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À partir d’avant-hierKorben

Microsoft Auto SR – L’upscaling automatique débarque sous Windows 11

Par : Korben
28 mai 2024 à 07:35

Microsoft dévoile une nouvelle fonctionnalité qui va faire frétiller d’impatience les gamers sur Windows 11, et plus particulièrement les utilisateurs de machines équipées d’une puce Qualcomm Snapdragon X : j’ai nommé Auto SR, pour « Automatic Super Resolution ». Derrière ce nom qui claque se cache ni plus ni moins qu’une solution d’upscaling basée sur l’IA, dans la lignée de DLSS chez NVIDIA ou de FSR chez AMD.

Concrètement, c’est quoi l’upscaling ?

Et bien imaginez que vous jouiez sur un écran 4K mais que votre GPU a du mal à suivre et affiche une résolution native bien inférieure, genre du 1080p. L’upscaling va permettre d’augmenter artificiellement la résolution de l’image en 4K et vous offrir un rendu bien plus détaillé, tout en préservant vos précieux FPS. Alors bien sûr Auto SR a quelques limitations puisqu’il est réservé pour le moment uniquement aux puces Snapdragon X qui intègrent un NPU (le processeur dédié à l’IA). Et ensuite, ça ne fonctionne qu’avec les jeux natifs ARM ainsi que certains titres DirectX 11 et 12 (oubliez DirectX 8 / 9, OpenGL / Vulkan).

Auto SR ne supporte également pas les résolutions d’affichage inférieures à 1080p ni le HDR, ce qui est dommage si vous avez un OLED ou IPS de haute qualité. Il faudra aussi parfois mettre les mains dans le cambouis et éditer des clés de registre pour activer des options. Bref, pas super user-friendly tout ça…

Mais des gros jeux comme The Witcher 3, God of War ou Borderlands 3 sont d’ores et déjà compatibles. Et pour les autres, un petit tour sur le site Worksonwoa.com vous permettra de savoir s’ils peuvent profiter des bienfaits de l’upscaling automatique.

Pour ajuster le paramètre Auto SR par défaut, allez dans Paramètres > Système > Affichage > Graphiques et activez la super résolution automatique dans les paramètres par défaut.

Lorsque vous lancez un jeu compatible avec Auto SR, une notification apparaîtra pour confirmer que la super résolution automatique est activée.

Vivement qu’on puisse tester ça en tout cas !

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Gus Fring défie les plus grands héros de la pop culture

Par : Korben
27 mai 2024 à 13:32

Préparez-vous à une rencontre explosive entre les plus grands personnages de la culture pop : Gus Fring, le légendaire baron de la drogue de Breaking Bad, et une armada d’adversaires redoutables venus des quatre coins de l’imaginaire collectif : Terminator, Daenerys Targaryen et son dragon, et bien d’autres icônes se sont donné rendez-vous pour un affrontement sans merci contre l’imperturbable et méthodique Gus Fring, magistralement interprété par Giancarlo Esposito.

Dans cette vidéo délicieusement décalée, Gus Fring vs The World, on assiste à un déferlement de moyens pour tenter d’éliminer Gus Fring. Mais c’était sans compter sur le sang-froid légendaire et les ressources insoupçonnées de celui qui a bâti un empire de la méthamphétamine à Albuquerque. Tel un T-1000 en costume trois pièces, Gus encaisse les assauts et retourne la situation à son avantage avec une économie de mouvements frisant la poésie.

Au-delà du grand spectacle VFX, cette vidéo est un bel hommage au charisme magnétique de Giancarlo Esposito et à la profondeur qu’il a su insuffler à son personnage culte. Gus Fring est entré dans la légende des antihéros comme un stratège hors pair, un adversaire aussi brillant que redoutable.

En quelques minutes jubilatoires, ce court-métrage réussit l’exploit de condenser tout ce qui fait la singularité de Gus Fring et l’aura quasi mystique du personnage. Bref, si Breaking Bad vous manque autant qu’à moi, et que vous rêvez de le revoir, cette vidéo est pour vous.

Et si vous n’avez pas encore eu la chance de découvrir la série, bah déconnez pas, ce serait con de mourir sans l’avoir vu ! Allez hop hop hop !

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Video DownloadHelper – Une mise à jour à ne pas manquer !

Par : Korben
26 mai 2024 à 16:03

Ça y est, la nouvelle version de Video DownloadHelper est enfin disponible !

Ça fait plus de 15 ans que Mig et son équipe bossent d’arrache-pied sur cette extension de téléchargement de vidéos, et ça se voit puisque des années après, elle drainent encore et toujours des millions d’utilisateurs sur Firefox, Chrome et Edge. Video DownloadHelper est un incontournable.

Pour cette version 9, l’équipe a fait appel à Paul Rouget (Salut Paul !), un vétéran de chez Mozilla qui a passé 17 ans à enrichir Firefox… alors, autant vous dire qu’avec un tel CV, il s’y connaît en extensions ! Et concrètement, qu’est-ce que ça nous apporte ?

