Lancé sur Kickstarter ce 30 septembre 2025, l’aspirateur-balai Fraction de la marque française Deglace pourrait atteindre les 1 000% de l’objectif de financement initial, à hauteur de 12 791 €.
La campagne doit s’arrêter en novembre, et le projet de la start-up est déjà largement financé. En moins de 24 heures, les co-fondateurs de Deglace, Geoffroy Hulot, designer industriel, et Matthieu de Wolf, ingénieur, annonçaient sur LinkedIn avoir déjà récolté plus de 400 % de la somme requise.
Mais que leur vaut un tel engouement ? Un aspirateur-balai doublement futuriste. Par son aspect, d’abord, d’un noir satiné, tout en rondeur, épuré à l’extrême. Ensuite, par les enjeux desquels il se met au service : la durabilité afin de réduire notre production de déchets électroniques. En effet, l’appareil est dit “modulaire”, ce qui signifie qu’il est intégralement démontable et réparable par ses utilisateurs. Pari audacieux ou simple évidence transformée en business model ?
Fraction : un aspirateur-balai modulaire surnommé “pourquoi on n’y a pas pensé plus tôt ?”
Et pourtant, on connaissait déjà cette stratégie, notamment dans la sphère du numérique avec Fairphone et Framework, qui proposent des téléphones et des ordinateurs portables réparables et évolutifs. De leur côté, les associés de Deglace travaillent sur des produits durables depuis 2021.
“Chaque année de vie supplémentaire représente un an de déchets évités.” Deglace sur leur page KickStarter
Plus concrètement, une telle conception signifie que l’appareil est composé de divers modules amovibles :
la batterie ;
un écran couleur pour afficher le mode d’aspiration et l’autonomie restante ;
un moteur à 130 000 tours/minute
un filtre tissu lavable pour éliminer poussières, allergènes, champignons, etc. ;
le module cyclonique lavable à l’eau, dont la force centrifuge est pensée pour capturer efficacement la poussière et les allergènes.
Pour le reste, c’est la même routine que toute la clique que nous avons déjà pu tester dans nos labo : tube, brosse, accessoires, etc. Et il est vrai que, quand on y pense, la plupart des aspirateurs-balais sont déjà semi-modulaires : beaucoup de pièces sont amovibles et remplaçables. Sur ce plan, Deglace n’a fait que pousser le curseur un cran plus loin.
Design et ergonomie : la glam sustainability ?
Le Fraction joue la carte d’un corps en aluminium 6061 « grade aérospatial » formant une coque monobloc qui vise une grande durabilité. Deux finis anodisés sont annoncés, rejoints par une édition Polar White mate avec revêtement “soft-touch” UV (anti-rayures/anti-traces). En main, l’ensemble métallique se veut rigide et “froid” au premier contact, mais l’habillage et les arêtes adoucies devraient donner une prise agréable.
Fraction va-t-il intégrer la première division des aspirateurs-balais ?
L’interface s’affichera sur un écran circulaire IPS couleur de 1,28″ avec notamment la jauge de la batterie, la puissance d’aspiration ((Eco/Normal/Boost) et les alertes de maintenance prédictive. La tête reçoit un pare-chocs périphérique et un éclairage LED qui projette un faisceau > 50 cm pour révéler la poussière au ras du sol ; la brosse est annoncée multidirectionnelle pour les manœuvres dans les coins. Enfin, le collecteur pourra se vider d’un seul geste.
Nota Bene : Deglace fabriquera ses batteries en Chine et les écrans en Corée. Le moteur, quant à lui, pourrait provenir de l’Europe de l’Est ou de la Chine. Le revêtement métallique sera produit en France.
L’IA au rendez-vous pour des performances optimisées
C’est tout là que réside la force du projet Deglace : pas de compromis sur le niveau technologique du produit fini. En effet, un système d’intelligence artificielle développé en interne va accumuler des données (débit d’air, température du moteur, charge de la batterie, résistance du filtre) afin d’améliorer petit à petit les performances de l’appareil.
De cette manière, celui-ci deviendra de plus en plus autonome pour :
moduler la puissance en temps réel ;
économiser de l’énergie ;
réduire l’usure des composants ;
prévenir les erreurs et les pannes.
À ce titre, une application est prévue pour envoyer des alertes de maintenance prédictive sur le smartphone de l’utilisateur afin d’anticiper tout problème susceptible d’advenir.
Quarante jours pour faire partie de la classe VIP
La bonne nouvelle, c’est qu’un tarif VIP exclusif et limité à la période de la campagne attend les personnes qui ont décidé de soutenir ce projet. Ainsi, Fraction est provisoirement accessible à 399 $ (environ 341 €) au lieu des 849 $ annoncés pour la commercialisation.
Alors qui est tenté ? Que pensez-vous de ce design ? Pourriez-vous acheter Fraction pour soutenir l’économie française ? Dites-nous tout en commentaires !
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Nettoyer un poêle ou une cheminée avec un aspirateur classique est une très mauvaise idée : découvrez pourquoi l’aspirateur à cendres est indispensable.
Face au quotidien bien rempli, le Deebot T50 Pro Gen 2 d’Ecovacs allège la charge des corvées domestiques. Son format discret et sa puissance d’aspiration transforment le ménage en geste invisible, pour une maison propre sans effort.
Le travail paie et c’est en cumulant les échecs et en les montrant que Dyson est parvenu à devenir une marque à laquelle on fait confiance. A l’heure de l’IA est-ce que ce puissant argument marketing est toujours valable ?
Le nouveau mini-aspirateur de table Silvercrest est disponible et fait l’unanimité chez les premiers utilisateurs (on hésite à l’acheter !).
Vous rappelez-vous du ramasse-miettes que votre grand-mère faisait rouler sur la table du salon après que vous aviez laissé plus de pain autour de votre assiette que le Petit Poucet dans les bois ? C’est désormais à vous de faire briller les yeux de votre enfant, neveu ou filleule avec le mini-aspirateur de table Silvercrest !
Pratique, mignon, vendu à moins de 6 euros chez Lidl, il donne envie de le passer partout, que ce soit dans le salon, dans la cuisine ou dans la voiture. Véritable petite innovation ou gadget bientôt laissé de côté ? On va jeter un œil tout de suite !
Meilleur qu’un Dyson (bon quand même pas…) ?
Caractéristique Techniques
Dimensions
8,2 x 8,2 x 6,4 cm
Poids
132 g
Volume du réservoir à poussière
0,025 L
Alimentation
2 piles AA
Autonomie
NC
Niveau sonore
NC
Compact, pas très lourd et à piles, il a une contenance de 25 ml, soit l’équivalent de cinq cuillères à café bien remplies. Il faudra donc le vider très souvent, mais entre ça et l’éponge humide (pas celle de la vaisselle ! On vous l’a déjà dit combien de fois ?) pour en récupérer la moitié dans le creux de la main (en plus ça colle), le choix est vite fait.
Pour les amateurs de devinettes, le mini-aspirateur de table Silvercrest est un petit bijou ! C’est le genre d’objet dont on se dit qu’on en a déjà vu quelque part, mais plus on y réfléchit, moins on lui trouve une fonction, sauf à le manipuler dans tous les sens. La couleur beige est du plus bel effet pour nous projeter dans les années 70 !
Dessous, on trouve le trou d’aspiration accompagné de huit bandes de fibres rigides qui serviront à brosser la poussière de votre bureau ou toutes les particules retenues par un tissu de banquette ou de nappe. Côté puissance, nous n’avons pas de valeur chiffrée à donner, mais les commentaires laissent entendre que son efficacité dépasse les attentes.
Nota Bene : il pourra même vous aider à nettoyer votre clavier d’ordinateur, ce qui est rarement une mince affaire !
On notera le choix intéressant de l’alimenter grâce à des piles : certes, il faudra en racheter, ce qui altère fatalement l’attractivité de son prix d’achat. D’un autre côté, on ne craint pas l’obsolescence potentielle d’une batterie rechargeable. Bien sûr, sa compacité séduit pour ce qu’il tient facilement dans un tiroir ou à disposition dans un coin comme un petit bibelot vintage.
Pas si nouveau que ça !
En fait, Silvercrest avait déjà commercialisé un appareil similaire… en 2020 ! Passé relativement inaperçu, le style était plus moderne, avec un corps rouge (ou noir) et des extrémités blanches. À l’époque, il fonctionnait déjà à piles, avec un interrupteur, des brosses et un petit réservoir. Son prix avoisinait les 8 €.
