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Reçu — 22 décembre 2025

Test Ecovacs DEEBOT X11 OmniCyclone : que vaut la station sans sac ?

22 décembre 2025 à 16:53
Test Ecovacs Deebot X11

Entre stations XXL qui lavent à l’eau chaude, aspirent à plus de 20 000 Pa et promettent de « ne plus jamais sortir un balai », le marché des aspirateurs-robots haut de gamme s’emballe fin 2025. Avec le Deebot X11 OmniCyclone, Ecovacs dégaine un nouveau vaisseau amiral : station sans sac, puissance annoncée de 19 500 Pa et autonomie taillée pour les grandes surfaces.

En cette fin 2025, l’aspirateur-robot n’est plus un gadget des passionnés de domotique, mais un appareil ménager quasi banal… Dans le haut de gamme, la norme est désormais au combo aspirateur-laveur avec station tout-en-un : vidange automatique, lavage des modules de serpillière ou rouleaux à l’eau chaude, séchage à l’air chaud et gestion de l’eau propre / eau sale sans intervention ou presque.

Boîte ecovacs X11 omnicyclone
Attention quand vous le manipulez : il est lourd, plus de 15 kg !

Ecovacs, acteur historique du secteur, s’est imposé comme un spécialiste des robots de service domestiques : aspirateurs, nettoyeurs de vitres Winbot, robots-tondeuses Goat et, plus récemment, robots de piscine Ultramarine. Sur le segment des aspirateurs-robots, Ecovacs a clairement fait des séries X sa vitrine technologique, avec station tout-en-un, capteurs 3D, IA embarquée, assistant vocal maison YIKO, ou encore la technologie BLAST pour booster le flux d’air et la puissance d’aspiration sur certaines gammes.

Présenté à l’IFA de Berlin 2025, le Deebot X11 ; dans sa version OmniCyclone en Europe ; incarne cette nouvelle génération. Le nouveau fleuron Ecovacs a été pensé pour rivaliser avec les meilleurs robots du marché : station OmniCyclone sans sac avec séparation cyclonique PureCyclone, technologie PowerBoost pour enchaîner les cycles sur de très grandes surfaces (jusqu’à 1 000 m² annoncés), et une capacité à franchir des seuils plus complexes que la moyenne. Nous allons donc passer au crible le design, l’installation, l’application Ecovacs Home, la cartographie, l’efficacité d’aspiration et de lavage, ainsi que les coûts d’usage du Deebot X11 OmniCyclone, pour déterminer s’il mérite sa place parmi les références du marché fin 2025 !

Caractéristique TechniquesDeebot X11 OmniCyclone
Dimensions du robot351 × 353 × 98 mm
Dimensions de la station d’accueil380 × 493 × 465 mm
Capacité de franchissement d’obstacles4 cm
Déploiement de la brosse latérale15 mm
Hauteur d’élévation de la serpillière10 mm
Puissance d’aspiration19 500 Pa
Pression exercée sur le sol3 800 Pa
Type et capacité de la batterieLi-ion 6 400 mAh
Autonomie annoncée200 minutes
Temps de charge complète3 h 40
Capacité du bac à poussière du robot220 mL
Capacité du bac à poussière de la station1,6 L
Capacité du réservoir d’eau propre3,2 L
Capacité du réservoir d’eau usée2,7 L
Niveau sonore73 dB max (mesuré)
Compatibilité assistants vocauxAgent YIKO intégré + Alexa / Google Assistant / raccourcis Siri
Indice de réparabilité8,6 / 10
Durée de garantie2 ans
Prix indicatif1 299 €

Sur le papier, le Deebot X11 OmniCyclone coche clairement les cases du haut de gamme musclé. Sa puissance d’aspiration annoncée à 19 500 Pa, associée au module BLAST et au rouleau OZMO Roller 2.0, laisse espérer une vraie marge de manœuvre sur les sols difficiles, tapis compris. La grosse batterie de 6 400 mAh et la gestion PowerBoost promettent des cycles très longs, adaptés aux grandes surfaces. La station OmniCyclone sans sac, avec séparation cyclonique et double réservoir d’eau, vise enfin à réduire fortement les interventions de l’utilisateur sur la poussière comme sur le lavage.

Unboxing ecovacs X11 omnicyclone
Tout est très bien protégé, aucun souci de livraison !

À l’inverse, quelques points méritent clairement d’être surveillés au cours du test. Le petit bac à poussière de 220 ml dans le robot pourrait se révéler limitant dans les intérieurs très chargés en poils ou en poussière, et l’on jugera en pratique de la pertinence de la station cyclonique sans sac : efficacité de la séparation, bruit lors des vidanges, fréquence de nettoyage des filtres. La promesse d’un fonctionnement autour de 63 dB(A) devra aussi être confrontée à la réalité, surtout à pleine puissance. Enfin, l’autonomie réelle en mode puissant et la gestion des seuils élevés figureront parmi nos points d’attention.

Composants de la boîte : pas beaucoup d’accessoires…

Certes, pour un appareil de cette stature, le prix peut sembler attrayant. Mais contrairement au Mova Z60 Ultra Roller Complete, un de ses concurrents directs, les consommables fournis sont limités :

  • Deebot X11 OmniCyclone
  • station de chargement auto-nettoyante
  • rampe amovible
  • câble d’alimentation
  • socle d’auto-nettoyage
  • guide de démarrage rapide
  • deux flacons de solution nettoyante (en option)

Bien sûr, la brosse latérale, le rouleau serpillère, le filtre anti-bactériene et la brosse anti-enchevêtrement sont déjà installés sur l’appareil, mais aucune pièce de rechange n’est prévue ; il faudra en commander dans l’onglet « Accessoires » de l’e-boutique (cf section dédiée).

Composants de la boîte ecovacs X11 omnicyclone
Aucun consommable en remplacement… Dommage !

La solution lavante figure dans un autre pack pour 50 € supplémentaires. En ajoutant un set de consommables (brosses, rouleau et filtre), il faudra prévoir encore près de 65 € sur la facture finale.

Design : c’est validé !

Le Deebot X11 OmniCyclone affiche un design de vrai flagship : châssis rond et bas (9,8 cm), robe noire/gris foncé et plateau supérieur à effet métallique, avec un bouton central discret pour lancer ou mettre en pause le nettoyage. Sous le capot se cachent bac à poussière, interrupteur et reset Wi-Fi, dans une disposition très propre. La façade accueille le module AIVI 3D 3.0 pour la reconnaissance d’objets, épaulé par un LiDAR dToF pour la cartographie et une couronne de capteurs anti-chute et anti-collision.

ecovacs X11 omnicyclone vu sous le capot
On n’a presque plus de bouton : tout dans l’app !
ecovacs X11 omnicyclone vu de dessous
Le rouleau-serpillère devenu standard en 2025

Dessous, Ecovacs place une brosse principale ZeroTangle 3.0 pensée pour limiter les nœuds de cheveux, complétée par une brosse latérale unique pour ramener les poussières vers l’aspiration. Le rouleau de lavage OZMO Roller 2.0, en nylon haute densité, tourne à 200 tr/min et exerce une pression de 3 800 Pa sur le sol, tandis que la technologie TrueEdge 3.0 lui permet de s’étendre jusqu’à 1,5 cm vers les plinthes pour mieux nettoyer les bords.

ecovacs X11 omnicyclone station bacs
On distingue d’un coup d’œil le bac sale du bac propre !
ecovacs X11 omnicyclone station compartiment à détergent
Nous n’avons pas eu le détergent habilité…

La station OmniCyclone adopte un format large et bas, avec bac à poussière transparent en façade et réservoirs d’eau dissimulés sous un couvercle supérieur, pour un ensemble massif mais homogène dans un salon moderne.

Installation et connectivité (mise en place)

La mise en route du Deebot X11 OmniCyclone ne réserve pas de surprise : on installe la station OMNI contre un mur, sur un sol dur et plat, en gardant environ 5 cm de chaque côté et 80 cm devant pour que le robot puisse s’y aligner correctement. Ecovacs conseille aussi d’éviter le plein soleil et de privilégier un endroit où le signal Wi-Fi est bon ; si vous avez un miroir ou une plinthe très réfléchissante à proximité, mieux vaut masquer la zone basse pour éviter les perturbations.

Côté app, tout passe par ECOVACS HOME (iOS/Android) : création de compte, ajout du robot (QR code) et éventuelle mise à jour au premier démarrage. Pour l’appairage, le manuel recommande une connexion par Bluetooth (robot + smartphone) afin de détecter rapidement le Deebot à proximité, puis on finalise l’accès réseau.

appli ecovacs installation
L’application n’est pas la plus originale, mais elle est claire

Sur la partie réseau, le X11 demande un Wi-Fi 2,4 GHz (ou un routeur en mode mixte 2,4/5 GHz), avec prise en charge 802.11 b/g/n et IPv4. Comme souvent, il vaut mieux éviter les réseaux masqués et les configurations “exotiques” (VPN/proxy, authentification entreprise), et rester sur du WPA/WPA2 classique. Un petit indicateur sur le robot aide au diagnostic : clignotement lent (déconnecté), rapide (connexion en cours), fixe (connecté).

Cartographie : rapide ou détaillée

Comme toujours, on laisse le robot faire le tour de la maison en fermant les portes qui donnent sur des pièces à éviter, et en retirant un maximum d’obstacles (jouets, sacs, poufs, etc.). Il s’occupe de dresser une représentation 3D précise du logement avec un affichage direct dans l’application Ecovacs Home avec objets reconnus (lits, canapés, etc.). Il reconnaît d’office les tapis et les différents types de sols (carrelage, parquet, moquette). Après une première inspection, le robot est déjà utilisable, mais vous pouvez rééditer la carte à tout moment pour la rendre la plus fidèle possible à votre intérieur, avec :

  • étiquetage des pièces
  • limites virtuelles (linéaires ou rectangulaires)
  • division ou fusion de zones
  • disposition des meubles
  • déplacement des murs
  • changer le type de sol
  • ajouter ou retirer un tapis
  • ajouter une rampe
  • supprimer une zone
  • faire pivoter la carte

Sur la carte, vous pourrez suivre la progression du robot en temps réel. Celui-ci laisse le tracé de son passage lors du dernier cycle effectué, ce qui permet de savoir par où le faire passer pour son prochain travail.

appli ecovacs cartographie
La cartographie est un peu plus jolie que le reste.

D’autres icônes montrent les taches détectées, les fils et l’état du robot, qu’il soit en fonctionnement ou au repos (nettoyage, séchage ou veille). Enfin, vous pouvez enregistrer jusqu’à trois étages grâce à la sauvegarde multi-carte.

Une application archi-complète

Une fois la cartographie terminée, vous allez pouvoir commencer à jouer sérieusement et prévoir de belles séances de ménage.

appli ecovacs paramètres généraux
Pleiiiiin de paramètres à tester !

Comme les autres grands acteurs du secteur, l’interface est relativement intuitive, avec une arborescence assez claire, bien que très chargée, avec notamment :

  • le mode nettoyage par scénario
  • 3 modes de nettoyage (aspiration & serpillère)
  • 4 puissances d’aspiration
  • débit d’eau modulable
  • 3 vitesses de nettoyage
  • nombre de passages (1 ou 2/cycle)
  • la gestion des tapis
  • la gestion des parquets
  • le paramétrage de la station
  • un mode caméra
  • le suivi de nettoyage en temps réel
  • le journal des cycles de nettoyage
  • le suivi d’usure des composants
  • une commande vocale
  • un mode ne pas déranger
  • la détection de taches et de zones sales
  • la sensibilité des capteurs d’obstacles
  • changer la distance d’évitement
  • activer l’éclairage en cas de faible luminosité
  • réduire la distance le long des plinthes
  • désactiver la brosse latérale
  • le verrouillage enfant
  • faire sonner le robot pour le retrouver
  • la boutique et SAV (FAQ, chatbot, contact, etc.)

Pour nous, rien ne manque, et nous détaillerons certains points plus avant dans les sections dédiées.

Un système de navigation intelligent… et globalement efficace

Le Deebot X11 OmniCyclone s’appuie sur le système TrueMapping 3.0, une technologie propriétaire d’Ecovacs combinant lidar haute précision, caméras frontales assistées par intelligence artificielle et capteurs multiples. Sur le papier, le constructeur promet une navigation précise, capable de cartographier l’environnement en 3D, d’optimiser les trajectoires et d’éviter la majorité des obstacles du quotidien, tout en s’adaptant aux préférences de l’utilisateur via l’application.

Dans la pratique, ces promesses sont plutôt bien tenues. Le robot se déplace de manière méthodique, couvre efficacement les zones, et retourne automatiquement à sa station pour laver ses serpillères à intervalles réguliers, ce qui garantit un nettoyage plus propre dans les grandes surfaces. La couverture est très homogène, sans zones oubliées, et l’on peut choisir de le faire passer une ou deux fois au même endroit, de resserrer l’écartement des allers-retours, ou même de longer précisément les lames de plancher. En cas d’interruption, le robot reprend exactement là où il s’était arrêté.

ecovacs X11 omnicyclone le soir entre les meubles
Toujours la loupiote quand la luminosité faiblit !

Il passe sans difficulté les seuils d’environ 1 cm, ce qui lui permet de circuler librement entre les pièces, et retrouve sa base sans hésitation, même après plusieurs détours. Le robot ne tente jamais de s’engouffrer sous des meubles trop bas : sa hauteur minimale correspond à 10 cm environ.

ecovacs X11 omnicyclone sous un meuble
C’est ok, il n’y a pas de monstre sous l’armoire !

En outre, le X11 évite efficacement câbles, jouets et pieds de chaise, avec un comportement que l’on peut affiner dans l’application : il peut frôler les obstacles ou, au contraire, garder une distance de sécurité plus large. Lors de notre test, le seul véritable accroc est survenu lorsqu’il s’est emmêlé dans une chaussette, un classique encore difficile à anticiper pour l’IA ; il a fallu lui porter secours.

ecovacs X11 omnicyclone esquive un fil
Ninja Warrior version robot-aspirateur…
ecovacs X11 omnicyclone bloqué à cause de la chaussette
E-li-mi-né !

Du reste, il monte sans difficulté sur les tapis épais, revient régulièrement à sa station pour laver la serpillère, et retrouve toujours sa base sans hésitation. Quant à la vitesse, elle se situe dans une bonne moyenne : ni particulièrement rapide, ni frustrante. Bref, une navigation solide, paramétrable et rassurante.

Nota bene : nous avons remarqué néanmoins que les franges de tapis pouvaient passer sous les radars au risque de bloquer le robot…

Le gestionnaire de caméra : c’est au niveau

Le mode caméra du Deebot X11 (via le Video Manager dans l’app Ecovacs Home) transforme le robot en petite caméra mobile pour “jeter un œil” à la maison : on peut prendre une photo en direct et enregistrer une courte vidéo sans son (jusqu’à 15 secondes), lancer un mode appel (présenté comme un “appel vocal/vidéo” en temps réel), ou déclencher une patrouille sur des points prédéfinis avec, à chaque point, des photos dans quatre directions, avant retour à la station. Il est aussi possible de demander au robot d’aller à un endroit précis sur la carte (“arrival on command”).

ecovacs X11 omnicyclone gestionnaire vidéo
J’espionne actuellement la table basse.

On peut également utiliser un pilotage manuel type joystick dans ce mode, pratique pour le diriger comme une caméra roulante. On notera toutefois une latence entre la commande et la réaction du robot…

Nota Bene : si vous basculez sur Video Manager, vous passez en mode surveillance, et le cycle de nettoyage n’est plus actif.

Côté confidentialité, l’activation est volontaire (Ecovacs demande un appui long de 3 secondes sur Start lors de la première activation), mais comme tout appareil avec caméra, ça mérite des réflexes simples : mises à jour, mot de passe solide, Wi-Fi sécurisé (idéalement un réseau invité). Et si vous ne voulez aucun doute : n’activez pas le mode vidéo, coupez les permissions caméra/micro côté smartphone, et évitez de laisser une patrouille tourner quand vous êtes chez vous. Les captures figurent dans l’onglet « journal vidéo » de la section « journaux » de l’appli.

Nota Bene : Ecovacs mentionne la collecte de données techniques (identifiants d’appareil type IMEI/MEID, IP, version système) et de localisation via les logs. Le site/app s’appuie aussi sur des traceurs (cookies/beacons), avec des tiers cités comme Google Analytics et Bazaarvoice. Enfin, la politique évoque un hébergement aux États-Unis et des transferts possibles vers la Chine : c’est juridiquement encadrable, mais c’est un point à accepter pour un robot connecté.

Niveau sonore : c’est correct

Et même plutôt discret dans l’ensemble. Voici les valeurs que nous avons relevées sur les différents modes de nettoyage :

  • mode silencieux : 63 dB
  • aspiration standard : 68 dB
  • puissance Max : 70 dB
  • puissance Max + : 73 dB
  • vidage du bac : 83 dB

Même le vidage du bac, bien que relativement bruyant, est tout à fait tolérable, car il se fait souvent dans une pièce à l’écart (selon où vous avez placé la station) et ne dure que quelques secondes.

Test de nettoyage : des résultats à la hauteur des promesses

Sur le Deebot X11, les modes de nettoyage sont assez complets et surtout très paramétrables dans l’app Ecovacs Home : vous choisissez d’abord le type de cycle (aspiration seule, aspiration + lavage simultané, ou aspiration puis lavage), puis la puissance d’aspiration sur 4 niveaux (Silencieux / Standard / Max / Max+).

appli ecovacs X11 omnicyclone nettoyage
Touuuuujours plus de paraaaamètres !

Côté lavage, on peut ajuster finement le débit d’eau (de 1 à 50), définir le nombre de passages (1 ou 2) et même jouer sur la vitesse de nettoyage (trois profils : Standard / Intensif / Efficace) selon que vous privilégiez le temps ou la minutie.

Enfin, la station prévoit deux réservoirs dédiés à la solution de nettoyage (“classique” et “intense”) ; l’idée étant d’adapter le produit à l’usage, et de laisser le robot gérer la distribution via les réglages de station. Et si vous utilisez l’assistant vocal YIKO (et sa couche “Agent”), il peut aussi servir de guide pour recommander/ajuster ces paramètres au fil des situations.

Aspiration de bonnes performances avec des améliorations possibles

Pour objectiver l’aspiration du Deebot X11, on a utilisé 50 g d’un mélange grains de riz + café, avec une configuration volontairement “musclée” : Aspiration Max et nettoyage Intensif en x2 passages.

On précise que c’est en x2 !

Sur carrelage, le robot adopte un schéma de déplacement en bandes, de long en large, assez méthodique. Pendant le cycle, on observe qu’il éjecte quelques grains (typiquement quand il les accroche en bord de trajectoire ou lors d’un pivot), mais au bilan, il termine avec 95 % de réussite : la quasi-totalité du mélange est récupérée, et il reste surtout des résidus dispersés.

Sur tapis à poils courts, même configuration, même verdict : 95 % de réussite. On avait ajouté poils et cheveux, et sur ce point, le X11 s’en sort très bien : tout est aspiré, sans bourrage notable dans ce test.

Enfin, sur le nettoyage des angles, on descend à 85 % de réussite. Ce n’est pas catastrophique, mais c’est révélateur d’un classique : les coins restent un point faible pour beaucoup de robots ronds, même en puissance Max ; on récupère l’essentiel, mais il reste plus de matière “piégée” dans les zones très serrées.

Nota Bene : l’appli prévoit de relever la brosse latérale pour éviter la projection de grosses particules. Nous avons activé cette fonction sans grand succès… la brossette a la bonne idée de ralentir mais ne se soulève que très peu.

Le vidage automatique est activé par défaut (on peut aussi le faire « manuellement » depuis l’appli – ou « manuellement » stricto sensu, bref on peut décidément tout faire !) avec deux comportements : Standard (vidange “classique” en fin de cycle / après nettoyage) ou Haute fréquence (vidange plus régulière, utile si vous avez beaucoup de poils, de cheveux, ou si le bac se remplit vite).

La station permet aussi de régler la puissance d’aspiration du vidage : Standard pour vider plus efficacement, ou Silencieux pour réduire le bruit (avec parfois un vidage un peu moins “sec”, surtout si la poussière est très fine ou compacte).

Serpillère : proche de la perfection

Sur le Deebot X11, le lavage repose sur une serpillière pilotée par la station et une série de réglages qui déterminent à quel point le robot va être “méticuleux” (et à quel point il va interrompre son cycle pour s’entretenir). Dans l’application, on peut d’abord choisir la fréquence de lavage automatique de la serpillière : soit en mode intelligent, soit par pièce, soit à intervalles fixes (toutes les 10, 15 ou 25 minutes). En pratique, plus la fréquence est courte, plus le robot garde une serpillière “propre”, mais plus il fait d’allers-retours à la station.

ecovacs X11 omnicyclone rouleau serpillère coulissant
La serpillère coulissante sort régulièrement dans que le robot identifie un obstacle ou un angle.

La station gère aussi la distribution automatique de solution de nettoyage, avec deux niveaux : Normal ou Intensif (utile si vous alternez entretien léger et cuisine/entrée). Autre réglage important : le contrôle intelligent de la température, décliné en Éco, Standard ou En profondeur, de quoi arbitrer entre sobriété, efficacité et lavage plus énergique.

On trouve également un mode de nettoyage forcé sans eau (pratique quand on veut frotter sans humidifier davantage une zone déjà sensible), et enfin le paramétrage de la durée de séchage de la serpillière en station : 2 h, 3 h ou 4 h, selon votre tolérance au bruit et votre besoin d’hygiène (notamment si vous lancez des cycles fréquents).

Pour mettre le X11 en difficulté, on a utilisé 10 cl de marc de café mélangé à du sirop, un combo bien collant et très révélateur. Réglages : débit d’eau au maximum, 2 passages, mode intense, avec serpillière et aspiration en même temps.

Une jolie bande de propre, non ?

Bilan : le robot s’en sort correctement sur la zone centrale, mais il laisse environ 2 cm le long des plinthes. Et surtout, à la fin du premier cycle, le sol colle plus que sur la plupart de nos autres tests comparables ; signe qu’il a davantage “étalé” une partie du mélange avant de l’extraire complètement. En revanche, après un second cycle, le problème disparaît : ça ne colle plus, et la surface redevient nette.

Sur les taches humides, le X11 est à l’aise : il les engloutit assez facilement, sans nécessiter d’insister. Sur les taches sèches, il fait ce que font la majorité des robots : il les entame, mais sans miracles ; on reste autour de 30 % de récupération, ce qui est cohérent pour un robot laveur (le “décapage” reste un terrain où le manuel garde l’avantage).

