNews

Lex Imperii - https://www.youtube.com/@leximperii

9 octobre 2025 à 21:47

Petit coup de pouce pour une chaîne YouTube qui parle essentiellement des impérialismes modernes (geopolitique).

J'en parle car le créateur de la chaine se fait shadow ban par les algos de youtube depuis quelques temps.

Contenu de qualité de ce que j'ai pu en entendre.
vid{4d0f461e0418a6689e658b89a7f3c092bcb5f68273762511b8b771f1b2a7934c}
Permalink

Reçu avant avant-hier OpenNews

Attentat au colis piégé visant Manuel Bompard : les médias minimisent, les autorités parlent de « mauvaise blague »

7 octobre 2025 à 16:06

«Samedi 4 octobre, un colis explose dans la camionnette d’un facteur […], sans faire de blessé. Deux autres colis piégés sont retrouvés au bureau de poste […]. Les gendarmes et démineurs interviennent après la première explosion pour désarmer les autres colis, qui sont qualifiés de «sophistiqués», et auraient pu blesser. Les destinataires étaient le coordinateur de la France Insoumise Manuel Bompard, la journaliste Estelle Denis, et l’humoriste Élodie Poux.»
vid{e970c5cd31213183a964ead3b3532fa35e8364b2476802e70b9d0ce748e6e7a6}
Permalink

François Dubet, sociologue : « Le sentiment d’être méprisé s’est aujourd’hui totalement répandu »

6 octobre 2025 à 10:22

Le mépris n’est pas la cause de tous nos malheurs, mais le fait qu’il soit devenu l’émotion politique dominante a en effet des conséquences importantes. La journée de mobilisation « Bloquons tout » a témoigné du mépris ressenti par une partie de la population, comme le mouvement des Gilets jaunes en 2018-2019. Mais ces mouvements ne se transforment pas en politiques, parce que le mépris est une sorte de colère sans objectif.

Cette colère ne peut pas devenir une force politique pour une raison simple : on peut partager un mépris commun, et avoir des objectifs et des orientations politiques totalement différents. Pour les Gilets jaunes, l’unité des colères ne s’est pas traduite par une revendication organisée au-delà du problème du carburant. Dans ce contexte en effet, tout compromis devient impossible, car pour les indignations les plus radicales, toute action est une trahison. L’épuisement des vieux clivages opposant les sociaux-démocrates aux libéraux-conservateurs n’est d’ailleurs pas étranger au règne du mépris.

Le mépris est une émotion dont on ne se libère qu’en méprisant à son tour. Vous êtes méprisé parce que vous êtes un travailleur ? Alors vous devez mépriser ceux qui ne travaillent pas pour vous libérer du mépris. C’est une émotion qui désigne en permanence des adversaires. Ce n’est donc pas une émotion démocratique, dans le sens où elle développe les passions sombres de la rancœur, du ressentiment et des haines.

La gauche a pu, dans son histoire, transformer la colère en action politique parce qu’elle désignait des adversaires sociaux communs, et qu’elle s’appuyait sur de fortes communautés. Or aujourd’hui les gens se sentent inégaux de manière individuelle, très peu de manière collective.

La gauche est désarmée de ce point de vue là, car les partis de gauche ont de plus en plus de mal à s’adresser à des classes. Ils choisissent plutôt leurs cibles : les quartiers populaires, la « vieille classe ouvrière », les classes libérales, les territoires oubliés, les minorités… Ils exacerbent ainsi des jeux de distinction qui profitent aux réseaux, aux bulles et aux nouvelles polarisations, qui sont minoritaires.

Elle est aussi désarmée parce que le mépris renvoie à la désignation de boucs émissaires : les intellos, les savants, les journalistes, les « wokes », etc. Si elle y répond en méprisant à son tour, elle aura perdu, car le mépris est l’émotion des partis de style populiste, plus prompts à construire un « peuple » d’abord par ses ennemis, plutôt que d’élaborer des revendications, des conflits et des programmes négociables.

Oui. La réaction de la gauche aux vagues de succès électoraux du Rassemblement national est éloquente. Si elle se contente de mépriser les électeurs d’extrême droite en les qualifiant d’« abrutis », de « racistes », de « pitoyables » ou même d’« ordures », comme ont pu le faire Hillary Clinton et Joe Biden aux États-Unis, elle va droit dans le mur. On doit s’interroger sur les bonnes raisons de voter très mal.
vid{a867de6e90286a6124a507d363eafe3b068a8df0bffb3164cad1d8a7acf3f874}
Permalink

Nicolas Sarkozy a raison : ce n’est pas lui qu’on humilie, c’est la France

29 septembre 2025 à 19:36

Nicolas Sarkozy, quand il était ministre de l’intérieur, s’est mis à partir de 2005 dans une situation de dépendance inouïe vis-à-vis d’un dictateur dont la terreur armée a été la marque de fabrique pendant des années. Et la France en sait quelque chose, elle qui a été victime de l’attentat qui a fait exploser en plein vol, en 1989, l’avion de ligne DC-10 de la compagnie UTA, faisant 170 morts.

L’organisateur de l’attentat, Abdallah Senoussi, numéro deux du régime libyen, est justement l’homme au cœur du « pacte corruptif » décrit par le tribunal. Des rendez-vous ont eu lieu en Libye alors que Senoussi avait été condamné seulement six ans plus tôt à la perpétuité pour l’attentat du DC-10 et était visé par un mandat d’arrêt international.

