Alors que 2024 symbolisait l’apparition encore discrète des premiers robots piscine sans fil, 2025 devrait marquer un nouveau tournant, celui de la démocratisation. De nombreuses marques proposent leur modèle de robots piscine laissant parfois le consommateur face à l’embarras du choix. Mais pas de panique, nous sommes là pour vous partager les meilleurs robots disponibles sur le marché.
Qu’il est loin le temps où vous deviez vous munir d’une épuisette, ou d’un robot hydraulique pour aller récupérer les saletés au fond du bassin. Aujourd’hui, ces produits connaissent une évolution fulgurante : plus puissants, plus autonomes, et dotés de capteurs intelligents, ils promettent un nettoyage complet du fond, des parois et de la ligne d’eau. De l’entrée de gamme abordable pour les petits bassins au modèle premium capable de cartographier et de “skimmer” la surface, l’offre 2025 couvre tous les besoins.
Dans ce guide d’achat consacré aux robots piscine sans fil, nous passons en revue (par ordre de prix croissant) les 6 meilleurs modèles, de l’Aiper Scuba SE, idéal pour les mini piscines, jusqu’au Scuba X1 Pro Max, véritable concentré de technologie haut de gamme.
Le Scuba SE est un robot de piscine sans fil signé Aiper, conçu pour simplifier l’entretien quotidien des bassins. Léger et compact, il s’installe en quelques secondes dans l’eau et se récupère aisément grâce à sa corde flottante. Sa batterie rechargeable offre jusqu’à 90 minutes d’autonomie, idéales pour nettoyer des piscines jusqu’à 80 m². Équipé d’un système d’aspiration avec brosses intégrées (20 GPM), il capture feuilles, insectes et petits débris, et peut même aspirer le sable fin au fond du bassin.
Son design étanche certifié IPX8 et l’absence de câbles assurent une utilisation sécurisée et sans enchevêtrement, particulièrement adaptée aux piscines familiales à fond plat, qu’elles soient hors‑sol ou enterrées. Ce produit bénéficie d’une garantie de 2 ans. En résumé, le Scuba SE est une solution d’entretien autonome, pratique et accessible, idéale pour profiter d’une eau propre au quotidien sans effort.
Caractéristique Techniques
Autonomie
1h30
Type de nettoyage
Fond uniquement
Filtration
180 microns
Application mobile
Non
Piscine compatible en m²
80 m²
Fonctionnalités
Stationnement automatique.
Aiper Scuba S1 (version 2025) : le plus populaire
Le Scuba S1 2025 est un robot piscine sans fil conçu pour les piscines enterrées jusqu’à 150 m², avec une autonomie allant jusqu’à 180 minutes pour un cycle complet . Il délivre un débit de filtration de 4 200 gal/h (100 GPM) grâce à un moteur sans brosse couplé à une brosse en silicone . Il est équipé d’un filtre Mesh standard à 180 µmet d’un filtre ultra‑fin MicroMesh à 3 µm. Sa technologie WavePath™ Navigation 2.0 assure une couverture intelligente du fond, des parois et de la ligne d’eau . Ce modèle possède une garantie de 2 ans.
Caractéristique Techniques
Autonomie
3 heures
Type de nettoyage
Fond, parois, ligne d’eau
Filtration
180 microns ou 3 microns
Application mobile
Oui
Piscine compatible en m²
150 m²
Fonctionnalités
Navigation intelligente WavePath.
Wybot S2 : le plus adapté aux grands bassins
Le WybotS2 est un robot de piscine sans fil performant, capable de nettoyer jusqu’à 300 m² grâce à sa batterie 7 800 mAh, offrant environ 210 minutes d’autonomie sur une seule charge de 3 heures. Léger, il combine trois moteurs puissants sans balais et un système de filtration double couche, un panier principal et un filtre ultra-fin pour particules fines, pour aspirer efficacement sable, feuilles et algues. Son débit de filtration est de 3700 GPH. Il grimpe sans difficulté les murs et décroche efficacement la ligne d’eau, offrant une couverture complète sol, murs, escalier et waterline.
Le robot propose sept modes de nettoyage, accessibles depuis l’application mobile ou via trois modes directement sur l’unité (sol+murs, sol seulement, murs seulement). Ce produit est garantie 2 ans. Attention le Wybot S2 ne doit être confondu avec le Wybot S2 Solar, que nous vous avions présenté il y a quelques jours.
Caractéristique Techniques
Autonomie
3h30
Type de nettoyage
Fond, parois, ligne d’eau
Filtration
180 microns
Application mobile
Oui
Piscine compatible en m²
300 m²
Fonctionnalités
Navigation intelligente (capteurs et gyroscopes infrarouges).
Dreame Z1 Pro : le bon rapport qualité/prix
Le Dreame Z1 Pro s’impose comme l’un des robots de piscine sans fil les plus performants de sa catégorie. Conçu pour des bassins jusqu’à 200 m², il combine une forte puissance d’aspiration et une autonomie prolongée pour nettoyer le fond, les parois et la ligne d’eau. Sa batterie de 9 600 mAh offre jusqu’à 180 minutes en mode fond seul, et 120 à 150 minutes pour un cycle complet. De quoi entretenir la plupart des piscines familiales en une seule session.
Côté performances, ses deux moteurs brushless délivrent un débit d’aspiration de 8 000 GPH, capable de capturer feuilles, sable, algues et autres débris fins. Son panier filtrant à insert double, accessible par le dessus et équipé d’un fond articulé, permet de retirer les impuretés sans risque de renversement. Pour le contrôle, le Z1 Pro est compatible avec l’application Dreamehome pour programmer les cycles, consulter l’historique et visualiser la couverture de nettoyage. Il peut également être dirigé sous l’eau grâce à une télécommande infrarouge. En fin de cycle ou en cas de batterie faible, il remonte automatiquement au bord pour une récupération simplifiée. Comptez environ 3 à 4 heures pour une recharge complète, et une garantie constructeur de 2 ans. Pour en savoir plus sur ce modèle, découvrez notre récent test produit.
Caractéristique Techniques
Autonomie
3 heures
Type de nettoyage
Fond, parois, ligne d’eau
Filtration
180 microns
Application mobile
Oui
Piscine compatible en m²
200 m²
Fonctionnalités
Remonte à la surface en fin de cycle.
Beatbot AquaSense 2 : le plus intelligent
Le Beatbot AquaSense 2 est un robot de piscine sans fil, équipé d’une batterie 10 000 mAh offrant jusqu’à 4h d’autonomie (environ 3 h 30 pour un cycle complet avec murs et fond), capable de couvrir jusqu’à 300 m² par cycle. Son moteur brushless associé à une aspiration de 5 500 GPH permet de nettoyer efficacement le fond, les parois et la ligne d’eau. La navigation intelligente SonicSense / CleverNav™, reposant sur 16 capteurs dont des capteurs ultrasoniques, cartographie la piscine et adapte les trajectoires pour un nettoyage optimisé. Il suit des mouvements en S sur le fond et en N sur les parois pour un résultat homogène.
La recharge s’effectue sans fil, et le robot remonte automatiquement à la surface en fin de cycle ou en cas de batterie faible. Compatible avec tous types de piscines (rectangulaires ou formes libres, béton, liner, carrelage, fibre de verre), il s’adapte facilement aux différents revêtements. Son filtre double retient feuilles et débris courants, même si la version standard est moins efficace pour le sable fin et le pollen. Le contrôle se fait via application mobile Bluetooth/Wi‑Fi, permettant de choisir les cycles et d’activer le mode parking à la surface.En revanche, il n’est pas possible d’interrompre ou de modifier un cycle en cours.Idéal pour l’entretien régulier de piscines jusqu’à 300 m², il combine autonomie, puissance et simplicité d’usage. Ce produit bénéficie d’une garantiede 3 ans.
Caractéristique Techniques
Autonomie
3h30
Type de nettoyage
Fond, parois, ligne d’eau
Filtration
150 microns
Application mobile
Oui
Piscine compatible en m²
300 m²
Fonctionnalités
Remontée à la surface.
Scuba X1 Pro Max : le plus premium et high-tech
Le Scuba X1 Pro Max est le robot de piscine haut de gamme d’Aiper, capable de nettoyer le fond, les parois et la ligne d’eau, avec un mode skimming dédié à la collecte des débris flottants. Il utilise la technologie FlexiPath 2.0 pour optimiser ses trajectoires et OmniSense+ 2.0, qui s’appuie sur plus de 40 capteurs, pour cartographier la piscine et assurer une couverture homogène.
Son débit d’aspiration élevé, assuré par 9 moteurs brushless, permet de capturer feuilles, sable et particules fines. Sa batterie de 10 400mAh offre jusqu’à 5 h d’autonomie en nettoyage complet ou environ 10 h en mode surface seul, convenant à des piscines jusqu’à 300 m². En fin de cycle ou sur batterie faible, le robot remonte automatiquement à la surface pour être récupéré et se recharge sur son dock sans fil hors de l’eau.
Le contrôle s’effectue via l’application mobile, avec programmation, suivi des cycles et mises à jour OTA. Un module HydroComm Pro optionnel permet un contrôle sous‑marin dédié. Alliant autonomie, intelligence et simplicité d’usage, le Scuba X1 Pro Max bénéficie d’une garantie de 3 ans.
Caractéristique Techniques
Autonomie
10 heures.
Type de nettoyage
Fond, parois, ligne d’eau
Filtration
180 microns ou 3 microns
Application mobile
Oui
Piscine compatible en m²
300 m²
Fonctionnalités
Remonte à la surface + fonction skimmer.
Pourquoi acheter un robot piscine sans fil ?
Le robot piscine sans fil c’est un gain de temps majeur de votre quotidien. Il vous suffit de le programmer et il explore seul les moindres recoins de votre piscine, pour déceler les saletés qui traînent sur les parois et les fond du bassin. Inutile de rester à côté, il est parfaitement autonome et vous pouvez suivre l’avancée de son nettoyage sur votre smartphone.
Comment bien choisir son robot piscine sans fil ?
Pour bien choisir votre robot piscine, vous devez être attentif à certains critères car tous les robots piscines ne se valent pas : la taille de votre piscine, l’autonomie, la forme de la piscine, la filtration souhaité et enfin le budget.
Il n’existe pas de réponse factuelle à cette question. Le meilleur robot est celui qui saura vous satisfaire, en répondant à vos besoins. À travers notre sélections regroupant différents profils de robots, le produit que vous recherchez se trouve certainement ici.
Vous l’aurez compris l’achat robot piscine dépend de plusieurs critères. Préférerez vous un robot abordable, un modèle passe partout ou bien vous laisserez vous tenter par ce qu’il se fait de mieux sur le marché ? Dites le nous dans les commentaires.
Vous avez déjà entendu cette phrase :« mon rêve, là maintenant, c’est une piscine creusée dans mon jardin ». Un an plus tard, la même personne : « si j’avais su l’entretien qu’il faut se coltiner… »Ce dramatique scénario n’est plus une fatalité en 2025 ! Il suffit de bien s’équiper.
Entre les feuilles, les algues, le pollen, et les insectes suicidaires, la piscine se mue continuellement et petit à petit en marais. Pour inverser le processus de verdification, le plus simple est de sortir le robot-piscine pour accompagner le chlore choc qui va bien. Aujourd’hui des modèles, il en existe des dizaines, avec ou sans fil, filtre ultra-fin, panneau solaire même ! Comme pour la plupart de ces appareils innovants, il peut être difficile de distinguer la promesse marketing des véritables améliorations qui font la différence.
Voici notre guide d’achat 2025 des robots autonomes, conçus pour aspirer un maximum d’eau de piscine et un minimum de monnaie !
Robots hydrauliques : la vieille école qui a encore sa place
Ces modèles-là, c’est un peu les grands-pères du robot-piscine moderne. Pas d’électronique, pas de batterie, pas même un interrupteur : ils fonctionnent par aspiration, en se branchant directement sur le skimmer ou la prise balai. La pompe de filtration crée un flux d’eau, qui entraîne à son tour une turbine interne ou un système à membrane : et hop, le robot se met à avancer tout seul, au rythme de vos cycles de filtration.
Version édulcorée des robots les plus récents…
Côté budget, ils sont imbattables (200 à 500 €), ne consomment aucune électricité et ne nécessitent quasiment aucun entretien électronique. Un tuyau, un clapet, et ça tourne.
Ceux qui ne veulent pas s’embêter avec une appli ou une base de charge.
Les propriétaires de filtration à sable assez puissante (au moins 0,75 CV/550 W).
Comment ça marche concrètement ?
Le flux d’eau aspire les débris, qui finissent dans le filtre principal de votre piscine. Le robot se déplace au hasard, souvent avec un petit “cliquetis” à chaque changement de direction.
Le revers ?
Les robots hydrauliques ont quelques limites à bien garder en tête. Leur trajectoire est totalement aléatoire, ce qui peut laisser certaines zones du bassin inexplorées, surtout dans les angles ou les piscines de forme complexe. Contrairement aux modèles électriques, ils ne grimpent pas aux parois : ils se contentent de nettoyer le fond, et uniquement le fond. Leur efficacité dépend par ailleurs entièrement de la puissance de la pompe de filtration (au moins 0,75 CV recommandée – soit 10 m3/h environ), ce qui peut poser problème sur les installations modestes. Enfin, en envoyant tous les débris vers le filtre principal, ils accélèrent son encrassement.
Quel entretien ?
L’entretien d’un robot piscine hydraulique est simple et peu contraignant. Un rinçage à l’eau claire après chaque usage suffit généralement, accompagné d’un contrôle visuel régulier des clapets, membranes ou turbines. Pas de bac à vider : les saletés sont envoyées directement vers le filtre principal de la piscine, qu’il faudra donc nettoyer plus souvent.
Sous vos yeux ébahis : le Hayward PoolVac Ultra
Il est aussi recommandé de vérifier les tuyaux et de les stocker à l’ombre pour prolonger leur durée de vie. Bon point : les pièces détachées (membrane Zodiac, roues, clapets…) sont faciles à trouver et peu chères. En bref, c’est un système rustique, mais durable.
Quelques modèles de référence
le Zodiac T3 / T5 Duo, avec un système à membrane souple, ultra-simple à entretenir ;
le Hayward PoolVac Ultra : au design plus large pour une bonne couverture du sol.
l’Intex ZX300, parfait pour les piscines de la même marque, selon un rapport qualité-prix redoutable.
Robots à pression : le poids lourd du nettoyage
Moins connus du grand public que les robots électriques ou hydrauliques, les robots à pression (ou « robots à surpresseur ») sont pourtant de vrais costauds. Ils fonctionnent grâce à un jet d’eau sous pression, généré par un surpresseur (une pompe secondaire dédiée), qui propulse le robot dans le bassin tout en alimentant ses buses de nettoyage.
Petit mais puissant, le 3900 Sport
Résultat : ils avancent avec vigueur, brassent l’eau et récupèrent les gros débris dans un sac filtrant intégré, sans saturer le filtre principal de la piscine. Prix de départ : 800 à 1 500 €, sans compter l’installation du surpresseur.
Pour qui ?
Propriétaires de piscines enterrées de grande taille, exposées à beaucoup de végétation.
Ceux qui cherchent à soulager le filtre principal.
Baignades fréquentes, entretien régulier avec gros volumes de feuilles ou brindilles.
Comment ça marche concrètement ?
Le surpresseur envoie de l’eau sous haute pression dans le robot via un tuyau dédié. Ce jet propulse des buses mobiles à l’arrière, qui assurent la mobilité et le brassage. Un sac filtrant amovible récupère les déchets solides (feuilles, glands, gros insectes, etc.).
Le revers ?
Les robots à pression nécessitent l’installation d’un surpresseur, ce qui implique une intervention professionnelle et un coût énergétique supplémentaire non négligeable. Comme les modèles hydrauliques, ils se concentrent uniquement sur le fond du bassin, sans pouvoir grimper aux parois. Leur utilité est donc assez réduite dans les petites piscines ou celles qui restent propres la majeure partie du temps. Enfin, leur efficacité sur les particules fines est souvent inférieure à celle des robots électriques, car leur système de filtration repose sur un simple sac dédié aux gros débris.
Quel entretien ?
L’entretien d’un robot à pression doit être régulier. Il faut vider et rincer fréquemment le sac filtrant, où s’accumulent feuilles, insectes et autres débris. Un contrôle des buses et des roues, souvent à jet rotatif, est recommandé pour éviter tout encrassement ou blocage.
Le bluefury et son câble d’alimentation
Il est également important de vérifier le bon fonctionnement du surpresseur, indispensable à la propulsion du robot. En contrepartie, ces modèles comportent peu de composants électroniques, ce qui leur confère une excellente longévité lorsqu’ils sont bien entretenus.
Quelques modèles de référence
Polaris 280 ou 3900 Sport : véritables classiques du genre, robustes et puissants.
BlueFury de Pentair
Robots électriques filaires : le roi polyvalent
Autonomes, intelligents, hyper-performants, les robots électriques filaires sont capables de nettoyer tout le bassin : fond, parois et ligne d’eau. Ils embarquent leurs propres moteurs, leur système de filtration (souvent jusqu’à 50 microns, voire 3 microns pour les plus qualitatifs), parfois même une forme de cartographie intelligente. Branchés sur secteur via un transfo basse tension (pour la sécurité), ils enchaînent les cycles programmables – express, complets ou ciblés – sans dépendre du système de filtration.
Zodiac, une marque fiable pour des robots robustes.
Les prix ? Entre 900 et 2 500 €, avec des références haut de gamme capables de scanner la piscine en 3D et d’optimiser chaque passage.
Pour qui ?
Propriétaires de piscines enterrées ou grandes piscines aux formes complexes.
Utilisateurs exigeants recherchant un nettoyage complet (fond, parois, ligne d’eau).
Ceux qui souhaitent programmer des cycles précis (rapide, complet, zone ciblée…).
Comment ça marche concrètement ?
Une fois branché sur une prise secteur, le robot est plongé dans la piscine, où il se déplace de manière autonome grâce à ses moteurs électriques. Il scanne le bassin à l’aide de capteurs pour optimiser son trajet (selon les modèles, gyroscope, IA, ou algorithmes de navigation). Une pompe interne aspire l’eau, tandis qu’un ou plusieurs filtres retiennent les saletés, des feuilles aux microparticules.
Le revers ?
Vous le voyez venir : le principal inconvénient des robots électriques reste leur câble. Même avec un système anti-torsion, il peut s’emmêler ou gêner les déplacements dans certains bassins. Ils nécessitent un entretien régulier, notamment du filtre interne, qui doit être vidé et rincé après chaque cycle. Enfin, vous aurez besoin d’une prise électrique extérieure à proximité de la piscine, ou bien d’une rallonge pour alimenter le robot.
Quel entretien ?
Il faut vider, rincer et nettoyer les filtres internes après chaque cycle, surtout si l’eau contient beaucoup de particules fines ou d’algues. Le câble doit être déroulé correctement pour éviter les torsions, et stocké à l’abri du soleil.
Avec le Dolphin, le le nettoyage c’est carré !
Enfin, un contrôle ponctuel des brosses et des chenilles est recommandé, notamment en début de saison. Bien entretenus, ces robots affichent une durée de vie solide, souvent supérieure à 5 ans.
Quelques modèles de référence
Dolphin E30 ou IO (Maytronics) : excellent rapport qualité-prix, filtration fine, cycles efficaces sur fond, parois et ligne d’eau. L’IO scanne la piscine en 3D et adapte sa trajectoire.
Zodiac Alpha iQ™ : modèle haut de gamme connecté, cartographie intelligente, aspiration puissante, nettoyage complet et réglages via appli.
Hayward TigerShark QC : réputé pour son efficacité, notamment sur les grandes piscines. Cycle rapide (Quick Clean) en 90 minutes.
Robots sans fil : la liberté (presque) totale
Les robots de piscine sans fil séduisent par leur simplicité : pas de câble à démêler, pas de prise secteur à sécuriser, juste une batterie interne, un bouton, et c’est parti. Autonomes, souvent programmables via une appli, ils offrent une vraie liberté d’usage, notamment dans les piscines loin de toute prise ou avec une forme complexe.
On l’a testé celui-ci ! Avec filtre ultra fin et station de charge, le Scuba X1 performe.
En plus de grimper aux parois, les meilleurs savent nettoyer la ligne d’eau, ou stationner au bord une fois leur cycle terminé. Côté prix, comptez de 300 € à 2 500 € selon les fonctionnalités, avec une montée en gamme rapide si vous voulez une navigation intelligente et une aspiration musclée.
Pour qui ?
Ceux qui veulent un robot simple à manipuler et éviter les câbles qui traînent et les prises à proximité du bassin.
Propriétaires de piscines de taille moyenne à grande, souvent utilisées en été.
Piscines récentes sans prise balai ou installation électrique adaptée.
Comment ça marche concrètement ?
Les robots sans fil embarquent une batterie rechargeable (généralement lithium-ion). Une fois plongés dans la piscine, ils s’activent automatiquement ou via une application mobile. Le moteur de déplacement les propulse dans les bassin, tandis qu’une pompe aspire l’eau et les débris, stockés dans un bac ou un panier filtrant interne. Leur navigation repose sur divers capteurs (gyroscopiques, pression, infrarouge, etc.) voire sur une cartographie intelligente.
Le revers ?
En plus d’être onéreuses à remplacer (environ 250 à 500 € au bout de 3-5 ans), les batteries peuvent présenter une autonomie relativement limitée : certains modèles tiennent 60 à 90 minutes, d’autres jusqu’à 4 heures, mais rarement plus (le Beatbot AquaSense 2 Ultra chatouille les 5h en nettoyage du fond). En cas de piscine très sale ou de grande taille, plusieurs cycles peuvent être nécessaires, sauf qu’une recharge prend généralement plusieurs heures. Autre limite : une fois immergés, ils ne communiquent plus avec l’application (hormis l’exception Wybot S2). Enfin, leur puissance d’aspiration ou leur précision de navigation peut être inférieure à celle des modèles filaires, surtout sur les entrées de gamme.
Quel entretien ?
Les robots sans fil requièrent un peu plus d’attention que leurs homologues filaires. Bien sûr, après chaque cycle, on vide et rince soigneusement le panier de filtration, mais il faut également surveiller le bon fonctionnement de la batterie : ne pas laisser l’appareil déchargé trop longtemps, et éviter les charges incomplètes répétées qui pourraient l’endommager sur le long terme.
Le Wybot S2 Solar, plutôt ergonomique !
Enfin, il est conseillé de vérifier l’état des chenilles, des brosses, et de garder les capteurs propres pour maintenir la qualité de navigation.
Quelques modèles de référence
Aiper Scuba X1 : modèle vedette de 2025, sans fil, avec navigation intelligente, très bon débit d’aspiration (25 000 L/h), ligne d’eau incluse.
Dreame Z1 Pro : robot innovant avec capteurs multiples, autonomie jusqu’à 4h, télécommande LiFi, parfait pour les piscines de 8 à 10 m.
Wybot M1 Ultra : bonne alternative au Scuba X1, avec cartographie, cycles personnalisables, et performances convaincantes sur bassins moyens à grands.
Robots solaires : le petit plus malin
Encore rares, mais franchement malins : les robots de piscine solaires misent sur l’énergie du soleil pour recharger leur batterie… directement dans l’eau. Le principe ? Une station flottante équipée d’un panneau solaire, parfois intégrée au robot lui-même, qui capte l’énergie pendant la journée. Résultat : moins de recharges manuelles, zéro câble, et une autonomie qui se régénère toute seule entre deux cycles de nettoyage. Idéal dans les régions très ensoleillées ou pour les utilisateurs qui veulent minimiser les contraintes.
Comptez entre 500 et 1000 € pour un modèle sérieux.
Là on est plus sur « boîte à pizza tombée dans la piscine »… Mais efficace quand même.
Pour qui ?
Propriétaires de petites à moyennes piscines, bien exposées au soleil.
Utilisateurs recherchant un complément d’entretien régulier entre deux nettoyages complets.
Personnes sensibles à l’écologie ou au design innovant qui veulent limiter leur consommation d’électricité ou éviter les recharges manuelles.
Comment ça marche concrètement ?
Les robots solaires flottent à la surface de l’eau et captent l’énergie du soleil grâce à un panneau photovoltaïque intégré. Cette énergie alimente un moteur d’aspiration et de petites hélices qui les déplacent à la surface. Leur mission principale : collecter les débris flottants (feuilles, insectes, pollen…) avant qu’ils ne coulent. Les saletés sont stockées dans un petit bac ou panier amovible, qu’il suffit de vider manuellement.
Le revers ?
Les robots solaires sont avant tout des collecteurs de surface. Ils ne nettoient ni le fond, ni les parois, et ne remplacent donc pas un véritable robot-piscine autonome. Leur efficacité dépend de l’ensoleillement : sans lumière directe, ils cessent de fonctionner ou deviennent très lents. De plus, leur petit panier se remplit vite, obligeant à des vidanges fréquentes. Enfin, ils peuvent rester bloqués dans les coins du bassin ou par des objets flottants, faute de navigation intelligente.
Quel entretien ?
Leur bac de récupération doit être vidé et rincé régulièrement pour éviter l’accumulation de débris organiques (feuilles, insectes, pollen). Les panneaux solaires doivent rester propres pour garantir une bonne charge : un coup de chiffon doux humide suffit en général.
Il est aussi conseillé de vérifier que les roues ou pales de propulsion ne sont pas obstruées par des saletés ou du calcaire.
Quelques modèles de référence
Aiper Seagull SE : récupère efficacement les feuilles et débris flottants. Simple, autonome et abordable.
Instapark Betta SE : design fermé contre les insectes et les feuilles, propulsion par hélice, panneau solaire de bonne qualité, très peu d’entretien.
Solar-Breeze Ariel : autonomie solaire fiable, filtration de surface continue, idéal pour maintenir une eau claire entre deux nettoyages en profondeur.
À quoi faire attention avant d’acheter ?
Taille et forme de la piscine : au-delà de 12 m ou avec un fond en pointe de diamant, préférez un robot haut de gamme doté d’algorithmes intelligents et d’une puissance accrue.
Type de revêtement : carrelage glissant, liner, PVC, coque polyester, etc.
Débris dominants : feuilles, terre, sable, pollen, algues pour choisir un panier à la bonne taille et la finesse de filtration adaptée.
Système de filtration existant : pour un hydraulique ou à pression, vérifiez la puissance et la compatibilité (prises, surpresseur).
Budget et coûts cachés : usure des pièces, batteries à remplacer, accessoires à rajouter, etc.
Les innovations 2025 : entre gadgets et vraies révolutions
IA et cartographie 3D : certains modèles détectent les zones les plus sales et adaptent leur temps d’action. Coup de cœur : des robots capables de distinguer types de débris (feuille de palmier vs chêne) et d’adapter la puissance d’aspiration.
Connectivité avancée : application mobile, démarrage à distance, notifications en cas de bac plein. La piscine se gère presque comme une Tesla. Le vrai plus ? Pouvoir lancer le cycle avant de rentrer d’un week-end.
Fonctions « Pick Up » et station d’accueil : un appui sur l’appli et le robot remonte se « garer » sur le bord pour se faire attraper. Un petit luxe facilement addictif.
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Un robot sans fil qui se recharge automatiquement à son propre panneau solaire posé juste à côté du bassin. C’est la promesse du nouveau modèle de Wybot, le S2 Solar ! Gadget ou stratégie gagnante ?
Entre les possesseurs de piscine, un débat reste ouvert : prendre un robot-piscine avec ou sans fil ? Les premiers sont encombrants et leur mode d’installation n’est pas des plus pratiques. Les autres peuvent se retrouver limités par la capacité de leur batterie. Bien sûr, les concepteurs poussent actuellement vers l’innovation et un usage toujours plus fluide de ce genre d’appareils chargés d’effectuer des tâches en soi très rébarbatives.
La station solaire est livrée à part et très bien protégée.
C’est notamment le cas d’un des modèles phares de la marque Wybot, à savoir le robot S2 Solar. Une des idées majeures matérialisées par cet appareil est sans doute le système de recharge automatique via un panneau solaire, censé rendre le robot-piscine plus autonome, pour davantage de tranquillité. Alors… Le Wybot S2 Solar est-il une solution pour vous ? Efficacité, performances, ergonomie, autonomie : ce test complet vous apportera une visibilité maximale sur les atouts et les limites de cet appareil à la lisière du haut-de-gamme !
Caractéristique Techniques
Dimensions
40(L) x 39 (l) x 25(H) cm
Poids
8,5 kilos
Filtration
180 μm + mousse de coton 25 μm
Puissance
90 W
Débit d’aspiration
14 m³/h (3 700 GPH)
Batterie
5200 mAh
Durée d’utilisation
2h30 max
Durée de charge
Sur secteur : environ 3 heures Panneau solaire : > 4 heures minimum
Charge
77 Wh
Navigation
Multi-capteurs
Vitesse de déplacement
10 m/min
Température de fonctionnement
10°C – 35°C
Etanchéitédu robot et du solarkit
IP68
Compatibilité avec traitement de l’eau
Tout type de traitement (sel, chlore, ozone, etc.)
Le Wybot S2 Solar marque des points d’entrée de jeu avec son double système de filtration (180 μm + mousse de 25 μm), capable de capturer à la fois les gros débris et les particules fines. Son poids très raisonnable (8,5 kg) facilite la manipulation, et son débit d’aspiration de 14 m³/h assure un nettoyage rapide et en profondeur. Toutefois, cela reste deux fois moins que le Z1 Pro de Dreame, qui revendique plus de 30m³/h.
Ne pas confondre avec le Wybot S2 Solar Vision, un peu plus abouti en matière de navigation.
La navigation multi-capteur (gyroscope, sonar, infrarouge…) devrait permettre au robot de s’adapter à des piscines complexes sans trop d’erreurs de trajectoire. Enfin, la garantie de 3 ans est un vrai gage de fiabilité. Côté bémol, la batterie de 5200 mAh offre une autonomie correcte (jusqu’à 2h30 sur le papier), mais la recharge prend environ 3 heures, ce qui peut paraître long si vous enchaînez plusieurs cycles ou que le soleil se fait rare.
Unboxing du Wybot S2 Solar : gardez bien tout sous la main !
Le panneau solaire est dans un carton à part
Nous, on aime quand on ouvre une boîte et que ce n’est pas prise de tête. Ce n’était pas forcément gagné, vu l’accessoire embarqué du panneau solaire.
Ne surtout pas marcher dessus !La dernière version inclut un port de charge sur les panneaux solaires !
Finalement, on s’en sort bien, avec :
le robot Wybot S2 Solar avec son panier de filtration (3,8 L) ;
le câble d’alimentation
une mousse de rechange pour le filtre ;
un crochet en plastique noir ;
un manuel d’utilisation (livret + guide rapide + précautions d’usage) ;
la station de charge ;
le panneau solaire (40 × 39 cm) ;
un kit de blocs flottants ;
un bouchon de rechange pour l’embout de chargement ;
des accroches adhésives pour la station ;
En moins de deux minutes, le carton part à la cave ou à la benne, et vous voilà enfin en tête-à-tête avec votre nouveau joujou…
Design : compacité et robustesse !
Le Wybot S2 Solar ne prend pas beaucoup de place et ne pèse pas plus de 8,5 kg. Sa carrosserie est en plastique ABS renforcé, ce qui le prémunit contre les chocs et les produits chimiques présents dans le bassin. On trouve également une poignée facile à repérer sous l’eau, car sa couleur vert turquoise tranche avec le noir de l’appareil.
La poignée turquoise est pratique pour s’en saisir à la perche !
Pour protéger la prise de chargement Wybot a prévu un bouchon vissable. Deux capteurs à induction serviront pour la recharge solaire, directement sous l’eau !
Le genre de manipulation qui nous file des tocs !
Dessous, on trouve pas moins de trois moteurs sans balais. Pour le nettoyage proprement dit, la machine peut compter sur sa brosse rotative également en plastique ABS renforcé avec des lamelles souples en caoutchouc thermoplastique (TPR). Les chenilles, elles aussi conçues en TPR, sont texturées avec des bandes pour améliorer la montée sur parois glissantes.
Nota Bene : un moteur électrique sans balais (ou « brushless ») fonctionne sans les brosses mécaniques traditionnelles des moteurs à balais. À la place, il utilise des aimants permanents et des capteurs électroniques pour faire tourner le rotor sans contact mécanique interne. Cela augmente son efficacité énergétique et prolonge sa durée de vie.
À l’intérieur, on trouve un panier filtrant de 180 μm d’une capacité d’environ 3,8 L (si l’on se fie au modèle S2) et une mousse ultra-fine de 25 μm. Au niveau des capteurs, le Wybot S2 Solar embarque :
un gyroscope ;
un capteur infrarouge ;
un capteur de profondeur ;
un sonar ;
un capteur de batterie.
Enfin, niveau commandes, un gros bouton vert servira à allumer l’appareil et un autre bouton tactile “Mode” vous permettra de faire défiler les modes de nettoyage rapide sans avoir à lancer l’application.
Il faut regarder d’assez près pour sélectionner l’icône correspondant
Les cellules photovoltaïques sont en silicium monocristallin. Elles sont dotées d’une puissance d’environ 65 W et de deux autres commandes : un bouton pour amorcer un retour à la station et un autre pour activer l’appareil de loin. Très pratique !
Nota Bene : tous les composants principaux sont conformes aux exigences ROHS. Le produit complet a réussi les tests SGS et respecte les normes en vigueur : aucun excès de métaux lourds ou de substances nocives.
Installation du panneau solaire et des flotteurs
Tandis que vous laissez charger votre robot sur une prise traditionnelle, vous pouvez commencer par trouver le coin où vous allez installer la station de charge solaire. Pour cela, quelques conseils pratiques :
choisissez, si possible, une zone sans margelle ni escalier ;
vérifiez les ombres des arbres et des haies tout au long de la journée, afin de trouver un endroit ensoleillé le plus longtemps possible ;
pas trop éloignée de la couverture Wi-Fi ;
attendez un peu avant de placer les accroches de la station, afin de vous assurer que rien ne va poser problème (on ne pense jamais à tout !).
