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Reçu aujourd’hui — 29 avril 2025

Manuel Valls ment sur l’islamophobie depuis 2013 – Libération

29 avril 2025 à 08:10
> Le ministre des Outre-mer reprend une intox largement diffusée depuis des années selon laquelle le terme a été inventé par les mollahs iraniens.

[...]

> Contrairement à ce qu’affirme Valls, reprenant un mensonge largement diffusé depuis des années, le terme d’«islamophobie» n’a pas été inventé par les mollahs iraniens. Mais au moins l’actuel ministre des Outre-mer peut être félicité pour sa constance : déjà en 2013, alors ministre de l’Intérieur – et donc des cultes – il rejetait ce mot. «Derrière le mot “islamophobie”, il faut voir ce qui se cache. Sa genèse montre qu’il a été forgé par les intégristes iraniens à la fin des années 1970 pour jeter l’opprobre sur les femmes qui se refusaient à porter le voile, disait-il dans le Nouvel Obs. C’est au mot près l’argumentaire de l’essayiste Caroline Fourest.»

> Il convient ici d’apporter une précision, déjà donnée par Libé en 2013, aux affirmations de Fourest. Selon les sociologues Marwan Mohammed et Abdellali Hajjat, auteurs en 2013 de Islamophobie. Comment les élites françaises fabriquent le «problème musulman», le mot a été utilisé pour la première fois en 1910 par des anthropologues français. «On doit l’invention du néologisme “islamophobie” et ses premiers usages à un groupe d’administrateurs-ethnologues spécialisés dans les études de l’islam ouest-africain ou sénégalais : Alain Quellien, Maurice Delafosse et Paul Marty», écrivent-ils, comme l’avait relayé l’AFP en 2018. En 1910, l’islamophobie est alors un principe d’administration coloniale en Afrique de l’Ouest, par opposition à l’«islamophilie», racontait Libé. Le terme est réapparu dans l’espace public et a pris son sens politique dans les années 80, en Angleterre, avec la montée d’un racisme dirigé contre les communautés musulmanes, alors que celles-ci revendiquaient plus vivement leur identité religieuse.
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Manuel Valls ment sur l’islamophobie depuis 2013 – Libération

29 avril 2025 à 08:10
> Le ministre des Outre-mer reprend une intox largement diffusée depuis des années selon laquelle le terme a été inventé par les mollahs iraniens.

[...]

> Contrairement à ce qu’affirme Valls, reprenant un mensonge largement diffusé depuis des années, le terme d’«islamophobie» n’a pas été inventé par les mollahs iraniens. Mais au moins l’actuel ministre des Outre-mer peut être félicité pour sa constance : déjà en 2013, alors ministre de l’Intérieur – et donc des cultes – il rejetait ce mot. «Derrière le mot “islamophobie”, il faut voir ce qui se cache. Sa genèse montre qu’il a été forgé par les intégristes iraniens à la fin des années 1970 pour jeter l’opprobre sur les femmes qui se refusaient à porter le voile, disait-il dans le Nouvel Obs. C’est au mot près l’argumentaire de l’essayiste Caroline Fourest.»

> Il convient ici d’apporter une précision, déjà donnée par Libé en 2013, aux affirmations de Fourest. Selon les sociologues Marwan Mohammed et Abdellali Hajjat, auteurs en 2013 de Islamophobie. Comment les élites françaises fabriquent le «problème musulman», le mot a été utilisé pour la première fois en 1910 par des anthropologues français. «On doit l’invention du néologisme “islamophobie” et ses premiers usages à un groupe d’administrateurs-ethnologues spécialisés dans les études de l’islam ouest-africain ou sénégalais : Alain Quellien, Maurice Delafosse et Paul Marty», écrivent-ils, comme l’avait relayé l’AFP en 2018. En 1910, l’islamophobie est alors un principe d’administration coloniale en Afrique de l’Ouest, par opposition à l’«islamophilie», racontait Libé. Le terme est réapparu dans l’espace public et a pris son sens politique dans les années 80, en Angleterre, avec la montée d’un racisme dirigé contre les communautés musulmanes, alors que celles-ci revendiquaient plus vivement leur identité religieuse.
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Reçu avant avant-hier

En déplacement à Nouméa, Manuel Valls découvre qu’on ne lui a pas pris de billet retour

28 février 2025 à 15:00

Et si Manuel Valls était victime d’une terrible machination ? La question commence à se poser sérieusement dans l’entourage du ministre des Outre-mer. Alors qu’il s’apprêtait à entrer dans l’aéroport de Nouméa, l’ancien Premier ministre a découvert qu’aucun billet retour n’avait été réservé à son nom. “Je ne vais quand même pas rester ici toute ma vie ? Les Français m’attendent, ils ont besoin de moi”, a-t-il lancé au culot devant la presse locale amusée.

Contactés par Le Gorafi, l’Élysée et Matignon se sont renvoyé la balle :
“Manuel qui ?” – “Un billet de quoi ?” – “Pour rentrer où ?” Finalement, c’est du côté de Bercy que nous avons obtenu un début d’explication : “Le budget est très serré en ce moment, et nous devons faire des choix. Le billet retour de Manuel Valls en était un. Nous sommes convaincus qu’il sera très heureux là-bas, où les gens ont vraiment besoin de lui.” (rire)

De son côté, sa femme se veut rassurante : “Manuel reviendra. Il revient toujours. Même s’il doit se construire un radeau de fortune ou nager les 16 000 km qui le séparent de la métropole, il le fera.”

Pour l’instant, Manuel Valls a été aperçu errant sur une plage, fixant l’horizon, le regard déterminé.

Photo : Crédits :China News Service / Contributeur

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