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Reçu aujourd’hui — 15 septembre 2025 Meilleure-Innovation

Test Husqvarna Automower 405XE NERA : un robot-tondeuse un peu surcoté ?

15 septembre 2025 à 16:00
Test Husqvarna Automower 405XE NERA

Les robots-tondeuses existent depuis déjà 30 ans chez Husqvarna. Que vaut leur meilleur appareil (non professionnel) en 2025 ? Nous avons testé !

Pionnier de la tonte robotisée, la marque suédoise Husqvarna est connue pour avoir lancé, en 1995, peut-être le premier robot-tondeuse commercialisé : le Solar Mower, alimenté par des cellules solaires. Le plus dingue dans l’histoire ? L’ancêtre du robot que nous allons tester aujourd’hui est encore en activité dans bien des jardins !

Test Husqvarna Solar Mower
Non, nous, on ne va pas tester une capsule de bière géante. Ça va pas ou quoi ?

Incroyable, non ? Alors que vaut le petit-fils nommé Automower 405XE NERA ? Nous avons reçu la version sans fil, la plus chère et la plus performante de l’écosystème de la marque. Du design à la performance, en passant par l’autonomie et l’ergonomie, nous avons observé cet appareil sous toutes les coutures. Bonne surprise ou déception ? On vous guide jusqu’au verdict !

Caractéristique Techniques
Dimensions68 x 44 x 28 cm
Poids12,5 kg
Surface de tonte recommandéeMouvements systématiques : 900 m²
Mode aléatoire : 600 m²
Hauteur / largeur de coupe2 à 5,5 cm / 22 cm
Capacité de franchissement de penteperformances optimales : jusqu’à 17° (30%)
en bordures : jusqu’à 11° (20%)
Plateau de coupe6 lames pivotantes
Système de navigationHusqvarna EPOS
BatterieLithium‑ion 5 Ah
Temps de chargeannoncé : environ 90 min
mesurée : environ 150 min
Temps de tonteenviron 100 min max
Niveau Sonore55 dB (mesuré au sonomètre à 1 m de distance)
Vitesse de tonte max0,5 m/sec max (mesuré sur le terrain)
Température de fonctionnement0°C – 50°C
Etanchéité du robotIPX5
Consommation d’énergie11 kWh/mois max
Assistants vocauxAlexa et Google Home
Indice de réparabilité8,9/10
Garantie 2 ans
Prix2 648 €.

D’office on remarque que le prix est haut pour la catégorie 900 m² : on attend donc une fiabilité exemplaire et un guidage sans fil robuste. Par ailleurs, pour couvrir 900 m², il faudra vérifier la couverture réelle par 24 h (100 min de tonte / 90 min de charge) et la vitesse effective en tonte (la valeur 0,6 m/s est souvent une vitesse “à vide”). En outre, la garantie de 2 ans est un peu juste pour un produit haut-de-gamme. 

Le poids reste raisonnable malgré des dimensions assez élevées. Le robot reste silencieux (55 dB mesuré) et certifié IPX5, pratique pour l’entretien au jet léger – mais le Mammotion Yuka fait mieux, à IPX6. Le plateau 3+3 lames pivotantes promet un mulching fin et une coupe homogène sur 2–5,5 cm, avec une largeur de 22 cm adaptée aux jardins avec des passages étroits. Enfin, la compatibilité Alexa/Google Home, l’indice de réparabilité 8,9/10, la plage 0–45 °C et la pente annoncée jusqu’à 17° dessinent un profil polyvalent.

Unboxing : un kit plutôt minimaliste 

  • Robot-tondeuse
  • Socle de charge
  • Vis auto-foreuses
  • Câble d’alimentation
  • Rallonge basse tension
  • Station de référence
  • Support mural
  • Plug-in EPOS
  • Manuel d’utilisation papier

On est sur un kit plutôt minimaliste, pensé pour le “sans fil” : le robot, le socle de charge avec son câblage (secteur + rallonge basse tension de 20 mètres), la station de référence EPOS et son plug-in, ainsi qu’un support mural — bonus appréciable pour l’hivernage, pas toujours fourni ailleurs. Pas de câble périphérique dans cette version.

Unboxing  robot-tondeuse Husqvarna
Pas de lames de rechange ? J’exige des lames de rechange ! 

En revanche, ne comptez pas sur les petits extras. Il n’y a ni lot de lames de rechange (c’est selon le revendeur – certains proposent 9 lames), ni brosse/kit d’entretien, ni gabarit/outillage, et pas de mât dédié pour donner de la hauteur à la station EPOS (à prévoir si vous n’avez pas de support idéal). Comme d’habitude, l’abri pour la station est en option. 

Design : Husqvarna roule des mécaniques

Une des tendances actuelles pour designer les robots-tondeuses est de reprendre les codes de la voiture de course : des formes qui ont l’air aérodynamique, du gris métallisé, de grosses roues crantées, des phares à l’avant… Avec son style et son gabarit, l’Automower 405XE NERA semble délivrer un message : “aucun terrain ne me résiste”.

Robot-tondeuse Husqvarna vu de face
La coque du bolide est amovible et customisable ! 
Robot-tondeuse Husqvarna vu de côté
Les concepteurs rêvent de bosser chez Bugatti, non ?

La marque annonce une coque en plastique ASA (plastique technique outdoor, plus stable aux UV que l’ABS) pensée pour l’extérieur et lavable (IPX5). Les grandes roues motrices reçoivent un bandage gomme avec un cramponnage marqué pour l’adhérence, et l’ensemble (roues avant/arrière, capots) se démonte facilement. 

Robot-tondeuse Husqvarna vue de dessous
Pour voir en-dessous, il faut le soulever sur le côté.

En ce qui concerne la coupe, ce modèle adopte un disque principal (avec des lames pivotantes “rasoir” pour le mulching et la sécurité) sur 22 cm de largeur, plus un disque arrière dédié “EdgeCut” qui doit finir les bordures au plus près. 

Robot-tondeuse Husqvarna panneau de commandes
La molette répond très bien, même avec des gants, et l’écran est lisible en plein soleil.

Quant au panneau de commande, il intègre le sempiternel gros bouton STOP rouge, un bouton Start, une molette et un écran sur lequel on trouve la sécurité code PIN, quelques informations essentielles, telles que le niveau de batterie, la hauteur de lame active, la connexion bluetooth et le lancement manuel. En somme, l’interface locale sert de filet de sécurité (perte de réseau, prêt du robot) et les voyants donnent un état rapide (tonte, charge, alerte) sans ouvrir l’application. Simple, clair, efficace ! 

Installation : quelques manipulations avant de se lancer

Pour fonctionner sans antenne RTK, l’Automower 405XE Nera s’équipe d’un plug-in EPOS qu’il faudra enficher vous-même dans l’appareil comme dans la vidéo ci-dessous.

EPOS (Exact Positioning Operating System) est la techno “sans câble” de Husqvarna : le robot se repère grâce au GPS professionnel RTK. Concrètement, il capte les signaux satellites (GNSS) corrigés par une référence afin d’atteindre une précision au centimètre et de respecter des limites virtuelles que l’on va tracer dans l’app Automower® Connect.

Robot-tondeuse Husqvarna installation et branchement
Il faut vraiment regarder au fond pour trouver le bon branchement !

Il existe deux manières de guider le robot  : en le connectant à la station locale dans le dock de charge en laissant un espace bien dégagé au-dessus (pas d’arbres, pas de façades trop proches), ou en ajoutant la station de référence RS1 d’une portée de 100 m sur un montant (non fourni) ou un mur si vous avez du mal à trouver une bonne connexion satellite ; les corrections RTK sont alors fournies par le cloud Husqvarna. Nous, nous avons pu nous contenter de la solution standard. 

Ainsi, comme d’habitude, nous plaçons le dock à proximité d’une prise. Pour le faire fonctionner, il faut ouvrir la petite trappe à l’avant, fixer la partie supérieure et la connecter à la partie inférieure, en plus de brancher l’alimentation. Là, le témoin LED de la station devrait s’allumer en vert fixe.

Nota Bene : cette partie est plutôt fragile. Il convient de prendre des précautions pour ne pas endommager la trappe et le système de fixation en forçant la manœuvre. 

Nous n’avons plus qu’à placer le robot sur son dock pour le laisser se recharger à fond.

Connectivité : ok classique

Comme tous les robots-tondeuses testés sur notre site, le 405XE NERA embarque Bluetooth, Wi-Fi et cellulaire (2G/3G/4G) via Automower® Connect intégré. Concrètement, vous pilotez le robot en proximité via Bluetooth, à la maison via Wi-Fi, et depuis n’importe où grâce au réseau mobile (start/stop/park, planning, notifications). Les mises à jour logicielles FOTA se font directement depuis l’app. Côté “smart home”, l’intégration Alexa, Google Home et IFTTT est prévue. Niveau sécurité, on est plutôt bien loti, grâce au suivi GPS en cas de vol et GeoFence.

Husqvarna application connexion et installation
Les mises à jour sont longues au début.

Une fois que nous avons appairé l’appareil à notre téléphone via l’application, effectué une première mise à jour de plusieurs minutes et bien suivi les instructions, nous n’avons plus qu’à le laisser se calibrer et à créer un point d’amarrage (il s’éloigne de sa station de 70 à 250 cm, selon votre paramétrage) avant d’y retourner. Une notification vous avertira que le robot est prêt pour la partie cartographie.

Nota Bene : il peut arriver qu’il recherche le signal satellite pendant la programmation ou au milieu d’un cycle. Dans ce cas, il s’arrête et reprend sa course 9 fois sur 10 (contrairement au Stiga 750 qui nécessitait très souvent une intervention).

Cartographie : un système un peu à part

La cartographie fonctionne à peu près comme tous les robots-tondeuses de cette génération : le robot sort de son dock, puis vous laisse le téléguider via l’application. Mais là où, d’ordinaire, il suffit de tracer les contours de votre jardin sans se poser de question, ici, il vous faudra tracer uniquement des lignes droites à valider avant de tourner pour former un angle.

Husqvarna application téléguidée
Le mode téléguidé ne permet que de cartographier, pas de tondre…

À cet égard, l’application vous recommande de ne pas générer d’angle aigu, même si elle ne vous en empêche pas complètement non plus. Le reste est assez intuitif et, sur nos presque 150 m² de terrain, le job est tout de même fait en 7 minutes (terrain vide, sans configurer d’obstacles). Pour le rendre optimal, vous pourrez :

  • ajouter des zones d’exclusion en traçant les contours avec le robot
  • paramétrer les zones (horaires de tonte, hauteur de coupe, mode de déplacement, etc.)
  • créer un signal boucle pour améliorer le lien entre le robot et sa station
  • définir une zone de protection virtuelle avec un rayon de 100 m à 5 km
  • renommer les zones et les obstacles
  • créer une passerelle entre deux zones
  • afficher la carte en vue satellite
Husqvarna application cartographie
Après la prise en main, la cartographie se fait assez intuitivement !

Pour tracer deux zones de travail, quatre zones d’exclusion et une passerelle, nous avons mis un bon quart d’heure en renommant tous les éléments ajoutés à la carte.

Nota Bene : l’avantage du mode de tracé par ligne droite est qu’il est possible d’effacer les angles pour modifier la carte, ce que nous avons dû faire après un premier cycle. Cf : partie “Navigation”.

Application et fonctionnalités : une interface complexe mais bien organisée

L’application Automower se présente en mode sombre par défaut, comme Stiga, avec des boutons blanc, gris, oranges et quelques autres couleurs. En somme, le thème ne fait pas très “jardin”. En revanche, l’interface sépare les paramètres et fonctionnalités de manière à bien tout compartimenter.

Husqvarna application paramétrage de tonte
Au début, on se perd un peu, mais l’application suit quand même une certaine logique dans son architecture.

En effet, on a les réglages généraux, les routines intelligentes, la programmation pour la tonte automatique, les paramètres liés à la carte (voir ci-dessus), les détails de la tondeuse, la boutique et un menu pour les fonctionnalités plus rares (assistance, smart home, statistiques de la tondeuse, etc.). L’utilisateur pourra donc : 

  • gérer sa cartographie (jusqu’à 20 zones de travail) ;
  • activer le Geofence ;
  • modifier le code PIN
  • activer les mises à jour FOTA ; 
  • opter pour une tonte en spirale ; 
  • choisir une autre trajectoire de tonte (aléatoire, parallèle, damier ou triangle) 
  • activer l’évitement des objets ; 
  • activer la coupe des bordures ; 
  • demander au robot de se garer en cas de pluie ; 
  • interdire la tonte de nuit ; 
  • lancer une programmation de tonte hebdomadaire ;
  • activer la minuterie adaptative (le robot ajuste ses temps de tonte en fonction de la vitesse de croissance de l’herbe) ; 
  • activer le mode ECO, qui permet de couper le signal de la station de charge quand l’appareil est hors cycle ;
  • utiliser Google Home ou Alexa ; 
  • allumer ou éteindre les phares ;
  • configurer une alarme (entre 1 et 10 minutes) d’environ 65 dB (mesurés); 
  • consulter les statistiques du robot (temps passé à tondre, km, cycles de charge, collisions, durée d’utilisation des lames) ;
  • consulter l’assistance (manuel, tutos, vidéos, etc.) ;
  • naviguer sur la boutique
Husqvarna application fonctionnalités
Pour l’heure, les fonctionnalités domotiques sont encore assez limitées.

FOTA = Firmware Over-The-Air. C’est une mise à jour du micrologiciel du robot… transmise sans câble, via l’app et Internet. À ne pas confondre avec une simple OTA (Over-The-Air) qui peut désigner toute mise à jour “à distance” (ex. l’app mobile). La FOTA, elle, modifie le logiciel interne de la tondeuse : navigation, sécurité, charge, EPOS, connectivité, etc.

En revanche, il n’y aura pas de tonte téléguidée ni de vision caméra, ni de modification possible quant à la vitesse de déplacement, la vitesse des lames ou du nombre de tours par zone et par cycle, ni de journal des tâches pour répertorier chaque cycle. Des fonctionnalités que l’on retrouve chez le Yuka mini series 700 de Mammotion, à 999 €, bien qu’elles ne soient pas essentielles pour une bonne tonte.

Navigation : il y aura un temps de prise en main

Voici ce que Husqvarna nous vend sur le papier : en mode “sans fil”, le 405XE NERA utilise EPOS, la techno de Husqvarna basée sur le RTK-GNSS : la station de référence RS1 installée chez vous “voit” les satellites et envoie des corrections au robot, qui peut alors suivre des limites virtuelles très précises. 

Nota bene : il existe également une ersion standard, 600 m² avec fil périmétrique.

Robot-tondeuse Husqvarna vu de devant sur l'herbe
Sous la pluie, on peut le laisser tondre ou le programmer pour qu’il retourne à sa station.

Une fois positionné, l’Automower parvient à répartir la tonte grâce à la navigation assistée par GPS pour équilibrer les passages, la gestion automatique des passages étroits, commutation en spirale systématique quand l’herbe est plus haute, et mode “passage systématique” dans les goulots pour limiter les zigzags.

Le 405XE NERA embarque une détection d’objets par capteur radar pour éviter ballons, jouets, etc., et les capteurs de levage et d’inclinaison arrêtent la coupe en cas de soulèvement ou de bascule. Un garde-gel suspend la tonte en cas de gelée pour préserver la pelouse.

Ce que nous avons observé

Nous avons lancé un premier cycle en activant la détection d’obstacles, mais sans configurer de zones d’exclusions, afin de voir comment il se comportait. Un vrai taureau : puissant sur ses appuis mais avec une tendance à charger sans réfléchir. Il a foncé dans les plantes et s’est coincé sous le siège-balançoire presque tout de suite. Heureusement, avec les limites virtuelles externes et internes, il devient tout de suite beaucoup plus prudent.

Robot-tondeuse Husqvarna bloqué sous le siège de jardin
Fun fact : cette scène a eu lieu dans les 20 premières secondes…
Robot-tondeuse Husqvarna qui se cogne dans une plante
Et celle-là dans les 5 premières minutes…

La navigation aléatoire avec spirales nous a un peu dérouté : difficile de comprendre sa trajectoire, et l’appareil a négligé quelques endroits. C’était tout de suite plus clair en configurant des lignes droites et un quadrillage. Avec son gabarit, il a même esquivé un passage étroit menant à une autre partie de la zone de travail. Nous avons donc dû reprendre la cartographie pour définir deux zones de tonte et créer une passerelle plus large entre la zone 2 et le point d’amarrage. Rien de très compliqué, cela dit.

Nota Bene : sur l’application, la progression de la tonte est marquée en pourcentage. En revanche, la carte ne dessine pas la trace de passage du robot afin que l’on puisse suivre son itinéraire.

Le petit atout que lui permet son double disque de coupe est de tondre au plus proche des bordures (physique ou virtuelles) en utilisant sa partie postérieure. Nous avons trouvé cela très bien à proximité des murets.

En revanche, sur les limites virtuelles, il nous laisse une quinzaine de centimètres de bordure. Quoi qu’il en soit, on peut modifier certains réglages en cours de tonte, et le retour à la charge automatique ou via un rappel est une réussite à 100 %.

Nota Bene : en cas de rappel, il demande quand il doit repartir. Vous avez le choix entre 3,6, 12 h, de 1 jour à une semaine, ou jusqu’à nouvel ordre.

Planning : un système au point ! 

La programmation hebdomadaire, très importante pour ce genre de produit, est très bien gérée sur l’application Husqvarna. En fonction de la superficie de votre jardin, l’application calcule une routine quotidienne, et une fréquence hebdomadaire en h/j. Vous avez donc des valeurs suggérées à répartir dans votre planning. Libre à vous de les suivre ou non — nous les avons trouvées relativement hautes par rapport au besoin réel.

Husqvarna application programmation
Le planning est l’un des plus permissifs et des mieux guidés que nous connaissions ! 

Quel que soit votre choix, vous pouvez programmer une tonte n’importe quel jour, à n’importe quelle heure et à n’importe quelle minute de la journée. Le robot suivra son emploi du temps à partir du moment où il dispose d’au moins 75 % de batterie.

Nota Bene : si, lors d’un rappel à la station du robot via l’appli, vous avez demandé un arrêt jusqu’à nouvel ordre ou sur une durée qui dépasse l’horaire du prochain cycle, le robot ne se lancera pas. Heureusement, vous pourrez le débloquer facilement sur l’application et permettre la tonte tant que la batterie est assez chargée.

Performances de coupe : le point fort !

Pour le premier cycle, vous avez l’obligation d’effectuer une première tonte à la hauteur maximale (5,5 cm). Ensuite, vous pouvez descendre jusqu’à 2 cm. Nous avons été agréablement surpris de constater que les herbes un peu hautes ne lui faisaient pas peur, contrairement au Navimow X330 qui pouvait se montrer exagérément timide sur ce terrain.

Nous l’avons également trouvé plutôt satisfaisant sur herbe humide. Nous ne l’avons jamais vu en difficulté pour se déplacer : la tenue au sol est très bonne que ce soit sur des passages terreux ou la forêt vierge. Sa puissance et ses roues motrices à traction avant le rendent particulièrement à l’aise sur les pentes.

Robot-tondeuse Husqvarna trace des lignes
Le mulching : un classique du robot-tondeuse !
Robot-tondeuse Husqvarna bordures non tondues
Les bordures restent assez épaisses (mais ça va).

Enfin, la coupe est bien nette, même si nous regrettons un ou deux îlots d’herbe qui peuvent se laisser oublier sans raison apparente. Nous recommandons de délimiter les zones en fonction de la vitesse de pousse du gazon et de différencier la hauteur de coupe pour égaliser à long terme.

Autonomie : le point faible !

L’autonomie n’est pas le point le plus fort de ce modèle a priori. Néanmoins, il a pu tondre 94 minutes avant que la batterie ne tombe presque à plat, ce qui est proche des 100 minutes annoncées. Comme mentionné plus haut, n’espérez pas relancer un cycle avant qu’il ait récupéré au moins 75% une fois qu’il a regagné sa station de charge.

