Vue normale

Aujourd’hui — 12 janvier 2025

(BASKET NF 1) TRITH enfin conquérant sur son parquet

12 janvier 2025 à 07:00

(Un bon match de Kanelle Mahobah à la mène)

Remaniement avant la rencontre Trith-Bihorel

Depuis l’arrêt de Florine Basque (poste 4) pour grossesse, les dirigeants de la Concorde Olympique de Trith était à la recherche d’une joueuse. C’est chose faite depuis quelques semaines avec la signature de la meneuse Clara Causeur (19 ans) en provenance de Villeneuve d’Ascq : << Ce n’est pas le poste qu’il nous fallait, mais nous avons saisi l’opportunité >>, déclarait Vincent Verryser voilà quelques jours.

TRITH va devoir faire mieux et compter sur le trophée Coupe de France

10e, 13 pts, pour trois victoires et sept défaites dont quatre sur cinq à la maison, la COT va devoir rendre une plus belle copie dans cette deuxième partie de championnat. Et cela commence par tenter de mettre à raison Bihorel (5e, 16 pts, 6 victoires, 4 défaites), seconde attaque du championnat (75,2 pts de moyenne) pour le dernier match aller. Une équipe normande qui n’est qu’à une petite encablure du podium et qui a dans ses rangs Ludivine Marie une ex-Trithoise.

Meiya Tiréra sur la ligne des lancers francs

Vaincre beaucoup plus souvent en championnat sera le fil rouge jusqu’à la fin de saison, mais également compter sur la Trophée Coupe de France pour améliorer sa situation. En effet, après sa large victoire au tour précédent face aux prénationales de Maubeuge (118-61), les protégées de la présidente Monique Stiévenard vont recevoir le 25 janvier prochain Champagne Basket, le leader de la poule B de N1 pour le compte des 16e de finale. En cas de victoire Trith empocherait un point de bonus a son classement général. Ce qui n’est pas négligeable sachant qu’il pourrait en marquer un voir deux autres par la suite.

TRITH déroule, s’essouffle et termine en trombes

Pour cette rencontre la COT était privée de Causeur (entorse) et Bakabadio (béquille). Après quelques instants équilibrés : 6-6 (3e), la défense normande allait prendre l’eau sous les assauts de Trithoises. Résultats des courses un 19-0 bienvenu et meurtrier dans l’escarcelle locale : 25-6 (9e). Bien parti tout cela : 29-14 (10e). Bihorel se reprenait, mais trop par intermittence pour inquiéter ses hôtes qui tenaient bon : 36-20 (15e), 42-30 au repos.

Camille Hirigoyen en difficulté face à Ludivine Marie

 

La reprise n’était pas du même tonneau, car les équipières de Fouasseau (l’ex-pro de St Amand) y croyaient toujours : 44-37 (23e) pour égaliser à 45 partout (25e). Un autre match débutait. C’est que Plust redonnait espoir à ses couleurs sur la ligne des lancers (4/4) et un tir bonifié : 57-51 (30e). Avec l’appui de Wiart, elle confirmait en début de quatrième période : 66-54 (35e). Cette fois Bihorel n’allait plus revoir le porte-bagages trithois, Hirigoyen et Tiréra prenant le relais. Score final : 84-69.

LES DECLARATIONS D’APRES MATCH

Jenny Fouasseau (capitaine de Bihorel) : << Un match de reprise dans lequel nous n’avons pas été à la hauteur. Trith a joué son jeu et nous payons cash notre très mauvais premier quart temps à la fin. Il va falloir vite se remettre dedans, car nous avons un objectif qui est le top 3, à commencer par notre déplacement à Escaudain samedi prochain mon ancien club.>>

Corentin Mahé (coach de Bihorel) : << Nous avons débuté le match. On savait qu’il manquait deux joueuses en face et nous nous sommes dits que cela allait être facile. Toute la rencontre, nous avons couru après le score, dommage que lorsque nous sommes revenus à égalité, nous ne sommes pas arrivés à passer devant en appuyant plus pour leur mettre la tête sous l’eau. >>