Le panneau solaire est assez facile à fixer à la station proprement dite. Suivez scrupuleusement le manuel et l’affaire sera bouclée en une dizaine de minutes (pas besoin d’outils). Une fois le panneau bien à plat (grâce aux supports vissables) et la station immergée, il sera facile de la décaler à votre convenance sans tout de suite la fixer à la paroi.
Ensuite, n’oubliez pas de placer les flotteurs dans le robot comme dans la vidéo ci-dessous, sur le modèle S2.
Nota Bene : nous avons commis l’erreur d’oublier les flotteurs, et l’appareil a eu beaucoup de mal à se hisser le long des parois lors de nos premiers essais. Une fois les flotteurs en place, le problème s’est tout de suite dissipé.
Fonctionnalités & Application Mobile
L’appairage au robot s’effectue de la même manière que tous les appareils connectés :
installation de l’application sur smartphone (iOS et Android) ;
connexion au robot : Activez le Bluetooth et le Wi-Fi 2,4 GHz sur votre smartphone.
appairage : Suivez les instructions à l’écran pour connecter le robot à votre réseau Wi-Fi et à l’application.
code d’appairage : Munissez-vous du code fourni avec le robot pour finaliser la connexion.
Une fois connecté, vous devez indiquer la forme de votre piscine et son matériau de revêtement. Vous avez le choix entre vinyl, béton, fibre de verre, carrelage et galets, avant d’enregistrer les paramètres.
Facile à prendre en main, l’application nous connecte à la station, et non au robot directement.
Ensuite, vous pouvez contrôler le robot à distance, programmer des nettoyages et choisir parmi les différents modes disponibles, à savoir :
fond uniquement (pour les entretiens rapides ou après une grosse pluie)
parois uniquement
ligne d’eau uniquement – contre les dépôts gras ou organiques
parois + fond
nettoyage complet – fond + parois + ligne d’eau
fond intensif
fond éco (qui utilise moins d’énergie)
Nota Bene : le bouton “Mode” situé sur l’appareil ne donne accès qu’aux trois premiers cycles.
À cela s’ajoutent une programmation hebdomadaire et un mode manuel télécommandé via le joystick digital de l’app. Si le second est résolument gadget, le premier vous permet de configurer un cycle pour chaque jour de la semaine, à l’heure que vous souhaitez.
Un degré de paramétrage plutôt avancé !
En outre, le mode expert vous donne le loisir de déterminer les trajectoires du robot (motifs étoile, croix ou S pour le fond, et motifs H ou N pour les parois). Enfin, vous pouvez activer la mise à jour OTA pour que le firmware profite des ajustements en temps réel.
Nota Bene : point de cartographie, ni d’historique de nettoyage.
Quoi qu’il en soit, à la fin de chaque cycle ou dès que sa batterie est faible, le Wybot S2 Solar est programmé pour retourner automatiquement à sa station — on y reviendra.
Un système de connectique un peu étrange (mais intéressant)
Nous avons tout de même une réserve à apporter sur la connectique de l’appareil. En effet, l’appairage et la communication ne sont accessibles que lorsque l’appareil est déjà sous l’eau, posé sur sa station immergée. Ensuite, dès que le robot émerge, la communication se coupe. Autrement dit, la connexion est uniquement sous-marine, ce qui est assez contre-intuitif, bien que pratique pour le commander sous l’eau ou vérifier son niveau de batterie restante au pourcent près.
En somme, l’appareil est conçu pour ne sortir du bassin qu’en de rares occasions. Par exemple, si l’utilisateur configure un nettoyage par jour, grâce à son système de retour autonome, il passe le reste du temps à charger sur sa station solaire. Et si le soleil manque à l’appel, il ne vous reste plus qu’à le brancher à bloc et au sec de temps en temps. Sur le papier, c’est parfait. On verra qu’il y a tout de même des hics dans la pratique…
Performances dans un bassin piégeux
Avant toute chose, il faut savoir que le bassin de test (environ 38 m3, eau traitée au sel) est particulièrement exigeant, et ce à plusieurs égards. Déjà, le revêtement est en vinyl ; un matériau lisse et glissant.
Ensuite la forme de la coque comporte trois marches d’escaliers, plusieurs margelles arrondies qui font le tour du bassin et une rambarde.
On va nettoyer la piscine de Shrek…
En somme, on n’y trouve aucun angle droit entre le sol et les parois, ce qui a tendance àlimiter le champ d’action du robot habituel, un Zodiac Alpha Ra 6500 iQ. Enfin, nous sommes au milieu du printemps, la météo fait des siennes, la piscine est cafie de feuilles, de terre et de débris en tout genre. Nous avons donc commencé par un test en conditions extrêmes, en ajoutant quelques cailloux pour faire bonne mesure.
Quel système de navigation pour y faire face ?
Le Wybot S2 Solar n’utilise pas de caméra, mais s’appuie sur un ensemble de capteurs pour se repérer dans la piscine. Il combine un gyroscope (pour détecter ses mouvements et changements d’orientation), un capteur infrarouge (pour éviter les obstacles), un sonar (pour mesurer la profondeur), et un capteur de niveau de batterie. Grâce à ces données, le robot ajuste sa trajectoire et adapte sa vitesse sans carte prédéfinie. Ce système de navigation est plus simple qu’une IA avec caméra, mais il reste efficace pour couvrir les zones principales, surtout dans les piscines de forme classique ou moyennement complexe.
Le modèle Wybot S2 SolarVision, plus haut de gamme, va plus loin en intégrant une caméra embarquée couplée à une intelligence artificielle de détection des saletés (AI Debris Detection). L’objectif : identifier les zones les plus sales et adapter la trajectoire en temps réel.
Quels résultats au bout d’un premier passage ?
Petit mais gourmand !
Après exactement 1h57 de nettoyage en mode complet, voici ce qu’il en ressort concrètement :
un panier plein à rabord de feuilles, de terre, de cailloux et de petites algues ;
le filtre en mousse complètement saturé de végétaux aquatiques :
un fond plutôt bien nettoyé, excepté dans deux coins très difficiles d’accès ;
un déplacement relativement rapide (environ 10 m/min) ;
un passage sur les parois jusqu’à environ 1m40 sans toutefois aller jusqu’à la ligne d’eau ;
À deux doigts de la surface…
Pour le dernier point, il semble que cela soit lié à la margelle située juste avant la surface. Quoi qu’il en soit, avec un tel degré d’encrassement, deux heures sont loin de suffire pour tout faire. Ce qui saute aux yeux néanmoins, c’est que la piscine a pris un vrai petit coup de bleu.
Il y a du mieux…
L’efficacité est donc bien là dans l’ensemble.
Petit test sur 500 g de sable
Le Wybot S2 Solar est doté d’une aspiration tout à fait satisfaisante. En quelques passages, il a récupéré 100 % du sable éparpillé au fond du bassin. Pour cet essai, nous avons placé un marqueur de 50 cm pour mesurer son allure. Il met entre 3 et 4 secondes pour aller d’un bout à l’autre en réalisant une petite diagonale, ce qui augmente légèrement la distance.
Cela correspond approximativement au 10 m/minute annoncés par le fabricant.
Néanmoins, vu la quantité de sable, il nous a néanmoins fallu vidanger une fois le filtre pour lui permettre d’aller au bout de sa tâche.
Quand tu actives le mode secret : « Pelleteuse »
Nous commenterons cela plus avant dans la section “Entretien”.
Autonomie : une bonne idée qui tombe un peu à l’eau
Dans un premier temps, il faut laisser une charge complète avant d’utiliser le robot. La nôtre a duré exactement 3h01 sur la prise électrique de la maison. Question autonomie, le robot n’a jamais dépassé les deux heures de nettoyage, excepté avec le mode éco.
À ce titre la jauge de l’application ne donne pas d’indication précise en pourcentage (ce que l’application fait), mais se contente d’une barre verte qui se vide et devient rouge quand elle s’approche de la fin. Sur le robot lui-même, ce sont 5 led vertes fixes ou clignotante qui vont former une jauge en train de se remplir ou de se désemplir.
En mode nettoyage, aucune paroi ne lui fait peur.Il reste stable au fond là où le Scuba X1 fait des roues arrière.
Ce qui nous a frappé, en revanche, c’est qu’après une semaine d’inactivité, la batterie à bloc s’est déchargée de moitié (le robot était rangé hors de son socle solaire).
Le panneau solaire : une recharge écologique étonnante bien que perfectible
On l’a vu, l’installation de la station est relativement facile. Celle-ci permet de rappeler le robot à la station ou de lancer un cycle grâce aux boutons physiques placés dessus. Quand le Wybot est bientôt à court de batterie, il se dirige vers son socle, conformément à sa programmation. Sauf que, sur sa route, il rencontre toujours une petite margelle à franchir. Lorsqu’il est en plein nettoyage, ce petit relief dans le revêtement ne lui fait ni chaud ni froid.
Mais à l’approche de la station, l’appareil se fait plus hésitant, perd en vitesse et se met à glisser sur le côté (même sur paroi propre). Nous avons essayé chaque recoin du bassin : sans succès. Seule une paroi bien droite et perpendiculaire au sol permet au robot de se hisser jusqu’à sa base.
En conséquence, nous avons dû récupérer le robot à la perche, puis le fixer nous-même à chaque fois. Et comme l’appareil cherche désespérément à rejoindre sa base, il finit par tomber en rade sans nous envoyer de notification. Une surveillance est donc de mise à cet égard, du moins dans notre cas particulier.
Fun fact : la seule fois où le Wybot a rejoint sa station, c’était en mode nettoyage de la paroi…
Mais admettons que le retour automatique fonctionne comme prévu. Avec un soleil aux zénith et le solarkit plein à craquer, le Wybot ne récupère qu’une partie de sa batterie en 1 h 42 minutes (environ 40 %). Le panneau est alors quasiment déchargé. Si vous relancez le cycle à ce moment-là, le Wybot tiendra une trentaine de minutes supplémentaires. Or, le solarkit n’a pas le temps de récupérer entièrement sur cette durée. Le renouvellement perpétuel est donc assez limité, et encore plus quand le soleil n’est pas au rendez-vous.
Nota Bene : il est désormais possible de recharger manuellement la station solaire en cas de soleil paresseux.
Néanmoins, l’idée est plus que prometteuse pour faire des économies d’électricité sur le long terme.
Une telle lapidation lui aura été fatale…
Hélas, coup de théâtre ! Notre solarkit a dû encaisser un orage de grêle particulièrement virulent pendant notre semaine de test. Les lampes de jardin ont éclaté, certains objets électriques ont cessé de fonctionner… Le solarkit, lui, avait l’air parfaitement intact. Il a continué de fonctionner pendant quelques jours… Et a malheureusement rendu l’âme la semaine d’après. Peut-être un système de cache pourrait-il éviter ce genre de déconvenues difficilement prévisibles ?
Nota Bene : avec le panneau en panne, impossible de connecter le Wybot S2 Solar à l’application… Ce qui nous restreint donc aux trois modes disponibles manuellement.
Entretien : simple et satisfaisant
Le Wybot S2 Solar est équipé d’un système de filtration double : un panier à débris de 180 μm pour retenir les impuretés les plus visibles (feuilles, insectes, sable) et une mousse interne de 25 μm pour affiner la capture des particules plus fines, comme les pollens ou poussières.
Fun fact : on bugue chaque fois qu’il faut remettre la panier blanc à sa place dans le bon sens. Vous aussi ça vous le fait ?
Par comparaison, de nombreux robots Dolphin et Zodiac utilisent des cartouches de 100 à 200 μm en filtration standard, et descendent parfois à 50 ou 60 μm en version fine, mais souvent en option ou avec remplacement manuel. La solution du Wybot offre donc un bon compromis entre capacité de rétention et entretien facilité, sans nécessiter de changement de filtre selon les saisons.
En trente minutes sur piscine très sale, le panier peut avoir besoin d’un rafraîchissement…
Quoi qu’il en soit, après plusieurs essais, il apparaît que, dans une piscine vraiment sale, le bac est saturé au bout d’une demi-heure. Or, pas de notification envoyée via l’application pour nous demander un entretien du panier, ce qui augmenterait largement ses performances. Autrement dit, c’est à nous de surveiller et d’interrompre le cycle en cours de route.
Quoi qu’il en soit, avec l’eau qu’il contient, le Wybot pèse environ 10,5 kg en sortant de l’eau. Une fois sur le bord, vous pouvez facilement récupérer le panier et le filtre en mousse, juste en soulevant le capot. Munissez-vous d’un jet d’eau à haute pression et le tout sera de nouveau fonctionnel en deux minutes chrono.
Accessoires supplémentaires et consommables
Le Wybot S2 Solar ne semble compatible avec aucun accessoire qui ne soit pas déjà fourni dans la boîte. Nous n’avons pas non plus trouvé la possibilité d’acheter le solarkit séparément, ni aucune pièce détachée, pas même chez des fournisseurs tels que Quimipool. En cas de problème, c’est donc à votre revendeur qu’il faudra s’adresser, et à son service de SAV. À ce titre, le site de Wybot intègre une carte interactive avec géolocalisation pour vous aider à le retrouver, le cas échéant.
Nota Bene : Wybot a refait son site cette année. La marque promet l’ajout d’une rubrique « accessoires et pièces détachées » dans les prochaines semaines afin de pouvoir augmenter la durée de vie de son produit (filtre de rechange, chargeur supplémentaire, panier, etc.).
Ce point est d’autant plus important pour un produit comme le Wybot Solar S2. En effet, ce test s’est étalé sur plusieurs jours, mais la question de la durabilité sur plusieurs mois reste ouverte. Le fait que le robot soit constamment exposé à l’eau et au soleil, posé sur sa station immergée, soulève un vrai enjeu de longévité, notamment en termes d’usure des matériaux, d’étanchéité à long terme et de maintien des performances. Un point à surveiller si vous comptez laisser le S2 Solar en fonctionnement quasi permanent pendant toute la saison, bien qu’il soit conçu pour tolérer tous les types de traitement de piscine, du moins sur le papier.
Qu’en penser face à la concurrence ?
Le Wybot S2 Solar affiche un prix de 1499 €, pour une innovation qui s’inspire sans doute des robots solaires en revendiquant une plus grande efficacité de nettoyage. Un pari audacieux mais qui, dans certains cas, peut décevoir. Avec une piscine aux formes trop compliquées pour que le robot puisse retourner à sa base automatiquement, il n’est pas absurde de descendre en gamme avec le S2 Pro, par exemple, afin de réaliser 300 € d’économies, plutôt que d’attendre une rentabilité sur le long terme. On peut aussi mettre le prix dans la version S2 Solar Vision (1799 €) pour un système de navigation plus sophistiqué qui permettra au robot de gérer tout type de bassin à son plein potentiel !
Caractéristique clé
S2 Solar Vision
S2 Solar
S2 Pro
S2
Surface max. couverte
Jusqu’à 300 m²
Jusqu’à 300 m²
Jusqu’à 300 m²
Jusqu’à 300 m²
Zones nettoyées
Sol, parois, ligne d’eau
Sol, parois, ligne d’eau
Sol, parois, ligne d’eau
Sol, parois, ligne d’eau
Capacité batterie
5 200 mAh
5 200 mAh
7 800 mAh
7 800 mAh
Autonomie
Jusqu’à 2h30
Jusqu’à 2h30
Jusqu’à 3h30
Jusqu’à 3h30
Recharge
Solaire + filaire (station incluse)
Solaire + filaire (station incluse)
Recharge autonome par induction
Recharge filaire
Filtration
180 μm + mousse 25 μm
180 μm + mousse 25 μm
180 μm + mousse 25 μm
180 μm + mousse 25 μm
Taille du panier
3,8 L
3,8 L
3,8 L
3,8 L
Capteurs
Gyro, profondeur, infrarouge, sonar, technologie vision
En matière d’efficacité, le Wybot a le mérite de surprendre. Sa compacité lui permet de se frotter à certains coins difficilement accessibles pour un plus gros modèle, comme leScuba X1 d’Aiper, et sa puissance d’aspiration ne manque aucun type de débris. Sa qualité de filtration est telle que la moindre particule s’y accroche, éclaircissant peu à peu l’eau de la piscine.
Il n’est toutefois pas impossible que le Beatbot AquaSense 2 lui fasse de l’ombre, rien qu’avec son autonomie atteignant les 4 heures de nettoyage du fond et 3,5 heures pour le récurage des parois et de la ligne de flottaison. Le tout pour une recharge complète en 4 heures, le ratio est en faveur de Beatbot, bien que celui-ci n’embarque pas ce panneau solaire si prometteur !
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La course au meilleur robot-tondeuse sans fil se poursuit avec un modèle milieu-de-gamme designé comme une voiture télécommandée futuriste : le Sunseeker Elite X5. Vaut-il vraiment ses presque 2 000 € ou souffre-t-il de vices cachés à débusquer ?
Sunseeker est encore une jeune pousse sur le marché des robots-tondeuses, mais elle avance à grands pas. Née en Chine, Sunseeker s’est d’abord fait connaître dans l’outillage de jardin motorisé avant d’investir le secteur de la tonte autonome.
Nous avons la chance de faire concourir un des modèles les plus sophistiqués de la marque à ce jour, que seul le Sunseeker Elite X7 supplante du haut de ses 2 399 €. Qualité de tonte, expérience utilisateur, fonctionnalités, rapport qualité/prix : le Elite X5 est-il un candidat sérieux pour bichonner votre pelouse ? Suivez notre test pour connaître la réponse en détail !
Caractéristique Techniques
Dimensions
68×42,5×26 cm
Poids
12 kg
Surface de tonte recommandée
2 000 m2
Hauteur / largeur de coupe
2 à 6 cm / 22 cm
Capacité de franchissementde pente
performances optimales : jusqu’à 30°
Plateau de coupe
3 lames pivotantes
Système de navigation
RTK-GNSS, VSLAM et Vision AI
Batterie
Lithium‑ion 5 Ah
Temps de charge
environ 90 min
Temps de tonte
environ 4h max
Niveau Sonore
60 dB (annoncés) 52 dB (mesuré)
Vitesse de tonte max
20 m/min
Température de fonctionnement
0°C – 40°C
Etanchéitédu robot
IPX5
Assistants vocaux
Alexa et Google Home
Garantie
Robot : 2 ans (3 ans avec enregistrement en ligne) Batterie : 12 mois
Le Sunseeker Elite X5 affiche un profil plutôt solide. Sa largeur de coupe de 22 cm et sa batterie 5 Ah promettent une bonne efficacité sur les grands terrains (jusqu’à 2 000 m²), surtout avec une autonomie estimée à 4h. La navigation RTK-GNSS couplée au VSLAM et à une Vision AI est un atout que l’on va s’empresser de mettre à l’épreuve (gestion fine des obstacles et des zones complexes).
Ses limites ne sont pas flagrantes, bien que l’on puisse toujours pinailler en pointant du doigt une étanchéité IPX5 là où certains vont jusqu’à IPX6 (voire IP66 !), son poids relativement élevé (12 kg) pouvant compliquer le transport manuel. Le système à 3 lames demandera une surveillance régulière, et la garantie de 2 ans est plus courte que certains concurrents comme l’A750 de Stiga.
Contenu de la boîte du Sunseeker Elite X5
Un peu de fatras sur la partie gauche, mais ça va bien se passer…
1 robot tondeuse Sunseeker Elite X5
1 station de charge avec socle RTK intégré
1 antenne RTK externe
1 câble d’alimentation
1 rallonge pour antenne
1 kit de lames de rechange (12 lames + vis)
1 clé de montage/démontage
1 lot de sardines pour l’antenne
1 manuel d’installation rapide
1 guide utilisateur complet
On dispose donc de 4 jeux de lame d’avance, en plus de celui déjà installé sur le robot, et de quoi fixer l’antenne au sol. Néanmoins, on va avoir plusieurs longueurs de fil à gérer. Certes, c’est indispensable pour pouvoir placer la station où l’on veut dans le jardin, mais on n’aurait pas craché sur un petit kit de piquets pour les fixer dans la terre, ce que proposait nativement le Navimow X330, par exemple.
Design : un parti pris assumé !
Avec son look anguleux et son coloris noir mat rehaussé de quelques touches chromées, le Elite X5 affiche une esthétique futuriste, presque agressive, qui contraste avec les lignes plus douces de certains concurrents.
On est d’accord que ça… C’est une batmobile ?!Non, ceci n’est pas un écran de Need for Speed…
Cette carrosserie imposante mais soignée s’appuie sur des plastiques robustes et bien ajustés, avec une finition qui inspire confiance. Le matériau principal est conçu pour résister aux UV et aux éclaboussures, mais marque assez facilement les rayures en cas de frottement.
La plupart des robots-tondeuses ont des roues motrices arrières. Sunseeker change de formule et son robot franchit des pentes à 30°… Coïncidence rigolote (qui n’en est peut-être pas une)…
Les capteurs sont habilement intégrés dans le châssis, sans protubérances inutiles. On retrouve tout autour du robot des pare-chocs souples, des détecteurs d’obstacles, ainsi que plusieurs caméras ou capteurs optiques selon les zones. Le dessous du robot abrite trois lames rotatives indépendantes montées sur un disque flottant. Le A750 et et le Navimow X330 en arboraient respectivement 4 et 6, donc on est sur un minimum ici.
Le double crantage en quinconce, c’est le nec plus ultra !
Les roues à traction avant sont fortement crantées, offrant une excellente adhérence, même sur pelouse humide ou légèrement en pente. L’unique roue folle à l’arrière est relativement large et crantée également. On s’attend donc à un rapport équilibré entre mobilité et stabilité.
Le panneau de commande, situé sur le dessus, reste minimaliste : 4 boutons semi-tactiles (marche/arrêt, haut, bas et OK) permettent de taper le code PIN sur un écran digital minimaliste où s’affiche également le niveau de batterie. D’autre part, une manette rotative permet de régler manuellement la hauteur des lames.
Enfin, l’antenne RTK fournie se monte sur mât rigide, lequel peut tenir en équilibre sur son socle ou bien être fixé grâce aux quatre sardines fournies. Elle affiche quatre voyants LED qui permettent de vérifier la connectivité et l’alimentation.
Installation, connexion et cartographie : on a un peu calé au démarrage !
Les rallonges fournies permettent de se placer où l’on veut dans le jardin. Toutefois, l’antenne, qui a besoin d’être alimentée, se branche indépendamment de la station, ce qui nous oblige à utiliser deux prises électriques.
On peut positionner l’antenne sur l’herbe grâce aux sardines fournies.
Le Navimow X330 avait réglé ce léger problème en plaçant deux ports au niveau de la station : un pour l’alimentation et un pour l’antenne, qui recevait une partie de l’énergie transmise. Résultat : on se perd un peu moins dans les câbles !
Le robot est relativement peu encombrantOn planque les fils sous notre faux jasmin
Sur le papier, tout devait rouler : on scanne un QR code, on suit les instructions de l’appli, et le robot s’appaire à l’antenne RTK comme par magie. Sauf que… de magie il n’y eut point. Dans notre cas, l’antenne refusait obstinément de se connecter au Wi-Fi, alors que le robot, lui, s’y est appairé sans souci. Un bug assez rare d’après le fabricant, mais bien réel. Heureusement, le SAV a été réactif et a fini par trouver la cause après quelques échanges : il fallait reconfigurer manuellement l’antenne dans les paramètres avancés. Pour ceux à qui ça arrive, la manip est la suivante : détail > menu « icône en forme de boulon » > Appareil > Réglage de l’antenne > Appairer à nouveau.
Bien ! Pas bien…
Une fois ce cap franchi, on a pu lancer la cartographie… mais il a fallu près de 25 minutes pour couvrir 200 m² sans compter la gestion des obstacles, ce qui est relativement lent. En cause : une latence notable entre le joystick virtuel et le robot, laquelle complique les manœuvres fines. À noter tout de même qu’on peut régler la vitesse max en mode guidage : 3 m/min pour les débutants, jusqu’à 6 m/min si on l’a bien en ma in. Pour ajouter 4 obstacles, il nous a bien fallu 12 minutes supplémentaires.
Options de cartographieBarrières et zones d’exclusion
Enfin, bonne surprise : la carte reste en mémoire si on retire la station et l’antenne du jardin et qu’on les replace à peu près au même endroit.
Application : elle assure l’essentiel
Dans l’ensemble, l’application Sunseeker (iOS et Android) est fluide et intuitive. En revanche, l’habillage est vraiment très sommaire : c’est fonctionnel, avec des illustrations tutorielles pour vous guider lors de l’installation, mais la DA s’arrête là.
Le journal d’événement est distinct du journal des tâches
On préfère cela à Stiga.Go qui présentait une interface très marquée au niveau du style mais encore très buguée lors de notre test.
Création de cartes (jusqu’à 8 zones de tonte simultanées)
Ajout manuel de zones d’exclusion et de sécurité
Création de couloirs pour connecter deux zones
Choix de la fréquence des bordures (à chaque fois, 1 fois sur 2, ou 1 fois sur 3)
Commencer ou finir un cycle par les bordures
Sélection du mode de tonte : lent, standard, rapide
Sens de coupe : par défaut, sans trace, ou angle personnalisé
Planning quotidien
Espacement des lignes de tonte : resserré ou large
Mode de gestion des heurts : sans contact ou contact lent
Réglage de la sensibilité IA (gestion des obstacles)
Délai post-pluie ajustable de 0 à 12 h à la minute près
Mode éco (extinction des LED)
Mode télécommandé
Code PIN modifiable
Mises à jour OTA
Journal de travail détaillé (presque type logs : cycles, erreurs, statut, charge, etc.)
Chaque mode ou option est scrupuleusement expliquée
Malgré cet éventail plutôt fourni, on pourra déplorer quelques lacunes, comme un système d’antivol très minimaliste (absence de géofencing, pas d’alarme en cas de soulèvement ou de tentative de vol), rien qui ne touche à l’entretien (indicateur d’usure des composants, mode hivernation, etc.) ou à la gestion de l’autonomie (seuil de retour à la charge fixée à 15%, pas de reprise des tâches après recharge).
Nota Bene : on peut modifier les paramètres d’une zone même pendant un cycle en cours.
Navigation : il passe rapidement la seconde !
Une fois la cartographie terminée, le Elite X5 révèle toute la finesse de sa navigation. Le robot trace ses trajectoires avec rigueur, en effectuant des bandes plus ou moins larges selon le mode sélectionné. Son comportement inspire rapidement confiance : il ne se bloque jamais, même dans des jardins aux formes irrégulières ou parsemés d’obstacles non signalés. Et s’il en détecte un nouveau, il le place automatiquement sur la carte, évitant ainsi les collisions lors des cycles suivants.
Obstacles détectés par le robot
Malgré une silhouette postérieure assez proéminente — due à la station motrice placée à l’avant —, le robot gère bien ses demi-tours, sans reculer n’importe comment ou heurter les bordures. Il ralentit à l’approche des zones complexes, anticipe les mouvements et limite au maximum les hésitations. On note également la présence d’un petit signal sonore discret au moment où les lames s’enclenchent, pratique pour éviter les surprises si on est à proximité.
Le robot est en mesure de contourner un obstacle non circonscrit
Autre bon point : il est ultra silencieux (environ 52 dB mesurés au sonomètre à un mètre de distance), à tel point que les animaux du jardin ne semblent même pas s’en soucier. Pour atteindre les 60 dB max annoncés, il faudra le lancer dans un champ d’herbes hautes ! Le robot reste aussi très stable sur ses trajectoires, sans pertes de signal RTK ni redémarrages inattendus, y compris après déplacement de la station.
Il ne fait même pas peur au chat…… mais alors vraiment pas !
La seule vraie limite observée : comme la majorité de ses concurrents, il n’a pas osé franchir certains recoins très exigus, malgré la réduction de la sensibilité IA et l’autorisation de contact lent.
Ils font tous demi-tour ici alors qu’il y a (tout juste) la place ! À droite de la plante, c’est comme une ruelle sombre pour un robot-tondeuse…
Il a semblé les ignorer proprement, sans insister ni s’enliser, ce qui évite au moins les fausses manœuvres.
Comment un robot-tondeuse Sunseeker sait-il où il va ?
Le Sunseeker Elite X5 s’appuie sur une combinaison de technologies : RTK, vSLAM et Vision AI.
le RTK (Real-Time Kinematic), c’est un GPS ultra-précis. Il fonctionne à partir de son antenne qui capte les satellites, corrige les erreurs de positionnement en temps réel, et permet au robot de se situer avec une précision centimétrique ;
le vSLAM (visual Simultaneous Localization and Mapping), c’est la vision du robot. Grâce à des caméras et capteurs optiques, le Sunseeker analyse son environnement en temps réel : il repère les arbres, les murs, les massifs et peut cartographier l’espace tout en s’y déplaçant ;
l’intelligence embarquée (Vision AI) combine les deux. Elle permet au robot de savoir s’il est sur une pelouse, une bordure ou un obstacle, de choisir le bon mode de déplacement, d’anticiper ses demi-tours (malgré sa “grosse croupe”) et d’ajuster ses trajectoires selon le terrain.
En clair : le Sunseeker est capable de calculer, observer, et apprendre.
Une programmation perfectible, malgré quelques bonnes idées
Le X5 propose un planning de tonte quotidien par défaut, calé entre 7h30 et 8h30, qu’on peut heureusement modifier. Mais attention, le système n’autorise qu’un seul cycle par jour, à configurer par tranches de 15 minutes. Côté exécution, le robot respecte bien l’horaire configuré, mais sa gestion des priorités laisse perplexe. Lors d’un essai programmé jusqu’à 19h, il s’est arrêté à 18h36, sans avoir effectué les bordures, malgré l’option « cycle de tonte dans les délais prévus » activée — censée justement lui permettre de poursuivre la session si du temps reste. Résultat : on a dû le relancer manuellement pour faire les finitions.
Nota Bene : en cas de pluie, le robot peut interrompre sa tonte et reporter la fin jusqu’à 12 heures plus tard selon votre paramétrage (à la minute près).
On peut définir l’horaire, la durée, la zone et le comportement du robot (du moins en principe).
C’est là qu’on a découvert un comportement étrange : si on place la bordure en début de cycle, le robot ne fait que la bordure ; si on la met après, il zappe la bordure et ne fait que le reste. Aucun souci de batterie ici, il lui restait largement de quoi finir. Et pourtant, l’option “tondre la bordure à chaque fois” était bien activée.
Nota Bene : nous avons également testé le mode téléguidé, mais le robot indique perdre la connexion bluetooth chaque fois que l’on active la lame. Un déboggage s’impose…
Bref, le planning fonctionne, mais le découpage des tâches (bordures vs reste du terrain) mériterait clairement une logique plus souple et plus intelligente. Pour l’instant, ça demande un peu de supervision, ce qui casse un peu la promesse d’un été “sans effort”.
Qualité de tonte : c’est rasé de chez rasé !
Le Sunseeker Elite X5 excelle dans la tonte grâce à son système de coupe flottant : les trois lames indépendantes adaptent automatiquement leur position au relief du terrain, assurant une coupe homogène même sur les sols irréguliers ou lorsque l’herbe est dense , même lorsque le terrain présente des ondulations. On note également sa robustesse face aux herbes hautes, là où même le Navimow X330 se montrait plutôt timide.
Comme tous les autres, il n’est pas 100% à l’aise sur l’herbe humide, mais il se rattrape sur les bordures, qu’il gère convenablement, sans pour autant faire de miracles.
Téméraire, il ne craint pas les branchages bas !Il passe assez près du mur.
Nota Bene : on peut soulever le capot et faire tourner la molette de la hauteur de coupe même si le robot est en cours de tonte. Il suffit simplement de le mettre sur pause via l’appli ou le bouton STOP pour modifier avant de le relancer.
Autonomie, vitesse, couverture et temps de charge : des performances au top
Lors de nos tests, le Sunseeker Elite X5 a montré une gestion de batterie plutôt efficace. Sur un premier cycle standard, il a couvert 133 m² en 1h53 avec 40 % de batterie consommée. Sur un autre, 126 m² en 1h19, pour seulement 27 % d’autonomie utilisée. Ces valeurs permettent d’envisager une couverture totale entre 450 et 500 m² par charge complète, en conditions normales.
Mais attention : le mode rapide est bien plus énergivore. Activé pendant un cycle, on a constaté une chute de 20 % en seulement 20 minutes. La vitesse accrue a un impact direct sur la consommation, logique puisqu’elle sollicite davantage la motorisation. À titre de comparaison, le robot avance à environ 13,3 m/min en mode lent, et 20 m/min en mode rapide.
Côté recharge, le Sunseeker s’en sort très honorablement. Les paliers de charge sont réguliers : 46 % en 18 min, 84 % en 53 minutes, 91 % en 62 min, 99 % à 1h27, puis 100 % en 1h33. En résumé : l’autonomie du Elite X5 est très correcte, mais le mode rapide grignote vite l’endurance, sans forcément améliorer la qualité de tonte. En conditions normales, on peut tabler sur environ 500 m² couverts (maximum) en près de 4 heures. En arrondissant, on peut tabler sur un cycle complet (charge comprise) en 5h30, ce qui offre théoriquement la possibilité de réaliser 4 cycles en 22h, en incluant la tonte nocturne. Les 2 000 m2 sont donc possibles d’après notre échantillon de données.
Entretien : simple et classique
Le Sunseeker Elite X5 ne demande pas d’entretien plus compliqué qu’un autre. En usage normal, il est conseillé de remplacer les lames toutes les 4 à 8 semaines, voire 12 si la pelouse est bien entretenue. Pour accéder au disque, nous recommandons de placer le robot à la verticale mais latéralement, et directement sur l’herbe. Le kit de 12 lames de rechange, avec vis et clé de démontage incluses, vous permettra d’utiliser la tondeuse sans frais supplémentaires de 4 à 11 mois grand maximum.
Vous aurez simplement besoin d’un cruciforme pour changer les lames.
