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Bertrand, fidèle lecteur de mon site m’a envoyé un super projet ! Il a développé des PCB open source pour moderniser les Famicom japonaises et comme j’ai trouvé ça trop cool, je me suis dit que j’allais en faire un article.
Alors pour ceux qui ne connaissent pas, la Famicom c’est la version japonaise de la NES, sortie en 1983. C’est une petite console rouge et blanche avec les manettes intégrées, super mignonne mais avec un défaut majeur : elle sort uniquement en
signal RF
. Et le RF en 2025 sur nos télés modernes, c’est l’enfer… Image dégueulasse, interférences, et certaines télés refusent carrément de l’afficher parce que le signal RF japonais utilise les canaux 95-96 au lieu des canaux 3-4 occidentaux.
Bertrand a donc créé Famicom-OpenAV
, deux petits PCB qui permettent d’ajouter une sortie AV composite à votre Famicom. Comme ça, exit le RF pourri, et bonjour l’image propre !
Bertrand propose donc deux versions selon vos préférences de soudure. La version DIP avec des composants traversants old school pour ceux qui ont appris à souder sur des kits Radio Shack dans les années 80. Et une version SMD avec des composants montés en surface, plus compacte et moderne pour les jeunes qui n’ont pas peur des pattes de mouche et qui maitrisent le flux ^^.
Ses PCB ont été testés sur les modèles de carte mère Famicom HVC-CPU-07 et HVC-CPU-GPM-02 et y’a pas besoin de percer la console ou de faire des modifications irréversibles… Ce sont juste quelques points de soudure bien placés et hop, votre Famicom crache du composite propre.
Ce mod est important car le signal RF de la Famicom génère souvent des “jailbars”, des lignes verticales bien chiantes qui gâchent l’image. Cela est dû à l’alimentation bruyante de la console et au fait que les traces du circuit imprimé qui transportent le signal vidéo passent juste à côté de lignes électriques parasitées. Les vieilles puces NMOS de l’époque émettent aussi pas mal d’interférences RF.
Avec le mod AV de Bertrand, on récupère donc directement le signal composite natif NTSC depuis la pin 21 du PPU (le processeur graphique de la Famicom). C’est le signal le plus propre qu’on puisse obtenir sans passer par des mods plus complexes comme le NESRGB qui coûte une fortune.
Maintenant pour créer ces PCB, c’est super simple. Bertrand fournit les fichiers Gerber sur son GitHub, vous les envoyez à un fabricant comme
JLCPCB
ou
PCBWay
, et pour quelques euros, vous recevrez 5 PCB. Après il faut acheter les composants électroniques (quelques résistances, condensateurs, transistors) mais au total, on s’en sort pour moins de 10 balle par console modifiée.
Bref, pour les collectionneurs et les joueurs, c’est vraiment un super mod car la Famicom a une bibliothèque exclusive au Japon avec des jeux qui ne sont jamais sortis sur la NES occidentale. Je pense par exemple aux
Famicom Disk System
exclusives, aux cartouches avec puces sonores supplémentaires comme
Castlevania III japonais
qui sonne différemment de la version US. Avec ce mod, vous pourrez enfin profiter de ces jeux dans de bonnes conditions sur une télé moderne ou via un upscaler type
RetroTink
.
Encore merci à Bertrand pour ce projet et pour m’avoir contacté et si vous aussi vous avez des projets DIY cools à partager, n’hésitez pas à m’envoyer un mail !
Si comme moi vous avez passé votre enfance scotché devant la télé cathodique du salon, vous vous souvenez forcément de cette sensation unique… On rentrait de l’école et on allumait la télé sans forcement savoir ce qu’on allait voir… Et c’était ça la magie de la télévision des années 90. Pas de Netflix, pas de replay, pas de choix. On allume, on tombe sur MacGyver qui fabrique une bombe avec un trombone et du chewing-gum, et c’était parti pour 45 minutes d’évasion non négociable.