Camille Hirigoyen (joueuse de Trith) : << Nous avons eu une première partie de championnat compliquée et nous commençons bien l’année 2025 de cette manière. Nous nous sommes faites plaisir  et cela s’est ressenti sur le terrain. Nous avons été sérieuses en respectant les consignes du coach pour jouer ensemble avec de bonnes passes pour faire briller nos équipières. >>

Vincent Verryser (coach de Trith) : << Je suis satisfait du résultat, mais aussi du jeu qu’on a proposé. Ce n’était pas gagné, on sort d’une semaine compliquée avec deux blessées. Les filles le méritent, moi aussi car nous travaillons durement depuis le retour de vacances surtout les deux jours avant la rencontre. Le plan de jeu a été respecté avec beaucoup d’agressivité sur Fouasseau et Marie. Maintenant, il faut enchaîner en capitalisant sur cette victoire. >>

TRITH  – BIHOREL : 84-69  (29-14, 13-16, 15-21, 27-18)

Trith : Kapinga 12, Sbahi 8, Plust 17, Tiréra 18, Niang 4, Wiart 10, Hirigoyen 15.

Bihorel : Fall 9, Mayelle 15, Dufon 8, Delaruelle 5, Fouasseau 11, Marie 16, Ngueko 5.

Olivia et Robert Place

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Hier — 11 janvier 2025

Jean-Noël Verfaillie : « J’assume ! » le compromis local et la présidentielle anticipée

11 janvier 2025 à 08:14

Pour l’édile de Marly, les motifs de satisfactions sont nombreux, mais le contexte politique national rattrape tout le monde. En effet, le fait majoritaire constitue la signature politique de la Vème République voulue par Charles de Gaulle et Michel Debré, mais en son absence, nous voyons que Notre classe politique française n’est pas encore prête ou mature pour manier le compromis. « Aucun espoir de sortie de crise avant une prochaine élection présidentielle qui, je l’espère, arrivera le plus vite possible et permettra de gouverner ce pays avec un programme clairement exposé et choisit par une majorité de Français, c’est la seule solution », lance Jean-Noël Verfaillie. En fait le plus inquiétant est que même les élus favorables à cette présidentielle anticipée n’envisagent pas que 3 blocs sortiront encore des urnes, encore sans majorité présidentielle compte tenu des plans de carrière individuels ô combien plus importants que tout. Avec une pointe d’humour, le maire résume bien la mutation d’un élu local dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, le Compromis aux lèvres sur le terrain, Robespierre sur les bancs nationaux. « C’est pour cela que je reste à Marly, bon courage Salvatore (Castiglione, le nouveau député en remplacement de Valérie Létard, Ministre du Logement) ». A ce titre, le maire félicite l’ancienne Ministre pour son activité « avec des changements à petit pas pour le quotidien des Français sur le logement. » Cette activité réelle… sans budget où la Ministre reconnaît objectivement « les retards de remboursement de ma Prim’Renov » et on n’a pas fini de constater ses petits ralentissements qui vous plombent votre budget au quotidien !

Jean-Noël Verfaillie

Pour autant, il pointe du doigt la faille actuelle du lien citoyen/république. « L’Etat (généreux) n’assure plus ses compétences régaliennes en matière de sécurité, santé, éducation en contre partie…. et la fissure devient une fracture », tance le maire. Dans le ton, il y avait un peu de Jacques Chirac dans sa campagne présidentielle en 1995 et sa fameuse « Fracture sociale ». Alors, oui le contrat républicain n’est plus complètement honoré, mais la vraie question est de quelle contrat parlons-nous et là vous avez 3 blocs, 3 réponses différentes, irréconciliables nous conduisant vers un échec irrémissible… du fait majoritaire. Soyons optimistes, la Mer Rouge peut encore s’ouvrir !

Marly, un chantier à ciel ouvert !

Le maire martèle l’état de l’art dans lequel la majorité municipale a trouvé les finances publiques de Marly. En effet, le rapport de la Chambre Régionale des Comptes était peu flatteur pour ladite collectivité locale fin d’année 2019, peu avant le décès de Fabien Thiémé. « Contrairement à Paris, on suit les recommandations de la CRC. J’ai pris des décisions difficiles pour dégager des marges d’investissement pour nos écoles vétustes, nos routes défoncées… », commente un maire offensif. 