Les trois roues crantées sont conçues pour durer, même sur pelouses accidentées ou boueuses. Quant à la carrosserie, elle peut être rincée à l’eau, mais attention : le lavage haute pression est à proscrire. Il faut bien laisser sécher le robot avant de le ranger, sous peine de provoquer des dégâts internes. Enfin, en hiver, le robot doit être stocké dans un local sec, batterie chargée à 100 %, et éteint manuellement. L’antenne RTK peut rester dehors, mais le corps principal doit impérativement être mis à l’abri du gel.
Accessoires officiels Sunseeker : une e-boutique incomplète.
Du côté des accessoires, la boutique en ligne de Sunseeker propose quelques références compatibles avec le Elite X5, mais l’offre reste étonnamment limitée pour un modèle aussi ambitieux. On y trouve principalement des kits de lames de rechange (51 €) ainsi que des piquets de terre (21,25 €), utiles pour fixer les câbles sur terrain meuble.
En revanche, les autres éléments proposés sur le site, comme les stations de charge de rechange, les câbles d’alimentation ou les abris de protection, ne sont pas compatibles avec le modèle à ce jour. Seul un site de revendeur britannique semble proposer un garage compatible (env. 136 €) et une mise à niveau du module antivol 4G (env. 205 €). Un point à surveiller pour les utilisateurs souhaitant anticiper l’achat de pièces détachées ou sécuriser leur installation en extérieur.
« Nous sommes activement en cours d’amélioration de notre boutique en ligne pour le marché européen » d’après un représentant de la marque, interrogé en juillet 2025.
Où se situe-t-il face à la concurrence ?
Avec le Elite X5, Sunseeker signe une proposition sérieuse et proche du haut de gamme sur le marché encore jeune des tondeuses autonomes sans fil périphérique. Face au Stiga A750, par exemple, le X5 prend clairement l’avantage sur plusieurs plans : navigation plus fluide, meilleure détection d’obstacles, application plus intuitive et autonomie nettement plus confortable. Certes, il n’embarque que trois lames contre quatre pour le Stiga, et son mode de cartographie manuelle via joystick est un peu rigide, mais ces défauts sont largement compensés par une stabilité remarquable une fois la carte enregistrée et par la fiabilité globale du système.
En revanche, côté rapport qualité/prix, le Elite X5 doit composer avec une concurrence redoutable, à commencer par le Dreame A1 Pro. Moins flatteur visuellement ce dernier propose tout de même une tonte zone par zone avec hauteur variable, un suivi des composants (dont l’usure des lames), une meilleure gestion des bordures, et surtout, une interface applicative plus riche et plus mature. Le X5 conserve l’avantage en précision de tonte, mais devra étoffer ses fonctions logicielles et son évolutivité via l’achat d’accessoires pour justifier son écart tarifaire.
Enfin, des modèles comme le Segway Navimow X330 ou le Mammotion Luba 2 AWD 1000 pourraient aussi lui faire de l’ombre, avec leurs options tout-terrain, leurs performances bluffantes sur les pentes ou leur cartographie plus rapide. Le X5 Elite n’en reste pas moins une valeur sûre, bien finie et robuste, à condition de ne pas attendre de lui la polyvalence d’un couteau suisse connecté.
Les robots-tondeuses sans fil périmétrique sont en plein essor, et diverses marques se disputent avidement les parts de marché disponibles. Stiga fait partie des constructeurs les plus prolifiques avec une dizaine de modèles en boutique. On s’attend à du très lourd !
L’A750 est vendu à 1899 € sur l’e-boutique de la marque, aux côtés de modèles plus ou moins ambitieux pouvant atteindre les 12 000 m2 de tonte et approcher les 7 000 €. La marque suédoise, d’abord connue pour ses tondeuses thermique, nous promet donc une expérience reposant sur un savoir-faire développé depuis 1934.
La boîte entière ne pèse que 16 kg. C’est un mini-format qu’on doit tester aujourd’hui !
Bien qu’il s’agisse d’un robot d’entrée-de-gamme, nous avons toutes les raisons de penser que le prochain test nous fera passer un bon moment. Ergonomie, navigation, qualité de tonte, fonctionnalités et accessoires divers : voici notre retour d’expérience complet sur ce robot-tondeuse sans fil de Stiga !
En regardant attentivement la fiche, on peut déjà remarquer un gabarit plutôt compact et léger, une hauteur de coupe assez rase (20 mm), un temps de charge intéressant, une température de fonctionnement permissive et une période de garantie confortable.
On note néanmoins un indice d’étanchéité légèrement en deçà d’un A1 Pro (IPX6), et une largeur de coupe assez réduite, quand la concurrence peut facilement dépasser les 20 cm. Avec une autonomie d’une heure maximum, cela explique la couverture assez réduite annoncée.
Unboxing Stiga A750 : le minimum syndical
On retrouve un peu la logique plug & play déjà observée sur le A1 Pro : pas d’antenne à positionner au sommet d’une perche, juste de quoi installer la station et brancher le robot.
1 robot tondeuse A750
1 station de recharge avec bloc antenne RTK
8 chevilles de station
1 support / fixation pour station de référence
1 câble d’alimentation 3 m + extension 2 m
1 rallonge 5 m pour la station
1 kit de lames de rechange (12 pièces)
1 clé de sécurité
1 guide de démarrage rapide illustré
Surtout, gardez le manuel d’utilisation sous la main !
On part donc avec trois jeux de lame d’avance en plus de celui déjà installé sur le robot. On note également la présence d’une clé de sécurité que l’on retrouvera un peu plus tard. Rien d’autre à signaler à part la rallonge qui offre plus de possibilités d’installation dans le jardin.
Design du robot-tondeuse A750 : tout en finesse
Très honnêtement, le design de ce robot est celle qui nous a le plus plu depuis que nous avons commencé les tests sur ce genre d’appareil. Beaucoup de marques adoptent une apparence qui rappelle les chars (Navimow X330) ou les voitures de sport (Sunseeker X5). Là, on a une carrosserie orange vif et une forme arrondie comme une carapace de coccinelle bien assemblées et aux finitions soignées.
Un joli travail de design qui associe rondeur et couleur.
Le châssis intègre un pare-choc intégral : toute la carrosserie fait office de bumper, ce qui évite les à-coups trop secs contre les obstacles. À l’arrière, les roues larges et profondément crantées confirment sa vocation tout-terrain. Sous le robot, on retrouve un disque central équipé de 4 lames pivotantes, un choix classique et efficace pour la technique du mulching, qui favorise la sécurité en cas de contact avec un objet dur.
Pas besoin d’appuyer sur le bouton STOP pour ouvrir le capot, contrairement à certains modèles concurrents.
Le panneau de commande est protégé par un capot escamotable qui épouse parfaitement la coque, avec un plastique mat robuste agréable au toucher. Les boutons sont bien intégrés bien que parfois un peu capricieux à l’usage. Pas d’écran en guise d’interface : que des icônes et des leds lumineuses pour notifier l’état du robot. Un choix un peu “à l’ancienne” pour un produit domotique, qui va nous obliger à nous référer au manuel numérique pour être certain de bien tout comprendre. Cela dit, à bien y réfléchir, à quoi bon ajouter un écran sur un appareil qui fonctionne déjà via application, surtout si l’on peut s’en passer ?
Nota Bene : la fabrication et les tests en fin de ligne de production sont 100% européens (en Italie). Plutôt un bon point en matière de certification et de proximité d’importation !
Installation, prise en main et bras de fer
Pour commencer, une petite frayeur ! Nous branchons le port du robot sur la prise à induction de la station et rien ne se passe. Une lumière verte sur la station indique qu’elle est alimentée en électricité, mais sur le robot, rien du tout. C’est là que la clé de sécurité (et le manuel d’utilisation disponible en version numérique) entre en jeu ! Il suffit d’ouvrir le capot et de l’insérer dans le petit trou à gauche avant d’appuyer sur le bouton marche pendant une dizaine de secondes. Ok, +1 pour l’aspect sécuritaire, dirons-nous. Cette fois, le panneau de commande réagit.
Pour tout comprendre aux voyants leds, on vous reporte à la page 54 du manuel complet en format numérique.
Une fois le robot complètement chargé, nous installons l’application disponible sur iOS et Android. Très vite, nous cherchons le robot pour le connecter à la Wi-Fiafin de lancer rapidement une cartographie. L’appairage se passe relativement bien, hormis pour l’antenne rangée dans la station, qui ne semble pas capter le signal GPS. À cet égard, il est possible de récupérer le bloc RTK à l’intérieur du cache de la station et de le placer en hauteur, voire de le fixer à un mur, mais celui-ci est solidement fixé à sa base par des vis T20…
6 vis T20 pour essayer de déplacer et faire fonctionner le bloc antenne RTK… On a préféré prier pour que ça fonctionne. Nous avons obtenu la bénédiction du dieu des robots-tondeuses !
Comme nous n’avions pas ce genre de tournevis dans notre trousse à outils (3,5 € chez Leroy Merlin) ni dans la boîte, nous avons insisté en plaçant la station à plusieurs mètres de la maison : heureusement, la connexion a fini par s’établir d’elle-même.
Cartographie : des frictions mais on y arrive…
Le début de l’opération nous a fait soupirer plus d’une fois… Quand il s’initialise, l’A750 effectue une phase de “démarrage” en sortant de sa station et en réalisant un tour sur lui-même. Ce n’est qu’ensuite que l’on peut lancer une tonte ou une cartographie.
Il ne prend vraiment pas beaucoup de place, qu’il s’agisse de la station ou de la longueur des fils, très flexible grâce aux rallonges.
Sauf que quand l’application plante juste avant et que plus rien ne semble fonctionner sans raison apparente, c’est la mort du petit cheval… on est bon pour redémarrer le robot (retirer la clé, remettre la clé, rallumer le robot). Or, il ne fera rien sans avoir recommencé son petit manège. En somme, il nous aura fallu dix minutes pour commencer à cartographier vraiment.
Nota Bene : le robot peut être déplacé via le joystick de l’appli ou manuellement grâce à un trolley vendu séparément.
Là, heureusement, nous avons un petit moment de répit : le robot se montre parfaitement réactif aux commandes, sans latence perceptible. La cartographie manuelle du jardin (ici 155 m²) prend 6 minutes, avec possibilité ensuite de lancer un suivi automatique du tracé pour corriger les imprécisions. Cela double le temps de configuration, mais permet d’affiner le périmètre directement. C’est une bonne idée, d’autant plus qu’on peut la passer sans problème.
Essai infructueux de relier deux points d’une même zone (à notre charge pour cette fois, car les chemins d’accès ne sont pas prévus pour ça).
Nota Bene : une fois la zone 1 configurée, il faut impérativement tracer un petit chemin d’accès vers la station, sans quoi le robot sera perdu chaque fois qu’il s’agira de rentrer au bercail. Il suffit de placer l’appareil à environ trois mètres de son socle et de le diriger droit dessus pour le brancher, selon la trajectoire la plus rectiligne possible.
Mais vient le moment d’ajouter des obstacles… En soi, le processus est similaire à tous les robots-tondeuses qui se respectent : on place le robot à proximité de la zone à interdire, on active l’enregistrement, on fait le tour de l’obstacle, on valide et c’est gagné. Sauf que si l’appli bugue ou que le robot rencontre une erreur (blocage si on le fait malencontreusement passer sur une racine ou se cogner contre un branchage bas), alors deux possibilités :
en déplaçant le robot et en appuyant deux fois sur le bouton “marche/arrêt” puis une fois sur “valider” en refermant le capot pour passer l’erreur ;
si le blocage persiste, redémarrage complet en retirant la clé de sécurité, et reprise de la tâche depuis le début…
Et encore, s’il n’y avait que ça… après avoir défini une première zone interdite, nous avons cliqué sur “ajouter un obstacle”. Nous déplaçons alors l’appareil via le joystick jusqu’au prochain obstacle à circonscrire, mais, sur la carte, ce déplacement a créé une barrière virtuelle reliant les deux zones à proscrire ! Il a donc fallu tout effacer et reprendre depuis le début. Dommage car, sans ce genre de problème, c’est ce robot qui nous a paru le plus maniable !
Le robot ne prendra jamais l’étroit passage menant au rectangle de gauche, même après modification du tracé. C’est le seul à nécessiter une division de zones.
Nota Bene : à chaque fois que nous amorçons une modification de la carte (obstacle, chemin d’accès, retracer le périmètre), un tuto se lance avant de nous donner accès aux commandes. Le bouton “passer” reste disponible, mais une option “tuto désactivé” pourrait s’avérer appréciable.
Nous voici enfin avec une carte complète. Nous allons donc enfin pouvoir paramétrer une tonte !
Application Stiga.GO : une expérience inégale
Disclaimer : la première chose que nous avons faite, c’est d’obtenir la version la plus récente de l’application et d’activer la mise à jour automatique… L’interface est aux couleurs de la marque : orange, grise et noire, un peu comme un mode nocturne.
Ils ont oublié une virgule entre les deux “9” sur le pack optionnel… Attention à l’effet “premium médiocre”.
Toutefois, cette ambiance est si éloignée de la thématique du jardinage que cela génère une petite dissonance à l’usage. Après la page d’accueil qui contient un onglet commercial (commandes, accessoires, FAQ, chat SAV), on trouve la page dédiée à l’appareil qui indique :
le statut de connectivité du robot ;
le mode tonte choisi (ponctuel ou programmé) ;
l’activation du signal GPS sur le robot et sur la station.
D’ici, nous avons accès à un embranchement avec deux sections : “Mon Jardin” et “Paramètres”, avec les fonctionnalités suivantes :
MON JARDIN
ajouter une nouvelle zone (jusqu’à 5 possibles)
modifier une zone (chemin d’accès, désactivation de la zone, personnalisation de l’angle de coupe et du motif de tonte, etc.)
un mode bordure pour le périmètre et pour chaque obstacle
ajout d’un nouvel obstacle (jusqu’à 50, permanents ou temporaires)
une vue “réaliste” de la cartographie façon Google Map
un mode entraînement pour télécommander le robot
PARAMETRES
changer le mode de coupe
les jours et horaires pour le mode programmé (par tranches de 30 min)
le réglage de la hauteur de lame
le verrouillage du panneau de configuration
le capteur de pluie (tonte différée de 4, 8 ou 12 h en cas de détection de pluie)
(dés)activation des notifications push ;
la distance d’éloignement du robot en sortie de station (de 50 à 350 cm)
calibrage des lames et du retour à la station de charge
un mode hivernation
Et… c’est tout ! Pas de journal des cycles, pas d’alarme antivol, pas de tonte télécommandée, pas de seuil de retour à la charge (retour à la station à 5, 10 ou 15% de batterie restante), pas d’assistance vocale, pas d’estimation d’usure des lames, ni de gestion avancée des obstacles.
Pour obtenir une partie de ces fonctionnalités, il faudra aligner 99 € supplémentaires. Ouch ! Le pack additionnel qui vaut un tel billet inclut la gestion par zone et l’ajustement intelligent de la hauteur de coupe, les antivols geofence et “déplacement anormal”, la notification d’obstacles, et l’assistance vocale Alexa uniquement (indisponible à date en France). L’éventail total de fonctionnalités n’est pas ridicule en soi, mais avec un tel coût supplémentaire, c’est plutôt léger.
Vu l’autonomie, la programmation est cantonnée à des cycles d’une heure.
Mais en plus, à date du test, l’appli nous a fait pas mal de dingueries. Ellecrash et se coupe régulièrement et doit souvent être relancée pour rétablir une connexion smartphone-robot. En outre la carte peut laisser un écran noir au lieu de s’afficher pendant la cartographie ou bien buguer lorsque l’on tente un retraçage ultérieur des limites… Les modifications enregistrées n’apparaissent qu’après avoir coupé et relancé l’appli, bref, bienvenue en 2015…
On nous informe dans l’oreillette que ces points noirs sont en cours de chantier chez le fabricant. On leur souhaite de parvenir à corriger le tir au plus vite grâce à une bonne mise à jour !
Malgré tout, on parvient laborieusement à réaliser à peu près les mêmes choses qu’avec les autres robots-tondeuses. Mais au prix de combien de litres de sang-froid ?
Navigation et qualité de la tonte : le job est fait
Le STIGA A750 s’appuie sur la technologie RTK-GPS, qui lui permet de se repérer avec une précision centimétrique, sans câble périmétrique. Ce système est enrichi par l’AGS prédictif (Active Guidance System, qui fait l’objet de 45 brevets), capable d’anticiper les pertes de signal satellite. Le robot analyse son environnement et ajuste sa trajectoire pour éviter les zones où le RTK risque d’être instable (arbres, murs, etc.), assurant ainsi une tonte fluide et continue. Contrairement à d’autres modèles qui stoppent dès qu’ils perdent le signal, le A750 prévoit et s’adapte, garantissant une couverture plus fiable, même dans les jardins complexes ou semi-ombragés. Mais ce système n’est pas infaillible : dans un environnement dense en végétation, des pertes de signal temporaires peuvent tout de même se produire, entraînant des pauses ou des imprécisions de navigation.
Nota Bene : la connectivité 4G est incluse gratuitement, pour la communication avec les serveurs de guidage et l’application. il s’agit d’une eSIM intégrée à compatibilité multi-bandes LTE européenne (B1, B3, B7, B20…), préconfigurée à l’achat. Pas besoin d’insérer de carte manuellement ni de prévoir de coûts supplémentaires tant le débit requis est faible (quelques Ko/s suffisent).
Sur le terrain, le Stiga A750 livre une tonte systématique et très homogène. Grâce à ses algorithmes de trajectoire, le robot alterne motifs linéaires et diagonaux pour optimiser sa couverture, tout en respectant les zones sensibles et en préservant la santé du gazon. L’effet visuel est propre, structuré, et le résultat final est tout à fait net.
La gestion des bordures est très correcte, mais dommage qu’aucun trimmer n’existe dans les accessoires pour gérer les obstacles physiques.
Ses lames pivotantes en acier carbone assurent une coupe franche, même sur de l’herbe moyennement dense. Elles demandent en revanche un affûtage ou un remplacement régulier si l’on veut conserver cette qualité de tonte sur le long terme. L’appareil reste silencieux (53 dB mesurés au sonomètre à 1 m de distance), au point de ne pas déranger les animaux à proximité — un bon point pour les jardins fréquentés.
Nota Bene : en tonte programmée, il se lance normalement et se souvient des zones qu’il n’a pas couvertes durant son cycle d’une heure. Il reprend où il en était à la prochaine coupe ponctuelle ou programmée.
Côté comportement, le robot peut heurter certains obstacles si ceux-ci ne sont pas explicitement délimités via l’application. Il suit bien les bordures lorsqu’on active cette fonction, mais ne permet pas de lancer un cycle “bordures” dédié, ce qui oblige à inclure ces contours dans la tonte générale.
En bas à gauche : il a largement la place de passer, mais il s’y refuse, négligeant ainsi 35 m2 de terrain. Autres images : sans définition des obstacles, il se cogne gentiment.
Lors de notre test, un passage étroit l’a fait rebrousser chemin, abandonnant environ 35 m² de terrain non tondus, sans que cela n’empêche le robot de considérer son cycle “100 % terminé”… Il faudra donc penser à créer une seconde zone connectée via un chemin d’accès pour éviter ce genre de ratés.
Nota Bene : on passera sur les petits blocages et l’arrêt à cause d’une surchauffe de la batterie. Sur terrain bien net et hors canicule, il fera l’affaire.
Malgré ces défauts de gestion ponctuelle, la navigation reste fluide, avec une bonne adhérence sur terrains légèrement accidentés, grâce à son faible poids (moins de 8 kg) et ses roues à relief marqué. Un comportement rassurant, tant qu’on prend le temps de bien paramétrer la carte.
Vitesse, couverture et autonomie
Avec une vitesse mesurée à environ 7 secondes par mètre, soit 8,58 mètres par minute, le Stiga A750 se classe parmi les robots les plus lents que nous ayons testés. Lors de nos essais, dans les meilleures conditions possibles, le robot a tenu environ une heure de tonte continue avant de revenir à sa station. Certes, il lui est arrivé de se mettre en pause ou de se bloquer, notamment lors d’un épisode de surchauffe à 36°C (notifié sur l’application), ce qui nous a obligé à le rentrer manuellement.
Bonne nouvelle toutefois : le déplacement temporaire de la station de charge (par exemple pour la mettre à l’ombre) n’impose pas de tout recommencer, à condition de bien la replacer. Enfin, le temps de recharge s’est révélé excellent, avec un passage de 14 % à 44 % en 16 minutes, 73 % en 30 minutes, et 100 % atteint en seulement 47 minutes — un record dans notre panel (plutôt entre 1 h et 1h30). En alignant quelques cycles et en comptant la recharge, on peut sans peine couvrir les 900 m2/24h annoncés par la marque.
Nota Bene : on peut programmer des horaires de tonte pendant la nuit, mais l’appli nous avertit que cela risque de déranger les animaux nocturnes et nous incite à privilégier les horaires de jour.
Entretien : retour au calme
Le Stiga A750 est plutôt bien pensé côté maintenance. Ses lames en acier carbone assurent une coupe nette, mais doivent être remplacées tous les mois à six semaines selon la nature du terrain. Avec un pack officiel de 12 lames vendu environ 19,90 €, il faut compter entre 30 et 60 € de budget annuel, ce qui reste raisonnable pour une tonte régulière du printemps à l’automne. Bonne surprise : le robot tient à la verticale, ce qui facilite grandement le nettoyage et le changement de lames avec un tournevis cruciforme standard.
Les lames pivotantes sont relativement longues, ce qui augmente légèrement l’efficacité de tonte.
Stiga déconseille les jets à haute pression : mieux vaut opter pour une brosse douce et un chiffon non pelucheux pour entretenir la coque et les capteurs. Aucun kit de nettoyage n’est fourni, mais l’accès aux pièces est simple et bien dégagé. Enfin, un mode hivernage est disponible dans l’application, permettant de désactiver intelligemment les fonctions du robot pendant les longues périodes d’inactivité, sans risquer de décharger complètement la batterie ou de dérégler les paramètres. La marque recommande ensuite de charger complètement l’appareil, de le nettoyer et de le stocker dans un endroit sec à l’abri du gel.
Accessoires Stiga : on finit sur une bonne note…
Outre le pack optionnel de l’application déjà évoqué plus haut, Stiga propose une gamme d’accessoires plutôt bien fournie pour personnaliser ou entretenir son robot-tondeuse A750.
En pièces détachées et consommables, on a d’abord :
les kits de 12 lames pivotantes avec vis à 36,10 €
les kits de roues (2 pièces) tout-terrain, à 111 €
les batteries ePower 25 V (2,5 Ah à 150 € et 6 Ah à 319 €)
la station de recharge supplémentaire entre 190 et 214 € selon le revendeur
les rallonges de 5 ou 15 m à 33 et 66 € ;
des chevilles de fixation pour la station à 13,10 €
Ensuite, en complément vous pouvez vous procurer :
un chargeur spécial hivernage à 189 €
un garage / abri pour station à 207 €
un trolley, ou chariot facilitant la pose et la cartographie du robot à 53,30 €
Position face à la concurrence à date
Avec son prix de 1 899 €, le Stiga A750 peine à convaincre face à une concurrence plus innovante et cohérente. Présenté comme un modèle sans fil accessible, il se retrouve coincé entre des robots d’entrée de gamme bien plus abordables, comme le Dreame A1 (1 199 €), et des références plus haut de gamme mais bien mieux abouties, comme le Navimow X330. Son principal atout – une recharge rapide – ne suffit pas à compenser ses nombreux défauts : application instable, navigation capricieuse, fonctionnalités payantes et comportement erratique en cas de passage étroit ou de signal GPS perturbé.
Face au Dreame A1, le A750 est battu sur presque tous les fronts : ergonomie, connectivité, simplicité d’installation, et surtout rapport qualité-prix. Le Navimow, quant à lui, offre une meilleure construction, une coupe plus large, et une gestion plus intelligente des obstacles, pour un tarif certes plus élevé, mais également plus justifié.
Même dans la gamme Stiga, le A750 fait figure de compromis mal calibré. D’autres modèles de la marque, comme le A1500 ou le A3000, s’avèrent plus robustes, plus complets, même si le prix grimpe rapidement. On a donc l’impression que ce robot est un peu coincé entre deux mondes : ni assez abordable pour séduire les primo-accédants, ni assez performant pour convaincre les experts.
La qualité de coupe avec des schémas de tonte laissent de belles bandes propres, la technologie STIGA AGS pour la navigation précise du robot et la fabrication européenne pourraient justifier ce prix… si l’expérience utilisateur n’était pas autant sapée par les aspects connectique et logiciel ! Affaire à suivre !
En somme, un robot attachant sur le papier, au design plaisant et à la tonte satisfaisante… mais décevant à l’usage et difficile à recommander dans cette tranche de prix. À moins d’une promotion très généreuse ou d’un besoin très spécifique, on n’hésitera pas à regarder ailleurs…
« On voulait juste un truc pour aspirer vite fait sous la table… et on se retrouveà comparer des capteurs laser, des moteurs numériques et des applisconnectées. » Bienvenue dans le monde merveilleux — et un peu surréaliste — desaspirateurs balais…
Le balai est mort, vive l’aspirateur-balai !
Autrefois relégués au rang de gadgets, les aspirateurs balais sont en train de remplacer, doucement mais sûrement, les vieux traîneaux à fil dans bien des foyers. Rien qu’en France, les ventes explosent : +35 % en valeur depuis 2017. Et quand Dyson annonce officiellement l’abandon du traîneau pour ne faire que du balai, ce n’est pas une lubie ; c’est un tournant de marché.
Bref, ce n’est plus un outil d’appoint, c’est le nouveau standard. Léger, rechargeable, maniable, parfois même connecté… l’aspirateur balai combine puissance, autonomie, et ergonomie. Mais dans cette jungle de tubes chromés, entre les géants de la tech, les outsiders chinois dopés aux specs, et les marques historiques qui jouent la carte de la fiabilité, comment savoir qui mérite vraiment sa place dans votre placard ?
Spoiler : il n’y a pas UNE réponse. Mais il y a des repères.
Ce que veulent les Français : puissance autonomie… et un peu de style
Pourquoi l’aspirateur balai cartonne-t-il autant ? Parce qu’il coche les cases du ménage moderne : puissant, léger, sans fil, et pas moche à regarder. Les moteurs numériques sont de plus en plus costauds, les batteries lithium tiennent enfin plus de 40 minutes, et les petits “gadgets” d’hier sont devenus des indispensables : tube flexible, écran LCD, laser vert pour chasser la poussière invisible…
Mais la réponse est également à aller chercher du côté des modes de vie. Moins de surface à nettoyer, plus de passages rapides et réguliers, besoin de flexibilité… Le balai sans fil colle parfaitement au quotidien des Français. Conséquemment, le marché est devenu ultra concurrentiel entre les marques historiques d’électroménager, les géants asiatiques et les nouveaux venus américains qui s’affrontent dans nos salons… Voici donc un vrai top des marques (et ce qu’elles ont dans le ventre) !
Dyson (Royaume-Uni) – Le patron du segment premium
Chez Dyson, on ne fait pas juste des aspirateurs : on résout des problèmes que les autres ignorent. C’est ce que martèlent les ingénieurs du centre de R&D basé à Malmesbury. En effet, Dyson continue de dominer par l’innovation pure, comme son moteur Hyperdymium™ surpuissant, son capteur piézoélectrique qui analyse la poussière en temps réel pour ajuster la puissance d’aspiration, un système de filtration HEPA complet, et bien sûr le fameux laser vert qui révèle la saleté invisible. Leur produit-phare de 2024, le Gen5detect Absolute, est un concentré de cette philosophie.
Le credo Dyson : “si vous devez avoir un seul aspirateur balai, autant qu’il ressemble à un objet Apple sous stéroïdes”.
Oui, les prix piquent (souvent 600 à 800 € selon les modèles). Oui, le SAV peut encore progresser. Mais pour beaucoup, Dyson reste la valeur étalon du balai sans fil, celle qui fixe le tempo technologique du secteur.
En 2025, Dyson veut accélérer sur l’hybride sec/humide, avec le Dyson Wash G1 et le V15s Detect Submarine™,tout en gardant une longueur d’avance sur la puissance, l’autonomie et l’expérience utilisateur. Ainsi, la marque s’attaque à un nouveau segment avec une ambition claire : redéfinir entièrement le ménage domestique d’ici 2030 grâce à ses technologies de rupture. Rien que ça.
Rowenta (France, Groupe SEB) – L’alternative rationnelle
CA France (aspirateurs balais) : env. 125 M€ (2024)
Unités vendues (France) : 585 000 pièces
Taux de retour : non communiqué, amélioration continue annoncée
Top ventes 2024 : X-Force Flex 15.60, 14.60, 13.60
Année de création : 1909 (Rowenta), balais sans fil depuis les années 2010
Siège social : Écully, France (Groupe SEB)
Particularité : Production française en développement à Vernon
Rowenta, c’est la madeleine de Proust du ménage français. La marque du groupe SEB s’est donnée pour mission de simplifier la vie des utilisateurs, en développant des aspirateurs balais puissants, polyvalents et bien équipés. Son terrain de jeu ? Le bon rapport qualité-prix, avec des fonctionnalités bien pensées : brosse LED, écran, tube flexible (le fameux Flex), autonomie musclée, modes auto, puissance jusqu’à 230 AW sur les modèles haut de gamme.
Mais là où Rowenta marque vraiment des points, c’est sur la production locale. En 2025, plusieurs modèles sont désormais fabriqués en France, dont les récents X-Force Flex 14.80 et 13.60. Un vrai plus pour les consommateurs qui veulent du solide, du réparable, et du fait “pas trop loin”.
Bonus chauvin : l’usine de Vernon tourne à plein régime pour fabriquer local.
Côté ventes, la marque a écoulé 585 000 aspirateurs balais en France en 2024, pour environ 125 millions d’euros. Un joli score, tiré par le trio gagnant :
le X-Force Flex 15.60, haut de gamme ultra-puissant (230 AW, 1h20 d’autonomie),
le 14.60 (milieu de gamme équilibré),
et le 13.60, le premier modèle made in France, lancé en cours d’année… et déjà sur le podium.
Pour la suite ? Poursuivre l’expansion en France, étoffer la gamme, continuer de rapatrier la production, et garder cette ligne de conduite : un produit qui nettoie bien, s’utilise facilement… et ne tombe pas en panne au bout d’un an ou deux !
CA (monde) : +90 Mds € (toutes divisions confondues)
CA (aspirateurs balais) : NC
Taux de retour : non communiqué, réputé très faible
Top ventes 2024 : Unlimited Serie 8, Serie 6 ProHygienic, Flexxo Serie 4
Année de création : 1886
Siège social : Stuttgart, Allemagne
Particularité : Batterie compatible avec d’autres appareils Bosch 18V
Chez Bosch, pas de laser flashy, pas d’écran LCD qui clignote. Ici, on préfère la robustesse à l’ostentatoire. Côté design, on reste sur du sobre, du fonctionnel. Pas de gadgets superflus, mais une vraie efficacité sur sol dur comme sur tapis, une maniabilité bien pensée et des produits conçus pour durer. L’aspirateur balai version Bosch, c’est le compagnon fiable qui vous suit pendant des années !
Leur truc à eux : l’aspirateur qui ne vous lâchera pas en 18 mois.
Avec sa gamme Unlimited, la marque allemande mise sur des moteurs solides, des filtres lavables, une autonomie correcte, et surtout une batterie amovible, compatible avec d’autres outils de la maison (grâce au système Power for All 18V).
Et bonus : la marque est aussi plutôt bonne élève sur le plan environnemental, avec un vrai travail sur les matériaux durables et l’empreinte carbone.
Top ventes 2024 : SpeedPro Max Aqua, XC8049/01, SpeedPro FC6723/01
Année de création : 1891
Siège social : Amsterdam, Pays-Bas
Particularité : Plusieurs modèles avec fonction nettoyage humide intégrée
Pas de laser vert, pas de promesse “révolutionnaire” à chaque lancement. Mais ce que la marque néerlandaise propose, elle le fait bien : des aspirateurs balais simples, efficaces, maniables… et parfois étonnamment malins.
Avec ses gammes SpeedPro, SpeedPro Max ou encore XC8000 Aqua Plus, Philips mise avant tout sur l’ergonomie. Les appareils sont légers, faciles à manier, et souvent dotés de brosses LED pour éclairer les coins sombres. Autre bon point : plusieurs modèles combinent aspiration et nettoyage humide, une fonction encore rare sur le milieu de gamme.
Philips ne veut pas en mettre plein la vue. Il veut juste faire le job — et le faire bien.
Côté puissance pure, ce n’est pas le plus costaud du marché, mais la marque compense par une autonomie correcte, des filtres lavables et une expérience utilisateur bien pensée, du montage au vidage du bac. Bref, pas de gadget inutile, mais des détails qui font la différence au quotidien. Pas étonnant que Philips plaise autant aux familles avec des appareils faciles à vivre, comme ceux de la gamme SpeedPro, très demandée en grande distribution, notamment grâce à un prix malin et une image de marque rassurante.
Particularité : Aspiration silencieuse et design autoportant
La marque suédoise ne court pas après les records de puissance ni les écrans tape-à-l’œil. À la place, elle propose une expérience de nettoyage douce, élégante, et sans prise de tête. Aussi ses modèles phares, comme le Pure Q9 ou l’inusable Ergorapido, misent-ils sur des atouts concrets : design épuré, niveau sonore réduit, tenue debout sans socle, et un aspirateur à main intégré qu’on détache en un clic. Le tout dans un gabarit léger, agréable à utiliser, même d’une seule main.