Eh bien, un paquet de nouveautés bien intéressantes.

Déjà, l’interface a eu droit à un bon coup de polish. C’est plus moderne, ça supporte enfin les thèmes sombres (indispensable pour préserver nos petits yeux fatigués), et en prime, c’est navigable au clavier pour une meilleure accessibilité.

Mais la fonctionnalité la plus cool, c’est la barre latérale dans laquelle vous pouvez accrocher Video DownloadHelper pour avoir une vue en temps réel des vidéos disponibles au téléchargement, de celles en cours de download et des vidéos déjà récupérées. C’est hyper pratique pour garder un œil sur ses téléchargements sans quitter la page sur laquelle on est.

Et si vous souhaitez juste récupérer l’audio d’une vidéo pour créer une playlist ou écouter un discours sans stocker la vidéo complète, c’est maintenant possible puisque Video DownloadHelper peut extraire uniquement la piste audio, ce qui est parfait pour gagner en espace disque et vous créer des petits podcasts personnels à écouter en voiture ou dans les transports.

En parlant de format, la dernière version gère également la conversion d’un format à l’autre (merci FFmpeg) et supporte tout un tas de qualités (de l’Ultra HD à la basse définition) et de conteneurs (MKV, MP4, WebM, etc.). Bref, vous aurez l’embarras du choix.

De plus, l’extension supporte le téléchargement de vidéos depuis plus de 1 000 sites web, y compris les vidéos YouTube et les flux en direct, ce qui vous permettra de mater tout ça offline tranquillement plus tard.

Bref, vous l’aurez compris, l’équipe de Video DownloadHelper a vraiment mis les petits plats dans les grands pour nous offrir une version 9 de haute volée. C’est chouette de voir une extension durer aussi longtemps et continuer d’évoluer pour toujours mieux répondre aux besoins. Et le taf de Paul sur cette release se ressent vraiment surtout au niveau de l’interface qui est vraiment hyper agréable et hyper pratique à utiliser.

Bref, si ça fait longtemps que vous n’avez pas jeté un œil à Video DownloadHelper, je pense que c’est le moment de la réinstaller et de retester le téléchargement de vidéo sur votre site préféré (Youtube, X, Facebook, Vimeo…etc.)

Encore bravo à Mig, à Paul et à tous ceux qui participent à ce projet, pour ce nouvel opus de qualité !

A télécharger ici !

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City Game Studio – Créez votre studio de jeux vidéo !

Par : Korben
22 mai 2024 à 15:36

Vous rêvez de créer votre propre studio de développement de jeux vidéo ?

Avec City Game Studio, plongez-vous dans la peau d’un entrepreneur qui lance son premier studio de développement dans les années 70 et faites-le prospérer jusqu’à aujourd’hui ! Vous devrez gérer tous les aspects de votre entreprise, du recrutement au game design en passant par le marketing. Alors bien sûr, au début, vous travaillerez dans un tout petit bureau en solo, puis avec une équipe réduite, mais au fur et à mesure que vous enchaînerez les succès, vous pourrez agrandir vos locaux, embaucher plus de monde et améliorer vos jeux qui deviendront des AAA, forcément ^^.

L’un des aspects les plus excitants de City Game Studio est de pouvoir concevoir vos propres jeux de A à Z. Vous choisissez un genre (RPG, FPS, plateformes…), un thème (médiéval, sci-fi, horreur…) puis vous créez un gameplay avec vos propres graphismes… et plus vous progresserez, plus vous débloquerez de nouvelles fonctionnalités pour réaliser des jeux toujours plus impressionnants.

Même si vos jeux sont exceptionnels (qui en doute ?), au départ vous n’aurez pas assez de fans pour les sortir vous-même. Il faudra donc faire appel à des éditeurs qui prendront une grosse part des bénéfices. Pour vous libérer de cette contrainte, vous devrez enchainer les succès et vous constituer une communauté de joueurs fidèles. Ensuite, vous pourrez alors proposer vos propres contrats d’édition et dominer le marché (et vous faire construire une villa avec piscine !).

City Game Studio se distingue par sa profondeur dans le gameplay et son look très léché. C’est développé par Binogure Studio en utilisant le moteur de jeu Godot, et ça mélange tout ce qu’on aime, à savoir le tycoon du développement de jeux vidéo et de la simulation de gestion de ville.

Évidemment, pour réussir, il est essentiel de prendre soin de vos employés. Un bon repas dans un restaurant chic boostera le moral et la créativité. Vous pouvez aussi les envoyer en formation pour qu’ils gagnent en compétence. Et si un de vos rivaux vous vole vos meilleurs éléments, vous pouvez contre-attaquer en débauchant les siens ! Bref, c’est la guerre pour devenir le leader du jeu vidéo mais ce côté bien être des employés est vraiment sympa et certains studios IRL feraient bien se s’en inspirer.