Robot-tondeuse Husqvarna sur station de charge
Le voyant LED vous donne des indications sur l’état du signal.

Il a pu couvrir toute la zone de travail (près de 150 m2) juste en utilisant 70 % de batterie. Ce n’est pas une très grande surface comparée à la superficie annoncée, mais il est passé plusieurs fois aux mêmes endroits. En outre, il devait faire les bordures et s’attaquer à des herbes assez hautes.

Nota Bene : nous le recommandons plutôt pour des surfaces à 700 m2 maximum, car il vaut mieux prévoir un cran au-dessus. C’est le cas pour la plupart des autres marques.

Concernant la recharge, elle est allée bien au-delà des 90 minutes annoncées ! 2h29, soit 149 minutes. Ce genre d’écart peut avoir des conséquences sur la programmation de la tonte. En outre, nous avons remarqué que la batterie ne tenait pas la route quand l’appareil n’est ni en activité ni en charge. Peut-être celle de notre échantillon de test était-elle défectueuse ? Pourtant, les performances sur le terrain étaient presque conformes aux promesses de la marque…

Entretien : quelques gestes simples suffisent

Le 405XE NERA est IPX5, donc un rinçage au jet suffit pour le garder propre (évitez le nettoyeur haute pression). Coupez l’alimentation, retournez le robot, retirez les amas d’herbe à la main puis passez une petite brosse sous le châssis et sur le skid plate. Pensez à essuyer les contacts de charge (un chiffon humide, voire un abrasif très fin s’ils sont oxydés), à libérer les brins coincés dans les moyeux des roues, et à vérifier que les roulettes avant tournent librement. Un coup de chiffon sur la “vitre” du capteur d’obstacles améliore aussi la détection.

Robot-tondeuse Husqvarna vis des lames
N’oubliez pas de mettre des gants pendant l’opération.
Robot-tondeuse Husqvarna vis du disque de coupe
Pas besoin de retirer le disque à chaque fois.

Concernant les lames, il convient d’en acheter d’avance en supplément du robot, car aucun jeu n’est fourni — ce qui est vraiment rare dans le milieu. Comme expliqué plus bas, il existe différents modèles de lames qui coûtent plus ou moins cher selon leur endurance. Pour les changer, vous aurez besoin d’un tournevis cruciforme (non fourni). Si vous souhaitez aller jusqu’à retirer le disque de protection, munissez-vous d’un embout Torx T20 (non fourni).

Nota Bene : vous pourrez vous aider de la partie “Statistiques” de l’application pour voir à combien de temps d’usage se trouve le jeu actuel, afin d’estimer plus précisément quand il faudra en changer.

En cas de besoin, le manuel papier vous donne un tableau des messages d’erreur de l’appareil et l’interprétation du témoin LED sur la station de charge. Pour davantage d’informations détaillées, allez dans Application > Plus > Assistance > Entretien. Husqvarna vous indique tout ce qu’il y a à savoir sur le nettoyage, les bonnes pratiques batterie et le remplacement des lames.

Enfin, pour l’hivernage, faites un grand nettoyage du robot et de la base, remplacez lames + vis, contrôlez les roulements des roues avant, puis stockez le robot et le haut de la station à l’intérieur, au-dessus de 0 °C (la plaque de base peut rester dehors). Idéalement, entreposez la batterie autour de 50 % de charge, au sec.

Accessoires : une boutique vraiment mature !

Voici les accessoires et consommables compatibles avec ce modèle que vous trouverez directement dans la boutique Husqvarna

  • Abri : 159 €
  • Kit gazon hybride Automower : 49,99 €
  • Roues de rechange : 84, 99 €
  • Nettoyeur de roues : 24,99 €
  • Détergent Active Clean : 12,99 €
  • Disques de coupe M et L : 119 € et 179 €
  • Coque pour Automower : 59,99 €
  • Jeu de 9 lames simples : 18,99 €
  • Jeu de 45 lames Endurance : 139 €
  • Chargeur solaire : 2 700 €

Nota Bene : il existe plein de jeux de lames différents, avec des packs de 45, voire 300 lames. Les lames les plus endurantes sont les plus chères et certains kits incluent des gants (taille 7,8,9 ou 10).

Voici donc une petite estimation des coûts à prévoir pour les cinq prochaines années : 

Scénario 1 — 150 m², 1 tonte/semaine (consommables uniquement)

On prévoit un remplacement des 6 lames des disques principaux toutes 10–12 semaines et de la lame EdgeCut toutes 20–24 semaines (≈ 26 à 33 lames/an).

Budget estimatif total : ≈ 58 à 117 € / an selon les packs de lames choisis → ≈ 290 à 590 € sur 5 ans.

Scénario 2 — 700 m², 3 tontes/jour + accessoires

En usage intensif avec 57 à 81 lames/an, avec ajout d’accessoires “probables” comme l’abri de station (159–229 €), 1 batterie de rechange sur la période (≈109–112 €), 1 skid plate/disque de protection (≈29 €).

Budget estimatif total : ≈ 190 à 360 € / an, soit ≈ 930 à 1 810 € sur 5 ans.

Positionnement & verdict : où se place le 405XE NERA face aux autres robots ?

Ce que vous payez surtout : l’EPOS local (limites virtuelles très stables avec station de référence), la rigueur Husqvarna (écosystème pièces/accessoires, réparabilité 8,9/10), la coupe propre aux bordures (EdgeCut) et le silence. C’est un robot “sérieux”, pensé pour tondre longtemps sans chichis, avec une appli claire et des mises à jour FOTA régulières.

Ce que vous n’avez pas à ce prix : certaines fonctions “fun” vues ailleurs (téléguidé en direct, réglages fins des vitesses, vision/caméra, logs ultra détaillés), une boîte généreuse en accessoires, et surtout une productivité record : vos mesures confirment une autonomie correcte, mais une recharge plus longue que le nominal qui limite la couverture par 24 h pour un robot à 2 648 €.

Face aux modèles déjà testés sur meilleure-innovation.com

  • Segway Navimow X330 : le kit le plus fourni que nous ayons reçu (mât, antenne GNSS, lots de lames, piquets, etc.) et une appli riche. Très compétitif pour l’implantation “clé en main”, mais l’installation est plus lourde et la philosophie moins “minimaliste” que Husqvarna.
  • Mammotion Yuka mini 700 : beaucoup moins cher, plus de contrôles in-app (téléguidé, options avancées), IPX6 et un bundle d’accessoires astucieux. En face, Husqvarna garde l’avantage en robustesse perçue et en stabilité EPOS une fois bien installé.
  • Sunseeker X5 Elite : grande personnalisation (app très réglable), silence remarquable et bon sens de l’obstacle ; l’expérience logicielle est riche mais parfois capricieuse. Le 405XE NERA paraît moins “joueur”, plus prévisible au quotidien.
  • Dreame A1 Pro : approche minimaliste, prix contenu, quelques petits extras fournis (brosse, lames). Très bon sur l’app et la simplicité d’usage, mais l’écosystème/fiabilité long terme de Husqvarna reste un cran au-dessus.
  • Stiga A750 : recharge éclair dans nos mesures, mais sensibilité thermique et comportements irréguliers. Le Husqvarna propose une expérience plus constante (au prix d’une recharge plus longue).

À qui s’adresse l’Automower 405XE NERA ?

À choisir si votre priorité n°1 est un guidage sans fil robuste (EPOS local), une coupe aux bordures propre, un niveau sonore bas et un SAV/éco-système très abouti — pour des pelouses ≤ ~700 m² bien cartographiées. Vous cherchez un outil fiable plus qu’un jouet connecté : vous serez servi.

À éviter si vous voulez, au même budget, maximiser la surface/jour et collectionner les fonctions avancées de l’app. Des modèles moins chers (Yuka mini 700, certains Segway/Sunseeker selon promo) donnent plus de fonctions et parfois plus de débit… au détriment d’un peu de constance et d’un écosystème moins mature.

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Reçu hier — 14 septembre 2025 Meilleure-Innovation

WYBOT S3 annoncé pour 2026 : station automatique, auto-vidage et cartographie 3D

14 septembre 2025 à 16:09
Wybot S3 image de une

Annoncé au CES 2025 et déjà distingué à l’IFA, le WYBOT S3, l’évolution du S2 est sur les starting-blocks : cartographie de piscine en 3D, vidange et recharge automatiques, pour tenir un mois sans intervention humaine ! Comment tout cela est-il envisageable pour 2026 ?

Parmi les spécialistes du bassin, WYBOT s’est taillé une réputation d’ingénieur obstiné : près de vingt ans à peaufiner des robots qui simplifient la corvée piscine. Après la vague des modèles sans fil — dont le S2 / S2 Solar, apprécié pour son rapport efficacité/prix et sa recharge assistée par le soleil — la marque vise plus haut. Place au WYBOT S3, pensé non pas comme “un robot de plus”, mais comme un système complet : cartographie 3D du bassin, vision IA pour cibler les zones sales, retour au quai, vidange automatique vers un bac à terre et recharge (avec assistance solaire). 

Wybot S3 à l'IFA 2025
Le WYBOT S3 au salon IFA © Meilleure-innovation.com

Clairement, la marque n’y va pas de main morte pour débouler avec les gros sabots de l’ambition, puisqu’elle veut tendre vers un mois sans intervention entre deux vidanges de station, avec suivi en temps réel depuis le smartphone. En somme, WYBOT veut passer de l’autonomie de nettoyage à l’autonomie d’entretien. Voici les détails connus à ce jour.

Pour commencer : quelques chiffres clés !

Caractéristique Techniques
Capacité bac du robot3 L
Capacité bac de la station10 L
Autonomie d’usagejusqu’à 30 jours / 8 cycles avant de vider le bac de la station (selon salissures/usage)
Recharge solaire (gain)jusqu’à ~1 h 30 d’autonomie par jour sous ensoleillement optimal
Débit non communiqué
Prix annoncé (Europe)< 2 500 €
DistinctionsBerlin Design Award 2025 (Silver Winner) et IFA Innovation Award Honoree 2025

Wybot S3 : déjà une nouvelle dimension ?

Jusqu’ici, les robots de piscine ont surtout gagné en liberté de mouvement : sans fil, plus endurants, parfois aidés par le solaire. Mais l’intendance restait la même : panier à vider, cycles à relancer, charge à surveiller. Le WYBOT S3 se positionne comme la rupture attendue par rapport à un S2/S2 Solar très convaincant mais encore “manuel” sur ces étapes.

Wybot S3 en quelques points essentiels
©Wybot

L’idée n’est plus seulement de mieux nettoyer, mais de prendre en charge la routine : retour à quai, gestion des déchets à terre, suivi de ce qui a été fait et de ce qu’il reste à faire. Une logique de service au bord du bassin qui explique son positionnement plus premium et ses récompenses de salon.

Navigation : du hasard à l’intention

Sur une génération précédente, y compris très réussie (S2/S2 Solar), la trajectoire restait souvent une affaire d’heuristiques : on couvre, on recouvre, et l’on finit par tout faire. Le S3 change de logique. Il construit une carte 3D du bassin (capteurs inertiels + sonar) et planifie ses passages en fonction de cette carte, avec des ajustements à la volée quand l’environnement s’encombre. L’idée n’est plus d’additionner les allers-retours, mais de réduire le superflu pour concentrer le temps utile là où ça compte.

Wybot S3 système de navigation
©Wybot

Autre bascule : la vision assistée par IA. Plutôt que de traiter chaque mètre carré comme s’il était identique, le S3 priorise les “hotspots” — zones plus chargées en débris — puis revient compléter la couverture. Ce parti pris “intelligent d’abord, systématique ensuite” est particulièrement intéressant sur des formes irrégulières ou des bassins avec recoins. À cela s’ajoute le suivi en temps réel : une visibilité qui manquait aux robots plus “muets” entre deux cycles. Sur le papier, la navigation passe ainsi du probable au pertinent — ce sera l’un des points à vérifier en test terrain.

Nota bene — Aiper s’y met aussi. Avec le Scuba V3, la marque promet un ciblage des zones les plus sales (vision + dToF, Dirt Hunting/AI Patrol). Le WYBOT S3 poursuit la même idée via cartographie 3D + IA. Reste à voir lequel maîtrise le mieux cet arbitrage en conditions réelles.

La station, cœur du système

Jusqu’ici, même les bons robots “sans fil” laissaient l’utilisateur gérer l’après-coup : sortir l’appareil, ouvrir le panier, rincer, remettre. Le WYBOT S3 déplace cette corvée à quai. En fin de cycle, il s’amarre tout seul, transfère les débris de son panier (≈ 3 L) vers un bac externe (≈ 10 L), puis enchaîne sur la recharge automatique — la station pouvant assister la charge au solaire quand l’ensoleillement s’y prête. Pour en avoir testé tout l’été, le projet nous semble quasiment irréaliste ! 

Wybot S3 vidange automatique
©Wybot

En effet, ce choix devrait changer complètement le rythme d’usage : on ne manipule plus le robot entre deux nettoyages, on gère un point fixe au bord du bassin, à une cadence (très !) espacée : jusqu’à un mois selon la charge de saletés et la programmation.

Wybot S3 vidange récupération des débris
©Wybot

En outre, par rapport à la génération S2/S2 Solar, l’intégration se veut plus aboutie : le solaire ne sert plus seulement à prolonger l’autonomie, il s’inscrit dans un workflow d’entretien où la station devient un véritable hub.

Wybot S3 station à l'IFA 2025 stand wybot
Stand de WYBOT à l’IFA de Berlin © Meilleure-innovation.com

Resteront à vérifier sur le terrain la régularité du transfert (feuilles lourdes, débris détrempés) et comment les mailles fines du panier seront entretenues sans passer un coup de jet d’eau à moyenne pression après chaque cycle.

Connectivité & application : façon aspirateur-robot

Le S3 ne travaille plus en coulisses : il remonte sa progression en temps réel via le cloud, avec carte live, états et historique des cycles. Utile pour savoir ce qui a été fait… et ce qu’il reste à faire, sans attendre la fin du programme.

Autre atout : un contrôle ciblé depuis le smartphone. On désigne une zone, on ajuste une routine, et le robot s’adapte — une logique plus “service” que simple télécommande. En toile de fond, le WYBOT Intelligent Cleaning Management System orchestre les plannings automatiques et des mises à jour OTA apportent correctifs et nouveautés au fil du temps.

Énergie & autonomie : la promesse audacieuse du solaire !

Ici, l’endurance passe par le duo charge DC + assistance solaire intégrée à la station. En clair : la base assure la recharge classique quand c’est nécessaire et, les jours ensoleillés, grappille de l’énergie au fil de la journée pour prolonger les sessions suivantes — sans câbles à manipuler entre deux cycles. En conditions optimales, WYBOT annonce jusqu’à ~1 h 30 d’autonomie gagnée par jour grâce au panneau, la charge secteur prenant le relais quand la météo se gâte.

La promesse “jusqu’à un mois sans intervention” relève davantage de l’autonomie d’usage que de la seule batterie : elle dépendra de la taille du bassin, de la charge en débris, de la fréquence programmée et de l’ensoleillement réel. L’intérêt est clair néanmoins : lisser l’énergie au quotidien pour maintenir un rythme d’entretien régulier sans imposer de gestes supplémentaires.

Verdict Provisoire : attendez les tests !

Le WYBOT S3 ne cherche pas à battre des records de “force brute” : il déplace la barre ailleurs, sur la suppression des frictions. Associé à sa station, le robot bénéficie d’un workflow d’entretien qui enchaîne collecte, transfert à quai et recharge (assistée par le solaire), puis planification, avec en prime un suivi en temps réel et un ciblage précis. Sur le papier, c’est le premier package vraiment “mains libres” du marché.

Wybot S3  sur un présentoir à l'IFA 2025
©Meilleure-innovation.com

Nous attendons la suite avec intérêt (et un brin de circonspection), notamment concernant l’ingénierie du transfert face aux débris lourds et gorgés d’eau (glands, feuilles détrempées) et l’efficacité du panneau solaire très dépendant de la latitude, de l’ombre et des saisons. Enfin, sans chiffres étalonnés — débit, finesse de filtration, vitesse — il reste délicat d’évaluer la veine d’aspiration pure au-delà de l’intention.

Et vous, que pensez-vous de cette évolution vers des piscines totalement autonomes ? Un rêve de confort ou une dépendance de plus à la technologie ? Partagez vos réflexions, vos expériences ou vos doutes en commentaire. Et si vous avez repéré une précision manquante ou une correction à apporter, dites-le-nous.

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Air Fryer Ninja vs four traditionnel : quel est le meilleur appareil pour cuisiner ?

14 septembre 2025 à 15:32
air fryer ninja vs four traditionnel

L’Air Fryer s’impose comme une alternative de choix face au four traditionnel. Mais quand on compare les deux, la friteuse à air a-t-elle autant d’avantages que ceux qu’on lui donne ?

Avec la sortie du Foodi Flex de Ninja, la bataille entre les Air Fryers et le four traditionnel fait rage. La capacité, qui était le point faible des friteuses sans huile, s’est améliorée d’année en année jusqu’à atteindre plus de 10L pour le modèle de la marque américaine.

Une réussite qui en fait l’un des plus grands Air Fryer du marché. Couplé aux innovations que l’on connait des produits de la marque, comment se défend-il face à un four traditionnel ?

Une capacité encore réduite pour l’Air Fryer

Si la capacité est l’une des principales améliorations de l’Air Fryer Foodi Flex de Ninja, avec 10,4L, elle reste loin des moyennes d’un four traditionnel. Souvent, un four encastrable possède une zone de cuisson de 50L !

Mais si vous avez peu de place dans une cuisine et que vous ne possédez pas encore de four, opter pour une friteuse à air peut s’avérer être une solution à prendre en compte. Surtout si vous n’êtes pas plus de quatre dans votre logement : un poulet entier ne pourra pas rentrer dans le Foodi Flex, mais il prendra peu de place si vous vous limitez à une ou deux cuisses de poulet.

Une femme se sert d'un Air Fryer
Les gros poulets ne rentre pas mais le poisson oui !

Une vitesse de cuisson bien plus rapide

C’est l’argument le plus utilisé par les fervents défenseurs de la friteuse à air : sa vitesse de préchauffe et sa cuisson. En atteignant la température souhaitée en quelques minutes, l’Air Fryer est plus rapide que les fours traditionnels qui peuvent atteindre jusqu’à 10 minutes. Un gain de temps non négligeable pour ces modèles qui chauffe instantanément grâce à leur technologie de circulation d’air chaud. 

« Le Foodi Flex est jusqu’à 65 % plus rapide que les fours à chaleur et peut cuire deux aliments différents grâce à ses compartiments indépendants »

Ninja, sur le site du vendeur

Les Air Fryers de Ninja sont aussi rapides pour la cuisson et permettent d’avoir un rendu plus homogène, notamment pour les frites et snacks (la puissance délivrée est la même entre les deux) : le résultat est plus croustillant et croquant puisque le jus libéré est stocké au fond de l’Air Fryer. Les frites sont donc moins molles que dans un four.

Une femme se sert de l'Air Fryer Foodi Flex
Le séparateur permet de préparer un repas complet.

Une consommation plus faible de la friteuse à air

Enfin, un dernier avantage de l’Air Fryer, qui lui permet de se démarquer du four traditionnel, est sa consommation d’énergie. Avec un temps de chauffe rapide et une capacité moindre, l’électricité utilisée est bien plus basse.

Simon Hoban, producteur de l’émission Sliced Bread de la BBC, a comparé les deux appareils de cuisson avec celle d’un poulet : le résultat est sans appel. 35 minutes dans le four pour une consommation de 1,05 kilowatt d’électricité par heure contre 20 minutes et 0,43 kilowatt par heure pour l’Air Fryer. Ainsi, si vous devez choisir entre le four et l’Air Fryer, notez que la friteuse à air consomme jusqu’à deux fois moins.

Cet article vous a été utile ? Votre perspective est essentielle pour enrichir la discussion. Partagez vos réflexions, expériences ou questions en laissant un commentaire ci-dessous. Si vous avez relevé une inexactitude ou souhaitez suggérer des améliorations, faites-le-nous savoir.