Avec Denain, Marly est la commune où le mandat 2020/2026 est synonyme d’une mutation urbaine profonde. L’année 2024 a livré la Place Gabriel Péri, une transformation impressionnante et un résultat traversant d’Ouest en Est, une déclivité respectée et agréable pour son usage populaire. Ensuite, l’Avenue Henri Barbusse sur Marly, d’intérêt communautaire, a été réalisée dans la continuité de l’Avenue de Verdun sur Valenciennes. Fabien Thiémé l’a souhaité ardemment, Jean-Noël Verfaillie l’a fait rapidement ! Ensuite, la programmation de rénovation des autres voiries est sur la table, 2024/2025 pour (aussi) la Route de Préseau, 2025/2026 pour l’Avenue Jean Jaurès, Avenue Paul Vaillant Couturier. 

Evidemment, dans les grands chantiers du moment, un nouveau Groupe Scolaire est en cours de construction sur l’ancien site du Château Paul Vaillant Couturier. Sa mise en service du Groupe Scolaire Hélène Carrère d’Encausse est prévue en septembre 2025. De même, le nouveau CFA BTP sur la quartier de la Briquette sort de terre pour l’année en cours. 

Le fait… sécuritaire 

Là également, les collectivités locales réalisent un virage, presque à 180°, de droite ou de gauche, pour améliorer la sécurité des biens et des personnes. « J’assume la sécurité. Nous avons multiplié par 3 l’effectif de la Police Municipale, 250 objectifs de vidéo surveillance avec un CSU (Centre de Supervision Urbaine) avec des résultats concrets. » 

Un espace vert XXL

Dans un Valenciennois minéral, les poumons verts sont précieux. Néanmoins, face à une problématique d’accès aux logements, d’un besoin d’emplois, la réponse d’une création d’un parc urbain de 27 hectares, avec une mise en lumière de la Rhônelle, est singulière pour le vice-président au développement économique de Valenciennes Métropole. 

Pour autant, il « assume » encore ce choix « pour une écologie non punitive. Nous n’avons pas à rougir de notre passé industriel », explique le Premier magistrat. Effectivement, outre le Moulin souverain, le patrimoine local est pauvre. C’est pourquoi, la percée en bas de la Place Gabriel Péri vers la réalisation d’un Parc urbain de 27 hectares aménagés en pleine ville est ambitieuse pour le cadre de vie des Marlysiens. Autour de la Rhônelle, un patrimoine naturel au grand jour est assumé comme élément « d’attractivité pour la commune. » 

Voilà cette ligne politique où malgré des vents nationaux contraires, pour le maire de Marly et sa majorité municipale, la ligne de conduite demeure in fine assez simple, car la feuille de route est connue « tout le programme, rien que le programme de la campagne municipale. On l’applique tout simplement. »

Daniel Carlier

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À partir d’avant-hier

Gérard Basuaux, Le collectionneur s’en est allé !

10 janvier 2025 à 05:29

Retour sur une interview en juillet 2019 avec Gérard Basuaux

Gérard Basuaux est un ancien du lycée Henri Wallon. « Je fus élève, surveillant, puis professeur d’anglais au sein du lycée Henri Wallon, c’est ma seconde maison », se plait à dire le collectionneur. Aujourd’hui retraité, il cultive ses passions de collectionneurs. Elles sont pléthoriques, du pyrogène, grattoir pour allumettes, en passant par l’alcool d’absinthe, voire les cartes postales…; néanmoins, deux collections tiennent une place particulière dans son coeur, celle des boîtes d’allumettes et celle des buvards. Attardons nous sur ces deux objets dont la diversité est une partie de notre mémoire collective.

