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Publication du numéro bonus du Lama Déchaîné

Cette semaine se termine les publications du Lama Déchaîné, cette gazette qui voulait présenter les actions de l'April depuis 28 ans et qui, nous l'espérions, allait motiver une partie du lectorat de Linux-Fr à adhérer ou soutenir l'association.
Progression de la campagne
Ce numéro n'était pas prévu, mais on nous a gentiment fait remarquer que le 18 décembre était encore en automne et que ce n'était pas logique que rien ne soit produit ce jour-là… Et puis, l'équipe rédactionnelle avait encore des choses à partager.

En vrac, il est question de logiciels libres de caisse, de Ploum, de Tux et de GNU, de 2CV, de premier ministre et de Jurançon, de lama-zon et même d'autres choses, mais ce sera dans la seconde partie de la dépêche.

Déjà le sujet des logiciels libres de caisse… Sujet d'actualité qui nous est tombé dessus en plein milieu de notre campagne et qui a détourné certains d'entre nous de nos rôles de journalistes pour refaire du plaidoyer politique ! Vu le résultat final, le projet de loi Finances 2025 aurait mieux fait de partir en vacances !

Ploum, le fabuleux auteur de Bikepunk (2024), Printeurs (2020) et Stagiaire au spatioport Omega 3000 (2022), a accepté d'être la dernière plume publiée (il nous a donné son texte en temps record - love sur lui).

Ensuite, nos journalistes ont découvert pourquoi Tux avait plus de succès que GNU.

Puis le vice-président de l'April a voulu partager la parabole libriste de la 2CV. Malheureusement trop longue pour figurer en entier, vous devrez cliquer sur le bon lien pour avoir la fin.

Nous avons eu les confidences d'un membre de l'April, qui, grâce à ses accointances avec un certain Premier ministre, sera bientôt le futur ministre du logiciel libre et du Jurançon.

Puis il fallait bien un dessin pour rire de l'avancement de la campagne. Merci Gee, notre fidèle satyre satiriste ! (non mais quel talent !!)
Menace de la tonte du Lama

Un petit rappel sur les licences et un nombre à 4 chiffres, pour montrer qu'une campagne comme celle du Lama Déchainé, c'est avant tout beaucoup, beaucoup, beaucoup d'échanges.

Merci à toutes les personnes qui ont contribué à cette gazette, qui ont fait un don et/ou qui ont adhéré à l'April. Merci aux personnes déjà adhérentes (qu'elles aient augmenté le montant de leur cotisation ou pas). Merci à toutes les personnes qui ont lu la gazette (ou les publications sur LinuxFr.org et les réseaux sociaux). Merci à toutes celles qui ont fait les mots croisés. Et merci à toutes les autres (comme cela, il n'y aura pas de jalousie et personne ne sera oublié - après tout, vous êtes toutes les bonnes personnes !)

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Pour une informatique « durable », réaffirmer l'ambition émancipatrice du logiciel libre

14 décembre 2024 à 12:19

Le 4 novembre 2024, l'April a publié un texte de « position » sur les enjeux d'une informatique dite « durable ». Un texte issu d'un travail collaboratif intitulé : « Réaffirmer l'ambition émancipatrice du logiciel libre pour mieux répondre aux impacts de l'informatique sur l'environnement ».

Ce texte de position, reproduit ci-dessous, est également disponible à la lecture sur le site de l'April et au format PDF.

Sommaire

Réaffirmer l’ambition émancipatrice du logiciel libre pour mieux répondre aux impacts de l’informatique sur l’environnement

Les déséquilibres environnementaux, provoqués par l’activité humaine, imposent de plus en plus leur réalité et questionnent chaque jour l’habitabilité de la planète. Cette réalité interroge nos usages et nos pratiques, et modifie les cadres sociaux, économiques et politiques. Elle pose la question de ce que revêt une « informatique libre » face à ces défis et doit nous pousser à agir, pour faire du logiciel libre un levier du changement face à un enjeu vital.

Dans un tel contexte, rompre avec les mythes de « neutralité technologique »1 et de « technosolutionnisme »2 est indispensable. Les outils informatiques en particulier, par leur omniprésence, ont une influence significative sur notre rapport aux autres et à notre environnement. Toute réflexion portant sur les technologies, y compris lorsqu’il s’agit de penser leur impact sur les équilibres climatiques, doit avant tout être abordée comme un sujet politique.

Nombreux sont les termes utilisés, souvent galvaudés, pour exprimer ces considérations : informatique « durable », « numérique responsable », « éthique », « acceptable », ou « sobriété numérique ». Quel que soit le terme employé, l’important est de concilier les impératifs environnementaux avec les usages, continus et toujours croissants, des technologies informatiques. Et si ce n’est pas conciliable, d’arbitrer en conscience, avec pour seul objectif l’intérêt de l’humanité, car l’habitabilité de la planète est un critère non négociable.