Nota Bene : même avec un débit d’eau fort, le sol n’est jamais noyé ; la pellicule d’eau sèche en 2 ou 3 minutes.

Autonomie : on est large !

Sur le Deebot X11, l’autonomie ne se résume pas à “combien de minutes il tient” (plus de 3 heures sur le papier), mais à comment il gère ses cycles. En effet, la station permet de choisir une recharge PowerBoost (en Standard ou Adaptatif, selon que vous privilégiez la vitesse ou une recharge plus douce) et un mode Économie d’énergie qui lisse la consommation et évite de recharger “à fond” n’importe quand. Dans la pratique, ça change surtout une chose : on lance plus facilement le robot, parce qu’on sait qu’il ne va pas rester bloqué longtemps à quai.

À ce titre, une recharge complète tourne autour de 3h30. En nettoyage classique, il consomme environ 30% de batterie pour ~50 m² réellement nettoyés (dans un appartement de 75 m², avec des pièces et des obstacles). À réglages comparables, on peut viser 150–170 m² par charge en ordre de grandeur, évidemment variable selon la puissance d’aspiration, le nombre de passages, la fréquence des retours station et le lavage.

Ce que ça implique : les logements de 200 m² peuvent réellement exploiter son autonomie, soit en une grande session avec reprise après recharge, soit ; plus réaliste au quotidien ; en nettoyages ponctuels, pièce par pièce ou zone par zone. Et c’est là que le X11 est le plus agréable : on ne se bat pas avec la batterie, on oriente la routine (petit entretien régulier, ou gros cycle quand il faut), et le robot suit.

Entretien : le bac sans sac est validé mais…

Le Deebot X11 mise beaucoup sur sa station auto-nettoyante pour réduire l’entretien au strict minimum. Dans l’app, on peut déclencher un “nettoyage forcé sans eau” (utile pour décrasser ou faire tourner un cycle sans rajouter d’humidité), activer un contrôle intelligent de la température (pratique pour adapter le lavage/séchage selon l’usage), et choisir la durée de séchage à air chaud afin de limiter l’humidité résiduelle et les risques d’odeurs.

Dans la réalité, ça marche bien… jusqu’aux gros accidents. Après un passage sur des taches très chargées (type marc de café/sirops), l’auto-nettoyage ne suffit pas toujours : on a retrouvé pas mal de résidus sur la rampe et dans la station. Rien d’inquiétant, mais il faut accepter une règle simple : quand le robot “récupère du lourd”, la station demande un coup de main (rinçage/essuie rapide) pour rester propre et efficace.

ecovacs X11 omnicyclone station sale
Ca va être coton à nettoyer…
ecovacs X11 omnicyclone vu de dessous entretien
Les composants sont faciles à changer.

Côté poussière, le bac de la station offre une bonne contenance, mais on a noté une tendance aux moutons compacts (poussière + cheveux) qui s’agglomèrent. Résultat : au moment de vider, on se retrouve parfois obligé de mettre les doigts pour décrocher la masse, voire de retirer le filtre pour tout évacuer correctement.

ecovacs X11 omnicyclone bac à poussières
On retrouve le design des collecteurs d’aspirateurs-balais !

Point positif en revanche : pas d’odeur notable sur le bac d’eau sale dans notre usage, et l’app envoie des notifications régulières pour vidanger/remplir, ce qui évite les oublis.

Enfin, l’application propose un suivi très complet des consommables et composants (état, usure, rappels), et la plupart des éléments sont faciles à manipuler. Seule exception chez nous : le rouleau serpillère, moins intuitif à retirer au premier essai. Mais ici, quelques images (ci-dessus) vaudront mieux que des explications alambiquées !

Accessoires : tout ce qu’il faut sur l’e-boutique Ecovacs

Sur le site officiel d’ECOVACS, on trouve tout le nécessaire pour rafraîchir les pièces de votre robot avec, pour les plus importantes :

  • 2 L de liquide de nettoyage à 70,20 € (39 €/l’unité)
  • 5 flacons de solution nettoyante 110ml à 40,50€
  • 1 filtre éponge à 6,90 €
  • 1 kit de remplacement à 45 € (2 brosses latérales, 1 brosse principale et 3 filtres)
  • 2 brosses latérales à 11,90 €

our donner un ordre d’idée réaliste sur un appartement de 100 m², les coûts “consommables + produit” restent généralement contenus… mais ils dépendent surtout de votre rythme de lavage. En usage régulier, comptez environ 80 à 90 € par an : typiquement un kit de remplacement (brosse principale + brosses latérales + filtres) autour de 45 € sur l’année, et 1 litre de solution de nettoyage environ (soit ~35–40 € selon le format). Si vous l’utilisez de façon plus intensive (lavage fréquent, animaux, beaucoup de cheveux), la facture peut grimper vers 120 à 140 € par an, notamment parce que vous videz/renouvelez plus souvent et que les brosses latérales s’usent plus vite. À l’inverse, en entretien léger (quelques cycles par semaine), on retombe plutôt autour de 60–70 € par an.

Verdict : un challenger redoutable

À 1 299 €, le Deebot X11 OmniCyclone se place clairement dans le haut de gamme “station complète”, avec une proposition assez lisible : un robot très équipé, un lavage au rouleau performant sur le quotidien, et une station sans sac (cyclonique) pensée pour réduire les consommables. Sur nos mesures, l’aspiration est solide (jusqu’à 95 % sur carrelage et tapis à poils courts en config musclée), mais pas parfaite dans les angles (85 %), et le lavage impressionne sur les taches humides… tout en montrant ses limites sur les “mélanges collants” : il reste ~2 cm le long des plinthes et le premier passage peut laisser une sensation de sol qui colle, même si un second cycle règle le problème. Dit autrement : on est sur un robot très confortable au quotidien, mais qui ne gomme pas toutes les contraintes du monde réel.

ecovacs X11 omnicyclone vu de près

Face à la concurrence, le positionnement est assez clair. Roborock reste souvent la référence “expérience premium” (logiciel très poli, automatisations bien huilées, edge cases mieux maîtrisés selon les modèles), mais c’est aussi généralement plus cher à équipement comparable : si votre priorité, c’est la tranquillité totale et la finition logicielle, c’est la direction la plus sûre. Mova, à l’inverse, joue souvent le premium agressif : beaucoup de fonctions pour moins cher, parfois au prix d’une gamme moins lisible ou d’un suivi plus difficile à jauger.

L’Ecovacs X11, lui, est au milieu : plus “industriel” et établi qu’un outsider, avec une vraie originalité (la station sans sac) ; mais ce choix implique une contrepartie très concrète, que votre test montre bien : après de grosses saletés, l’auto-nettoyage ne suffit pas toujours et il faut remettre les mains dans la station (rampe, résidus). La marge d’amélioration est donc nette sur trois points : finir mieux les bords/plinthes, réduire les projections (brosse latérale) et rendre l’entretien réellement “mains libres” en évitant les moutons compacts à décrocher et en améliorant la facilité de retrait du rouleau.

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Reçu — 18 décembre 2025

Les meilleures Marques d’Aspirateurs Robots en France (2026)

18 décembre 2025 à 17:33
Top marques Aspirateurs robots

Vous pensez qu’un aspirateur robot, c’est “un rond qui tourne” ? En cette fin d’année 2025, ce cliché ne tient plus une minute. Les meilleurs modèles sont devenus des machines hybrides : aspiration sérieuse, lavage crédible, station qui s’occupe (presque) de tout… et logiciels qui font la pluie et le beau temps.

Le robot aspirateur n’est plus un gadget. C’est devenu un assistant ménager, presque un colocataire. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : en France, près d’un foyer sur cinq en possède déjà un, selon les dernières données de GfK. Les ventes ont bondi de 35 % entre 2022 et 2024, avec une explosion du segment haut de gamme, dominé par des modèles à plus de 1000 €.

Un hikikomori qui teste tous les aspirateurs-robots du marché
Heureusement qu’on est là pour les tester (autoportrait de la rédaction)… © Meilleure-innovation

Prenons un exemple concret : Julie, 38 ans, vit à Toulouse, deux enfants, un chat et zéro minute à perdre. Elle pensait qu’un Roomba, c’était le top. Puis elle a découvert Roborock. Puis Dreame. Puis Ecovacs. Et là, c’est le drame : qui croire ? D’autant plus que le marché bouge à une vitesse folle. Le dernier événement en date concerne, bien entendu, iRobot (Roomba) qui vient de se placer sous protection du Chapter 11 aux États-Unis, avec un plan de reprise par son industriel (Picea Robotics). Si le leader historique des robots-aspirateur a fini par sombrer, où placer sa confiance ?

L’objectif de ce guide n’est pas de sacrer une marque “pour toujours”, mais de donner des repères simples : à quoi servent les innovations, pour qui elles ont un intérêt, et où sont les limites.

À savoir : 2025 a changé “le lavage” (et 2026 va continuer)

Si vous n’avez pas suivi, voici les deux vraies bascules récentes :

  • Le “roller mop” / rouleau rincé en continu : l’idée est simple. Au lieu de frotter avec deux patins qui finissent par étaler, certains robots utilisent un rouleau qui se rince pendant le nettoyage, pour garder une zone “propre” au contact du sol. Ecovacs l’a poussé sur sa famille X8 (avec rinçage continu).
  • La robotique “au-delà du sol plat” : meilleurs franchissements, robots plus fins grâce au LiDAR rétractable, et même… un bras mécanique chez Roborock (Saros Z70).

Ce n’est pas magique : ces nouveautés améliorent surtout les cas concrets (taches grasses, cuisines, seuils, meubles bas), mais elles peuvent aussi augmenter le prix et la complexité d’entretien.

1 – Roborock : le patron du game

Roborock Qrevo MaxV avec station sur parquet
Il a la tête et la popularité d’un Daft Punk. ©Roborock
  • CA (monde) : estimé à plus de 1,65 milliard $ en 2024
  • CA (France) : NC
  • Taux de retour : inférieur à 2 %
  • Top ventes : S8 Pro Ultra, Q Revo MaxV, S8+
  • Année de création : juillet 2014
  • Siège social : Pékin, Chine.

En quelques années, Roborock est passé de « marque chinoise inconnue » à leader mondial incontesté. Lancée en 2014 en tant que spin-off de Xiaomi, Roborock s’est rapidement affranchie de l’image de sous-marque pour s’imposer comme la référence mondiale en proposant des machines capables de cartographier, aspirer, laver et s’auto-entretenir avec une précision quasi clinique. En France, Roborock est aujourd’hui leader en ligne sur les segments premium (700 € et plus), notamment via Amazon, Boulanger et les marketplaces high-tech.

Ce qui fait la patte Roborock, c’est une accumulation de détails qui comptent au quotidien : navigation LiDAR, évitement d’obstacles assisté par caméra/IA selon les gammes, lavage de plus en plus sérieux, et surtout des stations qui gèrent la poussière, l’eau et l’entretien automatique. Tout pour plus d’autonomie, en somme !

« C’est le seul truc qui bosse vraiment à la maison quand je suis pas là », plaisante Antoine, 42 ans, père de trois enfants et délégué syndical du ménage quotidien.

C’est le S8 Pro Ultra qui a cristallisé cette ambition : une bête de course dotée de deux brosses en caoutchouc, d’un système de lavage VibraRise 2.0 et d’une base capable de se vider, remplir et nettoyer toute seule. En 2025, Roborock récidive avec la série Q Revo MaxV, encore plus accessible, mais toujours bardée d’IA.

Autre évolution intéressante : la marque cherche à éviter le classique “robot qui mouille le tapis”. Sur le Qrevo Curv 2 Pro, les serpillières peuvent se détacher automatiquement quand le robot s’approche d’une zone textile, et la station va plus loin sur l’hygiène avec un lavage à l’eau chaude (jusqu’à 100°C annoncé) selon les configurations. C’est typiquement le genre de confort qui ne change pas tout… mais qui change beaucoup quand on a des tapis partout et qu’on lance le robot tous les jours.

Et pour 2026, Roborock tente aussi un pari plus ambitieux (et plus discutable, selon votre tolérance au gadget) : le Saros Z70, présenté comme le premier robot aspirateur “grand public” doté d’un bras mécanique repliable capable de déplacer de petits obstacles pour nettoyer dessous !

2 – Ecovacs : l’art de tout faire (presque) tout seul

DEEBOT X2 OMNI avec station dans un salon
POV les copains déboulent à la maison, allument la station et te demandent où sont les manettes… ©Ecovacs
  • CA (monde) : env. 2,3 milliard $
  • CA (France) : en forte croissance
  • Taux de retour : environ 2,5 %
  • Top ventes : Deebot X2 Omni, T20 Omni, T10 Plus
  • Année de création : 1998
  • Siège social : Suzhou, Chine.

Créée en 1998 en Chine, Ecovacs a mis du temps à s’imposer en Europe, mais aujourd’hui, c’est clairement un poids lourd du ménage automatisé. Son mantra ? Rendre le robot “le plus autonome possible”. Sur le marché français, Ecovacs a percé par le web, via Amazon et Cdiscount, avant de s’installer chez Boulanger ou Darty. Elle cartonne auprès de ceux qui veulent un robot ultra-complet, mais pas prêt à claquer entre 1200 et 1500 €.

Leur série Deebot X ou T, c’est un festival d’innovations, comme les Deebot X2 Omni ou T20 Omni, lesquels combinent aspiration puissante, lavage oscillant, relevage automatique des serpillières, reconnaissance d’objets… et surtout, une base qui vide la poussière, lave la serpillière, la sèche… encore un peu et il vous prépare le café. Le design est aussi une force : Ecovacs a notamment cassé les codes avec le X2 Omni et son format carré affûté comme une console de jeu next-gen. C’est beau, c’est plat, et ça passe sous les meubles.

Pour 2026, le vrai virage Ecovacs, c’est surtout le lavage. La marque pousse le concept de rouleau auto-nettoyant (OZMO Roller) sur la gamme X8 : un rouleau qui se rince en continu pendant qu’il frotte, avec une logique simple en usage réel… éviter de “laver” votre sol avec une serpillière déjà grise au bout de cinq minutes. Ecovacs met en avant un rouleau à 200 tr/min, un système de rinçage via plusieurs buses, et un effort particulier sur le nettoyage des bords.

En parallèle, Ecovacs travaille aussi la compacité (la série T50, annoncée très basse — 81 mm sur certaines versions) et le haut de gamme continue avec des modèles comme le X11 Omnicyclone (lavage à l’eau chaude mis en avant, et un bac amovible sans sac !). Bonne nouvelle : il a été testé par nos soins !

3 – Narwal : obsédé par le lavage (et ça se voit)

Unboxing Narwal Freo Z10 Ultra
Le Freo Z10 Ultra est l’un des meilleurs que nous avons testé, toutes marques confondues ! ©Meilleure-innovation
  • CA (monde) : env. 241 M$
  • CA (France) : NC
  • Taux de retour : NC
  • Top ventes : Freo X Ultra
  • Année de création : 2016
  • Siège social : Shenzhen, Guangdong (Chine)

Narwal est une marque plus jeune que les mastodontes du secteur, mais elle a déjà une identité très lisible : le lavage d’abord. Fondée en 2016 et basée à Shenzhen (Chine), la marque s’est construite sur une idée simple : si un robot doit vraiment vous faire gagner du temps, il doit arrêter de “passer un chiffon humide” et commencer à gérer l’eau, la saleté et l’hygiène comme un système complet.

Concrètement, Narwal mise beaucoup sur deux leviers. D’un côté, une approche “assistée” : le Freo Z10 Ultra met en avant un lavage piloté par l’IA, capable d’ajuster la température de l’eau entre 45°C et 75°C selon la situation. Dit autrement : il essaie de faire la différence entre un sol juste poussiéreux et une trace qui mérite un peu plus d’insistance. De l’autre, une obsession de la maintenance : Narwal pousse depuis plusieurs générations des stations et des systèmes qui cherchent à réduire les manipulations, y compris via des idées comme le compactage des déchets et de longues durées “sans vidange” sur certains modèles.

Fin 2025 et pour 2026, la marque pousse surtout une technologie facile à comprendre en usage réel : le Track Mop. Au lieu de deux patins rotatifs qui finissent par frotter avec une zone déjà sale, Narwal met en avant une sorte de bande/chenille de lavage avec gestion d’eau propre et d’eau sale, pensée pour mieux tenir la cadence sur une session longue et mieux traiter les bords et les coins. Le Flow, présenté au CES 2025, illustre bien cette direction.

Là où il faut rester lucide, c’est que “marque forte en lavage” ne veut pas dire “parfaite partout”. Plusieurs tests indépendants rappellent que les performances peuvent être plus variables côté aspiration et que l’expérience appli/logiciel peut parfois demander un peu de patience, selon les générations. En clair : Narwal est très intéressant si votre quotidien, c’est surtout carrelage/parquet + cuisine + traces, et moins si vous cherchez d’abord un robot “tapis-first” qui remplace un aspirateur traîneau sur moquette épaisse.

4 – MOVA : il a explosé en catimini

Design station MOVA Z60 Ultra Roller Complete
Z60 Ultra Roller Complete : un design premium pour une marque affamée de gloire ©Meilleure-innovation
  • CA (monde) : NC
  • CA (France) : en très forte croissance
  • Taux de retour : NC
  • Top ventes : Z60 Ultra Roller Complete, V50 Ultra Complete, E30 Ultra
  • Année de création : visible depuis 2021
  • Siège social : Chine.

MOVA, c’est typiquement le genre de marque qui arrive “en douce” et qui finit par se retrouver dans les comparatifs sans avoir fait beaucoup de bruit. Le plus important à comprendre, c’est le contexte : MOVA gravite autour de Dreame (la presse anglo-saxonne la décrit comme une sous-marque, et Dreame communique directement sur des produits “Mova” dans son propre newsroom).
Sur le terrain, ça se traduit par une logique assez simple : reprendre des briques techniques déjà mûres (navigation, stations très automatisées, logique “premium”) et les proposer sous une marque plus “jeune”/plus agressive en prix.

En 2025, MOVA a surtout marqué des points sur deux axes concrets. D’abord, le haut de gamme “valeur” : le V50 Ultra Complete a été mesuré très haut dans des tests labo indépendants orientés performance/prix, avec un discours clair : “flagship, mais moins cher que les leaders habituels”.
Ensuite, la marque a pris le virage du roller mop avec le Z60 Ultra Roller Complete que nous avons eu dans nos labos, et qui est capable de gravir des margelles de plus de 4 cm !

Pour 2026, MOVA essaie aussi d’exister côté innovation “vitrine” : le MOVA MOBIUS 60 est listé comme CES Innovation Awards 2026 Honoree (catégorie Smart Home). On garde néanmoins en tête que MOVA reste une marque moins lisible que Roborock/Ecovacs (gammes qui se recoupent, repères moins établis), et beaucoup de specs/mesures sur leurs pages renvoient à des tests “Dreame Lab” — utile pour comprendre l’intention, mais à prendre comme des chiffres constructeur.

5 – SwitchBot : des mini-robots futés, pensés “petits logements” et domotique

SwitchBot K11+ à côté d'un canapé
Ce robot de schtroumpf… ©SwitchBot
  • CA (monde) : NC
  • CA (France) : NC
  • Taux de retour : NC
  • Top ventes : K10+ / K10+ Pro (mini), S10, S20, K11+
  • Année de création : 2015
  • Siège social : Écully, France (Groupe SEB).

SwitchBot n’est pas un “pur acteur aspirateur-robot” comme Roborock ou Ecovacs. À la base, la marque s’est construite comme un écosystème de petits objets domotiques (capteurs, boutons, rideaux, etc.). Et ça se sent dans sa manière d’aborder le robot : moins “gros tank premium”, plus outil pratique, compact, connecté, qui s’intègre dans des scénarios maison.

Le produit qui a mis SwitchBot sur la carte côté robots, c’est le mini format : K10+ puis K10+ Pro. L’idée est très simple et très quotidienne : un robot plus petit passe mieux entre les pieds de chaise, se faufile sous des meubles bas, et gêne moins quand on vit “serré”. En contrepartie, on n’achète pas une force brute : sur le K10+, Les Numériques notait par exemple l’absence de caméra pour l’évitement d’obstacles (donc plus de vigilance sur les câbles et petits objets).

À l’autre extrémité, SwitchBot essaie aussi de jouer la cour des robots “qui lavent pour de vrai”, avec la gamme S. Au CES 2025, la marque a présenté le S20 Pro comme un successeur plus ambitieux (station plus automatisée, logique de nettoyage plus “mains libres”). Et sur le S20, des tests soulignent surtout un point : le lavage au rouleau, plus constant qu’un patin qui traîne, avec une station capable de gérer l’entretien (vidange poussière, eau, séchage) — mais aussi des limites d’usage (bruit de la station, encombrement, quelques bizarreries logicielles selon les retours).

Ce qui rend SwitchBot intéressant en 2026, c’est une robotique modulaire et très “smart home”, avec des projets comme le K20 Plus Pro (base mobile à laquelle on peut accrocher des modules), et une compatibilité Matter mise en avant sur certains robots compacts (pratique si vous vivez déjà dans Apple Home, Alexa ou Google Home).

6 – Les autres : Dyson, Rowenta, Xiaomi, Eufy, Yeedi, Samsung et… iRobot

En 2025, Rowenta figurait dans notre top. Il faut dire que c’est un cas à part : pas la marque la plus “tech”, mais une option rassurante pour ceux qui achètent en magasin et veulent un cadre clair. Elle bénéficie de la force du Groupe SEB (réseau, SAV, disponibilité) et met en avant un engagement fort sur la réparabilité, avec des pièces détachées annoncées disponibles pendant jusqu’à 15 ans sur de nombreux produits du groupe.

Dyson reste à part : peu de modèles, mais une vraie priorité à l’aspiration (ex. 360 Vis Nav) et un tarif clairement premium (souvent autour de 999 € sur le site officiel). Xiaomi et eufy jouent plutôt la carte du rapport équipement/prix : on trouve régulièrement d’excellentes affaires en ligne, mais la qualité de l’expérience (SAV, délais, pièces) dépend beaucoup du canal d’achat (marketplaces vs revendeurs établis).

Yeedi, lui, est un outsider “budget” lié à Ecovacs (la marque apparaît directement dans l’écosystème Ecovacs). Samsung est présent, mais de façon assez intermittente : quelques produits vitrines type Bespoke Jet Bot (montré à l’IFA 2025), sans dominer le marché français.
Neato : fermé en 2023, et cloud coupé en 2025, donc robot très limité.
Enfin iRobot : Chapter 11 en décembre 2025

Qui choisir, alors ?