Tout a commencé en 1949 « date à laquelle je suis entré en collection comme d’autres entrent en religion », souligne l’interlocuteur. En effet, à cette date, l’arrière petit-neveu du célèbre peintre paysagiste Henri Harpignies, coloriste hors-pair (https://www.va-infos.fr/2017/12/30/loeil-retro-henri-harpignies-coloriste-de-genie/), lui demanda de lui trouver des boîtes d’allumettes pour sa collection. Fort de cette recherche réussie, il bénéficie ensuite d’un don de la petite collection du dit petit-neveu, pas un vrai passionné. Voilà comment Gérard Basuaux entame sa 1ère collection, l’âme d’ un collectionneur ne s’invente pas !

« Avec les boîtes d’allumettes, vous voyagez à travers le monde », Gérard Basuaux

Ensuite, cette collection prend sa mesure, elle grossit au point d’être dans le Guinness book en 1992. « Aujourd’hui, j’ai 202 321 boîtes d’allumettes (chiffre actualisé le 01 juillet 2019). J’en reçois tous les jours. Je ne conserve que les pochettes où étiquettes », précise-t-il.

Pour comprendre ce propos, il faut connaître quelques dates clés dans l’histoire mouvementée de l’allumette. En effet, en 1840 environ est arrivée la fameuse allumette suédoise. Elle pouvait s’allumer partout en grattant simplement son embout. Que de scènes de films cultes, de western… où les personnages allument une cigarette, voire un cigare, en craquant une allumette sur un poteau, voire un endroit improbable. « Pourtant, les allumettes suédoises étaient très dangereuses. Des personnes ont brûlé vives, car les allumettes se sont allumées toutes seules en se frottant dans la boîte etc. », relate Gérard Basuaux.

Ensuite, les allumettes de sécurité sont apparues, celles que nous connaissons de nos jours. Sauf que là encore, des évolutions majeures ont émaillé l’histoire de cet objet du quotidien. En effet, dès leur apparition, les boîtes d’allumettes sont intégrées dans une petite ou grande boîte en bois. « C’est pourquoi, le collectionneur ne conserve que les étiquettes collées sur la petite boîte », explique le passionné. Bien sûr, Gérard Basuaux a aussi des boîtes pleines, mais compte tenu du chiffre « 202 321, il est indispensable de limiter le volume et le poids de la collection ».

Enfin, 1972 marque un tournant dans l’histoire de l’allumette. A cette date, fini le contenant en bois, la pochette recto/verso s’impose, et encore aujourd’hui. « Je les conserve également en découpant la pochette (elle est mise à plat) », explique le collectionneur.

Au delà de la collection, le support permet comme avec les timbres de voyager, de partager un temps d’histoire, c’est un objet fabriqué sur toute la planète. « Avec les boîtes d’allumettes, vous voyagez à travers le monde. Par exemple, il y a une série de boîtes d’allumettes pour un voyage en train entre Tokyo et Tokaïdo, 52 gares, 52 créations de boîtes d’allumettes. Seule la reine Elizabeth possède la première série complète… j’en ai 46… » , explique le collectionneur avec une voix pétillante.

« Il y a un coté maladif à la collection », Gérard Basuaux

Concernant la dimension de cette collection hors norme, elle évolue chaque mois. En effet, il reçoit chaque semaine des nouvelles boîtes d’allumettes. « Sur le Valenciennois, je suis connu comme le loup blanc. Chaque ami(e) qui voyage pense à me ramener des boîtes d’allumettes. Je figure dans les 5 premiers collectionneurs en France, mais au niveau mondial, il existe des très grandes collections (400 000) au Japon voire en Belgique », précise-t-il.

Pour autant, Gérard Basuaux est conscient d’une certaine anormalité. « Si on me propose un voyage et que je ne peux pas ramener des allumettes, je n’y vais pas où j’envoie quelqu’un qui le pourra. J’ai conscience qu’il y a un coté maladif. Tout petit, j’avais reçu des voitures -Dinky Toy- tous les enfants pensent à jouer avec, moi j’ai de suite pris ces voitures comme une décoration et ressenti le besoin de les regrouper », poursuit Gérard Basuaux.

