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Reçu aujourd’hui — 15 décembre 2025

Déverrouiller les codes de l’apocalypse : À quoi s’attendre en décembre 2025

15 décembre 2025 à 04:57

Mis à jour : 14 décembre 2025 Nous avons ajouté de nouveaux codes ! L’Apocalypse est arrivée, et si vous pensez être prêt pour le chaos à venir, détrompez-vous ! Ce jeu Roblox élève la survie à un autre niveau, avec exploration, artisanat, minage et rencontres de zombies intenses. Pouvez-vous résister aux épreuves qui vous […]

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Reçu — 12 décembre 2025
Reçu — 3 novembre 2025

L'apocalypse arrive et ça va bien se passer

Par :Korben
3 novembre 2025 à 11:33

En général, quand on parle de fin du monde, c’est soit du blabla philosophique autour d’une bière, soit c’est Bruce Willis qui sauve l’humanité avec une perceuse. Mais cette fois, on va aller un peu plus loin que ça… Car une équipe de chercheurs a trouvé le moyen d’observer pour de vrai comment les gens se comportent quand ils savent que tout va disparaître.

Pour cela, ils ont utilisé le MMORPG ArcheAge. C’est moins spectaculaire qu’un astéroïde géant ou qu’une guerre thermonucléaire, mais les données sont meilleures !

Ah Reum Kang de l’Université de Buffalo et ses collègues ont pour cela analysé 270 millions d’enregistrements de comportements durant la 4ème bêta fermée du jeu ArcheAge en 2011 et 2012. Le principe c’est qu’à la fin de la bêta fermée, tous les personnages sont supprimés, toute progression est perdue, tous les objets virtuels disparaissent… Vous avez passé 11 semaines à construire votre empire virtuel, à farmer vos légendaires, à monter votre guilde au top… Et pouf, tout disparait et y’a pas de Ctrl+Z possible. Désolé.

Pour les 81 000 joueurs testeurs, c’était comme vivre dans un monde avec une date d’expiration connue à l’avance. Et contrairement aux études philosophiques classiques basées sur des sondages et des suppositions, là on avait des données brutes, précises, et massives sur ce que les gens font vraiment.

Les chercheurs se sont appuyés sur ce qu’ils appellent le mapping principle. L’idée c’est que les joueurs agissent en ligne comme dans la vraie vie. Bon, c’est vrai que perdre son avatar n’est pas exactement comme perdre sa vie (quoique, allez expliquer ça à un joueur qui vient de perdre son level 50 avec full stuff épique, ok les boomers ? ^^). Mais quand vous avez investi 300 heures à bâtir votre royaume virtuel, la claque psychologique reste bien réelle. C’est un peu comme effacer votre disque dur sans backup, mais avec plus de dragons et de sortilèges.

Et les résultats sont plutôt encourageant pour notre prochaine fin du monde. En effet, y’a pas eu de chaos généralisé. On aurait pu croire que tout le monde allait se transformer en psychopathe, tuer son voisin, piller les maisons virtuelles et foutre le feu à tout ce qui bouge. Mais non. La plupart des joueurs n’ont pas vraiment changé leur comportement… Même en sachant que demain tout disparaissait, ils ont continué à jouer normalement.

C’est presque décevant, non ?

Alors vous allez me dire “Moi je suis pas comme ça, si mon serveur WoW ferme demain je vais tout péter ! J’suis un déglingo, un fou dans ma tête !!”. Mouais. Les stats sont contre vous les amis. Vous allez probablement juste continuer à farmer vos objets rares et à spammer le chat de guilde comme d’habitude.

Par contre c’est vrai, quelques marginaux ont bien pété les plombs. Les chercheurs ont détecté une hausse du PK (player killing, c’est quand vous tuez un autre joueur de votre propre camp, ce qui est considéré comme un meurtre dans le jeu…) mais ça a concerné seulement 334 joueurs sur 81 000. Donc pas vraiment American nightmare…

Ceux qui on abandonné le navire en cours de route, genre 3 semaines avant l’apocalypse, sont ceux qui sont devenus les plus toxiques pour la communauté. Ceux qui sont restés jusqu’au bout par contre, ont gardé une forme de loyauté envers la communauté, même quand ils savent que tout va disparaître. C’est assez révélateur sur l’attachement social.

Par exemple, en analysant les chats du jeu, les chercheurs ont mesuré ce qu’ils appellent le valence score. C’est un indicateur de positivité dans le langage et devinez quoi ? Hé bien au lieu de devenir déprimants ou agressifs, les échanges dans les canaux sociaux sont devenus légèrement plus joyeux à l’approche de la fin. Les joueurs ont augmenté leurs interactions… plus de messages échangés, plus de groupes formés pour des quêtes. Un peu comme si, face à l’apocalypse, les gens se rapprochaient au lieu de s’éloigner.

Mais alors, est-ce qu’on continue à se battre pour s’améliorer quand on sait que demain tout s’efface ?