Sisyphe, assis en bas d’une pente et en train de faire des calculs, appelle Zeus pour lui demander « rappelle-moi pourquoi on veut faire ça déjà? »
Image de Gee (modifiée), disponible sous licence Creative Commons 2.0 (CC BY 2.0).

Promouvoir et défendre la vocation émancipatrice du logiciel libre

Une dimension importante du logiciel concerne son pendant juridique, c’est-à-dire sa licence d’utilisation, forme de contrat décrivant les libertés accordées – ou non3 – aux personnes qui utilisent le logiciel. Et lorsque l’on parle de logiciels libres, le plus souvent, on évoque leur licence. Pour autant, les quatre libertés – d’étude, d’usage, de modification et de partage –, fondement du logiciel libre4, sont des principes éthiques et politiques, avant d’être des clauses contractuelles incarnées dans des licences libres.

Dès son origine, le logiciel libre porte une vocation émancipatrice à laquelle l’April souscrit pleinement.

L’émancipation s’inscrit dans le temps long

L’émancipation peut être définie comme l’« action d’affranchir ou de s’affranchir d’une autorité, de servitudes ou de préjugés. »5

Une vocation émancipatrice vise bien sûr la promotion des libertés individuelles. Elle intègre également des ambitions d’égalité et de solidarité, comme refus des rapports de domination.

L’émancipation découle de l’éducation et du partage des connaissances. Elle suppose l’exercice de la démocratie dans les prises de décision et induit la primauté de l’intérêt collectif sur les intérêts particuliers.
La poursuite d’intérêts communs, éclairée par un savoir affranchi de toutes servitudes, s’inscrit immanquablement dans le temps long.

La vocation émancipatrice du logiciel libre en fait une force de transformation sociale, qui doit paver la route d’une informatique plus durable.

Pour que la route reste longue, il faut qu’elle soit libre6

À travers l’éthique du logiciel libre qu’elle défend et promeut, l’April agit pour une informatique au service des utilisateurs et utilisatrices. Elle agit pour leur permettre la maîtrise, collective, de leurs équipements et services et une autonomie de décision face aux fabricants et éditeurs de logiciels.

Utiliser des logiciels sous licences libres c’est, déjà, agir pour une informatique plus en phase avec les enjeux de durabilité.

Mais cette affirmation suffit-elle à traduire l’ambition émancipatrice du logiciel libre, dans le contexte des dérèglements environnementaux ?

Comment, en effet, imaginer une « informatique libre » qui ferait abstraction de l’impérieuse question de nos conditions de vie et de celles des générations futures ?

Comment intégrer ces impératifs de durabilité dans nos grilles d’analyse et dans nos pratiques ?

Pour l’April, c’est d’abord :

  • réaffirmer ici le lien entre lutte écologique et lutte pour les libertés informatiques,
  • continuer à s’engager sur les dossiers institutionnels qui interrogent ces questions, pour y porter la voix du logiciel libre. Ainsi qu’elle a pu le faire, par exemple, sur la loi AGEC en 20197,
  • continuer, plus largement, à lutter contre le pouvoir d’influence des oligopoles de l’informatique privatrice sur les politiques publiques,
  • être vigilante dans ses pratiques internes : privilégier le reconditionné, les fournisseurs « éthiques » pour ses produits, trouver des personnes en local pour les événements ou privilégier les déplacements en train, participer au projet du Pacte pour la transition8 etc ;9

C’est ensuite, en tant que principale association française de promotion et de défense du logiciel libre, interroger ce que signifie « faire (et utiliser) du logiciel libre ».

Si la réponse est sans doute encore à construire, elle passera par le développement de pratiques vertueuses qui s’appuient sur des communautés critiques, ouvertes à tout le monde, avec, toujours, la question fondamentale des besoins comme point de départ.

Développer des pratiques à la hauteur des enjeux

À l’instar du privacy by design10, envisageons au cœur des pratiques de développement des logiciels sobres, dès la conception, et renforçons les actions engagées de longue date. C’est-à-dire :

  • Intégrer l’impact des traitements dès les phases de développement : énergie, performance des équipements, etc.
  • Prévoir la retro-compatibilité et des versions « légères » adaptées aux matériels plus anciens ou plus frugaux, aux réseaux bas débit.
  • Pérenniser le développement avec l’écriture de code lisible et bien documenté.
  • Penser l’interopérabilité. Privilégier les formats ouverts et les normes standardisées.
  • Contribuer à l’existant plutôt que repartir de zéro quand c’est possible.