Il y a une information, parmi tant d’autres, qui semble n’avoir jamais percé le rideau de certains plateaux de télévision : le tribunal a condamné solidairement Nicolas Sarkozy, Claude Guéant et Brice Hortefeux à verser des dommages-intérêts aux familles de victimes du DC-10 dont la justice a reconnu le préjudice moral subi du fait des tractations menées avec le terroriste Senoussi.

Nicolas Sarkozy a aussi mis son pays dans une incroyable situation de faiblesse. Non seulement le colonel Kadhafi pouvait à tout moment exercer un chantage ou une pression diplomatique sur le chef de l’État, en raison des pourparlers avec Senoussi et des millions versés.

Mais si un simple journal comme Mediapart a eu accès à ce type d’information, qui sait combien de services de renseignement dans le monde ont pu également y avoir accès, et donc eux aussi, potentiellement, exercer une forme de chantage. Que cela ait eu lieu ou non, le candidat Sarkozy a pris le risque qu’une fois élu la France se retrouve ainsi dans la main de puissances étrangères.
vid{efb30cc718be3eea57582c7cff2f4245e9874aadc143c1dc34dfb4b30ece1b75}
Permalink

JO 2024: une facture publique à 6,6 milliards, mais pas de dérapage budgétaire

29 septembre 2025 à 09:47

Une facture publique de 6,6 milliards mais pas de dérapage budgétaire: les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont été un « succès collectif » juge lundi un rapport de la Cour des comptes, même si elle estime « modeste à ce stade » l’impact économique de l’événement.

A titre de comparaison, en 2023, les documents budgétaires avaient tablé sur des investissements publics à hauteur de 2,44 milliards pour ces JO.

Outre cette facture publique, il faut également prendre en compte pour ces Jeux les dépenses déjà connues du Comité d’organisation (Cojo) [...], sans oublier la Solideo (Société des livraison des ouvrages olympiques), mixant part publique et investissements privés, au budget total de 4,5 milliards.

Concernant les retombées économiques de Paris 2024, la Cour des comptes - « dans la limite des données disponibles » - juge que l’impact a été « modeste à ce stade » et « relativement limité à court terme ».

« L’impact des Jeux sur la croissance économique annuelle en 2024 est estimé, lorsque les effets indirects sont pris en compte, à +0,07 point du PIB », soit 1,9 milliard d’euros, résume le rapport

Il met en avant le phénomène d’« éviction » qui a poussé de nombreux touristes à éviter Paris pendant les Jeux

-->
Coûts :
6.6+4.5 (partenariat public privé, c'est le public qui paie au final) = 11.1
Recettes :
11.1-1.9 = 9.2

9 milliards de dépense pour les finances publics. Et de l'aveu même de la Cour des comptes il n'y aura pas d'autres retombées économiques pour le pays.

On rempile pour les JO d'hiver 2030 ?
Meuh oui
vid{efb30cc718be3eea57582c7cff2f4245e9874aadc143c1dc34dfb4b30ece1b75}
Permalink

Résilients !

26 septembre 2025 à 07:41

«RÉSILIENTS est une clef USB de 64Go accompagnée d’un petit livret imprimé. Elle contient une interface avec des centaines et des centaines de ressources légères, accessibles, choisies pour continuer à apprendre, réparer, comprendre, soigner, créer, coder, cultiver, se cultiver… même sans réseau. Elle est pensée comme une amorce, un point de départ à personnaliser selon vos usages.»
vid{264b93c4a3a4d80dafcc27fd6e4ad7f6302c34d253cd12a3fd161a5e78c50555}
Permalink

La Flottille pour Gaza visée par des attaques d’ampleur en mer | Mediapart

25 septembre 2025 à 21:33

«
ElleElle ne représente aucune menace, et pourtant elle a été lourdement attaquée dans la nuit du 23 au 24 septembre. La flottille humanitaire internationale, comprenant 51 bateaux, se dirige depuis plusieurs semaines vers Gaza dans l’objectif de briser le blocus imposé par Israël, qui multiplie les massacres dans l’enclave palestinienne. « J’étais à bord du Zéphyro, un petit voilier qui a été le plus endommagé par l’attaque. On était sept à bord. Ils ont commencé à bombarder entre minuit et 5 heures, les bombes sont tombées uniquement sur les plus petits voiliers », raconte Noé Gauchard, assistant parlementaire de l’eurodéputée Emma Fourreau (La France insoumise).

Il évoque de « petits drones très rapides » et sans lumière, planant au-dessus des bateaux et larguant des explosifs. « Douze bateaux ont été touchés, quatre ont eu des dégâts matériels », poursuit le militant LFI. Le voilier sur lequel il voyageait ne peut plus continuer : son foc a été endommagé. « La bombe a cassé un câble en acier qui est tombé sur nous, ça aurait pu faire des dégâts humains. Le Zéphyro va partir au port, en Crète, où les dégâts vont être examinés. » Les équipes du voilier ont depuis été réparties sur d’autres bateaux. Pour Noé Gauchard, il ne s’agit plus d’« intimidation » venant d’Israël, mais de « sabotage ».
»
vid{264b93c4a3a4d80dafcc27fd6e4ad7f6302c34d253cd12a3fd161a5e78c50555}
Permalink

Ce jeudi : Nicolas Sarkozy condamné à cinq ans de prison ferme, notre émission spéciale | Mediapart

25 septembre 2025 à 13:30
L’ancien chef de l’État est condamné pour association de malfaiteurs à cinq ans de prison, 100 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité, avec exécution provisoire, dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Notre émission spéciale avec Fabrice Arfi, Danièle Klein, Vincent Brengarth et Ludovic Friat.

vid{7ed9ed8de0037de846b22bc0c70673f434fd9a491db5ca88b64e414cc90a0d15}
Permalink

❌