Si vous cherchez l’efficacité brute et que vous avez le budget, Roborock reste la valeur sûre. Pour un bon compromis, Ecovacs et Dreame font très bien le job. iRobot, c’est la carte fiabilité made in USA. Rowenta ? Seulement si vous aimez jouer local… et que vous êtes indulgent.

Votre profilVos prioritésMarques à privilégier
Petit appart, meubles serrésCompacité, silence, entretien légerSwitchBot, (Xiaomi/eufy en alternative)
Famille + animauxPoils, navigation, station solideRoborock, MOVA
Sols durs + cuisine (taches)Lavage crédible, hygiène du mopEcovacs, Narwal
“Je veux le plus autonome”Station complète, automatisationRoborock, Ecovacs, Narwal
Achat “durable / réparable”SAV, pièces, réparabilitéRowenta (logique différente du top tech) (Groupe SEB)

Ce qu’il faut retenir : en 2026, un bon robot aspirateur, c’est plus qu’un gadget. C’est un assistant. Et comme tout assistant, mieux vaut bien le choisir. Parce que sinon, c’est encore vous qui finirez à quatre pattes avec l’aspirateur à la main…

Reçu — 17 décembre 2025

iRobot dépose le bilan, votre Roomba va-t-il bientôt cesser de fonctionner ?

17 décembre 2025 à 17:42
iRobot Roomba Combo j9+ dans sa station

Coup de théâtre dans le monde des objets connectés : iRobot, le fabricant des célèbres Roomba, déclare faillite. Que va-t-il advenir de ces aspirateurs intelligents que l’on trouve dans des millions de foyers ?

C’était l’un des pionniers de la maison connectée. Depuis plus de 20 ans, iRobot et ses aspirateurs Roomba incarnaient l’innovation et la fiabilité dans l’univers du nettoyage autonome. Mais le 15 décembre 2025, la nouvelle est tombée comme un couperet : la société américaine vient de se placer en faillite, incapable de résister à une concurrence féroce venue d’Asie et à l’échec de son rachat par Amazon.

Pour des millions d’utilisateurs à travers le monde, une question brûle désormais toutes les lèvres : leurs robots vont-ils continuer à fonctionner ? Faut-il s’attendre à des pannes, des coupures de services, ou à une fin brutale du support client ? Dans cet article, on revient sur les raisons de cette chute spectaculaire et surtout, sur ce que cela implique concrètement pour vous, propriétaire (ou futur acheteur) d’un Roomba.

iRobot en faillite : les dernières nouvelles

Le 15 décembre 2025, iRobot, pionnier historique des robots aspirateurs, s’est placé sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. Une chute spectaculaire pour une entreprise qui dominait encore près de 50 % du marché nord-américain en 2021, avant de tomber sous la barre des 15 % en 2025. En à peine quatre ans, le leader est devenu un suiveur légèrement boiteux.

Les signaux d’alerte étaient pourtant légion. Dès 2023, iRobot avait discrètement licencié près de 85 % de ses équipes de recherche et développement à Boston, un choix stratégique qui a lourdement pesé sur sa capacité d’innovation. Pendant ce temps, ses concurrents asiatiques — Roborock, Dreame ou Ecovacs — enchaînaient les avancées technologiques : cartographie 3D, intelligence artificielle embarquée, serpillères vibrantes ou stations de nettoyage automatisées, souvent à des prix inférieurs.

L’échec du rachat par Amazon a ensuite porté le coup de grâce. Annoncée à 1,7 milliard de dollars, l’opération devait sauver iRobot. Mais après plus d’un an d’attente et de pressions réglementaires, Amazon s’est retiré, laissant l’entreprise exsangue. Résultat : un chiffre d’affaires en chute de 30 % sur un an et une annonce de faillite faite un vendredi soir, sans conférence de presse, à l’approche des fêtes.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Moins de 24 heures plus tard, la startup Picea Robotics a annoncé le rachat des actifs d’iRobot pour un montant resté confidentiel. Selon plusieurs sources, la transaction serait inférieure à 200 millions de dollars, une somme dérisoire comparée à la valorisation passée de la marque. Si Picea promet une relance basée sur l’IA et le cloud, pour les utilisateurs, un doute vient s’immiscer dans les consciences : ce rachat suffira-t-il à maintenir les services et le support des Roomba existants ?

Comment Roomba a perdu la bataille

Roomba n’a pas chuté en un jour. Mais à force de manquer les virages clés, c’est tout un empire qui s’est effondré… D’abord, il y a eu le sentiment d’une innovation qui s’essouffle. Les nouveaux modèles Roomba se succédaient sans apporter de vraies ruptures technologiques. L’absence de cartographie 3D, de navigation intelligente, de gestion fine des zones ou de serpillères motorisées contrastait fortement avec les fonctionnalités que proposaient déjà leurs concurrents asiatiques. Pendant que Roborock, Dreame ou Ecovacs intégraient l’intelligence artificielle et des stations de vidange et de lavage automatisées, iRobot semblait s’accrocher à des solutions déjà dépassées. Résultat : les tests s’enchaînaient, les comparatifs étaient impitoyables, et Roomba apparaissait de plus en plus à la traîne. D’ailleurs, ce n’est pas par hasard que vous n’avez vu aucun de leurs modèles dans nos labos depuis plusieurs années : il n’y a guère d’intérêt à tirer sur l’ambulance…

À cela s’ajoutait un positionnement tarifaire difficilement justifiable. Proposer un Roomba à plus de 900 €, quand des modèles concurrents plus complets s’affichaient à 600 €, voire moins, a fini par créer un malaise. Les utilisateurs ne comprenaient plus ce qu’ils payaient. Même la réputation de fiabilité n’était plus suffisante pour faire passer la pilule… Autre levier négligé : l’international. Là où les marques chinoises ont investi massivement en Europe, en Inde ou en Amérique latine, iRobot est resté focalisé sur les États-Unis, son marché historique. Une stratégie défensive, trop centrée sur son fief, alors que le reste du monde offrait des parts de marché de plus en plus juteuses.

Enfin, ce qui a fini de creuser l’écart, c’est le ressenti utilisateur. L’application mobile, autrefois en avance, est devenue instable. Les mises à jour étaient rares. Le SAV, réputé jadis pour sa réactivité, a commencé à accumuler les critiques. Beaucoup ont eu le sentiment que la marque ne les écoutait plus. Ralentissement, stagnation, sclérose. Et des milliers de robots encore actifs dans les foyers !

Quelles conséquences pour les utilisateurs ?

C’est la première inquiétude qui traverse l’esprit de millions d’utilisateurs : est-ce que leur Roomba va continuer à fonctionner normalement après la faillite d’iRobot ? À en croire les déclarations officielles de la marque, la réponse est oui — du moins, pour l’instant.

Dans un communiqué publié peu après l’annonce du dépôt de bilan, iRobot a tenu à rassurer : pas d’interruption prévue pour l’application mobile, le service client, les programmes de fidélité ou les relations avec les partenaires. Le PDG Gary Cohen évoque même une « étape décisive pour sécuriser l’avenir à long terme de l’entreprise », renforcée par le rachat par Picea Robotics. En conséquence, votre Roomba devrait continuer à nettoyer votre salon sans encombre ; des mises à jour logicielles sont prévues, et le SAV ainsi que les pièces détachées resteront disponibles, du moins à court et moyen terme.

iRobot Roomba Combo j9+ en réparation
Les pièces détachées sont encore disponibles… Mais pour combien de temps ? © iRobot

Faut-il pour autant écarter tout risque ? Pas totalement. Lors d’une reprise post-faillite, les choses peuvent évoluer rapidement, et certaines promesses peuvent être révisées. Le maintien des serveurs, des mises à jour, ou de la production dépendra largement de la stratégie de Picea Robotics et de la viabilité économique du redressement. Pour l’instant, donc, pas de panique : iRobot garde le cap, et les Roomba restent opérationnels. Mais il faudra rester attentif aux mois qui viennent, notamment pour les utilisateurs de modèles récents ou très connectés. Autrement dit, si vous comptiez revendre votre appareil, vous risquez d’avoir toutes les peines à trouver preneur.

iRobot peut-il renaître de ses poussi… de ses cendres ?

Le rachat d’iRobot par Picea Robotics offre une seconde chance à la marque, mais le retour en grâce de Roomba est loin d’être garanti. Car si la faillite a sonné comme un choc pour beaucoup, elle est aussi le symptôme d’un marché arrivé à maturité, voire à saturation. Aujourd’hui, la majorité des foyers intéressés par les robots aspirateurs sont déjà équipés. Le terrain n’est plus à conquérir, mais à reconquérir. Or, pour regagner du terrain, iRobot va devoir frapper fort : repenser ses produits, innover réellement, retrouver une identité claire — et surtout, regagner la confiance des consommateurs.

Le scénario le plus optimiste serait celui d’un retour aux sources. Avec Picea Robotics aux commandes, et un recentrage sur l’ingénierie, iRobot pourrait lancer une nouvelle gamme réellement innovante, intégrant les dernières avancées en IA, en navigation ou en nettoyage multi-surfaces. Un pari ambitieux, mais faisable si l’investissement suit. On pourrait même aller jusqu’à espérer une montée en gamme plus assumée, avec des produits premium à haute valeur ajoutée, destinés à concurrencer Roborock ou Dreame sur leur propre terrain. Cela nécessiterait toutefois un changement radical de stratégie, et une capacité à livrer plus que des itérations esthétiques.

Mais un scénario plus modeste est aussi envisageable : iRobot pourrait devenir une marque sous-traitée ou reléguée, vendant des produits en marque blanche, conçus et fabriqués par Picea mais commercialisés sous le nom Roomba — une sorte de redémarrage discret, sans l’ambition d’antan. Enfin, le risque d’une disparition progressive, par épuisement ou désintérêt stratégique, ne peut pas être totalement exclu. Même si ce n’est pas la direction annoncée, tout dépendra du succès (ou non) du plan de relance qu’il s’agit de mettre en œuvre urgemment.

Quoi qu’il en soit, la renaissance d’iRobot dépendra de sa capacité à se réinventer dans un marché où les places sont déjà prises, et où les utilisateurs n’accordent plus de seconde chance facilement. La marque a déjà perdu son avance. Elle n’aura pas le droit à un faux départ… La marque commence avec des réductions très agressives pour ce Noël. Des audacieux pour s’y risquer ?

Et vous ? Faites-vous encore confiance à Roomba après cette faillite ? Ce rachat vous rassure-t-il ou au contraire, vous inquiète-t-il pour l’avenir ? Votre robot fonctionne-t-il toujours aussi bien ? Dites-nous tout en commentaire, on est curieux de lire vos retours !

Reçu — 16 décembre 2025

Dyson sort son robot Spot+Scrub Ai : une menace directe pour les leaders du marché ?

16 décembre 2025 à 16:59
Dyson Spot+Scrub™ Ai news

Dyson lance le Spot+Scrub™ Ai, son tout premier robot aspirateur-laveur : caméra, éclairage vert façon laser et IA pour repérer les taches, y revenir jusqu’à les faire disparaître, puis vérifier. Et ce pour un prix plutôt raisonnable !

Un rouleau microfibre auto-nettoyant (eau chaude, séchage à l’air chaud) et une station cyclonique sans sac donnée pour jusqu’à 100 jours de tranquillité pour 1 199 € en prix de lancement : est-ce que Dyson est en train de se réveiller ? La marque a-t-elle mis les ingrédients pour continuer à lutter dans une arène où chaque marque promet déjà la “station ultime” ?

Et surtout : après le Dyson 360 Vis Nav (aspiration, vision, mais pas de lavage), ce Spot+Scrub™ Ai marque-t-il enfin le déclic robot “grand public” chez Dyson ? Nous allons essayer d’y voir un peu plus clair…

Quelques chiffres clés pour y voir plus clair

De loin, la fiche technique semble de bonne tenue :

Caractéristique Techniques
DimensionsRobot : 373 × 370 × 110 mm
Station : 440 × 508 × 455 mm
PoidsRobot : 6,6 kg
Station : 9,0 kg
NavigationLiDAR (DToF annoncé) + caméra IA + éclairage vert
Aspiration max18 000 Pa
Lavage / séchage rouleau (station)60 °C / 45 °C
Réservoirs d’eau station eau propre : 2,3 L
station eau sale : 2,1 L
robot : 300 mL
Bacs à poussière station : env. 3 L (soit 100 jours d’autonomie)
robot : 250 mL
Autonomie 110 min (Dyson, selon mode) / 2 h 20 (revendeur)
Temps de charge3 h
Niveau sonorejusqu’à 62 dB
Indice de réparabilité8/10
Prix public1199 €

Sur le papier, le Spot+Scrub™ Ai a de vrais arguments : une logique “anti-taches” plus ambitieuse que la simple serpillière, un rouleau microfibre annoncé comme auto-nettoyant en continu, et une station cyclonique sans sac qui peut séduire ceux qui fuient les consommables. À 1 199 €, Dyson devra tout de même prouver que l’expérience est réellement supérieure à celle des références premium déjà très affûtées.

Des promesses générales cohérentes avec l’ère du temps

Le cœur du Dyson Spot+Scrub™ Ai, c’est sa promesse “anti-taches” : une caméra haute résolution couplée à un éclairage vert façon laser inspecte le sol, repère des salissures parfois peu visibles, puis adapte l’action en direct. Dyson décrit une logique en trois temps — détection, réaction, vérification — avec la possibilité de repasser jusqu’à 15 fois sur une zone jugée tenace, et une reconnaissance d’objets (câbles, chaussettes, déjections d’animaux…) annoncée autour de 190–200 éléments pour éviter les pièges du quotidien.

Spot+Scrub™ Ai en détail sur le sol
Et en dessert, une galette de Spot+Scrub™ Ai chocolat, myrtille et citron vert sur un émietté de spéculos ! ©Dyson

Le deuxième pilier de ce nouveau produit est sans conteste le le lavage au rouleau microfibre. Dyson mise sur un rouleau auto-nettoyé en continu, alimenté par un système d’hydratation en 12 points avec eau propre chauffée, pour limiter le “retour de saleté” typique des serpillières traînées. Le rouleau peut en plus s’étendre de 40 mm pour longer les plinthes. Ce n’est pas à proprement parler nouveau, mais c’est une exigence aujourd’hui propre aux flagships.

Enfin, la station cyclonique, sans sac, propose une autonomie annoncée jusqu’à 100 jours, plus un cycle d’entretien du rouleau (lavage 60 °C, séchage 45 °C) et un dosage automatique du nettoyant Dyson à chaque remplissage. Des fonctionnalités que l’on trouve déjà chez Mova et Ecovacs, mais qui sont obligatoires à près de 1200 € !

Navigation : une double technologie de pointe ?

La navigation repose sur le duo LiDAR DToF + vision par caméra, avec une IA censée comprendre l’espace plutôt que “suivre un tracé”. Le LiDAR construit la carte, tandis que la caméra et l’éclairage vert servent aussi à repérer obstacles et zones problématiques. Dyson annonce une reconnaissance d’objets (câbles, chaussettes, etc.) proche des 190–200 éléments, pour éviter les pièges et limiter les zones oubliées.

Quant à la cartographie, elle s’appuie également sur l’IA pour identifier automatiquement les pièces, avec possibilité d’ajuster l’étiquetage dans l’application MyDyson et de lancer des nettoyages par zones. Après chaque session, le robot génère une carte/rapport de nettoyage dans l’application. Reste à vérifier en test la robustesse sur le terrain (câbles fins, seuils, faible lumière, etc.) !

Ce qui l’attend dans notre labo

Si nous avons la chance de tester ce modèle qui s’annonce comme un pivot dans l’histoire de Dyson, nous irons questionner directement son rapport qualité-prix. À ce titre, contrairement au Mova Z60 Ultra Roller Complete, la boîte ne semble contenir que le strict nécessaire, et il est encore difficile de trouver le prix des consommables pour prévoir de remplacer brosses, filtre, patin, etc.

Pour le reste, nous ne doutons pas de sa capacité à être aussi complet que les grands acteurs actuels, notamment avec l’IA mise en avant pour repérer les taches (même discrètes), de revenir dessus jusqu’à 15 fois et de confirmer le résultat. C’est exactement le genre de promesse qui peut justifier 1 199 €… à condition qu’elle tienne sur des cas réels : taches grasses, traces sèches, marques anciennes, zones mixtes (poussière + liquide) et sols sensibles aux halos.

Nous resterons également attentifs concernant le lavage au rouleau auto-nettoyant. Dyson promet de l’eau chaude en continu, un rouleau “toujours propre”, un cycle d’entretien à 60 °C puis séchage à 45 °C, et même un dosage automatique de nettoyant. En soi, c’est une réponse directe aux critiques classiques des robots laveurs (serpillière qui étale, odeurs, entretien pénible). En test, on voudra donc objectiver l’hygiène sur plusieurs semaines, l’absence d’odeur, la qualité du séchage et l’efficacité “jusqu’aux bords” avec l’extension de 40 mm. Enfin, la station cyclonique est séduisante… mais on vérifiera la réalité du vidage, les projections de poussière, le bruit et la maintenance.

Une affaire à suivre de près

Avec le Dyson 360 Vis Nav, la marque avait surtout prouvé une chose : elle savait faire un robot “à sa manière”, très axé sur l’aspiration et la lecture de l’environnement, mais sans franchir le cap du lavage devenu incontournable en haut de gamme. Le Spot+Scrub™ Ai arrive donc avec une pression différente : on attend moins un démonstrateur technologique qu’un appareil fiable, régulier et vraiment autonome. Nos attentes sont simples et exigeantes : une navigation propre, une aspiration au niveau des meilleurs, et surtout un lavage qui ne laisse pas de traces, avec une hygiène maîtrisée sur la durée. À 1 199 €, Dyson doit apporter un gain tangible pour rester dans la course !

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Reçu — 22 novembre 2025

Narwal explose les prix pour le Black Friday : ses aspirateurs à un tarif jamais vu !

22 novembre 2025 à 16:55
Narwal Promo

Entre aspiration, lavage et entretien quasi automatique, les robots Narwal se sont fait une place de choix. sur le segment haut de gamme avec des modèles capables d’aspirer, laver et frotter en profondeur, grâce à des technologies maison comme Track Mop™ (pression constante), CleanFlow™ (serpillière toujours propre), DirtSense pilotée par IA ou encore le système Zéro-enchevêtrement pour éviter les nœuds de cheveux.

Nous avons déjà eu l’occasion de tester plusieurs robots Narwal sur Meilleure-innovation, avec des résultats très convaincants tant sur l’efficacité que sur le confort d’usage. Et bonne nouvelle : à l’occasion du Black Friday, plusieurs modèles phares passent à prix cassés, avec jusqu’à 930 € d’économies sur le site officiel. On vous fait visiter la boutique ?

Narwal Flow : le modèle le plus complet

Positionné comme le robot le plus abouti de la gamme, le Narwal Flow mise sur un lavage en profondeur grâce à sa technologie Track Mop™ et une pression constante de 12 N sur les serpillières. Son système CleanFlow™ maintient les moppeuses propres en continu, ce qui limite les traces et les mauvaises odeurs, tandis que la fonction CarpetFocus™ adapte automatiquement la puissance d’aspiration en fonction du type de surface, du parquet au tapis épais. Résultat : un nettoyage tout-en-un très satisfaisant !

Pendant le Black Friday, le Narwal Flow permet de réaliser jusqu’à 450 € d’économies, avec un prix qui démarre à 806 € pour la version Standard et 996 € pour la version Compact en ajoutant le code MEILLEUBF50 au panier.

Freo Z10 Ultra : l’assistant de nettoyage le plus complet

Juste en dessous du Flow, le Freo Z10 Ultra est un assistant de nettoyage ultra polyvalent. Grâce à sa navigation à double puce, il se repère avec précision dans la maison et optimise ses trajectoires pour couvrir un maximum de surface sans repasser dix fois au même endroit. Sa serpillière extensible lui permet d’aller chercher la saleté au plus près des plinthes et dans les zones difficiles d’accès, tout en restant étonnamment silencieux pour un robot aussi puissant.

robot Narwal Freo Z10 Ultra vu de dessous
Un air de famille avec les minions, non ? ©Meilleure-Innovation

Pour le Black Friday, le Freo Z10 Ultra devient nettement plus accessible : Narwal annonce jusqu’à 750 € d’économies et un prix à 521 € en ajoutant le code MEILLEUBF50 au panier. Pour faire plus ample connaissance, nous avons réalisé un test complet juste ici :

Freo Z10 : zéro nœuds, zéro contrainte

Le Freo Z10 met l’accent sur la gestion des cheveux et poils grâce à son système DualFlow™ anti-enchevêtrement, pensé pour limiter les nœuds au niveau de la brosse et maintenir une aspiration stable dans le temps. Il s’accompagne d’une serpillière extensible capable de couvrir davantage de surface au plus près des murs et des angles, pour un lavage plus homogène sur tout le logement.

Freo Z10  dans sa station devant du parquet
Bon, par contre, il vaut mieux brancher la station…©Narwal

Sa base entièrement autonome est conçue pour réduire au minimum les manipulations quotidiennes : le robot s’y recharge et gère automatiquement ses cycles de nettoyage et d’entretien, de sorte qu’il soit prêt à repartir sans intervention ou presque.

Pendant le Black Friday, le Freo Z10 bénéficie de jusqu’à 440 € d’économies et s’affiche à 436 € en ajoutant le code promo MEILLEUBF50.

Freo X10 Pro : compact, précis et toujours prêt

Plus discret que les gros modèles de la gamme, le Freo X10 Pro mise sur un format compact sans sacrifier les fonctions clés. Il reprend la serpillière extensible chère à Narwal, qui augmente la surface de contact au sol et améliore le nettoyage le long des murs et des zones difficiles d’accès. Sa base de lavage automatique prend en charge l’entretien des serpillières entre deux passages, ce qui limite la corvée de nettoyage manuel et permet de conserver des performances plus régulières dans le temps. Pensé pour un usage fréquent, il vise surtout les utilisateurs qui veulent garder des sols propres sans multiplier les réglages.

Freo X10 Pro ouverture de la station
Le sac à poussières se récupère par le devant ©Narwal

Pendant le Black Friday, le Freo X10 Pro profite de jusqu’à 170 € d’économies et passe à 407 € avec le code promo MEILLEUBF50, une offre intéressante pour un modèle compact doté d’une base automatique.

