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Reçu aujourd’hui — 1 avril 2025

Décortiquons le GB40 - Jump Starter / Booster de batterie

Bonjour à tous,

Cet article n'est pas encore un vrai projet de récupération mais rien n'exclus qu'il puisse le devenir.

Comme vous pouvez-vous en douter, nous allons inspecter les entrailles du jouet.

GB40 Jump Starter

Je vous présente le GB40, un petit Jump Starter capable de développer 1000A (7000 joules) pour aider au démarrage d'un véhicule.
Je dois avouer qu'il est effectivement capable d'offrir le petit coup de pouce nécessaire au démarrage hivernal de mon Diesel.

Jump Starter / Booster de batterie GB40


Le GB40 s'est montré fort utile mais c'est surtout pour un éclairage d'appoint USB que je l'ai utilisé durant quelques sortie de week-end.
Le lecteur attentif remarquera la présence d'une lampe de lecture 3 LEDs avec un connecteur USB. A l'usage, j'avais l'impression d'une tenue assez modeste (disons pas vraiment en relation avec l'annonce des 7000 joules disponibles).

Petit tour de l'interface et connectiques


La face avant du  GB40 présente plusieurs boutons de commande:

  • Marche/arrêt : met l'appareil sous tension et permet de vérifier l'état de chargement de l'accumulateur.
  • Lampe/Led : fonctionne indépendamment du bouton marche arrêt. Les LEDs peuvent être activées sous différents modes d'éclairage (fixe, clignotant, etc).
  • Exclamation : (en rouge) ce bouton permet d'activer le pulse start (injecte le coup de pouce dans le circuit lorsque l'on démarre le moteur). 
Eclairage LEDs du GB40

L'éclairage LED présente une luminosité de 100 Lumens est l'équivalent d'une lampe a incandescence de 15W. Suffisant pour éclairer modestement une pièce de taille moyenne, éclairer correctement un moteur en cours d'inspection.
En balade de nuit par nuit noire, la visibilité devrait s'étendre de 3 à 5m (au mieux).

Eclairer l'intérieur d'une voiture avec 100 Lumens est beaucoup trop lumineux (surtout juste à côté). La lecture d'un ouvrage est pénible.

A titre de comparaison, l'éclairage d'une pièce de taille moyenne nécessite entre 600 et 900 Lumens.

Viennent ensuite les connecteurs USB sur le côté.

  • micro-USB : ce connecteur est utilisé pour recharger le GB40
  • USB-A : connecteur est alimenté en 5V lorsque le GB40 est activé. Ce dernier permet d'alimenter un smartphone, une tablette ou  autre appareil pouvant être alimenté en USB.

L'autre extrémité du GB40 permet de brancher les pinces du Starter.
De là a imaginer le passage de 1000A par ces câbles est totalement douteux! Cela n'exclus cependant pas un courant significatif pendant une fraction de secondes.

7000 Joules représente 1.94 Watt-Heure. Ce qui m'interpelle, c'est que le verso du boîtier mentionne un accumulateur Lithium-Ion de 24 Wh! 

Autrement dit, 7000 Joules (1.94 Watt-Heure) offre la possibilité d'alimenter une ampoule électrique de 1Watt pendant une heure!

Sachant que la tension nominale du GB40 est de 12V (pour s'adapter à la batterie), la production de 1000A pourrait se faire pendant:

1.94 Watt-Heure = U*I*temps = 12 * 1000 * temps_en_heure

Donc le temps disponible (avant la batterie vide) est de 1.94 / (12 * 1000) = 0.00016 heure, soit 0.576 secondes... suffisant pour aider au démarrage d'un moteur.

Pour les pointilleux, je tiens a préciser qu'il s'agit là d'une estimation très grossière! Mais cela a pour mérite de fournir un point de référence.

Les entrailles du GB40

Commençons par ouvrir la bête. Le GB40 est équipé de vis de sécurités triangulaires. L'utilisation d'un tournevis avec embouts de sécurité permet d'accéder à l'intérieur du GB40.

Attention DANGER!

le GB40 contient une batterie Lithium-Ion de 24 Wh SANS CIRCUIT DE SECURITE intégré aux cellules. Il doit en être ainsi si le dispositif doit délivrer des centaines d'ampères pour l'assistance au démarrage.

Pour personne expérimenté uniquement!
Tout court-circuit accidentel ou coup/perçage/déformation des accus peut provoquer une violente mise à feu avec dégagement de gaz toxiques. Un feu d'accumulateur est pour ainsi dire "impossible a maîtriser" et est capable de fondre de la céramique!


