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Collecter des œufs contaminés à La Ruche dans Fortnite Chapitre 6, Saison 4

12 septembre 2025 à 22:32

Trouver des objets cachés dans Fortnite peut être un véritable parcours, surtout lorsque vous devez chasser des collectibles spécifiques comme les Œufs Tainted. Ces petits trésors sont éparpillés à travers l’île expansive et peuvent être difficiles à localiser. Si vous avez des difficultés avec cet aspect de l’histoire de la Saison Quatre, Chapitre Six, vous […]

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Pourquoi les bactéries et champignons façonneront le XXIe siècle (1/2) ?

Nous avons jusqu’à présent pratiqué une médecine et une agriculture d’ignares. Il semble que nous ne connaissions qu’une partie des êtres vivants (à peine 10 % probablement)… Et nous allons vivre une véritable révolution, car les immenses progrès du « monde du silicium » (l’informatique, le...

(SIAVED) Le centre de tri public de Douchy-les-Mines ouvert depuis le 16 juillet 2025

25 juillet 2025 à 06:30

Un oeil dans le rétroviseur 

Les premières réflexions sur la construction d’un centre de tri public ont émergé, en 2015/2016, avec un tour de table de tous les territoires au sud du Département du Nord. L’existant passait par deux sites gérés par Suez sur Lourches et Anzin et deux prestataires privés, Malaquin sur Saint-Amand-les-Eaux et Flamme sur le Maubeugeois. « Nous avons demandé à Suez une modernisation de ces deux espaces de tri, l’entreprise a répondu par la négative », rappelle Charles Lemoine, le Président du SIVAED. C’est le point dé départ d’une aventure étroitement liée (aussi) avec le hasard d’une vente d’un local logistique. En effet, en décembre 2016, un fait immobilier intervient dans les prémices de cette histoire. « Nous avons vu un jour un panneau- A vendre- sur le bâtiment logistique géré par Le Groupe Bils-Deroo en face de notre ancien siège administratif (des préfabriqués). Tout se suite, nous sommes rentrés en contact avec ladite entreprise afin d’acquérir dans les 15 jours, pour 1,5 millions d’euros, ce bâtiment », explique Charles Lemoine, le Président du SIAVED. Les caractéristiques de cet édifice répondait, hauteur, espace, etc., à un futur projet de centre de tri public. En attendant, le SIAVED a géré sur ce site sa politique de composteurs, mais aussi un siège administratif temporaire dans l’attente du nouveau en construction en lieu et place de l’existant obsolète.

Ensuite, la réglementation a joué son rôle en posant des critères drastiques. En effet, conformément avec la densité de population des départements, le gestionnaire CITEO (Ex Eco-emballage) fixe une taille minimum pour gérer le tri des déchets. Sur le Nord, la jauge est fixée à 500 000 habitants et une capacité de 50 000 tonnes déchets par an. En clair, toutes les petites unités vieillissantes et/ou de petites tailles sont amenées à fermer leurs portes le 01 janvier 2023. Sur la même ligne, la loi « Climat et Résilience » en août 2021 et « AGEC » en août 2023 ont encadré l’extension des consignes de tri, le respect strict des matières à trier vers le recyclage. Enfin, les toutes dernières normes en matière de protection d’incendie ont encore durci la réalisation d’un tel équipement. C’est pourquoi, la puissance publique est très souvent la seule réponse potentielle face à cette équation économique, écologique, et réglementaire à respecter. 

En 2019, un marché public est lancé par 3 EPCI, Le SIAVED avec ses trois territoires (La Porte du Hainaut, la Communauté d’Agglomération du Caudrésis – Catésis, et Coeur d’Ostrevent agglo), Valenciennes Métropole et Le Pays Solesmois. « Le choix du prestataire a été réalisé par ces trois institutions, mais Valenciennes Métropole et le Pays Solesmois ont décidé de poursuivre leur réflexion avant d’aller plus loin. Pour sa part, le SIAVED a décidé de continuer ce projet seul », indique Charles Lemoine. « Nous avons réfléchi de notre côté », confirme David Bustin, vice-président chez Valenciennes Métropole et au SIAVED également en charge du tri. 