Autrement dit, faciliter la coopération, la mutualisation et le réemploi plutôt que la compétition et la sur-consommation de ressources.

Bien sûr, ces questions ne sont pas spécifiques aux logiciels libres. Tout développement logiciel devrait s’en inspirer. Du fait de leurs licences libres et des pratiques ouvertes et collaboratives qui se sont développées, les logiciels libres encouragent et facilitent la mise en œuvre de ces considérations. Pour autant, restons lucides : cela ne veut pas dire que tout logiciel sous licence libre intègre complètement ces enjeux. Les logiciels libres restent souvent soumis aux impératifs du système économique actuel et peuvent être maintenus par (très) peu de monde.

Revenir à l’essentiel : la question des besoins

S’il faut bien sûr interroger et continuer à faire évoluer les pratiques de développement, le sujet est plus fondamental que cela et pose en amont la question des besoins.

« Qui ne se contente pas de peu ne sera jamais content de rien. »11

Dans nos usages, revenons à l’essentiel et évitons la course à la performance. Questionnons l’utilité d’un traitement informatique au regard des coûts environnementaux et sociaux12. En réalité d’ailleurs, la définition des besoins et de la meilleure manière d’y répondre, doivent intervenir avant même une possible mise en œuvre informatique. Acceptons ainsi que, parfois, être « responsable », c’est tout simplement ne pas recourir aux technologies numériques, même libres.

Si cela doit nous guider en tant que libriste, l’enjeu est sociétal. Il faut politiser les choix en matière technologique. Ces choix concernent essentiellement les besoins. Comment sont-ils définis ? Par qui ? Quels moyens pour y répondre ? Quel contrôle de la mise en œuvre des solutions décidées ? etc. Elles ne peuvent se réduire à des questions individuelles. Elles doivent s’enrichir par des discussions publiques et le cas échéant, trouver leur réponse dans des décisions collectives.

Qui décide, et comment : un enjeu démocratique

À l’instar des règles d’élaboration des lois dans un régime démocratique – fondées sur la transparence et la capacité d’y contribuer, voire de les remettre en cause –, les quatre libertés du logiciel libre sont un socle minimal pour permettre à toute personne qui le souhaite de participer aux décisions relatives aux logiciels qu’elle utilise.

Les enjeux liés aux dérèglements environnementaux sont intimement liés aux enjeux démocratiques. En ce qui concerne les technologies informatiques, les principes de base du logiciel libre sont en ce sens des conditions de maîtrise, dans le temps, des réponses à construire.

Les grandes multinationales des technologies numériques ont le pouvoir d’imposer leur rythme et leurs choix13. Elles ont la capacité d’agir sur la définition même des usages et des besoins. Les logiciels libres peuvent être des contre-pouvoirs, qui permettent de résister à leur domination. De s’affranchir de leur autorité et de la servitude à leurs outils.
Cette idée de contre-pouvoir s’exprime déjà très concrètement par le fait de développer des outils qui échappent au contrôle de ces entreprises. Elle incarne aussi une lutte contre un modèle délétère et la défense d’un autre imaginaire politique autour des technologies numériques, émancipateur, basé sur le partage, l’entraide et la promotion de l’intérêt commun.

Des communautés critiques et ouvertes à tout le monde

Une des forces des logiciels libres est de permettre l’émergence de communautés, œuvrant pour un projet commun. C’est au sein de ces communautés que peuvent collaborer les personnes utilisatrices – de débutantes à confirmées – et les personnes qui produisent le code et la documentation.

Une communauté critique, ouverte à tout le monde et fondée sur des règles de fonctionnement claires, aide à produire des projets logiciels au plus près des besoins réels, avec du code orienté vers une économie des ressources. L’ambition de l’April est de soutenir et promouvoir l’émergence et le renforcement de telles communautés.

Une première clé de voûte de cette ambition est une éducation critique au et avec du logiciel libre. Préalable nécessaire pour rendre tangibles les libertés informatiques, et permettre à tout le monde d’être outillé pour pleinement s’investir dans ces communautés.

Une seconde est le soutien à ces communautés par les pouvoirs publics, particulièrement par l’investissement. Cela suppose une priorité au logiciel dans le secteur public ainsi que la mise en place d’une véritable politique de contribution aux logiciels libres qu’elles utilisent, plutôt que d’une simple utilisation passive par les administrations.

Pour résumer

Dès son origine, le logiciel libre porte une vocation émancipatrice. Une ambition qui fait du logiciel libre une force de transformation sociale capable de contribuer à l’émergence d’une informatique plus durable.