Alors si ça vous dit de revivre cela,
Captain Touch
un super développeur vient de créer exactement ce dont j’avais besoin sans le savoir : une TV Time Machine. Le concept c’est un Raspberry Pi qui joue en boucle et de manière totalement aléatoire des épisodes de séries des années 90. Ainsi, on peut revivre l’expérience authentique de zapper et de tomber par hasard en plein milieu d’un épisode ou d’une pub, comme à l’époque où on n’avait pas le contrôle sur notre divertissement.
Son projet utilise un Raspberry Pi 3A+ (même si n’importe quel modèle fait l’affaire), une carte SD remplie de vos séries préférées, et un script bash tout simple qui lance VLC en mode aléatoire au démarrage. A vous de voir ensuite, ce que vous mettez sur votre carte SD. Pour ma part, ce serait les Chevaliers du Zodiaques, Alerte à Malibu, Parker Lewis, Vidéo Gag, les Tortues Ninja, X-Files, Mask, Mac Gyver, K2000 et j’en passe. En gros, tout ce qui passait entre le goûter et le dîner quand vous rentriez du collège, ou le weekend.
Ensuite y’a plus qu’à créer un service systemd pour que ça se lance automatiquement au démarrage, et voilà, votre machine à nostalgie est prête. Plus qu’à brancher ça sur votre vieille télé cathodique (si vous avez un boitier HDMI vers composite) et à vous laisser surprendre par ce qui va passer. C’est chouette non ?
Avec ce projet, on recrée artificiellement une contrainte qu’on a perdue avec le streaming. C’est d’ailleurs cette impossibilité de choisir qui nous forçait à découvrir des trucs qu’on n’aurait jamais regardés volontairement. Combien de fois j’ai regardé un épisode de Loïs et Clark juste parce que c’était ça ou les infos régionales ? Et finalement, j’en garde de bons souvenirs…
J’sais pas si j’aurais le temps de me monter ce petit projet mais si c’est le cas, je pense que je pousserais même le vice à ajouter des publicités d’époque, histoire de faire plus authentique.
Bref, si vous cherchez un projet sympa pour votre Raspberry Pi qui traîne dans un tiroir, et que vous avez envie de retrouver cette sensation unique du zapping années 90,
vous savez ce qu’il vous reste à faire.
Un ingénieur qui s’appelle Bogdan a eu une révélation en regardant son tas de vapes jetables qui s’accumulait sur son bureau. Au lieu de se dire “Allez, go la déchèterie”, il a eu cette pensée bizarre… et si ces trucs avaient une seconde vie ? Et c’est là, mes petits Kévins, que commence une histoire qui va vous mettre des paillettes dans la vie
Parce que figurez-vous que Bogdan a réussi l’impossible. Il a tout simplement transformé une vape jetable toute nulle en serveur web fonctionnel. Car vous ne le savez peut-être pas, mais cette petite chose que vous balancez après quelques bouffées contient en fait un processeur ARM Cortex M0+ cadencé à 24 MHz, 24 kilooctets de mémoire flash et 3 Ko de RAM statique. Pour vous donner une idée, c’est plus puissant que les premiers serveurs web des années 90. On jette donc littéralement à la poubelle, des ordinateurs après les avoir utilisés comme totote électroniques.
Et pour réussir son coup, il a dû ressusciter une technologie qu’on croyait morte et enterrée : le SLIP (ça ne s’invente pas…) c’est à dire le Serial Line Internet Protocol. J’sais pas si vous souvenez de cette époque glorieuse des modems 56K où on attendait trois heures pour télécharger une chanson MP3. Eh bien SLIP, c’était le protocole qui permettait de faire passer du TCP/IP sur une liaison série. Une technologie de 1988 donc qui se retrouve à faire tourner un serveur web en 2025 sur du hardware ultra-moderne. C’est du même niveau que de brancher un Minitel sur la fibre optique et découvrir que ça marche impecc'.
Alors au début, les performances étaient… comment dire… merdiques. Des pings à 1,5 seconde, 50% de perte de paquets, et 20 secondes pour charger une page web. Autant dire que même les sites gouvernementaux français semblaient ultra véloces en comparaison. Mais Bogdan a optimisé son bébé à fond, notamment en implémentant un buffer circulaire pour améliorer les transferts de données. Résultat final : 20 millisecondes de ping, zéro perte de paquet, et 160 millisecondes pour charger une page.