Vous préférez l’ancien design moderne ou le nouveau design rétro ?
Nota Bene : ce type d’appareil fonctionne également sur les manteaux et pantalons couverts de poils de chat !
Alors, curieux de tester ce gadget du quotidien ou préférez-vous le ramasse-miette mécanique au même prix ? Trouvez-vous le design mignon ou résolument hideux ? Pensez-vous que c’est plus hygiénique qu’une éponge pleine de bactéries ? Dites-nous tout en commentaires !
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Vous avez prêté votre nouveau Dyson à la personne qui fait le ménage chez vous et… Patatras ! Il tombe mal et le réservoir se brise. Comment réagir ?
Ça arrive à tout le monde de casser quelque chose en faisant le ménage, et encore plus quand on n’est pas chez soi. Parfois, il s’agit d’une babiole… Et parfois d’un appareil ayant coûté la moitié d’un SMIC ! Un Dyson V16 Piston Animal, un Tineco S9 Artist, voire un Mova Z50 Ultra. Excuses, gêne, frustration… Comment réparer ce genre d’erreur et, surtout, qui doit le faire ? Votre assurance ? Le ou la professionnelle ?
En France, tout dépend du statut de l’intervenant (employé en direct via CESU/mandataire ou salarié d’un prestataire) et des garanties réellement prévues par votre contrat d’habitation. Décryptage, exemples à l’appui.
Premier point pour y voir plus clair : qui est l’employeur ?
De deux choses l’une. Soit l’employé est prestataire : vous avez signé avec une entreprise (ou une asso) qui vous envoie ses salariés. Vous n’êtes donc pas l’employeur ; c’est l’organisme qui vous vend ses services et rémunère ses salariés. En principe, les dommages causés pendant la prestation relèvent de sa responsabilité civile professionnelle. C’est la base à rappeler si vous déclarez un sinistre au prestataire.
Soiton est sur le mode mandataire / CESU / emploi direct. Dans ce cas, vous avez le statut de particulier employeur. L’organisme mandataire (s’il existe) ne s’occupe que des modalités administratives. Donc les dégâts provoqués chez vous par votre salarié vous incombent juridiquement, avec des voies de recours très limitées.
« Tu casses, tu payes » ? Non : les sanctions pécuniaires sont interdites
Dans tous les cas, le Code du travail interdit les amendes et autres sanctions pécuniaires. Vous ne pouvez ni retenir le coût de l’objet sur le salaire, ni exiger un remboursement direct, même si l’objet est cher. En cas de faute intentionnelle avérée (rare), la réponse est disciplinaire (avertissement, mise à pied, voire licenciement), jamais financière.
« Mon assurance habitation va payer » ? Pas vraiment…
Côté assurances, la responsabilité civile « vie privée » de votre contrat d’habitation sert à indemniser les tiers pour les dommages que vous causez, pas à vous rembourser vos propres objets. Certains contrats prévoient des garanties complémentaires couvrant notamment la panne des appareils électroménagers mais :
ce n’est en aucun cas une clause par défaut, il faut donc l’ajouter ;
ce type d’extension couvre généralement les pannes liées à un défaut de l’appareil ou du système électrique qui l’alimente.
certains assureurs proposent des extensions de garantie liées à l’emploi d’un(e) salarié(e) à votre domicile .
Lisez votre MRH (multirisque habitation), en particulier les chapitres « responsabilité civile », « dommages aux biens » et les exclusions, afin de voir si des garanties supplémentaires doivent être souscrites.
Nota Bene : il peut arriver que l’appareil tombe en panne au moment où l’employée s’en sert. Il faudra donc déterminer si c’est un cas de mauvais usage ou si le problème vient d’ailleurs.
Autre piste possible, mais qui offre peu de garanties : la responsabilité civile professionnelledont peuvent bénéficier certains travailleurs, mais que très rarement obligatoire. N’hésitez pas à demander à la personne qui intervient chez vous si elle a souscrit à ce type d’assurance.
Quelques cas pratiques pour y voir plus clair
Petit exercice juridique…
Cas n°1 – Casse accidentelle en CESU, l’appareil est mal tombé
Mettons un cas d’emploi direct (CESU) au cours duquel votre aspirateur haut de gamme a été cassé par accident pendant l’usage. Par défaut, rien ne vous couvre, à part une extension de votre assurance habitation conclue au préalable.
Installez un support mural ou un Floor Dok pour éviter ce genre d’images dramatiques !
Si tel est le cas, il vous faudra déclarer le sinistre, fournir les preuves (photos, facture) en veillant à ce que le sinistre rentre bien dans le cadre de vos garanties. Si le scénario énoncé est non couvert, il reste la responsabilité civile pro, si votre employé en a une. Sinon, la perte est à votre charge.
Cas n°2 — Un prestataire utilise votre Dyson pour aspirer quelque chose qu’il ne fallait pas
Vous avez un contrat « prestataire » avec une société. Leur salarié heurte un meuble, un vase tombe et se brise. Vous déclarez l’incident à l’organisme prestataire, lequel activera sa RC professionnelle si les conditions sont réunies (accident, absence d’exclusion, montant/franchise). Documentez : photos, description, valeur du vase, facture à l’appui, si possible.
Attention ! Vous pouvez vous retrouver perdant à cause de plafonds ou d’exclusions pour objets de valeur non déclarés (art, collections) ou même faute non caractérisée. Lisez votre contrat commercial en amont : certaines clauses encadrent strictement ce qui est indemnisable.
Cas n°3 — Dommage intentionnel : un coup de pied rageur met KO votre Mova Z50 Ultra
Vous apprenez que votre aspirateur-robot a subi le courroux d’un employé en proie à une tempête émotionnelle. En mode prestataire, rien ne change : c’est d’abord l’entreprise qui répond des dommages causés par son salarié (le « préposé ») dans l’exercice de ses fonctions. C’est la responsabilité du fait d’autrui (art. 1242 C. civ.).
Si vous êtes l’employeur, alors il n’y a que la piste disciplinaire : un dossier sans retenue sur salaire avec pour objectif de prouver l’intentionnalité du geste (témoignages, aveu, vidéos légales). Vous pourrez ainsi rompre le contrat selon les règles. À part ça, aucune compensation financière n’est prévue. Et pour couronner le tout, les dommages intentionnels sont généralement exclus des garanties RC. En somme, si vous souhaitez contacter votre assureur, il faudra le convaincre que votre joli appareil Mova défenestré est le résultat d’un malheureux concours de circonstances.
Que faire pour ne pas se faire léser au moindre accident ?
Suivez ces 5 points essentiels :
identifiez le bon cadre contractuel : prestataire (l’entreprise est employeur) ou mandataire/CESU (vous êtes employeur) ;
lisez (vraiment) votre MRH et demandez une extension si vous recourez régulièrement à une aide à domicile ;
côté prestataire, demandez par écrit quelles garanties offre leur RC professionnelle (plafonds, franchises, etc.) ;
informez l’intervenant du bon usage de vos appareils les plus sophistiqués. Les premiers temps, restez à disposition pour répondre aux questions.
documentez immédiatement en cas de casse(photos/vidéos, description des circonstances, facture ou estimation de valeur, témoignages). Cette base probatoire facilitera l’examen par l’assureur ou le prestataire.
Et vous ? Avez-vous déjà connu un litige ? Comment avez-vous procédé ? Dites-nous tout en commentaires !
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Détecteur de particules, large réservoir, bonne autonomie : enfin un aspirateur-balai sans compromis chez Dyson ? Le V16 PistonAnimal nous donne la réponse !
“Tu testes une nouvelle œuvre d’art ?” C’est ce que notre colocataire nous a demandé en nous voyant déballer le V16 PistonAnimal, nouveau venu chez Dyson. Et c’est vrai que ce dernier modèle est typique de la DA de la marque : haut en couleurs et en dorures. Après le V15 detect absolute puis le Gen5 detect, puissants, pratiques, légers, intelligents, … qu’a-t-il à nous proposer ?
Il y a écrit DS 60 mais c’est bien un V16 (cherchez pas…)
Nous avons fait le tour de la question et de notre appartement, équipé de cet appareil qui représente l’ensemble du savoir-faire Dyson en 2025. À quelles performances s’attendre ? Nous avons bien notre petite idée. Quelles innovations à découvrir ? Là, on est un peu moins certain de la réponse… Ergonomie, polyvalence, autonomie, rapport qualité/prix : voici donc notre rapport complet sur le V16 PistonAnimal !