Charles Lemoine et David Bustin

En décembre 2020, le marché est attribué au Groupement d’achat composé d’un acteur national, Suez, et deux régionaux THEYS Recyclage et VALDEC, notification en mai 2021 et surtout la création d’une société ex nihilo en avril 2022, la STV tri composée de SUEZ (66%), THEYS Recyclage (23%) et VALDEC (11%). 

Ensuite, la phase travaux se conjugue avec un parcours du combattant juridique où « nous avons pris beaucoup de retard, car nous avons dû gérer des contentieux initiés par une association « Nature Hainaut », mais aussi l’emprise Flamme, une vingtaine de procédures jusqu’à des recours devant le Conseil d’Etat. Toutes les procédures sont purgées », mentionne le Président du SIAVED. 

Enfin, sur le volet administratif, le nouveau SIAVED est né le 01 janvier 2024 avec 7 EPCI, les 3 historiques du SIAVED, plus Valenciennes Métropole, Le Pays de Mormal, le Pays Solesmois, et Maubeuge Val de Sambre. Cette nouvelle institution va de fait gérer le centre de tri public prévu pour 2025, le lego administratif est achevé.

Concernant le chantier stricto sensu, il débute en avril 2024 avec une réception des premiers déchets en phase test en février 2025. Le bâtiment de 9 371 M2 est rénovée, transformée, voire sur une salle de tri mécanique « complètement à neuf même la dalle de béton », précise David Bustin. Le coût de cet investissement s’élève à 47,7 millions d’euros avec un soutien de l’ADEME (l’Etat) de 4,6 millions d’euros et de CITEO de 1,15 millions d’euros. « Nous avons une capacité de 50 000 tonnes in fine, mais nous gérons actuellement 36 500 tonnes pour 669 000 habitants, voire plus de 40 000 tonnes si d’autres EPCI nous rejoignent après les municipales 2026 », précise Charles Lemoine. Ce dernier pense au Sud Avesnois et au Coeur de l’Avesnois, toujours en réflexion, mais l’impact des hausses de gestion des déchets, notamment sur l’enfouissement et bien d’autres, va obligatoirement conduire les gouvernances à se rassembler pour la bonne utilisation de l’argent public. A ce titre, dans les statuts du SIAVED, deux vice-présidences encore possibles… ! Et là, nous ne parlons même pas de Cambrai et d’une partie des communes environnantes, perdu dans les limbes d’un choix écologique, économique et politique dont le contribuable territorial va payer le prix fort !

Le centre de tri public in vivo… 

Espace de livraison des déchets

Pour mieux comprendre le rôle de cette usine de recyclage, la bonne terminologie de cet établissement serait « un centre de tri des emballages ménagers », souligne Nicolas Duboc, Directeur du Tri chez SUEZ, mais avec une connaissance très fine de ce dossier depuis sa genèse. En effet, la gestion des déchets comprend plusieurs grands canaux, l’incinération des ordures ménagères via les CVE (Centre de Valorisation Énergétique), l’enfouissement le moins possible, et bien sûr la gestion en amont des emballages ménagers de toute nature. 

Tout commence donc par la livraison des déchets où plusieurs tonnes sont traitées chaque jour. C’est la première phase en amont sur ce nouveau centre de tri public sur Douchy-les-Mines dont la gestion est assurée par Benjamin Colmont. 

Salle du process ou de tri mécanique

Ensuite, le process, c’est l’étape la plus spectaculaire. En effet, la salle de tri mécanique est impressionnante, car vous avez l’impression de pénétrer dans l’espace de gestion des bagages d’un aéroport international. Sur plus de 8 mètres de hauteur, les déchets sont trier sur des tapis avec 8 détecteurs optiques, le plat du creux, les métaux, les emballages divers et variés sont criblés, répartis par variétés de produits… 

Chaîne finale de tri humain

Puis, un dernier humain intervient afin de trier ce que les machines n’ont pas pu réaliser. « Nous avons huit lignes dont une de refus de tri. Sur celle-ci, on y trouve encore n’importe quoi. Elle nous coûte très chère. C’est là où il existe un énorme travail de pédagogie à faire », déclare Charles Lemoine. Sur cette ligne, un opérateur de tri témoigne des progrès sur les conditions de travail. « J’ai travaillé sur celle d’Anzin où la structure était très vétuste. Ici, nous avons une plateforme réglable à la bonne hauteur, mais également un repose-dos pour le temps de pause. Le conditions de travail sont bien meilleures », précise Frédéric Amouri. A ce titre, 40 agents permanents sont présents sur ce Centre du tri public avec extension des consignes de tri, plus 19 en insertion. « Nous travaillons avec l’association Vitamine T sur le champ de l’insertion », poursuit Nicolas Duboc. 

