« J’ai cliqué et ils m’ont tout pris » : c’est quoi le DoubleClickjacking, l’arnaque qui vide vos comptes en banque ?

Une nouvelle menace à prendre très au sérieux.
Vous n’en avez peut-être pas conscience, mais c’est le 2 novembre 1988, qu’Internet a perdu son innocence. Ce jour-là, un étudiant de Cornell a lâché dans la nature un programme qui allait mettre à genoux 10% du réseau mondial et changer à jamais notre perception de la sécurité informatique.
Son nom ? Robert Tappan Morris. Et son arme ? Un ver informatique qui porte aujourd’hui son nom.
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Un développeur du nom de Petr Beneš vient de partager une technique absolument brillante pour faire croire à une machine virtuelle qu’elle a un ventilateur CPU. Oui, un ventilo virtuel dans une VM.
Mais pourquoi diable faire ça, vous allez me dire ?
Eh bien figurez-vous que les créateurs de malwares sont devenus super malins ces dernières années. Pour éviter que leurs petites saloperies soient analysées par les chercheurs en sécurité, ils ont développé tout un tas de techniques pour détecter si leur code s’exécute dans une machine virtuelle.
Bon, accrochez-vous bien parce que l’histoire que je vais vous raconter aujourd’hui dépasse tout ce que vous avez vu dans les films de hackers. Imaginez Ocean’s Eleven rencontrant Ghost in the Shell dans un épisode de Black Mirror écrit par Tom Clancy. C’est exactement ce que représente le groupe Lazarus, l’équipe de cybercriminels nord-coréens qui transforme Internet en leur Squid Game personnel depuis plus de 15 ans.
Vous savez ce qui est encore plus classe qu’un hacker à capuche dans sa cave ? Et bien c’est certainement quand un groupe de hackers allemands décide dans les années 80 de faire trembler les gouvernements, de défier le KGB et d’inventer au passage la moitié des techniques de cybersécurité qu’on utilise encore aujourd’hui.
Bienvenue dans l’univers du Chaos Computer Club, une organisation incroyable qui a façonné notre monde numérique moderne.
Si vous utilisez Claude Code, le nouvel assistant de programmation d’Anthropic qui vit directement dans votre terminal, vous allez kiffer ce que je vais vous montrer aujourd’hui. Y’a un développeur nommé Anton Knoery (NomenAK sur GitHub) qui vient de sortir SuperClaude, un framework de configuration qui transforme Claude Code en véritable machine de guerre pour les développeurs.
Attention, ce n’est pas encore un outil avec 150 dépendances Node.js à la con qui va foutre le bordel dans votre système. Non non, SuperClaude c’est de la pure configuration, zéro code, zéro dépendance externe. Le truc s’installe tranquillement dans votre dossier ~/.claude/ et améliore discrètement les capacités de Claude Code dans tous vos projets.
Vous savez ce moment où vous réalisez que votre patron lit vos emails ? Et bien pensez un instant votre patron c’est la NSA et qu’il lit TOUS les emails de la planète. Et bien c’est exactement ce qu’Edward Snowden a découvert en 2013, et contrairement à vous, il a pas juste changé de mot de passe. Il a balancé 1,7 million de documents classifiés et foutu le méga bordel dans tout l’appareil de renseignement américain !
Une IA qui deviendrait meilleure que les meilleurs hackers éthiques de la planète, ce n’est plus de la science-fiction, c’est ce qui vient de se passer vraiment avec XBOW, une intelligence artificielle qui a littéralement explosé le classement mondial du bug bounty. Pour la première fois dans l’histoire, un robot a atteint la première place du leaderboard américain de HackerOne, la seconde plateforme de référence du bug bounty après YesWeHack évidemment ^^.
Imaginez un mec capable de lancer une guerre nucléaire en sifflant dans un téléphone public ? Non, je ne vous parle pas d’un super-vilain de James Bond, mais bien de Kevin Mitnick selon… le FBI américain. Bienvenue dans les années 90, où les juges prenaient au sérieux l’idée qu’un hacker puisse pirater le NORAD à coups de sifflets. Du délire j’vous dis ! Et pourtant, cette absurdité n’est qu’un aperçu de la légende urbaine qu’est devenu Kevin David Mitnick, probablement le hacker le plus fascinant et mal compris de l’histoire de l’informatique.