Freo S : l’essentiel du nettoyage intelligent à petit prix

Positionné comme le modèle le plus accessible de la gamme, le Freo S vise avant tout les petits espaces et les utilisateurs qui veulent un robot simple à vivre. Il se pilote via un seul bouton, ce qui le rend très facile à utiliser au quotidien, même pour ceux qui n’ont pas envie de passer par une application. Sa base 2-en-1 auto-vidante gère automatiquement la récupération de la poussière, limitant la fréquence des vidanges manuelles et offrant un confort d’utilisation nettement supérieur à celui d’un robot classique sans station.

Freo S dans un coin d'appartement
La compacité est une qualité sous-cotée des aspis-robots ! ©Narwal

Pendant le Black Friday, le Freo S bénéficie de jusqu’à 100 € d’économies et s’affiche à 189 € avec notre code MEILLEUBF50. C’est clairement la porte d’entrée la plus économique dans l’écosystème Narwal, avec un robot pensé pour les studios, petits appartements ou comme modèle secondaire pour un étage ou une dépendance.

Comment profiter des bons plans Narwal ?

Que vous cherchiez un modèle ultra complet pour une grande maison, un robot axé sur la gestion des poils ou une solution compacte pour un petit appartement, la gamme Narwal couvre à peu près tous les besoins. Pendant le Black Friday, le site officiel propose des remises directes et même des offres groupées pouvant atteindre jusqu’à 930 € d’économies, ce qui rend ces robots haut de gamme nettement plus accessibles. Sur Amazon et le site de Narwal, un code promo exclusif permet en plus de bénéficier de 5 % supplémentaires sur tous les produits Narwal du 20/11 au 2/12 : MEILLEUBF50.

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Reçu — 21 novembre 2025

Black Friday 2025 : notre sélection des 3 meilleures offres de robots-aspirateurs !

21 novembre 2025 à 11:51
bon plan 3 robots-aspirateurs

Les robots-aspirateurs haut de gamme séduisent de plus en plus… mais leur prix est souvent moins démocratique que la libération des tâches domestique ! En dehors des périodes de promo, s’offrir un modèle performant avec station, lavage des sols et navigation intelligente dépasse vite les 800 à 1 000 €.

À ce titre, le Black Friday 2025 est l’un des meilleurs moments de l’année pour s’équiper sans exploser son budget. Beaucoup de marques en profitent pour casser les prix sur des robots récents, souvent les mêmes que ceux testés au prix fort quelques mois plus tôt. Mais qui joue vraiment le jeu ? Pour vous faire gagner du temps, nous avons sélectionné 3 robots aspirateurs en promo, triés non pas au hasard, mais selon trois critères clés : performances d’aspiration et de lavage, niveau d’automatisation (station, entretien, navigation) et rapport qualité/prix réel une fois la remise appliquée.

Ecovacs Deebot T30C Omni Gen 2 : le bon plan le plus agressif

Proposé à 349 € pendant le Black Friday, le Deebot T30C Omni Gen 2 se retrouve au prix de robots beaucoup plus simples, alors qu’il est habituellement affiché autour de 499 €. À ce niveau de remise, on bascule clairement dans la “grosse affaire” : station complète, forte puissance d’aspiration et fiche technique digne du milieu/haut de gamme, mais au tarif d’un modèle de base.

Ecovacs Deebot T30C Omni Gen 2
Le prochain est déjà dans nos labos pour les plus patients ! ©Ecovacs

Sur le plan technique, Ecovacs annonce jusqu’à 25 000 Pa d’aspiration, épaulés par le système de lavage OZMO Turbo 2.0 : deux patins rotatifs qui frottent le sol et peuvent utiliser de l’eau chauffée jusqu’à 75 °C pour venir à bout des taches plus tenaces. La station Omni gère le vidage automatique, le lavage et le séchage des patins, ainsi que le remplissage du réservoir, ce qui limite fortement les manutentions au quotidien. La navigation repose sur un télémètre laser (LiDAR) avec cartographie avancée et gestion des obstacles, et l’autonomie atteint environ trois heures, suffisantes pour couvrir un grand appartement ou une maison de taille moyenne.

Ce modèle parlera surtout aux familles qui veulent un robot “vraiment autonome” pour un mix carrelage/parquet, quelques tapis et éventuellement des animaux, sans viser le très haut de gamme. À prix Black Friday, c’est tout simplement l’un des meilleurs compromis équipement/prix du moment.

Narwal Freo Z10 Ultra : le pro du lavage et des recoins

Positionné un cran au-dessus en tarif, le Narwal Freo Z10 Ultra profite lui aussi de réductions Black Friday qui le rendent beaucoup plus accessible qu’en début d’année. On reste sur un robot “premium” avec station tout-en-un, mais la remise le fait descendre dans une zone de prix où il vient directement concurrencer les gros best-sellers du marché. Si votre priorité, c’est d’avoir des sols impeccables sans jamais sortir la serpillière, c’est l’un des candidats les plus sérieux de cette sélection.

Narwal Freo Z10 Ultra fonction serpillère
En plus on l’a déjà testé, celui-ci ! ©Meilleure-Innovation

Techniquement, Narwal joue la carte du lavage intelligent : aspiration jusqu’à 18 000 Pa, serpillières en forme de “triangle” montées sur un bras extensible pour aller chercher la saleté dans les angles et le long des plinthes, pression d’environ 8 N au sol et gestion fine de l’eau (température ajustée, dosage automatique du détergent, cycles de lavage/séchage dans la station). La station se charge de vidanger la poussière, de laver et sécher les patins, avec de grands réservoirs d’eau propre et sale et un sac à poussière prévu pour plusieurs semaines d’usage.

Le Freo Z10 Ultra s’adresse clairement aux foyers qui ont beaucoup de carrelage ou de parquet, des coins difficiles d’accès et un niveau d’exigence élevé sur le lavage (cuisine, traces de pas, jus renversés, etc.). La partie aspiration reste solide pour l’entretien courant, mais c’est surtout sa capacité à frotter les bords et les recoins qui fait la différence. Dans notre trio Black Friday, c’est le robot que l’on recommande à ceux qui veulent avant tout un spécialiste du lavage, capable de gérer à la fois les grandes surfaces et les zones compliquées autour des meubles.

Roborock Saros 10 : le haut de gamme ultra complet

Avec le Saros 10, Roborock vise clairement le segment “no compromise”. C’est l’un des robots les plus complets du moment, dérivé de la lignée S8 MaxV Ultra, avec une station RockDock Ultra de nouvelle génération. Son tarif de lancement tournait autour de 1 499 €, souvent vu ces derniers mois entre 1 100 et 1 200 € selon les enseignes ; en Black Friday, le voir passer sous la barre des 900 € change complètement son positionnement et le rend soudainement accessible aux foyers qui lorgnaient sur le très haut de gamme sans franchir le pas.

À ne pas confondre avec le Saros 10R !

Techniquement, le Saros 10 coche toutes les cases du flagship : 22 000 Pa d’aspiration, une brosse principale DuoDivide anti-nœuds épaulée par une brosse latérale FlexiArm capable d’aller chercher la poussière le long des plinthes, un châssis ultra-fin de 7,98 cm avec LDS rétractable pour passer sous les meubles, et le système de lavage VibraRise 4.0 qui frotte le sol tout en pouvant laver les patins à l’eau très chaude dans la station. La navigation s’appuie sur ReactiveAI 3.0 pour reconnaître et éviter les obstacles, la batterie offre jusqu’à 220 minutes d’autonomie, et la station gère vidage, lavage, séchage, remplissage et même une recharge rapide en environ 2 h 30.

Ce profil en fait le robot le plus adapté aux grandes surfaces, aux intérieurs mêlant tapis épais et sols durs, et aux utilisateurs qui veulent un appareil quasi entièrement automatisé, autant sur l’entretien du sol que sur sa propre maintenance. Dans notre sélection Black Friday, c’est le choix “haut de gamme total” : celui que l’on choisit si l’on privilégie la performance, la navigation et le confort d’usage avant le prix, tout en profitant d’une remise qui le fait enfin basculer dans une zone de tarif plus raisonnable.

Faut-il se décider tout de suite ?

Pendant le Black Friday et le Cyber Monday, les prix comme les stocks peuvent bouger très vite : une bonne affaire le matin peut disparaître le soir même. Et profitez du code promo de 5% supplémentaire sur tous les produits Narwal du 20/11 au 2/12 : MEILLEUBF50. Les trois modèles sélectionnés sont déjà très bien placés en rapport équipement/prix. Si l’un d’eux correspond à votre besoin, mieux vaut le surveiller de près… et ne pas trop attendre une fois l’offre repérée !

Avez-vous opté pour l’un de ces trois produits ? Ou vous êtes-vous laissé convaincre par une autre marque ? Êtes-vous contents des offres du Blackfriday 2025 ? Dites-nous tout en commentaires !

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Reçu — 18 novembre 2025

Attention piège : les robots-aspirateurs Roomba valent-ils encore le coup pour le Black Friday 2025 ?

18 novembre 2025 à 16:35
iRobot sur une plage dessin IA

Black Friday 2025 s’annonce une nouvelle fois comme la grande braderie des aspirateurs-robots : remises choc, bundles maison connectée, offres “valable aujourd’hui seulement”. Longtemps, c’était la fête de voir un Roomba en promo. Mais iRobot traverse aujourd’hui une crise majeure qui change complètement la donne…

Dans l’imaginaire collectif, Roomba reste le pionnier de l’aspirateur-robot, largement distribué et souvent mis en avant pendant les grandes opérations commerciales. Mais 2025 marque un tournant : le rachat par Amazon a été abandonné, les plans sociaux se succèdent, la trésorerie s’érode et la direction elle-même reconnaît un doute sur la capacité de l’entreprise à continuer son activité – surtout dans un secteur où la concurrence est particulièrement acérée (à l’image de la marque Mova qui monte rapidement en puissance).

Dans le même temps, la nouvelle gamme lancée cette année reçoit des avis mitigés, loin de l’image de valeur sûre d’autrefois. Dès lors, une question s’impose au moment de profiter des promos : est-il encore raisonnable d’acheter un Roomba pendant le Black Friday ?

La situation actuelle de Roomba : une icône en grande difficulté

Pendant des années, iRobot pouvait compter sur un argument imparable : son rachat par Amazon, annoncé en 2022, laissait penser que le groupe bénéficierait d’un solide filet de sécurité. Ce scénario a volé en éclats en janvier 2024, lorsque les deux entreprises ont officiellement renoncé à l’opération, faute d’obtenir l’accord de la Commission européenne. Celle-ci craignait que ce rachat ne donne trop de pouvoir à Amazon sur le marché des aspirateurs-robots. Amazon a payé des indemnités, mais iRobot s’est retrouvé seul, sans adossement industriel ni capitaux supplémentaires.

Derrière, la marque a enclenché une cure d’amaigrissement brutale : licenciement d’environ 31 % des effectifs après l’abandon du deal, puis nouvelle vague en novembre 2024, soit au total près de la moitié des postes supprimés depuis début 2024. La R&D a été rationalisée, certains services coupés, et la société parle désormais de “faire plus avec beaucoup moins”.

Sur le plan financier, le constat est tout aussi préoccupant. En 2024, le chiffre d’affaires a reculé d’environ 23 % pour tomber autour de 680 M$, tandis que les pertes restent lourdes (près de 145 M$ sur l’année). Au printemps 2025, iRobot a officiellement prévenu qu’il existait un “doute substantiel” sur sa capacité à poursuivre son activité, ce qui a fait plonger le titre en Bourse.

Dernier élément clé : iRobot a complètement renouvelé sa gamme Roomba en 2025, en supprimant l’essentiel des anciens modèles au profit de cinq nouveautés. Sur le papier, l’offensive devait relancer la marque face à Roborock ou Ecovacs ; dans les faits, les premiers tests sont très mitigés, avec des critiques sur la navigation et le bruit, au point que certains médias déconseillent désormais d’acheter un Roomba, même en forte promo de Black Friday…

Que se passerait-il si Roomba faisait faillite ?

iRobot a déjà vendu plus de 50 millions de robots dans le monde : si la société devait déposer le bilan ou se placer sous protection judiciaire, des dizaines de millions de foyers seraient potentiellement concernés. Dans un scénario de restructuration (type Chapter 11), l’activité continuerait en mode dégradé : production réduite, SAV rationalisé, moins de nouveautés, mais appli et serveurs resteraient a priori actifs pour préserver la base installée.

Dans un scénario de rachat, un acteur tiers reprendrait la marque, les brevets et surtout la base d’utilisateurs Roomba. Son intérêt serait plutôt de maintenir le cloud, l’appli et la vente de consommables, au moins pendant quelques années, pour rentabiliser ce parc.

iRobot sortant de sa station de charge
« Eh attendez ! Moi aussi je veux aller au soccer ! » ©iRobot

Le scénario le plus dur pour l’utilisateur serait une liquidation pure et simple, avec extinction progressive ou brutale des services en ligne. Les robots resteraient capables de démarrer, s’arrêter et rentrer à la base via les boutons physiques, mais une partie des fonctions avancées (cartographie, pièces ciblées, programmation fine, commandes vocales) pourrait disparaître si les serveurs étaient coupés.

Comment réagir en tant que consommateur ?

Face à cette situation inédite pour une marque aussi emblématique, quelle est la marche à suivre selon que vous avez déjà un Roomba à la maison ou que vous envisagez d’en acheter un en promo ? Voyons les deux cas de figure.

Vous possédez déjà un Roomba : faut-il s’inquiéter ?

À court terme, pas de panique : iRobot continue d’assurer ses opérations et le support, malgré l’alerte très explicite sur sa capacité à poursuivre son activité si aucun financement ou repreneur n’est trouvé.

En pratique, le bon réflexe est plutôt de sécuriser l’usage dans la durée :

  • vérifier que votre robot est bien à jour tant que les serveurs et l’app iRobot Home fonctionnent correctement ;
  • constituer un petit stock raisonnable de consommables (filtres, brosses, sacs) pour 2–3 ans, en incluant si besoin des compatibles de qualité ;

Nota Bene : le vrai point fragile n’est pas la brosse mais le cloud : en cas de coupure, votre Roomba continuera d’aspirer via les boutons physiques, mais vous pourriez perdre la cartographie détaillée, le nettoyage pièce par pièce, les scénarios ou les commandes vocales.

Vous cherchez un aspirateur-robot fiable en promo

Avis aux afficionados : acheter un Roomba très bradé “pour soutenir la marque” est une fausse bonne idée. iRobot pèse encore plusieurs centaines de millions de dollars en revenus et en dettes : quelques milliers de robots vendus en plus pendant le Black Friday ne changeront pas son destin, déjà suspendu à un calendrier de refinancement très serré.

Aujourd’hui, de nombreux comparatifs placent en tête des modèles Dreame, Roborock ou Ecovacs, nettement plus performants et issus de groupes en bien meilleure santé. Concrètement :

  • si vous êtes fan de Roomba et prêt à accepter un risque, vous pouvez tenter un modèle très remisé, en anticipant les consommables et en sachant qu’une “mort logicielle” reste possible ;
  • si vous cherchez surtout un achat tranquille, il est plus rationnel de privilégier un robot d’une marque alternative solide, même avec une remise un peu moins spectaculaire.

Cet article vous a été utile ? Avez-vous déjà une marque en tête pour votre prochain achat ? Quel budget êtes-vous prêt à sortir pour un aspirateur-robot en plein Black Friday ? Dites-nous tout en commentaires !

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Reçu — 13 novembre 2025

Faute de données, un aspirateur-robot tombe en panne « volontairement » !

13 novembre 2025 à 17:54
Une aspirateur-robot et confidentialité

La maison connectée nous simplifie le quotidien : un robot aspirateur cartographie le salon, une caméra surveille l’entrée, un thermostat apprend nos habitudes… Mais derrière ce confort peut se cacher une réalité bien moins anodine : quelles données s’accumulent dans les serveurs et ouvrent une fenêtre sur notre intimité ? Plans de votre logement, horaires de présence, photos de votre intérieur : autant d’informations qui peuvent transiter vers des serveurs distants, hors de votre contrôle. L’exemple d’un simple aspirateur connecté qui se retourne contre son propriétaire illustre parfaitement ces dérives possibles !

Quand un aspirateur robot se retourne contre son propriétaire

L’histoire commence par une simple curiosité d’ingénieur. Harishankar, nouvel acquéreur d’un aspirateur robot iLife A11, observe le trafic de son réseau domestique : son robot envoie en continu des données vers les serveurs du fabricant. Ce flot de “télémétrie” inclut des informations sur ses déplacements, son état, et la carte de l’appartement. Rien de vital pour le ménage… mais très bavard sur la vie privée. Il décide donc de bloquer, au niveau de son routeur, les adresses utilisées pour cette collecte, tout en laissant passer les mises à jour logicielles.

robot iLife A11 en action
« Les enfants de cette maison n’ont pas de lit… Je vais faire remonter les photos à la protection de l’enfance ! »©iLife

Au début, tout se passe bien : l’aspirateur continue de nettoyer normalement. Puis, sans raison apparente, il refuse de démarrer. En centre de réparation, miracle : une simple réinitialisation et, sur un autre réseau non filtré, il repart comme si de rien n’était… avant de retomber en panne quelques jours plus tard, une fois revenu chez son propriétaire. Après plusieurs allers-retours hors garantie, l’ingénieur démonte l’appareil et analyse ses journaux internes : il découvre une commande d’arrêt datée, envoyée à distance, exactement au moment où le robot a cessé de fonctionner.

Comme il l’explique dans son blog, il trouve un système Linux minimal avec une porte d’accès technique (ADB) laissée ouverte, donnant un contrôle quasi total sur l’aspirateur, et un logiciel de cartographie avancé (Google Cartographer) dont les cartes de son domicile sont intégralement expédiées dans le cloud. En clair : le simple fait d’avoir limité la collecte de données a déclenché, depuis l’infrastructure du fabricant, la mise hors service d’un appareil pourtant parfaitement fonctionnel. Un robot acheté comme un objet, mais piloté comme un service à distance.

Nota Bene : ce cas n’est pas isolé. On sait déjà que certains robots Roomba ont capturé des clichés de l’intérieur de logements, qui se sont retrouvés en ligne après avoir été utilisés pour entraîner des systèmes d’IA.

Ce que “voit” vraiment un aspirateur robot chez vous

Un aspirateur robot moderne n’est pas qu’une brosse sur roulettes. C’est un petit ordinateur mobile, bardé de capteurs : télémètre laser (LiDAR) pour mesurer les distances, gyroscopes pour se repérer, encodeurs sur les roues, parfois caméra. En circulant, il construit une carte très détaillée de votre logement afin d’optimiser ses trajectoires. Dans le cas de l’iLife A11, cette cartographie repose même sur un logiciel de robotique avancé (Google Cartographer), pensé à l’origine pour des robots bien plus sophistiqués.

My experience with Robotic Vacuum cleaner and what does spying mean today. https://t.co/rEshx2CVwx

— Harishankar (@codetiger) October 31, 2025

Vu du fabricant (ou d’un attaquant qui compromet ses serveurs), votre robot aspirateur n’est pas seulement un appareil ménager, c’est un capteur mobile de votre intimité. Il sait à quoi ressemble votre intérieur, où sont les murs, les ouvertures, les zones sensibles… et à quels horaires la maison est occupée ou vide. C’est précisément cette asymétrie — entre la perception d’un “simple aspirateur” et la réalité d’un objet connecté très bavard — qui pose un sérieux problème de confidentialité.

Comment se protéger sans être ingénieur réseau

La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas nécessaire de savoir lire des journaux système pour reprendre un peu la main. Quelques réflexes simples permettent déjà de limiter la casse :

  • vérifiez la politique de confidentialité de la marque qui vous vend le produit ;
  • regardez si les cartes de votre logement sont stockées en local sur l’appareil ou dans l’application, plutôt que systématiquement envoyées sur des serveurs distants ;
  • désactivez les options d’“amélioration de l’IA” ou de “partage de données d’usage” qui vont au-delà du strict nécessaire ;
  • si le robot dispose d’une caméra, vérifiez la présence d’un obturateur physique ou, à défaut, limitez son champ d’action dans les pièces les plus sensibles (chambre, bureau, etc.) ;
  • si votre box Internet le permet, connectez vos objets à un réseau invité séparé de vos ordinateurs et smartphones.

Enfin, gardez en tête ce principe simple : plus un objet en sait sur vous, plus il est important de comprendre à qui il parle… et de pouvoir, au besoin, lui couper le micro.

Et vous, avez-vous des doutes concernant votre appareil ? Quelles seraient vos exigences si vous pouviez vous adresser directement aux fabricants ? Dites-nous tout en commentaires !

Reçu — 10 novembre 2025

Narwal Flow : l’aspirateur robot qui révolutionne l’entretien des sols

10 novembre 2025 à 08:15

Je teste le tout nouveau Narwal Flow depuis plusieurs semaines à la maison. Franchement, je ne m’attendais pas à un tel confort au quotidien. Ce robot m’a impressionné autant par sa puissance d’aspiration que par son système de lavage à la fois intelligent et très différent de tout ce que j’ai vu jusqu’ici.

Dans cet article, je vous propose une présentation détaillée pour que vous puissiez juger sur pièces. On va droit au but, avec la présentation du Narwal Flow, ses données techniques, les points d’innovation, les limites et pour qui il est réellement fait.

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Prix du Narwal Flow pour le Black Friday : 849 €

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Le prix final du Narwal Flow est de 806.55 au lieu de 1299 € !!

Valable du 20 novembre au 1 décembre seulement, ne trainez pas !

Vue d’ensemble : ce qui change réellement avec Flow

A l’instar du Narwal Freo Z10 que j’avais présenté en début d’année, le Narwal Flow est un robot aspirateur-laveur haut de gamme pensé pour aspirer fort et laver propre sans propager la saleté.

Il se distingue par un système de serpillière “à chenille” (track mop) qui se nettoie en temps réel à l’eau tiède et sous pression, par une aspiration jusqu’à 22 000 Pa, et par une station multifonction qui gère l’entretien presque intégralement. Côté navigation et sécurité, il embarque deux caméras RGB et un chipset IA qui reconnaît 200+ objets et traite les données en local.

Caractéristiques techniques clés

Vous pouvez retrouver la présentation et toutes les caractéristiques du Flow sur la page officiel de Narwal, mais voici ici les points les plus importants.

Format & mobilité

  • Hauteur : 95 mm (3,7″) — passe sous la plupart des meubles bas.
  • Franchissement d’obstacles : jusqu’à 40 mm (1,6″).
  • Dimensions du robot : 351,2 × 363,5 × 95 mm.
  • Batterie : 6 400 mAh.

Ces points combinés expliquent pourquoi il circule bien dans les intérieurs encombrés, tout en accédant là où beaucoup de robots échouent (plinthes élevées, seuils, meubles bas).

