Robots, IA, smartphones : retour sur les fiascos retentissants de 2025



Quand on développe et distribue des applications open-source auto-hébergées, il y a une question très simple à laquelle il est presque impossible de répondre :
Combien d’instances actives de mon application sont réellement utilisées ?
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C’est exactement le problème que j’ai rencontré avec Ackify, une application open-source de preuve de lecture de documents (politiques internes, procédures, formations, etc.), déployée en self-hosted par ses utilisateurs - sans que j'ai le moindre contrôle dessus.
Pas de SaaS, pas de compte centralisé, pas de tracking utilisateur.
Résultat : zéro visibilité.
👉 Combien d’instances Ackify tournent vraiment ?
👉 Quelles versions sont encore actives ?
👉 Quelles fonctionnalités sont utilisées (ou pas) ?
C’est pour répondre à ce besoin très concret que j’ai créé SHM – Self-Hosted Metrics.
SHM est un serveur de télémétrie privacy-first, conçu spécifiquement pour les applications self-hosted open-source.
L’idée est simple :
Juste ce qu’il faut pour comprendre l’usage réel d’un logiciel déployé “dans la nature”.
Contrairement à beaucoup d’outils existants, SHM n’impose aucun schéma.
Tu envoies :
{
"documents_created": 123,
"active_users": 42,
"webhooks_sent": 9
}
➡️ le dashboard s’adapte automatiquement :
Aucun frontend à recompiler, aucune migration à écrire.
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Ackify est l’application qui a déclenché tout ça :
SHM est désormais utilisé pour répondre à des questions très simples :
docker compose
Le projet est encore très jeune (MVP), mais fonctionnel et déjà utilisé en conditions réelles.
Les retours, critiques et idées sont évidemment bienvenus 🙂
Chaque instance :
C’était non négociable.
SHM :
C’est au mainteneur du logiciel de décider quelles métriques exposer, et à l’utilisateur final de pouvoir désactiver la télémétrie.
Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur
Vous faites un peu de l'électronique et vous utilisez KiCad pour vos PCB ?
Et si l'avenir de la conception électronique c'était aussi l'IA ? J'en sais rien mais ce qui a l'air de se profiler à l'horizon avec ce dataset qui vient de sortir sur Hugging Face et qui devrait intéresser pas mal de monde. Ça s'appelle Open Schematics et c'est une collection de plus de 84 000 schémas électroniques au format KiCad, prêts à être utilisés pour entraîner des modèles d'IA.
Le truc c'est que jusqu'à maintenant, si vous vouliez créer une IA capable de comprendre ou de générer des schémas électroniques, y'avait pas vraiment de dataset propre et bien structuré pour ça. Bhupendra Hada (alias bshada sur Hugging Face) a donc décidé de combler ce manque en compilant tout ça à partir de projets hardware open source trouvés sur GitHub.
Chaque entrée de son dataset contient donc le fichier schéma brut au format .kicad_sch, une image PNG du rendu, la liste des composants utilisés, et des métadonnées en JSON et YAML. Du coup vous avez tout ce qu'il faut pour entraîner un modèle à faire du text-to-image, de l'image-to-text, ou de la génération de circuits à partir de specs.
Le dataset pèse 6,67 Go au format Parquet et couvre une variété de projets assez dingue. On y trouve des cartes de programmation UART, des amplificateurs à tubes, des onduleurs triphasés open source, des points d'extrémité Zigbee, des projets ESP32+RS232, et même des macropads custom. Bref, y'a de tout, du projet étudiant au truc bien avancé.
Ce qui est cool c'est que le dataset est structuré pour plusieurs cas d'usage. Vous pouvez l'utiliser pour entraîner une IA à reconnaître des composants sur un schéma, à générer de la documentation automatique depuis un circuit, à détecter des erreurs de conception, ou même à suggérer des améliorations. Y'a aussi un potentiel éducatif évident pour créer des outils d'apprentissage interactifs en électronique.
Bien sûr, la qualité et la complexité des schémas varient pas mal d'un projet à l'autre. Certains ont des métadonnées incomplètes, et les conventions de nommage des composants sont pas toujours cohérentes... C'est le souci quand on scrappe des projets open source, y'a du bon et du moins bon mais pour un dataset de cette taille, c'est déjà une base de travail solide.
Le tout est sous licence CC-BY-4.0, donc vous pouvez l'utiliser librement du moment que vous créditez la source. Que vous bossiez sur de l'IA appliquée à l'électronique ou que vous cherchiez juste une grosse base de schémas KiCad à explorer, c'est clairement une ressource à bookmarker.