Dans l’ensemble, la fiche technique est à la hauteur d’un flagship Dyson. Le collecteur est vraiment grand, l’aspiration puissante (240 AW et 280 AW pour les V15 detect absolute et Gen5 detect) et le poids correct, lequel se situe entre le V15 (3,1 kg) et le Gen5 (3,5 kg). Le temps de charge se réduit aussi d’une heure par rapport à ses aînés, et son indice de réparabilité augmente légèrement. En somme, le fabricant a décidé de placer la barre un peu plus haut.
Contenu de la boîte : la petite frustration qui monte
Les générations se suivent et se répètent, non ?
Nous avons reçu le pack standard à 849 €, lequel se présente ainsi :
Aspirateur
Accessoire deux en un
Brosse conique intuitive tout sol
Long suceur
Tube principal
Station murale
Brosse auto-démêlante 2.0
Chargeur
Nous retrouvons la sempiternelle station murale à vis et les accessoires de base pour faire les coins, les voitures, escaliers étroits, etc. Et puis c’est tout. Pour 50 € de plus, vous aurez le “kit de nettoyage minutieux” lequel se résume à trois embouts supplémentaires (brosse anti-rayure, tuyau flexible et un suceur qui se plie à 22°). Where is the adaptateur (l’articulation qui permet de passer plus facilement sous les meubles bas) ? Nulle part, c’est 45 € à part… À côté d’un Shark PowerDetect Clean (avec station d’auto-vidange), on commence à froncer un peu les sourcils…
Nota Bene : sur les anciens Dyson (Gen5 Detect…), le support mural était en deux pièces à assembler. Sur le V16 Piston, il devient monobloc avec charnière : on fixe la base à angle droit, on rabat jusqu’au clic pour un montage plus simple que jamais.
Le corps et le tube sont tout deux munis d’un biseau qui permettra d’aspirer avec précision même sans accessoire sous la main.
La version Submarine existe aussi, à 999 €, qui intègre seulement la brosse lavante au pack de base, sans dock de charge ni même d’autonettoyage. Et là, c’est notre Tineco S9 Artist qui pouffe. Est-ce que la marque se repose sur son image premium pour contenir sa générosité ?
Design et ergonomie : la finesse qui convainc toujours
Le petit coup de gueule passé, on peut s’attarder un peu sur l’appareil en lui-même. Comme mentionné en intro, il est clinquant, avec de très belles finitions, bref : on a hâte de s’en servir, pour sûr !
Le tube et les différentes têtes peuvent résister un peu quand on cherche à les ôter.
On remarque que le bloc principal de l’aspirateur embarque son propre mini-tube d’aspiration : c’est un petit plus pour attraper au vol quelques miettes sur une table ou autres débris de petite taille. La nouvelle brosse conique attire l’attention : elle est épaisse et munie de fibres qui accrocheront les poils et les cheveux ; elles devraient également pouvoir racler la poussière des tapis. Elle est munie d’un éclairage LED vert très efficace – et désormais centré – pour faire ressortir les saletés sur sol dur.
La tête arbore un sommet légèrement triangulaire : on pourra longer les plinthes, de préférence en passant de profil.
Nota Bene : pour retirer la brosse sans vous baisser, le tube principal est muni d’une collerette de déverrouillage qui permet d’activer à distance le bouton du bas. Tirez vers vous en gardant le pied sur la All Floors Cones Sense et elle se désolidarisera de l’ensemble.
On apprécie toujours autant la batterie amovible, extrêmement pratique pour la charger en la séparant de l’appareil. On peut en acheter une autre pour alterner et bénéficier d’une autonomie quasi infinie.
Il faut tirer la batterie vers le bas en activant le petit levier rouge.Il vous en faudra une deuxième pour une autonomie infinie.
Le support mural intègre deux ports d’accessoires, très pratiques pour les ranger au même endroit et ne jamais les perdre au fond d’un placard.
Les chiffres en bas des bandes correspondent à la taille des particules (en micron).
Quant au panneau de commandes, il est composé d’un écran LCD et de deux boutons. Le rouge sert de marche/arrêt, le gris de changement de mode d’aspiration. Pas de gâchette, donc : il faudra utiliser les deux mains pour faire fonctionner l’appareil, car le pouce ne suffira pas à aller chercher les boutons de commande. Enfin, l’écran LCD reprend les fonctionnalités qu’on lui connaissait jusqu’à présent :
jauge de la batterie sous forme de compte à rebours ;
choix du mode d’aspiration ;
messages d’erreur (avec tutoriel vidéo) ;
détection du volume de particules aspirées selon la taille ;
choix de la langue ;
connexion à l’application.
Et c’est là qu’on lâche un second (léger) soupir…
Application Dyson : c’était pas obligé…
L’interface de l’écran vous encourage à télécharger l’application et à activer le Bluetooth de votre téléphone pour procéder à un appairage comme sur les aspirateurs-robots. Vous pouvez passer cette étape en appuyant simplement sur le bouton gris. Sélectionnez la langue (appuyer rapidement = modifier ; appuyer longtemps = valider) et vous pouvez utiliser l’appareil normalement.
L’application est bien faite, comme le site web.
Si vous avez envie de vous la jouer “connecté”, rendez-vous sur l’Appstore ou Google Play (ou bien utilisez le QR code qui s’affiche à l’écran) et téléchargez l’appli. Pas besoin de code Wi-Fi, la connexion Bluetooth suffit. Gardez le téléphone proche de l’aspirateur et attendez que l’appairage se fasse. Il y aura des mises à jour à effectuer : mettez votre smartphone sur le Wi-Fi domestique, branchez le Dyson V16 à une prise, vérifiez qu’il soit à 20% de batterie ou plus et lancez la mise à jour. Vous avez le temps de vous faire un potit café avant de vous lancer dans le ménage proprement dit.
L’application est un peu marketing… comme le site web.
L’application Dyson vous donne accès :
au niveau de batterie (en %) ;
à l’activation/désactivation des LEDs (auto, marche ou arrêt) ;
à l’estimation de l’état du filtre ;
un suivi de votre activité ;
le réglage de la vitesse de la brosse (auto, faible ou élevée) ;
des tutos à la pelle ;
la boutique pour commander directement depuis le téléphone de quoi customiser l’appareil.
Nota Bene : malgré nos mises à jour et l’activation du module “détection d’une tâche”, le suivi de nos sessions ne s’est jamais activé.
Non, ce n’est pas totalement inutile, mais ce n’est évidemment pas sur ce point que vous en aurez pour votre argent, vous en conviendrez. Alors passons.
Maniabilité : quelques lourdeurs mais on s’en accommode
3,4 kg, ce n’est pas le plus léger que l’on trouve sur le marché, certes. Mais à regarder la taille de la brosse, l’autonomie et la puissance du moteur, on peut estimer que l’on s’en sort plutôt bien. En outre, entre le corps et la brosse, le poids se répartit convenablement, donc on peut le manier sans peine. Bien sûr, le système de commandes rend plus difficile une aspiration fractionnée, là où une gâchette verrouillable aurait permis une plus grande flexibilité.
Les boutons sont un peu loin du pouce.La tête pivote bien (on n’en attendait pas moins).
La brosse pivote à près de 180° au gré de vos déplacements tout en restant facile à maîtriser. En revanche, l’accroche du rouleau conique imprime une légère résistance au moment d’accélérer le geste. La sensation est moins agréable sur sols durs que la Fluffy d’un V15 detect. On sent clairement que son terrain de prédilection se situe surtout au niveau des tapis et des moquettes.
Qui en a marre de se baisser ? Et c’est parti pour un squat !
En dépit de l’absence d’une articulation supplémentaire, il est assez aisé de passer sous les meubles avec une marge de 9,5 cm. Il faudra juste se baisser un peu et profiter des LEDs pour voir un peu mieux ce que l’on aspire. Comme ses prédécesseurs, il ne profite pas d’une position parking par défaut, ce qui nous oblige à le poser au sol lorsqu’on veut déplacer une chaise, afin de ne pas risquer qu’il ne glisse et percute le carrelage ou le plancher.
Attention aux tissus délicats !C’est le grand nettoyage.Ce coin où on ne passe jamais…
En mode aspi-main, il pèse environ 2,15 kg, ce qui le rend tout à fait manoeuvrable sur toutes les surfaces, qu’importe l’accessoire choisi. La mini-brosse motorisée est toujours la bienvenue pour passer sur les tissus de canapé ou de banquette automobile. Le tube long suceur et la brosse fixe sont réservés aux recoins où la poussière peut avoir tendance à s’accumuler, plutôt que de jouer du plumeau.