 Un fois le couvercle arrière retiré, nous retrouvons:

  • un énorme accumulateur Noco 11V à 2150 mAh (les 24 Wh annoncés)
  • les connecteurs USB (à droite) soudé sur la carte principale (située sous l'accu)
  • Une carte d'activation avec
    • la ligne de masse contrôlée par un relais (pouvoir de coupure 70A).
    • la ligne +11V contrôlée par une série de DIODES montés en parallèles
  • Les LEDs d'éclairage à l'extrême gauche (à peine visible)
Arrière du GB40 - clique pour agrandir

L'image ci-dessous présente la carte d'activation qui branche l'accu directement sur les pinces.

Il est également possible d'y voir les deux connecteurs supplémentaires de l'accu:

  • Le connecteur 2 pôles est branché sur une thermistance.
    Celle-ci permet de contrôler la température de l'accu pendant son utilisation ou sa recharge.
  • Le connecteur 4 pôles permet de relever la tension des 3 cellules internes de l'accu.
    Permet au BMS de contrôler l'équilibrage des tensions des différentes cellules au moment de la recharge.

La carte d'activation sur la gauche de l'image présente clairement le sectionnement de la masse de l'accu (le gros fils noir). Ces deux sections sont mises en contact par l'intermédiaire d'un relais (présent de l'autre côté de la carte).

Carte d'activation

Sans trop de surprise, nous retrouvons des deux connecteurs de sorties (output + et output - ).
La masse (noir) est commutée par un relais de 70A 14VDC.
Le 12V (rouge) passe par l'intermédiaire de 4x double diodes (max 45V avec un total cumulé de 160A). Ces diodes permettent de protéger l'accu contre une polarisation inverse accidentelle (ex: brancher le + du GB40 sur le pole négatif de la batterie voiture).

40L45

La carte principale du BG40

Voici ce qui se trouve au coeur du BG40 avec une identification des composants principaux.

A l'évidence la carte est architecturée autour d'un microcontrôleur 8 bits de Holtek. Ce dernier dispose par ailleurs d'un convertisseur analogique digital avec fonctionnalités avancées.

Je note aussi le composant 8254AA de spécifiquement de ABLic. Ce dernier est spécifiquement destiné à la protection des cellules.

Cliquer pour agrandir
Dans un deuxième temps, j'essayerais d'en déduire un schéma de principe.

L'accu Lithium-ion

A l'évidence, Noco est aussi le fabriquant d'accu Lithium-Ion.
Cet accu de 24Wh ( 11.1V * 2150 mAh ) est constitué de 3 cellules montées en séries.


La tension d'une cellule est de 3.6 à 3.7V.
Montée en série les 3 cellules produisent 3 * 3.7V donne les 11.1V mentionnés.
A pleine charge, une cellule peut atteindre 4.2V (soit un maximum de 12.6V).
La tension minimale de la cellule ne peut pas tomber sous 3.0V car elle risque de devenir instable et de prendre feu. Dans ce cas de figue, l'ensemble ne présente plus qu'une tension de 9V.

La recharge via micro-USB est mentionnée à 2.1A max (2100 mA).
Ce qui correspond exactement à une charge de 1C pour un accu de 2150 mAh.
Il est généralement conseillé de ne pas dépasser 1C la charge (1C = une fois la Capacité de l'accu = 1x 2150mA pour notre accu).

Pour ce qui est de la décharge, il faut se référer aux spécifications techniques de l'accumulateur.
Malheureusement, la référence NLBX10 ne retourne pas d'information technique pertinente sur l'accu. J'ai ouvert le paquetage dans l'espoir de trouver plus d'informations sur les cellules mais sans succès.
J'en viens à supposer que le X10 correspond au taux de décharge 10C.

Autrement dit, il serait possible de décharger l'accu à 10C = 10*2150mA = 21.5 ampères sans risque d'instabilité pour l'accu.
Pour un accu de 2150mAh ou 2.15Ah, ce dernier pourra fournir les 21.5A pendant 2.15Ah/21.5A = 0.10 heure (soit 6 minutes).

Ceci étant nous sommes loin des "12V 1000A" mentionné sur la face avant.


Mais c'était prévisible!