« La différence sur cet objet vient du fait que les gens n’ont pas jeté leurs anciens buvards », Gérard Basuaux

Le buvard, là nous sommes sur un objet très différent. « C’est véritablement un produit français. 20 à 25 pays maximum ont fabriqué des buvards, mais la France est de loin le plus grand pourvoyeur », explique Gérard Basuaux.

Le buvard non publicitaire est né en 1880 et le publicitaire en 1890. Bien sûr, l’intérêt est ce support très répandu dans les foyers français, il devient par ricochet un objet publicitaire incontournable pour tous les annonceurs. « Sur Valenciennes, il y avait au moins 1 000 buvards différents, des commerces, des entreprises etc. communiquaient à travers les buvards. D’ailleurs, chaque commerçant offrait un buvard à un consommateur. Personnellement, j’en ai 300/400 sur la ville de Valenciennes », précise Gérard Basuaux.

Ce support de communication s’est éteint avec l’avènement de la télévision dans tous les foyers… en 1965 ! « La différence sur cet objet vient du fait que les gens n’ont pas jeté leurs anciens buvards. Je possède une collection d’environ 30 000 buvards, mais il y a maximum 20 gros collectionneurs en France. Je fais quelques expositions chaque année, comme à la Fête du Timbre avec le Club Philatélique de Valenciennes », conclut le collectionneur valenciennois.

Daniel Carlier

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Valenciennes va fêter son sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux en 2025

9 janvier 2025 à 05:53

(Visuel autoportrait de Jean-Baptiste Carpeaux exposé au Musée d’Orsay à Paris)

Jean-Baptiste Carpeaux, le sculpteur du Second Empire

Sur le plan national, la renommée de l’artiste n’est pas au niveau de son talent. Parfois un peu oublié même si le Musée d’Orsay a réalisé une exposition majuscule en son honneur, Jean-Baptiste Carpeaux a marqué une époque bien particulière au XIXème siècle, celle du Second Empire sous Napoléon 3. 

Son enfance difficile au sein d’une famille très modeste lui a conféré un esprit rebelle qu’il a conservé jusqu’à son dernier souffle. Ainsi, son Grand Prix de Rome fut compliqué à décrocher tant ses rapports avec la Direction, mais également ses collègues, au sein de la Villa Médicis à Rome furent complexes. A son retour d’Italie, il débarque à Paris où les grands travaux urbains transforment la capitale aux rues étroites, insalubres, sombres, en grandes artères sous l’impulsion du Baron Haussmann. Dans cette optique, les artistes français sont associés à ce nouveau coup de pinceau et Jean-Baptiste Carpeaux fait partie de cette volonté artistique. Clairement, cette participation lui confère une certaine notoriété et permet à ce dernier de décrocher ses premières commandes privées, mais également publiques. 

Comme toujours, l’art a besoin de mécènes, de passionnés de peintures, de sculptures, de dessins, etc., pour soutenir la création. A ce titre, Mathilde, cousine de Napoléon 3, a permis à l’artiste de décrocher sa 1ère commande publique officielle. Pour autant, ce buste de la princesse ne fut pas le moment où le monde de l’art l’a découvert. En effet, sa sculpture signature a été le « Pêcheur napolitain », la finesse de son travail, l’éclat juvénile de ce jeune homme lui valu le surnom du « sculpteur au sourire ». 

Pour autant, l’artiste désirait par dessus tout sa désignation comme sculpteur officiel du Second Empire, il ne franchira jamais cette marche essentielle. Toutefois, Napoléon 3 le nomma professeur de dessin du petit Prince avec des commandes comme celui du Petit prince en compagnie du chien de Napoléon 3. 

Bien sûr, sa vie d’artiste est évidemment extrêmement riche et Daniel Capelle, adjoint en charge du patrimoine pour la ville de Valenciennes, a indiqué dans le cadre de l’Assemblée générale de l’association du Comité de Sauvegarde du Patrimoine dans le Valenciennois que « la ville voulait célébrer Jean-Baptiste Carpeaux pour le 150ème anniversaire de sa mort. Des manifestations, des chemins artistiques itinérants, et autres événements auront lieu durant cette année, notamment au mois de mai prochain. »

On connaît moins ses dessins et ses peintures, mais son talent éclatant s’est exprimé au plus haut à travers ses sculptures. A sa mort, un leg très important de ses oeuvres à la ville de Valenciennes permet (et sans doute plus encore dans un Musée des Beaux Arts revisité) aux Valenciennois et bien au delà d’admirer encore la finesse de son art.