Utiliser et promouvoir des logiciels libres c’est, déjà, agir pour une informatique plus en phase avec les enjeux écologiques. Il faut aussi envisager au cœur des pratiques de développement des logiciels sobres, dès la conception, faciliter la coopération, la mutualisation et le réemploi plutôt que la compétition et la sur-consommation de ressources.

Il faut revenir à l’essentiel, c’est-à-dire partir de la question des besoins des utilisateurs et utilisatrices.

En ce qui concerne les technologies informatiques, les principes du logiciel libre constituent un rempart et une réponse collective contre la domination des grandes multinationales des technologies numériques. Face à celle-ci, le renforcement de communautés critiques, bienveillantes et inclusives, est une ambition à défendre. Et c’est aussi la condition sine qua non d’une informatique réellement émancipatrice et donc, durable.


  1. La neutralité technologique peut être entendue comme le principe en vertu duquel l’État ne doit pas imposer de préférence pour ou contre une technologie donnée. Si en soi ce principe peut être valable, il est souvent utilisé pour justifier l’ignorance des considérations éthiques ou sociétales des choix en matière technologique : pollution, souveraineté, etc. Pour une réflexion sur « neutralité technologique » et logiciel libre, nous vous invitons à lire Neutralité technologique et logiciel libre

  2. Selon Wikipédia, « le technosolutionnisme, ou solutionnisme technique, est la confiance dans la technologie pour résoudre un problème souvent créé par des technologies antérieures ». 

  3. Nous faisons alors le choix de parler de « logiciel privateur » parce que ces programmes privent les utilisateurs de leurs libertés. Ils maintiennent les utilisateurs dans un état de division et d’impuissance. 

  4. Pour une définition plus détaillée de la notion de logiciel libre et des quatre libertés, lire Qu’est-ce qu’un logiciel libre ? 

  5. Définition tirée de la version en ligne du Robert, au 4 novembre 2024 

  6. Référence absolument pas voilée à la phrase « La route est longue mais la voie est libre » de Framasoft 

  7. Loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire. Lire la synthèse de notre action sur la loi AGEC (au format ODT et au format PDF

  8. En 2020, à l’occasion des élections municipales, l’April a pris part à l’initiative du Pacte pour la transition, qui vise à proposer des mesures concrètes pour construire des communes plus écologiques, plus solidaires et plus démocratiques. 

  9. Pour plus de détails, nous vous invitons à lire : « Une association consciente de ses responsabilités » 

  10. Expression anglophone consacrée, signifiant la prise en compte dès la conception (by design) des enjeux de vie privé, ou d’intimité numérique (privacy) 

  11. Citation d’Épicure tirée du texte « Lettre à Ménécée » 

  12. Les blockchains qui fonctionnent sur le principe de « preuve de travail », le bitcoin étant l’exemple le plus répandu, semblent une illustration frappante de ce besoin de mettre en balance utilité et coût. Alors que les coûts, tant environnementaux que sociaux liés aux importants besoins en matériels et en énergie de ces technologies sont avérés, l’utilité pour l’intérêt général de nombres de leurs applications, reste largement à démontrer. 

  13. Pour ne prendre qu’un exemple, la fin de Windows 10 de Microsoft – sans parler du passage, forcé, à Windows 11, beaucoup plus gourmand en ressources – aurait généré 37 millions de tonnes équivalent CO2 évitable, selon Green IT 

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Publication du numéro 8 du Lama déchaîné

11 décembre 2024 à 10:17

Le projet de loi sur le contrôle parental est l'exemple même de pourquoi il faut rester vigilant sur chacun des projets proposés par le gouvernement.

Sans l'April, il n'aurait plus été possible d'acheter des ordinateurs sans système d'exploitation.

Si le sujet vous intéresse, on vous propose comme chaque semaine, et pour l'avant-dernière fois, de lire le dernier numéro du Lama déchaîné.

Contrôle parental - contrôle GAFAMal

Pour ce numéro 8 nous avons osé demander à Stéphane Bortzmeyer de nous écrire un texte en tant que "plume extérieure", et il a accepté.

Nous vous laissons donc le découvrir.

Laurent Costy, vice-président de l'April, s'est arrêté sur le compte rendu d'activité de l'année 2018, à propos de l'Open Bar. Sujet qui nous inquiète toujours à l'April, même s'il est noyé dans des plateformes comme l'UGAP, Solidatech ou la CANUT.

Par ailleurs, certains bénévoles se vantent d'avoir fait tomber le gouvernement, pour éviter que des changements de loi ne perturbent l'écosystème Libriste des logiciels de caisse et de compta (mais le conseil d'administration n'a pas eu encore l'occasion de cautionner, ou pas).

Comme toujours, retrouvez les rubriques habituelles et les mots croisés.