Espace de production des balles par matières

Enfin, l’ultime étape est la production de balles de matières recyclés, la fameuse presse à balles de déchets comme le papier, le métal, le carton, le plastique…, avant leur livraison vers les filières de recyclage dédiées. « Ces balles pèsent au maximum 1,4 tonnes pour le carton, voire moitié moins pour le plastique », précise Quentin Mercier, ingénieur d’exploitation chez SUEZ. A noter que ce site de Douchy-les-Mines récupère aussi les contenus des collectes des bacs/containers de déchets en verre, mais ce n’est qu’une gestion des flux sans triage vers les acteurs concernés. Comme dans la salle de tri mécanique, les outils de protection incendie sont omniprésents dans les espaces dédiés, c’est la hantise des exploitants. 

Voilà, depuis le 16 juillet 2025, la phase « test et performance prévu au contrat est achevée », conclut Nicolas Duboc et par suite le Centre de tri public est ouvert officiellement avant une inauguration digne de ce nom le 19 septembre prochain. Dans un monde idéal, le citoyen ne produirait quasiment aucun déchet comme le conférencier Jérémie Pichon, mais le chemin sera encore long avant cette ligne d’arrivée… et face à cette situation, il faut agir ! C’est pourquoi, un volet pédagogique important sera consacré au sein de ce centre de tri public, les écoles et associations pourront y venir où un agent dédié permanent sera présent pour les visites de ce site spectaculaire.

Daniel Carlier

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19H06, 00H06, 5 heures pour un conseil municipal très tendu sur Douchy-les-Mines

10 juillet 2025 à 04:16

Rarement l’apparition, ou pas, d’un maire a été attendue comme ce mardi 08 juillet 2025 juste 19H06 pour diriger le conseil municipal de Douchy-les-Mines. En son absence, mais également de Alexandra Pulliat, la 1ère adjointe pour cause de congés, Romain Merville a présidé cette séance singulière. Toutefois, Michel Véniat avait laissé sa procuration de vote à une autre conseillère municipale de la majorité municipale (devenu une minorité en terme numérique). Au total 23 élus étaient présents, plus 8 procurations et 2 absents avec une prise en main de l’ordre du jour de 30 délibérations par Romain Merville. 

Délibération N°3 « l’attribution de marché des abords de l’école Mousseron et de la rue Molière »

Les hostilités ont véritablement démarré sur la 3ème délibération, celle concernant « l’attribution de marché des abords de l’école Mousseron et de la rue Molière », une enveloppe d’environ 1,164 546 millions d’euros HT tout de même. 

Le cabinet d’architecte paysagiste de la Métropole Lilloise, Urbafolia, est venu présenter un projet d’aménagement des abords du Groupe scolaire dans l’environnement de la Place du Hainaut. Pour rappel, l’école élémentaire du Groupe scolaire Mousseron n’est pas en travaux, mais par contre l’école maternelle est déplacée sur un nouveau bâtiment. L’objet de ladite délibération reposait de fait sur la sécurisation des abords de l’école, le stationnement, les accès, un nouveau parvis, la piétonnisation de la rue des Ecoles, sans oublier la végétalisation des rues et enfin un parking de 46 places + un dépose minute.