Même s'il fallait interpréter 10X comme 10*10 (chiffre latin X=10) nous arriverions à 200A... toujours en deçà des 1000A mais soyons sérieux, la section des câbles ne correspond absolument pas à ce niveau de courant (il faut du 25mm² de cuivre!).

Bon, c'est assez pour aujourd'hui...
Nous aurons l'occasion d'y revenir.

Dominique

Reçu avant avant-hier

Samsung pense que les lunettes intelligentes seront le prochain smartphone et travaille sur deux appareils

25 mars 2025 à 13:52
Il semble que le projet Moohan ne sera pas le seul appareil de réalité étendue de Samsung : des nouvelles sont arrivées de Corée du Sud selon lesquelles le géant de Séoul développe deux paires d'appareils XR. Une paire de lunettes intelligentes , nom de code Projet Haean, et un appareil inconnu nom de code Jinju La nouvelle n’est pas totalement inattendue. Lors de l' événement Unpacked en janvier, nous avons vu une image montrant les projets de l'entreprise, notamment plusieurs types de pliables, le casque basé sur Android XR et une paire de lunettes, ainsi que quelques icônes qui rappellent ce facteur de forme. Il n'y a pas beaucoup d'informations sur ce à quoi s'attendre pour le moment, mais selon ETNews, le projet Haean (qui signifie rivage, littoral ou estran en coréen) fait référence à une paire de lunettes dotées d'un écran pour afficher « des informations ou des images », ainsi que des haut-parleurs pour un retour audio. Samsung croit apparemment que ces types d’appareils seront les « prochains smartphones », mais pour atteindre ce niveau de diffusion, ils doivent être faciles à utiliser et à porter. C'est pourquoi l'entreprise travaille à la conception d'un appareil confortable et personnalisable, capable de s'adapter à différentes personnes, car « chaque visage est différent ». Ils n'auront pas non plus besoin de télécommandes ou de boutons, et pour cette raison ils incluront des « caméras et des capteurs capables de reconnaître les mouvements », donc les gestes de la main. Contrairement aux Ray-Bans de Meta et aux AirVision M1 d'ASUS , il semble que les lunettes seront plus similaires aux appareils que Google serait en train de développer , mais bien sûr, ce ne sont que des spéculations. Selon ETNews, l'appareil pourrait non seulement être présenté mais également arriver sur le marché au cours de cette année, aux côtés du casque Project Moohan. Certains observateurs suggèrent cependant une plus grande prudence, déclarant que les lunettes ne seront présentées que fin 2025, pour être ensuite lancées plus tard. Cependant, certains traits ne semblent pas encore définitifs, ce qui remet en cause ces discours. Mais ce n'est pas tout : selon SamMobile, Samsung travaillerait également sur un autre appareil XR appelé Jinju (qui signifie perle en coréen), et sur lequel il n'y a aucune information. (Lire la suite)

Retro Games reporte la production d'une réplique de l'Amiga 1200 en raison d'un litige juridique

21 mars 2025 à 13:05
Retro Games Ltd. prévoit une réédition complète de l'Amiga 1200 avec un clavier fonctionnel. Cependant, le projet est retardé en raison de litiges juridiques en cours, a déclaré la société . Retro Games est spécialisé dans la reproduction d'ordinateurs domestiques classiques : un Amiga 500 Mini et un Commodore 64 pleine taille sont déjà sortis. Un Amiga 1200 entièrement fonctionnel devrait maintenant suivre. Le retard résulte de conflits juridiques entre Hyperion Entertainment et d'autres groupes d'intérêt Amiga. Hyperion, responsable d'AmigaOS 4, est impliqué dans des litiges juridiques depuis 2018, qui affectaient déjà les produits Amiga antérieurs. Bien que Retro Games ne soit pas directement impliqué, la situation non résolue bloque la production du nouvel appareil. La société a annoncé qu'elle publierait bientôt plus de détails sur l'Amiga 1200. Cela comprend les spécifications techniques, les images et les fonctionnalités du logiciel. Une nouvelle date de sortie suivra dès que la situation juridique sera clarifiée. (Lire la suite)

Le marché du PC croît à un rythme soutenu ; on estime à 907,5 millions le nombre de joueurs en 2024 ; 92 % des joueurs PC jouent à des jeux de plus de 2 ans