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Publication du numéro 7 du Lama déchaîné

6 décembre 2024 à 12:14

Il y a les recommandations et l'application, la vertu et les habitudes.

Illustration de Gee pour le n°7

Pourtant, cela fait des années que recommandations et autres référentiels sont publiés, mais rien n'y fait : « personne n'a jamais été licencié pour avoir choisi la solution du dominant du moment ».

Vous avez des contre-exemples ? Nous sommes preneurs ! Surtout s'ils peuvent être présentés à nos très chers décideurs.

En ce moment, la loi de finance prévue inclut des éléments concernant… les logiciels de caisse. Ceux-ci sont parfois libres et développés par des entreprises françaises, au plus près des besoins des utilisateurs.

Et au milieu du brouhaha de la république et des changements de gouvernement, des amendements gênants sont introduits et presque oubliés de tous.

Et une fois acceptés, qu'il est dur de faire revenir à la raison. Ils reviennent et sont représentés, comme s'ils allaient de soi.

Pas que ces amendements vont interdire le Logiciel Libre, nous n'en sommes pas là, mais ils vont interférer, ici et là, avec les développements et l'utilisation. Nécessiter des interventions externes à chaque déploiement, des autorisations.

La méthode à Gilles va devoir être renommée. Quels sont les noms des personnes qui veulent rajouter toutes ces barrières ?

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Place aux femmes dans la publication du Lama déchaîné numéro 6 !

Pour ce Lama Déchaîné numéro 6, l'équipe de rédaction a décidé de laisser la place aux femmes !
Dessin inspiré d'un des tableaux de Nanine Vallain

Et oui,

  • l'édito de la présidente parle du manque de femmes dans le logiciel libre,
  • la citation et la plume extérieure sont laissées à Florence Chabanois,
  • l'habituel dessin satirique de Gee est remplacé (à sa demande) par un dessin militant réalisé par Elisa de Castro Guerra inspirée d'un des tableaux de Nanine Vallain,
  • l'anecdote rigolote concerne une femme surnommée un temps Bubulle (je vous laisse découvrir pourquoi),
  • les chiffres de la semaine informent sur le nombre d'émissions de radio enregistrées, avec en plus une remarque sur les efforts d'inclusivité,
  • l'idée à déconstruire est forcément sur le manque de femmes,
  • le saviez-vous est consacré à une salariée qui rassure les adhérents sur son humanité,
  • la parole de Bénévole est celle de Marie-Odile Morandi, une administratrice connue pour ses nombreuses transcriptions,
  • les réactions sur Mastodon sont celles de femmes (j'en aurais voulu plus, mais suis déjà contente d'en avoir eu deux !),
  • l'extrait du compte-rendu permet de mettre en lumière le groupe de travail Diversité qui existe depuis avant mon arrivée en 2007, mais juste avant puisque c'était en 2006,
  • une actu brûlante sur comment se démysoginer et un lien vers une page de la CNIL que nous vous conseillons de parcourir (ce sera une aide inespérée pour les mots croisés).

Seul le dessin généré n'est pas l'œuvre d'une femme, mais l'un des deux personnages est une femme… (enfin ce n'est pas sûr, il faudrait vérifier, mais comment… résumons, c'est une Schrödinger/lama/femme).

Ce numéro « girl power » est une façon pour nous de visibiliser les femmes. Nous l'avons fait tout au long de la préparation des différents numéros (répartition 50-50, ou plus pour les femmes), mais nous avons voulu faire un numéro leur étant entièrement consacré.

L'inclusivité n'est pas un combat de l'April, mais c'est comme l'accessibilité, si on s'en occupe dès le départ, tout est plus simple, après, dans un projet.

Et n'oubliez pas, le premier développeur était une développeuse : Ada… ah !! oups, c'est l'une des solutions des mots croisés ! Chut…

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Bénévalibre - « Libre à vous ! » du 12 novembre 2024 - Podcasts et références

Deux-cent-vingt-sixième émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :

  • sujet principal : Bénévalibre, un logiciel libre pour faciliter la valorisation du bénévolat
  • la chronique « Que libérer d’autre que du logiciel » avec Antanak, intitulée : « Identité numérique »
  • « À la rencontre du libre » poursuit son tour de France avec Martin Hardy, professeur en cursus Bachelor « Expert en informatique » à Agen, dans le Lot-et-Garonne, à l'ESIA : « comment utilise-t-il les logiciels libres dans cette école ? »

Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

Pas d'émission inédite le 26 novembre.

Mardi 3 décembre 2024, nous recevrons Philippe Bareille, en charge de l'Open Source, et Magali Lemaire, la cheffe du bureau de l'ingénierie logicielle, de la ville de Paris.