Les critiques sont tombées comme une pluie de sauterelles, absence de concertation avec la population, de communication vers celle-ci, la capacité de la restauration scolaire remise en question, sans oublier un plan de financement « très difficile à obtenir. Après de multiples tentatives, nous avons eu des éléments sur un 2ème plan de financement avec un emprunt de 7,1 millions d’euros sur 40 ans, il y a une opacité sur ce projet à hauteur de 10 millions d’euros dont 2 millions de subventions. Je ne comprends pas non plus le propos du maire sur la baisse de la dette. Comment cela est-il possible ? », s’explique André Crombez. Fort heureusement pour nous tous, une échéance d’emprunt à une date de fin et en l’espèce, le calendrier de l’extinction de certaines échéances explique cette baisse programmée de l’annuité de la dette communale (ci-joint dans l’article d’où le propos du maire sortant sur la dette, Michel Véniat https://www.va-infos.fr/2024/11/28/douchy-les-mines-conseil-municipal-sous-haute-tension-politique/)

Pour autant, une problématique concrète s’est avérée durant ce conseil municipal iconoclaste. Daniel Tison, président de la commission des travaux, défend son travail au sein de cette instance. « Je ne comprends pas que l’on me dise (Romain Merville) ne pas respecter ma délégation ! » Ensuite, le Groupe Communiste et Républicains déplore des changements depuis leur dissidence. « Nous n’avons plus du tout de compte rendu des Bureaux municipaux depuis cette date ! », souligne Régine Guilain. Cette problématique va se répéter sans arrêt durant ce conseil, plus de commissions de la jeunesse, sur la santé, et la convocation non réceptionnée par certains membres de la commission travaux. Il y a un dysfonctionnement dans l’organisationnel sur la mairie de Douchy-les-Mines. Les droits de l’opposition, voire la réunion des commissions établies en début de mandat sont une obligation durant tout le mandat. Quelles étaient-elles en mai 2020 ? Tout se joue là et pour 6 ans, ce n’est pas à la carte, ni au bon vouloir d’une majorité municipale. 

Néanmoins, Romain Merville a essayé de tempérer les débats : « Rien n’est décidé à ce jour sur cette délibération (sauf le paysagiste). »

Pour Sega Soumaré, il paraît impensable de « tester l’usage de cette école sans les parents. Savez-vous que circule une pétition contre votre projet au sein de l’école Mousseron ?» Pour Catherine Estaquet, le « trajet des enfants à pied, le stationnement en amont, tous ces sujets sont une affaire transversale. »

A la fin des débats, le vote est presque sans surprise, 17 voix contre, 13 voix pour, une abstention, la délibération est refusée en l’état. On peut dire sans trop se tromper que rarement un cabinet d’architectes choisi, présentant son projet en Conseil municipal, repart avec son dossier recalé ! Rien ne sera banal pendant les 7 prochains mois sur Douchy-les-Mines…

Délibération rejetée

Délibération N°4 sur « Attribution du Marché de travaux et d’entretien et des installations d’éclairage public »

Si l’intérêt général des travaux sur l’éclairage public permettant une économie d’énergie est incontestable sur les 1420 points, Catherine Estaquet regrette « ce choix avec un an de retard. Nous aurions économisé 300 000 euros dés cette année sans parler d’un coût de 70 000 euros pour le remplacement des ampoules au sodium. » 

Délibération approuvée 

Délibération N°5 « Marché de reconstruction de l’école maternelle Mousseron, d’un restaurant scolaire et restructuration des abords des écoles Mousseron, avenants »

Décidément, le chantier de l’école Mousseron 2 a concentré les critiques des oppositions. Cette fois, une série d’avenants sur des postes divers comme sur la cuisine, les équipements, le clos et le couvert, la VRD, la maçonnerie, etc. Cette série étonne Francis Wojtowicz et demande une vision plus globale de tous ces avenants. Catherine Estaquet confirme ce questionnement « afin de récupérer un bilan global des avenants ». Pour autant, Daniel Tison, président de la commission des travaux, précise « que nous sommes dans le déroulement classique d’un chantier dans la pratique. C’est pourquoi, je voterai favorablement ! ».

Cette délibération est validée grâce à 17 abstentions pour 14 voix pour.

Délibération N°6 « Marché d’entretien des espaces verts-deux lots »

Pour deux lots des espaces verts, l’entreprise Eurovert a été choisie pour un montant de 100 000 euros pour l’entretien des espaces verts et l’entreprise Pinson/nord à hauteur de 40 000 euros pour les terrains de football. 