18 mars 2025 à 17:45
Ben Porter, directeur du cabinet de conseil NewZoo , donne cette semaine une conférence à la GDC qui met en lumière les points forts de l'analyse annuelle de l'industrie du jeu vidéo. Les résultats sont extrapolés à partir d'une enquête annuelle approfondie menée auprès de 73 000 joueurs, ainsi que des données de plus de 10 000 jeux. NewZoo affirme ainsi que le marché du PC connaît une croissance régulière, avec une estimation de 873,5 millions de joueurs en 2023, pour atteindre 907,5 millions en 2024. Elle surpasse largement l'audience des consoles, estimée à 653,1 millions en 2024. Les données montrent également, selon NewZoo lui-même, que ces 908 millions de joueurs PC sont fortement attirés par les jeux anciens, disponibles sur le service live. Elles montrent qu'entre janvier et décembre 2024, 67 % des heures de jeu sur PC ont été consacrées à des jeux vieux de six ans ou plus. 25 % supplémentaires ont été consacrés à des jeux vieux de deux à cinq ans, et les 8 % restants à des jeux de moins de deux ans. Les données de NewZoo détaillent cette part de 67 %. Voici ce que cela représente : - 7,1 % du total des heures passées ont été consacrées à Counter-Strike : Global Offensive / Counter-Strike 2 - 6,4 % étaient dans League of Legends - 6,2 % étaient dans Roblox - 5,8 % étaient dans Dota 2 - 5,4 % étaient dans Fortnite (Lire la suite)

BYD crée une recharge électrique aussi rapide qu'un plein d'essence

18 mars 2025 à 13:54
L’un des plus grands obstacles à l’adoption des voitures électriques a toujours été le temps de charge , qui jusqu’à présent n’a jamais été comparable à celui des pompes à essence traditionnelles. Mais BYD vient d'annoncer une technologie révolutionnaire : avec la Super e-Platform, vous pouvez faire le plein de 400 km en seulement 5 minutes ! Pour comprendre à quel point cette innovation est véritablement révolutionnaire, une simple comparaison suffit : aujourd'hui les meilleurs Superchargers Tesla V4 atteignent 500 kW de puissance, tandis que la solution de BYD la double , atteignant 1 000 kW . Évidemment, les voitures doivent également être compatibles avec ces vitesses et pour l'instant, seuls deux nouveaux modèles le seront : Han L , une berline sportive et élégante, et Tang L , un SUV spacieux et technologique. Les deux sont déjà en vente en Chine à partir de 270 000 yuans (environ 34 000 euros). Pour le moment, il n'y a cependant aucune nouvelle officielle sur une éventuelle arrivée en Italie ou en Europe , mais nous ne nous y attendions pas non plus. BYD a promis d'installer plus de 4 000 de ces stations de recharge ultra-rapides en Chine, sans toutefois préciser un chiffre important : « d'ici quand ». Cependant, nous ne doutons pas que l’entreprise chinoise fera tout pour réduire les délais, dans tous les sens du terme. Actuellement, en fait, de nombreux automobilistes chinois s'appuient sur des bornes de recharge tierces, mais avec cette démarche, BYD veut suivre la stratégie de Tesla , en créant un réseau de recharge propriétaire qui, sur le papier, a toutes les qualités pour être gagnant. Si l’avenir de l’automobile est véritablement électrique, c’est certainement grâce à des technologies comme celle-ci que la transition définitive sera accélérée. Même si entre le dire et le faire il y a la création d'une infrastructure de recharge généralisée , ce qui n'est pas du tout acquis, surtout sur nos routes. (Lire la suite)

Amazon Echo : ils ne traitent plus les commandes vocales localement. Moins de vitesse et aussi moins de fonctionnalités