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Reçu avant avant-hier Meilleure-Innovation

Deebot X11 OmniCyclone : le robot qui veut rendre obsolète les sacs, les câbles et même les applis

13 septembre 2025 à 16:15
présentation de Deebot X11 family à l'ifa 2025

Un robot autonome, une station sans sac, un assistant vocal maison : ECOVACS rebat les cartes du nettoyage intelligent avec son nouveau Deebot X11, dévoilé à l’IFA 2025 à Berlin.

Avec le X11 OmniCyclone, ECOVACS ne se contente pas de suivre la tendance : il cherche à la redéfinir. Autonomie continue, recharge dynamique, aspiration puissante, serpillière roulante, station sans sac, IA embarquée… Le tout dans un design compact qui se débrouille sans votre aide. Un modèle clairement taillé pour rivaliser avec les cadors du secteur.

Recharge rapide et autonomie quasi illimitée

Première nouveauté marquante : la technologie PowerBoost. Elle permet au robot de se recharger en partie (6 % en 3 minutes) pendant les pauses entre deux cycles de lavage. L’objectif : maintenir une couverture continue, même sur de très grandes surfaces. Selon ECOVACS, le X11 est capable de nettoyer jusqu’à 1 000 m² en un seul passage, sans rupture ni retour prolongé à la base.

Lavage plus précis, sans traces, même dans les coins

Côté lavage, le X11 mise sur la nouvelle version de la technologie OZMO ROLLER 2.0, qui frotte à 200 tours/minute avec une pression de 3 800 Pa. Elle est associée à TruEdge 3.0, une extension adaptative qui dépasse de 1,5 cm pour atteindre les bords et les plinthes. De quoi réduire les zones non couvertes, un point souvent critiqué sur les pads rotatifs classiques.

La serpillière est automatiquement nettoyée à l’eau chaude pendant le cycle, et sèche à 63 °C dans la station. Une manière de préserver l’hygiène sur le long terme sans manipulation.

Une station sans sac, vraiment

Le X11 est équipé de la première station OMNI sans sac à poussière, baptisée OmniCyclone. Elle intègre un système d’aspiration cyclonique PureCyclone 2.0 qui sépare l’air et les déchets pour éviter les pertes de puissance. La promesse : jusqu’à 48 jours de fonctionnement sans vidage, et la fin des sacs jetables.

Deebot X11 OmniCyclone dans sa station
Ils ont misé gros sur le design.

D’après le constructeur, ce système pourrait éviter 2 millions de sacs à poussière par an. Un gain financier, mais aussi un argument écologique pour une station plus durable.

Assistant vocal intégré et IA embarquée

Autre changement : le X11 embarque l’assistant vocal YIKO, version 2.0, doté d’une IA conversationnelle. Il ne se contente plus d’obéir à des commandes basiques, il guide l’utilisateur à la voix (notamment à l’installation), analyse les habitudes de nettoyage, anticipe les zones critiques et adapte sa stratégie.

Le robot cartographie seul, reconnaît les types de sol, détecte les tâches via l’IA 2.0, et relance un passage profond si besoin. L’ensemble fonctionne en local, sans dépendance au cloud.

Vraie puissance d’aspiration : le système BLAST

Le système d’aspiration BLAST du X11 atteint 19 500 Pa, grâce à un moteur de 100 W et une batterie 6 400 mAh. C’est une des puissances les plus élevées constatées sur ce type d’appareil.

Les premiers tests de The Gadgeteer et Vacuum Wars saluent à la fois la puissance brute et la manière dont l’appareil adapte automatiquement son comportement selon les types de sol, les tapis ou les débris rencontrés.

Une autonomie complète et sans contrainte

Deebot X11 OmniCyclone qui nettoie le sol
On dirait vraiment le robot du futur !

Le X11 se positionne sur un segment très haut de gamme, mais entend justifier son tarif par une véritable autonomie de nettoyage. Son système TruePass à quatre roues motrices lui permet de franchir jusqu’à 4 cm. Son IA 3D AIVI 3.0 reconnaît les objets, les personnes, les animaux et ajuste sa trajectoire. Et surtout, tout peut être piloté sans application, uniquement à la voix.

Prix et disponibilité

Deux versions sont proposées en France :

Une remise de 100 € est proposée jusqu’au 18 septembre sur les deux modèles chez Amazon, Boulanger et JoyBuy.

Et vous, prêts à passer à un robot qui pense, aspire, lave et se vide tout seul ? Vos retours nous intéressent.

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Comment transformer votre vélo électrique en vélo cargo ? Voici 3 solutions !

13 septembre 2025 à 15:44
Argo kit vélo cargo électrique modulaire

Modifier votre VAE en mini-vélo cargo électrique, en biporteur, voire passer de l’un à l’autre dans la même journée, c’est possible grâce à l’innovation de ces marques !

Avec le besoin de transporter davantage de charge, ou quand la famille s’agrandit, le vélo électrique classique atteint ses limites. Certains iront employer une remorque vélo, ou tout simplement acheter un nouveau vélo cargo électrique.

Or nul besoin de changer radicalement, car on peut tout simplement augmenter son vélo électrique. Aujourd’hui, des marques conçoivent des kits pour transformer votre VAE actuel en vélo cargo, tandis qu’une autre commercialise un modèle modulaire à l’envi ! Voici donc les trois solutions que nous avons retenues.

Transformer en vélo cargo électrique biporteur

Nouveauté de cet été 2025, le kit Argo Fy 2.0 veut faire passer votre VAE en vrai vélo biporteur électrique. Conçu à Denver (États-Unis), il consiste en une partie avant complète : 

  • Châssis en aluminium
  • Direction à câbles
  • Caisse en bois contreplaqué imperméable
  • Harnais pour enfants
  • Roue de 20 pouces
  • Pneu ballon Kenda
  • Frein hydraulique à disque Tektro
  • Béquille à double pied

La longueur de ce système est bien entendu importante, mais permet de transporter deux enfants, et des charges jusqu’à 68 kg à l’avant ! Seule contrainte, Argo explique une incompatibilité avec les vélos électriques à moteur central (et à moteur avant, évidemment). Le fondateur explique même une compatibilité avec les vélos électriques longtails, mais attention à la maniabilité ! L’installation est possible soi-même selon la firme américaine, le kit étant pré-assemblé à 90%.

Le tarif actuel du kit Argo est de 955,95 €, mais qui peut varier après la phase de précommande. Les premières livraisons ont lieu à partir de décembre 2025, et ce partout dans le monde. Attention, il faut ajouter un surcoût de livraison de 218 € pour la France.

Un kit pour devenir mini-cargo

Chez Joker, la solution est de transformer le vélo électrique en mini-cargo. Avec son format de roue avant 20 pouces, elle combine une plateforme de 50 x 45 cm pour le transport d’objets volumineux ou d’un enfant. Avantage, cette configuration n’augmente pas la longueur de votre VAE, qui reste pratique à garer et à manier.

Le kit Joker Mini pour transformer en mini-cargo. – ©Joker

La Joker Mini dispose en plus d’une béquille centrale pour l’équilibre, lorsque l’on s’arrête avec un poids important à l’avant. Selon la marque lyonnaise, la charge maximale est de 40 kg, tandis que deux versions existent :

  • Family : barres de maintien et protection de roue,
  • Soft Bag : un panier imperméable souple de 100 litres.

Fabriqué en France et à installer par un professionnel, le kit Joker Mini coûte 948 €, et serait compatible avec la plupart des vélos électriques.

Le vélo électrique 2-en-1 Gambade

Si vous n’avez pas encore de vélo électrique, vous pouvez aussi investir dans un modèle modulaire. Gambade Cycle prend le pari de proposer un vélo transformable en quelques secondes. Ainsi, le cycliste peut rouler sur un cargo pour emmener ses enfants à l’école ou faire ses courses, et passer sur une configuration classique pour ses trajets seuls.

Gambade vélo électrique modulaire
Le vélo électrique modulaire Gambade – ©Gambade

La marque française prend pour base un VTC électrique, dont l’assistance est conçue et fabriqué en France par Virvolt. Au moteur central de 80 Nm, le VAE utilise une batterie de 500 Wh et une transmission par dérailleur Shimano 9 vitesses.

Il faut un minimum de puissance et de polyvalence, surtout en mode cargo où le poids atteint 40 kg. Avec sa partie avant qui intègre une caisse en bois, il peut embarquer 160 kg au total. Disponible en deux tailles de cadre M et L, ainsi qu’en 4 coloris, le Gambade coûte 4 500 €.

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Le MOVA Z60 Ultra Roller Complete peut-il faire tomber les limites actuelles des robots-aspirateurs ?

12 septembre 2025 à 15:53
MOVA Z60 présenté à l'IFA 2025

Rouleau sous pression, passage sous meubles, franchissement “8 cm”, station 80 °C… MOVA fait forte impression aux événements tels que l’IFA Berlin 2025 ! Promesse d’un vrai bond en avant ou simple effet d’annonce ?

Présenté à l’IFA Berlin 2025 (Hall 9, stand 103), le MOVA Z60 Ultra Roller Complete arrive avec l’ambition de bousculer un segment déjà en net progrès. Soyons honnêtes : les robots-aspirateurs ont bien progressé ces deux dernières années ; bords mieux traités, tapis moins mouillés, stations plus propres. MOVA tente d’aller un cran plus loin sans faire grimper le ticket : rouleau HydroForce™ sous pression (12 buses, racleur 360°), protection active des tapis AutoShield™, capteur DToF rétractable pour passer à 96 mm, station qui rince à 80 °C puis sèche et stérilise, et un franchissement annoncé jusqu’à 8 cm (4,8 cm sur obstacle unique).

MOVA robot-aspirateur à l'IFA Berlin 2025
©Meilleure-innovation.com

À la clé, la promesse d’un robot plus autonome et plus agile, moins “à gérer” au quotidien. Reste à trancher : bond réel… ou bons fondamentaux assortis de quelques gadgets bien marketés ?

Les chiffres clés déjà annoncés !

Caractéristique Techniques
Hauteur robot96 mm min
Largeur du rouleau25,6 cm
Pression de lavage (sur le rouleau)1,7 kg / 17 N (~4100 Pa)
Aspiration28 000 Pa
Capacité station (eau)3,5 L propre + 4 L sale.
Niveau sonore70 dB
Garantie3 ans
Prix initial1 399 €

De quelles limites parle-t-on (et pourquoi on ne s’en fiche pas) ?

Les robots ont beaucoup progressé, mais certaines contraintes mécaniques persistent : un corps rond avec rouleau qui s’arrête avant la plinthe + brosse latérale qui projette plus qu’elle ne presse = bords/coins souvent moins nets. Côté tapis, nombre de modèles relèvent déjà la mop ou évitent les zones ; le vrai hic survient en traversée (long poil, franges, motifs sombres) où la détection hésite et où un rouleau sous pression peut humidifier s’il n’est pas parfaitement isolé.

Sous les meubles bas, ce n’est pas (que) la hauteur totale : dôme LiDAR/capteurs qui coincent, pare-chocs qui “butent” avant le contact utile, et largeur du rouleau qui perd l’appui au ras du mur. Les margelles/seuils (2–3 cm irréguliers, nez de marche) restent des pièges courants : un robot bloqué = un cycle interrompu. D’où l’intérêt d’un franchissement ambitieux…

Enfin, les stations : l’auto-nettoyage + séchage existent déjà et, avec un minimum d’entretien, l’odeur n’est pas un drame. L’enjeu réel, c’est réduire la manutention (grattage du rouleau, cycles répétés) et garder une hygiène stable sur 48–72 h entre deux lavages.

Bords & coins : l’approche MaxiReach™ est-elle différente ?

Beaucoup de modèles premium traitent déjà les bords en étendant la brosse latérale ou les mops : chez Roborock S8 MaxV Ultra, la brosse latérale s’allonge (FlexiArm) et une petite mop rotative vient lécher les plinthes ; chez Dreame L20 Ultra, le module MopExtend™ déploie les patins pour mieux longer les murs ; Ecovacs X2 Omni mise, elle, sur un châssis carré pour coller aux angles.

MOVA robot-aspirateur Z60 MaxiReach
©MOVA

Là où MaxiReach™ se distingue, c’est que le rouleau principal lui-même coulisse latéralement pour dépasser le châssis et rester en appui au ras de la plinthe. En effet,  sur la plupart des robots, le rouleau s’arrête quelques centimètres avant le mur ; la brosse latérale projette les miettes, mais le rouleau est incapable de les récupérer. Si le coulissement maintient un contact pressé et stable, on espère moins de “moustaches” et un bord réellement propre.

Sous les meubles : 96 mm + DToF rétractable (FlexScope™)

Beaucoup de robots gardent un dôme LiDAR fixe ou un capot haut : ça cartographie bien, mais ça coince sous les canapés. Dès 98–105 mm, le robot hésite, tape au pare-chocs, ou renonce à entrer — laissant une “piste de poussière” au milieu. Ce simple défaut a pu décourager un certain nombre d’acheteurs.

Le capteur DToF rétractable de MOVA se baisse carrément au moment d’aller sous le meuble, ce qui aide à tenir 96 mm de hauteur et à conserver une cartographie complète quand le capteur se redresse ! Reste à voir si le robot identifie bien les moments où c’est nécessaire et si la mécanique ne se grippe pas avec le temps…

Franchissement : “8 cm”, record utile ou chiffre de labo ?

MOVA met en avant un franchissement jusqu’à 8 cm, grâce au châssis LiftPro™ et à StepMaster™ 2.0… mais dans un scénario spécifique de double marche (4,5 cm + 3,5 cm séparées par un écart de 7 cm).

MOVA robot-aspirateur Z60 StepMaster™
©MOVA

Pour un obstacle unique, la marque précise une hauteur maximale de 4,8 cm. Une promesse ambitieuse, mais conditionnée. Malgré tout, on trouve assez aisément des applications concrètes à cette amélioration : 

  • margelles 
  • tapis épais + sous-tapis, paillassons intérieurs ;
  • barres de seuil métalliques ou PVC, 
  • Joints de dilatation ou nez de dalle aux transitions de pièce
  • passe-câbles/goulottes au sol (dans les bureaux et locaux pro)

Attention néanmoins aux contacts châssis et aux retombées brusques.

La station : 80 °C, air chaud, UV, DuoSolution™

L’odeur n’est plus “le” problème des robots laveurs récents — l’auto-nettoyage et le séchage existent déjà et, avec un minimum d’entretien, ça se gère. Le vrai sujet, c’est la stabilité de l’hygiène sur 48–72 h et la réduction de la manutention (rouleau qui macère, dépôt pâteux, rinçages répétés).

MOVA robot-aspirateur et accessoires
©MOVA

Ce que promet le Z60 ? Rinçage du rouleau à 80 °C, séchage à air chaud, stérilisation UV du bac après séchage, et DuoSolution™ (deux solutions distinctes : quotidienne / animaux) pour limiter les odeurs et garder le rouleau plus propre entre deux cycles. On s’attend donc à moins d’interventions manuelles et une remise à zéro plus “propre” après chaque passage.

Navigation & app : promesses d’un robot “no micromanagement”

Un robot “no micromanagement”, c’est moins de zones interdites, moins de réglages pièce par pièce, et des tapis gérés tout seuls. Avec son système de navigation FlexScope™, MOVA vise ce cap : on appuie, il s’adapte.

AutoShield™ (tapis secs sans zones interdites)

Ici, l’ambition n’est pas seulement de détecter le tapis (beaucoup le font déjà) ni de relever une mop classique : c’est de surélever et protéger activement le rouleau sous pression, pour traverser ou longer un tapis sans l’humidifier et sans programmer de no-go.

MOVA robot-aspirateur Z60 sur tapis
©MOVA

Si la détection (relief, texture, motifs sombres, franges) est fiable et la protection étanche, on réduit vraiment la micro-gestion au quotidien.

App MOVA Home

Réglages lavage/séchage/UV, planning, zones/pièces, et surtout dosage DuoSolution™ (quotidienne vs animaux) depuis l’app. On attend aussi les basiques d’un premium : multi-étages, préférences par pièce (aspiration/lavage, passes), rappels d’entretien, et OTA pour peaufiner navigation et détection.

Aspiration & cheveux : 28 000 Pa et TroboWave™ DuoBrush

Même si le Z60 joue la carte du lavage actif en premier, l’aspiration annoncée à 28 000 Pa le place dans le haut du panier. À rappeler dans l’article : ces Pa relèvent de la dépression d’aspiration, à ne pas confondre avec la pression d’appui du rouleau (les “~4100 Pa” évoqués côté HydroForce™).

MOVA robot-aspirateur Z60 système de mopping
©MOVA

La TroboWave™ DuoBrush est pensée pour limiter les nœuds et mieux remonter poils et cheveux vers l’entrée d’air. Bien sûr, on s’adresse ici aux foyers avec cheveux longs et animaux en éliminant quelques “perruques” autour de l’axe et en diminuant les pertes d’efficacité au fil des jours.

Verdict provisoire

On a déjà envie de le malmener : bords au cordeau, tapis traversés au sec, meubles bas… Si tout ça tient hors labo, on tient peut-être notre nouveau “daily driver”. Prochain rendez-vous, on vérifiera (peut-être, si vous êtes sages) : 

  • la gestion des bords et des coins ;
  • la traversée répétée des tapis sans humidité résiduelle ;
  • le protocole anti-odeurs sur 72 h de la station, avec état du rouleau (propreté, peluchage) et l’efficacité de l’auto-nettoyage ;
  • le franchissement sur plusieurs types d’obstacles…

… outre, bien évidemment, le bruit du robot comme de la station, l’évolution de l’app, la puissance d’aspiration, l’autonomie, etc. !

Et vous ? Quel robot avez-vous à la maison, qu’est-ce qui vous agace encore (bords/coins, tapis, obstacles, station…) ? Partagez vos réglages et petites astuces d’entretien — ça aidera toute la communauté ! Et si vous voulez qu’on teste un scénario précis, proposez-le : on le mettra peut-être sur notre check-list du prochain test. Pensez aussi à vous abonner pour être prévenu à chaque publication !

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Qrevo Curv 2 Pro : le robot aspi « ultra-plat » que Roborock dévoile à l’IFA

12 septembre 2025 à 10:46
Roborock qrevo curv 2 pro stand ifa berlin

Un format fin pour filer sous les meubles, des specs de haut niveau et une base qui s’occupe (vraiment) de tout. Roborock présente le Qrevo Curv 2 Pro : gros focus sur les tapis, navigation repensée et entretien allégé. De quoi remplacer l’aspi + la serpillière à la maison ?

L’IFA 2025 (qui a eu lieu à Berlin) confirme la stratégie de Roborock : pousser la série Qrevo Curv sur un créneau très grand public… mais avec des fonctions qu’on voyait hier sur le haut de gamme. Le Qrevo Curv 2 Pro garde ce look épuré (station galbée, lignes nettes) et mise sur trois axes : un châssis qui se lève pour mieux mordre les tapis, une vraie finesse pour passer sous les canapés, et une station d’accueil qui lave/traite les serpillières à haute température. Sur le papier, c’est carré ; voyons ce qui change vraiment.

Une évolution logique mais marquée

Présenté à l’IFA 2025, le Qrevo Curv 2 Pro marque une montée en gamme bien sentie dans la stratégie de Roborock. Le design reste fidèle à la ligne Curv, avec sa station galbée et son robot minimaliste, mais les fonctions se raffinent. Par rapport au Curv 2024, plusieurs points clés changent :

Le robot passe à 25 000 Pa d’aspiration (contre 18 500 Pa auparavant), la structure AdaptiLift permet de rehausser l’appareil pour mieux s’adapter aux tapis, et les serpillières peuvent être relevées ou laissées au dock pour aspirer à sec. Autre nouveauté importante : le format reste ultra-plat à 7,98 cm, grâce à un LiDAR rétractable.

Une navigation précise et plus fluide

Roborock a combiné deux technologies pour permettre au Curv 2 Pro de se faufiler partout : le RetractSense pour réduire la hauteur sous meuble, et le VertiBeam, un capteur latéral qui aide à longer les murs sans collision. Les premiers tests en Allemagne pointent une meilleure stabilité de la trajectoire et une conduite plus fluide, notamment dans les zones encombrées.

