Courant juillet, les développeurs ont repéré une nouvelle modalité apparue dans la documentation Steam. Il est désormais interdit de publier du « contenu susceptible d’enfreindre les règles et normes établies par les organismes de traitement de paiement de Steam et les réseaux bancaires associés ». Il n’est pas difficile d’identifier ce qui pourrait chagriner VISA, Mastercard et PayPal : les jeux pornos sont clairement dans le collimateur. SteamDB remarque d’ailleurs que l’arrivée de ce nouveau cadre coïncide avec la disparition d’un certain nombre de titres aux thématiques plus que sulfureuses, certains utilisant carrément l’inceste comme un argument de vente. Si on ne pleure pas l’intégralité des évincés, on est plus qu’en droit d’interroger le pouvoir discutable qu’exercent les réseaux de paiement afin de déterminer ce qui doit être censuré ou non. K.

David Lynch avait l’habitude de dire quelque chose du genre « mieux vaut un café dégueulasse que pas de café du tout ». C’est ma manière de concevoir les Souls-like. Après en avoir terminé des dizaines, dont la plupart n’avaient pas grand intérêt sinon de répondre à une addiction, l’acharnement ne faiblit pas. Jamais. La vague actuelle de ces productions suscite même ma curiosité, et, chaque fois, j’espère dénicher la bonne surprise.

Je ne suis pas là pour vous apporter ni la plénitude ni l’insouciance qu’on ressent dans l’exercice ô combien prisé de l’escalade comme on peut le vivre dans A Short Hike. Je ne suis pas non plus là pour vous apporter de beaux paysages comme on peut les admirer dans Breath of the Wild. Je ne suis pas là pour vous apporter la chaleur humaine des mains tendues, comme on les pratique sur les massifs de Peak. Non, si je suis là avec White Knuckles, c’est pour vous rappeler que, si vous vous arrêtez de grimper, vous crevez.

Dans une ville portuaire accaparée par une puissante compagnie maritime, les notables et un maire corrompu protègent leurs intérêts au détriment du bien commun. C’est Marseille, bébé ? Ah non, c’est la Scandinavie du début du XXe siècle, apparemment.

Je n'aime pas Call of Duty. Enfin plus exactement, je n'aime plus Call of Duty (car il y a 20 ans, la franchise était sympa). Mais cet énorme jeu de bourrin a tout de même une qualité : ses missions en AC-130.

Décidément, chez Yacht Club Games, on est incapable de lâcher la thématique consistant à creuser dans le sol d’une manière ou d’une autre. Après le chevalier à la pelle de Shovel Knight (2014), c’est cette fois-ci avec la souris de Mina the Hollower que nous allons remuer la terre.

La première version anticipée de Derail Valley est sortie en 2019. J'y ai joué à l'époque. Et je ne vous en parle pourtant qu'aujourd'hui, six ans plus tard. Désolé. Mais j'ai un mot du médecin qui explique tout ça.

Je déteste les généralités, le racisme et la malveillance, mais les Japonais sont un peuple de malades. Cela dit, il existe des choses que j’admire chez les Nippons : par exemple leur école de jeux de plis ou leur capacité à remettre leurs subalternes à leur place par l’humiliation. Avec 7 Yokai, j’ai fait d’une pierre deux coups.

Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. Je n’ai pas foutu le pied dans cette satanée ville depuis cinq ans, mais là, il faut que je retrouve ma sœurette à l’enterrement. La famille, c’est pas mon fort. Les trains non plus, le clodo avec qui je voyageais vient de se faire buter par des types armés jusqu’aux dents, j’ai failli y passer aussi, j’ai survécu en sautant dans les égouts.

