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Reçu — 17 novembre 2025

Revue de presse de l’April pour la semaine 46 de l’année 2025

Par :echarp
17 novembre 2025 à 16:49

[clubic.com] GAIA-X est mort, vive EuroStack

✍ Guillaume Belfiore, le dimanche 16 novembre 2025.

Face aux tensions entre les États-Unis et l’Union européenne et à la crainte d’une dépendance technologique américaine, Nextcloud a vu ses demandes de clients tripler au premier semestre. Son PDG nous explique comment cette plateforme open source, désormais adoptée par des dizaines de millions d’utilisateurs en Europe, symbolise aujourd’hui la souveraineté numérique face aux géants du cloud américain.

[01net.] Souveraineté européenne: ces 40 organisations appellent à miser sur l'IA open source

✍ Stéphanie Bascou, le vendredi 14 novembre 2025.

45 organisations dont Mozilla et Mistral AI demandent aux dirigeants français, allemand et européen de miser sur l’intelligence artificielle open source pour réduire leur dépendance aux modèles d’IA propriétaires et favoriser la construction d’une souveraineté numérique.

[Sud Ouest] Pessac: un dimanche de convivialité et d'échanges dans l'emblématique salle des fêtes du quartier de France

✍ Didier Velasco, le mardi 11 novembre 2025.

Le Syndicat de quartier de France a organisé une journée conviviale autour du logiciel libre GNU-Linux, avec les associations Terre d’Adeles et Abul, pour les Pessacais

[Sud Ouest] Rochefort: si vous choisissiez un logiciel libre après l'arrêt de Windows 10?

✍ Kharinne Charov, le lundi 10 novembre 2025.

Samedi 15 novembre, des experts du numérique responsable vous apprendront à adopter un logiciel libre pour prolonger la vie de vos ordis et vous détacher des Gafam

[Le Monde.fr] Wikipédia: vilipendée par les conservateurs, ébranlée par l'IA, l'encyclopédie sous pression (€)

✍ Morgane Tual, le lundi 10 novembre 2025.

A bientôt 25 ans, l’encyclopédie est confrontée à plusieurs difficultés: accusations de biais «wokistes», contributeurs menacés, contenus générés par intelligence artificielle, baisse de fréquentation… Face à ces problèmes, Wikipédia tient bon. Jusqu’à quand?

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Reçu — 13 novembre 2025

Revue de presse de l’April pour la semaine 45 de l’année 2025

Par :echarp
13 novembre 2025 à 07:26

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[LeMagIT] L’open source comme vecteur de souveraineté, un argument discuté (€)

✍ Gaétan Raoul, le vendredi 7 novembre 2025.

Red Hat défend l’open source comme garantie de souveraineté numérique, mais cette position divise les experts. En cause, un discours ambiant tendant à démultiplier les définitions de la souveraineté.

[Les Echos] Les acteurs publics accélèrent leur quête d'indépendance numérique

✍ Catherine Moal, le mercredi 5 novembre 2025.

Face aux enjeux de souveraineté numérique, l’Etat et ses institutions accélèrent la mise en place de solutions locales. L’Urssaf prépare une infrastructure open source, et l’Ecole polytechnique suspend sa migration vers Microsoft. Une dynamique qui pourrait inspirer d’autres acteurs publics.

[ouest-france.fr] Fin de Windows 10: son astuce pour sauver son vieil ordinateur

✍ Mathilde Obert, le mardi 4 novembre 2025.

Prévue pour octobre 2025 et décalée d’un an, la fin des mises à jour de Windows 10 concerne des millions d’utilisateurs dont les ordinateurs ne sont pas compatibles avec Windows 11. Pour ceux qui veulent conserver leur PC plutôt que d’en acheter un neuf, une alternative existe: l’installation du logiciel libre Linux. Huit «parrains» et «marraine » dans la Sarthe proposent d’aider gratuitement les utilisateurs à le mettre en place. Davy Nguyen en fait partie. Il nous explique

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Reçu — 29 octobre 2025

Revue de presse de l’April pour la semaine 43 de l’année 2025

Par :echarp
29 octobre 2025 à 07:55

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[Le Monde.fr] David Monniaux, directeur de recherche au CNRS: «Que se passerait-il si Trump ordonnait aux Gafam de cesser leurs services cloud à l'égard de nos gouvernements?» (€)

✍ David Monniaux, le dimanche 26 octobre 2025.

TRIBUNE. Dans une tribune au «Monde», le chercheur souligne les dangers de la dépendance numérique européenne à l’égard des géants du Web, soumis à la législation américaine.

L’auteur de l’article a publié le texte de sa tribune avec des notes de bas de page donnant plus de contexte https://filesender.renater.fr/?s=download&token=4e04dc3a-d695-40ec-9515-762694126479

[Next] Municipales: une dizaine d'associations proposent 10 mesures de «désescalade numérique»

✍ Mathilde Saliou, le jeudi 23 octobre 2025.