A télécharger sur :

Voici quelques conseils pour réussir dans le jeu :

  • Soyez à l’affût des nouvelles tendances : genres en vogue, technologies innovantes… Surfez sur la vague pour booster vos ventes.
  • Soignez votre réputation : vos jeux reçoivent de superbes critiques ? Affichez-les fièrement dans vos locaux pour impressionner les visiteurs !
  • Espionnez les jeux de vos concurrents : comme ça, vous saurez ce qu’ils préparent et pourrez les battre en sortant un hit similaire avant eux.
  • Optimisez les compétences de vos équipes : un bon level designer peut sauver un jeu avec un scénario faible. Un graphiste talentueux pourra transformer une médiocrité en une œuvre vidéoludique remarquable.

Notez qu’en tant qu’ancien employé d’Ubisoft, Xavier Sellier, le fondateur de Binogure Studio et lecteur assidu de Korben.info, a consacré ces 5 dernières années à développer ce jeu qui a recueilli près de 90% de critiques positives sur Steam. Bravo mec ! D’ailleurs, pour vous remercier d’avoir lu cet article jusqu’au boulot, je vous offre, enfin Xavier vous offre (merci !!) une clé Steam pour son jeu.

Les 4 clés ont été remporté ! Bravo à Yohan, Sylvain, Nico et Rémi ! J’en ai 4 à vous offrir et ça passe par mail. Envoyez moi un message à korben at korben.info et les 4 premiers à m’écrire recevront une licence offerte par Binogure. Et si je vous répond pas, c’est que c’est trop tard (et que vous êtes trop nombreux à m’avoir écrit donc que je croule sous les messages).

Bonne chance et amusez-vous bien dans votre conquête de l’industrie du jeu vidéo !

Le code source perdu de Sierra retrouvé par miracle !

Par : Korben
22 mai 2024 à 14:10

Il y a longtemps, à l’époque héroïque des jeux d’aventure Sierra, au milieu des années 80, un jeu venait juste de sortir : Space Quest II. Des milliers de joueurs s’empressent alors de se le procurer (en disquettes) pour partir dans de nouvelles aventures spatiales déjantées. Jusque là, rien d’anormal.

Sauf que… en réalité ces disquettes de Space Quest II (SQ2 pour les intimes) cachaient un secret incroyable que personne n’a décelé jusqu’à aujourd’hui ! En effet, sur la plupart des disquettes du jeu (versions 2.0D et 2.0F), les dev de Sierra avaient accidentellement laissé traîner près de 70% du code source original de leur moteur de jeu AGI (Adventure Game Interpreter) !

Car oui, sur ces disquettes qui tournaient sur tous les PC de la planète, il y avait non seulement le jeu mais aussi la majeure partie du code source normalement tenu secret qui faisait tourner tous leurs jeux depuis le premier King’s Quest !

Mais comment un truc pareil a pu arriver ?

Eh bien tout simplement à cause d’une petite erreur de manipulation lors de la préparation des disquettes master pour la duplication. À l’époque, le processus de fabrication des disquettes impliquait de copier l’intégralité des secteurs de la disquette master, y compris l’espace libre. Sauf que, manque de bol, les disquettes master utilisées pour SQ2 contenaient auparavant le code source AGI. Les fichiers avaient bien été effacés, mais les données étaient toujours présentes dans les secteurs non utilisés. Et avec la duplication, hop, le code source s’est retrouvé à l’insu de Sierra sur les disquettes de dizaines de milliers de joueurs !

Une simple commande DIR sur les répertoires de la disquette ne révélait rien d’anormal. Les fichiers principaux du jeu, comme PICDIR, LOGDIR, VIEWDIR, SNDDIR, VOL.0 et VOL.1, étaient bien daté de mars 1988. Cependant, l’espace libre sur la disquette 1 de la version 2.0D contenait des fragments de code source, issus des fichiers effacés mais non complètement supprimés et découvert simplement avec l’aide d’un éditeur hexadécimal.

En furetant dans les recoins des disquettes, Lance Ewing a pu retrouver 93 fichiers source éparpillés dans les secteurs oubliés ! La majeure partie de ces fichiers sont écrits en langage C, le reste est composé d’un peu d’assembleur et de scripts batch DOS. Une véritable caverne d’Ali Baba pour les passionnés de code rétro.

Le plus fou dans cette affaire, c’est que certains de ces fichiers C contenaient même des commentaires et un historique de modifications ultra détaillés ! On peut donc y voir apparaître les noms des développeurs, les dates, les descriptions de chaque changement…etc. C’est un véritable trésor archéologique pour comprendre comment ces pionniers du jeu d’aventure bossaient à l’époque.

On apprend ainsi que le code AGI a été principalement développé par Jeff Stephenson et Chris Iden entre 1985 et 1987, avec les dernières modifs début 88. On y voit leur labeur acharné pour peaufiner sans cesse le code, optimiser, débugger, ajouter de nouvelles fonctionnalités. Un boulot de fou qui a pavé la voie à tous les chefs d’œuvre d’aventure Sierra : King’s Quest, Larry, Space Quest, Police Quest… toutes ces légendes du genre sont passées par cette machinerie logicielle brillamment huilée !

