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Reçu — 19 décembre 2025

Un projet open source qui détecte les nids-de-poule

Par :Korben
19 décembre 2025 à 12:00

Vous savez que depuis quelques années, des startups équipent les camions poubelle et les bus de caméras IA pour cartographier automatiquement l'état des routes ? Comme ça, pendant que le chauffeur fait sa tournée, une intelligence artificielle détecte les nids-de-poule, les fissures et autres joyeusetés routières en temps réel. Chaque défaut est géolocalisé, scoré par gravité, et hop, les équipes de maintenance savent exactement où intervenir.

Bon apparemment, là où j'habite, ils n'utilisent pas ça parce que les routes sont des champs de mines, mais si le Maire se chauffe en DIY, ce projet maintenu par un certain Peter va l'intéresser.

C'est sur GitHub et c'est un stack complet pour faire exactement la même chose que les startups spécialisées en nids de poule... un vrai projet end-to-end avec l'entraînement du modèle sur du GPU cloud, une API backend containerisée, et même une app mobile React Native pour scanner les routes depuis votre téléphone.

Le projet s'appelle pothole-detection-yolo et ça utilise YOLOv8, le modèle de détection d'objets qui fait fureur en ce moment dans le domaine de la vision par ordinateur. Concrètement, le modèle a été entraîné sur un dataset de nids-de-poule disponible sur HuggingFace, avec des images de 640x640 pixels. L'entraînement s'est fait sur Nebius Cloud avec des GPUs H100, donc du sérieux, pas du Colab gratuit qui timeout au bout de 20 minutes.

Ce qui est cool avec ce projet, c'est qu'il ne s'arrête pas au modèle. Y'a une API FastAPI complète qui expose deux endpoints : /detect pour envoyer une image et récupérer les bounding boxes avec les scores de confiance, et /health pour vérifier que le service tourne. Le tout est containerisé en Docker avec support GPU automatique. Et si vous avez pas de carte graphique, ça bascule sur CPU.

Et la cerise sur le gâteau, c'est l'app mobile Expo/React Native. Vous ouvrez l'app, vous prenez une photo d'une route avec votre smartphone, l'image est envoyée à l'API, et vous récupérez les détections en temps réel avec les rectangles dessinés autour des nids-de-poule et les pourcentages de confiance affichés. Bref, c'est exactement ce que font les boites tech à plusieurs millions, sauf que là c'est open source sous licence Apache 2.0.

YOLOv8 atteint facilement entre 93 et 99% de précision pour la détection de nids-de-poule selon les variantes utilisées et des chercheurs ont même combiné YOLOv8 avec des données de nuages de points 3D pour atteindre 95.8% de précision sur des tronçons de tests d'environ 5 km. Bref, c'est du solide et ça fonctionne .

Le truc intéressant pour les bricoleurs, c'est que le modèle entraîné est directement téléchargeable sur HuggingFace donc vous pouvez donc skip toute la partie entraînement si vous voulez juste tester le résultat. Une seule commande Docker pour lancer l'API, et vous êtes opérationnel. Pour les plus motivés qui veulent entraîner leur propre modèle avec des données locales de vos routes françaises pleines de cratères, le code d'entraînement est là aussi avec les configs Ultralytics.

Bref, si vous êtes une petite mairie qui veut cartographier l'état de vos routes sans claquer 50 000 euros dans une solution proprio, ou juste un dev curieux de voir comment fonctionne la stack derrière ces caméras intelligentes qu'on voit de plus en plus sur les véhicules de service, ce projet est une mine d'or.

Tout est là , documenté, et ça fonctionne du feu de dieu.