Aux côtés de l’ingénieur Philippe Bihouix, de la journaliste Célia Izoard ou du neuropsychiatre Boris Cyrulnik, des associations, des coopératives et divers spécialistes des enjeux de sobriété numérique appellent les candidats aux municipales 2026 à se positionner en faveur d’une «désescalade numérique».

[clubic.com] La France, premier pays à investir dans Matrix, le protocole libre sur lequel repose sa messagerie sécurisée

✍ Alexandre Boero, le mardi 21 octobre 2025.

La Direction interministérielle du numérique annonce mardi devenir le premier État partenaire de la Fondation Matrix, qui est derrière le protocole open source qui fait fonctionner Tchap, la messagerie instantanée sécurisée des agents publics.

[Les Echos] Le cloud et l'open source au secours de la conception des puces électroniques

✍ Frank Niedercorn, le mardi 21 octobre 2025.

Kepler une jeune entreprise francilienne développe une nouvelle approche pour concevoir les circuits intégrés sur un marché aujourd’hui contrôlé par trois mastodontes du logiciel.

[01net.] Fin de Windows 10: les naufragés de Windows 11 migrent vers Linux

✍ Geoffroy Ondet, le lundi 20 octobre 2025.

La fin officielle du support de Windows 10 a poussé les naufragés dont le PC est incompatible avec Windows 11 à se tourner vers Linux. Et certaines distributions rencontrent un succès inespéré.

Et aussi:

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Reçu — 27 octobre 2025

Cycle de webinaires “Regards d’experts”

27 octobre 2025 à 15:09

Open Source Experts lance ce cycle de webinaires pour donner la parole aux meilleurs spécialistes de l’écosystème. L’objectif : décrypter les grands enjeux technologiques, juridiques, économiques et géopolitiques qui façonnent l’avenir numérique de la France et de l’Europe.

Chaque webinaire propose le regard éclairé d’un expert qui analyse en profondeur une thématique stratégique, apportant aux décideurs les clés de compréhension nécessaires pour naviguer dans un environnement numérique en mutation rapide. Au-delà de la dimension technique, ce cycle ambitionne de nourrir une réflexion collective sur la construction d’une souveraineté numérique durable et collaborative.

Pour le 1er webinaire, le sujet sera "Souveraineté sans rivalité, la voie de l’Open Source ?" et ce sera présenté par Benjamin JEAN d'Inno3. Il aura lieu le 14 novembre 2025 à 11h.

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Reçu — 17 octobre 2025

Vault - L'app open source qui collecte vos liens, notes et images

Par :Korben
17 octobre 2025 à 16:16

Fin de journée, c’est presque le week end et en plus les vacances scolaires sont là ! Mais je ne pouvais pas finir ma journée sans vous parler de Vault. Vault c’est une application Electron pour Mac, Windows et Linux qui vous permet de sauvegarder vos liens, vos notes et vos images à 100% en local sur votre machine.

Vous installez l’app, vous créez un ou plusieurs “coffres” (des dossiers qui organisent votre contenu), et vous commencez à sauvegarder tout ce qui vous intéresse. L’app extrait automatiquement les métadonnées des liens que vous lui donnez, le temps de lecture estimé, les infos produit si c’est une page e-commerce, et comme ça, tout reste bien organisé dans votre interface.

Vault propose aussi une extension navigateur pour Chrome, Firefox et dérivés. Comme ça, si vous tombez sur un article intéressant, hop, un clic et c’est sauvegardé directement dans votre coffre local. Et pas besoin d’ouvrir l’app, car l’extension communique directement avec elle en arrière-plan.

Ce qui me plaît dans cette approche, c’est qu’on revient aux bases. Rien n’est stocké en ligne, et si vous gérez bien vos sauvegardes, tout restera chez vous ad vitam eternam ! Après comme y’a pas de synchro native entre vos appareils, si vous bossez sur deux ou trois machines différentes, faudra gérer ça à la main avec un Dropbox ou iCloud Drive en plaçant vos coffres dans un dossier synchronisé. Mais bon, on peut pas tout avori dans la vie.

L’app supporte le Markdown pour vos notes, ce qui est sympa si vous aimez écrire en texte formaté et vous pouvez importer vos bookmarks depuis Chrome en deux clics, et exporter vos coffres pour les partager ou les archiver.

Le projet est open source sous licence MIT et est dispo ici .

Vault ne va pas changer votre vie mais c’est une app qui fait ce qu’on lui demande, sans chichi, sans tracking, sans casser les pieds et ça, moi j’adore !

Reçu — 14 octobre 2025

Revue de presse de l’April pour la semaine 41 de l’année 2025

Par :echarp
14 octobre 2025 à 08:22

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[clubic.com] Intel voudrait un meilleur retour sur investissement pour… ses projets open-source

✍ Mélina Loupi, le samedi 11 octobre 2025.