Automatiser au maximum : un pari plutôt réussi !
Le V16 Piston Animal suit une tendance plutôt bienvenue dans la technologie Dyson : automatiser certains réglages en fonction des besoins de l’utilisateur en temps réel. Cette perspective concerne :
l’éclairage LED, qui ne s’allume que sur sol dur ;
la vitesse de la brosse, qui augmente en fonction de la résistance rencontrée sur la surface à nettoyer ;
la puissance d’aspiration, selon la quantité de saletés détectée.
Très satisfaisant de voir ce que l’on aspire !
Il est possible de tout mettre en mode éco par défaut (vitesse faible, éclairage éteint), ou de pousser à fond tous les curseurs, ce qui aura évidemment un impact non négligeable sur l’autonomie.
Performances : il arrive encore à nous bluffer !
Sur le papier, le V16 Piston Animal est l’appareil le plus puissant commercialisé par Dyson à ce jour, avec ses 315 AW. Qu’à cela ne tienne, nous allons lui faire manger du carrelage et du tapis à gogo. Pour notre test, nous utiliserons, comme d’habitude, un mélange de 50 g de grains de riz et 50 g de café.
Sur sol dur, nous l’avons mis en mode éco : il s’est acquitté de sa tâche à 100 % en 1’26’’. Quelques grains se font éjecter s’ils ne sont pas pris correctement dans la brosse, mais on les récupère tout de suite après.
Sur tapis à poils court, nous avons enclenché le mode “auto”, tant pour l’aspiration que pour la vitesse de la brosse. Le 100 % a été atteint après 1’07’’. Le problème d’éjection reste le même, bien que très marginal, mais la sensation d’adhérence est vraiment meilleure que sur sols durs.
Nota Bene : un capteur piézo compte les particules et les classe par taille dans un histogramme des plus petites (à gauche) aux plus grosses (à droite). La couleur des bandes et de l’anneau évolue en fonction de la quantité aspirée, se rapprochant du rouge à mesure qu’elle augmente.
Enfin, le test ultime : nous avons parachuté les 100 g de grains dans la jungle de notre bon vieux tapis à poils longs et épais. Pour les débusquer, le V16 a eu plus de mal : il lui a fallu plus de cinq minutes pour en venir à bout. L’une des causes est que l’appareil considérait qu’il était obstrué, soit au niveau du filtre, soit au niveau de la brosse ou des tuyaux.
Dans ces cas-là, l’aspiration cesse automatiquement et il faut reprendre l’aspiration après quelques secondes de pause (ou intervenir si le problème subsiste). En conséquence, le plus efficace a été d’activer le mode éco pour récupérer un maximum de grosses particules sans saturer l’appareil, puis repasser en mode automatique pour aller chercher les derniers grains de riz emprisonnés dans la fibre et, accessoirement, toute la poussière fine accumulée depuis plusieurs semaines.
Nota Bene : le mode Boost revêt un intérêt très limité par rapport au mode Auto qui ajuste très bien la puissance de l’appareil en temps voulu. Le conserver est rassurant psychologiquement, mais à l’usage, on a plutôt tendance à pester lorsque l’on tombe dessus par accident.
Franchement, après l’avoir vu récurer nos tapis, difficile de demander mieux. Et même pour les sols durs : avant de passer la serpillère, c’est agréable d’avoir un carrelage bien net, sans particules volantes.
Volume sonore : ça pique un peu…
La brosse All Floor Cones Sense y est pour beaucoup, mais nous avons relevé un minimum de 72 dB en mode Éco (mesuré au sonomètre à un mètre de l’appareil) et un maximum de 81 dB en mode Boost. Ce n’est pas insupportable, mais on s’en lasse tout de même assez vite. En Auto, il oscille autour des 75 dB. Bien sûr, c’est sur tapis qu’il est le plus bruyant. En aspi-main, on descend à 69 dB, au grand soulagement de nos tympans délicats.
Autonomie : là on est bien !
Plusieurs facteurs vont contribuer à vider la batterie du Dyson V16 Piston Animal : le choix de la brosse, l’éclairage et la vitesse du All Floor Cones Sense lorsqu’il est installé, évidemment le mode d’aspiration. En mode aspi-main sans aucune brosse motorisée, on dépasse les 75 minutes d’utilisation.
Avec la brosse principale, le mode éco permet de toucher du doigt les 70 minutes. En mode auto, selon le degré de saleté au sol, comptez entre 30 et 50 minutes. Enfin, le Boost pur a beau afficher plus de 20 minutes au départ, tablez plutôt sur un bon quart d’heure de fonctionnement ininterrompu. Quant à la durée de charge, elle a été de 3h20 environ, ce qui est légèrement inférieur à la valeur annoncée, alors on prend.
Le V16 est doté d’un dispositif de compactage de poussière (CleanCompaktor™), lequel permet de contenir jusqu’à 30 jours de poussière selon l’usage. Pour s’en servir, il suffit de faire coulisser le loquet rouge afin que tout le contenu se tasse contre la trappe, activable dans un second temps au moyen du loquet gris. Il est préférable de l’ouvrir en le plaçant tout près de la poubelle, sans quoi vous risquez de voir la poussière la plus volatile s’éparpiller autour.
En soi, le compacteur sert aussi à l’évacuation des déchets.
Les moutons emmêlés aux cheveux s’accrochent parfois au bord de la fermeture : faites coulisser le levier plusieurs fois d’affilée pour les faire lâcher prise. Il peut arriver de devoir y mettre les doigts, mais c’est plus rare que pour le traditionnel Point&Shoot.
Nota Bene : si vous avez oublié de remonter le loquet rouge (ça va vous arriver !), l’aspirateur considérera que le collecteur est plein et bloquera automatiquement son activation. Vous n’aurez qu’à remonter le poussoir pour remédier au problème.
L’écran LCD va également jouer un rôle clé dans la maintenance du V16. En effet, non content de vous prévenir en cas d’anomalie, il affiche à répétition de mini-tutoriels muets pour vous mettre sur la voie de la marche à suivre. Avec un peu de chance, vous n’aurez pas à consulter le manuel pour vous en sortir.
On admet que ça, c’est plus agréable qu’un manuel austère en noir et blanc.
Comme mentionné plus haut, l’application est très fournie en guides vidéo pour prendre soin de votre agent de nettoyage express impliquant des gestes tels que :
vider le collecteur ;
retirer et laver le filtre ;
retirer des obstructions ;
nettoyer toutes les pièces lavables (CleanCompaktor, couvercle, rouleaux de la brosse) ;
En somme, une documentation assez complète et facile à trouver vous aide à vraiment choyer votre aspirateur-balai de luxe. Chaque tuto dure entre 30 secondes et 2 minutes, comprenant des images et des sous-titres en français. Chaque geste à effectuer est donc on-ne-peut-plus clair. Pour nous, c’est le réel point fort de l’appli.
Accessoires et pièces détachées : un écosystème bien rôdé
On termine avec une bonne note, puisque Dyson a pu développer une boutique bien fournie et accessible pour customiser ses flagships.
Brosse anti-rayure (40 €)
Adaptateur passe-partout (45 €)
Brosse rigide (30 €)
Rouleau de nettoyage – Submarine (49 €)
Brosse de toilettage (30 €)
Accessoire pour espaces exigus (39,90 €)
Brosse flexible (30 €)
Kit pour meuble (75 €)
Kit pour animaux (75 €)
Station d’accueil Floor Dok (125 €).
On ne va pas en rajouter une couche sur le prix de chaque kit ou accessoire, vous avez compris l’idée… Au moins, vous pourrez faire votre propre équipement en fonction de vos besoins réels plutôt que de vous retrouver avec trop de morceaux de plastique renforcé superflus sur les bras.
Nota Bene : Dyson est régulièrement en rupture de stock mais propose de vous prévenir lorsque le magasin est réapprovisionné.
Concernant les pièces détachées, vous en trouverez certains directement dans la boutique principale (chargeur, batterie, filtre, brosse All Floor Cones Sense, etc.). Pour trouver des composants plus confidentiels, vous devrez consulter la page consacrée aux pièces de rechange afin de commander précisément l’élément qui vous fait défaut. C’est cohérent avec l’indice de réparabilité, même si nous ignorons pendant combien de temps les pièces seront disponibles.
