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Construire un vélo générateur pour la chaleur et l'électricité | LOW←TECH MAGAZINE

23 juin 2024 à 20:43

Un vélo générateur vous maintient au chaud et constitue la solution de secours idéale pour un système solaire autonome. Dans cet article, nous décrivons comment construire et utiliser une centrale électrique pratique, abordable et fiable pour un usage domestique.

Résumé

De nombreuses personnes ont construit des générateurs à pédales et ont publié les manuels en ligne et dans des livres. Cependant, quand nous avons voulu en fabriquer un nous-mêmes, nous avons trouvé que ces manuels étaient incomplets lorsqu’il s’agissait de rendre le générateur pratique à utiliser. L’accent est mis sur la fabrication de la source d’énergie elle-même, avec assez peu d’attention pour ce qui se passe avec l’énergie produite. Le simple fait de connecter un générateur à un vélo ne suffit pas à fournir une source d’énergie utilisable.

Le tableau de bord comprend :

  • Deux circuits pour alimenter ou recharger des appareils USB (5V).
  • Trois circuits pour alimenter des appareils de 12V.
  • Un circuit pour recharger les batteries au plomb (14,4 V).
  • Un circuit pour alimenter la plupart des appareils ménagers (220V dans l’UE).
  • Un circuit non régulé où la tension de sortie correspond à la tension d’entrée.

Système d’alimentation hybride solaire/humain

Vous pourriez penser que notre vélo générateur est plus un gadget qu’une source d’énergie pratique pour la maison. Cela est vrai en partie. Notre générateur humain est l’appareil d’exercice parfait - la production d’énergie est motivante. Il est également pratique en cas d’urgence, surtout s’il y a suffisamment de puissance humaine - il peut produire jusqu’à 2,4 kWh par jour. Cependant, il ne fournira jamais assez d’énergie par jour, même pour un logement low-tech. Dans les faits, il n’y a pas assez de personnes prêtes à faire du vélo.

Par contre, un vélo générateur est un excellent complément à un système solaire photovoltaïque hors réseau, du moins pour un logement à faible consommation d’énergie. La production d’énergie du vélo générateur ne dépend ni du temps, ni des saisons, ni de l’heure de la journée. L’énergie humaine peut fournir un supplément d’énergie par mauvais temps, ce qui réduit le besoin en batteries coûteuses et peu écologiques. C’est particulièrement utile en hiver, lorsque le système photovoltaïque produit beaucoup moins d’énergie et que l’effort nécessaire pour faire fonctionner le vélo permet également de se réchauffer. L’énergie solaire est suffisante en été, lorsqu’il fait souvent trop chaud pour utiliser un vélo d’appartement.

Avec une puissance de 50 à 100 watts, le vélo générateur est plus puissant que les deux panneaux solaires qui se trouvent sur le balcon à côté : le panneau solaire de 50 W qui alimente les lampes du salon et celui de 30 W qui fait fonctionner le site internet solaire.

https://solar.lowtechmagazine.com/fr/about

Il est également possible d’utiliser le tableau de bord avec un panneau solaire au lieu d’un vélo générateur. Il suffit de remplacer le régulateur de charge éolienne par un régulateur de charge solaire. Vous pouvez alors utiliser l’énergie solaire pour alimenter directement des appareils - sans nécessairement utiliser un régulateur de charge solaire et une batterie. Si vous remplacez le régulateur de charge éolienne par un régulateur de charge hybride solaire/éolienne, vous pouvez utiliser les deux sources d’énergie pour recharger les batteries et alimenter directement les appareils. L’énergie solaire et l’énergie humaine peuvent également être combinées, ce qui augmente la puissance de sortie.

https://solar.lowtechmagazine.com/fr/2022/03/how-to-build-a-practical-household-bike-generator/#wind

Régulateur de charge éolienne

Le vélo générateur doit fournir 14,4 V pour charger les batteries au plomb, soit la tension maximale dont elles ont besoin. En principe, tout ce dont vous avez besoin est un convertisseur buck ou boost, mais il y a un problème : vous risquez de surcharger la batterie, ce qui peut entraîner une explosion.