Un robot pensé pour les tapis

Avec son châssis élévateur, le Curv 2 Pro vient se plaquer au sol pour maintenir la puissance d’aspiration sur moquette. La brosse DuoDivide, conçue pour réduire les enchevêtement de cheveux, s’accompagne d’une brosse latérale FlexiArm pour les angles.

 Roborock qrevo curv 2 pro présenté à l'IFA
On est plutôt fan du design à la Apple.

Sur tapis, la différence par rapport au Curv 2024 est visible : Computer Bild salue une bien meilleure captation des poussières profondes et une gestion plus homogène des surfaces à poils longs.

Une station Hygiene+ 3.0 mieux armée

La station du Qrevo Curv 2 Pro reste un atout fort de Roborock. Elle propose un lavage à 100 °C, un séchage à 55 °C, une vidange automatique du bac à poussière (avec sac de 2,5 L) et un nettoyage à l’eau chaude de ses propres circuits.

Autre fonction pratique : la possibilité de laisser les mops au dock pour aspirer sans serpillière. C’est un vrai plus pour les tapis ou pour éviter les traces en zone sèche.

Un écosystème qui s’enrichit

Dans l’application Roborock, on retrouve la planification par zones via le SmartPlan 3.0, la compatibilité Matter pour intégration dans un écosystème domotique mixte, et la commande vocale locale Hello Rocky. Vous pouvez ainsi programmer des routines, ajuster la puissance selon les pièces et laisser le robot gérer l’entretien seul.

Prix, dispo et positionnement

Roborock qrevo curv 2 pro en train de nettoyer un tapis
Avec son design, Roborock frappe fort ! @Roborock
  • Disponibilité : octobre 2025.
  • Prix annoncé : 1 299 € (info Computer Bild).
  • Référence pour comparer : Curv 2024 se trouve ≈ 800 € en Allemagne selon leur relevé.
  • Attention marché FR : côté Saros 10R, la boutique Roborock FR affiche 1 299,99 € (promo, prix barré 1 499,99 €) et Amazon FR liste 1 499,99 € actuellement. Les « < 1 000 € » évoqués par la presse allemande reflètent des baisses outre-Rhin et/ou ponctuelles, pas l’état du marché français en septembre 2025.

Notre premier avis

Le Qrevo Curv 2 Pro poursuit la logique amorcée par Roborock avec un produit à la fois « accessible » et bien équipé. Sa finesse réelle, son comportement sur tapis et la gestion autonome de la station en font un modèle très complet.

Il reste encore des questions ouvertes : niveau sonore, fiabilité à long terme du châssis adaptatif, constance des 25 000 Pa. Mais sur le papier, Roborock confirme sa maîtrise du sujet.

Et vous, que pensez-vous de ce nouveau Qrevo Curv 2 Pro ? Design malin ou gadget hors de prix ? Dites-le-nous en commentaire !

MOVA à l’IFA 2025 : l’expansion touche toute la maison (ménage, cuisine, beauté). Écosystème cohérent ou empire boulimique ?

11 septembre 2025 à 15:36
stand mova ifa berlin 2025

À Berlin, dans les allées de l’IFA, les curieux se pressaient devant le stand MOVA. Entre un robot aspirateur équipé de bras articulés, un module qui hisse la machine dans les escaliers et une tondeuse qui coupe l’herbe à 1,5 cm des bordures, la marque chinoise a transformé son espace en laboratoire du futur !

C’est le slogan de l’année : « Step Up, Move Ahead ». En clair : passer à l’étape suivante, et laisser les concurrents courir derrière.Mais au-delà de l’effet “waouh”, l’ambition est ailleurs : mailler toute la maison. Ménage, pelouse, piscine, cuisine, beauté, hygiène dentaire… en une douzaine de gammes, MOVA dessine un empire indoor-outdoor où chaque appareil promet d’être plus intelligent que le précédent.

Une stratégie totale qui pose la vraie question de cet article : assiste-t-on à la naissance d’un écosystème cohérent, capable de simplifier le quotidien de bout en bout, ou à une dispersion où l’on collectionne les produits plus vite qu’on ne garantit leur suivi, leur fiabilité et leur intégration ?

mova fresh 20 vision brosse a dents
mova lidax robot tondeuse
mova m50 ultra aspirateur balai laveur
mova zeus 60 escalier robot aspirateur
mova diver a10 robot piscine

Une stratégie offensive : l’écosystème total

Née en 2024 dans l’orbite de Dreame — la marque a même été présentée comme sous-marque lors de lancements fin 2024 — MOVA se positionne en 2025 comme marque à part entière dans sa communication officielle, même si plusieurs médias continuent de la décrire comme liée à Dreame. Autrement dit : des liens industriels historiques, mais une identité désormais affichée comme autonome.

Ambitions de MOVA sur grand écran
©Meilleure-innovation.com

À l’IFA 2025, MOVA a dévoilé un écosystème complet couvrant 12 gammes indoor + outdoor : robots aspirateurs (dont Sirius/Zeus/Mobius), wet & dry (M50), tondeuses (LiDAX), robots piscine (Rover X10), lave-vitres (N1), mais aussi des segments “hors ménage” comme cuisine (cafetières), beauté (sèche-cheveux, lisseurs), hygiène dentaire (Fresh 20 Vision), et animaux (fontaine/distributeur, litière autonettoyante). Un périmètre large confirmé par les comptes-rendus de salon et les démonstrations sur stand.

Sur place, un “cabinet de curiosités” taille XXL

À Berlin (Hall 9, stand H9-103), le stand MOVA a joué la carte du spectaculaire et du “tout-maison”. Un espace très vaste et très diversifié, où l’on passait d’un bassin pour voir les robots piscine à l’œuvre à des zones beauté avec sèche-cheveux et stylers que les visiteurs pouvaient essayer, en passant par une rangée de purificateurs d’air dont le souffle se faisait franchement sentir au bord du stand. 

MOVA IFA 2025
©Meilleure-innovation.com

L’affluence était également notable côté cuisine (machines et cafetières) et animaux (fontaines, distributeurs, litière autonettoyante). Une mise en scène qui raconte l’ambition de la marque : couvrir la maison de la cave au jardin.

Les annonces indoor : là où MOVA joue à domicile

Dans la maison, c’est le terrain de jeu favori de MOVA — celui où la marque s’est déjà faite remarquer au printemps avec des références comme le Z50 Ultra, le V50/V50 Ultra et l’aspirateur-balai X4 Pro. À l’IFA, elle revient sur ce noyau dur avec des idées plus radicales : bras qui saisissent, module escalier et station MopSwap™ qui change elle-même ses patins. Qu’ont-ils donc ajouté de vraiment nouveau là où ils étaient déjà plus que crédibles ?

Sirius 60 : l’aspirateur qui a des bras

Présenté à l’IFA comme prototype, le Sirius 60 embarque deux bras extensibles : un bras-balai pensé pour aller chercher la poussière dans les recoins, et un bras préhenseur capable de saisir/déplacer de petits objets (démonstrations jusqu’à environ 800 g). L’idée : réduire les “angles morts” des robots classiques et commencer à interagir avec l’environnement domestique, ce qui rapproche l’appareil d’un assistant plus que d’un simple aspirateur.

MOVA Sirius 60 à l'IFA 2025
©Meilleure-innovation.com

À ce stade, pas de prix ni de calendrier : il s’agit d’un concept en démonstration à Berlin, et non d’un modèle commercialisé. On peut donc parler d’une des premières propositions grand public d’un prototype intrigant de robot de sol avec bras articulés, en attendant des précisions sur la sécurité, la vitesse d’exécution et la fiabilité des bras en usage réel.

Zeus 60 : le casse-tête des escaliers enfin résolu ?

Présenté à l’IFA comme module porteur, le Zeus 60 soulève les robot-aspirateurs MOVA et les dépose marche par marche jusqu’au palier suivant. Les démonstrations évoquent des marches jusqu’à 25 cm, avec un fonctionnement “pas-à-pas” qui tranche avec les concepts à chenilles montrés par d’autres marques au salon. À ce stade, il s’agit d’une démo : ni prix ni calendrier annoncés.

ZEUS 60 en action
©MOVA

Selon MOVA, ce serait leur premier module remplaçable de ce type (technologie interne dite CloudLift, revendication du constructeur) et il viserait la compatibilité avec la plupart des futurs robots de la marque. Promesse intéressante pour les maisons à étages ; à vérifier en tests : vitesse, sécurité sur nez de marche, gestion des paliers étroits et intégration avec les différents modèles.

Mobius 60 : MopSwap™, le dock qui change les patins

Sur les robots laveurs, les patins (les “lingettes” de serpillage) finissent vite sales et beaucoup d’appareils se contentent de les laver puis de repartir… au risque d’étaler de l’eau grise. Le Mobius 60 introduit MopSwap™ : une station haute qui stocke trois patins à l’intérieur et utilise un bras pour présenter au robot le patin magnétique le plus adapté (par exemple selon le type de sol). Objectif annoncé : un nettoyage plus hygiénique et mieux ciblé, en remplaçant le patin plutôt qu’en repartant avec le même.

Mova Mobius 60 vu de loin
©MOVA

À ce stade, c’est une démo IFA : MOVA n’a pas détaillé la disponibilité ni précisé si la station lave/sèche aussi les patins en interne (ou seulement les échange). L’idée est prometteuse pour l’entretien courant ; on attend des infos concrètes sur la vitesse du changement, la durabilité des textiles et l’entretien de la station.

Z60 Ultra Roller Complete : déjà en vente

Ici, on ne parle plus de démo IFA : le Z60 Ultra Roller Complete est commercialisé en Europe début septembre. Sa particularité par rapport aux robots “classiques” à patins ? Un rouleau alimenté en eau claire en continu pour laver sans réutiliser une lingette déjà souillée, et un système MaxiReach qui pousse le rouleau et la brosse latérale jusqu’aux bords pour mieux longer les plinthes.

Z60 Ultra Roller Complete en action
©MOVA

La puissance d’aspiration annoncée (28 000 Pa) est une donnée constructeur issue de tests internes : on la cite comme telle. Le modèle a, par ailleurs, été récompensé aux IFA Innovation Awards 2025.

M50 Ultra : l’aspirateur-balai Wet & Dry pliable

Le M50 Ultra n’est pas un robot mais un aspirateur-balai laveur (il aspire et lave). Son intérêt pour un foyer ? Son manche pliable et extensible qui permet d’aller sous les canapés et lits sans se contorsionner, et l’approche EdgeCoverage AI pensée pour longer les plinthes proprement. La marque revendique un “premier au monde” pour cette combinaison d’ergonomie. Nous, on attend de tester après le Tineco S9 Artist !

Stand MOVA M50
©MOVA

À surveiller : l’autonomie réelle en mode lavage, le séchage du rouleau après usage (odeurs), la facilité d’entretien du circuit d’eau et la disponibilité des pièces/consommables (rouleau, filtres).

Côté outdoor : la même recette… au grand air

Après s’être faite un nom à l’intérieur, MOVA passe la porte-fenêtre. Comme d’autres acteurs récents, la marque attaque le jardin et les vitrages avec des produits qui visent le haut du panier : tondeuses LiDAX Ultra (cartographie LiDAR + caméra), robot piscine Rover X10 et lave-vitres N1. L’ambition est offensive — inquiéter les historiques du secteur — mais cohérente avec sa formule maison : perception 3D, décisions dopées à l’IA, promesse de moins de charge mentale.

LiDAX Ultra : la tondeuse qui vise la bordure au millimètre

Pour situer : la plupart des robots-tondeuses exigent encore un fil périphérique enterré ou une station GPS/RTK. La série LiDAX Ultra mise au contraire sur une perception 3D (LiDAR 3D + caméra HDR) pour cartographier et naviguer sans fil ni station GPS, avec une promesse de carto jusqu’à 2 000 m² et une coupe au plus près des bordures (< 1,5 cm). L’objectif est de réduire les retouches manuelles le long des murs/allées.

Stand MOVA robots-tondeuses
©Meilleure-innovation.com

Une variante AWD (transmission intégrale) est pensée pour les terrains complexes (pentes importantes, sols irréguliers) et a été distinguée comme Honoree aux IFA Innovation Awards 2025 — un signal d’intérêt, sans préjuger des performances en conditions réelles. À noter : disponibilité et prix France à confirmer (démo salon pour l’instant). Côté historique, MOVA avait déjà lancé des séries 600/1000 ; LiDAX Ultra s’inscrit donc dans une montée en gamme plutôt que dans un coup isolé.

Rover X10 : le robot piscine polyvalent

Le Rover X10 est présenté comme un modèle sans fil capable de couvrir fond, parois, coins et même la ligne d’eau, avec 7 modes de nettoyage annoncés. Il a été montré sur le stand à l’IFA ; l’idée est d’offrir un nettoyage “tout-en-un” sans tuyaux ni câbles. 

MOVA robot-piscine
©Meilleure-innovation.com

Le Rover X10 paraît solide, mais il déclenche moins le “wahou” que d’autres robots piscine que nous avons déjà testés. L’absence de chiffres clés (hormis un débit de 60 600 LPH) nous laisse surtout avec une promesse générale — fond, parois, ligne d’eau — sans particularité notable. Aucune date ni de de prix n’ont encore été communiqués pour la France. 

Diver A10 à l'IFA 2025
©Meilleure-innovation.com

À côté du Rover X10, MOVA a aussi teasé un second robot piscine, le Diver A10, présenté sur les réseaux de la marque comme un modèle plus accessible. Pour l’instant, pas de fiche technique ni de prix officiels : on le classe donc comme entrée de gamme probable, en attente de détails (surface couverte, filtration, autonomie, date FR).

N1 : le lave-vitres à ultrason

Autre nouveauté, plus discrète : le N1, un lave-vitres compact avec pulvérisateur ultrason intégré. Surprise, oui… mais pas un OVNI : l’idée est de nébuliser une fine brume qui pénètre mieux dans les petits interstices des baies vitrées qu’un simple jet. C’est cohérent techniquement, et plusieurs comptes-rendus mentionnent précisément cette approche “ultrason + format compact” pour viser les zones étroites.

MOVA lave-vitre N1
©MOVA

Côté innovation de marché, ce n’est pas totalement inédit : des acteurs spécialisés utilisent déjà des buses ultrason sur leurs robots lave-vitres. Là où MOVA peut se distinguer, c’est par l’intégration (compacité, app commune, IA de navigation). Mais à ce stade, c’est une démo sans fiche technique (autonomie, type d’adhérence/sécurité, finesse de pulvérisation, modes sur châssis sans cadre). Prudence donc : on attend des spécifications et des tests terrain pour juger face aux références établies.

Les autres catégories : beauté, cuisine et hygiène

Après son cœur de métier côté ménage, MOVA étire sa formule à des terrains plus hétéroclites — beauté, hygiène dentaire, cuisine, pet care. L’idée : transposer ses recettes (capteurs, un peu d’IA, promesse d’une app commune) à des objets du quotidien. 

MOVA lisseur à cheveux
©MOVA

Sur le stand, beaucoup de démos et des gammes encore jeunes : intéressant à regarder comme laboratoire d’expériences, moins comme des game changers immédiats. On fait donc le tri entre ce qui intrigue vraiment, ce qui relève surtout du marketing, et ce qui devra être éprouvé chez nous.

Beauté (sèche-cheveux / stylers)

MOVA pousse une ligne “haircare” avec des modèles comme Master 10, mis en avant à l’IFA et distingué aux IFA Innovation Awards (cat. Beauty & Personal Care). Promesses : la reconnaissance d’embout et des réglages auto, logique “smart” pour adapter chaleur et débit. 

Stand MOVA beauté
©MOVA

C’est intéressant pour l’usage quotidien… mais on manque de mesures normalisées (bruit en dB, température réelle, débit d’air) et de tests indépendants pour objectiver la perf. On le classe donc côté curiosité prometteuse, en attendant des bancs d’essai.

Hygiène dentaire (Fresh 20 Vision)

La Fresh 20 Vision revendique un système “plaque visible” : caméra endoscopique 300 000 px + fluorescence à longueur d’onde dédiée, avec cartographie en temps réel de la plaque dans l’app MOVAhome. Une fonctionnalité encore rare, même chez Oral-B ou Philips.

MOVA brosse à dent vision
©MOVA

Sur le papier, c’est assez remarquable pour un produit grand public. En pratique, on reste sur une annonce constructeur sans données publiées sur la précision, ni sur la confidentialité/stockage des images, ni sur la conformité médicale.

Cuisine (cafetières)

MOVA montre des cafetières (segments grand public / “semi-pro”). Le marché est très concurrentiel et dominé par des spécialistes ; à l’IFA, on n’a pas vu de mesures techniques détaillées (température d’extraction, stabilité, lait, mouture), ni de retours indépendants. Selon les observateurs sur place, la qualité reste en retrait face aux ténors italiens, mais la foule sur le stand montrait malgré tout un certain intérêt (le café, c’est sacré !). 

Quoi qu’il en soit, à ce stade, on est clairement sur une tentative d’extension d’écosystème que sur une volonté de prise de leadership — à suivre quand des specs et tests sortiront.

Animaux (fontaine, distributeur, litière autonettoyante)

La gamme pet care couvre la fontaine à eau (ex. WF10 Pro, 1,5 L, filtration multi-couches, 30 dB annoncés), des distributeurs connectés et une litière autonettoyante déjà exhibée/teasée en vidéo et qui a amusé les visiteurs. Là encore, la valeur se jugera sur la fiabilité (capteurs, anti-fuite), le bruit réel et l’entretien (consommables). 

Litière autonettoyante à l'IFA 2025
©MOVA

Pour l’instant, on a surtout des fiches marketing et des démos : intéressant dans une logique “maison connectée complète”, mais en attente de tests pour se positionner face aux leaders du segment.

Boulimie ou écosystème sain ? Les vraies questions

Au-delà du show IFA, MOVA affiche une ambition claire : un smart living continu, de l’indoor à l’outdoor, porté par la perception 3D et des automatismes “qui réduisent la charge mentale”. Sur le papier, l’histoire est cohérente. Dans la pratique, un écosystème se prouve sur la durée.

Ce qui plaide pour la cohérence : 

  • Un socle commun de techno (détection, navigation, IA “maison”) qui irrigue les catégories.
  • Des produits indoor déjà datés et vendus (ex. Z60, M50) : de la promesse qui arrive dans les foyers, pas seulement sur un stand.
  • Une logique d’app unique annoncée : promesse d’une expérience continue (profils, scénarios, mises à jour).

Ce qui peut virer à la dispersion : 

  • SAV/entretien éclaté (patins, rouleaux, filtres, lames, consommables “pet care”) : disponibilité et coût à suivre.
  • Cadence d’OTA et suivi logiciel multi-catégories (robot de sol ≠ tondeuse ≠ litière…) : risque de fragmentation.
  • Vie privée & caméras (brosse dentaire, robots à vision) : où vont les données ? quelles options de contrôle local ?

Distribution France : pour l’instant, seules certaines références ont un calendrier clair ; le reste est démo/TBA.

Notre verdict provisoire : on veut y croire !

 MOVA raconte une vision crédible et avance des produits tangibles côté maison. Côté extensions (beauté, cuisine, animaux) et outdoor, on reste surtout sur des avant-premières : intéressant, mais il faudra juger sur disponibilité, suivi et expérience réelle. Autrement dit : l’écosystème paraît prometteur, la preuve se fera à l’usage — régularité des mises à jour, qualité du SAV, pérennité des pièces, et vraie simplicité au quotidien.

Ce que ça change pour le marché dans un avenir proche

En un an, MOVA est passée de challenger à menace sérieuse pour Roborock, Dreame et Ecovacs. Là où les concurrents empilent des watts et des Pa, MOVA propose des réponses concrètes à nos irritants quotidiens : escaliers, serpillages sales, bords mal nettoyés, contrôle visuel du brossage. Si la distribution suit en France, on pourrait voir émerger un nouveau géant du smart home, indoor comme outdoor. 