A cet effet, Mme Guislain « regrette un appel à un prestataire externe. Nous avions 10 jardiniers. Aujourd’hui, seulement 3, ils ne peuvent pas tout faire. Je suis clairement contre l’externalisation des services à la population, ce n’est pas une solution. Nous ne sommes pas dans une logique de rentabilité. » Clairement, c’est un choix politique argumenté des deux côtés, appel au privé ou plus d’agents publics, les deux avis se défendent sur de nombreux points.

C’est sur cette délibération que pointe quelques subtilités techniques. En effet, le cas de M. Bellarbi, cadre A et « est et a toujours été au grade d’ingénieur principal. D’ailleurs, nous sommes toujours en phase de recrutement d’un DST (Directeur des Services Techniques) », souligne la DGA, Bouchra Zyani. La sémantique est importante, car Jawad Bellarbi occupait la fonction de DST (même sur sa page Linkedin), mais PAS l’emploi fonctionnel d’où le propos de la DGA « d’un emploi non pourvu », c’est subtil, mais légal sauf que… La DGA oublie de mentionner est que la Sous-Préfecture de Valenciennes aurait une interprétation différente de la commune de Douchy-les-Mines ; une procédure au Tribunal administratif de Lille serait donc en cours pour régler ce litige entre l’Etat et la commune sur la qualification de Jawad Bellarbi. Dans cette éventualité, il aurait été plus transparent de le mentionner en conseil municipal. 

 Toujours dans cette délibération, la DGA annonce le recrutement d’une cheffe de service dédié à l’environnement le 21 juillet prochain « et nous adapterons le service aux besoins qu’elle nous fera remonter », ajoute la DGA.

Délibération validée, 11 contre et 20 pour.

Délibération N° 9 « Garantie d’emprunt pour le financement de l’opération d’aménagement ZAC des Prouettes »

Cette délibération a remis sur la table les difficultés dans l’aménagement résidentiel de la ZAC des Prouettes. En effet, ce dossier est dans les tuyaux depuis 10 ans, mais dans le réel depuis juin 2020 https://www.va-infos.fr/2020/06/15/proteame-en-chantier-sur-douchy-les-mines/ ; et la vente de parcelles sur ce secteur est atone. 

Dans cette optique, le bailleur social Protéame emprunte 2 millions d’euros et demande la garantie d’emprunt de la collectivité locale. « Pourquoi pas un AMI (Appel à Manifestation d’Intérêt) afin de solliciter d’autres opérateurs ? Allons-nous chaque année aligner 350 000 euros pour renflouer Proteame ?», demande Catherine Estaquet. 

Face à ce questionnement, la DGA rappelle que cette idée d’un AMI est envisagée afin de diversifier les solutions. Cette ZAC des Prouettes est incontestablement une épine dans le pied de la majorité municipale.

Délibération validée

Délibération N° 11 « subvention aux associations »

Bien sûr, cette délibération n’a pas fait l’objet d’une contestation sur le contenu sauf que l’absence des Groupes d’opposition, le mercredi 03 juillet, a généré des commentaires sur les réseaux sociaux. « Je n’ai jamais abandonné les associations, jamais pris en otages ! Le problème est que la démocratie ne s’exprime pas ici. 10 élus sur 33, c’est un désaveu pour vous », lance Sega Soumaré à Romain Merville. 

Délibération validée

Délibération N° 21 « Convention de partenariat privé pour de la télémédecine » 

La désertification médicale est une réalité pour toutes les municipalités autant en ruralité que dans l’urbanité. Chaque édile cherche des réponses avec des incitations à l’installation, la création d’une maison pluridisciplinaire de santé, voire comme à Saint-Amand-les-Eaux une couveuse pour les jeunes apprenants en médecine. 

Sur Douchy-les-Mines, une proposition d’une coopération avec la société d’Omedys pour la mise en place d’un dispositif de télémédecine arrive au vote. Est-ce suffisant face à cette problématique d’une commune de plus de 10 000 habitants ? L’opposition ne le pense pas ! « Il n’y a même pas de réunion d’une commission de santé ! Pourquoi ne cherchons nous pas une convention de mise à disposition de praticiens avec le Centre Hospitalier de Denain, cela existe déjà ! », commente Carole Moreira.