18 mars 2025 à 13:52
Alexa Plus , la version payante d' Alexa avec intelligence artificielle , arrive aux États-Unis, et pour marquer l'occasion, Amazon a averti les propriétaires d'appareils Echo (du moins dans le pays) qu'ils ne pourront plus traiter les enregistrements vocaux sur l'appareil. Ce qui signifie que presque toutes les conversations seront envoyées vers les serveurs de l'entreprise . La nouvelle a commencé à circuler vendredi dernier, lorsqu'un utilisateur a partagé sur Reddit un e-mail reçu de la société annonçant la fin de la fonctionnalité Ne pas envoyer d'enregistrements vocaux à partir du 28 mars 2025 . Lui présenter un choix : accorder à Amazon l'accès aux enregistrements de tout ce qu'il dit à Alexa (à l'exception de certaines fonctionnalités comme la détection de mots de réveil) ou arrêter d'utiliser un Echo. Certaines enceintes et écrans intelligents Echo ( Echo Dot 4e génération , Echo Show 10 et Echo Show 15 ) sont en effet capables de traiter les conversations avec Alexa directement sur l'appareil, et proposent donc une option appelée Ne pas envoyer d'enregistrements vocaux qui permet une confidentialité maximale. Mais il est évident que l’arrivée de l’IA a changé les perspectives et, au moins aux États-Unis, les propriétaires d’appareils Echo qui ont activé cette fonctionnalité commencent à recevoir un e-mail annonçant la fin du service. À partir du 28 mars 2025, les paramètres passeront automatiquement à « Ne pas enregistrer les enregistrements », ce qui signifie que les enregistrements vocaux seront envoyés et traités dans le cloud et seront supprimés une fois qu'Alexa aura traité les demandes. Amazon assure que « tous les enregistrements vocaux précédemment sauvegardés seront supprimés ». On dirait que tout va bien, n'est-ce pas ? En ne sauvegardant pas les enregistrements, même s'ils vont dans le cloud, la confidentialité sera respectée. Non, car l'activation de cette fonctionnalité ne fera plus fonctionner l' outil Voice ID, l'une des fonctionnalités les plus commercialisées d'Alexa+ qui permet à l'IA de reconnaître qui lui parle. De plus, Voice ID permet à Alexa de faire des choses comme partager des événements de calendrier spécifiés par l'utilisateur, des rappels, de la musique et bien plus encore. En gros, vous aurez un appareil Echo paralysé, même si vous n’êtes pas intéressé par l’IA d’Alexa. Amazon assure que nos conversations seront sécurisées , en précisant que les demandes vocales Alexa « sont toujours cryptées lors de leur transit vers le cloud sécurisé d'Amazon, qui est conçu avec des couches de protection de sécurité pour protéger les informations des clients », et que les utilisateurs « peuvent continuer à choisir parmi un ensemble robuste de contrôles en visitant le tableau de bord de confidentialité Alexa en ligne ou en naviguant vers Plus > Confidentialité Alexa dans l'application Alexa ». Néanmoins, les commentaires des utilisateurs sur le Web sont impitoyables, certaines personnes affirmant avoir déjà « jeté » leurs appareils Echo, mais cette décision est symptomatique de la situation dans laquelle se trouve Amazon. Alexa est déficitaire et ne prévoit pas de générer des bénéfices d'ici 2024, avec un coût de 25 milliards de dollars en seulement quatre ans . D'où le pari : investir dans l'IA et pousser les gens à payer, notamment pour Amazon Prime (à tel point qu'Alexa+ aux États-Unis coûtera 20 dollars par mois, tandis que Prime, qui inclura Alexa+, coûte 15 dollars par mois). Mais vaut-il la peine de renoncer à sa vie privée ? Malgré ces assurances, Amazon n’a pas réussi à plusieurs reprises à mériter la confiance de ses clients : par exemple, en 2023, elle a dû payer 25 millions de dollars pour avoir autorisé l’enregistrement des voix d’enfants et pour avoir permis à ses employés d’accéder aux caméras de sécurité Ring de ses clients . Pour le moment, la Belgique ne semble pas concernée par cette nouvelle, mais si comme prévu Alexa+ arrive dans notre pays d'ici la fin de l'année, nous nous attendons à ce qu'ici aussi nous commencions à recevoir des e-mails de ce type. (Lire la suite)

La liberté des calculatrices graphiques ?

Les calculatrices graphiques sont de lointains dérivés des ordinateurs de poche des années 1980, dans lesquelles subsiste cette capacité native à pouvoir être programmé.
J’en serais probablement resté à mon expérience de lycéen, et l’éternel combat Casio / Texas Instrument, s’il n’y avait pas eu un virage (pas forcément bien courbe) autour de Python dans la fin des années 2010.

Entre passion de l’informatique, doux rêveur, promesse de calculatrice libre et réalité du marché… j’avais l’envie de vous partager mes quelques heures de recherches et de réflexions sur le sujet.

Sommaire

Ordinateur de poche, calculatrice et langage BASIC

Les ordinateurs de poche existent depuis les années 80 et ont fait le succès de sociétés telles que Sharp, Casio ou Psion. Ils se confondent avec les calculatrices les plus évoluées, et restent aujourd’hui les seules survivantes de ces deux mondes.