Imaginez un peu si ce code source d’AGI s’était réellement retrouvé entre de mauvaises mains à l’époque, genre un concurrent peu scrupuleux… Celui-ci aurait pu le récupérer discrètement et l’utiliser dans ses propres jeux, en piquant toutes les idées révolutionnaires de Sierra sans aucune honte (enfin un peu quand même). Heureusement ce petit incident de sécurité est resté sans conséquence. Un miracle quand on y pense !

Lance a eu la bonne idée de partager toutes ses trouvailles dans un dépôt GitHub dédié donc avis aux amateurs de code old school, c’est une mine d’or à explorer ! En plus, il a développé son propre interpréteur AGI moderne basé sur ce code source original, pour faire tourner tous ces classiques directement dans le navigateur. Le dénommé AGILE, un projet aussi fou qu’admirable que vous pouvez tester avec de vrais jeux ici.

Et si vous aussi, vous avez de vieilles disquettes qui traînent, ça vaut peut être le coup d’y jeter un œil avec un éditeur hexa, car on ne sait jamais, elles ont peut-être été mal effacées avant le passage pour le master et vous pourriez y découvrir quelques trucs marrants.

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GenDino – Créez votre propre dino game avec l’IA d’Imagen

Par : Korben
21 mai 2024 à 21:29

Vous vous souvenez du fameux jeu Dino de Google Chrome qui vous permet de passer des heures à sauter par-dessus des cactus pendant que votre connexion Internet fait des siennes ? Eh bien, Google a décidé de pimenter un peu les choses avec GenDino !

Grâce à la magie de l’IA Imagen, vous allez pouvoir créer votre propre version de ce jeu culte. Plus besoin de vous contenter de ce bon vieux T-Rex grisâtre, vous allez pouvoir laisser libre cours à votre imagination débordante ! Par exemple, moi j’ai fait un bébé à lunettes de soleil qui saute au dessus d’ordinateurs 😉

Pour commencer, rendez-vous sur labs.google/gendino et connectez-vous avec votre compte Google. Ensuite, c’est à vous de jouer ! Définissez votre personnage, les obstacles qu’il devra éviter et même le décor dans lequel il évoluera. Vous pouvez taper à peu près n’importe quoi dans les champs de génération, du moment que cela ne contient pas d’espaces ni de caractères spéciaux. Et si vous avez l’esprit mal tourné, sachez que Google bloquera certains noms de célébrités et d’entreprises. Et si vous n’avez pas trop d’idée et que voulez un peu de hasard, un bouton « I’m Feeling Lucky » en bas à gauche est disponible pour générer des suggestions aléatoires.

Une fois que vous avez trouvé la combinaison parfaite, cliquez sur « Let’s Run » et admirez le résultat ! Votre personnage sur mesure va s’animer dans un clone du petit jeu en pixel art tout mignon. Et si jamais le résultat ne vous plaît pas, pas de souci, vous pouvez relancer la génération jusqu’à trouver votre bonheur. Vous pouvez même partager vos créations pour que d’autres puissent essayer votre version spécifique du jeu.

C’est tout de même bluffant de voir comment Imagen 2 arrive à générer des sprites cohérents à partir de simples mots-clés. Pour cela, ce jeu utilise une technique appelée StyleDrop qui permet d’analyser une image de référence (ici les graphismes du jeu original) et de générer de nouveaux éléments dans le même style. Google nous met quand même en garde : il peut y avoir des ratés et des résultats incorrects, offensants ou inappropriés. C’est ce qui fait aussi la beauté de l’IA ^^ mais franchement, j’ai eu beau tester des trucs bien craignos, je n’ai pas réussi à la choquer…

Bref, c’est un bel aperçu de ce que l’IA générative pourrait apporter au monde du jeu vidéo. On peut imaginer des outils pour générer des textures, des modèles 3D ou d’autres éléments graphiques cohérents avec le style du jeu. Cela pourrait aussi être un super jouet pour les moddeurs qui voudraient créer des packs de textures HD ou d’autres améliorations visuelles pour leurs jeux favoris.

Malheureusement, comme toutes les bonnes choses, GenDino ne durera pas éternellement. Vous avez jusqu’au 28 mai pour tester cet ovni ludique concocté par Google.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la FAQ sur labs.google/gendino.

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Reverse engineering de Choplifter, le classique de l’Apple II

Par : Korben
21 mai 2024 à 07:56

Vous avez déjà entendu parler de Choplifter ? Non, c’est PÔ PÔSSIBLE puisque c’est l’un des jeux vidéo les plus mythiques de l’Apple II ! Sorti en 1982, année glorifiée par ma naissance, ce classique de Dan Gorlin a marqué toute une génération de gamers avec un gameplay novateur et son scrolling horizontal révolutionnaire pour l’époque.