Intel diffuse depuis plusieurs années une variété de logiciels open source largement utilisés dans le secteur technologique. Récemment, Kevork Kechichian, à la tête de la division Data Center chez Intel, a indiqué que l’entreprise souhaite que ses contributions apportent un avantage plus direct à ses propres produits, et non principalement à ses concurrents.

[Next] La Free Software Foundation a 40 ans: nouveau président et projet de téléphone libre

✍ Vincent Hermann, le jeudi 9 octobre 2025.

L’ONG a fêté ses 40 ans le 4 octobre. Elle a profité d’un évènement dédié pour faire plusieurs annonces, dont la nomination de son nouveau président, Ian Kelling. La FSF a également provoqué une petite surprise en annonçant un projet de téléphone libre, nommé sobrement LibrePhone.

[Reporterre] Fin de Windows 10: ne jetez pas votre PC trop vite!

✍ Benjamin Douriez, le mardi 7 octobre 2025.

Face aux critiques, Microsoft consent à prolonger d’un an le support pour Windows 10. Mais sous conditions. Le point sur les différentes solutions pour éviter de jeter les PC concernés.

[Paperjam News] La blague de l'open source base de souveraineté

✍ Thierry Labro, le mardi 23 septembre 2025.

L’open source est un colosse aux pieds d’argile: si, à ses balbutiements, il louait la noble ambition de libérer la créativité, les Big Tech ont compris avec internet, puis avec le lancement de leurs propres produits, qu’elles n’avaient pas intérêt à laisser le logiciel libre se développer. Aujourd’hui, elles contrôlent financièrement et humainement tous les acteurs majeurs. Même l’UE doit s’extirper du guêpier dans lequel elle s’est fourrée.

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Reçu — 29 septembre 2025

Revue de presse de l’April pour la semaine 39 de l’année 2025

Par :echarp
29 septembre 2025 à 11:34

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[cio-online.com] En Autriche, l'armée renonce à Microsoft Office

✍ Reynald Fléchaux, le vendredi 26 septembre 2025.

Pour ses 16 000 postes de travail, la défense autrichienne migre sur LibreOffice. Un projet préparé depuis 5 ans et qui vise à garantir l’indépendance de ce service régalien.

[Le Monde Informatique] Selon plusieurs fondations, l'infrastructure open source est en danger

✍ Dominique Filippone, le jeudi 25 septembre 2025.

Dans une lettre ouverte plusieurs fondations dont l’OpenSSF met en garde contre les usages irresponsables des solutions ouvertes dans les entreprises et les administrations. Beaucoup les exploitent mais peu participent financièrement aux infrastructures nécessaires.

[Solutions-Numeriques] «Acheter un logiciel est un acte politique»: Olivier Lambert (Vates) appelle à soutenir l'open source européen

✍ Camille Suard, le mercredi 24 septembre 2025.

La Linux Foundation Europe vient de publier son rapport 2025: si les entreprises européennes adoptent massivement l’open source, rares sont celles qui disposent d’une stratégie claire ou d’un pilotage structuré. Cela a pour conséquences directes une dépendance persistante à des technologies extra-européennes, des difficultés à sécuriser la supply chain logicielle et entraîne indéniablement une valeur économique captée ailleurs.

[Dijon Actualités] Windows 10: des associations de Côte-d'Or dénoncent une «taxe Microsoft» imposée aux administrations publiques

✍ Fabien Bauduin, le mercredi 24 septembre 2025.

Dans une lettre ouverte adressée aux 698 communes de Côte-d’Or, aux 17 communautés de communes, au CHU de Dijon, au rectorat de Bourgogne et à d’autres administrations locales, trois associations — Les Amis de la Terre Côte-d’Or, DésobS et Coagul — tirent la sonnette d’alarme. À l’approche de la fin du support de Windows 10, prévue le 14 octobre prochain, elles dénoncent une obsolescence programmée qui aura, selon elles, des conséquences économiques, écologiques et démocratiques considérables

Et aussi:

[La Tribune] Souveraineté numérique: l'Île-de-France remplace Microsoft par des solutions françaises pour centraliser les données des lycéens (€)

✍ Bogdan Bodnar, le mardi 23 septembre 2025.

Les lycées franciliens abandonnent progressivement les solutions Microsoft pour adopter des outils français. Le directeur de la transformation numérique de la région Île-de-France dévoile à La Tribune comment la collectivité migre vers un cloud souverain et des logiciels nationaux pour héberger les données de ses 550 000 élèves et enseignants.

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Reçu — 24 septembre 2025

Bonne nouvelle ! 6% de français utilisent Linux

Par :Korben
24 septembre 2025 à 10:16

C’est fou car pendant que vous êtes encore en train de vous galérer avec votre bon vieux Windows, sachez que 6% de vos voisins sont en train d’utiliser Linux en totale détente. C’est en tout cas ce que remonte cette étude du CNLL et d’Abilian qui explique qu’on est maintenant 2,2 millions d’utilisateurs Linux en France.

