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Dynamics of electromagnetic waves generation by a rotating dielectric disk in a constant magnetic field—A revisit to Feynman’s “anti-flux” examples | AIP Advances | AIP Publishing

15 octobre 2025 à 13:33

La loi de Lenz stipule que la variation du flux magnétique dans le temps induit une force électromotrice autour d'un circuit, communément appelée « règle du flux ».

Cependant, Richard Feynman a évoqué des exceptions à la « règle du flux » dans son ouvrage The Feynman Lectures on Physics publié en 1963.

Le phénomène d'anti-flux se produit lorsqu'un milieu métallique de grande taille et en rotation est présent dans le circuit. Ce phénomène a attiré l'attention de nombreux chercheurs, bien que la plupart des études se soient principalement concentrées sur des calculs théoriques et mathématiques. Nous avons ici conçu un dispositif expérimental pour étudier la génération d'ondes électromagnétiques par des disques métalliques/semi-conducteurs/diélectriques en rotation entraînés par engrenages en présence d'un champ magnétique statique.

Des ondes électromagnétiques à basse fréquence ont été observées de manière surprenante, avec des fréquences allant jusqu'à 2 kHz pour un disque tournant à 6,67 Hz (400 tr/min) et des niveaux d'énergie atteignant jusqu'à -70 dBm. Théoriquement, un tel résultat n'était pas attendu selon les équations classiques de Maxwell. Notre interprétation est que la théorie est basée sur les équations de Maxwell pour un système de milieu entraîné mécaniquement, qui décrit le comportement électromagnétique d'un système impliquant des milieux/objets en mouvement accéléré.

Cette étude prouve qu'un milieu en mouvement est une source de génération d'ondes électromagnétiques.


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Leonidas - L'arme anti-drone des américains

Par :Korben
29 septembre 2025 à 10:50

Vous savez ce qu’il y a dans votre chargeur rapide USB-C posé là, sur votre bureau ? Il y a du nitrure de gallium . Hé bien ce truc, c’est la même technologie qui permet à l’armée américaine de faire tomber 49 drones du ciel en une seule impulsion. C’est ce qui s’est passé le 26 août à Camp Atterbury dans l’Indiana, où la société Epirus a fait une démonstration de son système Leonidas devant des représentants de pays alliés.

Cette machine, baptisée en référence au roi spartiate qui défendait les Thermopyles , ne tire pas de projectiles. A la place, elle génère un champ électromagnétique dans un arc de 60 degrés et tout ce qui vole dedans tombe comme une mouche. Les circuits grillent, les servomoteurs deviennent fous, et paf, le drone s’écrase. Le truc génial c’est que le coût de revient par drone abattu n’est que de quelques centimes, contre des dizaines de milliers de dollars pour un missile traditionnel.

L’armée américaine a signé un contrat de 66 millions de dollars pour quatre prototypes, soit environ 16,5 millions pièce. Ça peut paraître cher, mais comparé au coût d’un système de défense classique et surtout au coût des munitions, c’est donné. Vous payez une fois et vous avez une quantité illimitée de destructions de drones… Pas de munitions à racheter, juste de l’électricité et un peu de maintenance.

Le système fonctionne donc avec des semi-conducteurs au nitrure de gallium au lieu des bons vieux magnétrons qu’on trouvait dans les micro-ondes de nos grands-mères. Ces puces GaN peuvent balancer des kilowatts de puissance sans chauffer comme un four, ce qui permet au système de tirer en continu. De leur côté, les Chinois développent leur propre système appelé Hurricane avec des tubes à vide old-school et ce qui est drôle c’est que la Chine produit 98% du gallium mondial.

Et comme elle a décidé de bloquer ses exportations vers les États-Unis , les entreprises américaines comme Epirus se tournent vers des alternatives. Le Japon, leader mondial du recyclage de gallium, devient donc une source cruciale pour contourner le blocage chinois.

Lors du test en Indiana, le système a détruit 100% des drones utilisés lors de leurs 5 scénarios de tests IRL. Le clou du spectacle étant la mise à terre de 49 drones d’un coup ! Regardez, c’est impressionnant.

Les observateurs présents ont décrit la scène comme surréaliste… une vague de drones qui tombent du ciel en même temps, leurs moteurs qui crépitent avant le silence… Le PDG d’Epirus, Andy Lowery, a même qualifié ça de moment historique. Un peu pompeux, mais bon, quand tu viens de prouver que ton micro-ondes géant fonctionne, tu peux te permettre.

Les Marines américains vont également recevoir une version portable appelée ExDECS (Expeditionary Directed Energy Counter-Swarm) qui peut être montée sur n’importe quel véhicule et il existe même une version “pod” qui peut être accrochée sous un avion. C’est beau la guerre quand même, non ? (Je décooooonnne !)

Le ExDECS

Matéo, 16 ans, qui fait voler son DJI au-dessus de l’aéroport parce qu’il veut faire une vidéo TikTok a intérêt à bien se tenir !!! Et Vladimir aussi ^^.

Epirus prépare déjà la version 2 qui sera deux fois plus puissante et pourra griller des drones encore plus loin… J’ai hâte de voir ça (ou pas…)

Régénérer le Silicagel : méthode simple pour un filament 3D sec

Des sachets de Silicagel ? On en trouve partout… et on les jette trop vite !Pourtant, ces petits absorbeurs d’humidité sont de véritables alliés pour garder vos bobines de filament bien au sec. Saviez-vous qu’ils sont réutilisables des dizaines de fois avec un simple four de cuisine ?Voici comment leur redonner une seconde vie – […]

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