Pour sa part, Régine Guilain estime que la majorité sortante n’est pas au niveau de l’urgence sanitaire locale.« La téléconsultation, est-ce la solution ? C’est un palliatif !»

Délibération N° 22 : « Convention de mise à disposition d’un terrain au parc Maingoval pour l’association « Educ Flair ans Fun »

C’est la polémique que l’on attendait pas, car une partie de l’opposition a jugé la proximité des enfants du centre de loisirs avec ladite association canine… dangereuse. En résumé, dix vote pour, dix vote contre et 11 abstentions. Là, c’est un cas d’école, Romain Merville demande une suspension de séance après celle demandée plus tôt dans ce Conseil municipal par le Groupe communiste. L’adjoint en charge du conseil revient et précise « qu’en cas d’égalité la délibération n’est pas validée » tout en sachant que la voix d’un maire physiquement présent compterait double, mais il n’y a qu’une procuration. C’est très compliqué ! 

Toutefois, La Voix du Nord a publié un sujet le 23 mai dernier après une interview de l’association en question où visiblement celle-ci était déjà en action sur le site. Des photos (pour l’édition papier) ont été fournies par l’association à cet effet. Cette dernière pensait même que la convention était déjà signée, mais cela ne serait pas le premier interlocuteur croyant qu’une délibération présentée en conseil est automatique votée… ! Néanmoins et ce n’est pas un détail, un accident survenant à compter de ce 09 juillet 2025 entre un chien et une personne sur ce site est cataclysmique en terme de responsabilité pénale, pour le maire et ses adjoints puisqu’ils ont porté la convention en question. Il faut tout arrêter sur site de toute URGENCE !!!

La délibération est donc rejetée

Délibération N° 24 « Mise à jour du tableau des effectifs des emplois permanents »

Là, le conseil municipal prend une nouvelle dimension. En effet, le sujet du DGS(Mohammed Abdoune), « toujours en fonction », précise la DGA arrive dans l’hémicycle.

« Vous avez licencié le DGS », souligne Sega Soumaré qui fustige la méthode de la majorité municipale sur le fond comme sur la forme. A cette diatribe, Romain Merville indique « Le DGS a demandé à mettre fin à son détachement. » Sega Soumaré répond tout de go, ce « n’est pas ce que j’ai lu dans la presse. » Techniquement, Romain Merville a tort, car à la date du 23 mai où le DGS en question reçoit un courriel du maire lui retirant sa fonction de DGS, il n’a rien demandé.

De plus, même si cet emploi est fonctionnel « et je peux être remercié du jour au lendemain », précise bien la DGA, Mohammed Abdoune fait partie du corps préfectoral et de fait son employeur est le Ministère de l’intérieur avec un détachement auprès de cette collectivité locale. C’est pourquoi, il est encore DGS officiellement compte tenu qu’à ce stade, la Préfecture (et pas la Sous-Préfecture) n’a pas mis fin à son détachement. Néanmoins, la DGA précise « que le DGS nous a informé qu’il souhait mettre fin à son détachement au 21 juillet prochain, car il avait trouvé un autre poste ». Inutile de dire que le choix de revenir sur cette collectivité locale n’avait aucun sens. 

Toute une série de mouvements dans les effectifs ont été contestés par les oppositions ce qui conduit à un rejet de cette délibération. A ce moment, Romain Merville demande une nouvelle interruption de séance, la 3ème de la soirée. Après celle-ci, il s’explique « j’ai demandé aux oppositions de reconsidérer leur vote compte tenu de l’impact sur les promotions, les embauches, etc. » 

Les Groupes d’opposition n’ont pas souhaité modifier leur vote. Daniel Tison résume la philosophie du vote : « Nous ne sommes pas contre tout dans cette délibération, mais contre certaines dispositions. Nous n’avons pas le choix de voter contre. »

C’est un peu à l’image d’un budget local. Une majorité met en oeuvre son programme et sa politique. Bien sûr, l’opposition, sur d’autres choix politiques, vote naturellement contre le budget. C’est la démocratie et les maires un peu sournoisement tancent les oppositions avec le même refrain « vous êtes contre le fonctionnement de la commune, bla bla bla ». Cela serait possible si la liste unique était une obligation dans les localités. A cette heure, nous sommes encore dans une démocratie, et pas une autocratie, donc une opposition peut s’opposer… à une délibération même avec un contenu où ils sont partiellement d’accord.