Pas de laser, pas d’appli connectée, on peut passer l’aspirateur sans réveiller bébé et, franchement, ça fait du bien. Electrolux est aussi l’un des rares fabricants à insister sur la protection des sols délicats (parquet, carrelage fragilisé, etc.), avec des brosses douces et un flux d’air calibré. Si elle n’inonde pas les rayons comme les géants chinois, Electrolux conserve une base d’adeptes fidèles, avec son image un peu “nordique chic”, surtout dans les foyers où la discrétion compte autant que l’aspiration.
Chez Miele, on construit pour durer. Depuis plus de 120 ans, la marque allemande cultive un positionnement premium fondé sur trois piliers : qualité, fiabilité, longévité. Et si le segment des aspirateurs balais s’est modernisé à vitesse grand V, Miele y entre avec ses propres codes et un sacré aplomb. Privilégiant l’efficacité brute, la durabilité et la réparabilité, ses aspirateurs sont conçus comme des machines à laver ou des fours haut de gamme : taillés pour durer 20 ans.
Sur le marché du balai sans fil, la réponse de Miele s’appelle Triflex HX2, un ovni : configuration 3-en-1, qualité de fabrication premium, aspiration bestiale… mais prix stratosphérique. Ce n’est pas pour tout le monde, mais c’est un des plus costauds du marché.
Si vous cherchez l’équivalent électroménager d’une Mercedes Classe S…
En 2025, Miele reste une marque à part : moins présente dans les grandes surfaces, plus souvent plébiscitée dans les enseignes spécialisées ou premium. Et même si ses parts de marché restent modestes face à Dyson ou Rowenta, sa réputation de “valeur sûre allemande” reste intacte.
Shark (USA), Hoover (USA) – Le retour des Américains
Shark, c’est le petit malin venu d’outre-Atlantique. Longtemps absent du radar européen, cette marque américaine commence à cartonner dans les comparatifs… et dans les caddies de ceux qui veulent du costaud, du pratique à un prix juste, bref… des modèles qui ne lâchent pas l’affaire au bout de six mois.
Leur innovation phare ? Le manche pliable “Flexology”, qui permet de passer sous les meubles sans se plier en quatre. Ajoutez à ça des brosses anti-emmêlement (bye bye les nids de cheveux), une filtration solide, et souvent deux batteries livrées de série, et vous avez un aspirateur taillé pour le quotidien, pas pour Instagram.
En 2025, la marque ambitionne de renforcer sa présence en Europe, et notamment en France, où la marque connaît une forte progression depuis 2021. Son objectif est clair : devenir un acteur de référence du milieu de gamme, en misant sur des fonctionnalités utiles et concrètes (comme la brosse anti-cheveux ou le manche pliable) et une stratégie tarifaire compétitive sans sacrifier la qualité perçue.
Xiaomi, Dreame, Tineco (Chine) – Les snipers du rapport qualité-prix
Ils arrivent vite, et ils visent juste, les fabricants chinois. À commencer par Dreame (2017) qui aime bousculer les codes du premium… sans le prix du premium. Avec des moteurs puissants (jusqu’à 180 AW), des batteries qui tiennent la route, des tubes flexibles et des écrans LED stylés, la marque coche toutes les cases à moins de 400 €.
Sa maîtrise technique héritée de l’univers Xiaomi, lui vaut une montée en gamme rapide. En 2025, Dreame tape dans le haut de gamme avec ses modèles “V” et “R” qui rivalisent avec Dyson à moitié prix. Reste simplement la fiabilité à surveiller sur le long terme…
Si vous aimez les deals, les specs et les applis, regardez vers l’Est.
Son cousin Tineco ne vend pas juste des aspirateurs balais : il conçoit des assistants de nettoyage intelligents, bourrés d’IA qui s’appuient sur des études utilisateurs, des capteurs embarqués et une logique de R&D “data-driven”. Son fameux capteur iLoop™ ajuste l’aspiration automatiquement selon la saleté détectée. En 2024 sort son modèle phare, le PURE ONE Station 5, lequel introduit même une station d’auto-nettoyage, comme sur les robots aspirateurs !
Avec plus de 5 millions d’aspirateurs vendus dans le monde en un an (laveurs et balais confondus), Tineco vise très haut, avec une ambition claire : devenir la référence premium du nettoyage intelligent, avant de s’attaquer à d’autres segments de la maison connectée d’ici 2030.
Enfin, on a Xiaomi, l’électron libre du groupe ; parfois surprenant, souvent inventif, et toujours offensif sur ses tarifs. Avec des modèles comme le Mi G10 ou G9 Plus, la marque livre des aspirateurs bien équipés pour moins de 250 €.
Moins puissants que Dreame ou Tineco, mais parfaits pour les petits budgets. Pas toujours le plus durable ou le plus suivi en SAV, mais un combo gagnant redoutable : design sobre, puissance correcte, interface simple, et un écosystème connecté qui séduit les technophiles. Pas (encore) de station autonettoyante ou de capteurs avancés, mais le nécessaire est là pour les surfaces modestes, à un tarif qui défie toute concurrence.
Et alors, on choisit quoi ?
Comme toujours, tout dépend de vos priorités :
Votre profil
Ce qu’il vous faut
Les marques à regarder
Technophile exigeant
Puissance, capteurs, design, IA
Dyson, Dreame, Tineco
Pratique au quotidien
Flexibilité, bons accessoires, rapport équipement/prix
Rowenta, Shark
Ménage à long terme
Robustesse, autonomie, finition solide
Miele, Bosch
Petit budget efficace
L’essentiel sans se ruiner
Xiaomi, Hoover
Foyer sensible / allergique
Filtration HEPA, nettoyage en profondeur
Miele, Dyson, Philips
Et surtout, ne vous fiez pas qu’aux pubs ou aux étoiles Amazon. Allez tester enmagasin, lisez des comparatifs sérieux, et pensez à vos vrais besoins. Ce n’est pas un trophée à exposer, c’est un outil que vous utiliserez trois fois par semaine.
En résumé : le bon balai, c’est celui qui vous suit partout sans vous fatiguer
Le marché est vaste, les marques redoublent d’ingéniosité… et vous avez désormais les clés pour choisir. Il n’y a pas de meilleur modèle universel, mais il y a sûrement un aspirateur balai fait pour votre maison, votre dos et votre emploi du temps. Et entre nous, ce sera toujours mieux qu’un vieux traîneau bruyant qui cogne dans les murs !
Les grandes marques spécialisées dans les piscines, comme Aiper, Wybot, ou encore Beatbot commercialisent des robots-nettoyeurs de piscine sans fil de plus en plus convaincants. La gageure est sérieuse : gestion de l’autonomie, navigation intelligente, puissance optimale… Et puis Dreame s’invite sur la scène, comme une fleur, pour faire son intéressant et montrer que lui aussi, il sait faire…
Il devrait plaire aux supporters de l’OM…
Nous voilà donc avec un Z1 Pro sur les bras. Sachant que le Z1 standard, lancé en tant que « premier robot piscine » de Dreame a reçu un accueil mitigé, notamment à cause d’une navigation erratique, nous ne savons pas trop à quoi nous attendre de la part de la version supérieure. Les corrections logicielles auront-elles fait mouche ?
Autonomie, ergonomie, efficacité, fonctionnalités, accessoires : nous avons fait le tour de la question afin de voir si Dreame maîtrise déjà son sujet après des débuts en demi-teinte.
Caractéristique Techniques
Dimensions
42 x 47 x 28 cm
Poids
12,1 kg
Surfaces de nettoyage
fond, paroi, ligne d’eau
Panier / Filtration
180 µm
Puissance / Débit d’aspiration
8 000 GPH en mode boost (≈ 30 300 L/h ou 30 m³/h)
Batterie
Lithium-ion 9 600 mAh
Durée d’utilisation
4h max
Durée de charge
4h-6h
Navigation
PoolSense™, Ultrasons, Lumière structurée 3D, Détection infrarouge, ToF (« Time of Flight »)
Cartographie & mémoire des formes
jusqu’à 3 cartes de piscine enregistrées
Température de fonctionnement
5°C – 35°C
Etanchéitédu robot
IPX8
Compatibilité avec traitement de l’eau
tout type de traitement (sel, chlore, ozone, etc.)
Le robot piscine Dreame Z1 Pro affiche de belles ambitions, avec un débit d’aspiration max de 8 000 GPH, soit plus de 30 000 litres par heure, chiffre rarement atteint dans l’univers encore tout récent des robots-piscines sans fil. La filtration 180 μm est correcte, mais il existe plus fin pour capturer les plus petites particules (100 µm ou moins). L’autonomie annoncée (jusqu’à 4 heures pour le nettoyage du fond) est intéressante sur le papier, même si la contrepartie est assez lourde : jusqu’à 6h de charge !
Quant à la technologie embarquée, Dreame n’y va pas de main morte : capteurs ToF, infrarouges, ultrasons, lumière structurée 3D, cartographie intelligente jusqu’à 3 bassins différents… Une feuille de match séduisante, mais rappelons que Dreame est encore jeune sur le segment piscine : trop d’intelligence embarquée peut aussi induire des bugs, surtout dans les bassins atypiques comme le nôtre. Il n’est donc pas impossible qu’il nous fasse un peu rigoler !
Unboxing Dreame Z1 Pro
L’ensemble est plug and play, et c’est agréable. Mais en creusant un peu, on peut aussi ressentir une certaine frustration côté accessoires. Pas de filtre ultra-fin en complément, ni de station de charge – sans pour autant parler d’équipements avancés…
Le strict minimum + la télécommande LiFi
Robot-piscine
Télécommande LiFi
Chargeur magnétique avec mini-éponge
Mini câble USB-C
Crochet de récupération,
Manuel d’utilisation.
La télécommande, en revanche, pique la curiosité : c’est rare dans ce secteur, et elle permet notamment de piloter manuellement le robot ou de le faire remonter sur demande. On apprécie le geste qui rompt avec le minimalisme du pack ; on a plutôt hâte de l’essayer.
Design & conception : du Dreame dans l’ADN
À première vue, le Dreame Z1 Pro fait dans la sobriété élégante. Son revêtement gris métallisé présente un rendu soigné. Le plastique ABS utilisé semble robuste, bien fini, et apte à résister à une immersion régulière, aux chocs comme aux traitements chimiques du bassin. Plus volumineux que le Wybot S2 Solar et que l’Aiper Scuba X1, il donne pourtant une impression de compacité.
Il aurait pas des faux airs de robocop ? Avec sa bande lumineuse…
On retrouve les éternelles chenilles texturées et le système de doubles brosses rotatives en TPR dotés de lamelles souples pour frotter le revêtement sans l’agresser.
Un assemblage assez classique : Dreame sait quand il n’y a plus à réinventer l’eau chaude !
Le système de charge magnétique est placé à l’arrière et se fixe simplement, même si le câble (environ 2,5 m) peut se décrocher un peu trop facilement. D’autre part, une grosse poignée centrale facilite la sortie du robot. Sur le capot, on trouve les commandes manuelles (on/off, pause, changement de mode) ainsi qu’un bouton d’ouverture pour accéder au panier filtrant de 4,5 L en nylon durable, résistant aux produits chimiques et à la chaleur.
Enfin, le Z1 Pro intègre une bande LED colorée autour de sa coque qui change de couleur selon l’état de l’appareil :
Vert pour indiquer le niveau de charge (jauge clignotante) ;
Bleu : connectivité active (Wi‑Fi) et choix du mode de nettoyage
Violet : télécommande en mode pilotage manuel
Multicolore : signal d’une mise à jour OTA en cours — un petit spectacle visuel utile
Rouge (clignotant ou fixe) : batterie faible ou alerte d’anomalie.
Quand on l’éteint, la bande passe en bleu et la jauge se réduit progressivement de chaque côté, comme si l’appareil fermait ses petits yeux endormis… oui, on se laisse amadouer par des idées de design à la “Bonne nuit les petits”, et on assume !
Mise en route & appairage : simple et sans accroc
L’appairage du Dreame Z1 Pro ne pose aucune difficulté. Grâce au QR Code de l’adhésif transparent placé sur le devant de l’appareil, l’application DreameHome reconnaît rapidement le robot une fois le Bluetooth activé. Elle mémorise même le mot de passe Wi-Fi si vous avez déjà connecté un autre appareil de la marque (comme un certain robot-tondeuse nommé “A1 Pro”).
L’interface guide l’utilisateur étape par étape, sans manipulation obscure. Un point appréciable : la connexion est visuellement confirmée par le passage de la bande lumineuse au bleu, ce qui permet de savoir en un coup d’œil si tout est bien configuré.
Application Dreame : on sent les ambitions de la marque
Pas très jolie mais assez complète (à droite : la forme de notre piscine n’est pas très réaliste…)
Pour l’heure, la DA de l’interface est très limitée. Ce n’est ni beau, ni laid : juste fonctionnel. En revanche, on peut déjà observer l’envie de dépasser les attentes, en donnant un grand nombre de paramétrages possibles :
Paramètres du robot : configuration du nom, horloge, fuseau horaire
Sélection du mode de nettoyage : fond, parois, ligne d’eau, bassin complet, éco, standard, boost, cycle unique ou infini
Programmation des cycles : calendrier hebdo, plages horaires
Réglages avancés (“Lab”) : calibration fine des capteurs, options bêta expérimentales
Parking automatique en bord de piscine à la fin d’un cycle
Surveillance à distance de l’état de la batterie (hors de l’eau)
Notifications : cycle terminé, batterie faible, anomalie etc.
Réglages généraux : langue, unités métriques/impériales, volume sonore des alertes
Mises à jour OTA du firmware
Les fonctionnalités Lab sont expérimentales : elles permettent de tester des fonctions avancées ou en cours de développement. On y trouve notamment, à date :
nettoyage de zone peu profonde
nettoyage dans des conditions extrêmes pour les fonds vraiment très sales
changement de chemin de nettoyage (pour effectuer son motif en S côté court puis côté long)
franchissement des obstacles amélioré
affichage et gestion de cartes
réglage de la hauteur de nettoyage des parois (pour laisser une marge avec le bord)
Le robot peut, avec votre consentement explicite, transmettre certaines données d’usage pour aider Dreame à affiner ses algorithmes. Ce choix vous est proposé lors du premier lancement de l’application, juste après l’appairage. Vous pouvez refuser sans perdre l’accès aux autres fonctions du robot.
Les possibilités de programmation des cycles nous paraissent étrangement étoffées pour un robot qui ne retourner pas à l’eau de lui-même… Zèle d’UX ou anticipation sur des idées d’équipements annexes ?
Nota Bene : la programmation nous intrigue… si le robot avait une station ou un socle à installer à l’intérieur de la piscine, cela le rendrait très autonome. Pour l’heure, cela nous épargne simplement quelques secondes de paramétrage avant de placer le robot dans la piscine. Gadget ou anticipation sur des projets innovants à la Wybot S2 Solar ?
Navigation & comportement en bassin
Le Dreame Z1 Pro mise sur une jolie panoplie de capteurs pour orienter ses déplacements dans le bassin. Au cœur de son système : la technologie PoolSense™, combinée à plusieurs modules de détection avancés. Il utilise notamment :
capteurs ultrasoniques : mesurent les distances par réflexion d’ondes sonores. Ils aident à détecter les parois à distance et à préparer les manœuvres de montée ou de demi-tour, avec une marge de sécurité. C’est un complément à la lumière structurée pour les zones où la visibilité est altérée ;
de la lumière structurée 3D, utilisée pour modéliser visuellement l’espace en détectant les variations de reliefs ou d’obstacles sur le fond et les parois. Elle permet au robot de « voir » son environnement, même sous l’eau, avec un bon niveau de précision. ;
un capteur ToF (Time of Flight), un laser qui mesure le temps que met un signal lumineux à rebondir sur une surface. Elle intervient principalement pour évaluer la profondeur ou la distance à des objets proches, notamment dans des situations délicates comme les rebords ou les obstacles subaquatiques. ;
un capteur infrarouge pour les détections à très courte portée, notamment pour sécuriser certains mouvements du robot au contact des surfaces ou pour affiner la gestion de l’évitement d’obstacle.
Le système PoolSense™ agit comme un chef d’orchestre, en fusionnant les données issues de ces différents capteurs pour produire une cartographie, optimiser les trajectoires et ajuster les comportements du robot selon les zones à nettoyer, en plus d’une capacité à mémoriser jusqu’à trois piscines différentes. Bon, nous, on n’en a qu’une (plus une baignoire, mais elle est déjà propre)…
Cartographie : au stade de prototype
La fonctionnalité Lab d’une carte générée dans l’application offre une vue d’ensemble du parcours, mais reste assez approximative. La forme de la piscine n’est pas fidèlement reproduite, même si on n’est pas non plus sur des représentations surréalistes. Il demeure difficile d’analyser zone par zone où le robot est réellement passé, malgré un marquage en pointillés censé refléter l’ensemble de son trajet.
Cycle de nettoyage : on voit clair dans son jeu
Avant n’importe quel cycle, le robot effectue un tour du fond de la piscine, comme pour faire un rapide état des lieux avant de commencer. Puis il suit une trajectoire en S régulière (fond) ou en N (parois et ligne d’eau). Cette régularité se retrouve dans l’ensemble de ses déplacements, avec un comportement plutôt cohérent et lisible, loin des hésitations que l’on observe chez certains concurrents.
On note cependant une certaine lenteur, même en mode normal. En mode éco, il peut lui falloir jusqu’à 10 secondes pour franchir un mètre, soit 6 m/min. Le Wybot Solar S2 faisait 10 m/min, et le Aiper Scuba X1 4 m/min. Il n’arrive donc pas dernier à Poolbot Kart mais le podium est encore loin… Cela dit, sa progression dans le bassin reste assez rapide car il se perd rarement dans des aller-retours inutiles.
Même si le Z1 franchit les obstacles, il y a des zones où sa brosse ne peut pas frotter.
Dans l’ensemble, il franchit la plupart des obstacles (les marches peuvent quelque fois poser problème), mais ne peut rien faire dans les angles arrondis de notre bassin ; les chenilles l’y tractent sans que les brosses n’entrent en contact avec le revêtement. Là où il nous a surpris, en revanche, c’est sur les petites oreilles de chaque côté de l’escalier.
Et pourtant ce n’est pas le gabarit le plus compact qu’on ait pu tester !
Pour l’heure, il est celui qui est allé le plus loin dans ces criques difficiles d’accès.
Fin de cycle : deux scénarios
Le stationnement intelligent du Z1 Pro fonctionne globalement très bien : en fin de cycle, il rejoint automatiquement un bord du bassin, facilitant sa récupération. Le système est même bluffant d’efficacité en mode normal, à condition qu’il ne soit pas coincé dans un angle. Dans ce cas, la fonction parking peut échouer, et le robot reste bloqué sur place.
On ne niera pas un fort sentiment de satisfaction à ce moment du test… On n’a même pas eu besoin d’utiliser le crochet !
Nota Bene : comme il se maintient grâce à ses deux sorties d’eau, il continue de se décharger. Si on tarde trop à le récupérer, on le retrouvera au fond du bassin…
Enfin, si la batterie se vide complètement avant la fin du cycle, et qu’aucune récupération manuelle n’a lieu, il s’arrête simplement au fond de l’eau. Rien de dramatique, mais il faudra aller le chercher.
Télécommande : bah c’est gadget…
La télécommande LiFi livrée avec le Dreame Z1 Pro intrigue, mais se révèle vite assez gadget dans son usage quotidien. Certes, elle fonctionne : en mode manuel, on peut faire sortir le robot de l’eau avant la fin d’un cycle sans se mouiller les bras, ce qui est toujours bon à prendre. Une bande lumineuse violette indique que le robot est sous contrôle direct, et un manuel numérique dans l’appli vous guide pas à pas.
Les boutons demandent une pression relativement élevée, pas très agréable..
Nota Bene : intégrer à la télécommande un indicateur de batterie du robot ou permettre de changer de mode de nettoyage comme avec l’application nous aurait davantage intéressé !
Toutefois, l’expérience reste perfectible. L’activation du mode demande une combinaison de boutons peu intuitive (1 seconde sur “Marche”, puis 2 secondes sur “Pause”), et les touches sont dures à presser, ce qui complique la prise en main. Par ailleurs, une fois arrêté, le robot désactive ses brosses, ce qui rend le nettoyage imprécis. Enfin, les sessions télécommandées ne sont pas enregistrées dans le journal d’activité, ce qui laisse un petit manque de continuité dans le suivi. Bref… c’est encore trop rudimentaire à notre goût pour en faire un atout majeur.
Performances de nettoyage (fond / parois / ligne d’eau)
Le Z1 Pro se montre appliqué sur le fond du bassin, parvenant à atteindre certains coins, mais ses passages sur les angles et les bords sont trop brefs, laissant les zones les plus encrassées partiellement maculées. En mode paroi, il peut mal maîtriser ses écarts latéraux et rater une bande de saleté. La ligne d’eau est en revanche très bien gérée : il ne se laisse pas piéger par les rambardes et va jusqu’au bout du cycle.
Là on se dit qu’il a oublié le galet…
Côté aspiration, il s’en sort avec brio : sable (environ 50 g) bien ramassé, et même un gros galet capturé sans activer le mode boost ou “conditions extrêmes”.
Eh bah non, il le gobe tout cru !
Petit bémol tout de même : la filtration ne permet pas d’éclaircir l’eau, contrairement à ce que peut offrir un robot comme le Scuba X1.
Nota Bene : le journal des tâches intégré affiche des infos rarement proposées par les modèles concurrents, comme la durée du cycle, la distance parcourue, la batterie utilisée ou encore le volume d’eau aspirée. Cela permet de suivre l’évolution des performances dans le temps – utile en cas de baisse de rendement.
Des rapports très détaillés : un point fort du Z1 Pro !
Dans notre piscine d’une capacité de 30 m3, chaque cycle du robot brasse entre 12 000 et 30 000 L d’eau selon le mode de nettoyage, ce qui correspond à une fourchette allant de 12 m3 (parois, ligne d’eau, sol uniquement) à 29 m3 (complet).
Gestion de l’autonomie : plutôt un atout malgré le temps de charge
Sur le papier, le Dreame Z1 Pro promet jusqu’à 4 heures d’autonomie, ce qui est impressionnant pour un robot-piscine sans fil. Dans les faits, cette durée n’est atteinte que dans des conditions bien spécifiques : il faudra lancer un nettoyage des sols uniquement, en mode éco, sur un bassin suffisamment grand pour optimiser ses trajets sans trop d’allers-retours. Lors de nos tests, nous avons pu réaliser l’enchaînement de cycle suivant :
Cela représente un premier passage suivi d’un nettoyage plus spécifique sur chaque zone, ce qui nous paraît proche des conditions réelles. Au total, cela nous donne 154 minutes de nettoyage pour 90 % de batterie utilisée. En extrapolant à 100 %, cela revient à environ 171 minutes, soit 2 h 51 min, ce qui est très correct sans pour autant dépasser la barre des trois heures. Il faudra lancer un nettoyage des sols uniquement, en mode éco, sur un bassin suffisamment grand pour approcher les 4 heures de nettoyage “utile”.
Côté recharge, nous avons mesuré un total de5 h et 14 minutes. On observe une montée progressive avec un net ralentissement passé les 85 %, probablement pour préserver la batterie lithium-ion. Dans ces conditions, si l’on est pressé, il est donc possible de relancer un cycle dès 90 %, ce qui ramène le temps de charge aux alentours de 4h. Vous pouvez également multiplier les cycles dans une journée en misant sur de petites sessions de charge allant de 30 à 60 minutes afin de récupérer 25 à 35 % par-ci par-là. Cependant, pour la préservation de la batterie, on évitera de recourir trop souvent à ce genre de stratagèmes, mais uniquement quand le bassin est vraiment sale.
Nota Bene : le chargeur magnétique, pratique sur le principe, peut se déconnecter facilement si quelqu’un bouge le fil. À cet égard, on apprécie grandement les notifications d’erreur en cas de charge interrompue.
Enfin, la LED verte indique approximativement le niveau de batterie, mais cette information disparaît dès que le robot est sous l’eau. L’application ne fournit d’ailleurs aucun suivi en temps réel puisque la connexion est interrompue sous l’eau.
Entretien : excellent !
À la sortie de l’eau, le robot semble lourd lorsqu’on commence à le soulever, mais il se vide très rapidement de son eau, ce qui l’allège presque instantanément. Des confrères l’auront trouvé plutôt lourd, nous avons trouvé que c’était correct, sans doute grâce à un poids bien réparti.
Sable et feuilles bloqués au fond…
Pour vider et nettoyer totalement le panier (moins de 2 min), il faudra l’ouvrir des deux côtés, afin d’atteindre les recoins du fond où se logent les gros débris. Au début, nous avions complètement occulté la seconde ouverture, ce qui nous obligeait à le secouer pour ôter les feuilles et le sable humide !
… mais ça va mieux en ouvrant aussi de ce côté !
Mais elle existe bel et bien, et ce détail de design est à souligner en termes de praticité !
Accessoires disponibles : le strict (strict !) minimum
Dreame propose actuellement deux accessoires officiels pour accompagner le Z1 Pro : un panier à déchets de rechange (46 €), identique à celui fourni avec le robot, et un crochet de récupération en ABS (18 €), compatible avec les perches télescopiques standard.
En revanche, aucune station de charge, pas de chariot de transport, pas de filtration ultra-fine à ajouter, ni module de communication sous-marine ne sont commercialisés à ce jour. L’offre reste donc assez restreinte comparée à certains concurrents plus spécialisés dans la piscine.
En somme, l’intention de contenir le prix est respectée à la lettre, car il reste satisfaisant sans ajouter d’équipement, mais le paradoxe est qu’il a trop de potentiel pour ne pas être customisable.
Que vaut le Z1 Pro par rapport à la concurrence ?
Avec un prix conseillé de 999 €, le Dreame Z1 Pro se positionne au cœur du segment premium accessible des robots-piscines sans fil. Face à des concurrents comme l’Aiper Scuba X1 (1 099 €), il mise sur une aspiration très puissante (30 300 L/h), une navigation intelligente multi-capteurs (PoolSense™, ultrasons, ToF), et quelques bonus appréciables comme la télécommande LiFi et le stationnement automatique. En revanche, il fait l’impasse sur certains accessoires présents chez ses rivaux (chariot, filtre fin supplémentaire, station de charge). Comparé à son petit frère, le Z1 standard, il corrige certains défauts initiaux (logiciel instable, options limitées), mais à un tarif proche.
Petit shooting sous-marin pour finir en beauté ?
Son rapport qualité-prix est compétitif : il propose une expérience complète, moderne et connectée au seuil de la barre symbolique des mille euros. Il conviendra particulièrement à ceux qui cherchent un robot autonome, fiable et puissant, sans pour autant exiger une filtration ultra-fine ou un écosystème d’accessoires élaboré. En somme, on a un bon équilibre entre technologie, efficacité et simplicité, dans cette gamme de prix.
Les robots-tondeuses, c’est bien… Mais les robots-tondeuses sans fil périmétrique, c’est mieux ! Mais les robots-tondeuses sans fil périmétrique ni antenne RTK, c’est encore mieux ! Est-ce que Dreame a rendu ça aussi facile que dans nos rêves ? Réponse dans ce test…
Dreame Technology, surtout connue pour ses aspirateurs intelligents haut de gamme, étend depuis peu son expertise à l’univers des robots-tondeuses. La marque s’appuie sur son savoir-faire en cartographie, en détection d’obstacles et en gestion intelligente des trajets pour proposer des robots de jardin aussi autonomes que ses aspirateurs.
Un emballage qui flaire la qualité premium… À voir si le reste suit !
Avec le Dreame A1 Pro, elle confirme sa volonté de proposer des tondeuses sans fil périmétrique qui misent sur une installation simplifiée, une app complète et une performance de tonte optimisée par l’IA. Sur un marché dominé par des acteurs comme Husqvarna, Segway ou Worx, Dreame lance un pari audacieux : offrir une expérience plug-and-play ultra personnalisable. Voici le compte rendu détaillé de nos observations suivi de la note finale !
Caractéristique Techniques
Dimensions
643 x 436,5 x 261 mm
Poids
12,6 kg (robot) / 3,3 kg (station)
Surface de tonte recommandée
1 000 m²/24 h (mode standard) / 2 000 m²/24 h (mode efficace)
Hauteur / largeur de coupe
3 à 7 cm / 22cm
Capacité de franchissementde pente
Performances optimales : jusqu’à 45 % / 24°
Plateau de coupe
3 lames pivotantes
Caméras intégrées
LiDAR rotatif + caméra Vision AI + double centrale inertielle (IMU)
C’est un ensemble plutôt solide qu’on a à l’affiche, à commencer par un gabarit assez compact et léger et une capacité de tonte de 2 000 m² max. La pente à 24° en performances élevées et la recharge rapide sont également très intéressantes !
En revanche, on remarque une hauteur de coupe minimum de 3 cm là où certains modèles descendent à 2 cm. Quant à la batterie de 5 Ah, on peut miser sur une autonomie juste correcte, à surveiller si le terrain comporte beaucoup d’obstacles. Enfin, si l’indice d’étanchéité IPX6 traduit une protection contre les jets d’eau puissants, elle ne nous livre aucune garantie sur la protection contre la poussière. Cela signifie un entretien plus minutieux et davantage de vigilance sur les endroits où on le fera passer.
La logique plug and play dans toute sa splendeur !
C’est dans l’ADN de la marque : simplifier au maximum, ce qui se répercute aussi sur les coûts d’achat ! L’A1 Pro illustre bien cette démarche avec cette courte liste, à laquelle le fabricant a retiré d’office tout ce qui a trait à l’antenne RTK :
Robot tondeuse
Station de recharge
Adaptateur
Kits de lames de rechange (x 9)
8 vis, clé Allen
Brosse de nettoyage
Chiffon non pelucheux
Manuel d’utilisation
Guide de démarrage rapide
Au vu de ce que l’on a mentionné précédemment sur son étanchéité, on approuve grandement l’ajout d’une brosse de nettoyage et d’un chiffon non pelucheux. Les trois jeux de lames sont livrés sans vis. En effet, elles sont prémontées avec vis réutilisables dont le design est particulier mais plutôt pratiques une fois que l’on a compris le fonctionnement (voir section « entretien »). Enfin, on n’aurait pas dit “non” à des fixations de câble à planter dans le sol, mais on se contentera assez aisément de ce qu’on a !
Design et ergonomie : il ne paye pas de mine !
On l’a vu plus haut : le robot n’est pas très lourd, ce qui est un avantage pour le soulever et le déplacer, d’autant que la coque n’est dotée d’aucune poignée. Son gabarit risque d’être intéressant pour passer dans certains coins du jardin, en plus de ces deux énormes roues arrière bien crantées.
Ne pas oublier de retirer le cache du Lidar et de le recouvrir avant hivernation !
Les finitions de sa carrosserie en plastique renforcé gris peuvent donner une impression de fragilité au premier abord, et son bumper amortissant discrètement intégré à la base du robot paraît inexistant jusqu’à ce qu’il serve. On se rassure un peu en voyant le polypropylène robuste qui compose son disque de coupe et le châssis inférieur.
Pour remplacer les lames, vous pouvez le positionner la verticale ou sur le dos mais sur sol mou.
En le soulevant, on peut apercevoir ses trois lames pivotantes. Elles sont à découvert (là ou le Navimow 330 couvre le disque avec un cache), ce qui réduit légèrement la sécurité.
Nota Bene : en cas de choc avec un objet dur (caillou, branche), les lames pivotantes se replient au lieu de casser, ce qui protège le moteur et prolonge leur durée de vie. En contrepartie, leur puissance de coupe est plus faible que des lames fixes ou rigides : sur herbe très haute, humide ou dense, elles peuvent avoir du mal à trancher net. C’est pourquoi l’on prévoit une tonte préparatoire manuelle en tout début de saison.
Pour soulever le capot, il faut appuyer sur le gros bouton stop. Il nous donne accès aux commandes manuelles et à un écran de paramétrage, lequel servira pour le déverrouillage avec le code PIN, pour la connexion et pour lancer un cycle.
Installation et configuration : Dreame nous prend par la main
Pendant l’unboxing, nous avons trouvé un grand panneau “guide rapide”. Nous l’avons suivi assez distraitement, puisque l’installation est assez intuitive en soi. On relie le câble d’alimentation à la station, on clipse les éléments du socle et on trouve un coin où placer le robot, couvert par le Wi-Fi et loin des murs et autres arbres. Pour cela, nous disposons d’un rayon d’un peu plus de 10 mètres sans rallonge.
La station de charge peut être posée sur sol dur ou sur l’herbe grâce aux fixations fournies (vis auto-foreuses)
Ensuite, on place le robot sur son support de charge, sur lequel un voyant bleu passe au vert pour indiquer que la charge est en cours. Dans le même temps, le robot émet une ligne mélodique pour montrer qu’il s’est activé. Une voix nous demande de choisir la langue d’utilisation de l’écran avant de commencer. La molette au milieu permet de faire défiler les choix sur l’écran. On appuie dessus pour valider notre choix, et c’est le même système pour faire défiler et valider les 4 chiffres du code PIN à définir. Puis un menu s’ouvre qui nous invite à passer sur l’application.
Vous devrez utiliser le code PIN chaque fois que vous ouvrez le capot, puisque cela implique d’activer l’arrêt d’urgence !
Nota Bene : les instructions vocales sont en anglais par défaut. Il faudra passer par l’application pour changer. On peut aussi mettre la voix en mute ou augmenter son volume.
L’application Dreame est disponible sur iOS et Android. Nous avons essayé d’ajouter une première fois le robot, mais la connexion a planté. Nous avons réessayé après redémarrage du robot en scannant le QR Code placé sous le capot. Cette fois, la connexion s’est établie rapidement. Il est possible de copier/coller votre mot de passe Wi-Fi, pratique si vous l’avez enregistré sur votre téléphone !
Nota Bene : pour les passionnés de domotique, Dreame ne propose pas encore de support officiel avec SmartThings ou IFTTT pour l’A1 Pro. Toutefois, une intégration non officielle disponible permet de connecter le A1 Pro à Home Assistant, via HACS, en utilisant un plugin dérivé de l’intégration Dreame Vacuum. Cette solution offre les fonctions de base suivantes : démarrage, pause, retour à la station, statut du robot (mode actif, charge, etc.).