Du niveau d’un vrai serveur, quoi… Mon site pourrait tourner avec ce truc (et Cloudflare en front ^^).
Le truc qui m’épate le plus, c’est qu’il a réussi à porter la pile TCP/IP uIP sur ce microcontrôleur PUYA C642F15/PY32F002B. Pour ceux qui ne connaissent pas, uIP est une implémentation ultra-légère de TCP/IP créée spécifiquement pour les systèmes avec très peu de mémoire.
Selon le blog de Bogdan
, toute cette prouesse technique tient dans moins de 24 Ko, soit la taille de votre dernier Sexto.
Mais attendez, parce que le vrai vertige arrive maintenant. Au Royaume-Uni seulement,
selon cette étude
, ce sont 1,3 million de vapes jetables qui finissent à la poubelle chaque semaine. Perso, maintenant je vois ça comme 1,3 million d’ordinateurs ARM parfaitement fonctionnels qui partent en fumée, si vous me passez l’expression. C’est comme si on jetait 67 millions d’iPhone par an, juste parce qu’on a fini son coup de fil…
Et ce que Bogdan nous montre avec son VapeServer, accessible à l’adresse
ewaste.fka.wtf
(qui était en rade au moment où j’écris ces lignes, victime de son succès…
y’a un miroir ici
.), c’est que notre définition du “jetable” est complètement à côté de la plaque. Ces objets qu’on balance sans réfléchir sont en fait des objets en attente d’une nouvelle vie… D’ailleurs, si ça vous intéresse, son code source
est disponible sur GitHub ici
, et croyez-moi, ça vaut le détour si vous voulez comprendre comment faire communiquer des époques séparées de 25 ans.
Il utilise notamment pyOCD, socat et slattach pour créer une interface réseau virtuelle, configure l’adressage IP sur 192.168.190.0/24, et hop, le tour est joué.
pyocd gdb -S -O semihost_console_type=telnet -T $(PORT) $(PYOCDFLAGS) &
socat PTY,link=$(TTY),raw,echo=0 TCP:localhost:$(PORT),nodelay &
sudo slattach -L -p slip -s 115200 $(TTY) &
sudo ip addr add 192.168.190.1 peer 192.168.190.2/24 dev sl0
sudo ip link set mtu 1500 up dev sl0
Vous l’aurez compris, on vit vraiment entourés de trésors qu’on prend pour des déchets et chaque gadget “intelligent” qu’on jette contient des capacités de calcul qui auraient fait rêver les ingénieurs d’il y a 20 ans. Alors qu’il suffit parfois d’un regard différent, d’un peu de créativité et d’une bonne dose de compétence technique pour révéler ces super-pouvoirs cachés.
Bref, la prochaine fois que vous regardez votre tiroir rempli de vieux téléphones et autres gadgets électroniques, dites-vous que vous n’avez peut-être pas un tas de déchets sous les yeux. Vous avez peut-être un data center en puissance qui n’attend que votre imagination pour reprendre du service.
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Dans notre expérience, c’est la poudre d’alun qui va former des cristaux.
Pour aller plus vite que dans la nature, nous avons pris de l’eau bouillante et mis l’alun dedans.
Recouvrez de colle l’intérieur d’une coquille d’œuf lavée.
Tapissez de poudre d’alun en laissant des morceaux (qui donneront de plus gros cristaux).
Immergez vos coquilles dans un bain d’eau bouillante et de poudre d’alun*.
Ne plus toucher pendant un minimum de 24 h (pas de vibrations, etc. Plus vous laisserez longtemps, plus vos cristaux seront gros).
*Pour préparer ce bain, versez petit à petit la poudre d’alun dans l’eau bouillante jusqu’à saturation (c’est-à-dire jusqu’à ce que la poudre ne se dissolve plus). Ajoutez du colorant alimentaire pour colorer vos cristaux.
Sortez-les délicatement. (Au début, les cristaux sont fragiles.
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