Nota Bene : chaque pièce dispose d’une garantie de 12 mois indépendamment de l’ensemble.
Verdict & position sur le marché : faut-il acheter le V16 ?
Au quotidien, le Dyson V16 Piston Animal coche les cases du flagship : puissance mesurée très haute (315 AW), autonomie solide, compaction du bac efficace et tête anti-emmêlement vraiment pertinente pour les foyers avec animaux. Sur tapis surtout, il envoie — et c’est clairement là qu’il brille chez nous.
Mais stratégiquement, Dyson donne l’impression de capitaliser un peu trop sur son aura. Outre sa bonne (très bonne) performance, les autres avantages du produit (appli, écran LCD, détecteur de particules, compresseur de déchets) ne sont pas assez décisifs pour justifier automatiquement le prix face à des rivaux très malins côté confort. On pense notamment au Shark Detect Pro / PowerDetect Clean & Empty, lequel mise sur l’auto-vidange (dock) à un prix plus agressif. Moins premium dans la finition, il reste très convaincant en perfs globales.
La version Submarine peut lui rapporter des points, bien sûr, mais face à l’avancée d’aspirateurs-laveurs plus aboutis comme les derniers modèles de Tineco (S7 Switch à 499 et S9 Artist à 649 €), il y a vraiment de quoi hésiter à prendre ce tout-en-1 qui va demander a minima 200 € d’achat d’accessoires supplémentaire pour un usage vraiment confortable.
Néanmoins, on lui reconnaîtra de supplanter le Gen5 detect (899 €) sans faire s’envoler davantage les prix, et même de tenir tête à un Samsung Bespoke Jet AI Ultra (1350 €), certes plus léger et plus discret, mais dont l’autonomie est bien faible et le système de vidange (station + sacs) finalement moins astucieux selon nous, bien qu’un peu plus hygiénique sur le papier.
Un robot autonome, une station sans sac, un assistant vocal maison : ECOVACS rebat les cartes du nettoyage intelligent avec son nouveau Deebot X11, dévoilé à l’IFA 2025à Berlin.
Avec le X11 OmniCyclone, ECOVACS ne se contente pas de suivre la tendance : il cherche à la redéfinir. Autonomie continue, recharge dynamique, aspiration puissante, serpillière roulante, station sans sac, IA embarquée… Le tout dans un design compact qui se débrouille sans votre aide. Un modèle clairement taillé pour rivaliser avec les cadors du secteur.
Recharge rapide et autonomie quasi illimitée
Première nouveauté marquante : la technologie PowerBoost. Elle permet au robot de se recharger en partie (6 % en 3 minutes) pendant les pauses entre deux cycles de lavage. L’objectif : maintenir une couverture continue, même sur de très grandes surfaces. Selon ECOVACS, le X11 est capable de nettoyer jusqu’à 1 000 m² en un seul passage, sans rupture ni retour prolongé à la base.
Lavage plus précis, sans traces, même dans les coins
Côté lavage, le X11 mise sur la nouvelle version de la technologie OZMO ROLLER 2.0, qui frotte à 200 tours/minute avec une pression de 3 800 Pa. Elle est associée à TruEdge 3.0, une extension adaptative qui dépasse de 1,5 cm pour atteindre les bords et les plinthes. De quoi réduire les zones non couvertes, un point souvent critiqué sur les pads rotatifs classiques.
La serpillière est automatiquement nettoyée à l’eau chaude pendant le cycle, et sèche à 63 °C dans la station. Une manière de préserver l’hygiène sur le long terme sans manipulation.
Une station sans sac, vraiment
Le X11 est équipé de la première station OMNI sans sac à poussière, baptisée OmniCyclone. Elle intègre un système d’aspiration cyclonique PureCyclone 2.0 qui sépare l’air et les déchets pour éviter les pertes de puissance. La promesse : jusqu’à 48 jours de fonctionnement sans vidage, et la fin des sacs jetables.
Ils ont misé gros sur le design.
D’après le constructeur, ce système pourrait éviter 2 millions de sacs à poussière par an. Un gain financier, mais aussi un argument écologique pour une station plus durable.
Assistant vocal intégré et IA embarquée
Autre changement : le X11 embarque l’assistant vocal YIKO, version 2.0, doté d’une IA conversationnelle. Il ne se contente plus d’obéir à des commandes basiques, il guide l’utilisateur à la voix (notamment à l’installation), analyse les habitudes de nettoyage, anticipe les zones critiques et adapte sa stratégie.
Le robot cartographie seul, reconnaît les types de sol, détecte les tâches via l’IA 2.0, et relance un passage profond si besoin. L’ensemble fonctionne en local, sans dépendance au cloud.
Vraie puissance d’aspiration : le système BLAST
Le système d’aspiration BLAST du X11 atteint 19 500 Pa, grâce à un moteur de 100 W et une batterie 6 400 mAh. C’est une des puissances les plus élevées constatées sur ce type d’appareil.
Les premiers tests de The Gadgeteer et Vacuum Wars saluent à la fois la puissance brute et la manière dont l’appareil adapte automatiquement son comportement selon les types de sol, les tapis ou les débris rencontrés.
Une autonomie complète et sans contrainte
On dirait vraiment le robot du futur !
Le X11 se positionne sur un segment très haut de gamme, mais entend justifier son tarif par une véritable autonomie de nettoyage. Son système TruePass à quatre roues motrices lui permet de franchir jusqu’à 4 cm. Son IA 3D AIVI 3.0 reconnaît les objets, les personnes, les animaux et ajuste sa trajectoire. Et surtout, tout peut être piloté sans application, uniquement à la voix.
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Rouleau sous pression, passage sous meubles, franchissement “8 cm”, station 80 °C… MOVA fait forte impression aux événements tels que l’IFA Berlin 2025 ! Promesse d’un vrai bond en avant ou simple effet d’annonce ?
Présenté à l’IFA Berlin 2025 (Hall 9, stand 103), le MOVA Z60 Ultra Roller Complete arrive avec l’ambition de bousculer un segment déjà en net progrès. Soyons honnêtes : les robots-aspirateurs ont bien progressé ces deux dernières années ; bords mieux traités, tapis moins mouillés, stations plus propres. MOVA tente d’aller un cran plus loin sans faire grimper le ticket : rouleau HydroForce™ sous pression (12 buses, racleur 360°), protection active des tapis AutoShield™, capteur DToF rétractable pour passer à 96 mm, station qui rince à 80 °C puis sèche et stérilise, et un franchissement annoncé jusqu’à 8 cm (4,8 cm sur obstacle unique).
À la clé, la promesse d’un robot plus autonome et plus agile, moins “à gérer” au quotidien. Reste à trancher : bond réel… ou bons fondamentaux assortis de quelques gadgets bien marketés ?
De quelles limites parle-t-on (et pourquoi on ne s’en fiche pas) ?
Les robots ont beaucoup progressé, mais certaines contraintes mécaniques persistent : un corps rond avec rouleau qui s’arrête avant la plinthe + brosse latérale qui projette plus qu’elle ne presse = bords/coins souvent moins nets. Côté tapis, nombre de modèles relèvent déjà la mop ou évitent les zones ; le vrai hic survient en traversée (long poil, franges, motifs sombres) où la détection hésite et où un rouleau sous pression peut humidifier s’il n’est pas parfaitement isolé.
Sous les meubles bas, ce n’est pas (que) la hauteur totale : dôme LiDAR/capteurs qui coincent, pare-chocs qui “butent” avant le contact utile, et largeur du rouleau qui perd l’appui au ras du mur. Les margelles/seuils (2–3 cm irréguliers, nez de marche) restent des pièges courants : un robot bloqué = un cycle interrompu. D’où l’intérêt d’un franchissement ambitieux…
Enfin, les stations : l’auto-nettoyage + séchage existent déjà et, avec un minimum d’entretien, l’odeur n’est pas un drame. L’enjeu réel, c’est réduire la manutention (grattage du rouleau, cycles répétés) et garder une hygiène stable sur 48–72 h entre deux lavages.
Beaucoup de modèles premium traitent déjà les bords en étendant la brosse latérale ou les mops : chez Roborock S8 MaxV Ultra, la brosse latérale s’allonge (FlexiArm) et une petite mop rotative vient lécher les plinthes ; chez Dreame L20 Ultra, le module MopExtend™ déploie les patins pour mieux longer les murs ; Ecovacs X2 Omni mise, elle, sur un châssis carré pour coller aux angles.