©MOVA

Côté maison, certains produits arrivent vraiment (Z60 dès septembre, M50 annoncé), signe d’une offensive crédible. Côté prototypes (bras, module escalier, MopSwap™, tondeuses LiDAX, robot piscine, lave-vitres), l’idée est forte mais la preuve reste à faire : disponibilité, suivi logiciel, pièces et qualité d’usage dans le temps.

Cet article vous a intéressé ? Dites-nous ce que vous pensez : les bras articulés sont-ils utiles ou gadget ? Les escaliers, un vrai problème chez vous ? Et la brosse à dents Fresh 20 Vision avec caméra intégrée, innovation pertinente ou gadget ? Partagez vos expériences et vos avis en commentaire. Et si vous repérez une info manquante ou erronée, signalez-le : on mettra l’article à jour.

Dreame A3 AWD : le 4×4 intelligent qui redéfinit la tonte automatisée

11 septembre 2025 à 04:00
robot tondeuse Dreame A3 awd

Grimpez à 80 % de pente, frôlez les bordures, évitez jouets, tuyaux et hérissons, et… patrouillez votre jardin quand la pelouse dort.

Non, ce n’est pas de la science-fiction : c’est la promesse de la série A3 AWD dévoilée à l’IFA 2025 (Berlin), où Dreame a sorti l’artillerie lourde pour succéder à l’A1 Pro. Au programme : navigation IA de nouvelle génération, coupe “bord à bord”, et motricité intégrale taillée pour les terrains exigeants.

Dreame A3 awd sur l'herbe
©Dreame

Marque déjà bien installée dans les robots domestiques, Dreame change d’échelle au jardin : finitions soignées, détection avancée — y compris de nuit — et un volet “smart garden” assumé avec patrouille vidéo, connectivité cellulaire et anti-vol. L’objectif est clair : viser le “zéro retouche” sur des jardins compliqués. À vérifier, terrain à l’appui.

Quelques chiffres clés

Caractéristique Techniques
Pente maximalejusqu’à 80 % (≈ 39°)
Franchissementobstacles jusqu’à 5,5 cm
NavigationOmniSense 3.0 (LiDAR + vision IA)
Reconnaissance objets> 300 objets
Coupe bord< 1,5 cm via EdgeMaster 2.0
Surface couvertejusqu’à 3 500 m²
Sauvegarde végétalemode “Animal Activity” et ne pas déranger
Sécuritécaméra, eSIM 4G, GPS, AirTag
Option spécifiquepanier ramasseur de feuilles
Alternative V1pour jardins compacts (pente 40 %, passages 60 cm)

Une tondeuse aux allures de SUV — et pas qu’un peu

Flagship outdoor assumé, l’A3 AWD adopte une transmission intégrale (4 moteurs hub) et des roues de type Mecanum pour pivoter quasi sur place et conserver de l’adhérence là où d’autres reculent. Résultat annoncé : pentes jusqu’à 80 % (~38,6°) et franchissement d’obstacles de 5,5 cm. En somme, l’A1 Pro misait sur la simplicité et un bon RQP ; l’A3 change carrément d’ambition côté motricité et franchissement.

Dreame A3 awd pente
©Dreame

Comptez également sur un système de suspension robuste qui amortira chaque mouvement pour une meilleure régularité de coupe, et sur un pare-chocs renforcé contre les impacts imprévus !

OmniSense™ 3.0 : cartographie intelligente, zéro fil périmétrique

Fini le câble périphérique — et toujours sans antenne RTK. La série A3 AWD passe à OmniSense™ 3.0, un duo LiDAR 3D + vision binoculaire IA (deux caméras HDR) qui cartographie en 3D en temps réel, ajuste sa trajectoire et améliore la lecture des obstacles. Sur le papier, c’est un vrai palier par rapport à l’A1 Pro (LiDAR seul) et une évolution du mix capteurs inauguré sur l’A2 : meilleure perception des reliefs, meilleurs bords, et une navigation plus sereine quand la lumière est capricieuse.

Dreame A3 awd vision
©Dreame

Concrètement, l’A3 AWD promet une détection/évitement plus fiable (jouets, tuyaux, massifs…) et une progression plus fluide dans les passages étroits, avec un guidage “propre” de jour comme de nuit grâce aux capteurs Dual HDR. C’est la brique qui doit combler les limites relevées sur l’A1 Pro en détection d’obstacles fins et en finition des bordures — limite ensuite adressée mécaniquement par EdgeMaster 2.0 (voir plus bas). Reste à valider ces gains sur le terrain, mais l’architecture capteurs est cohérente avec l’ambition “sans fil, sans retouche”. 

EdgeMaster™ 2.0 : viser (vraiment) le “bord à bord”

Le nouveau module EdgeMaster™ 2.0 remplace le plateau unique par deux disques de coupe flottants et coulissants qui s’étendent vers l’extérieur au ras des bordures. Dreame annonce une précision < 1,5 cm, soit une finition qui vise à supprimer les retouches au coupe-bordure sur la majorité des jardins.

Dreame A3 awd edge master
©Dreame

Au-delà du “plus près”, l’intérêt est aussi de passer plus vite : ces deux plateaux travaillent de concert sur 40 cm de largeur utile et s’adaptent aux irrégularités du terrain pour limiter le “scalping” (coup de lame sur bosse).

Nota Bene : l’A1 Pro restait sur un seul disque de 22 cm, efficace mais moins armé pour une vraie coupe bord-à-bord — l’A3 AWD relève clairement le niveau sur la finition. 

Un atout inattendu : un panier ramasse-feuilles

Petit scoop repéré sur les stands de l’IFA : selon un média allemand présent sur place, l’A3 AWD accepterait un panier récupérateur amovible capable d’embarquer les feuilles mortes, de les transporter puis de les déposer automatiquement à un point prédéfini. Si cette option est confirmée, on passerait d’un robot strictement “mulcheur” à un outil quatre-saisons qui gère aussi l’automne — un vrai plus inédit chez Dreame et plutôt rare sur le marché. 

Dreame A3 awd panier de ramassage
©SmarthomeAssistent.de

Côté usage, on imagine un mode dédié “feuilles” (trajet ciblé, vitesse adaptée) et une consigne de vidage près du compost. À noter : cette info reste pré-commercialisation et demande confirmation officielle de la marque ; elle n’apparaît pas encore dans tous les récapitulatifs de l’A3.

Vigilante du jardin connecté

Au-delà de la tonte, A3 AWD joue les sentinelles. Sa caméra frontale donne accès à une vue en direct dans l’app, tandis qu’un mode patrouille programmable effectue des rondes autonomes. L’IA de détection humaine déclenche des alertes instantanées, et les capteurs embarqués préviennent en cas de soulèvement ou de sortie de zone (géorepérage).

Sous le capot connecté, Dreame Link combine eSIM 4G et GPS pour le suivi en temps réel et les notifications hors domicile ; la compatibilité AirTag ajoute une couche anti-vol “au cas où”. C’est une vraie rupture vs A1 Pro, cantonné aux sécurités classiques, sans vidéo live ni connectivité cellulaire.

Bonus : le petit frère V1, adapté à tous les jardins… même les plus petits !

Pour les micro-terrains et patios urbains, Dreame dégaine la série V1 : des modèles compacts qui misent sur une approche 100 % caméra avec OmniEyes 1.0 (vision dual + carto IA), sans LiDAR ni RTK. L’objectif : simplifier l’installation et conserver une navigation fine dans les espaces étriqués. Côté chiffres annoncés : pentes jusqu’à 40 %, obstacles de 4 cm, passages de 60 cm, et reconnaissance de 300+ objets. De quoi couvrir sereinement les petits jardins, cours et allées étroites où beaucoup de robots jettent l’éponge. 

En deux mots vs le A1 Pro : le V1 privilégie la compacité et les couloirs ultra-étroits (60 cm) avec sa vision dual, quand l’A1 Pro reste le choix “polyvalent” LiDAR 3D (plateau 22 cm, pente 45 %) pour des surfaces un peu plus généreuses. Si votre critère n°1 est la gestion des recoins et du mobilier serré, V1 coche les cases ; si vous cherchez une base LiDAR éprouvée, l’A1 Pro garde de solides arguments. 

Disponibilité et verdict

Sur le papier, A3 AWD coche toutes les cases du “grand saut” : navigation OmniSense™ 3.0, bord à bord < 1,5 cm avec EdgeMaster™ 2.0, et 4×4 pour terrains compliqués. Face à l’A1 Pro, plus simple et déjà convaincant, on change clairement d’ambition : finitions chirurgicales, franchissement et fonction “sentinelle” qui étend l’usage au-delà de la tonte.

C’est l’une des propositions les plus audacieuses vues à Berlin. Reste à trancher au test terrain :

  • la précision réelle des bordures (< 1,5 cm) et tenue en herbe humide/haute ;
  • la détection de nuit (hérisson & obstacles bas) et stabilité de la carto 3D ;
  • la pente à 80 % en conditions réelles ;
  • l’intérêt pratique du panier ramasse-feuilles ;
  • la latence/paramétrage des alertes eSIM/GPS et garanties vie privée.

On attend une sortie printemps 2026 en Europe.

Verdict provisoire

Un flagship outdoor est à découvrir, qui bouscule le sans-fil classique et pourrait faire oublier le coupe-bordure… si les promesses sont tenues ! En attendant le prix et nos mesures, l’A3 AWD s’impose déjà comme la succession naturelle de l’A1 Pro pour qui vise la précision et les jardins “casse-pattes”, tandis que la série V1 va pouvoir s’occuper de guetter les petites surfaces urbaines !

Narwal Flow : le robot qui lave “en continu” veut bousculer Roborock et Dreame

10 septembre 2025 à 14:35
robots narwal flow

À Berlin, Narwal a ouvert le bal de l’IFA 2025 avec un message clair : le “vrai propre” ne s’arrête pas au visible.

La marque chinoise a dévoilé le Flow, un robot aspirateur–laveur qui pousse très loin l’idée de l’entretien sans effort : 22 000 Pa, un mopping sur rails arrosé en continu à 45 °C via 16 buses, une plaque de pression pour les tapis, et une station qui lave, sèche et vide toute seule. Le tout à 899 € en lancement en France jusqu’au 28 septembre. Derrière les effets d’annonce, que faut-il retenir ?

Une vraie nouveauté côté lavage

Là où la plupart des robots actuels misent sur des disques rotatifs, Narwal propose un tout nouveau système sur le Flow : un rouleau monté sur rail, continuellement rincé par de l’eau à 45 °C. Ce nettoyage « en continu » s’appuie sur 16 buses anti-obstruction, une pression constante de 12 N et une raclette qui évacue l’eau sale dans un circuit indépendant. La serpillière reste propre tout au long du passage.

Ce choix technique tranche avec les pratiques des Roborock, Dreame ou Ecovacs. Narwal fait le pari d’une hygiène plus réelle, notamment pour les surfaces grasses ou les sols de cuisine. Les extensions latérales EdgeReach permettent en plus de venir nettoyer au plus près des plinthes.

narwal ifa berlin conference
narwal flow
Narwal à l’IFA de Berlin 2025.

Aspiration : du muscle et de la précision

Narwal annonce une puissance de 22 000 Pa, un chiffre très au-dessus de la moyenne. Mais c’est surtout la manière dont cette puissance est exploitée qui change : le système CarpetFocus applique une pression ciblée sur les tapis pour forcer l’air à pénétrer dans les fibres.

La brosse principale, flottante et à structure ouverte, limite les enchevêtement de cheveux. Quant aux brosses latérales, elles sont inversées pour éviter de repousser les débris vers l’extérieur. En résultat, des performances jugées solides sur les sols durs comme sur tapis, d’après les premiers tests allemands.

Une navigation IA bien exécutée

Le Flow embarque le système NarMind Pro, qui combine double caméra RGB, cartographie 3D en temps réel et traitement local des données. Le robot identifie précisément les obstacles, ajuste ses trajectoires et se déplace dans des environnements complexes sans à-coups.

Son format de 95 mm de haut lui permet de passer sous de nombreux meubles, tout en franchissant des seuils allant jusqu’à 4 cm. Le travail en bordure est également soigné grâce aux brosses et aux extensions de mop adaptatives.

Une station digne d’une base de lancement

Narwal soigne l’après-nettoyage. Sa station se charge du vidage du bac à poussière (sac de 2,5 L), du lavage à chaud de la serpillière, de son séchage à l’air chaud, du nettoyage des réservoirs et du dosage du détergent. Une fois le robot rangé, tout se fait sans intervention.

Deux modèles sont proposés : la station classique (standard) et une version compacte, haute de seulement 28 cm, mieux adaptée aux petits espaces mais sans compromis sur les fonctions.

Application, compatibilité et personnalisation

Le Flow est pilotable via l’application Narwal, avec des scènes automatisées, paramètres d’aspiration/mopping pièce par pièce, et une gestion IA du niveau de saleté. Il intègre Alexa, Google Home, Siri, et sera compatible Matter d’ici fin 2025.

Un assistant vocal “Hey Nawa” permet aussi de déclencher des tâches sans sortir son téléphone.

robots aspirateurs narwal flow

Prix et disponibilité

Deux configurations sont proposées en France :

Offre valable jusqu’au 28 septembre 2025 chez Amazon, Darty, Boulanger et sur le site officiel de Narwal.

Flow vs Freo X10 Pro (et les autres)

Narwal conserve le Freo X10 Pro dans sa gamme, un robot à pads rotatifs plus abordable (environ 549–599 € en promo). Le Flow va plus loin : un lavage en continu sur rails vs pads rotatifs, une pression dirigée vs rotation passive et une station complète dès la version standard.

Une annonce forte sur un segment hautement concurrentiel

Face à Dreame, Ecovacs et Roborock, Narwal propose ici une vision très différente du nettoyage : moins de compromis, plus d’hygiène, plus d’automatisation. Les premiers tests saluent d’ailleurs la qualité de la finition, la performance du lavage et la pertinence de la navigation IA.

Reste à voir ce que donnera le système Track Mop sur la durée, tant en termes d’usure que d’entretien. Mais sur le papier, Narwal frappe fort.

Et vous, vous misez sur le lavage en continu ou vous restez fidèle aux pads rotatifs ? Partagez votre avis en commentaire.

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Aiper présente le Scuba V3 : son prochain best seller ou flop 2026 ?

9 septembre 2025 à 10:36
Scuba V3

Aiper vient de dévoiler le Scuba V3, son premier robot-piscine doté d’IA Vision : il « voit », analyse et cible les zones sales. Dock sans fil, modes intelligents et filtration jusqu’à 3 µm : il devrait rapidement surclasser le best-seller Scuba S1 !

L’IFA Berlin 2025 a confirmé une tendance nette : les robots piscine s’imposent désormais comme un segment phare du smart home outdoor. Plusieurs marques ont dévoilé leurs nouveautés, mais Aiper a marqué les esprits avec son Scuba V3, présenté comme le premier modèle de la marque équipé d’IA Vision. L’objectif est clair : aller au-delà du simple nettoyage mécanique et proposer un robot capable de voir, analyser et optimiser son travail, du fond jusqu’à la ligne d’eau.

Scuba V3 à l'IFA 2025

Voici quelques promesses laissées planer par Aiper pour son nouvel appareil, dont le lancement prochain est prévu pour début 2026 à 1 099 € !

Un design compact et pratique

Avec seulement 7,5 kg (l’équivalent d’un gros chat), le Scuba V3 est pensé pour être manipulé sans effort. En plus d’être léger, il profite d’une poignée centrale qui place le centre de gravité au bon endroit : on soulève droit, sans vriller le poignet, et on traverse la terrasse sans dégouliner grâce à la vidange rapide qui évacue le gros du volume avant la sortie du bassin. 

Scuba V3 vu de dessus et de dessous
Scuba V3 sur son dock

La base de recharge sans fil est toujours la bienvenue : finis les connecteurs à enficher avec les mains mouillées ! La station servira aussi de support d’égouttage entre deux cycles. Les voyants restent lisibles en plein soleil et l’activation se fait en un clic — pratique quand on enchaîne les sessions courtes. Bref, une ergonomie orientée “drop-and-go” qui simplifie vraiment la vie.

Nota Bene : un bémol est à noter pour le panier qui ne s’ouvre pas par le dessous, ce qui ne facilitera sans doute pas le rinçage du panier.

Le Scuba V3 en action à l’IFA de Berlin © marius-bauer
Le Scuba V3 sur le stand Aiper à l’IFA © marius-bauer
Stand de Aiper à l’IFA 2025
© marius-bauer

Moins de force brute, plus d’intelligence

Le Scuba V3 délivre 4800 GPH (18 170 L/h) de puissance d’aspiration, ce qui est très inférieur au mastodonte Scuba X1 Pro Max (6600 GPH). Mais la stratégie est différente : Aiper mise sur l’IA Vision pour optimiser le nettoyage. Grâce à une caméra frontale et un capteur dToF, il reconnaît plus de 20 types de débris et adapte ses trajectoires pour prioriser les zones les plus sales.

Scuba V3 qui repère les saletés

Deux modes phares se distinguent :

  • Dirt Hunting Mode : un balayage initial rapide pour identifier les poches de saletés, avec des passages ciblés et des retours intelligents jusqu’à disparition visible des dépôts. L’idée n’est pas de tout couvrir tout de suite, mais d’attaquer les zones critiques en premier pour clarifier l’eau plus vite.
  • AI Patrol Cleaning, qui suit une logique d’entretien périodique. Le robot évalue l’état du bassin avant de se lancer et ne tourne que si nécessaire, limitant les cycles inutiles et pouvant réduire la consommation d’énergie jusqu’à 40 %. À la clé : moins de temps passé dans l’eau, moins d’usure batterie, et un bassin qui reste propre sans sur-nettoyage.

Une filtration chirurgicale

Le Scuba V3 mise sur un système MicroMesh double couche :

  • un panier de 3,5 L avec filtre à 180 µm pour les particules classiques,
  • un second filtre qui capture des contaminants jusqu’à 3 microns, équivalents à certaines bactéries.
Système de filtration Scuba V3

Une finesse rarement vue sur un modèle sans fil hors de l’écosystème Aiper, qui garantit une eau vraiment limpide.

Nettoyage de la ligne d’eau : son atout différenciant

L’un des points forts du V3 est son nettoyage horizontal de la ligne d’eau, assuré par la technologie WaveLine™ et le moteur JetAssist™. Là où beaucoup de robots s’arrêtent au fond, le Scuba V3 s’attaque aux dépôts d’huile solaire, graisses et résidus qui s’accrochent à la surface, et ce à une vitesse de 1,5 m/s, réduisant le temps de cycle.

Scuba V3 sur la ligne d'eau

Concrètement, il suit la périphérie du bassin à hauteur d’auge, maintient sa position avec de petites impulsions JetAssist™ et “racle” la couronne là où naissent les auréoles. Résultat : moins de séances de brossage manuel (éponge magique, pierre d’argent), surtout en été quand les crèmes solaires et pollens saturent la ligne.

Bonus pratique : en décollant les dépôts, il facilite leur capture par la filtration (panier 180 µm + cartouche fine), limitant la re-formation rapide de la “marque” autour du bassin.

Une expérience connectée et sans contraintes

Côté application, on lance les modes (Dirt Hunting, AI Patrol), on déclenche un calibrage automatique et on profite de mises à jour OTA qui apportent correctifs et nouveautés sans passage en SAV. Comme la génération précédente, on peut compter sur un produit qui s’améliore avec le temps, sans complexité supplémentaire pour l’utilisateur.

Scuba V3 et application Aiper

Enfin, Aiper indique prêter une attention particulière à la confidentialité : les images captées par la caméra servent à la navigation et à l’analyse… mais ne sont ni stockées ni transmises. De quoi profiter de l’IA Vision sans renoncer à la tranquillité d’esprit.

Scuba V3 vs Scuba S1 : deux mondes différents

Le Scuba S1 est le best-seller d’Aiper autour de 599 €. C’est un modèle “classique” très abouti : sans fil, navigation précise, nettoyage du fond, des parois et de la ligne d’eau, jusqu’à 1 600 ft² / ~150 m², avec un débit annoncé à 4 200 GPH et une autonomie jusqu’à 180 min. Il mise sur l’efficacité simple et le bon rapport qualité/prix, avec un panier filtrant généreux et la possibilité d’ajouter un filtre ultra-fin MicroMesh selon les revendeurs.