Elles sont programmables, majoritairement dans de nombreux dialectes du langage BASIC, directement sur la machine, mais aussi dans d’autres langages plus bas niveau, souvent via un ordinateur plus conventionnel.

Une évolution de rupture

Dans la fin des années 2010, deux évolutions sont poussées dans le monde des calculatrices : le « mode examen » et le besoin d’un langage plus moderne, beaucoup se tournant vers le langage Python.

C’est l’occasion pour NumWorks de se lancer dans ce marché très spécial. Deux point sont mis en avant :

  • Le langage Python comme le langage de programmation utilisateur (alors que ce n’est qu’un autre ajout pour les constructeurs historiques).
  • Un modèle « libre », qui as fait beaucoup parler de ce nouveau venu, notamment ici.

Libre - Un peu, beaucoup, à la folie, passionnément… pas du tout

La mise en application s’est vite montrée moins claire. La libération matérielle tient, à en juger par leur GitHub, à huit fichiers STL, sous licence CC-BY-NC-ND, et dont la dernière mise à jour date de 2020. Il est donc interdit d’en faire des modifications et/ou une utilisation commerciale… une liberté relative.

Le système d’exploitation, nommé epsilon, qui offre une bonne implémentation de Python, mais qui souffre de plusieurs problèmes de jeunesse, est bien disponible… mais également sous cette même licence CC-BY-NC-ND.

Omega

Critiquée pour cette différence entre le discours commercial de liberté, et la réalité de la licence, en mai 2018 elle fut finalement modifiée en CC-BY-NC-SA, autorisant donc la modification et la redistribution de versions modifiées. Il en naîtra notamment Omega un dérivé communautaire d’Epsilon, alors en version 11.

Ma petite CASIO

Dans un esprit de découverte, j’ai eu l’envie d’explorer moi-même ce nouveau monde du Python sur calculatrice. Peut-être un peu entrainé par les différentes lectures sur la calculatrice libre que je lisais un peu partout.

Cependant, l’interprétation assez personnelle de NumWorks du libre, et l’obligation de passer par leur site pour communiquer avec la calculatrice a orienté mon choix vers une Casio Graph 90E.

Pas que cette dernière soit plus libre, bien au contraire… juste qu’elle est simplement reconnue comme une clef USB pour y transférer des éléments depuis l’ordinateur et qu’elle a une communauté plus importante.

Le micro-python qui y est intégré est limité, et s’il permet de faire des choses… on voit que le constructeur s’est limité à ce qui était juste nécessaire. Ce qui limite les possibilités laissées aux utilisateurs.

J’aurais pu en rester là, et c’est même un peu ce que j’ai fait jusqu’à peu.

NumWorks - L’esprit d’ouverture… ou pas

Alors que j’explorais d’autres domaines, et que ma Casio prenait la poussière, le monde évoluait, et NumWorks en était à la 4ᵉ variante matérielle de sa calculatrice révolutionnaire.

La définition du « Libre » par l’entreprise avait elle aussi eu le temps d’évoluer.

Epsilon depuis sa version 16 du 30 novembre 2021, verrouille les calculatrices pour n’autoriser que les systèmes officiels du constructeur. Un peu à l’image des consoles de jeu, que certains hackent pour installer des homebrew ou firmware modifiés, il en devient de même pour la « calculatrice libre » : on chasse les évolutions communautaires.

Epsilon en est aujourd’hui (28 février 2025) à sa version 23… sans volonté affichée d’ouverture supplémentaire. Le dépôt GitHub n’affiche pas de licence dans ses métadonnées, mais une mention « Copyright - All rights reserved. NumWorks is a registered trademark. » figure en bas de la page de présentation.

Oméga a mis en pause son développement depuis février 2024, renvoyant vers une autre alternative Upsilon, qui ne s’installe pas mieux sur une calculatrice NumWorks verrouillée… mais quelqu’un a compilé pour la CASIO.

La magie du libre

C’est M. Bernard PARISSE qui a compilé une version d’Upsilon comme application pour la génération de CASIO que je possède. Je vous invite à en lire tous les détails sur la page de son projet.

Arrivant donc à avoir le meilleur des mondes, le travail de NumWorks, les additions de la communauté et plus de puissance supplémentaire de ce matériel.

Mais cela est conditionné par la possibilité de pouvoir faire fonctionner des applications tierces sur ces calculatrices…

Vers la fin des applications avancées

Il y a historiquement deux méthodes pour développer des applications pour ces calculatrices.