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Publication du numéro 5 du Lama déchaîné

Cette semaine, l'April fête ses 28 ans d'existence. 28 ans de lutte! Alors, forcément, nous en parlons dans le Lama déchaîné, notre campagne de soutien financier.

Bannière Campagne April

Joyeux anniversaire, dessin de Gee

Pour ce numéro 5, le sixième en fait :-D, nous avons profité de la publication le 20 novembre, jour de la création de l'association, pour remonter le temps et vous informer de comment l'association a été créée. L'édito de la présidente n'est qu'un simple résumé (épuré), je vous conseille donc de cliquer sur le lien à la fin pour découvrir la « vérité vraie » sur cet événement du siècle dernier !

Comme d'habitude, Gee nous a fait un dessin satyrique, ci-dessus, avec une question qui ne restera pas sans réponse. (voir la rubrique chiffres de la semaine - on ne pouvait pas laisser passer cette info pour les fans de binaire et d'hexadécimal).

Une plume infiltrée remplace la plume extérieure, l'occasion était trop bonne de laisser un peu de place à l'un des fondateurs.

Et quitte à avoir un numéro autocentré, on vous parle de la couleur traditionnelle de l'asso, de la future date de l'AG (le samedi 15 mars 2025) et du premier groupe de travail créé…

Vous l'aurez compris, ce numéro vogue entre la nostalgie et la fête, cf les mots croisés !

On vous laisse découvrir et lire… adhérer ou faire un don.

Joyeux anniversaire l'April !

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Publication du numéro 4 du Lama Déchaîné

Afin de permettre à sa campagne de soutien financier de prendre son envol, l'April investit dans l'aéronautique ! Ce mercredi 13 novembre sortait le tant attendu numéro 4 du Lama Déchaîné.

Le thème : le monde associatif

Bannière Campagne April

Le Lama déchaîné

Vous y retrouverez nos rubriques habituelles : un édito malodorant, un dessin satirique d'un supermarché, une actu brûlante, certains projets de Framasoft (qui entre bientôt en campagne !) avec la belle plume d'Angie, des anecdotes du salon Solution Linux devenu Open source XP, un chiffre, un service chapril, une idée déconstruite, un truc à savoir, la parole d'une bénévole, un extrait de compte-rendu d'activités de 2008 sur DAVDSI et les p…… de DRM, le courrier des lecteurs et, comme à chaque fois, les mots croisés (dont toutes les solutions seront données à la fin de la campagne, promis).

La campagne progresse bien, nous avons atteint les 6 000€ et nous sommes super reconnaissants de ce soutien… Il nous reste encore 14 000€ pour finir l'année sereinement. Alors n'hésitez pas à en parler autour de vous.

Et si vous voulez participer au courrier des lecteurs, répondez à cette dépêche !

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Publication du numéro 3 du Lama Déchaîné

Cette semaine encore, ce mercredi 6 novembre 2024, l'April a publié sa gazette hebdomadaire Le lama déchaîné afin d'encourager les gens à la soutenir financièrement.
Bannière Campagne April

Pour ce quatrième numéro paru le 6 novembre, nous retrouvons les quatorze rubriques habituelles :

  • l'édito dans lequel j'essaie d'expliquer la difficulté de publier un texte à plusieurs, et pas n'importe quel texte, mais une position qui risque d'être reprise dans les médias ou par d'autres associations. Quand plusieurs personnes écrivent ensemble, ce n'est pas toujours aisé de mettre tout le monde d'accord, mais c'est tellement riche en échange d'arguments que ça vaut le coup d'y passer du temps.
  • un chiffre pour mettre en évidence une action de promotion de l'April: les transcriptions et le site Libre à lire!
  • le dessin satirique fait par Gee que je vous laisse découvrir :-D
  • une citation sur le repair cafés de Nathalie (bonjour Oisux<3)
  • une actu brûlante (petite nouvelle rubrique arrivée depuis le numéro 2) sur le nouveau ministre des Armées
  • une idée déconstruite sur les hippies
  • une anecdote rigolote sur les serveurs de l'association
  • un truc à savoir
  • la présentation d'Elsa, une des salariées en contact direct avec les membres
  • un clin d'œil à l'un des services du chapril: Firefox send
  • les courriers de trois lecteurs publiés sur Mastodon
  • un extrait d'un de nos comptes-rendus d'activité choisi par un de nos vice-présidents
  • un dessin généré et envoyé sur sensibilisation@april.org.

Et comme à chaque fois, un texte publié par une personne extérieure à l'association, même si très active dans les émissions de radio Libre à vous!
ça fait une longue liste, désolée.