La délibération est rejetée, car elle n’atteint pas le nombre de 17 voix nécessaire… !

Et la suite…

Pour le reste, les autres délibérations sont passées sans problèmes, mais parfois avec de nombreux questionnements. Clairement, il y a un travail d’informations en amont qui n’existe pas ou plus au sein des commissions… !

Enfin, Régine Guilain, Le Groupe Communiste, Républicains, et Démocrates et Catherine Estaquet au nom d’un collectif de 7 élus de l’opposition ont réalisé une déclaration à la fin de ce Conseil municipal particulier. Romain Merville a répondu à ses propos. Le choix éditorial est de ne pas alourdir cet article tant le coeur du Conseil municipal est déjà dense.

Et qui signe les actes administratifs ?

A cet effet, une question technique de taille se profile. Qui signe les actes administratifs de la commune ? Michel Véniat est indisponible pour cause de maladie. Donc, il doit remettre une délégation de signature à sa 1ère adjointe, le code de procédure des collectivités locales est constant et intangible sur ce sujet. Concrètement, la 1ère adjointe s’est déclarée dorénavant dans l’opposition, Alexandra Pulliat. Donc, est-ce que Romain Merville (2ème adjoint) fera office de signataire ? Néanmoins, il ne peut pas recevoir de délégation de signature comme 2ème adjoint en zappant la 1ère adjointe, tous ces actes administratifs seraient entachés d’une illégalité pure et simple. Dernière solution, le maire signe les actes administratifs, mais ne souhaite plus assister aux Conseils municipaux et se porte malade à chaque conseil. Est-ce légal de signer des actes administratifs sans se présenter en Conseil municipal ? Une délégation de signature n’est-elle pas obligatoire en l’espèce ? Dans cette hypothèse ubuesque, est-ce le bon fonctionnement d’une démocratie locale ? Sommes-nous dans une impasse démocratique locale ?

Daniel Carlier

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Faute de quorum, le conseil municipal de Douchy-les-Mines est annulé !

3 juillet 2025 à 17:49

Déjà une atmosphère inhabituelle flottait à l’entrée de l’hôtel de ville. En effet, une foule nombreuse était là pour assister à ce conseil municipal assez iconoclaste sur le papier. On a même ramené des chaises, car plus de 60 personnes environ étaient là dans le public.

A 19H00, Romain Merville annonce en propos liminaire que « Miche Véniat (présent au Conseil communautaire ce lundi 30 juin) a eu un gros ennui de santé. A ce titre, il sera absent pour plusieurs semaines et je lui souhaite prompt rétablissement. » 

Ensuite, par procuration du maire, il constate la présente de 9 conseillers municipaux sur 33 élus en 2020. Mécaniquement, le quorum n’est pas atteint et Romain Merville effectue une déclaration conclusive : « Il y avait 31 délibérations à voter pour l’avenir des Douchynois. 9 élus sur 33, est-ce bien sérieux ! »

Comme dans les séries américaines, il faut rappeler les épisodes précédents. Après quatre élus communistes partis dans l’opposition, une dizaine d’élus de ladite majorité avait choisi de faire dissidence avec le maire. Toutefois, le parti pris était de siéger, puis de voter les délibérations d’intérêt général et voir les autres au cas par cas.

Visiblement, cette voie politique a été mise de côté et le blocage de la démocratie locale sur la commune de Douchy-les-Mines est celle choisie. Evidemment, la période estivale va être longue et les choses devront bouger d’ici quelques semaines.

Pas franchement de vainqueur ce soir, le seul grand gagnant de la soirée est la parti du Rassemblement National. Tout le monde sait que cette commune figure sur les bastions (de plus de 10 000 habitants) de gauche à prendre en mars 2026 par le parti de Jordan Bardella.

Voilà, j’arrête cet article, car le bruit des bouchons de champagne est trop fort, ceux du RN.. bien sûr !

Daniel Carlier

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