Daniel Carlier

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Le parti « Reconquête » rentre au Conseil municipal de Valenciennes

6 janvier 2025 à 05:42

Elle l’avoue sans détours, l’émergence d’Eric Zemmour a été un électrochoc politique pour Sabine Defossez : « J’ai adhéré de suite au parti Reconquête. Son discours correspondait mieux à mes convictions ». Le paradoxe est que ce rattachement à ce nouveau parti politique, au détriment du Rassemblement National, est à la fois récent et si lointain dans l’espace temps politique. En effet, l’auteur et chroniqueur télé a déboulé comme un ouragan dans le paysage politique à l’automne 2021, bousculant Marine Le Pen pendant un temps sur ses fondamentaux. La guerre en Ukraine est intervenue dans ce momentum politique particulier et des 3 candidats Pro Poutine à la Présidentielle 2022, Jean-Luc Mélenchon, Marie Le Pen, et Eric Zemmour, ce dernier a pris la vague et achève cette campagne nationale avec  un score de 7,07%, une déception immense compte tenu des attentes initiales, mais surtout un échec de l’union des droites. L’homme politique a fait le pari que la détestation partagée entre la fille de Jean-Marie Le Pen et lui même ne serait plus un obstacle. Grave erreur, l’ambition individuelle, voire la haine mortifère, est infiniment supérieure à toute stratégie politique collective, les rivalités comme Giscard/Chirac, Sarkozy/Fillon, Hollande/Macron, Mélenchon/Roussel nous livrent le reflet cinglant de la politique française ! Ensuite, une déroute aux législatives 2022 avec dans la foulée la tête de liste aux Européennes du parti « Reconquête » en juin 2024, Marion Marechal, quittant le parti politique avec pertes et fracas. Evidemment, les déconvenues continuent au moment des élections législatives 2024… Le seul point positif, selon les adhérents, est la mise en avant de Sarah Knafo, la seule députée européenne « Reconquête » comme figure de proue dans tous les médias nationaux. 

Que faire pour un très très jeune parti politique après un cycle infernal négatif ? Ou vous laissez mourir à petit feu votre parti, comme l’UDI où sa lente perte d’influence politique dans le paysage est spectaculaire, ou vous réagissez ! Pensez qu’en 2011 Jean-Louis Borloo lançait, avec comme marraine Simone Veil, ce nouveau parti politique (Union des Indépendants) avec une candidature électrisante de l’ancien maire de Valenciennes à la présidentielle 2012, et son retrait en octobre 2011 à la surprise générale trahissant des élus nationaux accrochés à son aura comme Rama Yade. Aujourd’hui, dans la lignée d’une sombre affaire judiciaire avec Jean-Christophe Lagarde, ex président de l’UDI, plus de leader, passage de 25 députés à 5 plus un affilié en juin 2022 et 3 députés en 2024…

Un parti libéral assumé

En résumé, Reconquête peut jouer sa nouvelle page politique comme l’UDI et ce parti n’existera plus d’ici 2027 ou il repart de la base pour investir les communes françaises, là où cela est possible avec la volonté d’intégrer massivement les conseils municipaux, voire ici et là glaner une mairie. Visiblement, Bertrand Murail, le nouveau délégué départemental de Reconquête assume ce choix d’une restructuration de toutes les sections. « Nous devons redynamiser notre parti politique sur le terrain. Le Nord constitue un vivier important pour Reconquête avec 1 200 adhérents et 7 800 sympathisants. Nous devons faire évoluer nos idées avec notre propre identité. Aujourd’hui, le Rassemblement National est un parti de gauche ». Cette diatribe bien trempée pourrait faire sourire à brûle-pourpoint, mais il repose pourtant sur une différence stratégique politique fondamentale entre ces deux formations d’extrême droite. « Reconquête » espère prendre le pouvoir grâce à une union des droites compte tenu que ce parti politique n’obtiendra jamais seul une majorité absolue dans les urnes, pour une Présidentielle ou/et des législatives, et de l’autre côté le RN mise sur la désintégration des autres mouvements de la droite radicale afin de constituer une majorité solide pour un scrutin au suffrage universel.