Vous pouvez éviter ce risque d’une manière peu sophistiquée en gardant un œil sur l’ampèremètre. Lorsque le courant tombe à 3 % de la capacité de stockage nominale de la batterie (en Ah), la batterie est complètement rechargée - et vous devez arrêter de pédaler. Étant donné que vous êtes la source d’énergie et donc certainement présent et éveillé, cette approche est moins risquée que la charge d’une batterie au plomb à partir d’une alimentation en courant continu ou d’un panneau solaire sans régulateur de charge.

Cependant, il est bon d’ajouter plus de sécurité. Un régulateur de charge solaire fournit cette sécurité dans un système solaire photovoltaïque. Il coupe l’alimentation lorsque la tension dépasse 14,4V. Cependant, un régulateur de charge solaire ne fonctionne pas lorsqu’il est couplé à un vélo générateur. Vous avez plutôt besoin d’un régulateur de charge éolienne, qui fonctionne dans l’autre sens.

Au lieu de réduire la charge à zéro, un régulateur de charge éolienne l’augmente soudainement et “freine”. Si vous utilisez un convertisseur buck, le régulateur de charge éolienne activera rarement le frein parce que le convertisseur buck limitera la tension de sortie à 14,4V. Il ne freinera que lorsque vous menacerez de surcharger la batterie. Si vous utilisez un convertisseur boost, le régulateur de charge éolienne freinera chaque fois que vous dépasserez accidentellement une tension de sortie de 14,4V.

Les régulateurs de charge éolienne ont trois câbles verts à connecter à la source d’alimentation. Vous pouvez prendre deux de ces trois fils et les connecter au plus et au moins de la source d’alimentation - peu importe lequels.

La plupart des régulateurs de charge éoliennes disponibles dans le commerce sont beaucoup trop puissants pour un générateur d’électricité à pédales, alors prenez le plus petit que vous pouvez trouver. Nous avons renvoyé deux régulateurs de charge au fabricant. Un régulateur de charge éolienne avec écran était livré sans manuel, et personne n’a réussi à comprendre comment il fonctionnait. Le seul régulateur hybride éolienne/solaire que nous avons essayé, jusqu’à présent, était dangereux. Le panneau solaire surchargeait la batterie. Il maintenait également le frein électrique pendant une demi-heure chaque fois que nous franchissions le seuil, bloquant ainsi la production d’énergie humaine.


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Comment construire un petit système à énergie solaire ? | LOW←TECH MAGAZINE

23 juin 2024 à 20:31

Comment connecter une installation solaire avec une batterie ?

Lorsque vous construisez un système d’énergie solaire avec stockage par batterie, vous avez besoin d’un régulateur de charge solaire et d’une batterie. La plupart des installations solaires hors réseau fonctionnent avec des batteries au plomb. Pour les systèmes solaires mobiles dotés de batteries, le lithium-ion est l’option la plus pratique. Sinon, les batteries au plomb restent l’option la plus sûre et la plus abordable. Elles nécessitent des contrôles de gestion de la batterie moins complexes que les batteries lithium-ion. Il existe de nombreux autres types de batteries moins courants, sur lesquels je ne m’étendrai pas ici.
Régulateur de charge solaire

Ne connectez jamais un panneau solaire directement à une batterie. Si vous souhaitez stocker l’énergie solaire pour une utilisation ultérieure, installez un régulateur de charge solaire entre les deux. Un régulateur de charge solaire régule la tension de sortie du panneau solaire en fonction de la tension dont la batterie a besoin au cours de ses différentes phases de charge. Il fournit également une sortie stable de 12 V à partir de la batterie et arrête le système si la tension tombe en dessous d’un niveau déterminé. La plupart des régulateurs de charge solaire proposent un menu permettant de régler ces valeurs. Certains sont dotés d’un deuxième écran plus élaboré.