Aspiration

  • Puissance d’aspiration : Jusqu’à 22 000 Pa.
  • Système DualFlow anti-nœuds : Brosse principale connectée d’un seul côté pour guider les poils vers le bac, brosses latérales qui basculent automatiquement de la forme “V” à “II” pour éviter l’emmêlement.
  • Brosse latérale inversée : Meilleure portée dans les coins, couverture annoncée jusqu’à 100 % des coins et 99 % des poussières.
  • Nettoyage des bords : La serpillière s’étend, grâce à un axe motorisée, à moins de 5 mm du mur, c’est impressionnant d’efficacité !
  • CarpetFocus : Sur tapis, le robot abaisse un capot pour créer une dépression plus forte, mop se relève de 12 mm pour garder le textile sec ; gain de x2 sur le taux de collecte vs moyenne du marché.

Lavage (FlowWash)

  • Auto-nettoyage en temps réel : 16 buses pulvérisent de l’eau tiède à 45°C, un racloir retire les résidus, puis l’eau usée est aspirée et “brassée” pour éviter les dépôts.
  • Pression d’appui : 12 N sur le sol.
  • Réservoir d’eau embarqué x2 (onboard water tank “2x”).

L’idée est simple : la serpillière reste propre pendant qu’elle lave, ce qui limite la re-diffusion des saletés.

Détection & évitement d’objets

  • Deux caméras RGB 136° + IA (10 TOPS), 1,5 M de points pour la cartographie, 200+ objets reconnus avec une précision annoncée de 0,19″ (~4,8 mm).
  • Traitement local des données, certification TÜV de confidentialité.
  • Commande vocale “Hey Nawa” + compatibilité Alexa / Siri / Google et Matter.

La station : entretien automatisé (poussière, eau propre/eau sale, séchage)

La base all-in-one est l’autre point fort. Elle ne se contente pas de recharger :

  • Vidange automatique de la poussière dans un sac de 2,5 L avec jusqu’à 120 jours d’autonomie de poussière annoncés. Les sacs sont standards à toutes les bases Narwal e facilement trouvables sur le site officiel ou sur Amazon pour une livraison en 24 heures.
  • Lavage des mops à eau chaude (piloté par l’IA), stérilisation à 80 °C de la serpillière, des canalisations et du réservoir, puis séchage à air chaud 40°C.
  • Système d’“Auto Water Exchange” et bac d’eau sale auto-nettoyant + filtre remplaçable pour garder les conduits propres.
  • Mode silencieux de séchage/entretien (logique pour une base censée tourner en arrière-plan).
    La promesse : des mops propres et sèches, des conduits assainis, et un minimum de maintenance pour vous.

Détergent : le Flow utilise une solution dédiée Narwal (un flacon est inclus dans la boîte), point utile pour maintenir l’hygiène des cycles de lavage.

Deux configurations de station : Basic Dock vs U-Compact (auto-alimentation en eau)

Narwal commercialise le Flow en deux variantes :

  1. Flow (Basic Dock) : tout est contenu dans la station “classique” (poussière, lavage des mops, séchage). C’est cette version que je vous présente 😊
  2. Flow avec Auto Refill & Drainage System (“Compact Dock”) : la station devient plus compacte et se connecte à l’arrivée et à l’évacuation d’eau (installation DIY indiquée par Narwal). Concrètement, la base gère automatiquement les recharges et la vidange, ce qui supprime la contrainte de remplir/vider manuellement. Mais forcément ça nécessite de pouvoir connecter une arrivée d’eau et une vidange de l’eau sale.

La station est différente mais le robot est le même bien entendu.

Dimensions officielles :

  • Dock Basic : 430 × 402 × 461 mm
  • Dock Compact (U-Compact) : 410 × 433 × 280 mm

Selon votre logement, la version Basic sera la plus simple à poser et à vivre, tandis que la U-Compact prend tout son sens près d’un point d’eau/évacuation.

Tableau récapitulatif

ÉlémentNarwal Flow (robot)Station Basic DockStation U-Compact (Auto Refill & Drainage)
Dimensions351,2 × 363,5 × 95 mm430 × 402 × 461 mm410 × 433 × 280 mm
Hauteur / seuil95 mm / 40 mm
AspirationJusqu’à 22 000 Pa
LavageFlowWash : 16 buses, 45°C, 12 N, extraction eau uséeLavage IA, stérilisation 80°C, séchage 40°C, sac 2,5 L (jusqu’à 120 jours)Recharge/vidange automatiques (raccordements eau)
Anti-nœudsDualFlow : brosse principale 1-côté, brosses latérales V→II
TapisCarpetFocus : capot abaissé, mop levée 12 mm
Bords & coinsMop à < 5 mm du mur, brosse latérale inversée
Navigation2 caméras RGB, IA 10 TOPS, 200+ objets, 1,5 M de points, traitement local
Batterie6 400 mAh
AssistantsHey Nawa, Alexa / Siri / Google, Matter (annoncé)

Dans la pratique : aspiration, lavage, et… peu de bruit

Aspiration “musclée” mais maîtrisée

Avec 22 000 Pa au maximum, le Flow s’attaque sans peine aux poussières fines et aux débris plus lourds dans les rainures. Le capot “CarpetFocus” qui s’abaisse sur tapis fait une vraie différence, et la remontée de mop (12 mm) évite d’humidifier les textiles — détail important si vous avez de grands tapis. Le système anti-nœuds réduit la quantité de cheveux emmêlés sur la brosse (ça se voit après plusieurs jours, on passe moins de temps à démêler). Les coins sont mieux traités que la moyenne grâce à la brosse latérale inversée et au mop qui colle aux bords (< 5 mm).

Lavage qui ne propage pas la saleté

Le gros plus, c’est FlowWash : pendant que le robot lave, la serpillière est rincée à l’eau tiède (45°C), raclée et essorée en continu, puis l’eau sale est extraite. Résultat, on limite l’effet serpillière sale qui étale la crasse ailleurs. La pression de 12 N aide sur les tâches adhérentes. Pour l’hygiène globale, la station stérilise à 80°C et sèche à 40°C ; combiné au détergent Narwal prévu pour, on est sur un cycle assez complet.

Nuisances sonores

Narwal met en avant un fonctionnement plus discret lors des cycles d’entretien (lavage/séchage). La page n’annonce pas de valeur dB officielle, ou alors je suis passé à côté. Mais après plusieurs semaines de tests, je suis agréablement surpris pour un robot de cette puissance.

Evidemment le bruit varie selon le mode d’aspiration et la surface mais il m’arrive d’être confortablement installé dans mon canapé à regarder un film sur Netflix avec le robot qui fait le ménage sans que j’y prête une attention particulière. A titre personnel j’ai réglé la puissance de base à Silencieux / Normal / Fort / Super puissant lorsque le robot est dans mon salon car c’est un parquet sans besoin d’aspiration plus forte.

Navigation, IA et confidentialité

Le Flow combine deux caméras RGB 136°, une puce IA (10 TOPS) et une modélisation 1,5 M de points pour reconnaître 200+ types d’objets (câbles, gamelles, jouets, etc.). La précision annoncée de 0,19″ lui permet de contourner proprement sans pousser ni traîner.

Bon point : le traitement en local et la certification TÜV répondent aux questions récurrentes sur la vie privée.

En pratique, la reconnaissance de tapis déclenche CarpetFocus et la levée de mop automatiquement et jamais un tapis a été mouillé chez moi.

Il reconnaît la plupart des objets (câbles, table, …) mais parfois il confond les pieds de mes chaises avec des câbles. Qu’on se le dise, ça n’a aucune importance, c’est juste que le Narwal prend des photos des objets et je constate juste qu’il se trompe. Dans la pratique il évite parfaitement un câble qui traine par terre et ça c’est vraiment un point essentiel pour moi qui est une famille avec des enfants 😁

Application mobile : contrôle, planification, zones interdites

Dans l’app Narwal, on programme et on ajuste facilement les nettoyages (planning, modes, puissance, etc.). Les contenus officiels Narwal détaillent des fonctions attendues comme le zoning, les zones interdites / murs virtuels et la gestion multi-cartes, sans rentrer dans un discours spécifique au Flow sur la vue 3D ou le placement de meubles. Je reste factuel : zones interdites et personnalisation des plans font partie des usages mis en avant par Narwal sur son site.

Commande vocale et écosystème : “Hey Nawa” au quotidien, et Alexa/Siri/Google + Matter pour intégrer le robot dans vos routines domotiques.

On notera qu’il est possible de commander le Narwal Flow à distance. En le déplaçant manuellement avec la puissante caméra embarquée. Il est même possible d’échanger à distance a avec quelqu’un dans votre maison.

Points d’innovation à retenir

  • Serpillière à chenille auto-nettoyante en temps réel : moins de propagation des saletés, meilleure constance de lavage.
  • Aspiration très élevée (jusqu’à 22 000 Pa) + CarpetFocus : efficacité sur sols durs et tapis, sans mouiller ces derniers.
  • Gestion des bords et des coins : mop étendue à < 5 mm, brosse latérale inversée.
  • Station vraiment complète : vidange 120 jours, stérilisation 176 °F, séchage 104 °F, eau propre/eau sale gérées, filtre remplaçable.
  • IA + confidentialité : double caméra RGB, traitement local certifié TÜV.
  • Deux docks au choix : Basic “tout-en-un” sans plomberie, U-Compact avec raccordements pour l’auto-remplissage / vidange.

Pour qui est fait le Narwal Flow ?

  • Grandes surfaces avec mélanges de sols (carrelage, parquet, tapis) : l’autonomie de la base et la puissance aident quand il y a beaucoup de m².
  • Intérieurs avec seuils (balcon, pièces anciennes) : franchit jusqu’à 40 mm.
  • Familles avec animaux/cheveux longs : DualFlow limite les nœuds, on passe moins de temps à entretenir la brosse.
  • Utilisateurs qui veulent “zéro prise de tête” : cycles d’entretien entièrement gérés par la station et détergent fourni.

Mon verdict après plusieurs semaines

Je le dis sans surjouer : le Flow simplifie les tâches ménagères.

Il aspire fort, lave vraiment propre grâce au rinçage en continu, et la station fait presque tout toute seule.

J’apprécie aussi la hauteur de 95 mm qui lui permet de passer sous pas mal de meubles, et la gestion des tapis très propre.

Pour un foyer exigeant qui veut du résultat sans micro-gérer, c’est un excellent candidat.

On est sur un produit haut de gamme et donc sur un budget important. Mais si vous avez un domicile de grande taille, et que vous souhaitez vous alléger significativement les tâches d’entretien de votre maison, le Narwal est sans conteste un excellent candidant.

Cet article original intitulé Narwal Flow : l’aspirateur robot qui révolutionne l’entretien des sols a été publié la première sur SysKB.

Reçu — 9 novembre 2025

Garage pour aspirateur robot : notre top 5 des meilleures idées, de la plus simple à la plus design

9 novembre 2025 à 17:10
Garage de robot aspirateur

Adopter un aspirateur-robot, c’est aussi accepter sa station de base dans le paysage domestique. Or, un dock mal placé se voit, gêne la circulation et brise l’aspect cosy de votre intérieur. Néanmoins, dissimuler ce bloc peut ; nuire aux déplacements du robot et gêner les manipulations. Alors comment adapter le mobilier pour que la station trouve naturellement sa place, tout en respectant les contraintes techniques du robot ?

Entre détournements astucieux des meubles existants, niches créées à moindre effort et solutions sur mesure, il existe un éventail d’options pour concilier efficacité, confort d’usage et cohérence esthétique. Voici cinq pistes, classées de la plus immédiate à la plus élaborée, pour aider chacun à se projeter et à choisir l’aménagement le mieux adapté à son intérieur !

1) Sous une console d’entrée : la mise en place la plus simple

Une console à piètement fin offre, sans travaux, un dégagement frontal propice à l’accostage et un passage de câble facile le long de la plinthe. Il suffit de vérifier la hauteur libre, de positionner la station bien d’équerre contre le mur et de guider le cordon vers une prise proche au moyen d’un passe-câble discret.

Console pour aspirateur-robot
Attention à la hauteur de la station avant d’acheter !

L’effet visuel est immédiat : l’œil se porte vers le plateau — vide-poches, vase, lampe — pendant que la station reste au calme, prête à l’emploi et aisée à entretenir. Dans certains cas, vous pourrez même choisir l’aspirateur en fonction de votre mobilier, en optant pour la compacité comme le Qrevo Curv 2 Pro.

2) Placard de buanderie ou cellier : l’option pratique et propre

La niche basse d’un placard technique réunit tous les avantages : sol dur, proximité des prises, rangements pour consommables et possibilité d’ajouter, au besoin, un éclairage fonctionnel. On aménage l’intérieur avec quelques perçages soignés au dos du caisson pour la ventilation et le passage du câble, puis on fixe une petite multiprise afin d’éviter les fils apparents.

Pour les stations laveuses, un tapis vinyle mince protège le fond du meuble, tandis que deux patins antivibrations sous la base limitent les bruits lors des cycles de vidange ou de séchage. Les accessoires trouvent naturellement leur place sur l’étagère immédiatement supérieure : sacs, filtres, serpillières propres et produits d’entretien restent à portée de main, sans envahir le reste de la pièce.

3) Niche dans un meuble TV ou une bibliothèque : l’intégration “light” avec mini-modifs

Dans le salon, de nombreux bancs TV et étagères proposent une niche basse ouverte qui peut accueillir la station sans dénaturer la ligne du mobilier. L’important consiste à préserver une sortie parfaitement rectiligne : le robot doit quitter son dock sans virage immédiat ni contact avec une joue intérieure.

Meuble TV pour aspirateur-robot
La plateforme coulissante : très bonne idée, mais on ne mettra rien de lourd ou de fragile dessus…

Un fond légèrement ajouré — deux ou trois ouvertures nettes, plutôt que de grands évidements — assure la ventilation et permet au cordon d’atteindre la prise la plus proche. Une finition sombre à l’intérieur de la niche, obtenue avec un panneau fin ou un adhésif vinyle, aide la base à se fondre dans l’ombre, tandis qu’un ruban LED chaud fixé en partie haute détourne le regard et offre une veilleuse agréable lors des passages nocturnes.

4) Découpe de plinthe (“toe-kick”) en cuisine ou dressing : l’intégration maligne et discrète

Cette solution, très appréciée en cuisine et dans les rangements intégrés, consiste à loger la station derrière la façade, tout en créant une ouverture au ras du sol dans la plinthe. La pièce gagne en continuité visuelle : les lignes restent intactes, seule l’“entrée” du robot apparaît, discrète et parfaitement alignée.

Pour réussir l’opération, on dimensionne la découpe à la largeur du robot majorée de quelques centimètres, on adoucit les arêtes et, si une micro-marche subsiste, on ajoute une rampe ultra-plate. Le caisson qui abrite la station doit respirer ; on prévoit donc un jour au dos ou une grille de ventilation, et l’on organise un accès service — par une façade relevable, le plateau supérieur ou l’arrière — afin de remplacer sacs et filtres sans extraire tout le dispositif. Le résultat est net, pratique et très pérenne.

Nota Bene : il existe même des solutions “plinthe motorisée” avec ouverture électronique, du prêt-à-poser issu de la quincaillerie pro jusqu’au DIY piloté par domotique.

5) Meuble dédié ou banquette-coffre : la finition premium, prête à vivre

Lorsque l’on souhaite une intégration exemplaire, le meuble dédié s’impose. Qu’il s’agisse d’un module prêt à poser ou d’un caisson conçu sur mesure, l’objectif reste identique : un passage frontal à 90°, un câblage invisible, une ventilation maîtrisée et des rangements supérieurs pour tous les consommables. Sur un modèle du commerce, on vérifie la hauteur utile pour ouvrir les couvercles (notamment sur les stations laveuses) et la présence d’un dos ajouré.

En sur mesure, on dimensionne le caisson au millimètre, on choisit une porte coulissante ou relevable qui s’efface à l’usage et l’on introduit une légère retraite de façade pour créer une ombre qui masque visuellement la base. Dans une banquette, une façade basse ajourée par lames horizontales dissimule le dock tout en garantissant un flux d’air. Des silent-blocs sous la station et un fin panneau acoustique au fond du caisson limitent les vibrations sans obstruer les grilles de ventilation.

Spécifications techniques & check-list d’installation

Quel que soit l’emplacement retenu, quelques vérifications en amont feront toute la différence. Elles assurent une navigation fiable, un entretien sans friction et une intégration durable dans le temps.

  • Mesurez précisément la largeur, la hauteur et la profondeur de la station, puis ajoutez au minimum deux à trois centimètres de jeu de chaque côté et en partie haute, surtout si une porte doit s’ouvrir ;
  • Garantissez un dégagement frontal rectiligne d’au moins quarante à cinquante centimètres, sans tapis épais, sans seuil et sans virage immédiat devant le nez du robot ;
  • Préservez la ventilation : au moins une face doit rester ouverte, et le dos du caisson doit comporter des ajours ou des entretoises créant un léger flux d’air ;
  • Vérifiez que tous les éléments de service — couvercles de bacs poussière et eau, sacs, filtres — s’ouvrent et se retirent sans avoir à déplacer la station ;
  • Organisez le passage du câble vers une prise proche ;
  • Contrôlez la qualité du signal Wi-Fi à l’emplacement définitif ;

Nota Bonus : pour une station laveuse, protégez le fond du meuble par un tapis vinyle imperméable.

Et vous ? Quelle stratégie avez-vous adoptée ? Pourriez-vous acheter un meuble rien que pour votre aspirateur-robot, ou préférez-vous une option DIY ? Ou bien est-ce la flemme qui l’emporte, et la station traîne à côté d’un meuble aux couleurs dépareillées ?

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Reçu — 5 novembre 2025

Test MOVA Z60 Ultra Roller Complete : il met la barre très haut…

5 novembre 2025 à 16:30
Test MOVA Z60 Ultra Roller Complete

MOVA termine l’année en force avec de nouveaux aspirateurs-robots à la pointe de la technologie 2025. En première ligne : le Z60 Ultra Roller Complete que nous nous sommes empressé de tester.

Nouveau venu ambitieux dans la galaxie des marques de maison connectée, MOVA s’est fait connaître en 2024 avec une stratégie claire : reprendre des briques technologiques haut de gamme et les proposer à un prix agressif. La jeune marque revendique une présence internationale (Asie, Europe, Amérique du Nord) après s’être écarté de l’écosystème Dreame dont elle hérite une partie du savoir-faire.

Boîte MOVA Z60 Ultra Roller Complete
Même la boîte elle est stylée…

Le Z60 Ultra Roller Complete illustre une approche « vitrine technologique » : un module de lavage à rouleau rincé en continu (HydroForce), une protection des tapis par relevage automatique (AutoShield), une tour LiDAR rétractable pour passer sous les meubles (FlexScope Navigation) et un système « MaxiReach » pensé pour mieux nettoyer le long des plinthes. Le tout s’accompagne d’une promesse d’aspiration tonique (28 000 Pa annoncés) et d’un franchissement d’obstacles inhabituellement élevé (jusqu’à 8 cm d’après la fiche produit). Autant d’innovations qui justifient qu’on s’y attarde : restent à vérifier leur impact concret sur la précision des trajectoires, la qualité du lavage et l’autonomie au quotidien.

Caractéristique TechniquesMova Z60 Ultra Roller Complete
DimensionsRobot-aspirateur : 350 × 350 × 96 mm (119,6 mm DToF relevé)
Station d’accueil : 463 × 390 × 545 mm
Capacité de franchissement d’obstacles80 mm (en deux temps uniquement : 4,5 + 3,5 cm)
Déploiement de la brosse latérale10 mm
Élévation de la serpillière14 mm
Puissance d’aspiration 28 000 Pa
Pression vers le sol 17 N
BatterieLi-ion 6 400 mAh
Autonomieenviron 220 minutes
Temps de charge complèteenviron 3 heures
Bac robot210 mL
Volume du sac à poussière3,2 L
Capacité du réservoir d’eau propre / usée4 L / 3,5 L
Volume sonoreentre 60 et 69 dB
Assistance vocaleassistant Mova/Alexa/Google/Siri
Indice de réparabilité8,2/10
Garantie3 ans
Prix1 399 €

Sur la fiche technique, on peut déjà s’apercevoir du gain d’aspiration par rapport au Z50 Ultra (19 000 Pa Max). L’autonomie est également améliorée, passant de 140 à 220 minutes, et le volume sonore maximum n’est plus que de 69 dB (contre 73 dB pour son aîné). Seul bémol à cette feuille de match : un sac à poussière réduit à 3,2 L, alors que les possesseurs de la version précédente profitent d’un volume de 4 L. Le prix est également plus élevé, mais nous comptons bien en démontrer la justification plus avant !

Unboxing : MOVA met le paquet dans son pack !

Composants MOVA Z60 Ultra Roller Complete - unboxing
Il est assez rare d’ouvrir un carton aussi généreux que celui-ci.
  • Aspirateur robot
  • Station de base
  • Plaque de prolongement de rampe
  • Sacs à poussière (+ 3 de rechange)
  • Rouleaux (+ 3 de rechange)
  • Brosses latérales (+ 2 de rechange)
  • Brosses principales (+ 1 de rechange)
  • Filtres (+ 3 de rechange)
  • Solution de nettoyage (1L)
  • Solution anti-odeurs d’animaux (200ml)
  • Manuel d’utilisation

Avec un tel pack de départ, on a le temps de voir venir. Joli coup de la part de MOVA !

Design : une direction fortement inspirée du Z50 Ultra

MOVA ne se départit pas de son souci d’élégance : châssis en plastique mat bien ajusté, format très plat (9,6 cm) et tourelle LiDAR rétractable. La tête avant combine caméra RGB, double laser 3D “structured light”, laser latéral et LED d’appoint pour l’évitement fin des obstacles. Côté brossage, on trouve une DuoBrush anti-enchevêtrement (double rouleau central) assistée d’une brosse latérale extensible pour les bords.

Design MOVA Z60 Ultra Roller Complete de devant
De jolis reflets…
Design MOVA Z60 Ultra Roller Complete vu de dessous
Un rouleau coulissant…
Design MOVA Z60 Ultra Roller Complete sous le capot
Un code QR pour se connecter…

Le lavage s’appuie sur un rouleau microfibre HydroForce. On peut déjà observer les mécanismes intelligents : AutoShield relève la serpillière de 14 mm et déploie un bouclier anti-humidité ; StepMaster 2.0 et LiftPro aident au franchissement. Les commandes physiques se limitent à deux boutons cerclés d’un anneau lumineux sur le capot.