A l’ombre des municipales

Concrètement, le noyau des militants de l’automne 2021 doit s’élargir et le meilleur moment politique pour vulgariser une parole politique sur le terrain, dans les médias et partout en France, demeure encore le scrutin au coin de la rue ! Incontestablement, le momentum municipal constitue un moment de vérité. Dans cette optique, pour dynamiser la 21ème circonscription, Ludovic Martel est depuis septembre 2024 le nouveau coordinateur de Reconquête sur l’ex circonscription de Jean-Louis Borloo. Juste avant les vacances de Noël, ce denier a organisé sa réunion de « circo » sur Valenciennes où « nous avons 100 adhérents et 300 sympathisants, car nous visons la présence d’une liste à la prochaine élection municipale sur la ville de Valenciennes », précise-t-il. Pour sa part, Bertrand Murail, ajoute qu’à ce stade… : « Nous n’avons aucun accord politique avec le Rassemblement National, ou autres formations, mais nous souhaitons si possible présenter une liste 100% Reconquête ».

« Nous restons fermes sur nos valeurs. Le climat (politique) est favorable pour redonner une vision aux françaises et aux français. Sur le Valenciennois, il y a une opacité sur la présence des migrants dans plusieurs communes. Nous voulons renforcer aussi les polices municipales et la collaboration avec la police nationale », commente Ludovic Martel. 

Sabine Defossez, élue ville de Valenciennes

Bien sûr, le fait politique de l’entrée de Reconquête au sein du Conseil municipal de Valenciennes remonte bien avant la démission de Franck Deloge en décembre 2024. En effet, la rupture politique spectaculaire entre Franck Deloge et le député Sébastien Chenu a conduit l’élu de l’opposition municipale a quitté le parti de Marine Le Pen. Par effet de ricochet, cette démission ouvre la voie à Sabine Defossez, résidente aujourd’hui sur Sebourg, afin d’intégrer le Conseil municipal avec une volonté claire : « Je n’afficherai pas la même bienveillance (que Franck Deloge et Chantal Plaquet). Je serai une opposition plus féroce même si je n’ai pas encore réfléchi à ce moment, mais je serai très ferme sur nos convictions et au service des Valenciennois. Nous verrons avec Chantal Plaquet (l’autre élue ex RN du Conseil municipal) sur la pratique durant les conseils municipaux », explique Sabine Defossez.

Dans le réel, comme au Conseil municipal de Denain où vous avez, suite à des multiples dissidences dans la majorité et dans l’opposition, 4 prises de parole dans l’opposition en sus de la majorité, la situation n’est pas simple à gérer ! Tout chose étant égale par ailleurs, lorsque vous avez le maire de Valenciennes qui invective la liste d’union de la gauche (sauf PCF) « Valenciennes Verte et Solidaire », lors du 1er Conseil municipal de Valenciennes en mai 2020 par une phrase devenue mythique…« vous avez mon mépris pour 6 ans », vous pouvez redouter tous les scénarios politiques.

Former une liste…

Face à la désaffection des élu.e.s et des élu.s vis à vis de la chose politique, avec des démissions massives dans tous les conseils municipaux de France, la constitution d’une liste sera un véritable défi démocratique pour toute la classe politique française. Ainsi, la formation d’une liste de 43 personnes (pour Valenciennes) apparaît comme un exploit de proximité. Pour autant, d’autres figures politiques du parti « Reconquête » sont déjà identifiées sur le Valenciennois. En effet, Séverine Duminy était présente à cette réunion de la « circo » de la 21ème sous la houlette de Ludovic Martel et Bruno Murail. Candidate du parti dans la 21ème circonscription du Nord aux dernières législatives, enseignante, elle porte les valeurs de l’école républicaine privée comme publique et assume certaines de ses vérités. « Ensuite, je suis très investie sur le Valenciennois comme coordinatrice du réseau Parents vigilants. Pour l’instant, je n’ai pris aucune décision sur un engagement éventuel sur une liste Reconquête à Valenciennes ». Evidemment, même si ces élections en mars 2026 sont très très proches en tempo politique, la France ne sait même pas si un budget 2025 sera voté dans deux mois, si un nouveau Gouvernement sera nommé dans trois mois, si une dissolution interviendra dans six mois, on peut comprendre à cet instant politique que toutes les formations politiques sont dans l’urgence attentiste… !