Il existe des centaines de types différents de régulateurs de charge solaire. Pour les systèmes solaires à petite échelle, mon expérience est que tout est possible. Les régulateurs de charge solaire les moins chers conviennent parfaitement, mais ils doivent fonctionner à la bonne tension et avoir une capacité suffisante (voir comment dimensionner un système solaire). Les régulateurs de charge solaire plus coûteux (comme les MPPTs) ne valent pas la peine pour les systèmes à petite échelle. Si votre installation utilise des batteries lithium-ion, vous aurez besoin d’un autre régulateur de charge solaire, plus onéreux. Si vous êtes doué en électronique, vous pouvez construire votre propre régulateur de charge solaire.

https://www.chelseagreen.com/product/do-it-yourself-12-volt-solar-power-3rd-edition/

https://libre.solar/

Batteries

Le type de batterie dont vous avez besoin pour une installation solaire de petite taille est une batterie au plomb étanche (sealed lead-acid battery en anglais). Si vous utilisez un panneau solaire de 12 V, vous avez besoin d’une batterie de 12 V. Si vous utilisez un panneau solaire de 24 V, vous avez besoin d’une batterie de 24 V. Manipulez bien les batteries au plomb, car vous risquez de les abîmer rapidement. Le plus important est que leur tension ne baisse pas trop et que vous les rechargiez complètement régulièrement. Ne laissez jamais une batterie au plomb sans charge pendant une période prolongée. Gardez-la connectée à un panneau solaire, y compris lorsque vous n’êtes pas chez vous.

Manipulez les batteries au plomb avec précaution, car vous risquez de les abîmer rapidement.

Lorsqu’il est couplé à un panneau solaire et à une batterie, le régulateur de charge déconnecte la batterie lorsque sa tension descend en dessous d’un niveau spécifié, généralement 12V. Vous pouvez ajuster cette valeur dans le menu. Vous pouvez descendre jusqu’à 11V, au prix d’une durée de vie plus courte de la batterie. Si vous souhaitez prolonger la durée de vie de la batterie, vous pouvez régler la valeur sur 12,2 ou 12,5 V, par exemple. Le prix à payer est une capacité de stockage d’énergie plus faible.

Ne placez pas une batterie au plomb dans un conteneur fermé. Placez un fusible au niveau du cable positif entre la batterie et le régulateur de charge solaire, le plus près possible de la batterie. Surveillez la tension à l’aide d’un voltmètre numérique. Si vous souhaitez en savoir plus sur les batteries, l’Université des batteries (Battery University) est un bon point de départ.

Comment connecter une installation solaire sans batterie ?

Dans une installation solaire directe, il n’est pas nécessaire d’avoir une batterie ou un régulateur de charge. Le panneau solaire est soit directement connecté à l’appareil alimenté, soit relié à un convertisseur de tension en courant continu (DC-DC converter en anglais). Certains appareils à courant continu peuvent fonctionner avec des tensions fluctuantes, par exemple les ventilateurs, les pompes et d’autres appareils dotés d’un moteur à courant continu. Le moteur tournera simplement plus ou moins vite en fonction de la tension. Les résistances chauffantes peuvent également fonctionner à des tensions différentes. Cependant, d’autres appareils - comme tous les équipements électroniques - ont besoin d’une tension d’entrée précise et constante. Un convertisseur CC-CC (abaisseur ou élévateur) est essentiel pour fournir cette tension d’entrée stable.

Convertisseur de tension (CC-CC)

Un convertisseur de tension CC-CC est un module électronique qui convertit la tension d’entrée d’un panneau solaire (ou d’une autre source d’énergie) en une tension de sortie stable pour un appareil, par exemple 5V pour les gadgets USB et 12 à 20V pour les outils électriques. Les convertisseurs abaisseurs “step down” ou “buck” diminuent la tension de sortie par rapport à la tension d’entrée. Les convertisseurs élévateurs “boost”, eux, augmentent la tension. Un convertisseur de tension introduit lui aussi des pertes d’énergie, mais elles sont inférieures aux pertes des batteries, des onduleurs et des adaptateurs CA/CC.

Pour les installations solaires sans batterie, il faut savoir que les panneaux solaires 12 V produisent plus que 12 V. En plein soleil, la tension de sortie sera plus proche de 20V. Il en va de même pour les panneaux solaires de 24V, qui produisent en fait une tension d’environ 32V. L’indication 12V ou 24V se rapporte uniquement au type de batterie pour lequel vous êtes censé l’utiliser. Par conséquent, si vous souhaitez faire fonctionner des appareils en 12 V directement sur un panneau solaire, vous avez besoin d’un module CC-CC qui convertit la tension d’entrée de 20 V en une sortie constante de 12 V (à moins que l’appareil ne puisse fonctionner sur des tensions différentes). Si vous voulez faire fonctionner des appareils de 5V, vous avez besoin d’un module qui a une sortie constante de 5V.