Scuba V3 bouton d'activation

Le Scuba V3, lui, change d’ère : IA Vision (caméra + reconnaissance d’objets), modes Dirt Hunting (priorisation des zones sales) et AI Patrol (entretien seulement quand c’est nécessaire), dock de recharge sans fil, et un positionnement premium à 1 099 € avec commercialisation début 2026. Le débit annoncé est de 4 800 GPH — l’idée n’étant pas d’écraser tout par la puissance brute, mais d’optimiser le passage et de réduire la conso d’énergie, avec un appareil très léger et facile à déplacer.

Scuba V3 mode Dirty Hunting

En clair : le S1 couvre très bien les besoins des piscines familiales en mode “plug-and-play” et prix contenu ; le V3 s’adresse à ceux qui veulent une expérience haut de gamme et connectée, avec de la vision embarquée pour nettoyer plus intelligemment et un dock sans fil pour une utilisation encore plus fluide.

Verdict provisoire

Sans test terrain, difficile de confirmer toutes les promesses. Mais le Scuba V3 marque une étape importante : l’entrée de l’IA dans le monde des robots piscine. Aiper n’abandonne pas la puissance, mais privilégie désormais l’intelligence, l’efficacité énergétique et la simplicité d’usage. Reste à voir si les propriétaires de piscines jugeront que la différence de prix vaut l’investissement.

Scuba V3 sorti de l'eau

« Les consommateurs d’aujourd’hui attendent de leur maison connectée qu’elle s’étende aussi à leurs espaces extérieurs. Avec le Scuba V3, nous intégrons l’intelligence artificielle au cœur du jardin, en combinant précision, simplicité et connectivité pour offrir une expérience piscine parfaitement fluide.”

Richard Wang, PDG d’Aiper

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Comment choisir un bon logiciel de gestion des congés ?

8 septembre 2025 à 12:00

De prime abord, la gestion des congés semble banale, presque administrative. Mais lorsque l’entreprise devient plus grande, cela devient un problème à gérer tout le temps. Entre les absences à planifier, les droits à congé à calculer et les validations à centraliser, les tensions internes se créent vite si l’on a un mauvais suivi. Cependant, avec une bonne solution informatique, tout cela est simplifié. Découvrez ici les meilleures astuces pour choisir un bon logiciel de gestion des congés.

Évaluer les besoins réels de votre entreprise

Avant de comparer les offres ou de s’attarder sur les fonctionnalités séduisantes, il faut clarifier ce que vous attendez réellement. Chaque organisation a ses particularités. Un logiciel doit s’adapter à ces réalités, pas l’inverse. Posez-vous les bonnes questions. Combien de salariés devez-vous gérer ? Avez-vous des équipes réparties sur plusieurs sites ? Faut-il intégrer des règles spécifiques liées à une convention collective ?

Plus vos réponses sont précises, plus vous évitez d’opter pour un outil surdimensionné ou, au contraire, trop limité. La gestion des congés en entreprise s’avère être une tâche bien plus complexe que la simple prise d’absences en compte, car elle implique le croisement de plannings différents, l’obligation de respecter une réglementation et d’avoir une traçabilité.

Comparer les fonctionnalités offertes par les logiciels

Dans un premier temps, les différences de solutions se situent au niveau de l’étendue des fonctionnalités. Ainsi, certains logiciels ne gèrent que la demande (et la validation) des congés. D’autres vont beaucoup plus loin :

  • intégration avec la paie ;
  • export vers des outils comptables ;
  • connexion au planning de production, etc.

Soyez attentif aux options cachées derrière les belles promesses marketing. Le logiciel vous semble attractif parce qu’il propose un tableau de bord moderne ? Attention, il peut se révéler décevant s’il ne permet pas de gérer les absences exceptionnelles. Vérifiez aussi la capacité d’évolution. L’outil que vous choisirez aujourd’hui doit pouvoir accompagner l’entreprise dans ses changements.

Vérifier la simplicité d’utilisation et l’ergonomie

Un logiciel de gestion des congés comme celui d’Eurecia doit être simple. Si vos collaborateurs peinent à déposer une demande d’absence, l’outil perd aussitôt son intérêt. L’ergonomie est donc un critère déterminant. Faites le test vous-même : combien de clics pour soumettre une demande ? L’interface est-elle claire ? Les managers reçoivent-ils des notifications automatiques pour valider rapidement ?

Les réponses à ces questions font souvent la différence entre un logiciel accepté par tous et un outil rejeté. N’oubliez pas non plus la compatibilité avec les usages actuels. La plupart des salariés consultent tout depuis leur smartphone. Vérifiez qu’une application mobile existe ou au minimum une version web parfaitement responsive.

Analyser le rapport qualité-prix et le support client

Avant de signer, calculez le coût global. Une solution moins chère au premier abord peut s’avérer plus coûteuse si certaines fonctionnalités indispensables sont payantes. Le rapport qualité-prix se juge donc sur l’ensemble : fonctionnalités réelles, stabilité de l’outil, évolutivité. N’hésitez pas à demander une démonstration ou une période d’essai gratuite.

Elle vous permet de vérifier si la promesse commerciale se traduit dans la pratique. Un autre point souvent négligé mérite toute votre attention. Il s’agit du support client. Vérifiez les canaux proposés : téléphone, chat en direct, email. Assurez-vous aussi que les délais de réponse correspondent à vos attentes.

La rédaction n’a pas participé à la rédaction de cet article.

Duux Elevate : un ventilateur colonne silencieux avec ioniseur intégré

8 septembre 2025 à 17:10
Duux Elevate dans un salon.

L’été touche à sa fin après des chaleurs une nouvelle fois suffocantes et vous ne voulez plus revivre cette épreuve dans les années à venir. Voici votre ticket de sortie : le Duux Elevate, un ventilateur colonne (ou tour) silencieux doté de fonctionnalités intéressantes.

Imaginez qu’à la tombée de la nuit, vous vous glissez dans votre lit, prêt à sombrer dans le sommeil. Un geste vers la télécommande, et soudain, un souffle discret, presque inaudible, vous enveloppe. Ce n’est pas le fracas d’un climatiseur, mais bien le Duux Elevate, un ventilateur tour silencieux qui ne dépasse pas 25 à 31 dB en vitesse basse. C’est un allié de confort pour travailler, se détendre ou dormir sans être dérangé.

Caractéristique Techniques
Rafraîchissement Rayon de 8 mètres avec un débit d’air de 500 m³/h
OscillationHorizontale à 80°
Vitesses12
Télécommande Oui
Poids3,7 kg.

Minimaliste, mais pas simpliste

Avec sa silhouette élancée en blanc ou gris mat, l’Elevate s’intègre naturellement dans un intérieur moderne. Il se distingue par son panneau LED central discret, qui affiche uniquement l’essentiel, sans effet tape-à-l’œil. Résultat, une élégance sobre et mesurée.

Comme beaucoup de ventilateurs colonnes, il peut sembler un peu massif pour disparaître totalement dans le décor. Mais il joue la carte de la discrétion là où certains concurrents misent sur l’ostentation. À l’opposé, le Shark TurboBlade adopte un look futuriste avec un design sans pales, des têtes pivotantes, une oscillation jusqu’à 180° et un prix qui dépasse souvent les 250 €. Un objet pensé pour être montré, là où le Duux préfère tenter de se faire oublier. Le design du Duux Elevate est soigné, mais il reste trop volumineux pour jouer la carte de l’effacement total, et en même temps pas assez audacieux pour devenir un objet déco à part entière.

Duux Elevate
Duux Elevate

Léger, malin et facile à installer

Avec ses 3,7 kg, le Duux Elevate se transporte d’une main. Le montage est simplissime. Il suffit de deux pièces à emboîter, sans vis ni outils. La télécommande trouve sa place dans un logement intégré qui sert aussi de poignée. Une idée pratique, même si l’on regrette qu’elle ne soit ni magnétique ni rétroéclairée.

Duux Elevate pieds et base

Un flux d’air puissant et homogène

Derrière son design discret, l’Elevate cache 12 vitesses et délivre un débit d’air de 500 m³/h. Sa large oscillation horizontale de 80° assure une couverture uniforme, capable de rafraîchir efficacement jusqu’à 8 mètres de distance. Résultat, un rafraîchissement homogène qui enveloppe toute la pièce.

Duux Elevate

Ventilateur tour silencieux pour chambre

C’est sur le silence que l’Elevate se démarque vraiment, comme l’ensemble des ventilateurs Duux. À vitesse 4, il se limite à 31 dB(A), soit l’équivalent d’un chuchotement. Nos tests indiquent aussi 45 décibels à vitesse 8 sur 12. Le mode nuit ajoute un confort supplémentaire. Le souffle s’atténue, et l’éclairage LED s’éteint… parfait pour dormir au frais, sans être dérangé.

Ioniseur intégré : un air plus sain

Autre rareté sur ce segment, l’ioniseur intégré. En chargeant négativement les particules fines, il les fait retomber plus vite. Poussières, pollens, allergènes… l’air de la pièce est plus respirable, un vrai plus pour les personnes sensibles ou les adeptes de bien-être intérieur.

Ioniseur : il libère des ions négatifs qui chargent électrostatiquement les particules en suspension (poussières, pollens…), les alourdissent et les font retomber, mais ne les élimine pas définitivement de l’air.

Purificateur d’air : grâce à des filtres (comme HEPA ou charbon actif), il capture physiquement et retient les polluants (particules fines, allergènes, COV…), purifiant ainsi réellement l’air.

Duux Elevate

Commandes tactiles et simplicité assumée

Les touches tactiles apportent une touche premium, mais deviennent peu pratiques dans l’obscurité. La télécommande compense, mais l’absence de connexion Wi-Fi ou d’application mobile pourra frustrer les plus connectés.

Duux Elevate

Ventilateur éco-responsable et économe

Grâce à son moteur DC, l’Elevate ne consomme que 4 W en vitesse basse d’après la marque, c’est à dire moins qu’une ampoule LED. Même à pleine puissance (40 W), sa consommation reste modeste au regard de la fraîcheur apportée. Un ventilateur qui rafraîchit efficacement sans alourdir la facture d’électricité.

Une volonté de se démarquer de la concurrence

Comme on vous le disait, le Duux Elevate se distingue avant tout par son silence et son ioniseur intégré, là où ses rivaux misent sur d’autres forces. Le Rowenta Eole Home joue la carte de la puissance et de la fiabilité. Son moteur Effitech peut souffler jusqu’à 7,6 m, mais il se montre plus bruyant, entre 40 dB en vitesse basse et 55 dB en vitesse haute. Le Dreo Pilot Max S, de son côté, mise sur la connectivité : Wi-Fi, application mobile et commande vocale, associés à une oscillation de 120°. Il reste aussi silencieux que le Duux (≈ 25 dB), mais son design plus massif en fait un choix moins discret.

Le Duux Elevate incarne une philosophie rare, celle d’un ventilateur qui rafraîchit efficacement sans jamais s’imposer par le bruit. Discret, élégant et attentif à la qualité de l’air grâce à son ioniseur intégré, il s’adresse à celles et ceux qui veulent un confort invisible mais bien réel. Reste une question : préférez-vous le silence et la sobriété du Duux Elevate, ou les options connectées et le design audacieux de ses concurrents comme Rowenta ou Dreo ? Et vous que pensez vous de ce ventilateur êtes vous sensible aux ventilateurs silencieux. N’hésitez pas à nous le dire dans les commentaires.

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Cube présente ses vélos électriques 2026 : plus puissants et moins chers

7 septembre 2025 à 13:56
Cube Reaction Hybrid SLT 800 2026 VTTAE trail

Avec un cargo plus accessible et performant, un VTC tout suspendu et un VTTAE carbone musclé, la gamme de vélos électriques Cube s’enrichit pour cette rentrée 2025.

Positionnée entre le haut de gamme comme Kalkhoff et Riese & Müller, et l’entrée de gamme type Decathlon Btwin ou Intersport Nakamura, Cube a bâti une belle réputation. Offrant un excellent rapport prix/équipement, Cube renforce chaque année son catalogue de vélos électriques. Pour cette rentrée 2025, la marque allemande dévoile ses nouveautés dites “2026”, dont deux modèles totalement inédit.

Un vélo cargo Cube plus pratique, accessible et performant

Lancé en 2019, le Cube Cargo Hybrid est le premier biporteur de la marque allemande. Pour ce nouveau millésime, il réduit son rayon de braquage et apporte une caisse verrouillable à clé. 

Autre amélioration, il propose la nouvelle version du Bosch Performance Line CX (dite BDU38) et non plus le Cargo Line. Plus silencieux et proposant la mise à jour permettant d’élever le couple à 100 Nm, il peut prétendre à être un des meilleurs moteurs de vélos électriques en 2025. Au passage, il augmente la batterie à 800 Wh (contre 500 Wh auparavant).

Cube Cargo Hybrid Comfort SLX 800 2026 biporteur électrique
Le biporteur électrique Cube Cargo Hybrid Comfort SLX 800 – ©Cube Bikes

Mieux, il abaisse son tarif de base, passant de 5 799 à 4 999 € en version Comfort SLX 800. Celle-ci contient une transmission par variateur Enviolo avec courroie, des freins hydrauliques Magura Clara Pro et des pneus Schwalbe Pick-up.

Un premier VTC tout suspendu

Le Cube Kathmandu Hybrid ONE11, la première déclinaison à double suspension du VTC électrique. Un amortisseur arrière Fox Float rejoint ainsi la fourche suspendue de 100 mm de débattement.

Au cadre carbone, le vélo ne pèse “que” 27 kg, sachant qu’il affiche un équipement total maison ACID pour le quotidien et les randonnées (porte-bagages, éclairage, etc). Il associe également le dernier moteur central puissant Bosch CX, ainsi qu’une batterie de 800 Wh.

Cube Kathmand Hybrid ONE11 HPC SLT 800 2026 VTC électrique
Le VTC électrique Cube Kathmand Hybrid ONE11 – ©Cube Bikes

Il est de plus haut de gamme, en intégrant une transmission électronique Shimano XT Di2 à 12 vitesses, ainsi que les nouveaux freins Magura Gustav PRO aux étriers 4 pistons et disques 203 mm. Parmi les différentes configurations possibles, le Cube Kathmandu Hybrid ONE11 HPC SLT 800 est au tarif de 5 999 euros.

Un VTTAE carbone inédit

Le blason d’outre-Rhin a bâti une belle expérience en tout-terrain, de quoi figurer parmi les meilleures marques de VTT électriques. Ce nouveau modèle AMS Hybrid 177 tout suspendu étrenne un cadre en carbone au poids de 21,7 kg, qui intègre une batterie de 600 Wh. Sa double suspension Fox comprend une fourche et un amortisseur arrière de débattement 170 mm, tandis que la transmission SRAM XX Eagle AXS 12 vitesses est électronique.

Cube AMS Hybrid 177 C62 SUPER TM 600X 2026 VTTAE
Le VTTAE Cube AMS Hybrid 177 – ©Cube Bikes

Comme sur ses autres VAE, Cube inclut un moteur Bosch, ici le plus sportif Performance Line CX-R. Il culmine à 100 Nm, et associe un écran Kiox 400C ainsi que la connectivité Smart System. Le prix du Cube AMS Hybrid 177 est de 9 999 euros en configuration Super TM 600X, mais d’autres forment l’offre.

Les nouveautés vélos Cube déjà dispo

En marge, le cousin Cube Stereo Hybrid ONE44, lui aussi au cadre carbone “C:62” reçoit quelques améliorations. Certains modèles Evo de ce VTTAE typé trail héritent en effet de la nouvelle transmission électronique Shimano XT Di2, d’autres le système de freinage ABS Pro. En exemple, la version SLX Evo 800 est au prix de 5 699 €.

Les nouveautés vélos électriques Cube sont officielles et disponibles depuis ce 3 septembre 2025, sur le site officiel et dans le réseau de centaines de revendeurs en France.

Robots piscine filaires ou sans fil : lequel choisir ?

6 septembre 2025 à 14:53
Robot avec ou sans fil guide d'achat

Les robots-piscines sans fil ont déferlé sur l’été 2025. Le filaire est-il déjà obsolète, ou va-t-il se révéler résolument indémodable au fil des ans ?

C’est un classique des beaux jours : un samedi matin, soleil éclatant, la piscine scintille. Vous rêvez d’un plongeon… jusqu’à ce que vous aperceviez le fond jonché de sable, de pollen et de feuilles mortes. Il y a de quoi soupirer… En plus, votre robot-piscine actuel commence à fatiguer Mais lequel choisir en 2025 : le filaire, champion historique, ou le sans fil, étoile montante ?

Voici les avantages et les limites des deux types de robot, et les critères de choix à adopter pour réaliser le bon achat !

Robot-piscine filaire ou sans fil : de quoi on parle ?

Il existe plein de manières de rendre une piscine propre. On trouve aujourd’hui pléthore d’appareils automatiques : skimmers, nettoyeurs hydrauliques, buses de nettoyage, etc. Ici, on parle de robots aspirateurs montés sur des chenilles, avec deux brosses pour frotter le revêtement, une pompe pour aspirer de l’eau et un panier filtrant pour capturer les particules.

Unboxing Aiper Scuba X1
Petit exemple de robot-piscine sans fil : le Aiper Scuba X1 tout juste sorti de sa boîte !

La principale différence étant que les uns dépendent d’un fil d’alimentation pour fonctionner, tandis que les autres embarquent une batterie.

Comment ça se passe ?

On programme un cycle de nettoyage via l’application ou le panneau de commandes et on plonge le robot dans l’eau. Celui-ci navigue à l’aveugle ou en cartographiant le bassin. La plupart seront en mesure de râcler le fond, de brosser les parois et d’astiquer la ligne d’eau.
Les plus sophistiqués intègrent un flotteur pour se mettre en mode “écumoir” et certains peuvent même répandre du clarifiant dans la piscine.

AquaSense 2 Ultra qui flotte vu de derrière
En mode écumoir, les robots-piscines flottent pour ramasser les feuilles à la surface.

En fin de cycle, on retire l’appareil de l’eau, on ouvre le capot de l’appareil et on nettoie le panier filtrant au jet d’eau. Enfin, on range le robot jusqu’à nouvel ordre à l’abri du soleil et des intempéries. En termes d’ergonomie, les deux systèmes sont très proches. Maintenant, il convient de comparer les deux approches de conceptions afin de voir laquelle doit faire le moins de compromis.

Filaire : robuste, il permet d’enchaîner les cycles

Le filaire joue la carte de la constance. Branché au secteur, il ne faiblit jamais. Les modèles modernes intègrent des programmateurs hebdomadaires : vous planifiez, et il nettoie tout seul, même en votre absence.

Robot-piscine filaire en bord de bassin
La marque Zodiac est l’un des fleurons des robots-piscines filaires.

Mais ce confort d’automatisation a un prix :

  • un câble de 15-20 m qui s’emmêle parfois (malgré les systèmes pivot) ;
  • un besoin d’installation électrique proche de la piscine (prise sécurisée type GFCI) ;
  • un encombrement non négligeable : robot + alimentation + câble, qu’il vaut mieux stocker sur un chariot.

Comme le dit un utilisateur de Reddit : « Le cordon, ce n’est pas glamour. Mais je préfère ça plutôt que de devoir recharger mon robot tous les jours. »

Sans fil : liberté et connectivité

L’argument qui fait mouche ? Pas de câble. Pas de risque d’emmêlement, pas besoin de traîner un caddy. Vous sortez le robot, vous le laissez tomber dans l’eau, il se débrouille. Pour les piscines aux formes complexes, c’est une délivrance.

AquaSense 2 Ultra sous l'eau
Moins de câble, plus d’agilité !