Reçu — 8 décembre 2025
Reçu — 15 novembre 2025

Pimp my Proxmox avec ProxMenuX

Par :Cédric
15 novembre 2025 à 10:43
Je continue de chercher (et de trouver !) des plugins, compagnons ou extensions pour Proxmox, afin d’avancer sur notre projet d’infrastructure alternative à VMware (dont je vous avais déjà parlé il y a quelques jours dans un autre article). Et là, sans crier gare, je tombe sur ProxMenuX, qui, d’après mes premières investigations, enterre littéralement Pulse …
Reçu — 4 novembre 2025
Reçu — 2 novembre 2025
Reçu — 13 octobre 2025

Knative, la couche serverless pour Kubernetes, arrive à maturité

13 octobre 2025 à 08:18

Knative est désormais officiellement prêt pour un usage en production.

La CNCF (Cloud Native Computing Foundation) le considère en tout cas. Elle vient de promouvoir le projet au plus haut stade de maturité dans sa nomenclature (graduated).

À l’origine de ce framework serverless pour Kubernetes, il y a Google, qui avait ouvert le projet à la communauté à l’été 2018. L’entrée à la CNCF – au stade « incubation » – était intervenue en mars 2022, quelques mois après le passage en version 1.0. VMware, IBM et Red Hat en étaient alors les principaux contributeurs. Le premier était majoritaire au comité de supervision technique. Les deux autres y étaient également présents, en plus d’avoir chacun un siège dans l’instance supérieure : le comité de pilotage.

Red Hat et VMware en têtes de pont

En 2024, le comité de supervision technique a été fusionné dans le comité de pilotage. Deux employés de Red Hat y siègent, aux côtés de représentants CoreWeave et de Stacklok, ainsi que d’un ancien de Pivotal-VMware-Broadcom qui commercialisa Knative dans le cadre de la plate-forme Tanzu.

Le projet se divise actuellement en 7 groupes de travail :

  • Functions (géré par des employés de Red Hat et VMware)
  • Serving (géré par l’ancien de Pivotal-VMware-Broadcom)
  • Eventing (Red Hat)
  • UX (universités OCAD et de Toronto)
  • Exploitation (Bloomberg)
  • Productivité* (Cisco et Red Hat)
  • Sécurité (IBM et VMware)

Bloomberg est d’autant plus impliqué qu’il fait partie des organisations utilisatrices de Knative. Comme, entre autres, Alibaba Cloud, Blue Origin, Box, Gojek, ManoMano, Scaleway et Tata Communications.

Un positionnement sur l’IA, y compris agentique

Les intergiciels Serving, Eventing et Functions constituent le cœur fonctionnel du projet.

Serving fournit de quoi déployer et gérer des services HTTP stateless sans serveur.
Eventing apporte un ensemble d’API permettant la mise en œuvre d’une architecture orientée événements. Elle s’appuie sur les spécifications CloudEvents.
Functions utilise Serving et Eventing pour aider au déploiement de fonctions sous forme d’images OCI.

schéma Knative

Serving et Eventing partagent des sous-projets Client et Operator. Le premier porte un outil en ligne de commande destiné à créer des ressources Knative sans avoir à modifier des fichiers YAML. Le second aide à installer les deux briques sur des clusters Kubernetes.

Ces derniers temps, la communication publique du projet s’est nettement orientée sur les LLM. Notamment autour de KServe, un serveur de modèles basé sur Knative Serving. Mais aussi à renfort de plusieurs cas d’usage. Poussés en particulier par Red Hat (inférence avec Llama Stack, IA agentique pour le traitement de conversations client…) et par IBM (pour l’entraînement de modèles dans le cadre du service watsonx Assistant).

* « Santé » du projet : tests, infrastructure, CI/CD, etc.

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Reçu — 5 octobre 2025

Xen Orchestra/XCP-ng : une alternative à vSphere ?