D’après les données de Cloudflare Radar analysées par Abilian , l’usage personnel de Linux (4,3%) est deux fois plus élevé que l’usage professionnel (2,15%) ce qui montre bien que les gens font du Linux à la maison par choix, et non pas par obligation. D’ailleurs cette tendance s’accentue encore plus le weekend où l’usage des ordinateurs se fait essentiellement à titre personnel.

Comme le dit Stefane Fermigier, co-président du CNLL, dans son communiqué, “Ces chiffres sont une claque aux préjugés !”. Et il a raison même si on est encore en dessous de la moyenne Européenne. Celle-ci est de 3,7% de part de marché Linux alors que la France est à 3,1%. Les champions c’est la Finlande avec 7,1%, suivie de l’Irlande (5,3%) et de l’Allemagne (5,2%), donc on a encore une petite marge de progression.

Mais rassurez-vous, ce n’est pas qu’une question de compétence technique. C’est culturel car là-bas, utiliser Linux c’est normal, alors qu’ici c’est encore un peu un truc de geekos rebelles. Mais c’est en train de changer vite, et vous savez grâce à quoi ? Les jeux vidéo, pardi !! Avec Proton et Steam qui permettent de faire tourner les jeux Windows sur Linux, plein de gamers ont sauté le pas. C’est un des facteurs majeurs de la croissance mondiale de Linux qui atteint maintenant 4,55%.

Le gaming sous Linux c’est le cheval de Troie parfait car les mecs installent Ubuntu pour jouer et découvrent qu’il peuvent aussi bosser dessus, faire de la création, gérer leur vie numérique sans passer par Microsoft…. C’est une vraie prise de conscience.

Aux États-Unis, par exemple, Linux vient de passer la barre des 5% de parts de marché desktop. C’est une progression de 2 points en 2 ans, ce qui est énorme ! En plus avec la fin annoncée de Windows 10 qui force les gens à jeter à la poubelle leur ordinateur qui fonctionne s’ils veulent passer sous Windows 11, ça va encore augmenter je pense… Car Linux (ou ce logiciel magique ) est une solution anti-obsolescence incroyable !

Du coup, la CNLL milite pour qu’en France, on ait une vraie politique “Open Source & Sovereignty First” dans les marchés publics ce qui n’est pas gagné car l’Etat est gangréné par Microsoft… La CNLL veut notamment qu’on applique enfin l’article 16 de la loi République Numérique qui favorise le logiciel libre. Une pétition européenne propose même de créer un “EU-Linux” pour les administrations publiques. Imaginez toutes les mairies et préfectures sous Linux ! Ce serait cool !

Voilà, avoir Linux sur sa machine perso à la maison, c’est comme avoir un potager bio ou manger moins de viande… on le fait pour soi, par conviction, sans forcément militer. Et que Linux devienne mainstream c’est vraiment mon rêve car on n’en peut plus des zélites à barbes qui se définissent humainement de part leur OS, en regardant de haut les “autres”, les noobs, sans jamais leur tendre la main. Le jour où Monique de la Mairie ou Francis de la médiathèque sauront se démerder seuls sous Linux, je pense que leur égo en prendra un coup. Ils passeront alors sous BSD ou un truc encore plus techy parce que ça c’est un VRAI OS DE BONHOMME… ahahahah.

Puis en vrai, y’a encore plein de machines sous Linux que l’étude n’a probablement pas comptabilisées… On a tous chez nous des Raspberry Pi dans des tiroirs, des vieux PC reconverties en NAS, des petits serveurs perso…etc. Donc le vrai chiffre est sûrement bien plus élevé.

Alors oui, c’est vrai, on est encore loin des 72,5% de Windows, mais la tendance est claire. Linux grandit, doucement mais sûrement. Et surtout, c’est un mouvement très doux, très organique, qui n’est pas poussé par une méga-corpo, mais juste par des gens qui veulent reprendre le contrôle de leur ordinateur (et qui en ont marre de payer pour rien aussi, je pense…)

Voilà, donc la prochaine fois que vous croiserez quelqu’un dans une soirée, demandez-vous s’il fait partie des 6% de Français sous Linux ? Vous vous ferez plein de nouveaux amis ;-)

Source CNLL | Source Abilian

Reçu — 21 septembre 2025

Lancement de l'EDRIX : un indice pour mesurer la souveraineté numérique européenne

Un rapport récent a introduit l’Indice Européen de Résilience Numérique (EDRIX) dont l'objectif est de mesurer de manière chiffrée et objective la capacité des 27 États membres de l'Union européenne à « construire, maintenir et contrôler leur propre destinée numérique » et vise à fournir un outil d'analyse pour guider les politiques industrielles vers un « EuroStack » souverain.

L'indice agrège les scores de cinq piliers, dont quatre reposent sur des données mesurables concrètes, plutôt que de se contenter de simples déclarations d'intention.