Oui oui, MicroProse, le MicroProse cofondé en 1982 par Sid Meier et un ancien pilote de l’US Air Force, qui a fait rêver une génération de fans de stratégie et de simulateurs militaires. Génération qui porte aujourd’hui des dentiers et se plaint de maux du dos, mais qui mérite le respect. Civilization, c’est MicroProse. F-15 Strike Eagle, c’est MicroProse. Sid Meier’s Pirates !, c’est MicroProse. Airborne Ranger, c’est MicroProse. Operation Flashpoint et Arma, c’est Micro… ah non, c’est Bohemia Interactive, chez qui travaillait David Lagettie, qui a racheté en douce toutes les licences de MicroProse et en est désormais le patron.

En avril dernier, lors de la vidéo de présentation de la Switch 2, beaucoup furent étonnés, voire déçus, que le premier grand jeu de plateforme de la console soit incarné non pas par le sempiternel Mario, mais par le plus rare Donkey Kong. Ce que je peux désormais vous assurer, c’est qu’avec Donkey Kong Bananza, on est loin d’y avoir perdu au change.

Il y a des jeux qui s'inspirent d'autres jeux, leur empruntent une ambiance, une palette de couleurs, un ou deux designs de monstres, quelques mécanismes par-ci par-là. Et puis il y a Alkahest, qui ne fait pas dans la subtilité et aurait très bien pu s'appeler Dark Messiah of Might and Magic 2026.

Ce n’est pas souvent que j’ai autant envie d’inciter les gens à lancer la version remasterisée d’un FPS dont presque tout le monde se contrefiche aujourd’hui. Mais une fois n’est pas coutume, il faut remercier Nightdive pour le travail de titan réalisé sur System Shock 2, qu’ils rajeunissent pile à temps pour souffler sa vingt-cinquième bougie.

Dans le jeu de puzzle coopératif Parallel Experiment, vous incarnez deux détectives enfermés dans l’antre d’un tueur très porté sur les énigmes, dont l'immense sadisme se transmet par des puzzles à base de liquides à faire passer dans des tuyaux. Pour espérer vous en sortir, il va falloir communiquer de la manière la plus claire possible, ce qui donnera très naturellement des phrases comme « Place le levier à six heures, mais au milieu de l’aiguille », « Monte sur la plateforme du verre à martini inversé » ou encore « Je pense qu'il faut mettre la base de la part de pizza vers le haut ».

Confession : je suis favorable à la fonte des glaciers des pôles. Pour que notre civilisation disparaisse sous les flots, bien sûr, c'est compréhensible, mais aussi parce que selon mes calculs, si le niveau des océans augmente de 62,1 mètres, je pourrai enfin faire de la plongée sous-marine depuis mon balcon situé au troisième étage d'une résidence en banlieue parisienne.

Avec la sortie récente de son énorme mise à jour 1.1, il n'y a jamais eu de meilleur moment pour essayer (ou réinstaller pour la sixième fois en six ans) Satisfactory. Et depuis quelques mois, nous avons enfin un utilitaire de planification digne de ce nom.

C’est pratique de faire des promesses, parce que ça offre sur un plateau l’intro de l’article suivant. Présages, quand j’y avais joué au festival de Vichy, j’avais annoncé mon envie d’en faire mille parties.

Parfois, on tombe amoureux d’un ami. Parfois, on se rend compte à 37 ans qu'en fait c’est vraiment bon, les endives cuites. Parfois, une réunion de famille longtemps redoutée se passe bien. Et on se demande : qu’est-ce qui a changé ? C’est eux ou c’est moi ?

Surprise et perplexité : voilà ce que j’ai ressenti quand j’ai vu Remedy annoncer un FPS multijoueur dans l’univers de Control six ans après notre dernier séminaire à l’intérieur de l’Ancienne Maison. Après avoir terminé le jeu avec des amis, c’est surtout la perplexité que je retiendrai, en fait.

Pour évoquer de façon concrète la montée en gamme des périphériques chinois, voici un premier comparatif sous forme de duel de manettes : la Gamesir Cyclone 2 face au Revolution Unlimited X de Nacon.