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Deej – Le mixeur audio matériel open-source

Par : Korben
17 juin 2024 à 07:00

Vous êtes en train de jouer à votre jeu préféré, tout en discutant sur Discord avec vos potes et en écoutant votre playlist Spotify en fond, sauf que, comme d’habitude, dès que ça bastonne un peu trop dans le jeu, vous n’entendez plus vos copains qui essaient désespérément de vous avertir qu’un ennemi arrive par derrière ! Et quand vous baissez le son du jeu, c’est votre musique qui trinque… Bref, c’est toujours le bordel pour équilibrer tous les sons de vos applications !

Mais c’était sans compter sur deej, un mixeur audio matériel open-source qui va vous permettre de contrôler le volume de chaque application indépendamment, encore mieux qu’un vrai DJ en boîte de nuit ! Et le meilleur dans tout ça, c’est que vous allez pouvoir le fabriquer vous-même ! DIY powaah !

Concrètement, deej c’est un boîtier que vous allez pouvoir bidouiller, avec de vrais curseurs physiques (bien old school !) qui vont contrôler le volume de vos applis, un fader pour Spotify, un autre pour votre jeu, un troisième pour Discord… Vous mixez tout ça en live comme un pro, et hop, fini les prises de tête !

Le système est hyper simple : vous avez une carte Arduino, quelques potentiomètres, des fils et un boîtier à fabriquer. Rien de sorcier, même pour un novice en électronique comme moi ! Et si vous avez une imprimante 3D, vous pourrez même télécharger des modèles tout faits sur Thingiverse. Sinon, un bon vieux bout de carton fera l’affaire aussi !

Côté software, c’est super bien pensé aussi. Vous avez un petit programme en Go qui tourne en tâche de fond sur votre PC et qui fait le lien entre votre mixeur et vos applications. Vous pouvez configurer ça facilement via un fichier YAML, pour assigner tel curseur à tel programme. Et si vous êtes un peu geek sur les bords, vous pourrez même bidouiller le code pour ajouter des fonctionnalités.

Fini les alt-tab frénétiques pour baisser le son au bon moment, vous passerez mixage en temps réel. Bref, un projet génial, qui mixe hardware, software, bidouille et open-source. Tout ce que j’aime !

A découvrir également ici pour le tuto.

Merci à Maitre Tofu pour le partage !

Il transforme la batterie d’une Nissan Leaf de 2017 en dispositif de stockage énergétique résidentiel

Par : Marc Odilon
6 juin 2024 à 07:00

Un Youtubeur a eu l’idée de recycler intelligemment la batterie d’une vieille Nissan Leaf. En effet, il l’a converti en solution de stockage d’énergie résidentielle.

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« 16 jours sans arrosage », un tuto pour fabriquer un oyat (ollas) avec une bouteille en plastique

1 juin 2024 à 11:00

Vous avez plusieurs bouteilles en plastique inutilisées chez vous ? En quelques étapes, transformez-les en pots à arrosage automatique parfaitement adaptés à la culture de différents légumes, tels que l’oignon ou l’ail.

L’article « 16 jours sans arrosage », un tuto pour fabriquer un oyat (ollas) avec une bouteille en plastique est apparu en premier sur NeozOne.

CompilerFax ou comment compiler du code C par fax !

Par : Korben
24 mai 2024 à 08:34

Vous connaissez le principe du fax ?

Vous mettez votre document dans la machine, vous composez le numéro du destinataire, et hop le document est transmis via la ligne téléphonique et imprimé à distance. C’était fou pour l’époque ! Alors si je vous dis qu’un bidouilleur a détourné cette bonne vieille technologie pour en faire un compilateur C par fax, j’suis sûr que vous n’allez pas me croire.

Eh oui, grâce au projet délirant CompilerFax, vous pouvez désormais envoyer votre code C par fax, le faire compiler et exécuter sur un Raspberry Pi distant, et recevoir le résultat… à nouveau par fax ! Un vrai délire rétro-tech, un mashup improbable entre une technologie d’un autre siècle et du logiciel moderne. J’adore ce genre de projets WTF alors j’étais obligé de vous en parler !