Design station MOVA Z60 Ultra Roller Complete
Un vrai effet premium, non ?

La station aux angles arrondis brille à la lumière et par son équipement ultra-complet : auto-vidage, lavage/auto-nettoyage du rouleau, avec rinçage à l’eau chaude jusqu’à 80 °C pour désinfecter et décoller les salissures tenaces, sans oublier le dispositif de séchage à air chaud.

Station ouverte MOVA Z60 Ultra Roller Complete
Deux ouvertures…

Elle embarque deux réservoirs d’eau séparés : 4 L (propre) et 3,5 L (sale), suffisants pour de grands logements, plus un plateau adapté à la géométrie du rouleau.

Installation : de légères améliorations

D’abord, il vous faudra fixer la rampe de la station. Nous avons trouvé la manipulation plus facile qu’avec son prédécesseur. Une fois cette dernière branchée avec un peu d’espace autour (environ 1 m devant et 50 cm de chaque côté), on y place le robot et on installe MOVAHome (iOS ou Android). La mise à jour du système prend bien 5 minutes (activez l’OTA) durant lesquelles vous devrez rester près de l’appareil.

app MOVA connexion et installation
Les tons nougat-caramel de l’appli sont plutôt attrayants.

On remarquera les bacs en forme de gros cubes, sans doute pour optimiser l’espace et garder un bloc assez compact. Les lecteurs les plus assidus se souviendront sûrement de notre désarroi concernant le distributeur de détergent que la station ne parvenait pas à identifier correctement. MOVA a tout de suite rétropédalé en proposant un double dispositif à remplir manuellement en versant le produit depuis des flacons séparés.

MOVA Z60 Ultra Roller Complete accès au flacon de détergent
Le distributeur de détergent est amélioré !

Ainsi, le robot ne manquera plus d’ajouter du détergent, mais il choisira le plus approprié en fonction du mode de lavage sélectionné.

Application : toutes les fonctionnalités existantes réunies ?

On ne sait plus où donner de la tête en parcourant l’application MOVAHome :

  • cartographie ultra détaillée
  • 5 modes de nettoyage
  • 5 puissances d’aspiration
  • 2 types d’itinéraires
  • mode CleanGenius
  • mode caméra
  • mode « Pièces »
  • mode « Zones »
  • mode téléguidé
  • commandes de la station d’accueil
  • paramètres de la station d’accueil
  • historique de nettoyage (temps, surface, etc.)
  • nettoyage programmé
  • mode ne pas déranger (DND)
  • paramètres de tapis (4 modes)
  • réglages avancés du nettoyage des sols
  • paramètres du franchissement d’obstacles
  • paramètres du mod MopExtend
  • réglages de l’évitement des obstacles
  • assistant vocal natif
  • gestion de la batterie
  • usure des composants et consommables
  • partage d’appareil
  • mises à jour OTA
  • verrouillage enfant
  • désactivation des notifications
  • localisation du robot
  • SAV (aide, forum, chatbot, e-mail, etc.)

Nous passons volontairement sur certains détails que les heureux détenteurs du modèle auront la joie d’expérimenter. Malgré le nombre important de paramètres à gérer, l’application a le bon goût de rester digeste et agréable à l’œil.

app MOVAHome réglages normaux
Une appli lisible pour gérer les nombreux paramètres du robot !

Les points de personnalisation les plus fins sont en arrière-plan de l’arborescence, et les réglages les plus fréquents sont les plus accessibles. Petit bémol pour la figure de petit robot qui ouvre des fenêtres d’indications un peu trop souvent à notre goût…

Cartographie : toujours plus pointue !

Comme d’habitude, la phase de cartographie est indispensable. Le robot est rapide et passe sous les meubles pour étendre au maximum la surface à nettoyer. En quelques minutes, l’on obtient une map colorée et farcie d’indications diverses : nom des pièces, emplacement de la station de charge, zones de tapis, présence de fils et d’obstacles à « enjamber ». Les amis des animaux verront même s’afficher une zone d’activité pour leur petit protégé. On peut suivre en temps réel la position et l’état du Z60 : en charge, bloqué, en phase d’auto-nettoyage ou de séchage, etc..

app MOVAHome cartographie option
La carte, c’est un tableau d’art abstrait, genre !

Enfin, pour celles et ceux qui aiment bien les listes, voici quelques options de personnalisation :

  • renommer la carte et les pièces
  • fusionner/diviser des pièces
  • choisir l’ordre par défaut des pièces à nettoyer
  • ajouter un mur virtuel
  • ajouter des seuils et des rampes
  • ajouter des meubles
  • ajouter des tapis
  • ajouter des zones de passage bas
  • ajouter des rideaux
  • spécifier le type de sol/pièce

Navigation : comme sur un fleuve tranquille !

Le guidage principal repose sur un LiDAR DToF monté sur tourelle rétractable (“FlexScope”) : la tour s’élève en espaces ouverts pour une cartographie 360° précise, puis s’abaisse pour passer sous les meubles. En façade, un module d’évitement combine laser bi-ligne, caméra RGB et LED d’appoint pour détecter volumes, câbles et pieds de chaise en temps réel. L’algorithme d’IA fusionne ces flux (LiDAR + vision) pour la segmentation des pièces, la reconnaissance d’obstacles et l’optimisation des trajectoires : lignes parallèles en grands volumes, ralentis et arcs doux à l’approche d’objets, contournement serré des bords.

Tourelle sortie MOVA Z60 Ultra Roller Complete
Tourelle levée…
MOVA Z60 Ultra Roller Complete tourelle rentrée pour passer sous les meubles
Tourelle baissée…

Pendant les cycles, le robot prévoit de lui-même les zones à risque (tapis) et adapte sa route : approche en diagonale, trajectoire en S, relevage automatique du module de lavage, éclairage d’appoint en cas de faible luminosité, déplacement latéral de la brossette dans les coins, coulissement du rouleau de serpillère, et le fameux franchissement d’obstacles dont on vous passe ici un petit extrait maison :

Nous avons sournoisement placé un manche à balai (solidement maintenu) sur son chemin (4,2 cm).

Encore une fois, quelques paramètres sont à explorer, dont les plus importants sont sans doutes les suivants : les tapis peuvent être évités, franchis avec ou sans aspiration, ou tout bonnement ignorés s’ils ne craignent pas l’eau. Les pattes de dégagement, pour les margelles, peuvent se désynchroniser pour les rais de portes coulissantes (tel un coureur de haies), ou franchir les obstacles simultanément pour les zones à seuil.

Nota Bene : Mova donne une valeur de 8 cm pour le franchissement de seuil, mais cela ne vaut que si le changement de niveau se fait en deux temps avant de se stabiliser de nouveau en position à plat (ex : 45 + 35 mm).

app MOVAHome réglages avancés
Quelques réglages avancés se trouvent plus loin dans la structure de l’application.

On peut également modifier la fréquence de nettoyage sous les meubles bas, choisir un nettoyage dans le sens du sol (idéal pour les lames de parquet), ou encore activer la reconnaissance des particules et des taches (fonctions de laboratoire), afin que l’appareil ajuste son comportement en conséquence. Enfin, la fonction de reconnaissance des animaux de compagnie l’incite à éviter les excréments, à augmenter l’aspiration pour les poils et les grosses particules et à répandre le détergent anti-odeur.

MOVA Z60 Ultra Roller Complete bug
Il nous fait les gros yeux !

Seul bémol à noter sur nos tests : un blocage inexpliqué au niveau d’une chaise. Il nous a suffit de rappuyer sur play pour le relancer.

Mode caméra : la petite fantaisie de MOVA

On connaissait déjà cette fonctionnalité qui permet de se balader dans votre foyer avec l’utilisateur aux commandes du robot. On y accède via un code PIN, et l’on peut prendre des photos et vidéos depuis la caméra. On peut même lancer un appel pour communiquer à la voix avec notre animal.

app MOVAhome vision caméra
Le robot prévient toutes les dix secondes : « Surveillance de la caméra en cours ». Un peu crispant, même si on ne l’entend pas depuis l’extérieur.

L’application a encore évolué pour proposer des cris d’animaux (un peu gadget) et envoyer le robot effectuer des rondes pour s’assurer que vos compagnons domestiques se portent bien. Les plus intéressés (ou les plus anxieux) pourront créer un chemin de vadrouille personnalisé.

Nota Bene : MOVAhome est éditée par Spacewalker Technology (MOVA). Côté traitement des données, MOVA précise exploiter des centres aux États-Unis, en Allemagne et à Singapour, avec stockage des utilisateurs de l’UE sur serveurs allemands, et appliquer des mesures techniques/organisationnelles de protection.

Efficacité : une meilleure aspiration et une serpillère correcte

Pour bichonner vos sols, le Z60 Ultra Roller Complete est plutôt bien armé. Avec sa double brosse, la brossette extensible, sa capacité d’aspiration surpuissante et la serpillère toujours propre, l’on espère obtenir de bons résultats. Niveau réglages, deux écoles : les plus pressés s’en remettrons à CleanGenius, un mode de nettoyage intelligent qui adapte tout à la situation rencontrée par le robot. On pourra seulement lui indiquer de faire l’aspirateur et la serpillère simultanément ou consécutivement. Le bouton « Nettoyage en profondeur » augmente l’intensité de son passage.

MOVA Z60 Ultra Roller Complete brossette
Oh la brossette toute mignonne !

Les utilisateurs plus contrôlants préfèreront tout choisir avec (oui, ici on aime les listes) :

  • le mode aspiration seul
  • le mode serpillère seule
  • le mode aspirateur & serpillère
  • le mode serpillère après aspirateur
  • un nettoyage précis pour chaque pièce
  • 5 forces d’aspiration (de silencieux à Max+)
  • l’humidité du rouleau (de 1 à 32)
  • le nombre de cycles (1 à 3)
  • la fréquence de lavage de serpillère (par m2, minutes ou pièces nettoyées)
  • l’itinéraire (rapide, standard, intensif ou en profondeur)

Nous avons donc concocté nos deux cocktails favoris : un muesli à base de 50 g de grains de riz et 50 g de grains de café pour l’aspiration, et 10 cl de sirop de vin chaud mélangé à du marc de café bien poisseux. Voici ce qui ressort de nos observations.

Aspiration sur sols durs : mêmes qualités, mêmes travers

Pas besoin de trop en dire, les conclusions s’imposent d’elles-mêmes en regardant les images :

L’appareil peut tout dévorer sans sommation, c’est une évidence. Mais la brossette continue de projeter une partie des particules sur le côté. En 3 minutes, nous avons récolté 98 % de notre petit assortiment. Un second cycle et les 100% ont été atteints 3 minutes plus tard (le temps de refaire toute la zone sélectionnée). Sur un niveau d’exigence aussi peu réaliste, c’est du très bon travail.

Aspiration sur tapis : très bonne performance !

Nous avons donc récupéré les grains pour réitérer l’expérience sur notre tapis à poils courts Étonnamment, nous avons mesuré la même performance que sur sol dur : 98 % en un temps quasi similaire. Un deuxième cycle lui donne l’occasion de parachever son ouvrage. Il en a profité pour extraire une bonne dose de poussière logée dans les fibres.

Nota Bene : avec sa protection au niveau du rouleau, il ne risque pas d’humidifier les textiles quand il est en mode Aspiration & Serpillère.

La prochaine étape sera peut-être d’oser se doter d’un module de shampouinage, comme certains produits émergents semblent le proposer.

Serpillère : à l’impossible nul n’est tenu…

Comme toujours, nous simulons un degré de saleté assez peu réaliste avec notre mare de marc et de sirop. Le Z60 parvient à en gérer une bonne partie, à hauteur de 70%, mais, comme son prédécesseur, à un certain degré d’humidité, il se met à baver aux extrémité. On peut le voir dans la vidéo ci-dessous.

Ouh, ça déborde !

Le problème persiste après un deuxième cycle, car le rouleau est détrempé, même après un auto-lavage. Pour gérer ce genre d’accident (bouteille qui se renverse, bébé qui fait des farces – attention à ne pas aspirer ou laver des débris de verre), nous recommandons d’en récupérer une partie à la serpillère traditionnelle, puis de laisser les finitions au robot.

MOVA Z60 Ultra Roller Complete rouleau décalé
Ce petit coulissement du rouleau a quelque chose de satisfaisant, mais il peut laisser une bande d’un cm en longeant certaines plinthes.

En ce qui concerne le lavage de routine, le MOVA Z60 laisse une fine pellicule d’eau qui sèche en moins d’une minute en humidité minimale, et environ trois minutes en humidité forte (test réalisé en automne). Enfin, nous avons pu observer le nettoyage des coins et des angles compliqués grâce au rouleau coulissant de quelques centimètres sur le côté. Enfin, la pression exercée par l’appareil permet de récupérer les taches séchées dans la cuisine, à condition qu’elles ne soient pas trop incrustées.

Volume sonore : pas un souffle plus haut que l’autre

À 1 m, le Z60 Ultra Roller Complete reste discret en Silencieux (60 dB) et contenu en Standard (63 dB). La montée en puissance porte le niveau à 66 dB en Turbo, 67 dB en Max et 69 dB en Max+. Côté station, le séchage du rouleau est très doux à 36 dB, tandis que les phases d’auto-nettoyage (vidange/lavage/rinçage) génèrent le pic sonore autour de 70 dB.

Autonomie : très variable selon les modes

La fiche technique ne ment pas : le MOVA Z60 Ultra Roller Complete parvient à travailler près de quatre heures s’il est en mode éco. En revanche, si on lui demande une aspiration forte par intermittences (sur tapis par exemple), il perdra 30% de batterie sur 46 minutes de cycle en CleanGenius. À ce rythme, il se serait essoufflé au bout de 153 minutes et 100 m2 de surface couverte (ce qui équivaut à notre appartement entièrement vide).

Quant au temps de charge, nous avons noté 3 heures et 12 minutes. À ce titre, l’application propose une option de charge en période creuse, et même de limiter la recharge à 80% ou 90% afin de préserver la batterie. Nous approuvons davantage ce genre d’optimisation que la performance brute. D’autant plus que les valeurs mesurées permettent largement de satisfaire un besoin de nettoyage d’intensité moyenne sur une surface relativement étendue.

Entretien : on oublie presque de s’en occuper

Eh oui ! Comme la station est de plus en plus autonome, on peut en venir à négliger notre part d’entretien, à commencer par vider le bac à eaux usées, lequel ne dégage absolument aucune odeur. Heureusement, l’application est là pour nous le rappeler en temps voulu. Pas besoin de vérifier soi-même : quand il faut remplir ou vidanger, on est tout de suite au courant. Néanmoins, il faudra tout de même adopter quelques réflexes, surtout après des cycles très « mimi cracra », à savoir :

  • rincer la plaque de lavage amovible qui peut accumuler des saletés ;
  • rincer le filtre du robot ;
  • rincer la boîte d’eau sale du robot ;
  • vérifier l’état des brosses et des conduits.

Outre ces gestes à réaliser en priorité, l’entretien de routine consistera à passer un coup de chiffon doux sur les capteurs et à remplacer les pièces usées en vous fiant aux estimations de l’application, mais également à votre appréciation personnelle.

app MOVAHome entretien

Si vous avez du mal à déclipser une brosse ou un filtre, le manuel contient des illustrations claires sur comment procéder. Il contient également un tableau sur trois pages qui recense les situations nécessitant une intervention de votre part (partie « Dépannage »).

Pièces détachées, consommables et accessoires compatibles

Pour l’heure, la boutique n’est tout simplement pas à jour… Il est donc difficile pour nous de donner une estimation fiable du coût des consommables. Les seules informations disponibles à ce jour concernent les détergents, à savoir la solution de nettoyage (1L) à 14,99 € et la solution anti-odeurs d’animaux (200ml) : 29,90€. Beaucoup de consommables ressemblent trait pour trait aux composants du robot, mais, en l’absence de dénomination exacte, nous déconseillons d’effectuer des achats à l’aveugle. Voici néanmoins un tableau réalisé à partir des prix pratiqués sur les accessoires actuels de MOVA, afin de se faire une petite idée malgré tout :

PosteHypothèse annuellePrix unitaire indicatifCoût/an
Sacs à poussière 3,2 L417,99 €72 €
Filtres bac à poussière3 (≈2 packs de 2)25,99 €/pack52 €
Brosse latérale114,99 €15 €
Brosse principale118,99–44,99 €~30 € (moyenne)
Rouleau-serpillière2/an54,99 € (lot de 2)55 €
Solution nettoyante3 L/an14,99 €/L45 €
Total annuel estimé≈ 269 € (plage ~190–330 €)
Extrapolé sur cinq ans, on peut envisager un coût d’environ 1120 €

C’est un budget à part entière, mais tout dépendra de la fréquence et de l’intensité d’utilisation.

Position sur le marché : bah c’est le meilleur (pour l’instant) !

Le MOVA Z60 Ultra Roller Complete s’impose comme notre nouveau mètre étalon. Son avance ne tient pas à un seul gimmick, mais à l’addition de détails bien exécutés : station vraiment tout-en-un (auto-vidage, rinçage à chaud, séchage), navigation sûre, excellente gestion des tapis et des obstacles, couverture des bords renforcée grâce à la brossette extensible et au rouleau coulissant. Face au Z50 Ultra, il offre une aspiration plus puissante, une autonomie plus longue, un bruit mieux contenu et surtout un franchissement nettement plus serein, malgré un sac un peu plus petit et un prix supérieur.

Très concrètement, face aux « ténors » déjà passés sur notre banc, chacun garde son atout signature : Roborock S8 Pro Ultra reste une référence pour la maîtrise d’ensemble (navigation LiDAR, double rouleau DuoRoller Riser et station ultra aboutie), mais il peut se coincer un peu plus dans les intérieurs très chargés. Le Dreame L20 Ultra demeure l’un des meilleurs pour longer les plinthes grâce au déploiement des patins (MopExtend), et le Narwal Freo Z10 Ultra reste un champion du décrassage soutenu et de la logique “patins rotatifs”. Cela dit, aucun n’offre la même sérénité de franchissement dans les zones à seuils/rails. En somme, le Z60 ne “bat” pas chacun sur son terrain favori, mais il coche le plus de cases à la fois, avec un large pannel de fonctionnalités !

Reçu — 31 octobre 2025

MOVA MOBIUS 60 : ce robot change de serpillière selon la pièce (toujours plus…)

31 octobre 2025 à 16:33
Image de Une Mobius 60 MOVA

Avec le MOBIUS 60 Auto-Empty, MOVA augmente le “smart cleaning” avec un nettoyage par zones piloté par l’IA. Au cœur du dispositif, le MopSwap™ Hub sélectionne la bonne serpillière selon le type de sol, quand l’app MOVAhome affine les routines selon les usages du foyer…

Une assistance domestique qui anticipe et s’adapte, pièce par pièce, c’est le nouveau défi relevé par MOVA. En effet, l’IA de son majordome numérique identifie la fonction des zones (cuisine, séjour, passage, etc.), ajuste le textile (Plush pour les parquets, ThermoHold™ chauffée pour les graisses, HyperClean™ pour l’entretien quotidien) et dose le mélange de solutions via DuoSolution™. Automatisation, personnalisation : vous adaptez l’intensité, la température, la pression et la quantité de produit aux circonstances.

Avec le MOBIUS 60, la promesse faite par MOVA de bâtir un écosystème de produits intelligents semble avancer au grand galop. En attendant l’heure des tests, voici un petit focus sur les parts les plus innovantes de ce produit ! 

L’innovation phare : MopSwap™ Hub (changement automatique de serpillière)

Le MopSwap™ Hub orchestre un nettoyage réellement contextuel. Le robot identifie la pièce (cuisine, séjour, couloir…) et le revêtement (bois, carrelage, stratifié, tapis à contourner) grâce à sa reconnaissance IA, puis sélectionne automatiquement la serpillière adéquate et le mélange de solution correspondant.

Intérieur station Mobius 60 MOVA
Finis les parquets abîmés ! ©GameStar

Trois serpillières dédiées matérialisent cette promesse “pièce par pièce” :

  • Plush (jaune) — pensée pour les bois et stratifiés. Dans l’app MOVAhome, deux modes sont proposés : Nettoyer & Nourrir ou Nourrir seul. Les fibres ultra-douces appliquent une solution de soin spécifique afin de préserver l’éclat et la texture du bois tout en limitant l’agression mécanique.
  • ThermoHold™ (rouge) — calibrée pour les cuisines et zones grasses. Activée à 40 °C, elle aide à dissoudre les résidus de graisse et de sauce que le nettoyage à froid laisse souvent en place, pour des carreaux nets au quotidien.
  • HyperClean™ (bleue) — la polyvalente pour les passages fréquents. Elle capte efficacement poussières, traces de pas et poils d’animaux, maintenant un niveau de propreté régulier sur les surfaces du quotidien.

En arrière-plan, le système DuoSolution™ ajuste le mélange de liquides selon la situation : neutre pour l’entretien courant, puissant dans les zones encrassées (graisses), doux pour le bois. Le tout s’exécute en continu au fil de la carte de la maison : le robot arrive en cuisine, bascule sur ThermoHold™ et solution “puissante” ; il repart vers le salon parquet, échange pour Plush et passe en “doux”. 

Mobilité & obstacles : StepMaster™ 2.0 (jusqu’à 8 cm)

Déjà aperçu sur le Z60 Ultra Roller Complete que nous testons actuellement en parallèle, le StepMaster™ 2.0 passe un cap sur le MOBIUS 60 : le robot franchit jusqu’à 8 cm et conserve sa trajectoire. Son secret tient à un jeu de pattes rétractables qui reproduit une séquence “grimper – franchir – se repositionner”. Concrètement, le châssis s’élève au moment opportun, les appuis se déplacent pour basculer le centre de gravité, puis le robot se repose à plat et reprend sa navigation.

Sur le terrain, cette cinématique change la donne sur les rails de baies vitrées, les seuils hauts et sols irréguliers, les pieds de chaises et certains jouets, ce qui limite fortement les interventions humaines.

Hygiène & station autonome : ThermoWash™ 100 °C, UV et Auto-Empty

MOVA mise très sérieusement sur un entretien hygiénique des textiles. Après chaque cycle, la base lance ThermoWash™ à 100 °C pour rincer les serpillières. La haute température dissout les graisses et biofilms bien mieux qu’un lavage tiède, limite les mauvaises odeurs et prépare le textile pour le prochain passage. La phase de stérilisation UV vient compléter le cycle pour atteindre la promesse de 99,99 % d’élimination de bactéries et virus.