Là où MaxiReach™ se distingue, c’est que le rouleau principal lui-même coulisse latéralement pour dépasser le châssis et rester en appui au ras de la plinthe. En effet, sur la plupart des robots, le rouleau s’arrête quelques centimètres avant le mur ; la brosse latérale projette les miettes, mais le rouleau est incapable de les récupérer. Si le coulissement maintient un contact pressé et stable, on espère moins de “moustaches” et un bord réellement propre.
Sous les meubles : 96 mm + DToF rétractable (FlexScope™)
Beaucoup de robots gardent un dôme LiDAR fixe ou un capot haut : ça cartographie bien, mais ça coince sous les canapés. Dès 98–105 mm, le robot hésite, tape au pare-chocs, ou renonce à entrer — laissant une “piste de poussière” au milieu. Ce simple défaut a pu décourager un certain nombre d’acheteurs.
Le capteur DToF rétractable de MOVA se baisse carrément au moment d’aller sous le meuble, ce qui aide à tenir 96 mm de hauteur et à conserver une cartographie complète quand le capteur se redresse ! Reste à voir si le robot identifie bien les moments où c’est nécessaire et si la mécanique ne se grippe pas avec le temps…
Franchissement : “8 cm”, record utile ou chiffre de labo ?
MOVA met en avant un franchissement jusqu’à 8 cm, grâce au châssis LiftPro™ et à StepMaster™ 2.0… mais dans un scénario spécifique de double marche (4,5 cm + 3,5 cm séparées par un écart de 7 cm).
Pour un obstacle unique, la marque précise une hauteur maximale de 4,8 cm. Une promesse ambitieuse, mais conditionnée. Malgré tout, on trouve assez aisément des applications concrètes à cette amélioration :
Joints de dilatation ou nez de dalle aux transitions de pièce
passe-câbles/goulottes au sol (dans les bureaux et locaux pro)
Attention néanmoins aux contacts châssis et aux retombées brusques.
La station : 80 °C, air chaud, UV, DuoSolution™
L’odeur n’est plus “le” problème des robots laveurs récents — l’auto-nettoyage et le séchage existent déjà et, avec un minimum d’entretien, ça se gère. Le vrai sujet, c’est la stabilité de l’hygiène sur 48–72 h et la réduction de la manutention (rouleau qui macère, dépôt pâteux, rinçages répétés).
Ce que promet le Z60 ? Rinçage du rouleau à 80 °C, séchage à air chaud, stérilisation UV du bac après séchage, et DuoSolution™ (deux solutions distinctes : quotidienne / animaux) pour limiter les odeurs et garder le rouleau plus propre entre deux cycles. On s’attend donc à moins d’interventions manuelles et une remise à zéro plus “propre” après chaque passage.
Navigation & app : promesses d’un robot “no micromanagement”
Un robot “no micromanagement”, c’est moins de zones interdites, moins de réglages pièce par pièce, et des tapis gérés tout seuls. Avec son système de navigation FlexScope™, MOVA vise ce cap : on appuie, il s’adapte.
AutoShield™ (tapis secs sans zones interdites)
Ici, l’ambition n’est pas seulement de détecter le tapis (beaucoup le font déjà) ni de relever une mop classique : c’est de surélever et protéger activement le rouleau sous pression, pour traverser ou longer un tapis sans l’humidifier et sans programmer de no-go.
Si la détection (relief, texture, motifs sombres, franges) est fiable et la protection étanche, on réduit vraiment la micro-gestion au quotidien.
App MOVA Home
Réglages lavage/séchage/UV, planning, zones/pièces, et surtout dosage DuoSolution™ (quotidienne vs animaux) depuis l’app. On attend aussi les basiques d’un premium : multi-étages, préférences par pièce (aspiration/lavage, passes), rappels d’entretien, et OTA pour peaufiner navigation et détection.
Aspiration & cheveux : 28 000 Pa et TroboWave™ DuoBrush
Même si le Z60 joue la carte du lavage actif en premier, l’aspiration annoncée à 28 000 Pa le place dans le haut du panier. À rappeler dans l’article : ces Pa relèvent de la dépression d’aspiration, à ne pas confondre avec la pression d’appui du rouleau (les “~4100 Pa” évoqués côté HydroForce™).
La TroboWave™ DuoBrush est pensée pour limiter les nœuds et mieux remonter poils et cheveux vers l’entrée d’air. Bien sûr, on s’adresse ici aux foyers avec cheveux longs et animaux en éliminant quelques “perruques” autour de l’axe et en diminuant les pertes d’efficacité au fil des jours.
Verdict provisoire
On a déjà envie de le malmener : bords au cordeau, tapis traversés au sec, meubles bas… Si tout ça tient hors labo, on tient peut-être notre nouveau “daily driver”. Prochain rendez-vous, on vérifiera (peut-être, si vous êtes sages) :
la gestion des bords et des coins ;
la traversée répétée des tapis sans humidité résiduelle ;
le protocole anti-odeurs sur 72 h de la station, avec état du rouleau (propreté, peluchage) et l’efficacité de l’auto-nettoyage ;
le franchissement sur plusieurs types d’obstacles…
… outre, bien évidemment, le bruit du robot comme de la station, l’évolution de l’app, la puissance d’aspiration, l’autonomie, etc. !
Et vous ? Quel robot avez-vous à la maison, qu’est-ce qui vous agace encore (bords/coins, tapis, obstacles, station…) ? Partagez vos réglages et petites astuces d’entretien — ça aidera toute la communauté ! Et si vous voulez qu’on teste un scénario précis, proposez-le : on le mettra peut-être sur notre check-list du prochain test. Pensez aussi à vous abonner pour être prévenu à chaque publication !
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Un format fin pour filer sous les meubles, des specs de haut niveau et une base qui s’occupe (vraiment) de tout. Roborock présente le Qrevo Curv 2 Pro : gros focus sur les tapis, navigation repensée et entretien allégé. De quoi remplacer l’aspi + la serpillière à la maison ?
L’IFA 2025 (qui a eu lieu à Berlin) confirme la stratégie de Roborock : pousser la série Qrevo Curv sur un créneau très grand public… mais avec des fonctions qu’on voyait hier sur le haut de gamme. Le Qrevo Curv 2 Pro garde ce look épuré (station galbée, lignes nettes) et mise sur trois axes : un châssis qui se lève pour mieux mordre les tapis, une vraie finesse pour passer sous les canapés, et une station d’accueil qui lave/traite les serpillières à haute température. Sur le papier, c’est carré ; voyons ce qui change vraiment.
Une évolution logique mais marquée
Présenté à l’IFA 2025, le Qrevo Curv 2 Pro marque une montée en gamme bien sentie dans la stratégie de Roborock. Le design reste fidèle à la ligne Curv, avec sa station galbée et son robot minimaliste, mais les fonctions se raffinent. Par rapport au Curv 2024, plusieurs points clés changent :
Le robot passe à 25 000 Pa d’aspiration (contre 18 500 Pa auparavant), la structure AdaptiLift permet de rehausser l’appareil pour mieux s’adapter aux tapis, et les serpillières peuvent être relevées ou laissées au dock pour aspirer à sec. Autre nouveauté importante : le format reste ultra-plat à 7,98 cm, grâce à un LiDAR rétractable.
Roborock a combiné deux technologies pour permettre au Curv 2 Pro de se faufiler partout : le RetractSense pour réduire la hauteur sous meuble, et le VertiBeam, un capteur latéral qui aide à longer les murs sans collision. Les premiers tests en Allemagne pointent une meilleure stabilité de la trajectoire et une conduite plus fluide, notamment dans les zones encombrées.
Un robot pensé pour les tapis
Avec son châssis élévateur, le Curv 2 Pro vient se plaquer au sol pour maintenir la puissance d’aspiration sur moquette. La brosse DuoDivide, conçue pour réduire les enchevêtement de cheveux, s’accompagne d’une brosse latérale FlexiArm pour les angles.
On est plutôt fan du design à la Apple.
Sur tapis, la différence par rapport au Curv 2024 est visible : Computer Bild salue une bien meilleure captation des poussières profondes et une gestion plus homogène des surfaces à poils longs.
Une station Hygiene+ 3.0 mieux armée
La station du Qrevo Curv 2 Pro reste un atout fort de Roborock. Elle propose un lavage à 100 °C, un séchage à 55 °C, une vidange automatique du bac à poussière (avec sac de 2,5 L) et un nettoyage à l’eau chaude de ses propres circuits.