Et depuis 2024, les sans fil n’ont plus seulement la carte de la simplicité :

  • applications mobiles : elles permettent de programmer un cycle, paramétrer le robot, de recevoir des notifications d’erreur, parfois même de le manoeuvrer à distance ;
  • navigation intelligente : certains modèles cartographient la piscine et optimisent leur trajet, comme un aspirateur robot domestique ;
  • énergie solaire : certains prototypes et modèles plus ou moins aboutis (Wybot Solar S2) montrent la voie d’un futur sans recharges fastidieuses.

Bref, le sans fil mise sur le confort et l’innovation. 

Les limites actuelles du sans fil

En revanche, à cause des moteurs embarqués pour assurer le déplacement, la rotation de la brosse et l’aspiration de la pompe, les batteries sont gourmandes en énergie et leur autonomie figure parmi leurs principaux points faibles, avec un temps de charge qui peut vite limiter le nombre de cycles possibles à faire dans une journée.

Aiper Scuba X1 Pro Max en charge
Les robots-piscines ont besoin de beaucoup de temps de charge. Autant avoir une installation pratique à l’abri du soleil qui tape pour ne pas abîmer la batterie.
  • autonomie : entre 1h30 et 4h selon les modèles. Dans une grande piscine de 60 m³, il faut parfois deux cycles.
  • recharge : de 3 à 6h, ce qui interdit d’utiliser le robot deux fois dans la même journée.
  • durée de vie des batteries : on manque de recul. Les premiers modèles haut de gamme sans fil (2023-2024) n’ont pas assez d’années derrière eux pour dire si les batteries dureront 3, 5 ou 7 ans.
  • coût des batteries : leur remplacement peut grimper à 200-400 €.

Passons maintenant en revue tous les critères sur lesquels il convient de comparer les tendances ! 

La puissance : filaire en tête… mais le sans fil rattrape

l’opposition « filaire vs sans-fil » se résume moins à une bataille de chiffres qu’à une question de débit utile soutenu, d’adhérence sur les parois et de filtration. Côté filaire, l’alimentation par transformateur garantit une puissance constante : sur la tranche 700–1 500 €, on trouve classiquement des débits entre 15 et 19 m³/h (soit environ 4 000 à 5 000 GPH), ce qui aide à grimper, tenir la ligne d’eau et ramasser les débris lourds. Des modèles représentatifs jalonnent l’échelle :

  • Dolphin E35 à 15 m³/h ;
  • Zodiac Alpha iQ RA 6500 iQ vers 16 m³/h ;
  • Hayward TigerShark QC à 17 m³/h ;
  • BWT D300 qui culmine à 19 m³/h. 

En sans-fil, les fiches techniques affichent souvent des chiffres plus spectaculaires en GPH (gallons/heure), mais ils traduisent plutôt un pic de débit qu’une valeur normalisée sur tout le cycle — la batterie imposant des arbitrages de puissance et d’autonomie. Dans la même fourchette de prix, on voit typiquement 4 000 à 6 000 GPH :

–  le Dolphin Liberty 400 se situe à 4 000 GPH (≈ 15,1 m³/h). 

–  l’Aiper Scuba S1 Pro peut monter à 6 600 GPH (≈ 25 m³/h) ;

–  le Beatbot AquaSense 2 Ultra annonce 5 500 GPH (≈ 20,8 m³/h) ;

Plus concrètement, dans une piscine 10 × 5 m avec des arbres autour, un filaire qui débite 17–19 m³/h tiendra mieux la route pour s’occuper de grandes quantités de déchets. Un sans-fil autour de ≈ 5 000 GPH peut faire le boulot, mais il mettra souvent plus de temps et peut perdre un peu de “pêche” en fin de batterie ou quand son panier se charge. En revanche, dans une 8 × 4 m en ville avec peu de feuilles, le sans-fil est idéal : zéro câble, résultat propre, pas de vraie différence visible au quotidien par rapport à un filaire. 

Filtration : le bastion des filaires

La puissance ne suffit pas, il faut aussi capturer les impuretés. Les filaires dominent avec des systèmes multi-niveaux : paniers à grosses mailles pour feuilles, cartouches fines ou NanoFilters pour pollen et particules microscopiques. Résultat : une eau limpide.

Wybot Solar S2  filtre sorti
Le Wybot S2 embarque un double système de filtration.
Wybot Solar S2 panier plein (1)
Le panier capture les feuilles et les particules fines

Les sans fil, eux, se contentent souvent de paniers à maille large pour ménager la batterie. Mais la nouvelle génération évolue : certains Beatbot ou Wybot proposent désormais un double compartiment (grosses saletés d’un côté, poussières fines de l’autre). On est encore un cran en dessous des filaires, mais la tendance est claire : les filtres des sans fil deviennent plus sérieux.

Navigation : un point d’inégalité important

Côté navigation, la vraie différence se joue sur la régularité de la couverture et la gestion des parois. Les filaires, alimentés en continu, maintiennent leurs capteurs (IMU, capteurs d’inclinaison/choc) et leur pompe à plein régime, ce qui favorise des trajets en couloirs stables, des demi-tours nets et des montées de parois plus fréquentes — on obtient souvent une carte mentale “propre” du bassin, avec moins de zones oubliées, surtout dans un 10×5 rectangulaire. 

Robot-piscine filaire sur les parois
Filaire ou non, un robot-piscine doit savoir grimper aux parois !

Les sans fil ont beaucoup progressé : gyroscope, algorithmes de cartographie et modes dédiés à la ligne d’eau permettent des trajets plus méthodiques qu’avant, et sur des formes tarabiscotées (haricot, escaliers larges) ils se débrouillent très bien. Mais l’arbitrage batterie reste visible : pour préserver l’autonomie, certains limitent la durée de waterline, réduisent le nombre de montées ou allongent les segments droits, ce qui peut laisser quelques recoins à reprendre lors d’un second cycle. 

Fonctionnalités : le sans fil en plein boom

Sur le haut de gamme filaire, on retrouve un pilotage très complet (programmation hebdo, conduite manuelle, remontée assistée type “Pick-Up”/“Lift”), des alertes d’encrassement du filtre, parfois un capteur de température, et des applis qui servent à planifier, suivre les cycles et ajuster finement les modes.

Application Zodiac

Le Dolphin M700 coche quasiment toutes ces cases ,tandis que chez Zodiac, l’Alpha iQ RA 6500 iQ illustre le duo aspiration cyclonique + Lift System avec une cartographie adaptative Sensor Nav System gérée dans iAquaLink. Enfin, l’Hayward AquaVac 650 se pilote avec l’app AquaVac Connect pour la prog hebdo, un mode Spot Clean et un minimum de télémétrie utile.

En sans fil, les “flagships” ont comblé une bonne partie de l’écart : cartographie (inertiel + parfois caméra), visualisation de la couverture dans l’app, modes dédiés (fond, parois/ligne d’eau, surface), profil éco/auto et réglages pensés pour arbitrer entre puissance et autonomie. En vitrine, le Beatbot AquaSense 2 Ultra pousse loin la logique vision + IA avec la carte et le trajet visibles dans l’app, plus une option ClearWater et des modes ciblés.

Aiper Scuba X1 Pro Max application paramètres
Les applications proposent de plus en plus de fonctionnalités !

L’Aiper Scuba S1 Pro illustre bien la personnalisation côté utilisateur (modes fond/murs/waterline/auto/éco, planning, guidage WavePath/WaveLine). Et le Dolphin Liberty 400 montre qu’un cordless peut rester “premium” avec charge inductive, options de filtration fine/ultra-fine et MyDolphin Plus pour les réglages essentiels — en gardant à l’esprit que la connectivité exacte dépend parfois du bundle et de la région.

Combien ça coûte ?

Côté filaire, les premiers modèles démarrent autour de 600–700 € (Dolphin Cayman, Polaris), le cœur de gamme se situe vers 1 200 €, et les références “pro” montent entre 1 500 et 2 000 €

En sans fil, l’entrée de gamme débute à ≈ 500 € (Aiper Seagull), le milieu de gamme tourne autour de 900–1 200 €, et les flagships flirtent avec 1 500–2 000 € (Beatbot AquaSense 2 Ultra, Dreame Z1). En clair, les prix se sont rapprochés : le sans-fil n’est plus un gadget d’appoint, mais une alternative crédible jusque dans le haut de gamme.

Que disent les pros et les utilisateurs ?

Les piscinistes restent prudents. Un professionnel en Floride résume : « Tous mes clients qui ont pris un Dolphin filaire sont contents. Ceux qui testent du sans fil, je les vois rarement le garder plus d’une saison. »

Mais les utilisateurs, eux, sont divisés. Reddit regorge de témoignages :

  • « Cordé, je ne veux pas m’embêter à recharger. »
  • « Mon cordon s’est abîmé en 3 ans, le prochain sera sans fil. »
  • « J’attends juste un sans fil aussi puissant qu’un filaire… et je saute le pas. »

En clair : la bataille est ouverte, et chacun choisit selon son profil.

Conclusion : aujourd’hui filaire, demain sans fil ?

En 2025, le choix tient en une image simple : le filaire, c’est la force tranquille ; le sans-fil, c’est la liberté bien pensée. Pour une grande piscine utilisée souvent, avec des débris coriaces et l’exigence d’un cycle qui ne faiblit pas, le filaire reste la valeur sûre : puissance constante, tenue aux parois, cadence soutenue. Pour un petit bassin urbain où l’on veut surtout de la simplicité, du zéro câble et des réglages modernes, le sans fil s’impose sans complexe — d’autant que les prix se sont rapprochés et que les apps, la cartographie et la filtration progressent vite.

AquaSense 2 Ultra sur les parois
Plus la piscine est complexe, plus c’est difficile, même pour les meilleurs modèles !

La suite ? Prometteuse. Entre batteries plus endurantes, optimisation logicielle et premiers pas du solaire, tout indique qu’à horizon 2–3 ans le sans-fil pourrait devenir la nouvelle norme. Mais ici et maintenant, faites un choix pragmatique : gros volume et gros besoins = filaire ; confort quotidien et bassin modéré = sans fil. En bref, le filaire pour l’assurance, le sans fil pour la liberté — à vous de décider ce qui compte le plus au bord du bassin.

Cet article vous a-t-il éclairé ? Partagez vos impressions : êtes-vous plutôt team filaire ou team sans fil ? Et si vous avez repéré une imprécision, n’hésitez pas à nous la signaler pour améliorer l’analyse.

Votre Thermomix est-il vraiment propre ? Nos 3 astuces nettoyage à connaître

5 septembre 2025 à 17:10
thermomix tm6 sur un plan de travail

Un entretien régulier du Thermomix est indispensable. Pour ce faire, il existe plusieurs astuces simples qui rendront votre robot cuiseur comme neuf.

Nettoyez-vous votre Thermomix après chaque utilisation ? Si l’usage d’un robot cuiseur permet de limiter ses efforts pour cuisiner, son entretien nécessite d’en faire un peu plus. Bien laver son Thermomix permet d’allonger sa durée de vie et d’empêcher de tomber malade avec des résidus qui pourraient rester après son utilisation. Une étape à ne pas négliger et qui doit être faite avec application !

Toutes les pièces peuvent passer au lave-vaisselle (si votre Thermomix date de 2006 ou après), mais pas votre machine. Aussi, certaines tâches tenaces ou odeurs peuvent rester. Pour éviter d’avoir une odeur d’ail dans votre gâteau ou un reste de pâte dans votre soupe, il existe plusieurs astuces pour l’entretien de son Thermomix.

L’eau chaude savonneuse pour faire disparaitre les restes

Après avoir fini votre pain avec votre Thermomix vient l’étape du nettoyage. Pour être sûr de retirer l’ensemble des résidus qui pourraient rester dans le bol de votre robot cuiseur, versez tout de suite de l’eau chaude savonneuse. Mixez ensuite pendant 40 secondes à vitesse 5 avant de tout vider.

Cette étape de nettoyage du bol peut aussi être accompagnée de quelques gouttes de liquide vaisselle et d’un coup d’éponge sur les tâches les plus tenaces.

Le bicarbonate de soude pour retirer le brulé

Si vous avez dans votre Thermomix des traces de brulé, il existe une technique simple pour le retirer. Attention à ne pas utiliser n’importe quel produit : le moyen parfait pour enlever les tâches est le bicarbonate de soude.

  • Tapisser le fond de votre robot de bicarbonate de soude,
  • Humidifier avec un peu d’eau de façon à avoir une pâte,
  • Laissez reposer plusieurs minutes,
  • Frotter doucement avec une éponge et retirer la mixture.

En suivant ces recommandations de la marque Vorwerk, vous pouvez être sûr que les traces de brulé partiront comme par magie. N’attendez pas si vous voyez une tache. Plus vite vous agirez, plus facilement, elle sera enlevée.

bicarbonate de soude et citron à côté d'un évier pour nettoyer le Thermomix
Citron et bicarbonate de soude, cocktail parfait pour retirer tâches de brulé et odeurs

Le citron pour faire disparaitre les odeurs

Après avoir fini votre pain à l’ail, son odeur a tendance à rester dans le Thermomix et il est difficile d’en venir à bout. Mais, pas de panique. Il est possible de faire disparaitre les odeurs qui s’imprègnent dans votre robot avec du citron. Mixez à vitesse 10 un mélange de citron et d’eau, rincez avec de l’eau et l’odeur partira.

Le citron a cette faculté de désodoriser n’importe quel appareil. L’eau vinaigrée (avec du vinaigre blanc) est aussi un bon moyen d’enlever les odeurs, mais est moins recommandée dans votre Thermomix, à cause de son côté abrasif.

Ces conseils pour nettoyer votre Thermomix vous ont-ils été utiles ? Avez-vous d’autres techniques efficaces ? Publier un commentaire pour nous donner votre avis, partager votre expérience ou pour nous signaler toute erreur dans le texte.

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Air Fryer : j’ai comparé avec et sans huile, voici le verdict !

3 septembre 2025 à 17:41
air fryer silence de moulinex sur un plan de travail

Le Air Fryer promet des frites dorées et légères, sans la moindre goutte d’huile. Tentant, non ? Mais dans l’assiette, la réalité est plus nuancée. J’ai confronté la cuisson “100 % air chaud” à celle avec un simple filet d’huile… et le résultat réserve quelques surprises.

Le Air Fryer a tout pour plaire : moins de gras, moins d’odeurs, et une cuisson plus rapide. En théorie, on peut s’en servir sans ajouter d’huile. Mais dans l’assiette, ça donne quoi ? Des frites maison au poulet, j’ai testé plusieurs recettes sans matière grasse. Et dans bien des cas, le rendu manque de croustillant, de couleur, de goût. Résultat : ajouter un peu d’huile, ce n’est pas tricher. C’est souvent nécessaire.

Le Air Fryer sans huile, ça fonctionne vraiment ?

La cuisson à air chaud suffit pour certains aliments, en particulier ceux qui sont déjà gras ou surgelés. Mais sur du frais, l’absence totale d’huile change tout. Les frites ressortent sèches, les légumes manquent de relief, et les viandes deviennent vite trop fermes.

Chez Philips, on ne s’en cache plus : un filet d’huile améliore clairement le résultat. Et nos tests vont dans le même sens.

Oui, ajouter un filet d’huile ne va pas vous tuer.

Ce qui change avec un peu d’huile

frites avec et sans huile au air fryer
Avec et sans huile, la différence est grande.

Le croustillant

Une cuillère d’huile sur des frites maison suffit à faire la différence. Le contraste est net : elles sortent dorées, légèrement brillantes, avec une texture plus agréable. Sans huile, elles restent pâles, un peu tristes.

Le goût

Même en très petite quantité, l’huile aide à développer les arômes. Des légumes badigeonnés d’un peu d’huile d’olive grillent mieux, prennent de la couleur, du fondant. Idem pour un morceau de viande ou un snack maison.

La cuisson

Sur des produits frais, l’huile agit aussi comme conducteur de chaleur. Elle rend la cuisson plus homogène et évite que certains morceaux ne sèchent en surface.

Combien d’huile faut-il mettre ?

Pas besoin d’en faire trop. Une cuillère à soupe pour 500 g de frites suffit. L’idéal, c’est d’utiliser un spray ou un pinceau : on en met moins, et la répartition est plus régulière. On garde ainsi une cuisson plus légère, mais plus satisfaisante.

poulet cuit au air fryer
Le poulet aussi mérite qu’on le badigeonne d’huile.

Les aliments qui y gagnent vraiment

  • Frites fraîches : une petite dose d’huile les rend bien meilleures.
  • Légumes rôtis : aubergines, courgettes ou carottes gagnent en goût.
  • Viandes : un filet d’huile suffit à éviter le côté sec.
  • Snacks maison : pour des nuggets croustillants ou des sticks de fromage fondants, un minimum d’huile change tout.
différents plats cuits au air fryer
Toutes les cuissons ont été réalisées avec une petite touche d’huile.

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Air Fryer : 5 critères essentiels avant d’acheter

1 septembre 2025 à 18:23
air fryer double cuve sur un plan de travail avec une main qui le touche

Tous les Air Fryers ne se valent pas. Taille, puissance, fonctions : mieux vaut savoir ce qu’on cherche avant d’acheter. Voici nos astuces pour trouver celui qui vous correspond.

Un Air Fryer peut être compact ou familial, basique ou multifonction. Certains modèles se contentent de cuire des frites, d’autres vont jusqu’à rôtir un poulet, préparer un gâteau ou même des yaourts (oui, oui). Pour bien choisir, mieux vaut se pencher sur quelques critères simples mais essentiels. Voici ce qu’il faut vraiment regarder avant de passer à l’achat.

Capacité et format de l’Air Fryer

Avant de choisir un modèle, mieux vaut réfléchir à la capacité réelle dont vous avez besoin. Elle est généralement exprimée en litres, mais ce n’est pas le seul élément à prendre en compte.

easy fry silence de moulinex sur un plan de travail
Modèle simple 5L.
  • Les petits modèles (jusqu’à 2 L) conviennent pour une ou deux personnes, mais limitent les quantités et les types de préparations.
  • Entre 2 et 5 L, on trouve des formats adaptés à une famille de 3 à 4 personnes, souvent avec un bon équilibre entre compacité et polyvalence.
  • Au-delà de 5 L, on entre dans les appareils grande capacité, capables de cuire un poulet entier ou plusieurs portions en une seule fois.

Certains modèles disposent d’une double cuve, ce qui permet de cuire deux aliments en même temps, à des températures différentes. Pratique pour préparer un plat complet sans mélange de goûts ni de textures.

Enfin, n’oubliez pas de vérifier l’encombrement. Un Air Fryer grande capacité prend souvent beaucoup de place sur le plan de travail, surtout avec une ouverture à tiroir. Pensez à mesurer l’espace disponible dans votre cuisine avant de craquer pour un modèle XXL.

Il existe aussi des modèles doubles cuves sur deux étages pour gagner de la place dans la cuisine. C’est le cas du Double Stack XL de chez Ninja par exemple. Pratico-pratique.

Double Stack XL de Ninja sur un plan de travail
Même capacité mais moins encombrant.

Puissance de l’Air Fryer

La puissance, mesurée en watts, influe sur la rapidité de cuisson. Une puissance élevée signifie que l’appareil chauffe rapidement et réduit le temps de cuisson, ce qui est particulièrement avantageux si vous avez souvent besoin de préparer des repas dans un court laps de temps.

Les Air Fryers ont généralement une puissance allant de 800 à 1500 watts. Pour une efficacité optimale, optez pour un modèle d’au moins 1000 watts.

puissance air fryer
Plus la puissance est élevée, plus vous gagnerez de temps.

Fonctionnalités supplémentaires de la friteuse à air

Certains Air Fryers offrent des fonctionnalités supplémentaires qui peuvent être très utiles. Par exemple, plusieurs modèles sont équipés de programmes prédéfinis pour la cuisson de frites, de viandes, de poissons, et même de desserts.

D’autres fonctionnalités appréciables incluent la possibilité de régler la température et le temps de cuisson, un écran tactile pour une utilisation plus intuitive, ou encore la fonction de cuisson en plusieurs étapes, voire de deux compartiments séparés. Certains modèles haut de gamme proposent même des options de grill, rôtisserie ou déshydratation.