L’application Dreame
Dreame est particulièrement attentif à la qualité de son interface et à la richesse des fonctionnalités. Voici la longue liste des principales possibilités que vous offre l’A1 Pro :
Cartographie ultra personnalisée
Programmation : planning hebdomadaire à la minute près avec mode « ne pas déranger »
Lancement de cycle par terrain, zone, bordure ou emplacement spécifique
Mode personnalisé : possibilité de paramétrer chaque zone
Mode tonte télécommandée
Direction de tonte : réglable sur 180°, avec ou sans motifs – croisés (45°) ou damier (90°)
Désactivation de la détection d’obstacles LiDAR : pour les herbes hautes
Réglage d’évitement des obstacles : hauteur (5 à 20 cm ) et distance (10 à 20 cm )
Fonction nuit : le robot peut fonctionner la nuit à vitesse réduite
Registre des tâches : surface tondue, carte visuelle, durée active, liste des erreurs, et statut final (terminé ou interrompu)
Sécurité antivol : alarme de soulèvement (75 dB désactivé avec le code PIN).
Verrouillage parental : le panneau de contrôle se bloque après 5 minutes d’inactivité et ne se déverrouille qu’avec le code PIN
Planification de charge personnalisée : qui définit quand remplir la batterie à bloc, afin d’anticiper les cycles programmés
Seuil de retour à la charge : à définir entre 10 % et 25 % de batterie restante, par tranche de 5 %
Reprise automatique après charge : on peut définir le niveau minimum de batterie nécessaire à la reprise d’une tâche (de 80 % à 100 %, par tranche de 5 %)
Retour automatique à la charge : si le robot reste plus d’1 heure en veille sans tonte, il retourne automatiquement à sa station
Lien direct vers l’assistance : chat ou guides
Mise à jour OTA (désactivée par défaut)
Oui oui… On peut paramétrer tout ça !
Certes, la traduction souffre de quelques approximations, mais elle est facile à prendre en main, grâce à des menus bien séparés et des icônes assez intuitives. On regrette simplement le pop-up « Bluetooth connecté » qui s’affiche systématiquement à chaque lancement de l’app. Dans les réglages, nous n’avons trouvé aucun moyen de le supprimer…
Nota Bene : dans la sécurité antivol, l’alarme hors carte (geofence) et le suivi GPS en temps réel requièrent un module de liaison non inclus (prévoir 249,00 € supplémentaire).
Cartographie : fluide dans l’ensemble
La configuration initiale de la zone de tonte s’effectue via l’application, en mode télécommandé. On place un point de départ, puis on guide manuellement le robot pour dessiner le périmètre à tondre. Sur notre test (140 m²), il nous a fallu environ 7 minutes pour circonscrire la zone principale, puis 13 minutes supplémentaires pour intégrer des zones interdites. Pour un terrain de 500 m2, cela revient à 25 minutes sur terrain plat sans ou avec très peu de zones interdites.
Nota Bene : ne pas ranger le robot dans la station avant d’avoir validé la carte, sous peine de devoir tout recommencer ! Il suffit de revenir à proximité du point de départ.
Le robot réagit globalement bien aux commandes manuelles depuis l’appli (pause, retour à la station, démarrage…) avec seulement un léger délai. La connexion Bluetooth impose de rester à moins de 10 m du robot durant cette phase, ce qui est plus confortable que les 6 m du Navimow X330.
Plus personnalisable, tu meurs !
En revanche, la création de chemins entre zones ne fonctionne pas si le robot tente de relier une zone à elle-même (ex : créer un raccourci sur terrain en U). Il faudra donc diviser la zone en deux partie dans un cas similaire. À cet égard, une fois les zones créées, on peut les éditer individuellement, y compris pour les fusionner, les diviser ou les renommer. Il est donc tout à fait possible d’ajouter des noms comme « potager » ou « terrasse nord », qui s’affichent ensuite sur la carte et dans les routines de programmation.
Navigation et intelligence embarquée
Le Dreame A1 Pro combine plusieurs technologies de pointe pour naviguer sans fil : un LiDAR rotatif cartographie l’environnement en 3D, une caméra Vision AI identifie les objets, tandis qu’une double centrale inertielle (IMU) affine les trajectoires. À l’usage, la navigation est globalement fluide et précise, avec un comportement en U régulier, conforme à la direction de tonte paramétrée.
La direction de tonte est symbolisée par les bandes vertes.
En outre, il actualise partiellement la carte en temps réel (il ajoute des icônes en forme de plot pour montrer qu’il a identifié des obstacles). Également, vous pouvez mettre un cycle en pause, le reprendre, ou même modifier les paramètres en direct.
Le robot nous informe en temps réel de toute sa progression, des obstacles et de sa position en temps réel.
Nota Bene : on peut suivre ses déplacements en temps réel même à distance (et le configurer), tant qu’il est connecté au Wi-Fi de la maison. Comme un aspirateur-robot, en somme !
Attention : le A1 Pro réagit aux obstacles selon leur taille et leur position. En effet, les objets bas (type murets, sièges à base large) peuvent lui poser problème, là où un robot comme le Navimow les évitait plus naturellement. Dans notre test, il s’est retrouvé coincé sous un fauteuil-balançoire de jardin et a fini par demander de l’aide via l’app.
Heureusement, il a la présence d’esprit d’interrompre la coupe !
Malgré ce blocage, il y est retourné plusieurs fois inutilement, perdant du temps et nous obligeant à le freiner manuellement. Dans ces cas-là, mieux vaut créer des zones interdites dès la cartographie initiale, sous peine de le rayer ou d’abîmer les lames sur un objet rigide.
Sur la carte 3D, on voit qu’il a bien repéré l’arbre mais pas le muret ni le siège balançoire qu’il y a dessous.
Du reste, la gestion de la lame est bien sécurisée : petite alerte sonore à l’activation, bouton de contrôle verrouillé, et arrêt immédiat en cas de soulèvement ou de problème. Enfin, une fois arrivé à son seuil de retour automatique à la charge, il interrompt son cycle comme convenu pour regagner la station. Il repart à 80 % de batterie, tel que nous l’avons configuré.
Nota Bene : lors du tout premier cycle à 10 % de batterie, le robot s’est mis en veille sans retourner à sa station, non pas par manque d’autonomie, mais à cause d’une erreur pare-choc déclenchée après s’être bloqué contre un angle de terrasse. Une intervention manuelle a été nécessaire. Heureusement, même à ce niveau de batterie, la télécommande reste accessible, ce qui peut permettre de reprendre la main si besoin.
Programmation et mode télécommandé
Le Dreame A1 Pro offre une programmation très fine des cycles de tonte, avec la possibilité de définir des plages horaires précises à la minute près, pour chaque jour de la semaine. L’application propose même deux emplois du temps hebdomadaires distincts, par exemple pour différencier les saisons printemps/été et automne/hiver, ce qui s’avère pratique pour adapter les fréquences de tonte à la croissance du gazon. Si la durée choisie est trop courte ou trop longue par rapport à la surface ciblée, l’algorithme ajuste automatiquement la plage horaire, en suggérant une correction.
Exemple : de 9h20 à 10h35 lundi, mardi et jeudi sur toute la zone.
Durant notre test, le robot n’a toutefois pas démarré son programme à l’heure prévue, sans raison clairement identifiée. Cela reste à surveiller, même si le reste du système semble fiable.
Le mode télécommandé est accessible à tout moment, même en dessous de 10 % de batterie, ce qui permet de guider manuellement le robot, par exemple pour atteindre un coin oublié. Le disque à lames s’active via un bouton tactile, qui reste verrouillé en position « ON » jusqu’à nouvel ordre, contrairement au Navimow qui exige une activation à chaque session. Un arrêt automatique est toutefois prévu en cas d’anomalie ou d’obstacle, pour garantir la sécurité.
Qualité de tonte
La coupe du Dreame A1 Pro est nette et homogène, même sur herbe haute, avec un motif en lignes régulières par défaut. On peut le faire passer à 45° du cycle précédent pour obtenir un effet “croisé” ou à 90° pour un effet damier.
Les bordures plates sont bien gérées dans l’ensemble.
Il suit fidèlement les bordures tracées, accélère dans les zones franches, ralentit à la coupe, et se révèle très silencieux (≈52 dB).
Cependant, sa performance sur bordures physiques reste limitée : le disque central de 22 cm peut s’éloigner de 8 à 10 cm des obstacles comme les murets ou sièges, et sa détection prudente des objets l’empêche souvent de tondre jusqu’au bord sans intervention manuelle.
L’A1 Pro ne fait pas les bords physiques ; nous n’avons pas connaissance d’un coupe-bordure en accessoire à ce jour.
En outre, sur terrain sec, il lui arrive de patiner, malgré ses belles roues crantées. En somme, son potentiel est résolument orienté vers des terrains réguliers, avec peu d’obstacles et une herbe en pleine santé. Et cela va se confirmer dans notre point suivant !
Couverture : vitesse, autonomie et recharge
Lors de nos tests, nous avons mesuré une vitesse de pointe de 4,2 secondes par mètre en mode standard (soit environ 14,3 m/min), et 3,5 secondes par mètre en mode efficace (environ 17,1 m/min). Rapporté à sa largeur de coupe de 22 cm, cela correspond à une capacité théorique (nous avons bien dit « théorique ! ») de tonte d’environ 189 m²/heure en mode standard et jusqu’à 226 m²/heure en mode efficace. Sachant que le robot se décharge après un maximum de près de 140 minutes, et qu’il revient à 100 % après seulement 58 minutes de recharge, le rendement horaire réel tombe à environ 134 m²/h en mode standard et 160 m²/h en mode efficace, ce qui dépasserait largement la promesse du fabricant, à 1 000 m²/jour en mode standard et 2 000 m²/jour en mode efficace.
Bien entendu, dans la réalité, des facteurs comme la densité du gazon, la présence d’obstacles ou les pauses nécessaires peuvent ralentir considérablement le débit de tonte effectif. Et ça n’a pas manqué car, lors d’un cycle en mode “efficace” (hauteur de coupe à 3 cm), le robot s’est comporté comme s’il cherchait à exploiter toute sa batterie, multipliant les passages même dans des zones déjà couvertes. Résultat : 173 minutes pour couvrir seulement 108 m², avec une recharge nécessaire en cours de route. Soit un rendement réel d’environ 37 m²/heure (soit 888 m2/24h au lieu de 2 000), loin des 160 m²/heure estimés en conditions optimales.
Au milieu : même à 33°C, immobile en plein soleil, le robot s’est mis à chauffer très fort… À droite : quelques rapports de tonte.
Plusieurs explications possibles à ce ralentissement : certaines zones étroites, un comportement redondant de la part du robot – comme s’il privilégiait une couverture maximale, au prix de la vitesse – et une exécution prudente liée à la détection d’obstacles. Ce constat ne remet pas en cause la régularité de la tonte ni la précision globale du Dreame A1 Pro, mais il invite à rester vigilant dans la configuration des zones et à modérer les attentes en matière de rapidité sur des terrains compliqués.
Une charge rapide mais attention !
Attention à la chaleur lors de la recharge : comme beaucoup de robots tondeuses, le Dreame A1 Pro ne dispose pas d’un mode “haute température” dédié pour préserver sa batterie. Lors d’une session par 33 °C, la charge s’est interrompue à 90 %, et la batterie a chuté hors station à 75 % en à peine cinq minutes, simplement à cause de la chaleur ambiante. Résultat : impossible de relancer le cycle sans une pause prolongée.
Il a donc fallu le ramener à l’intérieur, dans une pièce climatisée à 23 °C, et attendre une heure complète pour pouvoir reprendre notre test. Pour éviter ce type de désagrément, on recommande fortement de placer la station à l’ombre, voire d’investir dans un abri/garage dédié si le robot est exposé plein sud.
Consommation et entretien du robot
L’entretien du Dreame A1 Pro reste globalement simple, à condition de suivre quelques règles. D’abord, les lames ont une durée de vie estimée entre 4 et 6 semaines (100 h), selon la fréquence d’utilisation et la nature du terrain. Le remplacement est facilité par un système de fixation absolument pas intuitif au premier abord. En fait, nul besoin de tournevis : il s’agit simplement d’appuyer sur un bouton situé derrière la vis afin de la débloquer, de la tourner et d’ainsi déloger la lame. Nous préférons opérer avec des gants de jardin, même si le contact avec les lames est réduit.
Il nous a fallu consulter le manuel digital pour comprendre comment faire !
Côté nettoyage, la marque déconseille tout lavage à haute pression, pour éviter d’endommager les composants sensibles, notamment le capteur LiDAR. Un simple chiffon humide ou une brosse douce suffit pour retirer les résidus d’herbe ou de poussière. Pour l’hivernage ou les longues périodes sans tonte, il est vivement conseillé de stocker le robot dans un local sec et hors gel, ou sous une housse de protection. Avant cela, on veille à charger la batterie à 100 %, puis à éteindre manuellement l’appareil en restant appuyé deux secondes sur le bouton Power (robot déconnecté de la station).
Nota Bene : contrairement à certains concurrents, le Dreame A1 Pro ne passe pas automatiquement en mode “hiver”. Si vous oubliez de l’éteindre, il restera en veille classique, avec une légère consommation. Pensez donc à le désactiver manuellement et à recouvrir le LiDAR, comme recommandé dans le guide d’utilisation.
L’écosystème d’accessoires du Dreame A1 Pro reste limité, mais couvre les besoins essentiels. Depuis l’application mobile, on peut directement commander les consommables et équipements suivants :
Lot de 12 lames de rechange compatibles Dreame A1 / A1 Pro / A2 : 19,99 € (en prévoir deux par an pour être large, soit 39,98 €/an)
Petit garage de protection (pour A1 / A1 Pro / A2) : 149,00 €
Module de liaison (4G + géolocalisation) : 249,00 €
Station de recharge supplémentaire avec adaptateur (utile pour activer la fonction double carte et basculer automatiquement entre deux zones séparées) : 299,99 €
Pour les grands terrains ou les propriétés non contiguës, la fonction double carte est un atout appréciable… à condition d’investir dans une deuxième station, car elle n’est pas incluse d’office.
Nota Bene : aucun kit d’entretien complet, batterie de rechange ou sac de rangement n’est proposé à ce jour dans la boutique Dreame officielle. Le catalogue reste donc plus restreint que chez certains concurrents comme Segway ou Worx, même si les accessoires essentiels sont présents.
Comparaison marché : un positionnement stratégique
Le Dreame A1 Pro est commercialisé à 1 399 €, un tarif bien placé dans la catégorie des robots-tondeuses sans fil périmétrique à navigation intelligente. Il se positionne ainsi en milieu-haut de gamme, en dessous de concurrents comme le Segway Navimow X330 (2 999 €) ou les modèles Husqvarna Automower EPOS, tout en offrant une expérience bien plus aboutie que les modèles à caméra seule comme le Worx Landroid Vision M600 (environ 1 200 €).
Le Dreame A1 Pro se positionne aujourd’hui comme le modèle de référence dans la gamme, le Dreame A1 standard n’étant plus commercialisé. Il reprend ses fondations tout en les renforçant : capacité de tonte étendue (2 000 m²), autonomie supérieure (140 min) et station d’accueil plus robuste intégrant un port d’auto-nettoyage. C’est un choix cohérent pour les utilisateurs ayant un terrain de taille moyenne à grande, à la recherche d’un robot performant, connecté et simple à entretenir.
Face au A2, modèle encore plus avancé (à environ 1 699 €), le A1 Pro fait l’impasse sur certaines fonctionnalités premium comme la caméra RGB 3D, l’évitement d’obstacles avancé ou les performances accrues en pente (jusqu’à 55 %). Mais dans un usage quotidien, ces différences restent marginales pour la majorité des utilisateurs.
Vous pensez qu’un aspirateur robot, c’est juste un petit disque qui tourne tout seul ? Détrompez-vous. En 2025, c’est devenu une jungle technologique, un marché saturé de modèles plus ou moins futés, et surtout, une bataille féroce entre géants de la tech et marques historiques de l’électroménager.
Le robot aspirateur n’est plus un gadget. C’est devenu un assistant ménager, presque un colocataire. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : en France, près d’un foyer sur cinq en possède déjà un, selon les dernières données de GfK. Les ventes ont bondi de 35 % entre 2022 et 2024, avec une explosion du segment haut de gamme, dominé par des modèles à plus de 1000 €.
Prenons un exemple concret : Julie, 38 ans, vit à Toulouse, deux enfants, un chat et zéro minute à perdre. Elle pensait qu’un Roomba, c’était le top. Puis elle a découvert Roborock. Puis Dreame. Puis Ecovacs. Et là, c’est le drame : qui croire ? Qui achète-t-on quand on veut un robot qui aspire VRAIMENT, lave correctement, et surtout, ne se transforme pas en presse-purée à la première chaussette ?
CA (monde) : estimé à plus de 1,5 milliard $ en 2024
CA (France) : NC
Taux de retour : inférieur à 2 %
Top ventes : S8 Pro Ultra, Q Revo MaxV, S8+
Année de création : 2014
Siège social : Pékin, Chine.
En quelques années, Roborock est passé de « marque chinoise inconnue » à leader mondial incontesté. Lancée en 2014 en tant que spin-off de Xiaomi, Roborock s’est rapidement affranchie de l’image de sous-marque pour s’imposer comme la référence mondiale en proposant des machines capables de cartographier, aspirer, laver et s’auto-entretenir avec une précision quasi clinique.
Roborock, c’est un peu la Tesla des robots-aspirateurs : navigation LiDAR ultra-réactive, reconnaissance des objets, serpillière vibrante, levage automatique sur tapis, et stations de vidange/lavage/séchage parmi les plus avancées du marché. La marque ne cherche pas seulement à automatiser le ménage, mais à repousser les limites de l’autonomie domestique.
« C’est le seul truc qui bosse vraiment à la maison quand je suis pas là », lâche Antoine, 42 ans, père de trois enfants et délégué syndical du ménage quotidien.
C’est le S8 Pro Ultra qui a cristallisé cette ambition : une bête de course dotée de deux brosses en caoutchouc, d’un système de lavage VibraRise 2.0 et d’une base capable de se vider, remplir et nettoyer toute seule. En 2025, Roborock récidive avec la série Q Revo MaxV, encore plus accessible, mais toujours bardée d’IA. En France, Roborock est aujourd’hui leader en ligne sur les segments premium (700 € et plus), notamment via Amazon, Boulanger et les marketplaces high-tech.
L’ambition affichée pour 2025 ? Renforcer encore l’expérience logicielle, avec une appli maison toujours plus fluide, des mises à jour fréquentes, et des modèles plus compacts, sans sacrifier la performance. Roborock mise aussi sur l’amélioration de l’impact environnemental, avec des moteurs moins énergivores et des composants plus durables.
2 – iRobot : le vétéran à la peine (mais qui résiste)
CA (monde) : environ 890 millions $ (2024, en baisse)
CA (France) : NC
Taux de retour : très faible, souvent <1,5 %
Top ventes : Roomba Combo j7+, Roomba i5+, Roomba s9+
Année de création : 1990
Siège social : Bedford, Massachusetts, USA.
Fondée en 1990 par trois ingénieurs du MIT, iRobot a été la toute première entreprise à commercialiser un robot aspirateur grand public, dès 2002. En effet, iRobot, c’est l’inventeur du Roomba. Et ça se sent : fiabilité, robustesse, appli bien foutue, SAV impeccable. Le souci ? Un retard technologique qu’il a mis du temps à combler. En 2023, ils découvraient enfin qu’on pouvait laver ET aspirer avec le Combo j7+. En 2024, ils ajoutaient le LiDAR. Bref, ils s’y mettent, mais à leur rythme. Reste une base d’utilisateurs fidèle, surtout ceux qui veulent du « plug & play » sans prise de tête.
En France, iRobot est solidement implantée dans les réseaux de distribution classiques (Fnac, Darty, Boulanger) et conserve une image de marque forte, surtout auprès des utilisateurs les moins technophiles. Pour la suite, iRobot entend rattraper son retard technologique tout en misant sur son ADN : la durabilité, l’écoconception et la simplicité. Reste à voir si son rachat par Amazon (toujours en suspens) donnera un nouveau souffle à l’innovation.
3 – Ecovacs : l’art de tout faire (presque) tout seul
Créée en 1998 en Chine, Ecovacs a mis du temps à s’imposer en Europe, mais aujourd’hui, c’est clairement un poids lourd du ménage automatisé. Son mantra ? Rendre le robot “le plus autonome possible”. Et il faut bien avouer que sur ce point, la marque pousse les curseurs très loin.
Leur série Deebot X ou T, c’est un festival d’innovations, comme les Deebot X2 Omni ou T20 Omni, lesquels combinent aspiration puissante, lavage oscillant, relevage automatique des serpillières, reconnaissance d’objets… et surtout, une base qui vide la poussière, lave la serpillière, la sèche… encore un peu et il vous prépare le café. Le design est aussi une force : Ecovacs a notamment cassé les codes avec le X2 Omni et son format carré affûté comme une console de jeu next-gen. C’est beau, c’est plat, et ça passe sous les meubles.
La promesse Ecovacs en une formule simple ? 80 % des fonctions d’un Roborock pour 20 % de moins. Pour certains, c’est le sweet spot parfait. Pour d’autres, ça reste un cran en-dessous en finition ou en logiciel avec une application maison qui manque parfois de fluidité. Sur le marché français, Ecovacs a percé par le web, via Amazon et Cdiscount, avant de s’installer chez Boulanger ou Darty. Elle cartonne auprès de ceux qui veulent un robot ultra-complet, mais pas prêt à claquer 1500 €. Pour la suite, la marque mise sur l’intégration de l’IA, l’optimisation des bases de nettoyage et une volonté de proposer des modèles plus discrets… mais toujours aussi malins.
4 – Dreame : le rapport qualité-prix qui énerve les gros
Taux de retour : environ 3 à 4 % selon les modèles
Top ventes : L20 Ultra, D10s Plus, Z10 Pro
Année de création : 2017
Siège social : Shenzhen, Chine.
Encore une marque chinoise issue de l’univers Xiaomi. Mais attention, Dreame n’a plus rien d’un outsider. Fondée en 2017, la marque a grimpé les échelons à vitesse grand V, en misant sur des robots stylés, bien fichus, et blindés de fonctions — à prix plancher. À moins de 500 €, certains modèles comme le Z10 Pro offrent station de vidange, LiDAR et appli intuitive. Idéal pour ceux qui veulent un robot futé sans exploser leur budget. Attention néanmoins à la fiabilité à long terme : c’est pas (encore) un tank comme un Roomba.
Le L20 Ultra, par exemple, rivalise sans trembler avec des modèles deux fois plus chers : station 4-en-1, IA embarquée, serpillière qui se colle aux plinthes, cartographie ultra-détaillée… tout y est. Ce qui bluffe avec Dreame, c’est le rapport qualité-prix. Même à 400 €, leurs modèles intègrent le LiDAR, des moteurs puissants et une application plutôt bien pensée. De quoi rendre fou les gros poissons du secteur. Le revers ? Une fiabilité parfois inégale, surtout sur les premiers modèles ou les gammes ultra-low cost.
En France, Dreame cartonne chez les acheteurs malins : ceux qui comparent, lisent les tests, traquent les promos. On les retrouve surtout sur Amazon, Cdiscount, AliExpress, ou via Xiaomi France. Pour la suite, Dreame vise clairement le haut du panier. Ses modèles s’étoffent, les finitions progressent, et la marque commence à soigner son image écolo avec des composants plus durables et des stations moins gourmandes en eau.
Année de création : 1909 (Rowenta), 2000s pour les robots
Siège social : Écully, France (Groupe SEB).
On aurait aimé y croire. Marque française (ou presque), réputée pour ses fers à repasser, aspirateurs balais et traîneaux, etc. Sauf que côté robots, Rowenta rame. Navigation approximative, applis à la traîne, peu d’évolutions d’une génération à l’autre. La marque est largement distancée par les mastodontes chinois. Ses modèles comme le Rowenta X-Plorer Series 95 font le job, mais sans éclat. Elle reste présente en grande surface, mais rarement en haut des comparatifs.
« Correct, mais un peu plan-plan », résume un testeur de Numerama.
Là où Rowenta sauve l’honneur, c’est sur la disponibilité en magasin (Fnac, Darty, Carrefour…) et le service après-vente plutôt rassurant. Pour un premier robot acheté en promo à Noël, ça passe. Mais pour ceux qui veulent un vrai assistant ménager, on repassera. Pas de révolution à l’horizon, même si la marque commence à parler d’écoconception et de modèles plus silencieux. À suivre… ou pas.
6 – Les autres : Dyson, Xiaomi, Eufy, Yeedi, Samsung et compagnie
Dyson ? Ultra-puissant mais ultra-cher. Xiaomi, Eufy, Yeedi ? Très bons rapports qualité-prix en ligne, mais SAV parfois aléatoire. Neato ? R.I.P. Fermée en 2023. Samsung ? Là sans vraiment être là. Miele ? Trop cher pour ce que c’est.
Si vous cherchez l’efficacité brute et que vous avez le budget, Roborock reste la valeur sûre. Pour un bon compromis, Ecovacs et Dreame font très bien le job. iRobot, c’est la carte fiabilité made in USA. Rowenta ? Seulement si vous aimez jouer local… et que vous êtes indulgent.
Votre profil
Vos priorités
Marques à privilégier
Solo pressé en appart
Prix, compacité, simplicité
Dreame, Eufy, Xiaomi
Famille débordée avec animaux
Autonomie max, poils partout, silence
Roborock, Ecovacs
Allergique ou maniaque
Aspiration puissante, filtration, lavage sérieux
iRobot, Dyson, Roborock haut de gamme
Fan de techno
IA, appli ultime, station qui fait tout sauf parler
Roborock, Ecovacs X2 Omni, Dreame L20 Ultra
Acheteur prudent
SAV solide, marque connue
iRobot, Rowenta (si indulgent)
Ce qu’il faut retenir : en 2025, un bon robot aspirateur, c’est plus qu’un gadget. C’est un assistant. Et comme tout assistant, mieux vaut bien le choisir. Parce que sinon, c’est encore vous qui finirez à quatre pattes avec l’aspirateur à la main…
Vous vous êtes déjà senti profondément inutile ? C’est l’expérience que propose le robot-tondeuse Navimow X330 de Segway. Ce n’est clairement pas grâce à lui que vous allez lutter contre la sédentarité !On vous explique tout dans ce test…
C’est l’été, ce qui n’empêche pas la pelouse de pousser de façon à la fois continue et irrégulière. Nous on est content, on sort la tondeuse, on prend l’air, on transpire quelques minutes et on va se rafraîchir dans la piscine. Et puis un invité de barbecue a l’audace de nous dire que l’herbe pourrait être mieux entretenue, notamment grâce à un robot-tondeuse dernière génération. « Même pas besoin d’installer des marqueurs physiques pour délimiter sa zone d’action ! » renchérit-il, ce vantard…
Non, on ne la reçoit pas en pièces détachées, heureusement !
On teste donc une marque réputée dans le domaine : Segway. Pionnier de la mobilité électrique, elle développe, avec Navimow, une gamme de tondeuses robotisées sans fil périmétrique, guidées par GPS RTK, conçues pour offrir une tonte précise, silencieuse et intelligente. Le modèle X330 est adapté aux grands jardins de 3 000 m2. A-t-on affaire à un appareil fiable, efficace, sécurisé et facile à utiliser ? Ou bien allons-nous devoir faire des pieds et des mains pour la faire fonctionner et obtenir un résultat moyen ? Réponse à suivre ci-dessous…
Système EFLS 3.0 avec GPS RTK, VSLAM et VIO (vision 300°) + puce STMicroelectronic
Batterie
8.0 Ah
Temps de charge
65 min
Temps de tonte
160 min
Niveau Sonore
58 dB
Vitesse de tonte max
0,8 m/s
Température de fonctionnement
0°C – 40°C
Etanchéitédu robot
IP66
Assistants vocaux
Google Home et Alexa
Garantie
3 ans
Prix conseillé
2 999 €.
Le robot Navimow X330 intègre une navigation de pointe combinant GPS RTK et vision à 300°, offrant une tonte ultra-précise sans fil périmétrique. Il impressionne aussi par sa capacité à grimper des pentes jusqu’à 27 ° et son étanchéité IP66, gage de robustesse par tous les temps. On note également une hauteur de coupe limitée à 7 cm, ce qui est plus permissif que beaucoup de modèles (entre 2 et 6 cm ou entre 3 et 7 cm) et une vitesse de tonte élévée, qu’on challengera plus bas. À ce niveau de performances, on touche clairement au haut de gamme, valorisé par ses 3 ans de garantie !
Unboxing Segway Navimow X330 : beaucoup de pièces, mais on s’y retrouve !
Support du robot (en deux parties à clipser)
Robot-tondeuse
Poteau de montage (en 4 parties avec fourche à la base + 1 vis)
Station de charge + câble d’alimentation (10 m)
8 vis autoforeuses en plastique noir,
Antenne GNSS + câble d’alimentation (6 m)
18 lames et boulons de rechange
20 piquets pour fixer la rallonge d’alimentation
Manuel d’utilisation (+ guide de prise en main rapide + version numérisée).
Avec cet équipement, il va s’agir de brancher la station de charge du robot, d’installer l’antenne GNSS et de placer les fils dans une zone où ils ne gêneront personne, y compris le robot qui risquerait de les sectionner.
Design : un joli petit tank couleur pumpkin
D’emblée, on remarque le gabarit imposant du Segway Navimow X330 et ses presque vingt kilos. Heureusement, on peut le déplacer en le faisant simplement rouler sur ses larges roues crantées oranges, lesquelles l’aideront à franchir des pentes inclinées à 27°. Elles sont recouvertes de caoutchouc thermoplastique, assurant une bonne motricité même sur sol humide ou irrégulier.
Un design à mi-chemin entre le char d’assaut et la fusée. De quoi flatter notre âme d’enfant !
La coque principale est très probablement conçue en plastique ABS ou polypropylène renforcé, des matériaux robustes et légers, adaptés à une exposition prolongée en extérieur. Les finitions sont soignées, avec un bumper orange et une poignée grise pour mieux le déplacer manuellement. L’ensemble est certifié IP66 : on peut donc compter sur une excellente étanchéité contre la poussière et les projections d’eau.
Sous le capot, le disque de coupe accueille six lames en acier inoxydable, fixées sur un support probablement en aluminium ou plastique technique renforcé. La caméra intégrée à 300° est discrètement protégée dans un dôme transparent, probablement en polycarbonate traité anti-UV.
Les lames sont toutes petites mais se déploient grâce à la force rotative du disque.
Le X330 dispose d’un écran LCD matriciel directement sur le capot. Lisible même en plein soleil, il permet de consulter l’état du robot, la progression des tâches ou les messages d’erreur sans passer par l’application. L’interface est sobre mais claire, avec des icônes pixélisées pour un effet rétro/tamagotchi assez plaisant !
Quant aux commandes physiques, on retrouve trois boutons principaux : démarrer, arrêter et retour station. Ils serviront également à saisir le code PIN du robot (de près, on distingue des icônes + et – afin de faire défiler les chiffres sur l’écran) pour désactiver la sécurité enfant. Ils sont suffisamment espacés pour éviter les erreurs de manipulation, même avec des gants de jardinage.
Enfin on remarque ce gros bouton d’arrêt d’urgence rouge placé en évidence sur le dessus du robot. Facilement accessible en cas de problème, il permet d’interrompre immédiatement la tonte ou le déplacement. C’est un élément de sécurité classique mais indispensable.
Installation du robot Navimow X330 : c’était plus rapide que prévu !
On s’attendait à devoir sortir le manuel ou passer un bon quart d’heure sur une vidéo tuto… Mais pas du tout. L’installation du Segway Navimow X330 frôle l’absurde simplicité : on clipse trois éléments pour monter le dock, on branche l’alimentation, on tracte le robot dessus (en veillant à ce que le port de charge du robot soit bien aligné avec l’embout plat de la station) et… c’est tout.
À gauche : l’alimentation de l’antenne passe par la station, ce qui réduit la quantité de câbles nécessaire. À droite : les traces sur le robot sont dues aux fortes pluies qui ne l’ont pas inquiété le moins du monde : IP66 confirmé !
Les voyants s’allument, l’écran matriciel indique le niveau de la batterie, il n’y a plus qu’à attendre les 100% avant de démarrer. D’ailleurs, si le terrain est un peu sauvage, vous pouvez patienter en préparant la zone avec une tonte à 8 cm maximum. Pas besoin d’investir dans une tondeuse exprès : un petit prêt entre voisins et c’est réglé. Le robot pourra ensuite s’occuper de tout, y compris des réglages fins.
Nota Bene : le robot-tondeuse n’est pas un instrument pour débroussailler les hautes herbes mais pour entretenir régulièrement un gazon d’une hauteur de 80 mm maximum.
L’antenne GPS RTK, pièce maîtresse de la précision Navimow, se fixe elle aussi en un clin d’œil. On apprécie sa fourche de fixation intégrée, bien plus pratique que les sardines classiques. Une fois reliée au dock via un câble unique, le tout est alimenté par une seule prise secteur. Cette configuration en Y est beaucoup plus pratique que d’autres modèles concurrents (comme le Sunseeker X5, qui requiert deux prises distinctes). Pour éviter que les câbles ne se promènent ou ne gênent le robot, il suffit de les clouer au sol avec les petits piquets fournis, à l’écart de la zone de tonte. Et si le sol est dur, libre à vous de les fixer autrement (adhésif, serre-câbles, etc.)… ou pas du tout, tant que personne ne trébuche dessus.
Pour une installation prolongée, nous aurions pu clouer le fil sur la bordure côté gazon et puis faire passer le câble derrière le faux jasmin. La prise n’est pas condamnée pour autant, vous pouvez débrancher le robot occasionnellement, en évitant de le faire sur ses horaires de fonctionnement.