Un langage haut niveau, qui est un dialecte BASIC, une adaptation de Python, ou d’autres langages plus ou moins évolués, qui sont directement modifiables sur l’appareil (même si le clavier d’une calculatrice n’y est pas toujours optimal).

Un langage bas niveau, typiquement du C ou même de l’assembleur, édité et compilé sur un ordinateur puis transféré vers la calculatrice (même si certaines machines Sharp pouvaient se programmer en C directement sur la machine).

Et c’est un point que met en valeur Bernard PARISSE dans son argumentaire sur Upsilon pour CASIO : l’ouverture de ce constructeur aux développements tiers.

Mais voila, ce n’est pas forcément le sens que prennent les constructeurs, même chez CASIO.

Le test communautaire de la CASIO Math+, qui succède à la Graph 90E, ne permet pas ces applications tierces développées en langage de bas niveau, et la conclusion sur ce point est tout sauf optimiste.


Voila qui conclut ce petit tour dans le sous-domaine de l’informatique qu’est celui des calculatrices graphiques, même si ce n’est probablement pas ce qui vous servira dans une discussion autour de la machine à café (sauf, peut-être, si vous êtes prof de math).

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N'importe quel appareil Bluetooth peut devenir un AirTag et nous suivre à la trace

28 février 2025 à 13:13
Aucun système n’est sûr, nous le savons, mais cette vulnérabilité dans le réseau Find My d’ Apple risque d’être très dangereuse. Des chercheurs de l'Université George Mason affirment avoir découvert une vulnérabilité grave qui permettrait aux attaquants de suivre n'importe quel appareil Bluetooth à l'insu de son propriétaire. Le réseau Find My est l'une des technologies les plus avancées pour localiser les AirTags et les iPhones ou AirPods perdus ou volés (même lorsqu'ils sont éteints, grâce à l'UWB ), car il tire parti de tous les produits compatibles pour trianguler leur position. Les AirTags et les appareils compatibles Find My envoient des signaux Bluetooth aux appareils Apple à proximité, qui transmettent ensuite de manière anonyme les données de localisation aux serveurs Apple. Google a publié une solution similaire après des années, et seulement après qu'Apple ait mis en œuvre les précautions nécessaires. Il existe en effet un risque : que quelqu’un puisse utiliser un AirTag pour suivre un utilisateur à son insu, peut-être en le cachant dans la voiture ou dans d’autres endroits. Pour cette raison, Apple et BigG ont collaboré pour mettre en œuvre des outils qui avertissent de la présence de trackers Bluetooth à proximité qui ne sont pas associés à votre appareil. Mais que se passerait-il si chaque appareil Bluetooth que nous avons avec nous (qu'il s'agisse d'un téléphone ou d'une console) devenait essentiellement un tracker et permettait à quelqu'un de suivre nos mouvements ? C'est ce qui se passe avec cette vulnérabilité du réseau Find My , car elle est capable de transformer n'importe quel appareil Bluetooth en AirTag (que ce soit un smartphone, même Android, un ordinateur, Windows ou Linux, une manette de jeu, un casque VR, un cadenas, et même un vélo électrique) et permettrait à un attaquant de l'exploiter pour suivre la localisation de l'utilisateur. Appelée nRootTag, cette vulnérabilité permet de manipuler les clés cryptographiques et de tromper le réseau en lui faisant croire que tout appareil Bluetooth est un AirTag. Les implications sont énormes : l’attaque a un taux de réussite de 90 % et peut localiser un appareil avec une précision de 3 mètres en quelques minutes seulement. De plus, aucun accès physique ni privilège d’administrateur n’est requis sur l’appareil cible : l’opération peut en fait être effectuée à distance. Lors d’un test, l’équipe a suivi la trajectoire de vol d’une console portable transportée dans un avion. Les ressources informatiques nécessaires pour trouver des clés cryptographiques sont considérables, car des centaines de GPU sont nécessaires , mais l'équipe a démontré qu'elles peuvent être louées sans dépenser des sommes énormes. Et que fait Apple ? L'équipe, qui prévoit de présenter les résultats de ses recherches lors du symposium sur la sécurité USENIX le 13 août à Seattle, a déclaré avoir informé Apple en juillet 2024 . La firme de Cupertino a reconnu le problème dans plusieurs correctifs de sécurité , mais il semble que non seulement il n'ait pas encore été corrigé, mais qu'elle n'ait même pas expliqué comment le faire. Les chercheurs préviennent également que même si elle est corrigée, cette vulnérabilité pourrait continuer d’exister jusqu’à ce que tous les appareils soient mis à jour ou qu’ils cessent de fonctionner. Un processus qui prendra des années. En attendant, il n’y a qu’une seule façon de nous protéger : maintenir nos appareils à jour et se méfier des applications qui demandent l’autorisation d’accéder au Bluetooth alors qu’elles n’en ont pas réellement besoin. (Lire la suite)