Pour ne pas faillir à une certaine tradition en début d’année, nous citerons l’écrivain inénarrable Victor Hugo, homme politique également, dont le sens de la formule demeure inégalé :« République, tâchons que le mot n’empêche pas la chose »… c’était en 1848, mais cela colle tellement à notre actualité !

Daniel Carlier

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L’AFPA, le chef du « village des solutions » !

29 décembre 2024 à 07:41

On le sait peu, mais l’AFPA est l’ancêtre de la formation pour adultes en France. En effet, elle a été fondée en 1949 dans la lignée de la création de la Sécurité Sociale en 1945 pour les salariés et étendue aux fonctionnaires en 1949. Puis, un saut à travers les siècles, car en 2017 l’AFPA devient un établissement public, un EPIC (Etablissement public à caractère industriel et commercial) où « nous avons récupéré 100 bâtiments dans la corbeille, mais avec des contraintes », précise Christophe Vandaele, le Directeur régional de l’AFPA.

Enfin, les premiers « villages des solutions » émergent dans d’autres régions de France, mais « nous avons pris du retard dans les Hauts de France. Nous avons rattrapé celui-ci, car sur 12 sites régionaux, 10 sont labellisés villages des solutions », ajoute-t-il.

Entre temps, un autre évènement est intervenu sur le Valenciennois, la nomination de Samia Imadouchene comme Directrice des centres AFPA de Valenciennes, Cambrai, Maubeuge. « Elle a pris à bras le corps la mutualisation des acteurs du Hainaut.  L’idée est un guichet unique, sur un lieu unique, afin de proposer un accompagnement global  », souligne Christophe Vandaele.

Réunir un « village au service des autres »

L’idée est simple, mais structurante. Plutôt que de fonctionner en silo, chacun dans sa zone, ballotant le demandeur d’emploi ou en insertion dans le « Tonneau des Danaïdes », les acteurs concernés mutualisent leur compétences sur un site. Ainsi, vous avez côte à côte France Travail, la clef du permis, la Mission locale, Cap Emploi, la Gred, le CAPEP, l’ACSRV, les deux agglomérations, La Pose, etc. sur un même lieu.

« L’objectif est de lever toutes les embûches, les freins périphériques, pour un accompagnement vers les solutions. Notre première était consacrée à la mobilité, car nous le savons, elle constitue un frein majeur vers l’emploi. Ce village des solutions est un village au service des autres », commente Samia Imadouchene.

Un parrain déjà converti…

Eric Blondiaux

L’AFPA a choisi comme parrain de ce « village des solutions », site AFPA de la Sentinelle, l’édile de la commune. Hier, il était un soignant au CHV, et aujourd’hui, comme maire, il inaugure officiellement un site où une main tendue pour les plus démunis constitue la colonne vertébrale de l’action. Eric Blondiaux ne cachait pas sa satisfaction, car l’état d’esprit est à l’efficience. « Notre sujet commun avec Samia est l’humain. L’AFPA a participé, à travers ses formations, à la reconstruction de la France. Aujourd’hui, sur le site de la Sentinelle, elle forme sur les métiers en tension, mais aussi sur les technologies », commente le maire.

« Un véritable territoire pour la lutte contre le chômage », Guillaume Quenet

Enfin, le Sous-Préfet de Valenciennes a mis en exergue la capacité de coopération et d’innovation, « un véritable territoire pour la lutte contre le chômage. Nous avons multiplié les initiatives pour le retour à l’emploi et vous êtes (AFPA) son bras armé. »

Daniel Carlier

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