Côté connectivité, c’est tout aussi fluide : appairage au smartphone, connexion Wi-Fi, synchronisation Bluetooth… le tout s’effectue sans accroc, avec un signal stable dès le départ. Même pas besoin de jucher l’antenne sur un toit (une autre option classique chez les robots-tondeuses). L’application guide pas à pas la configuration, depuis la création de la carte de tonte jusqu’au premier cycle. Le GPS RTK fixe sa position en quelques minutes, sans décrochage par la suite, ce qui permet de lancer très rapidement la cartographie initiale. On aurait presque dit que le robot s’était installé tout seul.
Connectivité : Wi-Fi ou 4G ?
L’antenne RTK livrée avec le Navimow X330 doit rester connectée à Internet pour garantir une navigation GPS ultra-précise. Dans la majorité des cas, une simple connexion Wi-Fi suffit : c’est le mode que nous avons utilisé pendant notre test, sans frais ni manipulation particulière. Mais si l’antenne est installée loin de la maison — dans un jardin excentré, un terrain boisé ou une zone mal couverte — Segway propose une option 4G intégrée via une eSIM embarquée. Cela permet à l’antenne de rester connectée au cloud via le réseau mobile.
La première année de service 4G est incluse à l’achat. Au-delà, il faut souscrire un abonnement directement dans l’application Navimow, au tarif de 29,99 € pour un an, 59,80 € pour deux ans ou 89,70 € pour trois ans. Le menu « Réglages > Réseau > Carte eSIM » permet de consulter l’état de l’abonnement, le renouveler ou repasser en Wi-Fi à tout moment.
Application Navimow : elle encourage la paresse !
Complète, intuitive, agréable à utiliser : l’application Segway constitue un atout de la gamme Navimow X3. Elle offre tout un arsenal de fonctionnalités et de paramétrages utiles. Les voici récapitulés dans la liste ci-dessous :
Cartographie assistée (AI Assist Mapping)
Suivi en temps réel sur la carte : progression de la tonte, statut, niveau de batterie, antennes
Gestion multi-zones : possibilité de nommer, diviser, fusionner et configurer chaque zone séparément
Ajout de passages de liaison entre deux zones de tonte (devant et derrière la maison par exemple)
Programmation des cycles (jour, horaire, zone, mode « tonte la nuit » etc.)
Réglages personnalisés : hauteur de coupe (20-70 mm), mode de traction (normal ou puissant), mode de service (silencieux, standard ou efficace), VisionFence off
Fonction météo adaptative : pause automatique ou reports en cas de forte pluie, gel, vent fort ou chaleur extrême
Rapports de tonte (surface, horaire, zone, etc.),
Mode « tonte télécommandée
Partage de l’appareil : administration via l’app (jusqu’à 5 utilisateurs autorisés)
Suivi GPS en app : localisation en cas d’arrêt en dehors de la station (batterie faible ou vol)
Fonction « Doodle » : créer des motifs (lettres, nombres, dessins) éphémères
Antivol GPS + alerte hors zone (géofence), alarme de soulèvement (lift alert), verrouillage PIN et alarmes enfant (child lock)
Alertes intelligentes : notifications pour fin de tonte, erreurs, station déplacée, faible batterie ou conditions météo défavorables
Mises à jour en OTA via Bluetooth ou Wi‑Fi (exige que le robot soit sur la station, avec >20 % de batterie)
Feed-back vocal (text-to-speech) : le robot énonce son état ou les erreurs dans la langue sélectionnée.
Nota Bene : s’il peut fonctionner sous la pluie, le robot est moins performant sur herbe mouillée, qui aura tendance à se coucher, rendant la coupe moins nette. L’humidité favorise aussi l’encrassement sous le châssis, gênant la rotation des lames. En outre, les capteurs visuels perdent en précision, ce qui ralentit la tonte. Enfin, les roues patinent, laissent des traces ou compactent la terre : pas vraiment idéal pour la santé du gazon. D’où la fonction météo adaptative !
On trouve même des articles tutos et des guides vidéo intégrés : plus de 20 tutos disponibles dans l’app ou en ligne pour l’installation, les réglages, la cartographie, la sécurité, l’entretien, etc. Nous vous conseillons vivement de vous y reporter lorsque vous approcherez la période d’hivernage. La procédure est décrite en détails dans l’onglet « Aide et commentaires » (icône « casque à micro »).
Cartographie : ce moment qui fascine toute la famille
C’est l’étape qui attire les curieux autour du robot : la cartographie initiale, guidée via l’application, est non seulement rapide, mais assez fascinante à regarder. À peine posé sur la pelouse, le Navimow X330 se change en géomètre miniature. On le pilote comme une voiture télécommandée pour lui faire dessiner les contours de la zone à tondre. On va donc dessiner un périmètre, et le robot-tondeuse s’occupera de tondre à l’intérieur de l’aire ainsi obtenue. À l’intérieur de cette aire, vous pouvez dessiner n’importe quel autre périmètre, cette fois pour indiquer les zones interdites.
Nota Bene : avec la fonction multizone, si vous recartographiez par-dessus la carte déjà créée, l’application considère qu’il s’agit d’une zone 2. Supprimez la première map pour n’avoir que celle qui correspond à votre besoin !
Aucun lag ; la commande de l’app est fluide et précise, même en terrain complexe.
Notre jardin n’est pas très grand : du gâteau pour le Navimow X330 !
Sur notre test, la cartographie d’une (petite) surface de 160 m² avec zones interdites n’a pris que 16 minutes. Pour des petites surfaces sans contraintes, on descendrait facilement sous les 5 minutes. La création des zones interdites est réalisée directement avec le robot pour une précision optimale. On peut aussi ajouter des passages entre zones (channels), exclure certaines portions, ou même créer des zones sans la détection VisionFence, conçue pour une sécurité maximale (détection de plus de 200 types d’objets et 24 espèces animales !), afin que le robot ne ralentisse pas inutilement à cause d’ombres ou de massifs décoratifs.
Nota Bene : on peut circonscrire des zones où la détection par caméra (VisionFence) se désactive automatiquement. Cette option est utile si l’on s’aperçoit que la caméra détecte mal certaines choses (ex : ombres, objets fixes). Par excès de prudence, le robot freine alors dans des endroits où il pourrait passer sans danger. Dans ce cas, la désactivation VisionFence lui donne plus de liberté sur les zones ciblées !
Quelques précautions à prendre malgré tout : rester à moins de 6 mètres du robot pendant la cartographie (Bluetooth oblige) et ne pas le replacer dans sa station manuellement une fois le tracé terminé, sous peine de devoir tout recommencer. Il suffira simplement de mettre fin à la cartographie lorsque vous aurez rejoint le périmètre de départ.
Navigation et intelligence embarquée : un robot (presque) autonome
La navigation du Segway Navimow repose sur un savant mélange de capteurs embarqués, d’une caméra panoramique à 300°, et d’un GPS RTK ultra précis, le tout orchestré par une puce STMicroelectronics – marque réputée dans le secteur – garantissant une forte puissance de calcul . Quant au système EFLS 3.0™, il combine désormais les technologies RTK, VSLAM (localisation et cartographie visuelles simultanées) et VIO (odométrie inertielle visuelle).
Nota Bene : un odomètre est un capteur ou un système qui mesure la distance parcourue par un véhicule — ici, un robot-tondeuse. L’odomètre visuel combine les images captées par une caméra et les données d’un gyroscope/accéléromètre (centrale inertielle) pour estimer les déplacements en 3D.
Ces améliorations permettent au robot de s’orienter avec une grande précision, même dans des zones complexes, boisées ou partiellement obstruées. Là où d’autres modèles perdraient le signal ou commettraient des erreurs de trajectoire, celui-ci réagit intelligemment à son environnement, évite les obstacles même non signalés dans l’application, et retrouve sa station sans difficulté depuis l’autre bout du jardin, même après s’être légèrement empêtré.
Il a fallu spécifier les zones interdites pour que le robot gagne en précision et accepte de passer entre ces deux pots, qu’il prenait pour des obstacles après une première cartographie à-la-va-vite.
En cas de blocage temporaire, nous n’avons jamais eu besoin d’intervenir : il se débloque tout seul, et reprend son cycle là où il s’est arrêté. Il émet aussi un petit signal sonore à chaque fois que ses lames redémarrent, histoire d’indiquer qu’il se remet au travail. Et avec un niveau sonore plafonné à 55 dB, il se fait presque oublier — y compris par les animaux.
Côté trajectoires, le comportement est globalement cohérent : il suit des lignes précises, même si ses diagonales peuvent parfois sembler un peu étranges. Rien d’aléatoire pour autant : le robot retient bien son parcours et couvre la surface de façon méthodique. Seule limite constatée : une prudence excessive dans les passages étroits, où il refuse parfois de s’engager alors que le gabarit le permettrait largement.
Durant la cartographie, nous l’avons fait passer par des passages exigus (si, si ça passe en manuel !). Il se refuse à s’y aventurer seul. C’est là que le mode VisionSense Off peut vous être utile !
Cycles de tonte et personnalisation
L’application permet de régler le comportement du robot dans les moindres détail. À commencer par l’automatisation de ses cycles via une programmation hebomadaire. La configuration des horaires se fait par tranches de 15 minutes.
Deux modes de cycle sont proposés :
Tonte à 100 % : le robot s’arrête dès que toute la zone est couverte une fois.
Cycle infini : il recommence autant de fois que possible jusqu’à la fin de la plage horaire définie.
Nota Bene : si la batterie est en dessous de 95 % au moment de commencer un cycle programmé, le robot reporte la tonte plutôt que de risquer une interruption. Il sera néanmoins possible de lancer un cycle ponctuel manuellement si vous voulez le forcer à travailler. Mais il ne respectera pas la plage horaire initialement prévue dans ce cas.
Une vitesse modérée mais constante
Annoncé à 0,8 mètre par seconde en vitesse maximale, le Navimow X330 ne semble pourtant pas atteindre cette valeur en usage courant. Lors de notre test, il a mis environ 3,5 secondes pour parcourir 1 mètre, ce qui correspond plutôt à 0,29 m/s en vitesse de croisière.
Une allure délibérément lente, sans doute pensée pour préserver la précision de la coupe et la réactivité aux obstacles. Pour atteindre la vitesse maximum, nous recommandons de configurer des zones VisionSense Off et le mettre le robot en mode “efficace”.
Qualité de tonte : régularité, limites et terrain
Dans les conditions idéales d’un terrain plat et bien préparé, le Segway Navimow X330 offre une coupe nette et très régulière, grâce à ses 6 lames en acier inoxydable et son disque anti-encrassement. Le rendu est particulièrement homogène après plusieurs passages, l’intelligence embarquée adaptant progressivement les trajectoires pour éviter les zones oubliées. Autrement dit : n’hésitez pas à le faire travailler le plus possible, surtout si, comme nous, la surface à tondre est bien en deçà de ses capacités !
Lui il trime et nous on est comme cette petite statue de Bouddha.
En revanche, comme évoqué plus haut, quand l’herbe dépasse 8 cm, le robot peine vraiment : la coupe devient imprécise, plusieurs zones restent inachevées. En somme, avant le premier cycle, ne négligez pas la phase de pré-tonte manuelle, car il n’est pas fait pour les terrains laissés en friche !
Nota Bene : il est possible de modifier la hauteur de tonte en plein milieu d’un cycle. Le robot continuera son chemin normalement.
Enfin, il n’a pas fait les bordures de la pelouse. Il est évident qu’il ne peut rien faire près d’un mur ou d’un pot de jardin, puisque sa portée d’action est limitée. Le concours d’un trimmer sera donc nécessaire. Mais pour faire la jonction avec une allée bétonnée (ou autre dalles de piscine situées à sa hauteur), il faut vraiment le faire passer à côté de la pelouse lors de la cartographie.
On a eu recours au mode télécommandé pour cette bordure. Et oui, (canicule oblige) on tond depuis la piscine !
D’ailleurs, s’il rencontre un relief trop élevé entre la pelouse et le sol dur (>1cm) le disque à lames peut être gêné dans sa rotation et se désactiver sur cette portion de tonte. Et il faudra de nouveau recourir au trimmer.
Tonte télécommandée : le petit “plus” pratique
Pour effectuer des finitions rapides sans relancer un cycle entier ou tout de suite procéder à une modification de la cartographie, la tonte télécommandée est tout indiquée.
Les lames ne s’activent que lorsque vous maintenez le curseur à gauche vers le haut avec le pouce.
Cette fonctionnalité n’est disponible qu’avec un niveau de batterie supérieur à 20%. Nous avons pu tondre une bordure facile, mais notre champ d’action reste limité. En effet, le robot peut décider que l’herbe est trop haute et désactiver la lame, ou bien s’arrêter net si on le fait percuter un obstacle. Bien sûr, il en fera de même si on essaye de le soulever.
Autonomie, recharge et cycle complet
Le Navimow X330 embarque une batterie de 8 Ah, suffisante pour couvrir de larges zones sans recharge intermédiaire. Toutefois, il fonctionne selon un principe strict : seuls 85 % de la batterie sont réellement utilisés pour la tonte, les 15 % restants étant systématiquement réservés au retour vers la station. Une stratégie sécuritaire qui évite les pannes sèches en plein jardin.
Nota Bene : la station doit être parfaitement stable. Si elle est légèrement bancale ou posée sur un sol irrégulier, le robot peut avoir du mal à aligner correctement son connecteur de charge.
En termes d’autonomie stricte, nous pensons qu’il prend vraiment son temps sur les petites surfaces. On l’a notamment déjà vu avec la vitesse mesurée et les obstacles qu’il a pu rencontrer, tout ça sur terrain encore peu connu. Pour toutes ces raisons, il a dépensé 29% de batterie pour 155 m2. C’est à la fois peu, puisque nous pouvons relancer plusieurs cycles, et beaucoup, car il est censé couvrir 3 000 m2. Cela dit, il peut compter sur sa capacité de charge pour couvrir plus de terrain à l’échelle d’une journée. À cet égard, nous avons observé une logique de charge lente (indiquée via un pop-up sur l’appli) lorsque la température est élevée. Et pourtant, même dans ces conditions, il ne lui a fallu qu’1h37 pour passer de 10 % à 100 % !
En somme, non seulement la gestion thermique semble bien pensée, mais le temps decharge peut facilement descendre au-dessous des 1h30, ce qui nous paraît vraiment très bien ! Et pour couronner le tout, la tenue en veille est excellente, puisque le robot ne perd quasiment pas de batterie s’il reste inutilisé plusieurs jours sur sa base non branchée.
Usage et entretien : même ça, on n’a presque rien à faire !
Bonne nouvelle pour les allergiques au bricolage : entretenir le Navimow X330 ne demande ni outillage spécial, ni manipulations compliquées (un simple tournevis cruciforme suffit ! ). Le robot peut être positionné à la verticale sans effort, ce qui facilite grandement l’accès au dessous du châssis, pour un petit nettoyage ou un changement de lames.
La marque vous met en garde : éviter le plus possible le contact avec les lames. Travaillez avec des gants de jardin, si vous en avez !
À ce titre, les lames sont faciles à remplacer, même si les vis peuvent nécessiter de forcer un peu. Pour savoir quand les changer, il suffit de suivre les indications de l’application — qui vous prévient quand l’usure devient critique — ou de jeter un œil après quelques semaines (environ 80 heures d’utilisation).
Blade Assembly / Blade Assembly Plus (24,99€) : packs de remplacement des lames, vendus par multiple de 6 à 12 lames
Signal Enhancement Antenna (299,99 €) : antenne GPS RTK renforcée, utile dans les zones avec mauvaises interférences ou surfaces étendues
Garage L pour X3 ( 249,99€) : abri de protection pour le robot,
Antenna Extension Kit / Cable / Mounting Kit (29,99–59,99€) : rallonges de câble, supports, connecteurs, pour ajuster la position de l’antenne par rapport au robot (pour terrains accidentés ou station éloignée)
Trimmer, Replacement Trimmer Head et Trimmer Spool (14,90–24,90-199€) : coupe-bordures motorisé en option compatible avec le port d’extension du X3.
Bien sûr, les accessoires supplémentaires représentent une petite somme, en plus du prix initial du robot. Néanmoins, les consommables restent sur un prix contenu (comptez environ 50 à 60 € par an) !
Quelle position le Navimow X330 occupe-t-il sur le marché des robots-tondeuses ?
Avec le Navimow X330, Segway signe une entrée remarquée dans le segment premium des robots-tondeuses sans fil. Proposé à 2 999 €, ce modèle allie navigation GPS RTK, vision grand-angle 300°, et application mobile ultra complète, ce qui en fait une alternative sérieuse aux poids lourds du secteur comme Husqvarna ou Worx.
Face auWorx Landroid Vision, vendu entre 879 et 2 529 €selon les versions, le X330 prend l’avantage sur la précision de navigation (le Vision se limite à la détection caméra, sensible aux ombres et objets fixes) et sur la richesse des fonctions logicielles (multi-zone, horaires fins, domotique, sécurité, etc.). À l’opposé, il reste plus abordable que le très haut de gamme Husqvarna Automower 550 EPOS, affiché autour de 5 500 à 6 000 €, certes capable de couvrir jusqu’à 5 000 m², mais réservé à des terrains beaucoup plus vastes.
Dans cette fourchette intermédiaire, le X330 excelle : cartographie fluide, app stable, planification précise, tonte silencieuse (≈ 55 dB), compatibilité Alexa et Google Home, et autonomie logicielle poussée. Il surpasse aussi certains nouveaux venus comme Mova ou Sunseeker sur la fiabilité de navigation et l’expérience utilisateur. Enfin, ses limites — zèle de prudence dans les zones étroites, bordures non tondues, difficulté sur herbe haute — rappellent tout de même que le X330 excelle dans un cadre bien préparé. C’est un robot pour utilisateurs exigeants, qui veulent un jardin connecté et très soigné.
L’entretien des piscines, c’est un peu casse-tête, surtout quand la météo vient régulièrement jeter dans votre bassin autant de sable que de végétaux. Rebrancher et programmer le robot à chaque fois peut devenir pénible. Aujourd’hui, nous testons la formule simplicité que propose Aiper à travers son robot-piscine baptisé Scuba X1 !
Dans la famille des robots-piscines sans fil, nous appelons le cousin Scuba X1. Son fabricant, Aiper, l’a conçu comme une solution 3-en-1 (fond, parois et ligne d’eau) avec une filtration extrêmement fine et une autonomie confortable. Aspiration puissante, navigation intelligente et simplicité d’utilisation sont à l’affiche de notre test du jour.
Nous allons donc le confronter à des conditions particulièrement exigeantes : une piscine qui se salit rapidement et dont la structure est assez retorse (marches, margelles et rambardes absolument partout !). Caractéristiques, ergonomie, autonomie, navigation et performance, enfin comment s’en servir au mieux : tout est dans notre test du Scuba X1 !
Caractéristique Techniques
Dimensions
48,7 × 42 × 24,5 cm (L × l × H)
Poids
11 kg à sec
Panier / Filtration
5 L / 180 µm + MicroMesh ultra‑fin 3 µm
Puissance / Débit d’aspiration
environ 6600 GPH (≈ 25 200 L/h)
Batterie
7800 mAh
Durée d’utilisation
180 min max (valeur annoncée) / 171 min (valeur mesurée)
La fiche produit du Scuba X1 d’Aiper inspire globalement confiance. Avec sa grande capacité de filtration (jusqu’à 3 µm), son autonomie annoncée de 3 heures et sa navigation assistée par de multiples capteurs, il revendique sa place au rang du haut de gamme. On remarquera cependant que sa vitesse de déplacement n’est mentionnée nulle part, et que ses 11 kg à sec risquent de peser un peu lourd à la manipulation, surtout au moment de sortir de l’eau… Nous y reviendrons en temps voulu.
Nota Bene : un débit d’aspiration de 6600 Gallons Per Hour (soit 25 200 Litres/heure) représente plus de 400 litres aspirés par minute, contre 250 à 300 L/min pour la plupart de ses concurrents. Sur le papier, il est donc au moins 30 % à 65% plus puissant que la moyenne située entre 4000 et 5000 GpH.
Unboxing du Scuba X1 d’Aiper
Dès l’ouverture du carton, le message d’Aiper est clair : efficacité doit rimer avec simplicité !
Robot Aiper Scuba X1
Station de charge par induction (charging dock)
Câble d’alimentation DC (chargeur) de 2m50
Filtre ultra‑fin MicroMesh 3 µm (en supplément)
Crochet de récupération
Manuel d’utilisation / guide rapide
La philosophie Plug and Play sous vos yeux littéralement éblouis !
Il n’y aura guère que la station de charge à monter de nos mains afin de bénéficier de la charge par induction. On apprécie l’ajout d’un filtre ultra-fin de rechange – on verra plus tard à quel point cette initiative de la marque est appréciable.
Design & conception
On l’a déjà un peu évoqué : le Scuba X1 mise davantage sur la robustesse que sur la compacité. Sa coque en plastique ABS renforcé lui assure une excellente résistance face aux produits chimiques et au sel contenu dans l’eau de notre bassin. Deux grandes poignées moulées facilitent sa manipulation, ce qui vaut mieux, vu le poids affiché. Côté style, on retrouve les codes visuels d’Aiper : un gris métallisé automobile rehaussé de discrètes touches bleues et dorées, en plus d’un très léger effet pailleté à la lumière du soleil. On note la présence d’une bande lumineuse qui passera du vert au bleu et du bleu au rouge en fonction de l’état de la batterie. Une petite icône “connexion” vous aidera à vérifier s’il est bien appairé à votre smartphone, en passant du rouge au blanc.
Un design mi-tank, mi-voiture de course. Voyez comme cette carrosserie est clinquante !
Le robot repose sur deux larges chenilles texturées, conçues pour adhérer même sur des parois lisses. En dessous, il embarque des brosses actives et un double système de propulsion par jets, permettant d’aspirer l’eau tout en assurant sa traction sur les parois et la ligne d’eau. Son système de fermeture supérieur donne accès à un panier filtrant XL (5 litres), équipé de deux couches : un filtre standard de 180 μm et un micro-filtre de type « MicroMesh » capable de capturer des impuretés jusqu’à 3 μm.
Nota Bene : le MicroMesh est installé par défaut sur l’appareil, mais il est conçu pour éclaircir l’eau en capturant les particules les plus fines. Il convient donc de le retirer au début, lorsque l’on remet en état une piscine très sale.
La poignée est un peu large, surtout pour le crochet, mais la maniabilité reste correcte.
Côté capteurs, le Scuba X1 fait appel à une technologie maison baptisée OmniSense™, intégrant un ensemble de 14 capteurs répartis tout autour du robot. Ces derniers doivent permettre au robot de s’adapter à la forme du bassin, de détecter les obstacles et de réajuster sa trajectoire en temps réel.
Enfin côté commandes, on trouve un bouton marche/arrêt qui permet également de passer d’un mode de nettoyage à l’autre. Une pression longue : le robot s’arrête. Une pression courte : il passe au mode suivant.
Application mobile Aiper : sommaire mais efficace
Comme pour un robot-aspirateur, vous téléchargez l’application, disponible sur iOS et sur Android. Vous activez le Bluetooth sur votre téléphone, et vous vous connectez à la Wi-Fi de la maison dont vous allez récupérer les codes. L’application vous guidera pour le reste.
L’application est relativement sommaire, mais la prise en main en est d’autant plus rapide.
Une fois le Scuba X1 relié à la Wi-Fi, vous pourrez interagir avec lui via l’application dès qu’il est allumé, mais seulement lorsqu’il est en dehors de l’eau. À cet égard, l’application servira à :
lancer/arrêter un cycle
choisir le mode (fond, parois, ligne d’eau, bassin entier ou cycle programmé)
choisir entre navigation en “S” ou intelligente
consulter l’historique des nettoyages (quel cycle, combien de temps, etc.)
surveiller à distance l’état de la batterie (uniquement lorsqu’il est en charge sans le Aiper HydroComm Pure)
recevoir les notifications d’alerte nécessitant une intervention (panier à déchets non installé par exemple)
un rappel au niveau de la ligne d’eau (avec l’HydroComm Pure) ;
recevoir les mises à jour OTA (Over-The-Air) pour corriger le firmware via le Wi-Fi et optimiser les algorithmes de navigation
Nota Bene : pour vous configurer un petit écosystème domotique, Aiper propose un dispositif de communication sous-marine (Aiper HydroComm Pure) à 249 €.
Dans l’ensemble, l’application est simple et facile à utiliser, même si certaines fonctionnalités se cachent derrière des manipulations pas très intuitives, comme défilement sur le côté pour les modes de nettoyage.
À gauche, swipez pour trouver les autres modes de nettoyage !
Quoi qu’il en soit, il est toujours préférable que l’appareil puisse fonctionner sans l’aide de la connectique. C’est le cas ici, et la gestion manuelle donne accès aux quatre types de cycles non personnalisés.
Performances de nettoyage dans un bassin compliqué
Elle a l’air assez inoffensive comme ça…
Pour rappel : notre bassin de test mesure 30 m2 et est doté d’un revêtement en polyester ; une surface particulièrement lisse et glissante. En outre, la forme de la coque comporte trois marches d’escaliers, plusieurs margelles arrondies qui font le tour du bassin et une rambarde de chaque côté. En somme, on n’y trouve aucun angle droit entre le sol et les parois, ce qui a déjà tendance à limiter le champ d’action du robot habituel, un Zodiac Alpha Ra 6500 iQ.
… l’enfer subaquatique de tous les robots-piscine !
Enfin, la météo étant assez tumultueuse actuellement en Occitanie, la piscine s’encrasse vite et nécessite un entretien très soutenu pour être vraiment propre. On y trouve régulièrement du sable, des feuilles, parfois un petit morceau de branche, et du dépôt dans des endroits particulièrement difficiles d’accès. Dans ces conditions, nous ne manquerons pas de tempérer notre verdict avec une pointe d’indulgence.
Un système de navigation qui promet beaucoup…
Normalement, un utilisateur du Scuba X1 doit pouvoir compter sur plusieurs mécaniques de navigation bien rôdés, tels que :
le WavePath™ 3.0 : un algorithme de parcours adaptatif conçu pour couvrir efficacement les formes complexes de piscine comme la nôtre
le système OmniSense™ (ultrasonique) : 14 capteurs qui détectent les obstacles et préviennent les collisions, ajustent la vitesse etc.
WaveLine™ 2.0 : qui permet au robot de stagner au niveau de la ligne d’eau afin de bien frotter les bords de la piscine où, généralement, du dépôt s’accumule
En outre, l’appareil profite d’un ajustement adaptatif qui doit lui permettre de combiner des chemins prédéfinis avec la capacité de modifier sa trajectoire en temps réel selon les conditions rencontrées. Là vous vous dites : outillé comme cela, il n’en fera qu’une bouchée de leur bassin difficile à nettoyer. Ne vendez pas la peau du cachalot trop vite…
Cycle complet : on le garde pour l’entretien de routine
Vous avez un bassin bien sale ? Premier réflexe : vous lancez un cycle complet qui doit faire passer le robot partout. Eh bien avec un Scuba X1, ce n’est pas la meilleure idée. Le bolide doit tenir un maximum de 180 minutes sous l’eau. Mais avec un revêtement vraiment sale, c’est très compliqué d’économiser la batterie. Donc déjà, on se retrouve avec un appareil qui tient entre 156 (2h36) et 171 minutes (2h51) maximum.
Nota Bene : la première valeur a été mesurée sur un seul cycle et la seconde est la somme de plusieurs cycles interrompus (3) sans phase de charge intermédiaire.
A-t-il le temps de passer partout quand même ? Pas vraiment, et ce pour au moins trois raisons :
il est lent : environ 5 mètres/minute (4 mètres/minute avec le MicroMesh) selon nos observations et calculs, soit 2 (ou 2,5) fois moins rapide que le Wybot Solar S2 et ses 10 m/minute ;
il s’attarde sur les lignes d’eau plusieurs dizaines de secondes (il est programmé pour ça, ce n’est donc pas un défaut en soi) ;
sa trajectoire est loin d’être optimale.
Et c’est le dernier point le plus embêtant. En effet, quel que soit le mode de navigation choisi (un petit peu moins en motif de “S”, mais quand même !), on se retrouve avec un robot qui change de direction arbitrairement, qui hésite, se positionne mal devant certaines margelles et se retrouve de biais, ne pouvant, dès lors, plus aspirer grand chose, ou repasse aux mêmes endroits avant d’avoir parcouru tout le bassin. Ce comportement erratique ne l’empêche certes pas de clarifier l’eau grâce à son filtre ultra fin, mais il perd du temps et de l’énergie de façon assez frustrante.
Des feuilles, du sable fin, du dépôt à gogo !
Pourtant, il en attrape des débris ! Preuve d’un potentiel à peut-être mieux diriger… Nous avons donc opté pour un nettoyage plus localisé, afin qu’il se montre un peu moins confus dans ses prises de décision digne d’un trouble de l’attention.
Cycle du fond : pour le gros du nettoyage
Vous voulez optimiser au maximum la puissance du Scuba X1 ? Lancez un nettoyage du fond de la piscine et utilisez une brosse pour déplacer le dépôt des parties inaccessibles (nous, on en a beaucoup, entre les coins à côté des escaliers ou les angles arrondis de l’autre côté de la piscine).
Quand il n’est pas perdu, le Scuba X1 est tout à fait efficace !
Côté navigation, ça va un petit peu mieux, même si nous l’avons vu quelques fois repasser aux mêmes endroits trois fois d’affilée. D’autre part, dès qu’il s’approche de la paroi de biais, sa chenille le soulève et il rate les saletés du bord. La pente progressive des margelles l’a déjà fait se retrouver au milieu d’une paroi alors qu’il est censé nettoyer le fond.
Nota Bene : le mode sélectionné est visible depuis la surface, ce permet de vérifier le cycle actif si l’on n’est pas équipé du dispositif de communication sous-marine Aiper HydroComm Pure.
Lorsqu’il est équipé du filtre MicroMesh ou que le bac est rempli, il arrive au robot de se dresser sur ses roues arrière sans raison apparente. Il n’aspire donc plus le revêtement, même s’ilil continue de filtrer les impuretés de l’eau. Si ce comportement devient trop fréquent, c’est souvent signe qu’il faut vider et rincer le panier !
Il se fait souvent piéger par les angles improbables du bassin…
Quoi qu’il en soit, le robot a fini par tout ramasser, excepté dans les endroits où son gabarit ne lui permet pas d’aller.
Nota Bene : le mode “cycle programmé” n’est pas une personnalisation de nettoyage. Il consiste simplement à nettoyer le fond pendant 50 minutes puis à se mettre en veille pendant 48 heures avant de répéter ce même cycle. Vu l’autonomie observée, cela revient à réaliser 3 cycles et de s’arrêter complètement au bout de 97,6 heures maximum.
Enfin, on notera une petite incompréhension… Nous avons répandu un peu de sable dans le bassin (environ 500 g) et les performances du Scuba X1 ont été assez inégales. Nous l’avons vu, certaines fois, passer sur un petit amas sans en récupérer alors que le bac venait d’être vidé.
Alleeez Scuba, alleeez Scuba !
Un peu plus tard, il en a ramassé plusieurs pelletées sans broncher dans des conditions similaires. Si nous nous en référons à la seconde performance, le test est validé.
Ça y est, il a enfin activé le mode “pelleteuse” !
Quoi qu’il en soit, les frottements de la brosse retirent efficacement les dépôts naturels.
Paroi et ligne d’eau : la spécialité du Scuba X1
Le Scuba X1, sa vocation ratée, c’est clairement Spider-robot. Il adore la paroi, il y passe plus de temps qu’Adam Ondra lorsqu’on le met en mode “nettoyage complet”. Pour le coup, ni les marches, ni les margelles, ni même les rambardes ne l’arrêtent. Au point qu’il finit par nettoyer la ligne d’eau même quand ce n’est pas sa mission principale. Il est capable de rester frotter au même endroit plusieurs dizaines de secondes.
Il finira même par s’entraîner à la course de haie par-dessus la rambarde !
Nota Bene : comme tous les robots-piscines du marché, son corps est trop gros pour nettoyer les marches.
En revanche, la navigation est encore erratique. Au début, il fait la moitié de la longueur du bassin en se décalant de 20 cm avant chaque remontée, puis décide arbitrairement de partir sur la largeur, avant de continuer sur un troisième côté sans avoir fini le précédent. Bien sûr, ce comportement l’amène à revenir à des endroits déjà propres et à dépenser la batterie de manière non-optimale.
Nota Bene : il semblerait que la géométrie de notre bassin lui donne du fil à retordre ; il ne semble pas aussi perdu dans les tests de nos confrères.
Rien ne l’arrête à la verticale !
Heureusement, il ne reste jamais coincé dans une boucle infinie, mais il est probable qu’il manque des endroits avant d’arriver au bout de la batterie. Sur une piscine déjà assez propre, cela ne se verra pas. Nous, on aura recours à la brosse ou bien à un cycle ultérieur.
Autonomie & gestion de la batterie : un bon point
Si l’on passe sa lenteur et ses trajectoires en mode TDA, l’autonomie reste un point de satisfaction pour le Scuba X1. Il tient facilement 150 minutes d’une traite à travailler d’arrache-pied. Nous ignorons comment prolonger son autonomie d’une demi-heure pour atteindre les 180 annoncés, car il n’embarque pas de mode éco. Seule une succession de cycles courts mis bout à bout nous a permis de dépasser les 170 min sans recharge. Certes, il n’est pas impossible que la difficulté rencontrée avec notre bassin lui fasse dépenser davantage d’énergie, entre les margelles, les pentes et les coins arrondis…
Si vous n’êtes pas équipé du Aiper HydroComm Pure, vous pouvez suivre le niveau de batterie via la ligne de leds. Ce n’est pas une jauge à proprement parler, puisqu’elle ne se désemplit pas, mais elle permet de se figurer au premier coup d’œil si le cycle est prêt de se terminer. En effet, la ligne lumineuse passe de verte à bleue une fois les 50% dépassé, et à rouge quand le niveau est faible. À ce moment-là, il lui reste une petite douzaine de minutes avant de s’immobiliser.