  • Politiques Publiques : maturité des stratégies Open Source nationales (basé sur les rapports OSOR de la Commission européenne).
  • Écosystème de Développeurs : densité de développeurs par habitant (données GitHub, à défaut de disposer des données des autres plateformes) et nombre de solutions souveraines référencées dans les principaux annuaires (données agrégées issues de l'annuaire EuroStack).
  • Adoption par la Société Civile : part de marché des navigateurs "souverains" (Firefox, Brave, Opera) et part de marché des ordinateurs sous Linux (moyenne de 3,7 % dans l'UE27).
  • Résilience du Secteur Privé : souveraineté de l'infrastructure (web, mail, DNS) des domaines nationaux à fort trafic.
  • Résilience du Secteur Public : souveraineté de l'infrastructure des institutions publiques clés (Présidence, Gouvernement, capitale).

Le rapport introduit également un indice complémentaire plus spécifique au logiciel libre, l'EOTRIX (European Open Technology Readiness Index).

Concernant la France, qui se classe seulement 6ème, le rapport révèle un tableau contrasté qui illustre le fossé entre politique et pratique, avec un écosystème de développeurs et une adoption par la société civile qui n'obtiennent que des scores moyens (respectivement 4,08/10 et 5,09/10).

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Reçu — 7 septembre 2025
Reçu — 30 juillet 2025

La Commission européenne publie une feuille de route sur le logiciel libre

La Commission européenne a récemment publié une feuille de route stratégique intitulée « Feuille de route thématique sur l’open source et contributions sur les principes de confiance communs » (« La voie du logiciel libre vers la souveraineté numérique et la compétitivité de l'Union européenne »), préparée par l'Alliance européenne pour les données industrielles, l'Edge et le Cloud (dont l'auteur de ces lignes fait partie). Ce document de 68 pages propose et détaille un plan d'action visant à positionner le logiciel libre comme un pilier central de la stratégie européenne pour renforcer son autonomie technologique face aux acteurs non-européens.

Le rapport part du constat de la dépendance de l'Europe dans les domaines du cloud, de l'edge et de l'IoT, et propose 70 actions concrètes pour y remédier. Parmi les mesures les plus significatives, on trouve notamment : la mise en place d'une politique d'achat public favorisant systématiquement les solutions libres européennes, la création d'un fonds de financement dédié aux projets critiques, et l'application de standards d'interopérabilité réellement ouverts pour contrer le verrouillage fournisseur (vendor lock-in).

Ce ne sont bien sûr que quelques propositions parmi les 70. Pour plus de détails, cliquez sur « lire la suite ».

Sommaire

Le contexte

Cette feuille de route a pour objectif de transformer les ambitions de souveraineté numérique en un programme d'actions d'ordre technique, économique et politique. Elle s'adresse aux décideurs, notamment politiques, mais son contenu a des implications directes pour les développeurs, les entreprises et les contributeurs de l'écosystème du logiciel libre et Open Source en Europe. Bien évidemment (et malheureusement), rien n'est acté à ce stade, mais au moins, les propositions sont sur la table et entre les mains de la DG CONNECT (direction générale des réseaux de communication, du contenu et des technologies de la Commission européenne).

L'Alliance européenne pour les données industrielles, l'Edge et le Cloud, qui est à l'origine de ce document, est une initiative facilitée par la Commission européenne. Elle réunit des entreprises exclusivement européennes, des représentants des États membres et des experts du domaine. Son rôle est officiellement de guider les investissements et de conseiller les instances européennes pour construire un écosystème numérique compétitif et autonome.

Notons que, bien que la feuille de route concerne explicitement uniquement le Cloud, l'Edge et l'IoT (infonuagique, informatique en périphérie et objets connectés),

Le document a été produit par un groupe de travail dédié (task force) au sein du groupe de travail constitué de Stéfane Fermigier (Abilian), Alberto P. Martí (OpenNebula Systems), Jean-Baptiste Piacentino (Clever Cloud), Charles-Henri Schulz (Vates) et Arthur van der Wees (Arthur Strategies & Systems), puis validé en session plénière par l'ensemble de l'Alliance.