Pour mieux comprendre l’importance de Choplifter, il faut connaître un peu l’histoire de l’Apple II. Cette série d’ordinateurs, commercialisée de 1977 à 1993, a vu la création de centaines de milliers de logiciels, dont des dizaines de milliers de jeux. Parmi tous ceux là, seuls quelques-uns sont alors vraiment marquants, et Choplifter figure assurément en tête de liste aux côtés d’autres classiques comme Lode Runner. Ce qui est particulièrement impressionnant avec ce jeu, c’est sa longévité puisqu’il est resté l’un des meilleurs jeux sur Apple II pendant seize ans, malgré la sortie de jeux étonnants comme Knights of Legend et Space Rogue vers la fin de la vie de cette machine.

Mais comment cet œuvre a-t-elle été codée ?

C’est la question que s’est posée Quinn Dunki, développeuse et hackeuse de talent qui armée de ses outils et de sa curiosité, elle s’est lancée dans une rétro-ingénierie complète de Choplifter, pour en décortiquer les mécanismes internes et percer tous ses secrets ! Elle a donc passé 8 semaines intenses à désassembler, analyser et commenter le code source de ce jeu culte.

La première chose qui saute aux yeux, c’est avant tout l’incroyable prouesse technique réalisée par Dan Gorlin à l’époque. Rappelons qu’on est en 1982, l’Apple II est encore jeune, les outils de développement sont rudimentaires et malgré tout cela, ce génie a réussi à tirer le maximum de la machine en exploitant astucieusement ses capacités graphiques et sonores. Choplifter intègre des innovations folles pour l’époque : des sprites animés pixel par pixel, de la rotation et de l’inclinaison des hélicos en temps réel, un scrolling horizontal fluide et des collisions parfaitement gérées. Tout cela avec un processeur 8 bits cadencé à 1 MHz et 48 Ko de RAM, vous vous rendez compte ?

Une autre prouesse du jeu est la qualité de son game design. Dan Gorlin a passé un temps fou à peaufiner le gameplay, à équilibrer la difficulté et à rendre le pilotage fun et accessible. Les mécanismes sous le capot sont d’une finesse incroyable et Quinn a pu retracer les choix et les astuces du développeur, tel que son système de vecteurs pour passer les paramètres aux fonctions et ses algorithmes de tri des entités pour gérer le rendu dans le bon ordre.

Parmi les découvertes les plus étonnantes, on trouve un moteur 3D maison que Dan avait commencé à coder pour gérer la rotation des sprites. Oui, de la 3D sur Apple II en 1982 ! Bien que cette fonctionnalité n’ait pas été utilisée dans la version finale, elle témoigne de l’avant-gardisme du dev.

En plus de décortiquer le code, Quinn a également réussi l’exploit de recompiler le jeu pour obtenir un binaire à l’octet près identique à l’original. Elle a même découvert un petit bug dans les listes chaînées que Dan cherchait probablement à l’époque!

Pour les passionnés de technologie et de culture geek que vous êtes, je vous invite à découvrir les coulisses d’un monument du jeu vidéo et à vous familiariser avec le développement 6502 old-school en allant lire l’autopsie de Choplifter sur le blog de Quinn Dunki. C’est un voyage fascinant dans l’univers de la programmation des années 80.

Le code source complet de Choplifter est également sur GitHub.

Créez vos niveaux Super Mario 64 avec Mario Builder 64

Par : Korben
20 mai 2024 à 06:02

Oyez, oyez braves gens, je me reveille et j’apprends que des développeurs de choc ont créé un hack de Super Mario 64 qui permet de créer ses propres niveaux ! Oui, vous allez pouvoir réaliser vos propres niveaux dans ce jeu mythique de la Nintendo 64. Enfin !

Alors, parlons un peu de Mario Builder 64. Déjà c’est un outil plutôt intuitif et bien conçu. Pas besoin d’être développeur pour s’en servir et avec un peu de prise en main, vous allez pouvoir façonner les niveaux de vos rêves en un rien de temps. Placez des plateformes par-ci, des ennemis par-là, ajoutez des pièces à collectionner, des power-ups, des passages secrets… Bref, laissez libre cours à votre créativité pour créer des niveaux fun, challengeants ou complètement WTF, un peu comme vous le feriez dans un Minecraft en mode créatif !

Techniquement, Mario Builder 64 est un hack de la ROM de Super Mario 64. Ça signifie qu’il faut bidouiller un peu pour le faire fonctionner mais c’est à la portée de tous. Il vous faudra une ROM de Super Mario 64, un émulateur Nintendo 64 et le patch Mario Builder 64 dispo ici, idéalement en ayant une copie légale du jeu original évidemment.

Pour installer Mario Builder 64, suivez ces étapes :

  1. Téléchargez un émulateur Nintendo 64 comme Parallel Launcher qui supporte l’émulation de carte SD virtuelle, nécessaire pour Mario Builder 64.
  2. Procurez-vous une ROM de Super Mario 64 au format .z64 (version US de préférence). Décompressez-la si besoin.
  3. Téléchargez le patch BPS de Mario Builder 64 sur Romhacking.com ou gamebanana.com.
  4. Patchez la ROM SM64 avec le fichier BPS, soit directement dans Parallel Launcher (menu Options > Manage ROM Sources > onglet BPS Patches) soit avec un outil comme Romhacking.net’s patcher. La ROM de Mario Builder 64 est alors créée !