Mobius 60 MOVA en mode serpillère
Une pression au sol de 12 N pour effacer un maximum de taches ! ©MOVA

Une fois les serpillières thermotraitées, la base gère le séchage, puis le réamorçage en DuoSolution™ (mélange neutre / puissant / doux selon les prochaines zones). Le robot repart ainsi avec la bonne chimie en mémoire, ce qui évite les erreurs d’affectation (bois nourri vs carrelage dégraissé) et limite les allers-retours superflus. Enfin, sans surprise la base intègre le vidage automatique (Auto-Empty) de la poussière aspirée.

Nota Bene : certains détails restent à confirmer côté fiche technique (type et capacité du sac, système de filtration, éventuellement HEPA, cadence de vidage), et en ce qui concerne le coût des consommables (solutions nettoyantes, patins, sac à poussière, etc.).

Le MOBIUS 60 déjà disponible en France ! 

Le MOBIUS 60 est disponible en France sur la boutique officielle MOVA (page produit dédiée) et référencé chez des revendeurs comme Boulanger. Au 31 octobre 2025, le tarif public constaté chez Boulanger est de 1 499 € TTC.

Si vous attendez un test de notre part avant de vous lancer, nous surveillerons l’efficacité et la fiabilité du changement de serpillière, la justesse de la classification des pièces, le vrai franchissement des 8 cm, ainsi que le coût d’usage (solutions, serpillières, sacs) et l’impact sur le bruit et la durée des cycles.

Pensez-vous que MOVA est en train de prendre le leadership du monde des aspirateurs-robots ? Les innovations présentées pourraient-elles résoudre les contraintes de votre propre domicile ? Dites-nous tout en commentaires ! 

Reçu — 29 octobre 2025

Rowenta X-Clean 2 : l’aspirateur-laveur 2-en-1 qui tire l’entrée de gamme vers le haut

29 octobre 2025 à 17:12
Une X-Clean 2

Parmi les aspirateurs-laveurs 2-en-1, Rowenta tente de « tirer l’entrée de gamme vers le haut » avec le X-Clean 2, désormais disponible en France depuis la mi-septembre 2025 à moins de 300 €.

La fiche officielle le présente comme un modèle axé sur la simplicité et le gain de temps. Le X-Clean 2 est un véritable pari totalement axé sur le rapport qualité/prix : on vise l’essentiel pour démocratiser un produit d’ordinaire deux à trois fois plus cher. Pour en avoir testé quelques-uns, cet appareil au tarif agressif nous intrigue au plus haut point. D’autant plus que l’entrée-de-gamme peut parfois faire peur, à l’image de l’aspirateur-balai Ambiano d’Aldi.

Cette sortie s’inscrit dans une histoire de marque bien installée : née en 1909 en Allemagne, Rowenta appartient au Groupe SEB depuis 1988, et revendique une approche d’« innovation utile » et de durabilité (pièces disponibles et réparabilité long terme) sur ses catégories maison. Le X-Clean 2 devient la porte d’entrée de la gamme dont la mission est de garantir un agent nettoyeur populaire loin des paillettes offertes sur les modèles supérieurs.

Caractéristique Techniques
Dimensions28 x 21 x 115 cm
PoidsRéel : 4,6 kg (réservoir plein)
Ressenti : 1,2 kg
Type de solsSols durs
Puissance120 W
BatterieLithium-ion
AutonomieMode Eco : 35 min
Mode Max : 20 min
Temps de charge4h30
Capacité du réservoireau propre : 0,73 L
eau sale : 0,44 L
Autres accessoires inclus1 rouleau supplémentaire, 1 filtre mousse et 1 filtre sec supplémentaire, 1 brosse de nettoyage avec fonction passoire et fonction cutter
Disponibilité de pièces détachées dans l’UE15 ans
Garantie2 ans
Prix279,99€

Design & ergonomie : pensé pour le quotidien

D’emblée, le X-Clean 2 semble miser sur la simplicité d’usage. Rowenta revendique un appareil “léger en main” (≈ 1,2 kg ressentis), aidé par un rouleau auto-propulsé et une poignée arrière pour le transport : trois éléments qui, combinés, favorisent des allers-retours rapides sans fatigue dans une cuisine ou un couloir. L’idée est donc de pouvoir multiplier les petites sessions d’entretien plutôt que de planifier un “grand ménage”. On ne peut que saluer cette maniabilité est rare à ce niveau de prix pour un 2-en-1. Seul bémol : la flexibilité à 180° est absente, on ne glisse donc pas aussi loin sous les meubles qu’avec certains balais articulés.

Accessoires inclus dans la boîte x-clean 2
Quelques accessoires bien sentis ! ©Rowenta

Le dimensionnement des réservoirs est correct : 0,73 L pour l’eau propre et 0,44 L pour l’eau sale. Sur des surfaces modestes à moyennes, on enchaîne plusieurs pièces sans interruption ; au-delà, il faut prévoir des vidanges/remplissages plus réguliers, ce qui reste cohérent avec la cible “appartement” ou rez-de-chaussée de maison.

Côté interface, le choix d’un écran LED au guidon modernise l’expérience. Il affiche des indications en temps réel (modes, alertes) et remplace avantageusement de simples voyants, en particulier pour les utilisateurs qui alternent fréquemment Eco et Max selon la salissure.

Mise en route & entretien : moins de frictions, plus d’usage

Le X-Clean 2 est livré avec sa station de nettoyage/charge, un rouleau de rechange avec brosse latérale intégrée, un filtre mousse et un filtre sec supplémentaires, ainsi qu’une brosse de nettoyage dotée d’une fonction passoire et d’un petit cutter pour libérer les fibres emmêlées. Toutefois, la batterie non amovible laisse planer quelques interrogations quant à la durabilité du produit et aux coûts de remplacement.

Le démarrage est aussi simple qu’ailleurs : remplir le réservoir d’eau propre (avec ou sans détergent compatible), enclencher Eco ou Max, et se laisser “entraîner” par le rouleau auto-propulsé. Les indications sur l’écran LED très sommaire évitent les tâtonnements : on sait quel mode est actif et quand il faut vider ou rincer. Atout de poids : la station permet de lancer des cycles d’auto-nettoyage (≈ 60–90 s) pour rincer le rouleau et les conduits. Un vrai gain de temps au quotidien, qui limite les odeurs et la prolifération bactérienne liées à l’humidité stagnante. Cela ne dispense pas, toutefois, de vider le réservoir d’eau sale, de rincer la cuve et de laisser sécher le rouleau à l’air libre.

Par ailleurs, le décrassage du rouleau (cheveux, poils, fibres) se fait en quelques gestes grâce à la brosse fournie et au cutter intégré. Les filtres mousse/sec se remplacent facilement, la vidange des réservoirs est simple, mais leur volume modeste implique des vidanges plus fréquentes dans les grands espaces.

Performances attendues : valeur concrète… et compromis

On l’a vu, le X-Clean 2 vise l’entretien régulier sur sols durs : miettes, poussières fines et petites traces humides, typiquement l’entrée après l’école ou la cuisine post-repas. Le débit d’eau parcimonieux limite les bavures et accélère le séchage, bien qu’un tel avantage suppose une aération correcte et un rituel d’entretien minimal (réservoir d’eau sale vidé, rouleau propre) pour éviter traînées et odeurs.

En outre, les taches incrustées et les surfaces poreuses restent hors de sa zone de confort : on est sur de l’appoint, pas sur du décapage. Le travail des bords n’est pas non plus sa zone de brillance. D’après les premiers tests en ligne, il laissera facilement 2,5 cm d’écart avec vos plinthes. Les angles serrés et l’espace sous certains meubles bas feront également partie des coins délicats.

Nota Bene : une consœur a déjà pallié le manque de chiffres officiels sur le volume sonore en mesurant respectivement entre 64 et 66 dB pour les modes Eco et Max.

Notre avis à la volée : un petit luxe à petit prix

Avec le X-Clean 2, Rowenta semble signer un 2-en-1 “prêt à l’emploi” qui tire l’entrée de gamme vers le haut : maniabilité réelle (rouleau auto-propulsé, poids ressenti contenu), cycle d’auto-nettoyage, travail soigné des bordures et écran LED clair. En face, des limites assumées — puissance modeste, batterie non amovible, filtres non lavables — cadrent son usage : parfait pour des appartements et des routines d’entretien légères à modérées sur sols durs, moins indiqué pour de grandes surfaces ou des salissures tenaces.

Qu’en dites-vous ? Seriez-vous tentés par un aspirateur-laveur simple et à bas prix ? Devrions-nous le tester pour vous donner de plus amples recommandations ? Pensez-vous que c’est encore trop cher pour ce que c’est ? Dites-nous tout en commentaires !

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Reçu — 28 octobre 2025

MOVA gâte ses clients : 50 € de remise sur le robot aspirateur E40 Ultra

28 octobre 2025 à 04:55
MOVA gâte ses clients 50 € de remise sur le robot aspirateur E40 Ultra

Entre sa puissance, sa prise en main facile et ses fonctions intelligentes, le robot MOVA E40 Ultra a tout pour plaire. Surtout après cette jolie remise.

A l’heure actuelle, nombreux sont ceux qui optent pour un aspirateur robot capable d’aspirer et de nettoyer le sol. Il faut dire que ces appareils sont devenus de plus en plus accessibles au fil des années, tout en offrant des performances remarquables.

Parmi les marques les plus intéressantes du moment, il y a notamment MOVA qui s’est spécialisée dans les modèles de pointe à des tarifs raisonnables comme le Z60 Ultra Roller Complete présenté à l’IFA 2025. C’est aussi le cas du E40 Ultra, un aspirateur robot très polyvalent qui profite actuellement d’une réduction de 50 € pour une durée limitée (du 27 octobre au 9 novembre 2025). Coup d’œil sur cet appareil bien pratique au quotidien.

Le MOVA E40 Ultra à 449 € : pourquoi c’est un bon plan ?

Commercialisé habituellement à 499 €, le MOVA E40 Ultra se retrouve de manière exceptionnelle à 449 € grâce à une remise de 10 % sur plusieurs sites (Amazon, MOVA, Boulanger). Autant dire que le timing est parfait pour s’offrir un aspirateur robot, d’autant plus que la promotion expire le 9 novembre prochain.

En outre, il faut savoir que ce modèle a reçu une très bonne moyenne de 4,4/5 chez les principaux revendeurs (moyenne fournie par Google). Preuve que la majorité des clients sont déjà conquis par ce petit bonhomme.

MOVA E40 Ultra qui aspire le plancher
Votre animal de compagnie pourrait bien se faire un nouvel ami.

Quels sont les plus gros atouts du MOVA E40 Ultra ?

Face à une très forte concurrence dans le secteur des aspirateurs robots, la jeune marque asiatique MOVA (créée en 2024) se devait de frapper fort avec ses appareils. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’E40 Ultra est loin de faire pâle figure avec sa puissance de 19 000 Pa, l’une des plus élevées dans sa fourchette de prix. Grâce à cela, il est capable d’avaler toutes sortes de poussières et de particules sans la moindre difficulté.

Par ailleurs, ce modèle est équipé de serpillères extensibles qui lui permettent d’accéder aux endroits les plus exigus, ainsi qu’un réservoir d’eau intelligent qui s’adapte aux types de sols et de tâches à nettoyer. En bref, tout ce qu’il faut pour vous épargner des corvées ingrates.

réservoir d'eau du MOVA E40 Ultra
Allez, à la niche.

Dans le même temps, il est capable de repérer les tapis et de relever sa serpillère avant d’y passer pour ne pas les abîmer grâce à son système de détection ultrasonique. Sans oublier sa station tout-en-un qui se charge à la fois de la vidange automatique, ainsi que du lavage et du séchage des serpillères.

En résumé, le MOVA E40 Ultra est un excellent modèle pour les budgets relativement modestes grâce à sa puissance élevée de 19 000 Pa et ses nombreuses fonctionnalités intelligentes qui facilitent son utilisation et son entretien. Cerise sur le gâteau : ce modèle est garanti 3 ans après achat, ce qui devrait rassurer les clients les plus hésitants.

Reçu — 26 octobre 2025

Après les robots-laveurs, un robot-shampouineuse s’apprête à voir le jour…

26 octobre 2025 à 19:16
R2 sur tapis (modules déployés)

Une nouvelle marque américaine, inconnue au bataillon, vient de rassembler 50 000 $ pour lancer un nouveau modèle de robot-aspirateur. La spécificité de cet appareil ? Le R2 sera capable de shampouiner les tapis !

Depuis quinze ans, l’aspirateur-robot a appris à se repérer, à cartographier nos pièces, puis à s’auto-vider pour nous laisser un peu plus tranquilles entre deux ménages. La décennie suivante a vu éclore les robots-laveurs : patins vibrants, serpillières rotatives, stations qui rincent et sèchent… avec, toujours, la même limite : au bord d’un tapis, on freine, on contourne, on lève les patins. La moquette et les velours restent le territoire des shampouineuses « à l’ancienne », traîneaux bruyants et tuyaux en bataille.

C’est précisément cette frontière que Robotin dit vouloir franchir avec le R2, un projet actuellement financé sur Kickstarter. L’ambition est la suivante : rendre un robot domestique en mesure de nettoyer en profondeur que l’on réservait jusqu’ici aux injecteurs-extracteurs, et l’orchestrer de bout en bout avec une station d’accueil chargée d’approvisionner, d’aspirer et de sécher. Sur le papier, l’équation mêle trois promesses rarement réunies : l’aspiration « forte » sur textile, l’injection-extraction à l’eau chaude, puis un séchage actif destiné à rendre le tapis praticable peu de temps après chaque cycle.

Un challenger venu des États-Unis : Robotin Inc.

La jeune pousse se présente sous le nom Robotin Inc., avec un slogan qui résume son ambition : « Robot in, chores out » (littéralement : « Le robot entre, les corvées sortent »). La communication officielle est anglophone et situe l’annonce du R2 à Irvine (Californie).

Côté calendrier public, Robotin décrit un enchaînement classique pour un hardware ambitieux : prototypes d’ingénierie en 2023, design modulaire en 2024, protos robot + station en 2025, puis lancement de la campagne Kickstarter le 23 septembre 2025. Les expéditions sont annoncées pour mars 2026 (printemps 2026 selon les supports), ce qui laisse un cycle d’industrialisation d’environ 6 à 9 mois après la campagne.

Robotin revendique le « premier robot laveur de tapis autonome » : un système modulaire combinant un module d’injection-extraction/séchage pour les tapis et un module aspiration plus classique, le tout orchestré par une AI-Perception System (détection des revêtements, évitement d’obstacles, cartographie). Le site officiel, les réseaux et la fiche Kickstarter alignent ce discours de fond (autonomie, modularité, navigation assistée par IA).

Quelques chiffres sur le Robotin R2 (d’après les bruits de couloir)…

Caractéristique Techniques
Dimensions40,6 × 39,9 × 15,2 cm
Puissance d’aspiration115 AW
Batterie10 000 mAh (Recharge 0→80 % en ~24 min)
Capacité du bac à poussière1,8 L (annoncé “jusqu’à 60 jours”)
Capacité de la station (eaux)propre ~9 L
sale ~6 L
Chauffe-eauRapidHeat 60 °C en ~10 min
Navigation / IA“AI-Perception System”, 12 types de capteurs
Couverture de nettoyage37 m²/h
Prix Kickstarter799 $
Fenêtre de livraison annoncéemars 2026

Une shampouineuse autonome : comment ça marche ?

L’idée de Robotin est de transposer, dans un format robotisé, le principe des injecteurs-extracteurs que l’on connaît chez Bissell et consorts. Concrètement, le R2 projette de l’eau sur les fibres, brosse pour décoller les saletés incrustées, puis aspire l’eau chargée afin de laisser un tapis le moins humide possible. La station d’accueil alimente et récupère l’eau automatiquement, ce qui permet d’enchaîner un cycle complet sans manipulation intermédiaire. Les éléments publiés évoquent en plus un chauffage rapide de l’eau et un séchage actif par flux d’air chaud, piloté par des capteurs d’humidité pour homogénéiser la fin de cycle.

Cette mécanique repose sur un châssis unique et deux modules que l’utilisateur interchange : un module « carpet wash/dry » pour l’injection-extraction et un module « vacuum » pour l’aspiration classique. L’app donne la main sur la cartographie, les zones interdites et les routines ; le robot ajuste sa trajectoire grâce à un système de perception annoncé comme « AI-Perception », combinant une douzaine de types de capteurs pour reconnaître les revêtements, éviter les obstacles et planifier les passes utiles.

injection-extraction sur le Robotin R2
Le dispositif ressemble trait pour trait à une shampouineuse classique !

Reste la question des surfaces non textiles. Avec son module « vacuum », le R2 peut aspirer les sols durs comme un robot traditionnel — débris, poussières et poils. En revanche, rien n’indique pour l’instant l’existence d’un module serpillière dédié aux sols durs : la communication officielle se concentre sur le lavage de tapis, l’extraction et le séchage, sans mention d’un patin humide ou de rouleaux destinés au carrelage ou au parquet. C’est un point important pour situer le produit : il se présente d’abord comme un robot de soin des tapis, qui sait aussi aspirer, et non comme un laveur universel qui ferait tout sur tous les revêtements.

Enfin, la station joue un rôle central : elle ravitaille le robot en eau propre, récupère l’eau sale et sert de base pour l’entretien courant, promettant de véritables sessions « mains libres », excepté pour changer de module.

Les questions que l’on se posera pour un éventuel test

En tablant sur une sortie en mars 2026 suivi d’une exportation relativement rapide en Europe, notre petit labo a déjà quelques questions dans sa manche concernant :

  • l‘efficacité de l’injection–extraction selon le type de tapis (poils courts/longs, densité) et le taux d’humidité résiduelle ;
  • la réalité du séchage “rapide” selon la température ambiante et l’homogénéité du résultat (bords vs zones centrales) ;
  • la polyvalence de l’appareil : aspiration correcte sur sols durs, possibilité d’une option lavante ? ;
  • le niveau sonore par phase (brossage, extraction, séchage) et acceptabilité en usage quotidien ;
  • la maintenance et l’hygiène : nettoyage des conduits, prévention des odeurs, accès aux pièces détachées, protocole d’auto-rinçage ;
  • les consommables et le coût d’usage (détergents éventuels, filtres, brosses)
  • l’autonomie et la surface couverte : on s’interroge sur l’impact du chauffage de l’eau et du séchage actif sur la durée d’un cycle et la fréquence des retours à la base.

Et vous ? Possédez-vous beaucoup de tapis ? Un tel produit pourrait-il vous faire passer le cap des robots-aspirateurs ? Sur le papier, trouvez-vous cela plus utile qu’un robot-laveur de sols durs ? Dites-nous votre avis en commentaires !

Reçu — 25 octobre 2025

Dyson v15 ou V16 ou Gen5detect : lequel choisir ?

25 octobre 2025 à 18:01
dyson gen 5 vs v15 vs v16

Choisir entre le Dyson v15, gen5 ou v16, c’est comme débattre du meilleur super-héros : chacun a ses super-pouvoirs, mais le budget et les besoins tranchent. Finies les heures de ménage à jouer les acrobates avec une gâchette ou à râler contre un filtre qui laisse filer les acariens. On décortique ici les forces, les défauts et les subtilités de ces trois mastodontes de l’aspiration, pour que vous arrêtiez de zapper entre les fiches produits.

Spoiler : le Gen5detect a de bons arguments s’il est en promo, le V15 reste un choix malin, et le V16… eh bien, il est très fort, mais pas encore à portée de tous.

Dyson V15, gen5, V16 : le choc des titans du ménage !

Vous souhaitez vous équiper d’un aspirateur-balai solide, puissant, sans prendre le risque d’être déçu ? Dyson propose trois modèles pour vous débarrasser de la saleté : V15 Detect, Gen5detect et V16 Piston Animal. Les trois appareils se ressemblent, avec notamment un éclairage puissant au niveau des brosses principales et un compteur de particules piézoélectrique avec écran LCD, servant à ajuster la puissance d’aspiration en temps réel. Pourtant, la différence de prix est bel et bien là, avec un écart de plus de 400 € parfois, selon le modèle et le revendeur. Comme on le disait dans notre comparatif V15 vs V12, la montée en gamme se paie cash. Alors dans quoi allez-vous mettre votre argent ?

Nota Bene : le capteur piézo compte les particules 15 000 fois/seconde. La détection de poussière en temps réel, décryptée par Wired, révèle les résidus invisibles.

Le V15 Detect Absolute, le moins cher, dispose déjà d’une excellente base, avec une bonne aspiration de 230 AW et un réservoir de 0,77 L. Le Gen5detect enchaîne les améliorations : 280 AW de puissance, filtre HEPA capturant les particules de 0,1 micron et autonomie étirée à 70 minutes. Mais pèse 3,5 kg – c’est le plus lourd des trois. Le V16, sorti en 2025, débarque avec compresseur de poussière (stockage 60 jours), aspiration 315 AW, autonomie confortable jusqu’à 75 minutes, support mural simplifié. Seul bémol : son suceur All Floors Cones Sense relativement bruyant et mal adapté aux plinthes.

Nota Bene : on observe une puissance d’aspiration croissante de 2021 à 2025. Mais attention avec ce genre de chiffres : comme on l’a vu dans nos tests V10 vs V8, la puissance sur papier ne fait pas tout.

Dyson V15 Detect Absolute : l’argument du meilleur rapport qualité-prix

Lancé en 2021, le V15 Detect est une valeur sûre. Ses 240 Air Watts suffisent largement à mettre la saleté quotidienne au placard – enfin à la poubelle, mais on se comprend… Un moteur Hyperdymium™ à 125 000 tr/min, 2 fois plus puissant que le V8, gère les moquettes épaisses sans surchauffer. Le laser Fluffy Optic™ révèle la poussière invisible sur parquet – très efficace même en faible lumière.

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Gâchette et laser vert, un poids raisonnable. Le V15 Detect reste un banger. ©Dyson

À 3,1 kg, il se manie sans mal de dos. La gâchette est un choix à assumer : appuyez pour nettoyer ciblé (miettes, poils, etc.), relâchez pour économiser la batterie. Mais attention aux tendinites sur les séances ménage prolongées, car la pression longue fatigue. On peut également pointer du doigt son filtre qui ne capte « QUE » les particules de 0,3 microns (vs 0,1 pour le Gen5 HEPA – un peu meilleur pour les allergiques).

Verdict : pour 90 % des ménages, le V15 suffit. Moins cher, plus léger, avec 80 % des performances du Gen5. L’outil Hair Screw gère les poils longs sans bourrage – parfait pour les foyers animés. Hors promo, il est à 799 €, mais il est désormais trouvable à moins de 600 € chez des Boulanger ou Darty.