Le diagnostic

Le rapport identifie (ou rappelle) les principaux freins au développement d'un écosystème numérique européen souverain fondé sur le logiciel libre :

  • L'interopérabilité et les standards : L'influence d'acteurs dominants qui promeuvent des standards faussement « ouverts » (open washing) pour maintenir leur position et complexifier l'intégration de solutions alternatives. On pourra consulter à ce sujet le passionnant papier de Nora von Ingersleben-Seip, "How the European Union Fell Out of Love with Open-Source Software" (TUM School of Social Sciences and Technology, 2025).
  • Les ressources et le financement : La dépendance de nombreux projets libres et Open Source européens à des financements sporadiques ou à l'effort de bénévoles, ce qui limite leur capacité à assurer la maintenance, la sécurité et l'évolution à long terme.
  • L'adoption par le marché : La persistance de préjugés sur la complexité et le manque de support des solutions libres, renforcée par l'omniprésence du marketing des fournisseurs de logiciels propriétaires et de services cloud propriétaires fermés.
  • Les compétences et les "talents": Un déficit de professionnels qualifiés sur les technologies libres et Open Source, ce qui accroît la dépendance à l'expertise non-européenne.
  • La gouvernance : Le fait que de nombreux projets Open Source, même avec une forte contribution européenne, soient gouvernés par des fondations ou entités basées hors de l'UE, alignant potentiellement leurs décisions sur des intérêts stratégiques non-européens et les soumettant aux lois extra-territoriales américaines (notamment).

Des propositions articulées en 5 piliers

Pour répondre à chacun de ces défis, nous avons proposé dans la roadmap une série de mesures, articulées autour de 5 "piliers", dont chacun vise un objectif précis :

  1. Développement technologique : Bâtir une fondation technique souveraine et interopérable.
  2. Développement des compétences : Créer le vivier de talents nécessaire pour faire fonctionner cet écosystème.
  3. Achat public : Utiliser la puissance de la commande publique comme levier d'adoption stratégique.
  4. Croissance et investissement : Mettre en place un environnement propice au financement et à la croissance des projets.
  5. Gouvernance et durabilité : Assurer la pérennité, la sécurité et le contrôle européen des initiatives clés.

Voici une sélection des propositions les plus structurantes, groupées par pilier :

Piller 1: Développement technologique

  • Appliquer des standards d'interopérabilité techniques (API, protocoles de transfert) réellement ouverts, gratuits, et implémentables sans restriction pour garantir une interopérabilité effective.
  • Créer et financer un Fonds de Souveraineté Européen pour l'Open Source (EOSSF), un fonds dédié pour soutenir durablement les projets libres jugés critiques pour l'infrastructure et l'autonomie de l'Europe. OpenForum Europe propose, par exemple, la création d'un fonds pour la souveraineté technologique européenne (EU Sovereign Tech Fund - EU-STF).
  • Produire des implémentations de référence complètes pour des secteurs clés (santé, administration…) basées exclusivement sur des briques logicielles libres européennes.

Pillier 2: Développement des compétences

  • Mettre en place des programmes de formation et de certification techniques reconnus au niveau européen (orchestration, sécurité, conformité RGPD) et axés sur les solutions libres européennes.
  • Intégrer les concepts du logiciel libre et de la souveraineté numérique dans les cursus d'ingénierie et d'informatique.

Pillier 3: Achat public

  • Adopter la politique « Public Money, Public Code, Open Source First, European Preference », rendant obligatoire la priorité aux solutions logicielles libres dans la commande publique, en y ajoutant une clause de préférence pour les projets d'origine européenne.
  • Établir des critères clairs pour définir un projet « Open Source Européen » (origine du développement, localisation de la gouvernance, communauté) afin de qualifier une solution et d'éviter le marketing trompeur.
  • Créer un référentiel public de solutions libres recommandées sur le modèle du SILL français, pour guider les acheteurs publics. NB: il en existe déjà un au niveau européen, mais qui le connait?

Pillier 4: Croissance et investissement

  • Développer une plateforme d'investissement (EOSIP), un portail centralisant toutes les aides (subventions, prêts, capital-risque) disponibles pour les projets libres européens.
  • Lancer une marque « European Open Source » pour promouvoir la visibilité et la crédibilité des projets respectant des standards élevés de qualité et de sécurité.

Pillier 5: Gouvernance et durabilité

  • Fournir des ressources pour la conformité réglementaire, notamment pour aider les projets libres (en particulier les PME et petites structures) à se conformer aux régulations comme le Cyber Resilience Act (CRA) sans freiner leur développement.
  • Créer un comité consultatif européen pour le logiciel libre, composé d'experts de l'industrie et de la communauté, pour superviser la stratégie de financement et de soutien.

Conclusion et appel à l'action

Face à 70 propositions, la première réaction peut être le scepticisme ou le sentiment d'impuissance. Ce serait une erreur de voir ce rapport comme un bloc monolithique à prendre ou à laisser. Il faut plutôt le considérer comme une boîte à outils : certaines actions sont politiques et nécessitent un appui fort ; d'autres sont techniques et peuvent être mises en œuvre de manière distribuée. Certaines sont des marathons structurels ; d'autres des sprints à l'impact rapide. Certaines ont un coût important, d'autres sont simplement un choix de réallocation de resources ou de changement de perspective.

La question n'est donc pas de savoir si tout sera appliqué, mais bien : par où commencer, et qui fait quoi ?

Ce rapport ne survivra pas au cynisme de salon. Dire que « ça ne marchera jamais » est la plus facile des prophéties auto-réalisatrices. La seule démarche constructive consiste à se demander : quelles sont les conditions de réussite pour les propositions qui nous semblent les plus critiques, et comment pouvons-nous, chacun à notre échelle, y contribuer ?