Drone, robot et radio commande

L’open source dans l’informatique embarquée se limitait historiquement aux systèmes d’exploitation et aux compilateurs. On connaît bien GCC, BusyBox et FreeRTOS. Puis, Arduino a fait son entrée dans le monde du semi-professionnel. Mais cela évolue rapidement. Trois domaines se développent avec des logiciels, et, parfois des produits open source, qui commencent à se croiser.

À part les liens Wikipedia, les sites pointés sont en anglais.

Drone

Le domaine des drones, principalement les quadcopters mais aussi les avions, rovers et même sous-marins (AUV), a vu naître des projets comme PX4 et ArduPilot. Ces firmwares d’autopilotes permettent un asservissement entre ce que l’on demande au drone et la réalité grâce à des centrales inertielles. Ils gèrent des tâches comme le quadrillage d’un secteur ou le retour automatique au point de départ, à l’aide de GPS ou de caméras de flux optique utilisant une technologie similaire à celle des souris. Les développements actuels se concentrent sur l’évitement automatique d’obstacles, comme les arbres.

PX4 repose sur le système d’exploitation temps réel NuttX, soutenu par la Fondation Apache. Ce système m’était encore inconnu jusqu’à récemment.

QGroundControl est un logiciel pour préparer des missions (points GPS, prises d’images, largages…), lire des journaux transmis par radio et configurer les drones sous PX4 ou ArduPilot, ainsi que pour mettre à jour leur firmware.

GUI

Le projet Pixhawk définit une plateforme matérielle supportée par ces deux firmwares. On en est à plus de six versions de FMU (“Flight management unit”), utilisant des processeurs STM32 avec des gyroscopes, accéléromètres, magnétomètres et baromètres, souvent avec des redondances. Les cartes comportent de nombreux connecteurs pour brancher les radiocommandes (plusieurs protocoles), les servos, les contrôleurs moteurs (ESC), les GPS, ainsi que des bus CAN utilisant des protocoles open source comme DroneCAN ou Cyphal.

pixhawk4

Radio commande

Les ESC (Electronic Speed Controllers) transforment une commande de vitesse en une gestion complexe de trois signaux pour contrôler des moteurs synchrones. Le VESC Project propose un firmware open source, offrant des réglages avancés, comme la limitation du courant ou l’asservissement via des capteurs à effet Hall. Un programme Android permet de gérer des moteurs pour trottinettes ou voiturettes.
esc

Dans le domaine des radiocommandes, le projet OpenTX, forké en EdgeTX, remplace le firmware des radiocommandes. RadioMaster, un outsider, utilise directement ces logiciels, contrairement aux fabricants haut de gamme plus conservateurs (Futaba, Spektrum, JR, Flysky, etc.). Ces firmwares permettent une personnalisation via des scripts Lua.

Pour les protocoles radio, plusieurs solutions propriétaires existent avec des portées annoncées de plus de 2 km. Cependant, un protocole ouvert, ExpressLRS, reposant sur LoRaWAN, permet des portées jusqu’à 5 km (en 2.4 GHz) ou 15 km (à 900 MHz). Les émetteurs et récepteurs bi-bandes commencent à apparaître.

Et robotique

Dans le domaine de la robotique, Gazebo est en train de devenir un simulateur et visualiseur polyvalent. Il repose sur le moteur de rendu OGRE et le moteur physique ODE. Il est intégré aux outils de développement de PX4 et même utilisé dans des concours de drones virtuels.

GUI

ROS2 (“Robot Operating System”) est un middleware généraliste basé sur un protocole Pub/Sub à faible latence, permettant à plusieurs ordinateurs de communiquer. Il tend à remplacer MAVLink, un protocole de commande plus léger, encore majoritaire dans le domaine des drones.

Les trois domaines (drones, robotique et radiocommande) se croisent de plus en plus. Les autopilotes permettent de gérer tous types de véhicules, tandis que des outils comme QGroundControl et ROS2 facilitent le développement de missions automatiques de plus en plus complexes.

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