Aiper communique sur la fonction “stationnement intelligent” du Scuba X1, qui consiste à le positionner au niveau de la ligne d’eau pour que vous puissiez l’attraper sans l’aide d’une perche, mais nous n’avons pas pu en faire la démonstration, car il nous manque le Aiper HydroComm Pure. En conséquence, le robot s’arrête au fond de l’eau en fin de cycle.
À cet égard, la marque fournit un crochet bleu pour le récupérer facilement à la perche : nous avons été assez déçus de voir que l’accessoire se désolidarisait très facilement du manche, là où celui du Wybot S2 Solar tenait très bien.
Recharge du Scuba X1 : simple et efficace
Le robot Scuba X1 profite d’un double système de recharge. Le premier est filaire, mais vous oblige à dévisser/revisser l’embout de protection pour éviter que l’eau s’infiltre le système électrique. Le socle de recharge à induction, à brancher par derrière, permet d’éviter cette manipulation. Il est facile à monter et permet d’y déposer le robot assez facilement, dans le sens de la poignée.
Vert clair, bleu foncé, rouge vif : des couleurs faciles à voir à travers l’eau.
Sur le temps de charge, nous avons été très agréablement surpris, car au lieu des 4 heures annoncées, le robot était prêt en 165 minutes (2h45), et ce à plusieurs reprises ! Pour ce genre d’appareil, c’est une donnée qui peut faire la différence, car s’il est possible d’enchaîner trois cycles au lieu de deux seulement dans la même journée, on ne va clairement pas s’en priver (par exemple : 8h-10h30, 13h15-15h45, 18h30-21h).
Entretien & maintenance
Le système de filtration ultra-fin du Scuba X1 fait (très) bien son travail. Au point que sur piscine vraiment sale (avec beaucoup de gros débris), il convient de le vider et le rincer toutes les 20 à 30 minutes. Au début, nous avons commis l’erreur de laisser le filtre MicroMesh dans le robot pour le nettoyage des gros débris. Bien mal nous en a pris : le filtre souple ultra-fin s’en est trouvé tellement encrassé que nous avons eu un peu de mal à le récupérer au jet d’eau haute pression. Faites donc bien attention à ça !
Ne le posez pas sur la pelouse ou vous risquez de l’encrasser encore plus…
Si vous ne commettez pas la même erreur, l’opération devient beaucoup plus simple : vous soulevez le capot, vous videz, puis rincez le filtre rigide et, après deux minutes chrono, l’appareil pourra retourner dans l’eau ou à sa charge.
Nota Bene : pendant l’opération, ne faites pas tomber le filtre MicroMesh dans l’herbe, sous peine que la terre et les feuilles mortes ne s’y cramponnent !
Dernier point à noter : une fois gorgé d’eau, le robot pèse 14,6 kg, ce qui peut surprendre au moment de le sortir du bassin. Heureusement, les poignées sont bien conçues et le mouvement reste faisable sans être haltérophile, à condition d’avoir un peu de poigne.
Accessoires, pièces détachées & SAV
Le Scuba X1 est livré avec l’essentiel pour fonctionner immédiatement : station de charge à induction, câble d’alimentation, filtre de rechange et crochet de récupération. En revanche, du côté des accessoires optionnels ou des pièces détachées, l’offre reste encore limitée. À ce jour, le filtre ultra-fin, le panier ou la station de charge sont disponibles à l’unité sur l’e-boutique Aiper.com. Il existe bien le module de communication sous-marine vendu séparément (l’Aiper HydroComm Pure, à 249 € au lieu de 279 €, en ce moment), mais cela reste un ajout assez spécifique. Il existe également un chariot compatible avec ce modèle, mais il vaut 299 €… C’est vraiment si la piscine est loin du point de recharge !
Des prix plutôt corrects dans l’ensemble pour prolonger la durée de vie de votre robot.
Côté service après-vente, Aiper dispose d’un support en ligne réactif, avec une section FAQ, un chat et un formulaire de contact. Le SAV est géré depuis la France pour les produits vendus sur le site officiel ou Amazon, ce qui est un vrai bon point. À noter : la garantie est de2 ans, dans la moyenne du secteur, mais sans extension possible à ce jour.
Comparaison avec la concurrence
Dans sa gamme de prix (environ 1 099 €), le Scuba X1 d’Aiper se positionne en concurrent direct de modèles comme le Wybot S2 Pro, le Dolphin Liberty 200 ou encore certains robots Zodiac d’entrée de gamme sans fil. Il les dépasse largement en capacité de filtration (5 L contre souvent 2 à 3 L), mais reste en retrait sur la vitesse de déplacement.
En revanche, la qualité de finition, l’autonomie réelle et la montée sur parois le placent dans le haut du panier. Là où d’autres robots hésitent à grimper ou redescendent trop vite, le Scuba X1 s’attarde, notamment sur la ligne d’eau, et sait vraiment brosser en profondeur.
Face au Beatbot AquaSense 2, un (ou deux) cran(s) au-dessus en termes d’intelligence embarquée et de rapidité, le Scuba X1 marque des points sur la simplicité d’usage et la fiabilité de son système de recharge à induction. Moins agile, certes, mais plus robuste, et bien plus accessible côté entretien.
Pour qui est fait ce robot ?
Le Scuba X1 s’adresse clairement aux propriétaires de piscines privées qui recherchent un robot fiable, autonome et facile à utiliser, sans devoir passer par des paramétrages complexes ou un câblage encombrant. Il conviendra particulièrement aux bassins de taille moyenne à grande, de forme simple ou légèrement irrégulière, avec des parois franchissables et peu d’obstacles internes.
Son système de filtration très fin et sa capacité de 5 L en font un bon allié pour les piscines exposées aux débris végétaux, au sable ou à une forte fréquentation estivale. En revanche, son gabarit imposant et ses quelques limites en navigation le rendent moins à l’aise dans les piscines très sinueuses avec des recoins étroits.
C’est un robot qui plaira à celles et ceux qui veulent un nettoyage complet du fond, des parois et de la ligne d’eau sans trop se soucier de la technologie embarquée, mais qui accepteront aussi de garder un œil sur lui quand la piscine est vraiment sale.
Tineco tente un sacré coup de poker en lançant le Tineco Floor One S7 Switch. Deux aspirateurs (dont un laveur), et une seule batteriepour un prix concurrentiel pour du haut-de-gamme.
Les aspirateurs-laveurs ont le vent en poupe. Ces appareils-nettoyeurs se font de plus en plus puissants, de plus en plus compact tout en demeurant abordables.Depuis les tests Bissel Crosswave, Kobold VB100 de Vorwerk et X100 Cordless de Uwant, d’autres marques se sont positionnées sur le marché : il est temps de se mettre à la page ! Quoi de mieux pour cela qu’un nouveau test ? Aujourd’hui, on s’attaque à un modèle hybride, représentant de la marque Tineco : le Floor One S7 Switch !
Cet aspirateur-laveur est livré avec un aspi-balai d’appoint, avec lequel il partage sa batterie. Une idée originale pour proposer des fonctionnalités supplémentaires tout en limitant les coûts. Autrement dit, le Tineco Floor One S7 Switch veut qu’on ait le beurre et l’argent du beurre. Argument marketing ou véritable duo de choc ? Nous allons très rapidement le savoir ! Performances, ergonomie, autonomie, fonctionnalités embarquées : notre avis complet vous attend dans les lignes qui suivent !
Caractéristique Techniques
Dimensions
31 x 32,5 x 112 cm
Poids
5,3 kg (6,15 kg avec eau propre) et 3,1 kg (aspi-balai)
Autonomie
40 min (nettoyeur), 65 min (balai)
Temps de recharge
Environ 4,5 heures
Niveau sonore
70 dB
Réservoir d’eau propre
850 ml
Réservoir d’eau sale
720 ml
Filtration
Système à 5 niveaux + filtre HEPA 13 et 8 multi-cyclone
Écran
LED
Nettoyage des bords
des deux côtés
Fonction aspirateur à main
oui
Puissance du moteur
230 W
Puissance d’aspiration
230 Air Watts
Indice de réparabilité
8,6/10
Garantie
2 ans
Unboxing Tineco Floor One Switch
Tout est soigneusement emballé et séparé. La livraison est absolument sans risque. On retrouve tout de même beaucoup de plastique et d’autocollants pour protéger certains éléments, là où du papier cartonné aurait probablement suffit. Mais passons.
Une solution lavante est fournie avec le produit, oublié pour la photo…
Le contenu de la boîte est très complet en termes d’accessoires. Ainsi, nous voilà équipé de ce qui suit :
le corps de l’aspi-laveur avec batterie
la station de charge ;
le corps du balai-aspirateur, avec une batterie factice ;
un embout 2-en-1 (mini-brosse et suceur plat) pour plinthes et recoins ;
un mini-plumeau pour le nettoyage des orifices ;
une mini-brosse motorisée pour tapis et tissus d’ameublement ;
un fond en plastique de protection ;
un filtre de rechange ;
un rouleau de rechange ;
le manche de l’aspirateur-laveur ;
le tube de d’aspi-balai ;
le manuel d’utilisation ;
la brosse de l’aspi-balai ;
l’extension de la station de charge ;
la solution lavante fournie (oubliée pour la photo).
Pour nous, il ne manque rien. Seule la présence de la batterie factice nous étonne un petit peu. S’agit-il d’une protection de batterie vide ? On ne peut pas l’ouvrir, donc la réponse est sans doute négative. Est-ce pour protéger les composants électroniques dépassant des appareils lorsque la véritable batterie a été ôtée ? Ou bien est-ce un accessoire purement cosmétique ? Mystère ! Le manuel n’indique rien à ce sujet…
Design : sobriété et praticité en première intention
Esthétiquement, Tineco ne prend pas de risques avec des coloris blancs, gris et noirs. Question robustesse, on observe un taux de plastique acceptable en guise de carrosserie. Tineco ne communique pas sur les matériaux utilisés, mais l’impression qui s’en dégage à la manipulation est que les deux appareils sont solides.
Côté ergonomie, voici quelques bons points à distribuer avant de nous engager dans la partie critique :
des roues motrices qui rendent l’aspirateur-laveur plus léger pendant le nettoyage ;
un aspi-balai très léger, très agréable à prendre en main, avec une gâchette bloquante ;
un écran LED qui indique l’état de la batterie, le mode de nettoyage enclenché et autres icônes pour vous informer d’éventuelles problématiques (obstruction du rouleau brosse, bouchage du conduit d’aspiration, etc.) ;
un support d’aspi-balai qui se fixe avec la station, mais peut également être placé en autonomie ailleurs (tous les fabricants d’aspis-balais devraient proposer ça en fait, quitte à utiliser du plastique…) ;
l’assistant vocal dont on peut modifier la langue et le volume, ou simplement éteindre pour celles et ceux qui trouveraient cela crispant.
À présent, passons aux points d’amélioration !
En premier lieu, quelques mots sur la station de charge. D’abord, il faut soulever l’appareil de plus de cinq kilos pour l’y installer. Nous, on aime bien soulever des poids, mais ce n’est pas forcément le cas pour tout le monde. À titre d’exemple, le Mova X4 Pro fait mieux à ce sujet… Ensuite, nous avons éprouvé quelques difficultés à y placer le socle de protection en plastique. Il faut vraiment forcer un peu pour le mettre bien en place, et tourner la petite languette à la verticale. Sinon, la tête de l’aspirateur-laveur l’embarque avec elle dès qu’on veut le récupérer, ce qui est fort désagréable.
La batterie factice fait-elle office de protection ? Difficile à dire…
Concernant la batterie factice, on est rapidement tenté de la remballer dans le carton, car cela rajoute une manipulation à chaque fois que l’on veut déplacer l’alimentation des aspirateurs… Cela occasionne même la frustration de vouloir utiliser un des deux appareils sans qu’il ne réponde.
Des boutons sur chaque face du manche : cela vous oblige à tâtonner un peu
À ce titre, les commandes de l’aspirateur-nettoyeur ne sont pas très claires et nous obligent à tâtonner. Cas typique : on active l’auto-nettoyage alors que l’on voulait changer le mode d’aspiration. À noter que l’appareil s’éteint dès qu’il est en position “parking”. Pour l’allumer, il faut baisser le manche en maintenant la brosse avec le pied. Ce point précis n’est pas un défaut en soi, mais participe de ce que certains utilisateurs s’emmêlent un peu les pinceaux.
Application Tineco : elle est bien, mais…
Sans surprise, l’application (disponible uniquement sur Android) est totalement gadget. L’interface est très bien, la connexion plutôt rapide, mais son utilité est franchement limitée. Bien sûr, on peut modifier des paramètres de la même manière qu’avec les touches manuelles (donc on n’utilise pas le téléphone pour ça), consulter l’historique de nettoyage, et se faire une idée de l’état des composants remplaçables.
L’application est très cool… Dommage qu’elle ne soit pas très utile.
Seul le dernier point peut nous inciter à connecter l’appareil, mais à ce stade, autant vérifier de visu l’usure du rouleau et du filtre, en les comparant avec ceux qui ont été fournis dans la boîte.
Performances : c’est du sérieux
Toute la stratégie de ce produit repose sur le 5-en-1, à savoir :
un aspi-balai ;
une fonction aspi-main ;
le lavage ;
l’auto-nettoyage ;
l’auto-séchage.
Dans l’ensemble, nous avons sincèrement apprécié l’expérience. Voici comment nous avons procédé…
Aspirateur-balai avec aspiration seule : simple et efficace
L’aspi-balai profite du même écran LED intallé sur la batterie et embarque deux niveaux d’aspirations : éco et max. Tineco annonce une puissance d’aspiration de 230 AW (AirWatts) maximum sans marquer de différence entre les deux appareils à ce sujet. Sur le papier, cette valeur approche le Dyson en mode Boost, là où un aspirateur-balai classique embarque un minimum de 100 AW.
Nous l’avons donc essayé sur tapis et sur carrelage, en lui donnant à manger 50 g de riz et 50g de grains de café à chaque essai.
En 15 secondes tout a été englouti !
En deux passages, le tout a été prestement englouti. Passons ensuite aux tapis. Le premier est à poils courts :
Les grains de riz sont plus réfractaires, mais en 5 ou 6 passages, on s’en sort avec 100% de réussite.
Cette fois-ci, nous avons eu besoin de 37 secondes pour tout récupérer. Et ci-dessous, le test ultime :
Cette fois, il a fallu passer à la puissance d’aspiration maximum !
Au bout d’une minute et d’une bonne douzaine de passages, il restait environ 2 à 3 % des grains, logés en profondeur dans le tapis. En outre, voici quelques points à noter :
l’appareil est léger et agréable à manier ;
les petites LEDs blanches à l’avant sont toujours très appréciables ;
sur carrelage, il fait un sans faute ;
sur tapis, le mode max nous permet de récupérer un peu de poussière incrustée, sans pour autant faire du 100% ;
sa brosse anti-enchevêtrement est au niveau de ce que l’on peut espérer en 2025 ;
la fonction aspi-main avec la mini-brosse motorisée fait le job sur canapé comme sur les banquettes de voiture.
En résumé, vous bénéficiez d’un balai-aspirateur d’appoint de bonne facture qui rivalisera sans souci avec un Xiaomi Vacuum Cleaner G20.
Surface
Temps (secondes)
Nombre de passages
Taux de réussite
Carrelage
15 secondes
2 passages
100 %
Tapis à poils courts
37 secondes
5 passages
100 %
Tapis à poils longs
Plus d’une minute (>60s)
10 passages
98 %
La pression d’aspiration est notable, on le voit à la traînée bien nette laissée sur le tissu du canapé.
C’est plus que correct, sans faire d’étincelles non plus.
Aspirateur-laveur : on s’y attache assez vite…
C’est sur cette partie du test que le Tineco Floor S7 Switch doit marquer des points, et il y parvient avec une aisance assez déconcertante. Le réservoir de solution lavante de 850 ml est facile à remplir. Pour éprouver les performances de la fonction serpillère, nous avons procédé à plusieurs tests.
Lui aussi il aime bien le café, on dirait…
D’abord nous avons versé sur le carrelage de la cuisine une énorme tache de marc de café des plus visqueux agrémenté de sirop d’érable bien collant. Le Tineco l’a totalement oblitérée sans forcer, en à peine deux passages en mode max. Suite à cet exploit, le carrelage collait à peine, signe d’un faible taux de sucre résiduel.
Nota Bene : le Capteur iLoop™ ajuste le débit d’eau en fonction de la saleté.
Coup de théâtre ! Un colocataire de la rédaction a échappé une bouteille entière de jus de citron. Le Tineco a de nouveau fait le nécessaire, mais cette fois, la quantité élevée de fructose répandu sur le sol a laissé une membrane collante, fort heureusement éradiquée après trois passages. Peut-être qu’une eau chauffée pour le nettoyage en lui-même – et pas seulement pour rincer le rouleau brosse – obtiendrait des résultats encore meilleurs ;
Nota Bene : le Tineco a l’avantage de très peu baver. Attention cependant à ne pas l’incliner au-delà de 148° pour éviter de trop pencher le bac des eaux usées (on espère que vous avez le compas dans l’œil !)
Pour notre dernier test, nous avons mis le Tineco en situation réelle, la cuisine ayant fait l’objet de travaux. Après avoir carrelé le mur, nous avons passé l’appareil sur de la poussière de céramique bien tassée au sol. Ce nouveau challenge a donné du fil à retordre à l’appareil, lequel n’a pas réussi à laver les taches les plus incrustées. À sa double décharge, il nous a fallu gratter manuellement sur ces zones très précises, et il est clair que le nettoyage nous aurait pris deux fois plus de temps avec une serpillère traditionnelle.
Type de saleté
Temps (secondes)
Nombre de passages
Taux de réussite
Marc de café + sirop d’érable
21 secondes
3 passages
100 %
Jus de citron (250 ml)
35 secondes
2 passages
98 %
Poussière de chantier
Plus d’une minute (>60s)
Plus de 5 passages
95 %
On vous a refait un petit test express pour vous montrer les bords…
Nota Bene : le passage au bord des plinthes est parfait grâce au design aplati sur les flancs de la brosse principale.
Mais qu’en est-il des cheveux ? En fait, cela se fait en deux temps. Comme vous pouvez les voir ci-dessous, les restes de tignasses récupérées sur notre brosse à cheveux se sont fait happer avant même que nous ayons eu le temps d’approcher la tête de l’aspirateur.
Nous avons tout de suite remarqué que le rouleau s’était enroulé dans les cheveux, sans pour autant cesser de fonctionner. Mais nul besoin de le retirer pour le dégager de ce piège capillaire. Cinq minutes en mode auto-nettoyage, et les cheveux se font aspirer dans le réservoir à déchets solides ! Enfin, on soulignera que les sols mettent entre une et deux minutes à sécher, la pellicule d’eau laissée au sol étant relativement mince. On adore !
Autonomie : un compromis qui peut coûter cher…
Tineco annonce 40 minutes maximum avec l’aspirateur-laveur. Après chronométrage, nous avons obtenu une autonomie de 37min 33. Cela s’explique par le fait que le mode auto augmente l’aspiration à la détection d’un sol plus sale, ce qui est arrivé plusieurs fois durant notre passage. Un résultat plutôt conforme à ce qui a été annoncé, en somme.
Nota Bene : toujours charger la batterie au maximum avant la première utilisation !
La batterie se vide assez vite en mode auto-nettoyage…
Néanmoins, une seule batterie pour deux appareils, c’est un excellent compromis en termes de coût d’achat, mais également un pari risqué. Et ce notamment pour les raisons suivantes :
dans un 80 -100 m2, utiliser les deux appareils à la suite vous oblige à rusher votre ménage ;
si on oublie la batterie dans l’aspi-balai, elle ne se rechargera pas ;
la fonction auto-nettoyante est très énergivore et ne se lancera pas au-dessous des 15% de batterie ;
le temps de charge est de plus de 4 heures, là où 2 heures eussent été appréciables.
En somme, c’est à l’utilisateur qu’il revient de prêter une attention particulière à l’autonomie, bien que nous n’ayons clairement pas franchi le seuil de l’inconfort. Un peu dommage quand on sait que le Tineco Floor One S5 présentait déjà la même limite.
Volume sonore : rien à signaler
Avec un volume sonore ne dépassant pas les 68 dB (entre 63 et 65 en mode éco), ni l’aspi-balai, ni l’aspirateur-laveur, ni la station auto-nettoyante n’émettent un bruit assez puissant pour dégrader l’expérience de nettoyage ou déranger la maisonnée plus que de raison. Pour le respect des voisins, on évitera tout de même les séances de ménage nocturnes.
Nota Bene : l’assistant vocal peut s’avérer crispant à la longue. Heureusement, il est possible de baisser son volume sonore, ou d’éteindre complètement cette option, ce qui aura le mérite d’économiser un tout petit peu de batterie.
Entretien : vigilance requise
Nous avons mentionné la fonction autonettoyante à plusieurs reprises. Pour s’en servir, on place l’appareil sur sa station, préalablement équipée du support en plastique fourni, et l’on appuie sur le bouton situé en haut du manche, avec une icône en forme de goutte d’eau.
Le rouleau serpillère va baigner cinq minutes dans un reste d’eau claire chauffée à 70°C, tout en tournant à grande vitesse et en aspirant un maximum de liquide essoré par la force centrifuge. Ensuite un système de séchage à air chaud (toujours 70°C) permet d’éviter les mauvaises odeurs.
La brosse est facile à retirer pour un entretien manuel.
Toutefois, cet aspect autonome ne nous dispense pas d’effectuer quelques gestes d’entretien, à savoir :
utilisez toujours le produit fourni par Tineco, sans quoi vous ne pourrez pas faire jouer la garantie en cas de besoin ;
ne pas l’utiliser en extérieur ou sur de la moquette ;
vider le réservoir d’eau sale à chaque utilisation et le rincer abondamment, car il est très vite encrassé et cafi de poils et de cheveux (notamment dans le petit bac de déchets solides) ;
nettoyer manuellement les filtres et rouleaux de temps en temps ;
bien consulter le manuel fourni pour prendre connaissance des conditions d’usage (ex : ne pas passer l’aspi-balai sur un dégât des eaux trop important) ;
remplacer certains composants après plusieurs mois d’usage.
À cet égard, le Tineco Floor One S7 Switch vous fait partir avec un rouleau et un filtre d’avance. Vous pourrez en commander d’autres directement sur le site de la marque. En revanche, si, au lieu de passer par l’application, nous avions à disposition l’estimation de l’usure des composants directement à travers l’écran LED, notre satisfaction en aurait été nettement augmentée.
Nota Bene : la technologie 8 multi-cyclones permet de mieux séparer en amont l’air et la poussière et d’encrasser moins rapidement le filtre.
Accessoires supplémentaires et consommables
Contrairement à ce que l’on peut trouver chez Dyson, Tineco ne propose rien pour customiser vos deux appareils. En revanche, sont disponibles sur le site :
la solution lavante obligatoire pour l’utilisation de l’aspirateur-laveur ;
des filtres HEPA de rechange ;
des rouleaux brosse de rechange…
… mais pas de batterie vendue séparément, ce qui aurait pu intéresser certaines personne, quand bien même cela irait un peu à l’encontre du concept initial.
Face à la concurrence
Nous situons sans difficulté le Tineco Floor One S7 Switch dans la tranche haute des aspirateurs-laveurs. Bien sûr, l’idée de proposer un package tout-en-un qui tient la route a le mérite d’être original. Le rapport qualité/prix en est amélioré, mais cela implique une autonomie limitée en contrepartie.
Concernant les performances pures, il ne se laisse distancer par aucun acteur connu à ce jour. Cela étant, il fait face à une concurrence assez relevée, dans laquelle figurent des modèles comme :
le Mova X4 et sa projection d’eau chaude à 80°C pour décaper les taches ;
le Roborock Dyad Air avec ses deux rouleaux et ses 50 min d’autonomie max ;
le Dreame H14 pro avec sa distribution intelligente de détergent et son inclinaison à 180°.
En revanche, il ne pâlira pas devant un solide Bissel Crosswave Pet Pro, puisqu’il offre une efficacité équivalente à 15 dB de moins (3 dB = volume sonore doublé !).
Les robots aspirateurs-laveurs se bousculent sur le marché. De nombreux acteurs tels que Dreame, Mova, Eureka, Roborock ou Ecovacs se tirent la bourre et peuvent sortir des modèles à plus de 1 200 euros. Narwal est venu jouer dans la cour du haut-de-gamme avec un prix contenu…
À peine un peu plus de 1 000 € pour un robot 2-en-1 qui embarque une station auto-nettoyante et auto-sèchante, avouez que ça fait envie ! En tout cas, nous on s’est laissé tenter pour essayer le Freo Z10 Ultra et le bousculer un petit peu, histoire de voir ce qu’il a dans le ventre. Aujourd’hui, la séance de test abordera la navigation, la force d’aspiration, la capacité de lavage et les modalités d’entretien de ce joli cylindre nettoyeur. Vous verrez ainsi plus clairement si vous êtes prêt à l’adopter dans votre chaleureux foyer !
Caractéristique Techniques
Dimensionset poids du robot
35,5 × 35 × 10,96 cm ; 4,5 kg
Dimensionset poids de la station
43,08 × 46,2 × 38,83 cm ; 12,2 kg
Batterie
Capacité ≥ 5000 mAh, 14,4 V
Autonomie
210 min
Temps de charge
Environ 5 h maximum
Aspiration
18 000 Pa max
Réservoir d’eau propre
4,5 L
Réservoir d’eau sale
4,05 L
Filtration
HEPA
Réservoir à poussière du robot
300 ml
Sac collecteur de la station
2,5 L*
Niveau sonore
entre 44 et 63 dB
Assistance Vocale
Amazon Alexa et Google Home
Indice de réparabilité
8,4/10
Garantie
2 ans
*avec compression intégrée pour 120 jours d’autonomie à raison de deux cycles semaine sur 50 m2.
Unboxing Narwal Freo Z10 Ultra
Quelques accessoires de rechange pour partir avec une longueur d’avance
le robot aspirateur-laveur
la station de charge auto-nettoyante
le câble d’alimentation
une petite rampe en plastique transparent
un filtre de rechange
un bac à poussière filtrant de rechange
un sac à poussière de rechange
une recharge de détergent (citron-basilic)
deux brossettes rotatives
le support d’auto-nettoyage
le guide d’utilisation
Par rapport à nos tests précédents, on remarque la rampe qui va aider le robot à rentrer plus facilement au bercail, mais également le support (en haut à droite) qui va permettre aux patins de s’ frotter tout en étant rincés à l’eau chaude afin de se débarrasser des saletés.
À gauche, les bacs d’eau propre et usée, un compartiment avec sac à poussière et celui réservé au bloc de détergent. À droite, le support d’auto-nettoyage à placer au fond de la station.
Un système de double brossette rotative a également été intégré, afin de récupérer un maximum de particules sur les côtés (on espère qu’elles ne seront pas, au contraire, projetées un peu partout, comme cela arrive assez souvent avec les aspirateurs-robots).
Design du Narwal Freo Z10 Ultra : quelle technologie embarquée ?
Le capot s’ouvre facilement, ce qui permet de manipuler le bac à poussière amovible
Affordance oblige, le Narwal Freo Z10 Ultra reprend les éléments couramment rencontrés sur les robots aspirateurs-laveur, dont un bac à détritus filtrant, un capot amovible, une commande d’allumage/reset et son dispositif de navigation.
N’oubliez pas de retirer le cache ! Nous, on a cru que notre robot était défectueux au début…
À ce titre, le Narwal Freo Z10 Ultra s’équipe de :
deux caméras RGB frontalesNarMind™ Pro (1 600 × 1 200 px, angle 136 °) associées à deux puces IA qui traitent les images en local ;
un capteur LiDAR ;
un compas numérique ;
un système d’éclairage pour les zones sombres ;
un capteur de saleté nommé DirtSense ;
les capteurs classiques (infrarouges, anti-chute, anti-collision, accéléromètre, gyroscope, reconnaissance des surfaces, etc.).
Nota Bene : le Freo Z10 standard n’embarque pas de caméras.
Tout cet attirail doit permettre à l’appareil de mapper, reconnaître les objets (il en connaît plus de 200), de planifier des trajectoires, d’adapter sa vitesse en fonction des obstacles, ajuster le nombre de passages et l’intensité de lavage selon le degré de saleté détecté.
Petit interlude récréatif avec un exercice de paréidolie offert par la maison !
Sous le robot, rien de très nouveau : on retrouve les serpillères rotatives, les roues crantées avec suspensions (12 mm de franchissement max), la petite roue folle de devant et une brosse anti-enchevêtrement en fibres de nylon et en caoutchouc.
La brosse est facile à retirer pour un entretien manuel.
L’ensemble paraît robuste, et les finitions sont nettes. Pour celles et ceux qui ne seraient pas emballés par le gris, il existe une version blanche qui correspondra peut-être mieux à vos standards.
Installation et connexion via l’application Narwal : RAS
Pour brancher votre station, le câble mesure un peu plus d’1m40, ce qui laisse une petite marge pour les prises un peu cachées. Placez-y le robot et allumez-le. Un assistant vocal vous donne des instruction en anglais dans un premier temps, mais vous pourrez changer la langue en français si besoin, une fois l’appareil connecté. De toute façon, le processus reste très classique avec :
Téléchargement d’application et création de compte client ;
Connexion Wi-Fi (2.4 GHz seulement) grâce à votre smartphone et votre mot de passe ;
Scan d’un QR Code depuis l’application.
En gros, c’est l’affaire d’une ou deux minutes. Ensuite, on passe à la cartographie ! Et c’est là qu’on se rappelle bien de retirer le cache des caméras, sinon le robot se lance dans une partie de colin-maillard solitaire et affiche « données indisponible » après avoir parcouru votre appartement à l’aveuglette…
À gauche, la cartographie qui a échoué. Au milieu et à droite, ça va déjà mieux.
Une fois le mappage terminé, vous pouvez bien évidemment diviser, fusionner et renommer les pièces. On remarquera les icônes placées spontanément par le robot qui détecte les obstacles, dont les fils, une rareté pour ce type d’appareils ! Il place même quelques meubles comme les canapés, mais il ne reconnaît pas tout le mobilier tout seul. Néanmoins, vous pouvez ajouter manuellement un lit, un bureau, une armoire, une table à manger, etc.. C’est à partir de ce moment que vous allez pouvoir configurer vos premiers cycles de nettoyage.
Nota Bene : le mappage multi-étage vous permet d’éditer jusqu’à 4 cartes pour le même appareil. Une version 3D est également disponible, mais sa plus value reste modeste.
Fonctionnalités du Narwal Freo Z10 Ultra : tout un programme !
Les possibilités se multiplient doucement mais sûrement sur les robots-aspirateur. Le Freo Z10Ultra en est un exemple flagrant, qui, outre ses quatre modes (aspiration seule, serpillère seule, aspiration puis serpillère ou les deux simultanément) vous donne accès à un paramétrage ultra-détaillé :
cycle personnalisé (choix du mode de nettoyage pour chaque pièce) ;
choix de l’ordre des pièces par lesquelles va passer le robot ;
agenda de nettoyage ou de ronde pour surveiller votre domicile grâce aux caméras embarquées ;
choix de la puissance d’aspiration, du degré d’humidification et du niveau de précision (intelligent ou fixe) ;
limite d’utilisation de la serpillère (1,2, 3 fois ou automatisé) ;
l’emploi intensif de détergent (à chaque fois, une fois par semaine ou tous les 14 jours)
la fréquence d’auto-nettoyage de la serpillère (tous les 8, 10 ou 12 m2) ;
; activation de l’aspiration intensive automatique pour déchets granulaires.
activation du nettoyage des bords.
Et ce n’est pas fini ! En effet, ces paramètres ne concernent que les modalités de nettoyage ! Nous verrons d’autres options dans les parties qui suivent.
Navigation du Freo Z10 Ultra : Narwal mise gros sur l’intelligence
La marque annonce une capacité à reconnaître plus de 200 types d’objets avec une précision de 5 mm–8 mm. Entre les caméras, le système LiDAR et les divers capteurs, c’est plausible. Nous l’avons vu tourner dans l’appartement ; il intègre les modifications à sa cartographie chaque fois qu’il détecte un changement, afin de se souvenir de la position de certains obstacles. Nous avions retiré tous les fauteuils et toutes les chaises pour sa cartographie : il a pu passer autour des pieds sans jamais se coincer. En outre, les petites margelles sont franchies sans aucun problème.
Une seule fois, le robot s’est arrêté en considérant qu’il était coincé, alors qu’il était simplement à cheval entre le tapis et du carrelage.
Le bouton de démarrage devient rouge quand le Freo Z10 Ultra considère qu’il est bloqué.
Le tapis s’est légèrement soulevé, ce qui a dû titiller la sensibilité de l’un des capteurs. Nous l’avons simplement réactivé sans prendre la peine de le déplacer. Il est reparti comme si de rien n’était.
Quoi qu’il en soit, la navigation peut être modulée via l’application, laquelle comprend, dans l’onglet “Généralités” :
un mode “sans escalier” (le robot ne cherche plus à reconnaître les escalier et franchit donc les margelles plus facilement sans avoir à ralentir) ;
un mode “ne pas déranger” pour éteindre la voix du robot aux horaire choisis ;
un mode “haute altitude”, qui intensifie l’aspiration. Elle est recommandée pour les chalets situés à 2 000 mètres et plus (le gain exact en puissance chiffrée n’est pas documenté) ;
un verrouillage enfant pour désactiver provisoirement les boutons de la station et du robot ;
un mode d’extinction automatique, qui met le robot hors tension quand il n’a pas servi depuis longtemps et que la station est débranchée.
Un code pin que vous définirez vous-même vous sera demandé pour avoir accès à la caméra à la première personne.