Facilité de nettoyage

L’un des grands avantages des Air Fryers est leur facilité de nettoyage. Cependant, certains modèles sont plus simples à nettoyer que d’autres.

Recherchez les appareils avec des paniers et des accessoires compatibles au lave-vaisselle. De plus, un revêtement antiadhésif est très pratique pour éviter que les aliments ne collent et facilite le nettoyage à la main.

Les astuces Philips pour nettoyer son Air Fryer.

Autre point positif, les paniers qui se détachent du reste. C’est le cas par exemple de Air Fryer Silence de chez Moulinex qui permet à la fois de placer le panier au frigo pour les restes ou de le nettoyer plus simplement (bien moins encombrant pour le lave vaisselle ou même pour le laver à la main).

panier air fryer qui se détache du reste de l'appareil
C’est un gain de place considérable dans le lave-vaisselle.

Prix et marque

Le prix est évidemment un critère important, avec des Air Fryers disponibles dans une large gamme de prix, de moins de 50 euros à plusieurs centaines d’euros. Il est essentiel de trouver un équilibre entre les fonctionnalités souhaitées et votre budget.

En général, les modèles plus coûteux offrent plus de fonctionnalités, une plus grande capacité, et une meilleure construction. En ce qui concerne la marque, optez pour des fabricants réputés qui offrent une bonne garantie et un service client fiable. Des marques comme Philips, Moulinex, ou encore Ninja sont reconnues pour la qualité de leurs produits et leur innovation dans le domaine des Air Fryers.

Vous avez d’autres critères en tête ? N’hésitez pas à les partager au reste de la communauté dans l’espace commentaires !

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La marque espagnole Conor veut séduire avec un catalogue de vélos électriques abordables

31 août 2025 à 09:50
Conor vélo électrique

Avec plus d’une dizaine de modèles de vélos électriques, dont des urbains, pliants, fatbikes et même cargo, la marque ibérique Conor veut faire son nid en France avec un atout phare : le prix.

Même si le marché décline légèrement après un boom des ventes lors du Covid, le vélo électrique est une tendance de fond. Pas étonnant donc de voir de plus en plus de marques émerger en France, comme Conor.

Cet acteur espagnol existe depuis 1990, mais est restée encore très discrète. Ce n’est qu’en 2025 que l’offensive est officielle, grâce à un réseau d’une cinquantaine de magasins partenaires, pouvant gérer la livraison et le SAV des vélos électriques.

Une gamme complète de VAE Conor

Surtout, la gamme Conor est très variée. Dans le secteur des vélos urbains et vélo tout-chemin, on compte 6 modèles différents ! Le Berlin est le plus “fitness” avec sa position de conduite active et assistance de 85 Nm qui pourrait avoir sa place parmi les meilleurs moteurs du moment ! Il ajoute une grande batterie 540 Wh pour de longs trajets et une transmission de référence Shimano Cues à 9 vitesses.

Plus svelte et à moteur arrière, le Conor Lisboa vise la légèreté tout en proposant un équipement, et même un porte-bagages avant ! Plus classique, le VAE urbain Lombok adopte une suspension avant et un cadre ouvert plus accessible, disponible en 26 et 28 pouces. Ce duo contient le prix à 1 849 €, qui comprend tout de même une batterie de 504 Wh, un dérailleur Shimano 8 vitesses et des freins hydrauliques.

Conor Lisboa vélo électrique urbain
L’urbain Lisboa – ©Conor
Conor Oslo VTC électrique
Le robuste VTC Oslo – ©Conor
Conor Lombok vélo ville électrique 26 pouces
Le 26 pouces Lombok – ©Conor

Un pliant électrique avec un dérivé fatbike

Plus haut de gamme, le Conor Wyck affiche un châssis plus robuste pour le tout-chemin, avec une suspension avant, des pneus larges. Il équipe aussi les moteur et transmission identiques au Berlin. A position droite, il se décline en position semi-active Oslo, qui renforce le porte-bagages arrière et augmente le débattement à 80 mm.

 Encore plus accessible, le Maui est un vélo électrique pliant à trois profils :

  • Un format 20 pouces alliant compacité et stabilité
  • Un fatbike avec fourche suspendue pour les terrains difficiles
  • Une version 24 pouces encore plus stable et polyvalente
Conor Maui vélo fatbike pliant électrique
Le fatbike pliant Maui – ©Conor

Le tarif évolue ici de 1 549 € pour la version de base 20 pouces à 2 099 € pour le 24 pouces, tandis que le Conor Maui Fat affiche 1 899 €. Encore plus tendance, un second vélo fatbike “Dublin” imitant une petite moto vintage arrive prochainement.

Deux cargos pour séduire les familles

En marge, Conor dispose d’un vélo cargo électrique. Avec un prix proche des Intersport Nakamura Crossover Longtail et du Decathlon Btwin R500E, le Berna est un longtail tout équipé.

Conor Berna vélo longtail électrique
Un longtail Berna pour la famille – ©Conor

Il permet de transporter deux enfants, qui disposent de coussins, de barres de protection, ainsi que des repose-pieds. Le parent peut également mettre son sac sur le petit panier avant et la béquille double stabilise la famille. A 2 999 € avec un moteur central puissant, c’est un modèle compétitif !

Conor IZA VTT électrique
Un VTTAE haut de gamme IZA – ©Conor
Conor E-Volcano vélo route électrique
Le vélo de route E-Volcano – ©Conor
Conor E-Selva vélo gravel électrique
Le gravel électrique E-Selva – ©Conor

Enfin, Conor Bikes possède des VTT électriques semi-rigides (Kirk, Borneo) dès 2 000 euros. Leurs cousins tout suspendus démarrent sous 3 000 euros et culminent à 5 999 euros avec le dernier-né IZA. Celui-ci intègre la famille « WRC line » assemblée en Espagne que complètent le vélo de route E-Volcano et le gravel E-Selva.

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Beatbot AquaSense 2, Pro ou Ultra : quel robot piscine choisir ?

30 août 2025 à 14:35
AquaSense 2, AquaSense 2 Pro et AquaSense Ultra au bord d’une piscine.

Imaginez un été sans corvée d’épuisette, sans ligne d’eau verdâtre, sans fond granuleux sous les pieds. Depuis deux ans, Beatbot s’est imposé avec une promesse claire : réduire fortement le recours aux prestataires de nettoyage, qui peuvent coûter plusieurs centaines, voire milliers d’euros par saison selon la taille du bassin. Mais que vaut la marque Beatbot par rapport à ses concurrents et entre AquaSense 2, AquaSense 2 Pro et AquaSense 2 Ultra, lequel de ces trois modèles vaut vraiment le plongeon ?

Beatbot AquaSense : le robot de piscine intelligent qui veut détrôner Zodiac et Dolphin

Beatbot n’est pas encore aussi connu que Zodiac, Aiper ou Dolphin, mais la jeune marque progresse à grande vitesse. Fondée en 2022 en Chine par d’anciens ingénieurs de DJI et Roborock, deux références mondiales dans les drones et les aspirateurs robots, elle a choisi une stratégie ambitieuse : conquérir directement le haut de gamme avec des robots de piscine plus complets, connectés et intelligents que ceux des acteurs historiques. À ce titre, Beatbot peut déjà, en 2025, revendiquer le dépôt de 221 brevets, dont le développement d’une IA dédiée, une cartographie dynamique, et des algorithmes propriétaires.

Trois modèles sortis sur le marché en 2025

Alors que les géants du secteur prennent souvent plusieurs années pour lancer un nouveau modèle, Beatbot a déjà présenté trois déclinaisons de son AquaSense 2 (Standard, Pro et Ultra). Ces robots sans fil, faisant partie des meilleurs du marché, intègrent des technologies inspirées de la maison connectée : IA embarquée pour optimiser les trajets, application mobile intuitive, capteurs multiples pour couvrir sol, parois, ligne d’eau et surface, ainsi que des cycles personnalisables selon les besoins. Cette approche innovante a rapidement séduit les utilisateurs en quête de solutions premium.

Nota Bene : leur design est dit “biomimétique” car il s’inspire de la carapace de tortue pour une meilleure fluidité sous l’eau. Les grilles latérales optimisent le flux hydraulique, et les roues de guidage adaptées aux formes arrondies assurent une bonne adhérence sur tout type de revêtement, du sol aux parois.

Une expérience utilisateur déjà remarquée

L’adn de Beatbot s’articule autour de la Calm Technology : les concepteurs cherchent une technologie intuitive, fiable et discrète, afin qu’elle s’intègre parfaitement dans le quotidien de l’utilisateur. Le système de navigation des divers modèles est notamment jugée plus fluide et efficace que la moyenne, et la couverture de nettoyage est complète (3-en-1 pour le modèle standard, et 5-en-1 pour AquaSense 2 Pro et Ultra). Bien sûr, la gageure implique également un design 100 % sans fil, reposant sur une batterie lithium-ion et une station de parking automatique. Un atout considérable face aux modèles Zodiac et Dolphin encore largement dépendants de câbles.

D’autre part, les utilisateurs pourront compter sur les fonctionnalités relativement avancées disponibles via l’application. Parmi elles, les plus remarquables sont probablement :

  • le journal de nettoyage
  • le choix du mode de nettoyage (fond, parois, ligne d’eau, et surface pour les deux modèles premium)
  • le nombre de nettoyages par zone pour un cycle
  • un mode multizone (pour les bassins avec des plateformes)
  • un mode ECO
  • une fonction « rappel » quand le robot est en mode skimmer (AquaSense 2 Pro et Ultra)
  • un pilotage à distance en mode skimmer (AquaSense 2 Pro et Ultra)
  • l’ajoute de clarifiant (AquaSense 2 Pro et Ultra).

Nota Bene : aucun de ces appareils n’admettent de connectivité sous-marine, que ce soit par station, hub ou télécommande. Un axe d’amélioration déjà partiellement solutionné par des marques comme Wybot, Aiper ou même Dreame.

Enfin, leur conception intègre un retour automatique au bord de la piscine et un système de vidange intelligent (SmartDrain™), chargé de retirer l’eau de l’appareil et de l’alléger le plus possible pour le sortir de l’eau à la main sans difficulté de manipulation majeure.

Les limites d’une jeune marque

Malgré son innovation, Beatbot reste une entreprise récente. Contrairement à Maytronics (40 ans d’expérience) ou Zodiac (filiale de Fluidra), elle doit encore démontrer la durabilité de ses batteries sur plusieurs saisons, ainsi que la solidité de son réseau de service après-vente en Europe. De plus, ses robots affichent un positionnement clairement premium ; ils sont puissants mais lourds (jusqu’à 13 kg pour l’Ultra) et coûteux (entre 1 699 € et 3 000 €, hors promotion selon le modèle).

En résumé, Beatbot s’impose déjà comme un challenger sérieux et innovant. Mais pour espérer détrôner les leaders historiques, la marque devra convaincre sur un point crucial : la fiabilité sur 5 à 10 ans, indispensable pour justifier un investissement de ce niveau.

Evolution de la recherche Google Trends de Beatbot et ses concurrents.
Evolution de la recherche Google Trends de Beatbot et ses concurrents.

Sur ce graphique, on remarque que la courbe d’intérêt de Beatbot peine à progresser et à rattraper celles de ses concurrents, malgré une légère hausse en février 2025, qui coïncide avec la sortie par la marque des trois modèles AquaSense 2, AquaSense Pro et AquaSense Ultra.

AquaSense 2 : le choix logique pour la majorité

Le « petit » de la gamme Beatbot n’a rien d’un robot au rabais. Avec son débit d’environ 20 000 L/h et ses 4 moteurs, il couvre sans difficulté le sol, les parois, la ligne d’eau et la surface. Son panier de 2 L est suffisant pour un bassin familial standard, et son autonomie de 3 à 4 heures permet un nettoyage complet sans recharge sur une aire confortable de 300 m².

AquaSense 2 devant une piscine
La station de charge à induction est très pratique : plus besoin de boucher le port de charge sous peine de noyer l’électronique !

Son vrai atout ? Le double passage sur la ligne d’eau, une fonctionnalité rare dans cette gamme de prix (autour de 1 500 à 1 800 € selon les revendeurs). En revanche, sa filtration de 200 µm reste assez large : elle retient correctement les feuilles et gros débris, mais sera moins efficace sur les poussières très fines. À titre de comparaison, les modèles premium concurrents descendent souvent à 60–100 µm, soit une filtration 2 à 3 fois plus fine.

Caractéristique Techniques
AutonomieJusqu’à 4 heures
BatterieLithium-ion 10 000 mAh
Surface maximaleJusqu’à 300m².
Poids10,5 kg
ConnectivitéWiFi et Bluetooth

AquaSense 2 Pro : le robot piscine premium qui clarifie l’eau

Le modèle Pro s’impose comme le compromis idéal de la gamme AquaSense 2 pour ceux qui veulent plus de puissance et d’autonomie sans grimper dans les tarifs extrêmes de l’Ultra. Avec son panier XXL, son système de clarification ClearWater et son pilotage connecté, il cible aussi bien les grands bassins familiaux que les piscines de location (Airbnb, hôtels, résidences).

Avec ses 9 moteurs et ses 22 capteurs, l’AquaSense 2 Pro se positionne comme l’un des robots les plus complets de sa catégorie. Son panier de 3,7 L permet de collecter une grande quantité de feuilles, pollens et débris, sans arrêt fréquent. Côté filtration, la finesse annoncée est d’environ 150 µm, suffisante pour la majorité des impuretés visibles, mais certains concurrents haut de gamme (Dolphin, Beatbot) descendent à 50 µm, voire 20 µm, pour capter les poussières ultrafines.

AquaSense 2 beatbot vu de près
Le flacon de clarifiant s’insère juste ici !

Le Pro intègre le système ClearWater, qui libère un agent clarifiant naturel dans l’eau, lequel s’appuie notamment sur le chitosane, un agent floculant 100 % naturel issu de coquilles de crustacés recyclées. Résultat, un bassin plus limpide, particulièrement utile dans les piscines très fréquentées ou exposées au pollen. Attention cependant, les cartouches ClearWater sont des consommables à remplacer régulièrement, ce qui alourdit le coût d’usage sur la durée (un seul kit permet de traiter jusqu’à 99 000 litres d’eau pendant environ un mois). Pilotable via une application mobile, le Pro propose un mode surface dirigé (contrôle manuel de type joystick), et une fonction rappel pour le ramener au bord du bassin.

Caractéristique Techniques
AutonomieJusqu’à 10 heures
Batterie13 400 mAh – recharge complète en 4,5 h
Surface maximaleJusqu’à 360m².
Poids11,4 kg
ConnectivitéWiFi et Bluetooth

AquaSense 2 Ultra : le robot piscine XXL qui joue la démesure

L’Ultra est le modèle « no-limit » de la gamme AquaSense. Conçu pour les très grands bassins, les piscines complexes ou celles fortement exposées aux feuilles, il embarque ce qui se fait de plus ambitieux, une puissance extrême, une autonomie très importante et une cartographie boostée à l’IA.

AquaSense 2 Ultra en mode parking au bord du bassin
SmartReturn & SmartDrain après un cycle « floor » : la Calm Technology dans toute sa splendeur !

Avec 11 moteurs et 27 capteurs, dont une caméra intégrée et l’IA HybridSense, l’Ultra dépasse clairement les standards du marché. Ses brosses latérales dirigent les débris flottants vers l’aspiration, un plus notable face aux concurrents classiques comme Dolphin ou Zodiac. Il dispose en plus de deux paniers XXL (4,0 L + 3,7 L), ce qui le rend redoutable dans les piscines très exposées aux feuilles et pollens. Bien sûr, toutes les fonctionnalités évoquées jusqu’ici (SmartDrain, SmartReturn, ClearWater, etc.) sont valables sur cet appareil.

Avec une finesse de 150 à 250 µm, la filtration reste en retrait par rapport aux meilleurs concurrents (certains modèles Dolphin et Beatbot descendent à 50 µm, voire 20 µm). Résultat, l’Ultra excelle sur les gros débris (feuilles, insectes, pollen) mais sera moins efficace sur les poussières ultrafines. Son système de navigation le plus avancé de gamme comporte :

  • une reconnaissance des zones sales via caméra,
  • ses trajectoires optimisées pour éviter les doublons,
  • un historique et des statistiques disponibles dans l’application mobile.

Concrètement, l’Ultra est capable d’adapter ses cycles en temps réel, un atout face à la concurrence. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre test complet du Beatbot Ultra.

Caractéristique Techniques
Autonomie Jusqu’à 10 heures
Batterie13 400 mAh
Surface maximaleJusqu’à 360m².
Poids13 kg
ConnectivitéWiFi

AquaSense 2, AquaSense 2 Pro et Aquasense 2 Ultra : quelles différence ?

Voici un tableau comparatif qui met en lumière les différences entre les trois modèles de la gamme : l’AquaSense 2 en entrée de gamme, l’AquaSense 2 Pro en version intermédiaire, et l’AquaSense 2 Ultra qui incarne le haut de gamme.

ModèleAquaSense 2AquaSense 2 ProAquaSense 2 Ultra
Moteurs4911
Capteurs16 2227
Panier2 L3,7 L4,0 L + 3,7 L
Autonomie immersion4 h5 h5 h
Autonomie surfaceJusqu’à 4hJusqu’à 10 hJusqu’à 10 h
Poids10,5 kg11,4 kg13,2 kg
Surface maximaleJusqu’à 300 m²Jusqu’à 360 m²Jusqu’à 360 m²
ParticularitésNettoyage fond, parois, ligne d’eau ; double passage ligne d’eau ; stationnement surface autoClarification ClearWater ; pilotage via appli ; mode surface dirigéIA HybridSense ; brosses latérales ; double panier XXL ; cartographie avancée

Quel est le meilleur robot piscine Beatbot ?

Le choix du bon robot piscine Beatbot dépend de trois critères : la taille de votre bassin, la quantité de débris à traiter et votre budget. Voici des scénarios concrets pour orienter votre décision.

Pour une piscine familiale (20 à 40 m²) : Beatbot AquaSense 2

Idéal pour un usage domestique, il combine 4 moteurs et 16 capteurs pour nettoyer le sol, les parois, la ligne d’eau et même la surface. Atout rare dans sa catégorie, le double passage sur la ligne d’eau, souvent absent sur les robots concurrents d’entrée de gamme. Son autonomie d’environ 4 heures assure un cycle complet sans recharge. Actuellement ce produit est proposé par la marque au prix de 1099 €.

Pour un bassin arboré ou une piscine louée : Beatbot AquaSense 2 Pro

Conçu pour les bassins exigeants, il embarque un panier XXL de 3,7 L qui limite les vidanges fréquentes. Il intègre aussi la technologie ClearWater, qui diffuse un agent clarifiant naturel et maintient une eau limpide en permanence, un avantage apprécié dans le cadre d’une location. Seul bémol, il faudra racheter régulièrement les cartouches. À noter que le produit est actuellement vendu par la marque au prix de 1999€.

Pour une grande piscine complexe : Beatbot AquaSense 2 Ultra

Grâce à son intelligence artificielle HybridSense et à ses brosses latérales, il cartographie précisément votre bassin et récupère les feuilles flottantes là où d’autres échouent. Son autonomie peut atteindre 10 heures en surface, ce qui en fait presque un robot « non-stop ». Mais son poids de 13 kg et son prix actuel de 2925 € en font un investissement réservé aux très grands bassins.

AquaSense 2 Ultra sous l'eau
N’hésitez pas à voir notre test pour en savoir plus sur l’AquaSense 2 Ultra !

En résumé, l’AquaSense 2 présente le meilleur rapport qualité/prix et conviendra à la majorité des propriétaires de piscine et en particulier de ceux ayant un budget limité. L’AquaSense 2 Pro est idéal pour les utilisateurs qui souhaitent une couverture 5-en-1 et une belle autonomie au meilleur prix possible. Enfin, l’AquaSense 2 Ultra s’adresse avant tout aux utilisateurs possédant un grand bassin complexe et aux budgets confortables. Avez-vous déjà utilisez un robot piscine de Beatbot ? Si oui partagez nous votre retour d’expérience dans les commentaires.

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