La question devient alors : que faire, concrètement ?

  • S'informer et maîtriser le sujet : Lire le rapport (au moins le résumé exécutif et les propositions qui vous concernent directement) pour pouvoir en parler avec précision.
  • Diffuser et interpeller : Faire connaître cette feuille de route. Contacter les élus (députés nationaux, européens) et les décideurs (dans l'administration, les collectivités territoriales ou les entreprises) pour leur demander de se positionner. Un plan d'action, même ébauché, ne vaut que s'il est connu de ceux qui peuvent le mettre en œuvre.
  • Participer et apporter l'expertise technique : Suivre les consultations publiques de la Commission européenne ou s'enregistrer comme expert lorsque c'est pertinent. Y répondre est une occasion d'injecter une expertise technique de terrain dans le processus réglementaire.
  • Décliner : Traduire les principes de la feuille de route en actions locales. Que ce soit au sein de son entreprise, de son administration ou de sa collectivité, il est possible d'adapter les recommandations : évaluer sa propre dépendance technologique, monter un programme de formation interne, ou proposer un schéma directeur et une politique d'achat favorisant l'ouverture et l'interopérabilité. Il s'agit de rendre la démarche opérationnelle sur son propre terrain.
  • S'engager et construire : Soutenir les organisations qui portent ces combats au niveau européen (APELL, FSFE, OSI, OpenForum Europe, etc.). Et surtout, contribuer directement et soutenir les projets de logiciels libres ou autour du libre européens qui sont au cœur de cette stratégie.

Annexe: la liste des 70 propositions

Voici la liste complète des propositions de la feuille de route, traduites en français et toujours organisées par pilier.

Pilier 1 : Développement Technologique

  • Définir des spécifications techniques en tant que standards ouverts pour les environnements cloud, edge et IoT Open Source européens.
  • Financer des projets pilotes d'interopérabilité qui privilégient l'utilisation des technologies Open Source européennes.
  • Exiger que tous les projets d'infrastructure numérique financés par l'UE adhèrent à ces standards d'interopérabilité.
  • Promouvoir et imposer la mise en œuvre de standards ouverts dans toute l'UE.
  • Créer un "Fonds de Souveraineté Open Source Européen" (EOSSF) dédié aux projets essentiels.
  • Offrir des subventions ciblées pour la sécurité, la maintenance et le renforcement de la souveraineté des projets Open Source.
  • Favoriser une collaboration approfondie avec les institutions universitaires européennes et les bureaux de programmes Open Source (OSPO).
  • Développer un guide pratique pour les responsables des marchés publics afin d'évaluer les solutions Open Source européennes.
  • Créer des architectures de référence spécifiques à chaque secteur basées sur les technologies Open Source européennes.
  • Lancer des projets de démonstration à grande échelle pour illustrer les avantages pratiques des solutions Open Source européennes.
  • Produire et distribuer des "guides pratiques" ("playbooks") complets pour le déploiement de solutions Open Source européennes.
  • Mettre en œuvre des politiques pour encourager activement l'adoption de ces implémentations de référence dans les marchés publics.

Pilier 2 : Développement des Compétences

  • Organiser des ateliers de formation axés sur l'industrie avec un accent européen sur les outils et plateformes Open Source.
  • Offrir des subventions de formation ciblées aux PME et aux organismes du secteur public pour le perfectionnement en Open Source européen.
  • Lancer des programmes de certification pour la maîtrise des technologies et des standards Open Source européens.
  • Mettre en place des programmes de reconversion financés par l'UE pour aider les professionnels à se tourner vers des rôles Open Source européens.
  • Collaborer avec des partenaires industriels pour créer des opportunités d'apprentissage pratique et de placement dans l'Open Source.
  • Offrir des incitations financières aux entreprises qui participent à des programmes de reconversion et utilisent l'Open Source européen.
  • Développer une plateforme de ressources Open Source européenne regroupant du matériel de formation, des bonnes pratiques et des études de cas.
  • Intégrer les principes de l'Open Source européen dans les cursus STIM (Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques) du secondaire à l'université.
  • Soutenir la création de "centres d'excellence" Open Source européens dans les universités.
  • Développer des concours de codage et des hackathons à l'échelle de l'UE axés sur les solutions Open Source européennes.
  • Introduire une formation sur les modèles économiques de l'Open Source européen dans la formation professionnelle.
  • Créer des modules de formation professionnelle pour la gestion de projet Open Source européen.
  • Établir une certification pour la maîtrise des compétences commerciales liées à l'Open Source européen.