Vous écrivez donc votre code C sur une belle feuille de papier, en utilisant une police adaptée à la reconnaissance optique de caractères (OCR). La police Calibri semble donner de bons résultats et n’oubliez pas d’ajouter en commentaire la ligne magique //REPLY= suivie de votre numéro de fax, sinon vous ne recevrez pas la réponse !

Selon les tests, le taux d’erreur de l’OCR varie selon les polices utilisées car certains caractères comme O, i ou x sont souvent mal interprétés. Il vaut donc mieux vaut les éviter dans vos noms de variables, et pensez aussi à bien espacer votre code pour faciliter la reconnaissance.

Ensuite, direction votre fax préféré, vous composez le numéro de CompilerFax et vous envoyez votre code. De l’autre côté, un Raspberry Pi équipé d’un modem fax reçoit votre document, en extrait le code avec un outil d’OCR comme Tesseract OCR, le compile avec GCC et l’exécute dans un environnement sandboxé sous Alpine Linux (pour éviter que des petits malins exploitent des failles). Le résultat vous revient ensuite par fax illico presto ! Enfin, dans un délai raisonnable puisque la compilation est limitée à 20 secondes et l’exécution à 60 secondes. Au-delà, le programme est interrompu.

Derrière ce projet farfelu se cache de la bidouille de haut vol car le créateur de CompilerFax, Lex Bailey, a dû déployer des trésors d’ingéniosité pour faire dialoguer ces technologies que tout oppose. Et si ça vous branche, l’intégralité du code source est disponible sur Github.

Bon, je vous l’accorde, le débit de 9600 bits/s du fax, ce n’est pas idéal pour envoyer des gros programmes c’est pour cela que pour l’instant, seul l’envoi d’une page est supporté et la qualité de l’OCR n’est pas toujours au rendez-vous mais au final, CompilerFax fonctionne et permet de retourner un peu aux sources, à un rythme plus humain dans notre monde où tout est quasi-immédiat.

Belle bidouille en tout cas !

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Un Apple PowerBook de 1994 sous macOS Monterey

Par : Korben
22 mai 2024 à 12:04

Vous vous souvenez de ces bons vieux PowerBook d’Apple sortis dans les années 90 à début 2000 ? Et bien imaginez un instant en croiser un qui tourne sous macOS Monterey avec un processeur i5 dedans et un écran Retina ! C’est exactement ce qu’a réalisé Billy The Kid, ce pro du bidouillage de l’extrême.

Au départ, notre maker comptait utiliser un Raspberry Pi, mais en ces temps de pénurie, les tarifs ont flambé. Alors il a dégoté un MacBook Pro 2015 13″ HS pour une bouchée de pain. En forçant un peu, il a réussi à en extraire la carte-mère, les enceintes, le chargeur et même la caméra FaceTime HD et a placé le tout dans un boîtier de PowerBook 520c, une ancienne machine de 1994 au look bien rétro.

Vous imaginez le casse-tête pour faire rentrer tout ça ?

Il a fallu jouer du Dremel et de l’imprimante 3D, mais le résultat est plutôt bluffant. On retrouve même la plupart des ports dont l’USB-C et l’HDMI, pile à l’emplacement du lecteur de disquette. Nostalgie quand tu nous tiens !

Côté affichage, exit le vénérable écran 640×480, place à une belle dalle Retina 9,7″ empruntée à un iPad 3. Pas une mince affaire non plus, il a fallu bricoler les connecteurs pour tout faire tenir dans la coque du PowerBook. Mais le plus impressionnant, c’est que ce franken-Mac est entièrement fonctionnel ! Le clavier et le trackpad d’origine communiquent en USB grâce à un Teensy 4.0 et à un code maison. On peut démarrer macOS Monterey et utiliser cette machine vintage comme n’importe quel MacBook à peu près récent !

Bien sûr, une telle prouesse demande de solides compétences en électronique et en programmation mais avec de la persévérance et les bons tutos, tout est possible. Une partie essentielle du projet a été d’ailleurs rendue possible grâce à Frank Adams, qui a réécrit du code pour le rendre utilisable sur ce Mac.