Nota Bene : pour aller plus loin, la version Submarine existe, laquelle inclut une fonction de nettoyage des sols à l’eau claire.

Caractéristique du V15
Dimensions126 x 26,6 x 25 cm
Poids3,1 kg
BatterieLithium-ion 3600 mAh
Autonomie maxJusqu’à 60 min
Temps de charge4h30
Puissance d’aspiration240 Air Watts
Contenance du collecteur0,77 L
Système d’activationGâchettes
FiltrationHEPA > 3µ
Accessoire intégré au tubeBrosse High Torque, Brosse Laser Slim Fluffy, Mini brosse motorisée, Mini brosse douce, Brosse rigide, Accessoire combiné, Long suceur, Adaptateur pour meubles bas
Niveau sonore75 dB max

Dyson gen5detect : le choix intermédiaire qui monte en puissance

Avec le Gen5detect, Dyson signe une évolution notable. Plus puissant, plus malin, plus endurant… mais aussi plus lourd et plus cher. Un saut générationnel qui vaut-il le coup ? Pour ceux qui vivent avec des animaux ou des allergies, c’est loin d’être absurde.

Le moteur Hyperdymium Gen5 tourne à 135 000 tr/min, délivrant une succion record de 280 AW, ce qui laisse encore moins de chances aux particules accrochées aux fibres des tamis d’y loger éternellement. Poils d’animaux, moutons sous le canapé… tout disparaît à vitesse grand V. Le système cyclone à 14 étages assure une capacité d’aspiration maintenue à son maximum.

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Toujours marier les couleurs de façon improbable : c’est la clé ! ©Dyson

On passe aussi un cap pour les plus sensibles aux allergènes : la filtration HEPA capture 99,99 % des particules de 0,1 micron. Une première chez Dyson. L’air rejeté est plus propre que dans une salle stérile. Et avec l’écran LCD, vous voyez en temps réel la quantité de poussière capturée, et la taille des particules emprisonnées dans le collecteur. Détail pratique : le bouton marche/arrêt remplace la gâchette, jugée trop fatigante par de nombreux retours utilisateurs. On apprécie également que l’autonomie grimpe à 70 minutes contre 60 minutes sur le V15.

En revanche, les 3,5 kg se font sentir, surtout en hauteur. Côté budget ? Comptez 899 € hors promo (contre 799 € pour le V15). Un écart justifié principalement par des spécifications techniques un cran plus élevées, dont une meilleure filtration, en somme. Ah et il y a le bouton à la place de la gâchette… Quoi qu’il en soit les plus malins sauront se le procurer à 650 € environ.

Nota Bene : pour avoir l’adaptateur pour meubles bas (inclus chez le V15), il faudra néanmoins choisir le pack à 929 € ou le prendre à part en e-boutique. Pas de version Submarine pour celui-ci.

Caractéristique du GEN5 Detect
Dimensions127,6 x 27,6 x 25 cm
Poids3,5 kg
BatterieLi-ion amovible
Autonomie maxentre 10 et 70 min
Temps de charge4h30
Puissance d’aspiration280 AW
Contenance du collecteur0,77 L
Système d’activationbouton ON/OFF
FiltrationHEPA (0,1 µm)
Accessoire intégré au tubebrosse Fluffy Optic, brosse digitale Motorbar, brosse auto-démêlante, brosse 2-en-1, long suceur
Niveau sonoreentre 59 et 75 dB

Dyson V16 Piston Animal : le dernier né ultra puissant !

Le Dyson V16 Piston Animal, concentré de 34 brevets, incarne la nouvelle génération d’aspirateurs balai de la marque anglaise. Si le Gen5 était déjà impressionnant, le V16 le pulvérise avec 315 AW d’aspiration brute délivrés par un moteur Hyperdymium 900W – 50% de puissance en plus que son prédécesseur. La technologie cyclonique s’active en mode Boost avec cinq mini-cyclones supplémentaires pour une puissance inédite. Comme son prédécesseur, sa filtration HEPA 5 étages capture 99,99% des particules de 0,1 micron – parfait pour les allergiques.

V16 Piston animal en marche
Fini la gâchette ! Le ON/OFF se gère avec le bouton rouge ! ©Meilleure-innovation

En ce qui concerne les nouveautés, le bac CleanCompaktor compresse les débris pour contenir l’équivalent de 30 jours de poussière. Le vidage hygiénique repousse le moment de récupérer les saletées avec les mains. Les brosses Fluffy laissent place à une tête All Floor Cones Sense, qui démêle cheveux longs et poils d’animaux. Elle s’adapte aux sols durs, mais brille surtout sur tapis et moquettes. On trouve également des embouts en biseau au bout du corps principal et du tube, ce qui permet une aspiration de précision sans faire l’aller-retour pour récupérer un accessoire adapté.

Néanmoins, le poids reste élevé (3,4 kg) et la nouvelle brosse est relativement bruyante (jusqu’à 81 dB). Niveau accessoires, on perd une brosse dans l’histoire (la Fluffy). On note également l’accès à l’application Dyson, même si l’idée d’un aspirateur-balai connecté a du mal à trouver une justification majeure en pratique. Le coup de théâtre, finalement, c’est le prix : 849 € hors promo, soit 50 € de moins que le prix initial du Gen5 Detect, lequel s’en voit réduit au rôle de leurre marketing (un faire valoir, en somme).

Caractéristique du V16 (Piston Animal)
Dimensions129,8 x 25,9 x 25 cm
Poids3,4 kg
BatterieLi-ion amovible
Autonomie entre 15 et 75 min
Temps de charge3h30
Puissance d’aspiration315 AW
Contenance du collecteur1,3 L
Système d’activationbouton marche / arrêt
FiltrationMulticyclonique, Mousse, HEPA 99,9 % à 0,1 micron
Accessoire intégré au tubeBrosse conique, Brosse auto-démêlante 2.0, Accessoire deux en un, Long suceur
Niveau sonore72 dB – 81 dB

La brosse lavante est indispensable pour vous : Dyson V15s Submarine ou Dyson V16 Piston Animal Submarine ?

Deux des candidats admettent une version Submarine, qui les change en aspirateur-laveur grâce au module adapté. Le Submarine nettoie les taches sur surfaces dures avec un réservoir 300ml couvrant jusqu’à 110 m², avec mode Boost pour les taches tenaces. Bien sûr, le poids du module rempli d’eau va alourdir les deux appareils. Les autres caractéristiques de chaque modèle ne varient pas.

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Le Submarine faisait déjà largement le job sur le V15. ©Meilleure-innovation

Nota Bene : le Gen5 est exclu de cette possibilité, ce qui en fait résolument le choix le moins attrayant dans la stratégie de Dyson.

En revanche, on peut encore une fois commenter les tarifs. Si on se focalise sur le prix initial, le V15 Detect Submarine coûte 150 € de plus que son homologue standard (949 €). Le V16 Piston Animal passe en aspirateur-laveur pour seulement 140 € de plus (999 €). À comparer les deux, on peut se dire facilement que, quitte à réaliser une grosse dépense, autant mettre les 50 € de plus pour avoir le modèle le plus performant. Et l’effet de leurre fonctionne encore.

Notre avis : quel Dyson choisir selon nos tests ?

Vous l’aurez compris, la sortie des modèles d’aspirateurs-balais Dyson suivent une stratégie marketing bien rôdée, avec des améliorations au compte-goutte et des effets de leurre sur les solutions intermédiaires. C’est une stratégie commerciale très courante, mais en avoir conscience n’aide pas forcément à faire un choix.

  • Le Dyson V15 Detect (ou sa version V15s Submarine) présente le meilleur rapport qualité/prix. Pour avoir testé les trois modèles, celui-ci fait largement l’affaire dans une maison ou un appartement de 100 m2 environ. Nous n’envisagerions même pas les deux autres – et en promo, c’est encore mieux.
  • Le Dyson Gen5detect remplit parfaitement son rôle de vilain petit canard. C’est le plus cher en tarif initial, il a moins d’accessoires que le V15 et est moins performant que le Dyson V16. Il n’a même pas accès à la version Submarine. En plus il est lourd. Next.
  • Le Dyson V16 Piston Animal est le meilleur, mais aussi le plus cher, si l’on évacue son faire-valoir ci-dessus. Avec 315 AW d’aspiration, une autonomie à 75 min max et et un bac à compression de 1,3L, il va vous faire les yeux doux. Mais n’oublions pas sa brosse bruyante et son manque d’accessoires. Il est également relativement lourd et son application est gadget. Nous le mettons au rang de caprice rationnalisable pour les plus fortunés.

Alors, prêt à faire la guerre à la poussière ? Le V15, c’est le malin pour un budget raisonnable. Le Gen5detect, hors de question s’il n’est pas en promo. Enfin, le V16, pourquoi pas, si le budget le permet et si vous avez beaucoup de tapis.

Alors êtes-vous d’accord avec notre analyse ? A quelle team appartenez-vous ? V15, Gen5 ou V16 ? Ou team pas Dyson du tout ?


FAQ

V15 vs Gen5 : c’est quoi le casting ?

Le V15, c’est le vétéran costaud mais léger (3kg), avec sa gâchette à presser façon manette de jeu. Le Gen5detect, lui, aspire à 280AW et embarque un bouton unique pour zapper la crampe au doigt, et une filtration HEPA plus fine. Mais il pèse 3,5kg. Verdict : Le V15 pour le budget et la maniabilité, le Gen5 pour les allergiques et les maniaques du confort. PAS D OPTION lavage à l’eau pour le GEN5 !

Dyson Gen5 ou V16 Piston Animal ?

V16 Piston Animal. Il est moins cher au tarif initial, plus puissant, plus autonome et un peu moins lourd. Il est même doté d’un compacteur pour une meilleure capacité. En outre, il existe en version Submarine, pour ceux qui ont le budget bien accroché.

Quel est le meilleur Dyson haut de gamme du moment ?

Si le budget vous brûle pas les poches, le V16 Piston Animal Submarine c’est « la totale » : puissance, autonomie, capacité du collecteur et option lavage. Mais le V15 reste excellent pour 799 €, surtout avec les promos. Le Gen5 fait figure d’intermédiaire trop cher, ce qui portera l’attention sur le nouveau bijou de Dyson. A envisager uniquement s’il est en promo.

Quelle est la date de sortie du Gen5detect ?

Le Gen5detect a fait son show en 2022/2023. Résultat : Dispo depuis 2 ans, avec un retour client solide. À noter : Son prix a un peu baissé, mais il reste plus cher que le V15 (899 € vs 799 €).

Des alternatives au V15 ?

Le V15 c’est le roi du rapport puissance/prix, mais les autres marques frappent fort. Le Shark Rocket Pet Pro 2 (350€) reste léger (2,7kg) et démontable. Le Tineco A10 (450€) brille par sa batterie modulable. Et pour les fans de tech, le Xiaomi Cyclone V10 (200€) surprend avec son écran tactile. Attention : Aucun n’atteint la filtration HEPA du Gen5 ou du V16.

Quelle est la durée de vie d’un Dyson ?

Entre 5 et 10 ans d’après Le Point, si vous le chouchoutez. La batterie s’use au fil des cycles, et les brosses motorisées valent 200-300€ neuves. Conseil : optez pour la garantie étendue et la station murale Dyson (100€ en plus), afin d’éviter les ennuis.

Reçu — 18 octobre 2025

Aspirateurs-balais à petit prix : Aldi subit les risques d’incendie domestique !

18 octobre 2025 à 16:58
aspirateur-balai enflammé chevauché par un sorcier

On les achète pour se simplifier la vie, on les branche sans y penser… et pourtant, une batterie lithium-ion mal conçue ou mal protégée peut transformer un simple chargeur en point chaud. Un danger sous-estimé ?

Les aspirateurs-balais sans fil d’entrée de gamme ont explosé sur le marché, souvent à moins de 100 €. Bonne affaire sur le papier, mais derrière le prix plancher se cachent parfois des économies sur l’essentiel : qualité des cellules, électronique de protection (BMS), chargeur et contrôles en production. Or une défaillance sur l’un de ces maillons suffit à provoquer une surchauffe — et, dans de rares cas, un départ de feu.

L’actualité le rappelle avec force : plusieurs campagnes de rappel, en Europe comme en Amérique du Nord, pointent des risques d’incendie lors de la charge. Faut-il pour autant paniquer ?

Rappel urgent en Espagne : l’Ambiano “aspirador mopa sin cable”

ALDI Espagne a déclenché mi-octobre un rappel immédiat d’un aspirateur-balai 2-en-1 (balai + fonction “mop”) de marque Ambiano, vendu pour les sols durs. Motif : la batterie peut surchauffer pendant la charge, avec risque d’incendie. L’enseigne demande de cesser l’usage et propose un retour en magasin avec remboursement. L’information a été publiée par la presse locale espagnole et confirmée par des associations de consommateurs.

Ambiano vendu sur lbd
Attention à ce que vous allez récupérer sur leboncoin…

Nota Bene : les références identifiées par certains médias incluent modèle HFC24-302 et numéro d’article 6015247 (des codes EAN/barres sont également mentionnés), ce qui facilite la vérification sur l’étiquette sous l’appareil.

Un problème plus large que le “premier prix”

L’épisode Ambiano n’est pas isolé — et il ne concerne pas que l’entrée de gamme. En France, Groupe SEB mène une campagne de rappel sur des Rowenta X-Force Flex 14.60 et 15.60 (type TY99) pour un risque d’événement thermique lié au pack batterie. La procédure officielle (RappelConso) recommande l’arrêt d’usage et organise une prise en charge/réparation ; le site dédié permet d’identifier précisément son appareil. Preuve que même des marques établies peuvent rencontrer ce type d’aléa, le sujet touche à la qualité des cellules et à l’électronique de protection (BMS), pas seulement au positionnement tarifaire.

Aux États-Unis, BISSELL a rappelé 142 000 aspirateurs Multi Reach début 2024 pour surchauffe de batterie (fumées, départs de feu). Là aussi, l’instruction était d’arrêter immédiatement d’utiliser l’appareil et de solliciter un remplacement de batterie gratuit via le dispositif officiel.

Autre illustration, côté “marques peu connues vendues en marketplace” : la CPSC (autorité américaine de sécurité produit) a publié en 2025 une alerte demandant de cesser immédiatement d’utiliser des INSE S6P Pro/S6T, batteries susceptibles de s’enflammer en charge… ou en usage. Plusieurs médias locaux ont relayé des incidents de fonte, fumées, voire incendies.

https://www.facebook.com/groups/972537312826115/posts/9545554588857635

Et le phénomène dépasse l’univers des aspirateurs. Dans la piscine, Aiper Seagull Pro (ZT6001) — un robot de nettoyage sans fil — a fait l’objet d’un rappel au printemps 2025 : le bloc d’alimentation “fort courant” pouvait surchauffer la batterie en charge, avec risque de brûlures et d’incendie. Des cas de chauffe excessive et de fonte ont été documentés au Canada et aux États-Unis.

Dois-je m’inquiéter pour mon propre aspirateur-balai ?

Rassurons d’abord : la grande majorité des aspirateurs-balais de bonne facture — cellules de qualité, BMS robuste, contrôles en production, chargeur homologué — fonctionnent sans incident pendant des années. Les rappels existent justement pour prévenir les rares défaillances. Néanmoins, quelques réflexes simples réduisent drastiquement le risque :

  • Chargez sur une surface dure et dégagée (plan de travail, table), jamais sur un lit, un canapé ou sous un coussin ;
  • N’utilisez que le chargeur d’origine ou un chargeur approuvé par le fabricant ; fuyez les blocs “compatibles” génériques ; un chargeur inadapté peut injecter trop de puissance… et provoquer une défaillance…
  • Évitez les batteries ou “packs” non officiels trouvés au hasard d’une marketplace. Plusieurs alertes récentes l’ont montré : la qualité des cellules et la calibration du BMS font toute la différence.
  • Stockez l’appareil à l’abri de fortes chaleurs, et si vous le laissez des semaines sans servir, maintenez la batterie autour de 40–60 % plutôt que pleine à 100 %.
  • Surveillez les signes d’alerte : chauffe anormale, odeur chimique, gonflement du pack, craquements/hiss — ces signaux sont explicités dans les guides des services d’incendie.

Au moindre doute, suspendez l’usage et ne rechargez plus tant que vous n’avez pas d’information claire. Contactez le service client de la marque ou le distributeur pour la procédure (réparation, remplacement, remboursement). Les rappels Ambiano et Rowenta montrent que les filières de prise en charge existent.

Nota Bene : “Chargez sur une surface dure, ventilée, et ne laissez pas vos appareils en charge sans surveillance la nuit.” rappelle la campagne “Charge into Fire Safety” 2025, soutenue par la NFPA. C’est sobre… et terriblement efficace.

Reçu — 10 octobre 2025

Fraction de Deglace : c’est peut-être la dernière fois que vous achèterez un aspirateur-balai !

10 octobre 2025 à 15:35
Fraction sur support mural

Lancé sur Kickstarter ce 30 septembre 2025, l’aspirateur-balai Fraction de la marque française Deglace pourrait atteindre les 1 000% de l’objectif de financement initial, à hauteur de 12 791 €. 

La campagne doit s’arrêter en novembre, et le projet de la start-up est déjà largement financé. En moins de 24 heures, les co-fondateurs de Deglace, Geoffroy Hulot, designer industriel, et Matthieu de Wolf, ingénieur, annonçaient sur LinkedIn avoir déjà récolté plus de 400 % de la somme requise.

Mais que leur vaut un tel engouement ? Un aspirateur-balai doublement futuriste. Par son aspect, d’abord, d’un noir satiné, tout en rondeur, épuré à l’extrême. Ensuite, par les enjeux desquels il se met au service : la durabilité afin de réduire notre production de déchets électroniques. En effet, l’appareil est dit “modulaire”, ce qui signifie qu’il est intégralement démontable et réparable par ses utilisateurs. Pari audacieux ou simple évidence transformée en business model

La promesse de Fraction en quelques chiffres clés

Caractéristique Techniques
Dimensions et poidsNC
Puissance du moteur 650 W
Puissance d’aspiration 250 AW
Autonomie annoncée 80 min environ
Filtrationdouble HEPA 14 (99,995 % des particules)
StérilisationUVC (99,9 %)
IANeural Predictive AI 
Éclairage avant LED > 50 cm de largeur de faisceau
Taille du collecteur à poussièreNC
Accessoires inclusbrosse douce, brosse dure, mini-brosse, suceur plat, dock mural
Compatibilité application mobileIOS et Android
Prix Tarif VIP Kickstarter (early) : 399 $
Tarif public annoncé : 849 $

Fraction : un aspirateur-balai modulaire surnommé “pourquoi on n’y a pas pensé plus tôt ?”

Et pourtant, on connaissait déjà cette stratégie, notamment dans la sphère du numérique avec Fairphone et Framework, qui proposent des téléphones et des ordinateurs portables réparables et évolutifs. De leur côté, les associés de Deglace travaillent sur des produits durables depuis 2021.

“Chaque année de vie supplémentaire représente un an de déchets évités.”
Deglace sur leur page KickStarter

Plus concrètement, une telle conception signifie que l’appareil est composé de divers modules amovibles : 

  • la batterie
  • un écran couleur pour afficher le mode d’aspiration et l’autonomie restante ; 
  • un moteur à 130 000 tours/minute
  • un filtre tissu lavable pour éliminer poussières, allergènes, champignons, etc. ; 
  • le module cyclonique lavable à l’eau, dont la force centrifuge est pensée pour capturer efficacement la poussière et les allergènes.
Aspirateur fraction décomposé
Fraction en mode…fractionné. ©Deglace

Pour le reste, c’est la même routine que toute la clique que nous avons déjà pu tester dans nos labo : tube, brosse, accessoires, etc. Et il est vrai que, quand on y pense, la plupart des aspirateurs-balais sont déjà semi-modulaires : beaucoup de pièces sont amovibles et remplaçables. Sur ce plan, Deglace n’a fait que pousser le curseur un cran plus loin.

Design et ergonomie : la glam sustainability ?

Le Fraction joue la carte d’un corps en aluminium 6061 « grade aérospatial » formant une coque monobloc qui vise une grande durabilité. Deux finis anodisés sont annoncés, rejoints par une édition Polar White mate avec revêtement “soft-touch” UV (anti-rayures/anti-traces). En main, l’ensemble métallique se veut rigide et “froid” au premier contact, mais l’habillage et les arêtes adoucies devraient donner une prise agréable. 

Fraction va-t-il intégrer la première division des aspirateurs-balais ?

L’interface s’affichera sur un écran circulaire IPS couleur de 1,28″ avec notamment la jauge de la batterie, la puissance d’aspiration ((Eco/Normal/Boost) et les alertes de maintenance prédictive. La tête reçoit un pare-chocs périphérique et un éclairage LED qui projette un faisceau > 50 cm pour révéler la poussière au ras du sol ; la brosse est annoncée multidirectionnelle pour les manœuvres dans les coins. Enfin, le collecteur pourra se vider d’un seul geste

Nota Bene : Deglace fabriquera ses batteries en Chine et les écrans en Corée. Le moteur, quant à lui, pourrait provenir de l’Europe de l’Est ou de la Chine. Le revêtement métallique sera produit en France.

L’IA au rendez-vous pour des performances optimisées

C’est tout là que réside la force du projet Deglace : pas de compromis sur le niveau technologique du produit fini. En effet, un système d’intelligence artificielle développé en interne va accumuler des données (débit d’air, température du moteur, charge de la batterie, résistance du filtre) afin d’améliorer petit à petit les performances de l’appareil.

Fraction en mode danse
Les cours de danse pour crâner ne sont pas inclus. ©Deglace

De cette manière, celui-ci deviendra de plus en plus autonome pour : 

  • moduler la puissance en temps réel ; 
  • économiser de l’énergie ; 
  • réduire l’usure des composants ;
  • prévenir les erreurs et les pannes.

À ce titre, une application est prévue pour envoyer des alertes de maintenance prédictive sur le smartphone de l’utilisateur afin d’anticiper tout problème susceptible d’advenir. 

Quarante jours pour faire partie de la classe VIP 

La bonne nouvelle, c’est qu’un tarif VIP exclusif et limité à la période de la campagne attend les personnes qui ont décidé de soutenir ce projet. Ainsi, Fraction est provisoirement accessible à 399 $ (environ 341 €) au lieu des 849 $ annoncés pour la commercialisation. 

Alors qui est tenté ? Que pensez-vous de ce design ? Pourriez-vous acheter Fraction pour soutenir l’économie française ? Dites-nous tout en commentaires ! 

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