Pilier 3 : Pratiques d'Achat Public

  • Lancer une consultation avec les organismes du secteur public et les fournisseurs Open Source pour identifier les défis liés aux marchés publics.
  • Rendre obligatoires les politiques "Argent Public, Code Public, Open Source d'Abord, Préférence Européenne" dans les marchés publics.
  • Élaborer des lignes directrices complètes pour les marchés publics afin d'évaluer et de sélectionner les solutions Open Source européennes.
  • Financer des projets de démonstration montrant le succès du remplacement de systèmes propriétaires par l'Open Source européen.
  • Établir des critères clairs pour définir ce qui constitue une solution Open Source "européenne".
  • Fournir un guide pratique aux responsables des marchés publics pour évaluer les solutions Open Source.
  • Collaborer avec l'industrie et les organismes de normalisation pour développer des critères d'évaluation accessibles pour l'Open Source.
  • Créer un répertoire public des solutions Open Source européennes recommandées.
  • Encourager les organismes du secteur public à adopter les solutions développées dans le cadre de l'initiative "Next Generation Internet" (NGI).
  • Lancer des projets transfrontaliers d'achats pré-commerciaux (PCP) axés sur l'Open Source européen.
  • Créer des plateformes de partage de connaissances pour les retours d'expérience des initiatives PCP et les bonnes pratiques Open Source.
  • Impliquer activement les fournisseurs Open Source européens dans la co-conception de solutions dans le processus PCP.
  • Publier des lignes directrices pour aider les organisations du secteur public à gérer et soutenir l'Open Source européen.
  • Promouvoir la participation active des représentants du secteur public dans les communautés Open Source européennes.
  • Soutenir des programmes de formation pour le personnel du secteur public sur la gestion de projet et la conformité Open Source.
  • Engager les parties prenantes pour affiner et simplifier de manière collaborative les pratiques d'achat pour l'Open Source.

Pilier 4 : Croissance et Investissement

  • Créer une Plateforme d'Investissement Open Source Européenne (EOSIP) pour centraliser les informations sur le financement.
  • Organiser des ateliers d'information pour les PME et startups européennes sur la manière d'obtenir des investissements.
  • Établir des partenariats avec des investisseurs privés pour former un réseau de fonds de capital-risque axés sur l'Open Source européen.
  • Étendre l'initiative "Next Generation Internet" (NGI) en mettant l'accent sur le cloud, l'edge et l'IoT Open Source.
  • Évaluer régulièrement l'impact des programmes de financement sur la croissance des communautés et l'adoption par le marché.
  • Allouer un financement dédié aux projets Open Source européens à fort impact qui répondent à des besoins stratégiques.
  • Développer des modèles de co-investissement qui associent des fonds publics à des investissements du secteur privé européen.
  • Lancer des accélérateurs et des incubateurs spécialement conçus pour les technologies Open Source européennes.
  • Développer une stratégie de marque à l'échelle de l'UE pour souligner la qualité et la souveraineté de l'Open Source européen.
  • Mettre en valeur les succès de l'Open Source européen sur des plateformes internationales par le biais de campagnes marketing.
  • Former des partenariats stratégiques avec les organisations industrielles européennes pour accroître la visibilité des projets.
  • Mettre en place des consortiums de R&D public-privé sur l'Open Source européen pour les projets hautement prioritaires.
  • Offrir des incitations aux contributions du secteur privé à des initiatives Open Source européennes critiques.
  • Développer des plateformes d'échange de connaissances et de collaboration intersectorielle au sein de l'écosystème européen.

Pilier 5 : Gouvernance

  • Mener des évaluations de vulnérabilité pour les projets Open Source européens critiques.
  • Collaborer avec les agences européennes de cybersécurité pour développer des modèles de menace pour les environnements Open Source.
  • Publier les conclusions et les bonnes pratiques des évaluations de sécurité auprès de l'écosystème européen.
  • Offrir des conseils de conformité sur mesure pour aider les projets Open Source européens à naviguer dans les réglementations de l'UE.
  • Faciliter l'accessibilité à la certification du "Cyber Resilience Act" (CRA) pour les projets Open Source européens.
  • Fournir des ressources et un soutien pour la documentation et l'audit des projets européens.
  • Assurer un financement stable et à long terme pour l'infrastructure Open Source européenne de base.
  • Mettre en place des programmes de mentorat axés sur le développement de talents européens pour les projets critiques.
  • Créer un Conseil Consultatif de l'Open Source Européen pour superviser le financement et l'orientation des projets.
  • Exiger que les projets européens soutenus par l'UE adhèrent à des pratiques de gouvernance et de responsabilité transparentes.
  • Soutenir l'implication de la communauté européenne dans la gouvernance des projets Open Source.
  • Faciliter la contribution de la communauté à l'élaboration des politiques européennes relatives à l'Open Source.
  • Publier des lignes directrices sur les bonnes pratiques pour la gestion du cycle de vie des projets Open Source européens.
  • Offrir des ressources pour la maintenance et le support de fin de vie responsable des projets européens.
  • Encourager une documentation complète et le partage des connaissances au sein de l'écosystème européen.

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