Mais le point le plus savoureux concernant la navigation reste la possibilité de consulter ce que voient les caméras en temps réel, de l’enregistrer et même de prendre le contrôle du robot à la première personne.
La commande semi-manuelle permet d’indiquer au robot l’emplacement exact où vous voulez qu’il se place (mauvais exemple ici car nous avons cliqué sur le canapé !)
Encore plus fort, on peut parler à travers l’aspirateur directement depuis l’application. Si quelqu’un nous entend, il peut répondre quasi normalement, comme avec un haut-parleur téléphonique. En somme, vous pouvez vraiment utiliser le Freo Z10 Ultra pour vadrouiller dans votre logement et surveiller ce qu’il s’y passe.
Nota Bene : l’appareil est sous protection certifiée TÜV. Le traitement des données par intelligence artificielle se fait exclusivement sur l’appareil, sans être transmises à l’extérieur sans consentement.
Nous avons pris le contrôle de l’appareil pour livrer un cookie à notre colocataire. Voici le tout début de son périple…
Le joystick nécessite néanmoins un petit temps de prise en main et la vitesse du robot est très limité, afin que vous ne risquiez pas de l’abîmer à travers une manipulation malencontreuse.
Test d’aspiration : un crack sur sols durs
Comme vu précédemment, le Narwal Freo Z10 Ultra est doté d’une brosse principales et de deux brosses latérales à rotation bidirectionnelle. Pour le mettre à l’épreuve, nous avons répandu un mélange de 50g de riz & 50g de grains de cafés sur carrelage et sur tapis à poils courts.
À la campagne, on élève des poules… Nous, on a un Narwal.
On en a profité pour tester le nettoyage de zone. Le robot sait précisément où il doit aspirer, c’est très pratique en cas de petit accident domestique.
Quelques grains éjectés par les brossettes latérales.
En 8 minutes, le Freo Z10 Ultra a donc réussi à engloutir 99,9% des grains dispersés sur un peu moins d’un m2, en partant de la station (la zone sélectionnée était plus grand pour être sûr de ne pas en rater). Sur tapis, nous avons utilisé la même quantité de grains. La première tentative a duré 12 minutes et le robot a collecté seulement 75% des particules. Un second passage expéditif de 51 secondes a permis de monter cette valeur à environ 85%. Nous récupérons le reste à la balayette.
Un résultat tout de suite plus mitigé sur tapis…
Deux passages plus une assistance manuelle rien que sur le tapis à poils courts, c’est plus que suffisant pour savoir que le Narwal Freo Z10 Ultra ne récurera pas vos textilesde sol. Aussi allons-nous lui épargner l’épreuve du tapis à poils longs, sur lequel il ne pourra que faire pire que « guère satisfaisant ».
Un phénomène qui ne devrait pas toucher les poils d’animaux, bien plus courts que notre abondante chevelure…
Enfin, concernant les cheveux, la longueur peut poser problème. En effet, si l’appareil ne passe pas directement dessus, ils peuvent allègrement s’enrouler autour des brossettes, comme on peut le voir ci-dessus.
Test de lavage : un ensemble de très bonne tenue
Le Freo Z10 Ultra est muni de pads triangulaires avec serpentins rotatifs à 180 tr/min exerçant une pression de 8 N (soit environ 800 g) vers le bas. C’est la station qui distribue la solution lavante destinée à imbiber les patins. Avec l’option « auto-nettoyage tous les 10 m2 », le robot revient au bercail environ toutes les six minutes pour recharger en détergent. Il ne laisse qu’un mince pellicule d’eau qui sèche en moins de cinq minutes, du moins dans un environnement à plus de 20 C°.
Le test se déroule en Juin.
Nous avons été agréablement surpris de constater son aisance sur des taches incrustées. La pression annoncée est donc suffisante pour un un cycle de ménage qui fait la différence visuellement. Autre point intéressant : les extensions des serpillières triangulairesEdgeReach™ qui déplacent les mops à l’extérieur de l’appareil pour nettoyer les bords et les coins un peu partout.
Non, votre robot aspirateur-laveur ne traîne pas la patte : il nettoie les bords et les coins !
Ensuite, nous sommes passés à la vitesse supérieure : 50 g de marc de café, de sauce aigre-douce et de sucre glace mélangés ont servi de petit déjeuner au Narwal. Un cocktail assez visqueux qui aura demandé au robot pas moins de quatre passages automatiques avant qu’il considère considérer que sa tâche était terminée.
C’est le marc de café humide qui a le plus de mal à partir…
On estime à à 65% son taux de réussite après un seul passage, et à 95% après 28 minutes à lutter contre notre œuvre d’art graphique éphémère.
Nota Bene : ce détergent basilic-citron sent exceptionnellement bon. Il est particulièrement doux, comparé aux relents assez agressifs de certains produits ménagers.
En haut, on voit que le marc de café a été râclé contre la plinthe avant que le robot n’atteigne sa station d’auto-nettoyage…
Cela signifie qu’il peut largement s’occuper de taches moyennes, même s’il est plutôt conçu pour un ménage de routine. Qui peut le plus peut le moins, c’est ce dont on peut se convaincre en consultant les images de cette partie du test.
Dernier test pour la route : notre colocataire a fait tomber une bouteille de 50 cl de jus de citron presque pleine. Nous avons passé le robot après avoir ramassé les bouts de verre. Le jus de citron a complètement disparu en moins de dix minutes, soit deux passages, mais la quantité de sucre était si importante que le sol a continué de coller. Il a fallu le relancer pour un troisième passage pour un résultat abouti.
Autonomie : une capacité confortable
Nous avons essayé les deux modes de nettoyage les plus longs : aspiration puis serpillère, et les deux simultanément.
Le premier cycle a duré 2h38 sur une surface totale de 74,6 m2. La batterie restante était de 28 %. La recharge complète a duré 3 heures et 22 minutes.
Le second a duré 1h21, sur une surface totale de 31,5 m2. La batterie restante était de 57%. La recharge complète a duré 2 heures et 10 minutes.
Nota Bene : la charge n’est pas linéaire. Elle est plus rapide entre 0 % et 50 %, ralentit un peu jusqu’à 80 % et devient relativement lente après 90 % pour préserver la batterie.
Quel est le niveau sonore du Freo Z10 Ultra ?
Le robot est vraiment silencieux. En mode normal, on l’entend à peine, du haut de ses 44 dB, au point de se demander s’il aspire vraiment (idem en mode éco). Ce n’est qu’en mode boost qu’il dépasse timidement les 60 dB. Au moment où la station récupère la poussière dans son sac, on atteint un pic de 63 dB. Autant dire qu’il ne ferait pas peur à une mouche.
L’entretien : le sens du détail made in Narwal
La station auto-nettoyante est l’un des piliers de la performance du Freo Z10 Ultra. Comme mentionné plus haut, elle distribue la solution lavante, récupère la poussière du collecteur, nettoie les patins à l’eau chaude (entre 45 et 75 °C selon la saleté détectée) et les sèche à l’air chaud (entre 55 et 80°C).
Sur l’application, elle détient son propre lot de paramètres, à savoir :
activer/désactiver l’ajout de détergent ;
un mode anti-bactérien automatique voué à sécher le bac à poussières du robot entre deux cycles d’aspiration ;
trois niveaux de séchage (silencieux, puissant ou intelligent – qui s’adapte aux horaires du mode “ne pas déranger) ;
le mode de nettoyage par défaut lorsque vous activez manuellement le robot via la commande rapide de la station ;
activer/désactiver le système de nettoyage intelligent à l’eau chaude qui contrôle la température en fonction de la saleté détectée sur les mops ;
activer/désactiver/choisir la fréquence de dépoussiérage automatique (systématique ou intelligent) ;
choisir le mode de dépoussiérage (silencieux ou puissant).
En pratique, le robot a tenu 55 minutes avant sa première phase de dépoussiérage sur sol modérément sale. En cas de problème, il s’arrête, indique à la voix le motif de son interruption et envoie en même temps une notification push sur l’application, au cas où vous seriez trop éloigné pour l’entendre. Par exemple, si son réservoir d’eau propre est vide et qu’il doit passer la serpillère ou terminer un cycle d’auto-nettoyage, vous en serez averti immédiatement.
Nota Bene : l’historique de nettoyage vous indique le nombre de cycles, le temps passé à nettoyer et la surface couverte par le robot. Il vous donne même le cumul par semaine, par mois et par an !
En somme, cette automatisation est parfaitement huilée pour votre ménage de routine. Cependant, même si l’auto-nettoyage des mops est assez impressionnant, il faudra procéder à un entretien manuel approfondi lorsque vous l’envoyez sur une surface hautement maculée.
Les serpillères ont bien résisté à la tache du test, mais le marc s’est incrusté un peu partout à cause de l’humidité.
En effet, entre les cheveux très longs qui peuvent s’enrouler sur les brossettes comme on l’a vu plus haut ou finir en boule derrière la brosse, ou encore le marc de café humide qui peut stagner dans les conduits, voire sur la grille de support de la station, il faudra mettre un peu les mains dans le cambouis si vous constatez que le robot commence à montrer des signes de faiblesse.
Chéri, c’est à ton tour de changer le petit !
Heureusement, la plupart des composants sont amovibles, ce qui facilite leur manipulation et leur nettoyage
Les accessoires du Freo Z10 Ultra : Narwal anticipe tout
Dans l’onglet marqué par l’icône représentant un dessin de la station, vous avez accès au niveau d’usure estimé des accessoires en fonction des données récoltées par l’appareil. Aussi peut-il vous fournir un compte à rebours avant remplacement du sac à poussière, du bac à insert situé dans le réservoir du robot, des mops et des brosses principale et latérales.
L’appli propose un suivi ultra complet des composants de l’appareil !
Vous trouverez également un mini-guide d’entretien dédié à chaque autre éléments listé dans l’application (capteur, roulette, filtre éponge, support de la station, etc.), avec une photo pour éviter d’éventuelles confusions.
Un pack onéreux mais qui vous enlève un peu de charge mentale.
La marque semble proposer une partie de ces accessoires séparément, sans indiquer s’ils sont bel et bien compatibles avec ce modèle en particulier. En conséquence, il nous paraît préférable d’ajouter directement à votre achat un pack complet pour être tranquille un bon moment, ce qui revient à 1248,99 € au total (du moins à l’heure actuelle).
Nota Bene : en usage normal (3–4 cycles/semaine), la bouteille de détergent fournie tient environ 5 à 6 mois. On peut donc estimer une consommation annuelle de 2 bouteilles, soit un coût d’environ 50 à 60 € par an. Ce chiffre peut varier selon la fréquence de lavage et le degré de saleté.
Que vaut le Freo Z10 Ultra sur le marché des robots aspirateurs-laveurs ?
Le Narwal Freo Z10 Ultra se revendique à juste titre comme un robot aspirateur-laveur premium. Sa station tout-en-un figure parmi les plus complètes du marché : vidange automatique, lavage à eau chaude, séchage à haute température et distribution de détergent.
Grâce à sa navigation IA NarMind™ Pro (caméras + LiDAR), il évite les obstacles avec une précision impressionnante. Son système de lavage est également remarquable, avec des pads triangulaires rotatifs capables d’atteindre les plinthes grâce à leurs extensions. Son autonomie fait également partie des meilleures du marché. L’application, bien que dense et pas toujours intuitive, propose un contrôle avancé du nettoyage et une gestion efficace de l’entretien.
On a bien remarqué, cependant, une brosse centrale un peu moins adaptée aux tapis très chargés, malgré une capacité d’aspiration étonnante. Le coût des accessoires (environ 80 €/an) dépasse celui du Roborock S8 MaxV Ultra mais reste inférieur à celui du Dreame X40 Ultra, qu’on estime à plus de 100 €/an.
Mova est la nouvelle marque spécialiste de l’électroménager high tech. Nous avons reçu l’un de ses flagships dans nos labos. Voici l’accueil que nous avons réservé au Mova Z50 Ultra annoncé en grande pompe cet avril à Berlin…
Notre invité du jour ne vient pas les mains vides : un design de gala, un système de serpillère innovant, une IA sophistiquée, le tout pour à peine 900 €… Cet élève modèle de la nouvelle génération de robots aspirateurs-laveurs nous a donné envie de jouer les polissons. Comment le Mova Z50 Ultra a-t-il essuyé les épreuves que nous avons mises en place pour le pousser dans ses retranchements ? On vous raconte tout, avec notre verdict détaillé en fin d’article !
Nota Bene : sortie de la cuisse de Dreame, la marque Mova vole désormais de ses propres ailes pour devenir son concurrent direct !
Jusqu’ici, rien que d’assez classique pour un appareil haut-de-gamme. En réalité, c’est finalement le prix bien au-dessous des 1 000 € qui nous semble le plus accrocheur, en plus de la capacité d’aspiration et de la garantie de 3 ans.
La hauteur du robot est relativement élevée, soit 11 cm à cause de la petite tour laser ; il est donc possible qu’il ne passe pas sous certains meubles. L’autonomie semble aussi plus courte que les modèles concurrents pouvant facilement dépasser les 200 minutes, mais on attend de voir.
Unboxing Mova Z50 Ultra : dans le plus simple appareil
Un minimalisme des accessoires qui se justifie par un prix contenu (donc ça passe).
Pas le temps de niaiser. La pack est archi-simple :
la station de charge ;
une brosse d’entretien extensible ;
un mini-patin (à fixer sur le côté du robot) ;
une bouteille de détergent (530 ml) ;
un câble d’alimentation ;
un guide d’utilisation (4 documents séparés) ;
le robot Mova Z50 Ultra lui-même.
Trois fois 4 litres dans un format pas si encombrant.
On aurait pas dit non à un sac à poussière supplémentaire, même si celui-ci fait ses 4 L et laisse donc le temps de voir venir. Mais le robot nous fait d’entrée une petite farce : il arrive avec un câble d’alimentation adapté… pour la Suisse ! Bon, ça nous a coûté 5,98 € les deux câbles 230V d’1 m (meilleure offre trouvée sur Amazon), rien de bien méchant. Au moins, si cela vous arrive, vous saurez que vous n’êtes pas bloqués !
Design du Z50 Ultra : un robot-aspirateur qui présente bien
Il en faut peut-être peu, mais le Z50 Ultra est le plus bel aspirateur-robot que nous ayons l’occasion de tester jusqu’à ce jour. Il est vêtu d’une coque en plastique ABS noire mat, avec un revêtement à motifs très légers et quelques dorures sur le nom de la marque et les bandes décoratives de la station.
Il ne lui manque que le nœud de papillon (et en surnom : Alfred !) !
Celle-ci arbore des bacs en polypropylène (ou polyéthylène) presque érigés en maquette de buildings, symbolique de l’ambition de la marque. Au point qu’on la laisserait volontiers dans le salon plutôt que dans un coin reculé de la maison.
Le rouleau serpillère imite le système des aspirateurs-laveurs. Reste à voir son efficacité !
Sous le robot, on trouve les éléments habituels (capteurs, brossette rotative, roues crantées, roues directionnelles, etc.) dont plusieurs composants métalliques, tels que la brosse principale (caoutchouc + poils en nylon) ou encore l’axe du rouleau lavant principal. L’appareil en est légèrement alourdi mais donne, en contrepartie, une impression de robustesse jusqu’ici assez peu vue dans nos labos sur ce type de produit.
Installation et connexion à l’application : des hauts et des bas
Concernant la connexion au robot (2.4 GHz uniquement) : RAS. Vous téléchargez simplement l’application Mova gratuite sur iOS ou Android et vous vous laissez guider après avoir branché la station. Cette dernière a besoin d’un minimum d’espace autour d’elle (1m devant, 50 cm sur les côtés si possible) pour fonctionner correctement. Branchez-la et placez le robot dedans. Attention car, outre les capteurs de charge, le robot présente une petite ouverture dans laquelle se glisse l’embout de la station servant à recharger l’appareil en eau propre. Au début, nous n’en avons pas tenu compte, et nous avons laissé le Z50 Ultra déconnecté de sa charge sans nous en apercevoir…
Autre friction, un peu plus dérangeante cette fois : le flacon de détergent (livré avec bouchon), à placer derrière le bac à eau propre, n’a pas été reconnu par la station. Nous avons eu beau le replacer X fois, passer un coup de chiffon doux sur le réceptacle, nous référer au manuel d’utilisation, chercher une réponse sur le forum et contacter le SAV via l’application, rien n’y a fait…
On a placé et replacé le flacon, contacté le SAV, consulté des vidéos, sans succès…
À ce titre, Mova met à disposition un chatbot pas encore très dégourdi, lequel pourra laisser le relais à un support humain. Ce dernier ne nous a malheureusement fourni aucune recommandation que nous n’ayons pas déjà testée, en dépit d’une longue liste d’instructions…
Nota Bene : l’assistant vocal natif fonctionne, à condition de parler distinctement et de respecter les commandes vocales indiquées dans l’application.
Bon, décidément, il est coquin ce Z50 Ultra qui s’amuse à tester le testeur. Mais on verra bien qui de nous deux va tester l’autre… Pour commencer, nous nous armons d’un cure-dent afin de faire couler le détergent en appuyant sur son embout ultra-fin. Nous versons ainsi quelques gouttes dans le bac à eau propre déjà rempli et remuons la solution lavante ainsi obtenue. Nous voilà fin prêts… À notre tour de taquiner le petit nouveau de Mova !
Cartographie et navigation : un début poussif mais il marque des points
Une petite partie de cache-cache ? Le robot franchit des margelles de plus d’1 cm sans effort…
Outre tous les capteurs que l’on trouve généralement sur un robot-aspirateur dernière génération (infrarouge anti-chute, détection de tapis, capteurs de proximité, de collision, de saleté, de position des serpillères, etc.), le Z50 s’appuie sur un dispositif de navigation équipé :
– d’un télémètre LDS (Laser Distance Sensor) placé sur une tourelle rotative scannant les pièces à 360° en permanence (il crée ainsi sa carte 2D, se localise et optimise ses trajets) ;
– une caméra RGB (Red Green Blue) associé à un système d’éclairage automatique pour enregistrer des images en couleurs ;
– des capteurs ToF (Time of Flight) pour voir la profondeur et modéliser en 3D ce qu’il y a devant lui.
Avec tout cet attirail et son IA binoculaire, il est censé repérer des obstacles et reconnaître un certain nombre d’objets, dont les tapis et même les fils, lesquels posent souvent problème…
Le robot évite avec brio le fil que nous avons sournoisement jeté sur son passage.
Si on le déplace manuellement, il doit pouvoir recalculer son chemin facilement.
Qu’en est-il en pratique ?
Après un premier passage dédié à la cartographie (il aspire quand même), nous avons pu, comme d’habitude, renommer les pièces, fusionner/scinder des zones, en interdire d’autres, placer/enlever des meubles et des tapis, visualiser la carte 3D, etc. Nous avons ensuite lancé un premier cycle complet (aspiration et lavage simultanés) afin d’observer plus attentivement son comportement sur le terrain.
L’application est intuitive et agréable à utiliser, on s’égare moins que sur le Freo Z10 Ultra de Narwal, testé quelques jours avant !
Le Z50 se dirige dans notre couloir et nous l’entendons produire un bruit inhabituel… Nous nous levons pour voir ce qu’il fabrique : le voilà qui boude dans un coin, comme s’il était puni. Après trois minutes à bloquer contre un angle de porte à faire rougir ses boutons de commandes, il finit par demander de l’aide (voix + notification). Nous le sortons d’affaires, et le voilà parti pour finalement rendre une clean sheet, avec :
reconnaissance de tapis avec aspiration intensive et serpillère levée ;
un parcours qui traverse sans la moindre difficulté une forêt de pieds de chaises et de fauteuils que nous avions retirés pour la cartographie ;
un évitement à 100% des obstacles, y compris les fils, même celui que nous avons sournoisement jeté sur son parcours pour le faire trébucher…
Deux modes télécommandés pour le dompter : un vrai progrès pour le nettoyage “manuel”
Outre sa navigation autonome, nous pouvons l’utiliser pour surveiller la maison et enregistrer des imagesgrâce à la fonction télécommandée avec caméra embarquée – le nettoyage est exclu. Elle fonctionne à merveille, mais, par défaut, le robot répète à tue-tête “surveillance de la caméra en cours”. Il faudra aller dans les paramètres pour désactiver cette étrange manie…
Il faut configuer un code PIN pour avoir accès à la surveillance caméra.
Pour terminer, un mot sur la fonction télécommandée sans caméra à la première personne : enfin, on sort de la fonctionnalité gadget qui lague ou ne nettoie pas bien. Le mode de nettoyage est celui fixé par défaut sur la page principale de l’application (aspiration seule, serpillère seule, les deux en même temps ou l’un après l’autre), et le robot vous obéit au doigt et à l’œil. Il cesse même d’aspirer dès qu’il redevient immobile, afin d’économiser sa batterie !
Tests d’aspiration : que valent véritablement ces fameux 19 000 Pa ?
D’abord, nous avons remarqué que ses premiers passages sur tapis “propre” lui ont permis de récupérer un joli fond de poussière. En outre, il est capable d’allonger sa brossette pour épousseter les coins difficiles à atteindre. Ainsi, pour l’échauffer, sur tapis comme sur sol dur, nous avons alors parsemé quelques touffes de cheveux longs récupérés sur notre brosse : il les a engloutis sans laisser de traces.
À gauche, la brossette rotative qui s’écarte pour atteindre les coins. À droite, son éclairage puissant !
Nous préparons donc notre muesli “50g de grains de café + 50 g de grains de riz” et nous lançons un premier cycle d’aspiration “Turbo” (inférieur à “Max” mais supérieur aux modes “Silencieux” et “Standard”).
On peut resserrer trajectoire en “S” depuis l’application, mais cela augmente le temps de nettoyage.
En 3 minutes et un passage sur 3m2, il obtient un score de 96%. Mais où sont les 4% restants ? :
1% a été éjecté de la zone configurée par la brossette rotative sur le côté ;
1% s’est logé entre le carrelage et le tapis à côté, ce qui réduit l’efficacité des brosses de robots en général ;
2 % n’ont pas pu rentrer dans le collecteur déjà plein.
Il est vrai que 300 ml, c’est assez peu. Il aurait été intéressant que le robot retourne à la station dès qu’il commence à saturer, mais ça n’a pas été le cas.
La bac sature un peu vite pour les grosses particules.
Nous avons réitéré l’opération sur tapis en mode Max+ (plus fort encore que Max), et le Z50 Ultra, après un passage de 6 minutes sur 5m2, obtient un honorable 76%. Les 24% restants ont été poussés hors du tapis.
Il a fait à peu ou prou le même score que le Freo Z10 Ultra de Narwal, un très bon challenger !
Nota Bene : nous avons activé le mode expérimental “reconnaissance des grosses particules”. Cela n’a pas vraiment augmenté son efficacité, mais le robot les affiche provisoirement sur la carte.
Enfin, poussé par la curiosité, nous avons décidé de le troller un petit peu, en ramenant le tapis à poils longs… Cette fois, nous n’avons vidé que 75 g de grains, et le bilan est sans appel : un maigre 14% de réussite après 3 minutes et un petit mètre carré de passage. Ça, c’était pour le coup du détergent !
Nettoyage à la serpillère : on le pousse à bout !
Nous avons très vite remarqué un bon point pendant le tout premier cycle : la pellicule d’eau (chauffée à 36 °C avant lavage) laissée par le Z50 sèche en 2 minutes chrono, 3 minutes si vraiment vous avez mis le taux d’humidité au max. En effet, vous pouvez faire varier le curseur de 1 à 32.
Il passe sans problème entre les obstacles et laisse une pellicule d’eau qui n’abîme pas les parquets !
Vous pouvez également demander au robot de revenir à sa station pour laver la serpillère tous les 10 à 50 m2 nettoyés.
Nota Bene : le robot embarque son propre bac à solution lavante, qu’il retourne remplir toutes les 30 minutes environ (taux d’humidification moyenne). L’opération dure environ 4 minutes.
Nous allons donc procéder à un nettoyage de zone avec un petit cocktail conçu dans notre esprit malveillant : du marc de café bien poudreux avec du sirop aux épices destiné à concocter du vin chaud maison. Le taux de sucre est très élevé et la mixture visqueuse est répandue sur le parquet.
Le piège est en place…
Le cycle de nettoyage le plus chaotique qui soit commence alors. Nous lançons un programme “aspiration + nettoyage” avec le mode expérimental “reconnaissance des taches”. Le robot se jette sur la tache et commence à aspirer le marc de café tout en étalant le jus de notre infâme compote derrière lui. La serpillère semble inactive. Nous interrompons le programme, essayons de comprendre ce qu’il se passe. Manifestement, le robot n’a pas jugé bon de laver pendant l’aspiration, et nous devons avouer que n’avons pas très bien compris pourquoi… En revanche, le marc de café a disparu sans laisser la moindre trace au sol.
On l’aura bien fait boire !
Perplexe, nous avons relancé un programme “serpillère seule” en activant l’option “plusieurs cycles” (en x2) et en réglant l’humidité au maximum. En effet, à cause de nos hésitations, la tache a séché à moitié, laissant une belle mare collante sur le carrelage. Un brin excédé, le Z50 Ultra s’est chargé de tout décaper en un temps record. Néanmoins, le niveau le plus élevé d’humidification a commencé à le faire baver. Résultat : un sol blanc tacheté au bout du premier cycle.
Nota Bene : sur un nettoyage complet, le robot a bien activé la serpillère en même temps que l’aspiration, mais uniquement sur les grosses taches. En somme, difficile de prévoir son comportement sur le mode « aspiration + serpillère simultanées »…
Heureusement, le niveau d’humidité est réglable en temps réel. Nous l’avons donc rétabli à un seuil raisonnable, et cette fois, aucune goutte sombre ne s’est échappée de l’appareil. Néanmoins, le robot n’est pas repassé le long du placard où il avait laissé quelques bavures. Bien sûr, comme nous n’avons pas su doser le détergent nous-même, le sol est resté légèrement collant après son dernier passage…
La mini-mop à gauche est un peu petite… Mais le robot finit par se tirer d’affaire assez brillamment !
En somme, la serpillère, pourvue d’une pression de 18 N, est surpuissante et paramétrable en temps réel. Néanmoins, comme pour beaucoup de robots, un degré de saleté assez élevé peut rapidement révéler quelques limites, comme les bavures, ou le nettoyage des bords que le patin fixé sur le côté ne suffit pas pour les gérer à fond. À ce sujet, rien de tel que les mops rotatives d’un Freo Z10 Ultra, par exemple.
Niveau sonore : on est dans les clous
Le niveau moyen du bruit émis par le Z50 Ultra est de 65 dB, ce qui est correct. En mode Max, il monte à 68 dB et le dépoussiérage de la station passe à 73 dB pendant quelques secondes à peine. Sans être absolument silencieux, le robot est plus que supportable.
Nota Bene : application sonomètre placée à 1 m du robot.
Cependant, on notera le bruit métallique un peu entêtant de l’axe du rouleau-serpillère, qui ne dépasse pas les 52 dB, mais qu’on ne peut pas ne pas remarquer. Cela n’empêche pas de travailler ni de dormir avec la porte fermée, mais c’est quand même présent.
Autonomie : on l’a essoré (mais il récupère vite) !
Nous avons testé son autonomie à fond avec un nettoyage approfondi “aspiration puis serpillère” avec des motifs de passage en “S” très rapprochés, afin de le fatiguer le plus possible. Le premier cycle d’aspiration (mode “turbo”) a duré 63 minutes, a coûté 48% de batterie et a couvert 46 m2. Le cycle dédié à la serpillère s’en est tenu à 30 m2 (normal, avec le tapis), et n’a duré que 56 minutes. Le robot était en fin de réserve après 1h59 de nettoyage et 76 m2 couverts. Ces 119 minutes nous font estimer que cette couverture peut largement augmenter avec des modes de nettoyage plus économiques.
Quoi qu’il en soit, la charge complète qui a suivi, de presque 0 à 100 % donc, a duré exactement 3 heures et 24 minutes. Nous avons mesuré la courbe d’accélération de la charge, et il s’avère que :
de 0 à 60 % : la charge dure environ ~114 min → soit une moyenne de 0,53 %/min.
de 90 à 100 % : le robot ralentit considérablement la charge dans les derniers pourcents. On passe alors à on passe à ~29 min, soit environ 0,345 %/min.
La charge lente en fin de cycle est une bonne pratique de fabrication pour la durabilité de la batterie. Niveau énergie, la charge se contente d’une moyenne de 0,032 kWh,selon les mesures de notre prise connectée.
Nota Bene : la station monte à 0,073 kWh puis redescend à une moyenne de 0,60 kWh lorsqu’elle active consécutivement l’auto-nettoyage et le séchage de la serpillère. En partant sur 3 cycles complets par semaine, cela représente 3,60 € / an, là où un Roborock S8 Pro Ultra ou un Dreame L20 Ultra tourne autour de 0,12 à 0,14 kWh par cycle, soit 4 à 6 € / an.
Petit point bonus : les paramètres donnent accès à une fonctionnalité de charge en période creuse. On ne peut configurer qu’une plage de 6 heures minimum durant laquelle le robot pourra remplir sa batterie. Le reste du temps, il interrompra sa charge à 75% si ce mode est activé.
Entretien du Z50 Ultra : on fait la paix ?
Bon, nous voici avec un robot-aspirateur qui revient du front, avec du marc de café sucré et humide stagnant aussi bien derrière la brosse que dans le fond de la station…
Petite indigestion… mais rien de grave !
Sur la partie automatisée, Mova propose les fonctionnalités attendues pour un entretien au plus près des besoins de votre appareil. Bien sûr, il détecte et avertit en cas de problème et fournit le suivi d’usure des consommables, disponible directement dans l’application. Pour les autres éléments listés, il indique comment les nettoyer sans les abîmer.
Tous les composants sont faciles d’accès et la plupart ont un suivi d’usure via l’application !
D’autre part, grâce à la fonction d’auto-nettoyage, la serpillère est restée relativement propre, après d’être laissée râcler tout en s’imbibant d’une eau montée à 75 °C. Une fois le lavage terminé, la station active un séchage à air chaud, ce qui évite la prolifération des bactéries et des mauvaises odeurs.
Nota Bene : les jours de chaleur, vous pouvez réduire le temps de séchage à 3 heures, et l’augmenter jusqu’à 5 heures en hiver par exemple.
Concernant l’aspect manuel, nous avons particulièrement apprécié la présence de la brosse extensible, laquelle permet de passer aussi bien dans le robot que dans la station, même dans les coins difficilement accessibles. Nous avons également pu frotter les roues crantées, et dégager assez aisément toute matière étrangère au robot. La brosse, le rouleau, le mini patin et le filtre du réservoir sont faciles à retirer et à rincer. La station, quant à elle, se démonte partiellement, plaque par plaque et facilement, afin de ne rien laisser traîner sous le robot (voir ci-dessus).
La brossette est extensible et passe presque partout !
En un peu moins de vingt minutes (et 24 heures de séchage à l’air libre des composants mouillés), après l’avoir copieusement chahuté, nous retrouvons le Z50 Ultra presque comme neuf, prêt à faire table rase de nos asticotages.
Accessoires et pièces détachées
Comme vu précédemment, le Z50 Ultra est livré sans équipement supplémentaire. Certes, dans l’onglet message, vous pouvez recevoir des offres promotionnelles pour obtenir certains avantages sur l’acquisition de consommables, mais il faut être plutôt réactif.
Pour l’heure, le seul moyen fiable que nous ayons trouvé pour renouveler vos stocks de détergent et de sacs à poussière, de remplacer votre filtre ou vos brosses n’est pas le site du fabricant lui-même, mais des distributeurs tels que phone-life.fr ou aliexpress.com à des tarifs plus ou moins bas.
On achète tous les jours à ce prix-là, mais la confiance n’est pas vraiment au rendez-vous…
Selon nous, il serait intéressant de proposer des lots plus ou moins complets à des prix corrects directement depuis l’application, puisqu’on s’est déjà fait un compte juste après l’avoir téléchargée… Aussi bien d’un point de vue « expérience utilisateur » que pour s’assurer de ne pas tomber sur de la contrefaçon… À bon entendeur !
Où se situe le Mova Z50 Ultra sur le marché des aspirateurs-robots ?
Le Mova Z50 Ultra se revendique déjà comme un concurrent frontal des géants haut de gamme que sont Dreame, Roborock ou Ecovacs. Il joue la carte de la performance technique (19 000 Pa, navigation laser + caméra + ToF, base tout-en-un, IA embarquée) tout en restant sous la barre psychologique des 1 000 €, ce qui n’est pas anodin dans une gamme où les cadors dépassent souvent les 1 200 €.
Il a les attributs d’un flagship : design léché, entretien soigné, fonctions avancées (serpillères rotatives, mode surveillance, charge éco…), mais il conserve encore quelques maladresses de jeunesse :
fiabilité logicielle perfectible (ex. flacon de détergent non reconnu, malentendus sur les modes de lavage),
navigation qui hésite dans les coins au début,
lavage qui bavote en mode extrême.
Toutefois, après le Mova Z500, plus accessible (moins de 600 €), mais aussi bien plus limité (puissance moindre, base sans séchage ni serpillière rotative), le Z50 Ultra représente un vrai saut générationnel, destiné à ceux qui veulent un robot presque totalement autonome.
Nota Bene : on compte notamment sur les mises à jour régulières du firmware (on en a eu une ou deux en une semaine d’utilisation).
Plus généralement, il surpasse logiquement la plupart des modèles à moins de 800 € (type Roborock Q7 Max ou Dreame L10s Pro), notamment sur la station et l’intelligence embarquée. Il tient tête aux ultra-premiums (Roborock S8 Pro Ultra, Dreame L20 Ultra) sur plusieurs points comme la puissance d’aspiration et le potentiel du dispositif de lavage… et manque peut-être encore de maturité logicielle et du soin de certains détails, où ses aînés plus chers gardent une petite longueur d’avance.