Autre fonction pratique : la possibilité de laisser les mops au dock pour aspirer sans serpillière. C’est un vrai plus pour les tapis ou pour éviter les traces en zone sèche.
Un écosystème qui s’enrichit
Dans l’application Roborock, on retrouve la planification par zones via le SmartPlan 3.0, la compatibilité Matter pour intégration dans un écosystème domotique mixte, et la commande vocale locale Hello Rocky. Vous pouvez ainsi programmer des routines, ajuster la puissance selon les pièces et laisser le robot gérer l’entretien seul.
Prix, dispo et positionnement
Avec son design, Roborock frappe fort ! @Roborock
Disponibilité : octobre 2025.
Prix annoncé : 1 299 € (info Computer Bild).
Référence pour comparer : Curv 2024 se trouve ≈ 800 € en Allemagne selon leur relevé.
Attention marché FR : côté Saros 10R, la boutique Roborock FR affiche 1 299,99 € (promo, prix barré 1 499,99 €) et Amazon FR liste 1 499,99 € actuellement. Les « < 1 000 € » évoqués par la presse allemande reflètent des baisses outre-Rhin et/ou ponctuelles, pas l’état du marché français en septembre 2025.
Notre premier avis
Le Qrevo Curv 2 Pro poursuit la logique amorcée par Roborock avec un produit à la fois « accessible » et bien équipé. Sa finesse réelle, son comportement sur tapis et la gestion autonome de la station en font un modèle très complet.
Il reste encore des questions ouvertes : niveau sonore, fiabilité à long terme du châssis adaptatif, constance des 25 000 Pa. Mais sur le papier, Roborock confirme sa maîtrise du sujet.
Et vous, que pensez-vous de ce nouveau Qrevo Curv 2 Pro ? Design malin ou gadget hors de prix ? Dites-le-nous en commentaire !
À Berlin, Narwal a ouvert le bal de l’IFA 2025 avec un message clair : le “vrai propre” ne s’arrête pas au visible.
La marque chinoise a dévoilé le Flow, un robot aspirateur–laveur qui pousse très loin l’idée de l’entretien sans effort : 22 000 Pa, un mopping sur rails arrosé en continu à 45 °C via 16 buses, une plaque de pression pour les tapis, et une station qui lave, sèche et vide toute seule. Le tout à 899 € en lancement en France jusqu’au 28 septembre. Derrière les effets d’annonce, que faut-il retenir ?
Une vraie nouveauté côté lavage
Là où la plupart des robots actuels misent sur des disques rotatifs, Narwal propose un tout nouveau système sur le Flow : un rouleau monté sur rail, continuellement rincé par de l’eau à 45 °C. Ce nettoyage « en continu » s’appuie sur 16 buses anti-obstruction, une pression constante de 12 N et une raclette qui évacue l’eau sale dans un circuit indépendant. La serpillière reste propre tout au long du passage.
Ce choix technique tranche avec les pratiques des Roborock, Dreame ou Ecovacs. Narwal fait le pari d’une hygiène plus réelle, notamment pour les surfaces grasses ou les sols de cuisine. Les extensions latérales EdgeReach permettent en plus de venir nettoyer au plus près des plinthes.
Narwal à l’IFA de Berlin 2025.
Aspiration : du muscle et de la précision
Narwal annonce une puissance de 22 000 Pa, un chiffre très au-dessus de la moyenne. Mais c’est surtout la manière dont cette puissance est exploitée qui change : le système CarpetFocus applique une pression ciblée sur les tapis pour forcer l’air à pénétrer dans les fibres.
La brosse principale, flottante et à structure ouverte, limite les enchevêtement de cheveux. Quant aux brosses latérales, elles sont inversées pour éviter de repousser les débris vers l’extérieur. En résultat, des performances jugées solides sur les sols durs comme sur tapis, d’après les premiers tests allemands.
Une navigation IA bien exécutée
Le Flow embarque le système NarMind Pro, qui combine double caméra RGB, cartographie 3D en temps réel et traitement local des données. Le robot identifie précisément les obstacles, ajuste ses trajectoires et se déplace dans des environnements complexes sans à-coups.
Son format de 95 mm de haut lui permet de passer sous de nombreux meubles, tout en franchissant des seuils allant jusqu’à 4 cm. Le travail en bordure est également soigné grâce aux brosses et aux extensions de mop adaptatives.
Une station digne d’une base de lancement
Narwal soigne l’après-nettoyage. Sa station se charge du vidage du bac à poussière (sac de 2,5 L), du lavage à chaud de la serpillière, de son séchage à l’air chaud, du nettoyage des réservoirs et du dosage du détergent. Une fois le robot rangé, tout se fait sans intervention.
Deux modèles sont proposés : la station classique (standard) et une version compacte, haute de seulement 28 cm, mieux adaptée aux petits espaces mais sans compromis sur les fonctions.
Application, compatibilité et personnalisation
Le Flow est pilotable via l’application Narwal, avec des scènes automatisées, paramètres d’aspiration/mopping pièce par pièce, et une gestion IA du niveau de saleté. Il intègre Alexa, Google Home, Siri, et sera compatible Matter d’ici fin 2025.
Un assistant vocal “Hey Nawa” permet aussi de déclencher des tâches sans sortir son téléphone.
Offre valable jusqu’au 28 septembre 2025 chez Amazon, Darty, Boulanger et sur le site officiel de Narwal.
Flow vs Freo X10 Pro (et les autres)
Narwal conserve le Freo X10 Pro dans sa gamme, un robot à pads rotatifs plus abordable (environ 549–599 € en promo). Le Flow va plus loin : un lavage en continu sur rails vs pads rotatifs, une pression dirigée vs rotation passive et une station complète dès la version standard.
Une annonce forte sur un segment hautement concurrentiel
Face à Dreame, Ecovacs et Roborock, Narwal propose ici une vision très différente du nettoyage : moins de compromis, plus d’hygiène, plus d’automatisation. Les premiers tests saluent d’ailleurs la qualité de la finition, la performance du lavage et la pertinence de la navigation IA.
Reste à voir ce que donnera le système Track Mop sur la durée, tant en termes d’usure que d’entretien. Mais sur le papier, Narwal frappe fort.
Et vous, vous misez sur le lavage en continu ou vous restez fidèle aux pads rotatifs ? Partagez votre avis en commentaire.
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De nos jours les aspirateur ne servent plus uniquement à aspirer la poussière et sont multi-tâches. Le dernier exemple en date est la sortie le 18 août dernier de l’aspirateur Dreame H15 mix qui propose, selon la marque, une formule ‘7-en-1’.
Aspirateur Dreame H15 Mix
Et si un seul appareil pouvait laver vos sols, aspirer les poils d’animaux, assainir un canapé et même nettoyer les sièges de voiture ? C’est la promesse du nouveau Dreame H15 Mix, un aspirateur-laveur polyvalent pensé comme un véritable « couteau suisse du ménage ». Mais, à la manière d’un thermomix, peut-il vraiment remplacer plusieurs machines spécialisées ?
Un concept XXL pensé pour tout nettoyer
Le Dreame H15 Mix réunit les fonctions d’aspirateur-balai et de laveur de sols, complétées par plusieurs accessoires pratiques. À nos yeux, il s’agit davantage d’un véritable 3-en-1(aspirateur, laveur, détacheur) agrémenté d’accessoires de qualité, plutôt que du “7-en-1” revendiqué par la marque. Voici le détails :
Aspirateur-laveur eau et poussière pour nettoyer simultanément liquides et saletés sèches.
Brosse CelesTect à LED qui met en évidence les poussières invisibles.
Mini-brosse motorisée pour textiles (canapés, matelas, tissus).
Outil combiné flexible (Deep-reach) pour les recoins difficiles.
Outil combiné flexible (Daily-reach) pour claviers, bureaux et surfaces fines.
Nettoyeur de taches portable avec eau chauffée à 60 °C et aspiration à 19 000 Pa.
Bras robotisé GapFree qui descend automatiquement pour longer les plinthes et bords.