En termes de coût, voici un aperçu des dépenses principales : écran iPad 3 Retina 9.7 pouces à 32 $, MacBook Pro 2015 endommagé à 37 $, Teensy 4.0 à 19 $, carte contrôleur LCD Adafruit à 90 $ et une nouvelle batterie pour 38 $ soit un total de 202 $ pour ce hack.

L’écran LCD a nécessité des modifications complexes, y compris le retrait du connecteur DisplayPort pour un connecteur à câble ruban de 20 broches. Le projet a également nécessité des ajustements au niveau de l’ancienne coque du PowerBook pour accueillir tous ces composants, avec notamment l’ajout de barres acryliques comme barrière thermique et l’incorporation d’un interrupteur on/off pour l’écran LCD.

Certes, cette machine ne rivalisera pas avec les derniers MacBook Pro M3 mais avouez que bosser ou surfer sur le web avec ce Mac rétro, ça a une autre gueule !

La prochaine fois que vous tomberez sur un vieil ordi au grenier, pensez à Billy avant de le bazarder, ça vous donnera peut-être des idées.

Source

LAMI – La borne solaire anti-moustiques DIY, écologique et accessible à tous

Par : Korben
13 mai 2024 à 05:35

Vous en avez assez des moustiques qui vous empêchent de profiter de votre jardin ? Moi aussi ! Mais j’ai peut-être la solution pour vous : la borne anti-moustiques LAMI ! Et c’est même une entreprise française qui l’a inventée ^^.

Alors, qu’est-ce que c’est exactement ?

Et bien il s’agit d’une borne solaire qui imite la présence humaine pour attirer les moustiques et les piéger en utilisant des leurres olfactifs comme des phéromones et du CO2 pour faire croire aux moustiques qu’un délicieux repas les attend. Et quand ils s’approchent, surprise ! Ils se font aspirer dans un filet.

Rassurez-vous, la borne ne piège que les moustiques et pas les autres insectes utiles comme les abeilles ou les papillons. C’est un système très sélectif qui en plus fonctionne sur tous les types de moustiques, même les redoutables moustiques tigres qui nous pourrissent la vie.

Le top du top, c’est que cette borne est totalement autonome en énergie grâce à son panneau solaire et sa batterie. Vous pouvez même détacher le panneau pour le recharger au soleil tranquillement. Pratique si vous voulez déplacer la borne. Et niveau portée, on est sur un rayon d’action de 20 à 30 mètres. Largement suffisant pour protéger votre petit coin de paradis.

Maintenant, parlons un peu technique. Les leurres olfactifs, il faut les renouveler tous les mois et pour une efficacité optimale, il faut bien positionner la borne : près de la végétation mais pas trop proche de vos espaces de vie. Sinon, vous risquez d’attirer les moustiques vers vous au lieu de les piéger. Par contre, il faut être un peu patient et une fois la borne installée, comptez 2 à 4 semaines pour voir une réduction de 80% des moustiques. Le temps que les œufs éclosent et que les adultes se fassent avoir. C’est le cycle de la vie, on n’y peut rien. 🤷‍♂️

Mais ce qui est génial avec LAMI, c’est leur état d’esprit car ils ont carrément rendu les fichiers de construction de la borne accessibles à tous, gratuitement ! Vous pouvez les télécharger sur leur site web et fabriquer votre propre borne si vous êtes un peu bricoleur. C’est top pour la communauté des makers et des bidouilleurs. Et si le bricolage n’est pas votre truc, pas de souci, vous pouvez aussi acheter la borne en kit prête à monter.

Allez donc faire un tour sur leur site anti-moustiques-intelligent.com, pour y trouver plein d’infos sur le projet, l’équipe, le fonctionnement de la borne…etc. Je trouve cette initiative super cool car ils démocratisent une technologie efficace et écolo pour lutter contre les moustiques, tout en favorisant le partage et l’autonomie. C’est le genre de projet collaboratif que j’adore.

Allez, je vous laisse, je retourne entrainer mes grenouilles pour attraper les moustiques. Que la force soit avec vous dans cette guerre sans merci contre ces satanées bestioles !

Merci Lorenper pour l’info !

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