Une fois tout installé, c’est parti pour des heures de level design intense ! L’interface de Mario Builder 64 est claire et bien pensée. Vous avez accès à une bibliothèque de plus de 100 éléments à disposer dans votre niveau : des blocs, des tuyaux, des ennemis, des obstacles, etc. Vous pouvez aussi régler des paramètres comme la musique, le temps imparti, la position de départ de Mario, et même personnaliser le thème visuel de votre niveau. Que vous souhaitiez créer un niveau speedrun, un parcours à 8 étoiles ou même une calculatrice 8-bit, vous aurez tous les outils nécessaires. Bref, c’est hyper complet !

Vos créations sont stockées sur une carte SD virtuelle créée automatiquement par l’émulateur au premier lancement. Dans Parallel Launcher, cliquez sur le bouton à côté du menu déroulant de la carte SD puis « Browse Files » pour accéder au dossier « Mario Builder 64 Levels » contenant tous vos niveaux au format .mb64.

Mais le plus cool, c’est qu’il est ultra simple d’accéder aux niveaux créés par la communauté. Il suffit de placer les fichiers .mb64 téléchargés dans ce même dossier sur votre carte SD. Que vous soyez fan de niveaux rétro ou de plateformes kaizo hardcore, vous trouverez forcément votre bonheur sur des sites comme Level Share Square ou le serveur Discord Roundtable de Rovertronic. Et si vous ne trouvez pas ce que vous voulez, vous pouvez toujours le créer vous-même !

En plus de tout ça, Mario Builder 64 propose même un thème spécial ‘Beyond the Cursed Mirror‘ qui intègre des éléments issus du hack du même nom, comme le système de ‘Badges’ donnant des power-ups permanents déblocables au joueur, ou encore un boss inédit appelé Showrunner. De quoi pousser encore plus loin les possibilités de création !

Et une fois que votre chef-d’œuvre est terminé, vous pourrez le partager avec le monde entier ! C’est génial de pouvoir jouer aux niveaux créés par d’autres, de voir leur ingéniosité et parfois de s’arracher les cheveux sur des niveaux bien hardcores et inversement, c’est super cool de voir sa création appréciée et commentée par d’autres joueurs.

Bref, j’espère que ce petit article vous aura donné envie de tester Mario Builder 64. A vous de créer maintenant !

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Jailbreakez votre PS4 avec une simple TV LG !

Par : Korben
16 mai 2024 à 13:01

Jailbreaker une PS4, ça vous paraît compliqué ? Je suis sûr que vous pensez qu’il faut un matériel compliqué et des compétences de hacker pour y arriver ? Et bien détrompez-vous ! Vous pouvez maintenant le faire avec un outil des plus improbables : votre TV LG !

Alors tout d’abord, il faut préciser que vous aurez besoin d’un modèle Smart TV LG webOS relativement récent et qu’avant de pouvoir bidouiller votre PlayStation, il faudra rooter votre TV ! Et oui, il va falloir commencer par cracker le système de votre télé mais c’est un jeu d’enfant grâce à ce petit guide bien pratique.

Une fois votre TV libérée, délivrée de ses chaînes, vous allez pouvoir y installer le fameux outil qui va faire des miracles : PPLGPwn. Cet astucieux programme s’appuie sur une faille baptisée PPPwn et adaptée pour les TVs LG par Zauceee et xfangfang.

Ensuite, il vous suffit de relier votre PS4 et votre TV LG par un simple câble Ethernet, et simplement en lançant l’exploit depuis la TV et en demandant à la console de configurer le réseau en PPPoE, votre PlayStation sera automatiquement jailbreakée !

Avouez que c’est quand même balèze de faire ça avec une simple télé.

Bien sûr, certains geeks vous diront qu’il existe d’autres techniques pour craquer une PS4 sans passer par l’électroménager (les possesseurs de TV LG en PLS ^^). Mais vous avouerez que la méthode a le mérite d’être originale et amusante en plus d’impressionnez vos potes…

Et avec ça, vous allez pouvoir installer des homebrews, lancer des backups, et euuh… Bref, faire les 400 coups sur votre PS4 ! Mais toujours avec sagesse et modération, hein ?

Qui parmi vous aurait cru, qu’un jour, on se servirait d’une TV pour contourner la sécurité d’une console ? Faut croire en ses rêves mes amis, faut croire en ses rêves…

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RetroArch débarque sur iPhone, iPad et Apple TV

Par : Korben
16 mai 2024 à 05:13

Attendez une petite seconde… Vous me dites que je peux transformer mon iPhone et mon Apple TV en Super Nintendo? En PlayStation? En Sega Master System ?? Incroyable ! Et oui mes petits rétro gamers, c’est désormais possible grâce à l’arrivée tant attendue de RetroArch sur l’App Store !

Pour ceux qui débarquent, c’est un programme qui vous permet de jouer à tous vos jeux rétro préférés sur une seule plateforme. Grâce à son système de « cores », vous pouvez émuler différentes consoles et retrouver vos jeux d’enfance sans problème.