Arf, et j'en oublie les mots croisés, qui sont toujours un plaisir à créer à la mano…

Vous voulez plus de détails, et je le comprends, alors je vous laisse cliquer sur le lien ci-dessus.

Petite ou grande nouveauté. Une nouvelle page d'accueil pour récapituler la campagne, les raisons pour lesquelles nous la faisons, les liens vers les différents numéros et un mur de remerciement, car vous êtes de plus en plus nombreuses et nombreux à nous soutenir et nous en somme super reconnaissant·es = https://www.april.org/campagne/
Image de la page d'accueil de la campagne

Merci de vos lectures, de vos soutiens et de vos commentaires.

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Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?

Dans l’objectif, certes légitime, de lutter contre la fraude à la TVA via des logiciels de caisse, l’Assemblée a voté la fin du dispositif d’« attestation individuelle » qui permettait à un éditeur ou un intégrateur de solution, d’attester de la conformité de son système. L’Assemblée impose ainsi une procédure lourde et onéreuse de certification, qui impacterait tout particulièrement les logiciels libres.

Afin d’alerter sur ce risque important pour les écosystèmes des logiciels libres intégrant des fonctionnalités de caisse, l'April a publié un communiqué, où elle revient plus en détails sur le contexte et les enjeux, et où elle appelle à se mobiliser en vue des travaux à venir au Sénat : « Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ? »

Supprimer la possibilité de « l’attestation individuelle » revient à soumettre toute activité économique autour des logiciels de caisse, libres ou non, à une très importante pression financière et réglementaire, et à imposer une responsabilité contractuelle auprès de l’organisme certifiant.

L’amendement adopté à l’Assemblée témoigne malheureusement à nouveau d’un manque de compréhension de comment fonctionnent les différents modèles de développement logiciel, notamment libre.

L’April ne manquera pas de contacter les sénateurs et sénatrices pour les informer de la situation et les inviter à rétablir l'article 286 3° bis du Code général des impôts dans sa rédaction initiale. L’April appelle également toutes les personnes concernées — développeurs et développeuses, utilisatrices et utilisateurs, entreprises, associations ou fondations en charge d’un projet de logiciel libre de caisse — à faire de même.

Si le sujet vous intéresse, n’hésitez pas aussi à rejoindre notre liste publique dédiée à ce sujet pour partager vos interrogations, vos réflexions et arguments, et participer à cette mobilisation.

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Le Lama déchaîné - Numéro 2

31 octobre 2024 à 15:18

Le numéro 2 est sorti ce mercredi 30 octobre 2024, sur le thème de l'art libre.

Avec une magnifique illustration de Gee.

Illustration de Gee

Il y a aussi du KPTN dedans, de la musique et un lien vers une vidéo, une actu brûlante toujours en train de brûler, mais on vous en reparlera sûrement.

Et bien sûr des mots croisés faits avec amour et malice :)

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Le Lama déchaîné - Numéro 1

Par :echarp
24 octobre 2024 à 09:04

Le Lama déchaîné

Cette semaine encore, un numéro du Lama Déchaîné, sortait ce mercredi 23 octobre. Toujours avec quatorze rubriques à découvrir. Toujours pour soutenir financièrement l'April, mieux connaitre ses actions, mais pas que.

La semaine dernière, l'édito de la présidente était un coup de gueule sur la domination et les stratégies désastreuses et liberticides de Microsoft. Elle dénonçait l'Open Bar et les dérogations de certains ministères. Cette semaine, elle explique plus calmement, le travail invisible de l'April avec les parlementaires, les échanges d'arguments pour limiter certains projets de lois nuisibles aux logiciels libres, les questions écrites qui sont posées au gouvernement et les demandes CADA qui en résultent.

La plume extérieure du numéro 0 était accordée à Claudine Chassagne, une élue depuis deux ans à Saint Martin d’Uriage qui lutte pour amener des logiciels libres dans sa commune et ailleurs. C'est l'incontournable Tristan Nitot qui reprend la plume, enfin le clavier, pour expliquer en quoi le Libre a changé sa vie et continue de le faire.

Chaque semaine, les journalistes bénévoles ont décidé de mettre en avant un extrait d'un ancien compte rendu d'activité… Pour le numéro 1, du 23 octobre, c'est le groupe Patrimoine mondial crée en 2002 que Laurent Costy, un des vice-présidents de l'April a choisi… Dans le numéro 0, le choix avait été fait de parler de la situation financière de l'association.

Bien sûr, il n'existe pas de journal sans dessin satirique, et c'est Simon "Gee" Giraudot l'auteur de nombreux livres et jeux vidéo (dont Sales Gosses qui vient de sortir) qui s'y colle avec l'intelligence et l'humour qu'on lui connait.