Martin Luther aurait dit “Même si je savais que le monde disparaît demain, je planterais quand même mon pommier”. Et bien les joueurs d’ArcheAge, eux, n’ont pas planté de pommiers et encore moins mangé de la compote… Non, l’étude montre en réalité une grosse baisse des activités de progression. Il y a eu moins de quêtes complétées, moins de montées de niveau, moins de changements de compétences. Les joueurs ont carrément abandonné tout ce qui concerne l’amélioration de leur personnage.

Bah oui pourquoi s’emmerder à farmer de l’XP pendant 8 heures si demain votre magnifique niveau 50 redevient niveau 0 ?

Par contre, ils n’ont pas arrêté de jouer pour autant. Ils ont juste changé leurs priorités. Plus de construction de maisons (parce que bon, une maison virtuelle qui va être détruite dans 3 jours, autant la construire et en profiter maintenant), plus de crafting d’items, plus d’interactions sociales. Bref, des activités qui apportent une satisfaction immédiate plutôt qu’un bénéfice à long terme.

Alors posez-vous la question. Est ce que vous êtes plutôt team “je reste jusqu’au dernier screenshot avec ma guilde” ou de la team “je me barre 2 semaines avant insultant tout le monde” ?

Parce que statistiquement, si vous êtes du genre à ragequit, vous avez 78% de chances de devenir un serial killer virtuel avant de partir. Les scientifiques l’ont prouvé, bon courage pour votre karma de merde ^^.

Bon après, il faut quand même relativiser car ArcheAge n’est qu’un jeu vidéo, et pas la vraie vie. Les chercheurs le reconnaissent eux-mêmes, personne ne meurt pour de vrai à la fin de la bêta (heureusement quand même ^^) mais cette recherche a des implications concrètes.

Pour les développeurs de jeux, ça aide à comprendre quels comportements peuvent servir de signaux d’alerte pour détecter les joueurs qui vont quitter le jeu. Si quelqu’un commence à supprimer ses personnages et à PK à tour de bras, c’est probablement qu’il est sur le départ ! Pour les chercheurs en sciences sociales, c’est également une mine d’or. Avoir accès à 270 millions de décisions humaines dans un contexte de fin annoncée, avec des règles du jeu parfaitement contrôlées et connues, c’est le genre de dataset dont on ne peut que rêver dans les études traditionnelles.

Et pour nous, simples mortels ?

Et bien ça confirme quelque chose d’assez réconfortant. Face à la fin du monde, la plupart des gens ne deviennent pas des monstres. Ils se rapprochent des autres, renforcent leurs liens sociaux, et arrêtent juste de se projeter dans un futur qui n’existe plus.

Donc si demain on vous annonce que la vraie apocalypse arrive (pas celle du jeu vidéo hein, la vraie avec les robots tueurs de Trump, les zombies de Poutine ou l’astéroïde piloté par des aliens dont parlent les complotistes en ce moment), vous n’allez probablement pas piller le supermarché du coin mais plutôt appeler vos potes pour une dernière soirée pizza-bière.

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Reçu — 17 octobre 2025

Un Cavalier de l’Apocalypse espère que personne ne découvrira que son cheval s’appelle “Rose des Prés”

17 octobre 2025 à 12:00

C’est vêtu d’un capuchon couleur rouille, d’une armure couverte de miasmes et d’une nuée de mouches que celui que l’on appelle “La grande Pestilence”, “le bubon de Satan” ou encore “Le 3ème Cavalier” a accepté de se confier sur son parcours à visage découvert. À peine entré dans nos locaux, la quasi-totalité de nos journalistes s’effondrent sur la moquette alors que la célèbre entité décide de garer sa monture entre le baby-foot et la fontaine à eau. “Tout doux Rose des Prés” l’entend-on prononcer à voix basse, avant de se retourner d’un coup sec dans notre direction. “Vous avez entendu ? Je vous préviens, ça ne sort pas d’ici !” s’exclame-t-il visiblement stressé avant de vomir 80 000 sauterelles en direction de la compta.

Quand on lui demande pourquoi tant de mystère sur le nom de sa monture, Pestilence se gratte la joue, visiblement gêné. “Désolé mais j’ai une image à tenir. Vous imaginez si on découvrait que mon cheval s’appelle “Rose des prés” ? Comment voudriez-vous que je reste crédible auprès de mes collègues “Guerre”, “Mort” et “Famine”, ou même le reste du monde ? ” explique-t-il. “La dernière fois que j’ai ramené un Yop à la fraise et des noix de cajou pour mon en-cas du midi, ils m’ont traité de lopette. Je ne veux pas revivre ça” poursuit-il, avant de sortir un crayon Titi de sa poche et d’écrire “Ne pas oublier de racheter des calissons“ dans son agenda Diddle. 

Après plus de deux heures à échanger sur sa vie et sa longue carrière, Pestilence nous montre un vieil album photo qu’il sort d’une sacoche en peau humaine. “Tout le monde croit que je n’ai qu’une seule monture mais en fait j’en ai quatre !” nous confie-t-il avec fierté en nous montrant la photo de 3 Poneys Shetland répondant aux noms de “Frimousse”, “Cannelle” et “Bilboquet”. Une confidence unique qu’il nous fait promettre de ne dévoiler à personne avant de repartir à cheval sur “Rose des Prés” pour aller se prendre un latte spéculoos au café “Le p’tit bout d’chou”.

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