Les multiples fonctions de l’aspirateur Dreame H15 Mix
Puissance élevée, mais un poids à assumer
Le Dreame H15 Mix annonce une puissance d’aspiration de 23 000 Pa, une valeur correcte pour un modèle haut de gamme. Attention toutefois, Dreame exprime sa puissance en Pascal (pression), tandis que le concurrent Dyson communique en Air Watts (norme IEC 60312 combinant pression + débit d’air). Les deux chiffres ne sont pas directement comparables, mais placent le H15 Mix dans la même catégorie de performance. Malgré cette subtilité, la puissance du Dreame H15 Mix est bien au rendez-vous et permet de traiter efficacement sols durs et tapis. Pour éviter tout enchevêtrement, Dreame mise sur son système TangleCut™ 2.0 : une grille plus dense qui empêche les cheveux et poils d’animaux de bloquer la brosse, garantissant ainsi des performances constantes. L’appareil a également l’avantage de s’aplatir jusqu’à 14 cm, ce qui lui permet de passer sous les meubles. À noter son poids le place parmi les plus lourd de la catégorie.
Côté endurance, le constructeur annonce une autonomie jusqu’à 75 minutes en mode aspiration et 65 minutes en mode lavage. Cependant ce résultat est théorique et demande à être vérifié en pratique. Le mode intelligent ajuste automatiquement l’aspiration, l’eau et le détergent pour économiser la batterie. Petit regret, bien que la batterie soit amovible, Dreame n’en fournit qu’une seule. La marque indique que le temps de nettoyage peut-être doubléen changeant la batterie et ainsi couvrir une surface pouvant aller jusqu’à 400 m2 sur une seule session avec des modes silencieux et intelligents.
Base ThermoTub™ : un nettoyage à 100 °C contre les mauvaises odeurs
Le H15 Mix se distingue par sa base ThermoTub™, qui chauffe l’eau jusqu’à 100 °Cpour nettoyer et désinfecter la brosse après usage. Cette fonction concerne uniquement l’entretien interne de l’appareil, et non le lavage direct des sols. Vous pouvez vous même définir le lavage selon différents modes : Standard, Deep-Clean ou Auto Ajust. Le réglage se fait via l’application Dreamehome.
Après le lavage, l’utilisateur peut choisir le nettoyage de l’appareil entre un cycle court de 5 minutes à 90 °C (Super Speed) ou un cycle complet de 30 minutes à 85 °C (High-Speed). Cette fonction évite la formation de mauvaises odeurs, un problème fréquent sur les aspirateurs-laveurs classiques.
Une prise en main facile et un configuration directe sur smartphone
Malgré son gabarit, la prise en main est jugée correcte par des confrères grâce à une bonne répartition du poids et une poignée ergonomique. Un écran couleur en façade permet de suivre le mode sélectionné et le niveau de batterie. Le H15 Mix peut également être relié à une application mobile, qui sert à personnaliser les cycles ou consulter des statistiques d’usage. Cette fonction reste toutefois secondaire, puisque l’appareil est parfaitement utilisable sans. Pour aller plus loin, voici l’ensemble des caractéristiques techniques à connaître sur le Dreame H15 Mix :
Caractéristiques
Puissance d’aspiration
Jusqu’à 23 000 Pa
Réservoir eau propre
900 ml
Réservoir eau sale
770 ml
Bac à poussière
700 ml
Batterie
4 000 mAh (amovible)
Autonomie
Jusqu’à 75 min (mode éco)
Temps de recharge
3 à 4 heures
Poids
5,7 kg
Dimensions
115 x 27 x 25 cm
Niveau sonore
72 à 78 dB (selon mode)
Connectivité
WiFi
Que vaut-il par rapport aux modèles H15 Dreame Pro et H15 Dreame Pro Heat ?
Dreame H15 Mix, Dreame H15 Pro et Dreame H15 Pro Heat
À l’occasion de la sortie du Dreame H15 Mix, on a souhaité le comparer avec les autres modèles récents de la marque. Voici un tableau comparatif entre les différents modèles :
Caractéristiques
Dreame H15 Mix (2025)
Dreame H15 Pro Heat (2025)
Dreame H15 Pro (2025)
Puissance d’aspiration
23 000 Pa
23 000 Pa
21 000 Pa
Lavage eau chaude
Oui
Oui
Non
Autonomie max
75 min (mode éco) / environ 20 à 25 min (mode turbo) selon des tests utilisateurs
72 min (mode éco) / environ 20 min (mode turbo)
60 min (mode éco) / environ 18 à 20 min (mode turbo)
Lavage sols à 85°C, séchage rapide, moins de modularité
Version classique : pas d’eau chaude ni modules textiles
Connectivité
WiFi
WiFi
WiFi
Niveau sonore
72 à 78 dB selon les tests.
72 à 78 dB selon les tests.
70 à 75 dB selon les tests.
Batterie
4 000 mAh (amovible)
4 000 mAh (amovible)
4 000 mAh (amovible)
Prix officiel
899 €
699 €
599 €
Dreame propose un tarif de lancement avec 200 € de réduction
Le H15 Mix est commercialisé au prix catalogue de 899 €, avec un tarif de lancement fixé à 699 €. Cela le place en concurrence directe avec le Dyson V15 Detect (799 €) ou le Tineco Floor OneS7 Switch Pet (549 €) par exemple. Pris isolément, le tarif peut sembler élevé. Mais si l’on additionne le coût d’un aspirateur-balai haut de gamme, d’une shampouineuse textile et d’un nettoyeur vapeur, l’investissement devient plus cohérent.
En résumé, le Dreame H15 Mix s’impose comme l’un des modèles les plus polyvalents du marché en 2025. Sa puissance d’aspiration, son autonomie solide, sa base auto-nettoyante et sa capacité à traiter sols et textiles en font une véritable centrale de nettoyage. Il conviendra particulièrement à une maison familiale avec enfants et animaux, mais sera sans doute surdimensionné pour un petit appartement.
Le géant américain iRobot vient de présenter son dernier modèle haut de gamme, le Roomba Max 705 Combo, accompagné d’une station révolutionnaire baptisée AutoWash Dock. Ce nouvel aspirateur-laveur ambitionne de redéfinir le confort du nettoyage domestique grâce à une automatisation quasi totale et une puissance sans précédent.
Une nouvelle génération d’aspirateur-laveur
Le Roomba Max 705 Combo n’est pas un simple robot aspirateur. Il combine aspiration ultra-puissante et lavage intelligent, tout en protégeant automatiquement les tapis lorsqu’il passe en mode serpillière. Sa puissance d’aspiration est annoncée comme 175 fois supérieure aux modèles de première génération, permettant de capturer poussières fines, poils d’animaux et débris plus efficacement que jamais.
La technologie embarquée inclut un système de détection par IA visuelle, capable de reconnaître et d’éviter les obstacles tels que les câbles, chaussures ou gamelles d’animaux. De plus, l’algorithme de cartographie avancée permet au robot d’optimiser ses trajets pour un nettoyage complet, même dans les pièces complexes.
La station AutoWash : le vrai changement
La véritable révolution réside dans la station AutoWash Dock. Contrairement aux stations d’accueil traditionnelles, elle ne se contente pas de vider le bac à poussière :
Elle lave la serpillière avec de l’eau chaude,
Elle sèche automatiquement le mop pour éviter les mauvaises odeurs et bactéries,
Elle peut remplir le réservoir d’eau propre du robot,
Et bien sûr, elle assure un vidage automatique sans sac, avec une capacité couvrant plusieurs semaines.
Cette approche rend le nettoyage quasiment 100 % mains libres, un argument de poids face aux autres concurrents du marché.
Une réponse à la concurrence asiatique
iRobot, désormais propriété du groupe Amazon, fait face à une forte concurrence venue de Chine, avec des marques comme Roborock, Dreame ou Ecovacs qui proposent des modèles performants et innovants. Avec le Roomba Max 705 Combo, iRobot entend reprendre l’avantage technologique, en capitalisant sur sa réputation et sur l’intégration poussée de son robot avec l’écosystème Alexa.
Cette stratégie vise clairement les foyers déjà équipés de solutions domotiques Amazon, mais aussi les utilisateurs exigeants prêts à investir dans un robot haut de gamme.
Prix et disponibilité
Pour l’instant, iRobot n’a pas encore annoncé officiellement le prix en Europe ni la date de commercialisation du Roomba Max 705 Combo et de sa station AutoWash Dock. Aux États-Unis, le lancement est attendu pour l’automne 2025, et il y a fort à parier que la France suivra rapidement. Je vous invite à vérifier sa disponibilité sur la page Amazon de iRobot pour bénéficier d’un prix de lancement optimal.
Les passionnés de domotique et de robots ménagers suivront de près cette sortie, qui pourrait bien redéfinir les standards du marché.