Pour vous faire connaitre les services libres et proposés à tout le monde du Chapril, chaque semaine, un logiciel sera mis en avant. Mumble (conférence audio) et Nextcloud (stockage et partage) pour ces deux premiers numéros, car il faut faire des choix et seuls neuf des quatorze services pourront vous être présentés

Des citations, des anecdotes rigolotes, des informations à savoir et des idées à déconstruire, des paroles de bénévoles ou de personnes salariées sont également proposées. Et des chiffres!

Vous avez plusieurs manières de participer à cette campagne:

  • en remplissant la grille de mots croisés
  • en gazouillant sur les réseaux sociaux (surtout Mastodon) avec les hashtags #lelamadechaine ou #campagneapril2024. Votre texte apparaîtra dans un des numéros suivants.
  • en testant le nouveau service https://bd.chapril.org, en réalisant un dessin (dé)généré et en l'envoyant sur sensibilisation@april.org. Il n'est pas impossible que cette œuvre soit également publiée.

Pour la tranquillité des yeux, un dark mode du site a été mis en place et testé en direct par plusieurs bénévoles.

Tout ce travail pour vous motiver à adhérer à l'April ou à faire un don à l'association.

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Le Lama déchaîné ou la nouvelle campagne de soutien financier de l'April

2015 est la date de la dernière campagne d’adhésion de l’April. Neuf ans sans recrutement, il était temps de s’y remettre. Mais la formule change en cette année 2024 !

Mais commençons par le début :

L'April, c’est l’association qui promeut et défend le logiciel libre et les libertés informatiques. Au fur et à mesure des années, sa tâche s’est accrue, le nombre de dossiers à traiter, toujours plus urgents les uns que les autres, augmentant sans cesse. Et pourtant, depuis 2015, aucune campagne d’adhésions n’a été proposée…

L’April en difficulté financière

Depuis deux ans, notre situation financière n’étant plus à l’équilibre, il nous a paru opportun de relancer la machine en cette fin d’année. Pour finir sereinement l’année 2024, une somme de 20 000 € nous serait nécessaire.

Le Lama déchaîné

Pour cette nouvelle campagne, nous n’allons pas vous proposer un seul et unique texte, aussi encourageant soit-il, sur un site de campagne, mais neuf, un pour chacune de ces années sans sollicitation !

Ce défi a été fièrement et, nous espérons, dignement relevé par notre équipe devenue, pour un temps, une rédaction de journalistes. Soyez à l’affût, car à partir d’aujourd’hui et durant neuf semaines, chaque mercredi, paraîtra un exemplaire de ce magazine automnal, Le Lama déchaîné. Diverses rubriques vous présenteront les différentes actions de l’association durant toutes ces années ! Mais pas que, puisque nous avons invité également des plumes extérieures à l’April afin de parler du Libre et que nous vous confions quelques anecdotes rigolotes. Sans oublier les mots croisés et le concours de dessins générés !
Le Lama déchaîné

À vous de décider, numéro après numéro, si notre initiative est suffisamment convaincante pour susciter de votre part une adhésion ou, à minima, si elle vous encourage à faire de temps en temps un don ponctuel pour nous soutenir. Nous avons fait le choix de l’indépendance vis-à-vis des institutions en n’ayant recours à aucune subvention et le rescrit d’intérêt fiscal nous a été refusé deux fois.

Sans vos apports financiers, l’April ne pourrait pas agir aussi librement !

Découvrez le numéro 0 du Lama déchaîné

Numéro 0 car, en informatique, tout commence à 0.

Lisez-le, dévorez-le d’un seul coup, dégustez-le lentement un ou deux articles par jour, parcourez-le rubrique après rubrique, n’hésitez pas à participer à l’un des numéros suivants en proposant un dessin et, surtout, parlez-en autour de vous et relayez le plus possible !

Nous comptons sur chacun et chacune d’entre vous. Merci d’avance !

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Vidéos des dernières conférences : BreizhCamp, JDLL et transcriptions April

13 septembre 2024 à 13:12

Ce qu’il y a de bien avec les « dernières conférences », ce qu’il y a souvent de nouvelles « dernières conférences ». Après PSES, MiXiT et OW2con (plus les transcriptions de l’April), voici une nouvelle fournée (probablement non exhaustive).

BreizhC@mp a publié ses vidéos des 26 au 28 juin 2024 à Rennes.

Les JDLL ont publié leurs vidéos des 25 et 26 mai 2024 à Lyon.

L’April a publié des transcriptions aux mois de juin (14 documents audio ou vidéo pour 13h10min), juillet (14 pour 12h02min) et août (13 pour 10h45min).

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