Par :Cédric
24 mai 2021 à 17:41
Les temps sont durs ! Et oui, les grandes années ou notre belle institution avait un budget IT plus adapté à notre impérieuse nécessité de servir au mieux nos utilisateurs ne sont qu'un lointain souvenir. Le COVID, les enjeux d'économie à tout prix et les logiques d'efficience - rognotudju, comme j'aime ce mot - ont eu raison d'une direction des services numériques éclairée et centrée sur le service, désormais nous ne sommes plus, à nouveau, qu'un centre de coût :( ... Ceci dit, ce contexte pousse à se ré-inventer et envisager des solutions différentes, plus légères (financièrement ^^) mais malgré tout pertinentes. L'heure de chercher des éventuelles alternatives/compléments à vSphere ?
Reçu — 19 septembre 2025

JPEG XL — Wikipédia

19 septembre 2025 à 15:18

JPEG XL est un format d’image matricielle libre de droits conçu pour remplacer les formats traditionnels comme JPEG et PNG, en offrant une compression nettement supérieure et des fonctionnalités modernes pour l’image fixe.[1][4][6]

Caractéristiques principales

JPEG XL permet une compression aussi bien avec perte que sans perte, tout en conservant une qualité visuelle élevée. Les fichiers générés sont typiquement 20 à 75% plus petits que leurs équivalents JPEG classiques, sans perte notable de détails ou de fidélité. Il prend en charge :[4][6]

  • Les palettes de couleurs étendues, la haute dynamique (HDR) et la profondeur de bits élevée.
  • Les animations, les couches (calques), les canaux alpha pour la transparence, les vignettes et le codage progressif.
  • La compression rapide et efficace, même sur les appareils mobiles, sans nécessiter d'accélération matérielle spécifique.[3][4]

Compatibilité et adoption

JPEG XL se distingue par sa capacité à transcoder sans perte les fichiers JPEG existants, facilitant ainsi la migration et l’adoption du nouveau format. Un fichier JPEG XL peut aussi contenir les données nécessaires pour que les clients et applications utilisant encore le JPEG classique puissent continuer à le lire. Néanmoins, à ce jour, la compatibilité varie selon les systèmes : alors qu’Apple commence à prendre en charge ce format (iOS 17, macOS Sonoma), Google a temporairement retiré son support dans Chrome.[6][9][3][4]

Applications et perspectives

Grâce à sa polyvalence (photos, graphismes, animation, web, impression), JPEG XL vise à devenir le nouveau standard universel de la compression d’image, répondant aux besoins des galeries photo, de l’e-commerce, des réseaux sociaux et de l’archivage. Il reste toutefois limité par le manque d’adoption pleinement généralisée, bien que ses avantages techniques le positionnent comme un sérieux prétendant à la succession du JPEG classique.[9][3][4][6]

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Signature
FF 0A ou 00 00 00 0C 4A 58 4C 20 0D 0A 87 0A


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Reçu — 19 juillet 2025

GitHub - Picocrypt/Picocrypt: A very small, very simple, yet very secure encryption tool.

19 juillet 2025 à 09:13

Après avoir voulu utiliser VeraCrypt sur Windows (oui, des fois on a le droit de faire des trucs débiles :-D ), et avoir galéré pour son utilisation, je découvre cette alternative.
Selon eux, cela semble prometteur, et apparemment ils sont audités (par qui, comment ; je ne sais pas juger par rapport à VeraCrypt qui semble plus « sérieux », mais tentons).

Edit 2025-07-19T11:27 : bon, l'essai n'a pas été concluant en termes d'usage : certes cela permet très facilement de chiffrer puis déchiffrer ses données. Mais il faut réaliser l'opération dans un sens puis dans l'autre. Je voulais retrouver l'usage suivant que permet VeraCrypt : ouvrir son coffre, y travailler, fermer le coffre. Là à la place il faut que je drag'n'drop mon dossier, cela créé un genre d'archive chiffré. Pour travailler, je dois prendre ce fichier chiffré, le drag'n'dropper, le dézipper, y travailler, reprendre le dossier, le drag'n'dropper, supprimer le dossier. Il y a trop de friction, et quand on parle de sécurité, le moindre grain de sable ne vaut pas le coup.


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