Cette plateforme est open-source et multi-système et s’appuie sur l’API libretro pour fournir une interface uniforme pour l’émulation. Ce qui rend RetroArch unique, c’est son adoption de technologies modernes comme le support pour les shaders GPU avancés, le contrôle de taux dynamique, ou encore l’utilisation de l’API Vulkan pour un rendu graphique optimisé.

Depuis son lancement initial, RetroArch n’a cessé de se développer et de s’améliorer, supportant désormais un éventail impressionnant de plateformes : Windows, macOS, Linux, Android, iOS, tvOS ainsi que des consoles comme la PlayStation et la Xbox.

Parmi ses fonctionnalités, on retrouve :

  • Support avancé des shaders GPU
  • Contrôle de la fréquence dynamique pour synchroniser l’audio et la vidéo
  • Enregistrement vidéo avec FFmpeg
  • Interface de configuration automatique des gamepads
  • Netplay peer-to-peer pour jouer en ligne sans latence
  • Fonctionnalités avancées de sauvegarde et de rembobinage du gameplay
  • Superposition de boutons sur écran tactile
  • Thumbnails des jaquettes de jeux
  • Options pour réduire la latence d’entrée et audio
  • Interfaces utilisateur multiples comme CLI, XMB, GLUI et Ozone

L’émulation n’est pas sa seule spécialité puisque RetroArch englobe un large éventail d’applications, ce qui en fait une véritable toile pour les passionnés de rétro-gaming.

Pour la configuration et l’installation de RetroArch, c’est simple :

  1. Téléchargez RetroArch à partir de RetroArch.com. Ou si vous êtes sur un appareil Apple c’est par ici.
  2. Installez le logiciel en suivant les instructions spécifiques à votre système d’exploitation.
  3. Téléchargez et installez les cores (émulateurs) via RetroArch.
  4. Ajoutez vos ROMs en scannant votre répertoire de jeux.

Une fois configuré, vous pouvez également profiter de fonctionnalités avancées telles que les shaders pour améliorer les graphismes, ou encore la configuration de manettes personnaliser votre gameplay. Et pour ceux qui aiment jouer en ligne, RetroArch propose également une fonction Netplay, permettant de jouer à vos jeux rétro préférés avec vos amis, quel que soit leur lieu géographique.

Bref, n’attendez plus pour transformer votre iPhone, iPad, Apple TV, ou tout autre appareil compatible, en une véritable machine à remonter le temps du gaming. Pour plus de détails et de tutoriels, visitez le site officiel de RetroArch.

Amusez-vous bien !

Rooms – Créez des mondes 3D étonnants

Par : Korben
14 mai 2024 à 11:00

Vous cherchez un nouveau terrain de jeu créatif ?

Alors laissez-moi vous présenter Rooms, une application qui va vous permettre de libérer votre imagination en 3D au travers d’un immense bac à sable virtuel, avec des milliers d’éléments à votre disposition, le tout, sans débourser un centime.

Avec Rooms, vous pouvez vous amuser à créer une grande variété de contenus, des petits dioramas mignons aux jeux d’évasion tordus, en passant par des environnements tranquilles pour se détendre. Votre seule limite, c’est votre créativité !

L’application se distingue par sa simplicité d’utilisation. Pas besoin d’être un expert de la 3D, il suffit de faire glisser des éléments depuis l’immense bibliothèque de plus de 6000 modèles 3D fournie, puis de les personnaliser. Et si vous ne trouvez pas votre bonheur, vous pouvez toujours créer vos propres modèles from scratch avec l’éditeur intégré. De quoi faire votre safe place virtuelle.

Cette bibliothèque collaborative est vraiment un des points forts de Rooms. Chacun peut y contribuer et partager ses créations, ouvrant des possibilités infinies de remix et de collaborations entre utilisateurs. Et il y a même des choses un peu plus évoluées comme des jeux ou des Rooms plus complexes.

Mais Rooms, ce n’est pas qu’un simple éditeur 3D. C’est aussi un réseau social créatif où chaque monde que vous créez a sa propre URL unique, facilement partageable. Vous pouvez bien sûr aussi explorer les créations des autres, pour vous inspirer ou simplement vous émerveiller.

Pour vous donner un aperçu du potentiel de Rooms, voici un mini tutoriel pour créer votre premier monde :

  1. Rendez-vous sur rooms.xyz et cliquez sur « Create ». Vous arrivez dans une pièce vide, votre toile blanche !
  2. Cliquez sur « Edit » puis sur l’icône « + » en bas à gauche pour accéder à la bibliothèque de modèles 3D.
  3. Parcourez les catégories et faites glisser les modèles qui vous plaisent dans votre scène.
  4. Une fois vos modèles en place, sélectionnez-les pour ajuster leur position, rotation et échelle grâce aux poignées qui apparaissent.
  5. Pour aller plus loin, vous pouvez également modifier son style et son comportement, y compris à travers du code.
  6. Quand votre création est terminée, y’a plus qu’à sauvegarder et partager fièrement le lien.

