Moi qui prenais les développeurs japonais pour des êtres déviants, obsédés par les fillettes et l'anorexie, me voilà bien attrapé. En réalité, ce sont des êtres déviants, obsédés par les fillettes, les cuisses et d’une mauvaise foi qui ferait passer Patrick Balkany pour un débutant. La série des JRPG d’alchimie Atelier (since 1997, si si) a connu un (re ?)gain d'intérêt en 2019 avec la sortie d'Atelier Ryza. L’une des raisons en était le design de son héroïne et de ses cuisses, que je qualifierais de normales mais qui, dans le monde des Weeboo, sont devenues un objet de fascination, car elles étaient plus épaisses que les brindilles habituelles (il existe des vidéos consacrées à leur évolution sur trois jeux. Bande de malades). Junzo Hosoi, l’un des producteurs, affirme – et sans s’étouffer – que ce design était une conséquence naturelle de la récession économique au Japon (arrêtez de rire). Ces périodes seraient des temps qui privilégient le besoin de corps voluptueux et de caractéristiques maternelles. J’imagine qu’elles ont 12 ans pour « retrouver sa jeunesse », et de généreuses poitrines comme « métaphores de la pression au travail ». Tas de barjots. P.