Et voilà, c’est aussi simple que ça de devenir un artiste 3D avec Rooms. Il y a plein d’autres fonctionnalités à découvrir, comme le mode caméra pour prendre des photos ou la possibilité de remixer les mondes des autres.

Techniquement, Rooms est construit sur le moteur de jeu Unity et utilise le langage de programmation Lua dans son éditeur de code. L’application fonctionne directement dans le navigateur web, ce qui la rend accessible à la plupart des ordinateurs et elle est aussi disponible en version mobile sur iOS.

Un grand merci à Lorenper pour m’avoir suggéré cette app. Maintenant j’attends de voir ta room 🙂

Contrôlez YouTube Shorts avec des raccourcis clavier !

Par : Korben
13 mai 2024 à 07:21

Baptisée « Controls for YouTube Shorts« , cet extension Chrome vous permet de contrôler facilement la lecture de ces mini vidéos verticales qui ont tendance à vous faire perdre la notion du temps.

Ainsi, vous pourrez enfin mettre en pause, régler le volume ou avancer/reculer dans la vidéo sans quitter votre clavier. C’est simple et efficace ! Vous pouvez même personnaliser l’extension selon vos préférences :

  • Afficher une barre de contrôle toujours visible
  • Masquer le titre et la chaîne de la vidéo pour vous concentrer sur l’essentiel
  • Contrôler le volume avec les flèches haut et bas sans passer par les touches majuscule ou commande

L’extension propose aussi des raccourcis clavier bien pensés :

  • Flèches gauche et droite pour reculer ou avancer de 5 secondes dans la vidéo
  • Majuscule ou commande + flèches haut et bas pour régler le volume
  • Touche « M » pour couper ou remettre le son
  • Barre d’espace pour mettre en pause ou reprendre la lecture

Si vous voulez tester, rendez-vous sur le Chrome Web Store pour la télécharger.

PS : Un grand merci à Lorenper pour m’avoir signalé cette extension.

Zelda 64 Recompilé – Un portage natif avec Ray Tracing et 4K

Par : Korben
12 mai 2024 à 13:28

L’émulation N64 a longtemps été limitée par des logiciels datant des années 2000, basés sur d’anciens systèmes de plugins. Mais ça, c’était avant !

Grâce à un nouvel outil révolutionnaire de « recompilation statique » baptisé N64: Recompiled et développé par le moddeur Wiseguy, on peut désormais transformer une ROM N64 en un exécutable Windows / Linux fonctionnel en quelques minutes seulement. Le premier projet exploitant cet outil s’appelle Zelda 64: Recompiled et permet de jouer nativement à Majora’s Mask (et bientôt Ocarina of Time) sur PC avec une foule d’améliorations.

Le principe est simple : l’outil traduit le code de la ROM en langage C pour qu’il puisse tourner sur un processeur moderne. À l’exécution, le rendu est converti en appels d’API bas niveau (Direct3D12 sous Windows, Vulkan sous Linux) grâce au moteur RT64. C’est une approche qui rappelle la couche de compatibilité Proton de Valve ou la Mega Man Legacy Collection.

Le résultat est bluffant : une précision quasi parfaite des effets spéciaux, une compatibilité totale avec les shaders et microcodes custom, des temps de chargement instantanés, une latence réduite au minimum… Le tout avec une stabilité à toute épreuve et des options pour jouer en 4K, ultrawide ou à plus de 60 FPS. De plus, le gyroscope est géré nativement sur les manettes compatibles, dont la Nintendo Switch Pro et la Steam Deck. Plus besoin de bidouiller des réglages pendant des heures !

Bien sûr, la recompilation n’est pas parfaite et nécessite encore quelques ajustements manuels, mais c’est sans commune mesure avec une décompilation complète qui peut prendre des années. La preuve, alors que le projet decompile Ocarina n’est pas terminé, Wiseguy a pu sortir un recomp jouable en seulement 2 jours ! Cela ouvre la voie à des portages de jeux N64 obscurs en un temps record.

Autre avantage : les recomps profitent directement des améliorations du moteur RT64, comme le ray tracing en temps réel, sans avoir à réécrire le code du jeu. C’est d’ailleurs prévu au programme, en plus du DLSS, des textures HD ou des caméras libres. De quoi redonner un sacré coup de jeune à ces classiques !

Évidemment, les portages « maison » type Ship of Harkinian restent pertinents avec leur approche plus fine et leur côté moddable à l’infini. Mais ces recomps offrent une alternative plus simple et rapide, idéale pour (re)découvrir les jeux dans les meilleures conditions. D’autant qu’ils tournent parfaitement sous Linux et Steam Deck !

Pour l’instant, seul le recomp Majora’s Mask est disponible, mais comme je le disais en intro, Ocarina of Time suivra bientôt. À terme, l’idée est de combiner les deux jeux dans un même launcher, de proposer des mods et des packs de textures, voire une version web pour jouer dans le navigateur. Si vous êtes développeur, vous pouvez même contribuer au projet sur GitHub et tenter de recompiler d’autres jeux. Les portes sont grandes ouvertes !

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