La dernière fois je suis retombé sur mon Nokia N900 à la cave et je me suis souvenu que c'était quand même un sacré téléphone. Ce smartphone sorti en 2009 faisait tourner Maemo Linux et était limite plus un mini-PC qu'un téléphone. Hé bien bonne nouvelle les amis, y'a un mec qui vient de ressusciter le sien en mode DIY total, et vous allez voir, c'est du bon boulot !
Le problème de base avec ce téléphone d'un autre temps, c'est comme vous vous en doutez la batterie. La BL-5J d'origine, après plus de 15 ans, est morte de chez morte. Et racheter une batterie de remplacement c'est jouer à la roulette russe vu que celles qu'on trouve aujourd'hui ont probablement passé autant de temps à prendre la poussière dans un entrepôt. Du coup, le gars a eu une idée de dingue : Remplacer la batterie par des supercondensateurs.
Oui, des supercondensateurs, plus exactement 10 condensateurs FM0H473ZF de 47000 mF chacun, soudés ensemble pour obtenir environ 0,5 Farad de capacité, le tout agencé dans un template imprimé en 3D pour que ça rentre pile poil dans le compartiment batterie. C'est bourrin mais ça fonctionne.
Sauf que forcément, en essayant d'alimenter tout ce bordel via le port micro-USB d'origine, catastrophe !!! Le fil +5V s'est carrément détaché du port à cause du courant trop important et de la corrosion. Et paf, le seul pad +5V de la carte mère (à part ceux planqués sous le connecteur USB) a été endommagé au passage. Du coup, plan B !
Il a du virer le port micro-USB pourri et le remplacer par un connecteur USB-C. Le bougre a limé l'ouverture du boîtier pour faire rentrer le nouveau connecteur, puis soudé un port USB-C 6 broches (poncé pour réduire l'épaisseur) à sa place. Seules l'alimentation et la masse sont connectées par contre, donc c'est limité à du chargement "dumb" à 0,5 A max, donc pas de Power Delivery, mais bon, ça charge, c'est l'essentiel.
Pour le boîtier batterie final, il a réutilisé la coque de la batterie d'origine en virant les composants internes. À l'intérieur, un seul gros condensateur, une diode pour réguler le voltage, des fils et des connecteurs DuPont qui font le lien avec le port USB-C. C'est un peu trop épais et ça dépasse légèrement, mais ça marche. D'ailleurs sur le mien c'est ce que j'avais fait... j'avais pris à l'époque une batterie plus grosse et c'était livré avec une espèce de coque un peu plus grande. Donc ça donnait un look très "pavé" au téléphone.
Niveau software, forcément en bidouillant le hardware il a corrompu la partition OS interne mais c'est pas grave car il a installé le bootloader u-boot pour pouvoir booter depuis une carte SD, et hop, Maemo Leste (la version communautaire moderne de Maemo) démarre sans souci.
Résultat final après toutes ces péripéties, un Nokia N900 ressuscité qui lui sert maintenant de radio internet via Open Media Player, alimenté uniquement par son système à supercondensateurs rechargeable via USB-C.
Bref, pas mal pour un téléphone de 2009 qui aurait dû finir à la poubelle.
Voilà, le mec a posté tout son process sur son blog avec photos et schémas si jamais ça vous inspire...

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J'arrête ce flux parce que j'en lis "que" 5% (et encore…). Ces 5%, je les retrouve sur d'autres blogs auxquels je suis abonné.
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En se levant ce matin-là, Maxime, 37 ans, agent immobilier à Poitiers, ne s’attendait certainement pas à vivre une journée comme celle-ci. “C’est sûr que je m’en souviendrai de ce jour-là ! Franchement, je ne sais même pas comment j’ai fait ! Si je devais le refaire, je ne suis vraiment pas sûr que j’y arriverais”. L’événement s’est produit lors d’une simple discussion avec un collègue devant leur agence Orpi Poitou, alors que Maxime était interrogé sur son rapport au tabac. Il a alors répondu “J’ai commencé à vapoter il y a 2 mois et honnêtement, la clope ne me manque pas”, sans perdre une once de virilité.
Une première dans le monde de la e-cigarette, que même les scientifiques ne parviennent pas à expliquer. “C’est la première fois qu’on voit ça dans le monde, si des passants n’avaient pas filmé la scène, on ne l’aurait jamais cru. Logiquement, dès qu’on prononce le terme vapoter et ses dérivés, on perd immédiatement tout charisme et toute virilité ! Surtout que généralement, le terme est accompagné d’une fumée odeur barbe à papa ou fraise des bois” nous explique un médecin, spécialiste du monde de la cigarette électronique.
Des exceptions qui confirment les règles
Cet évènement avec le terme “vapoter” n’est pas sans rappeler d’autres exceptions qui ne sont jamais reproduites. Cette histoire rappelle celle de l’homme qui a réussi à séduire une fille en la sifflant depuis sa voiture, la réunion en visio où personne n’a eu de problème technique, ou la personne qui a regardé une publicité en entier avant une vidéo Youtube, sans cliquer sur « ignorer l’annonce”.
L’article Pour la première fois, un homme parvient à utiliser le mot “vapoter” tout en restant viril est apparu en premier sur Le Gorafi.fr Gorafi News Network.
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Meilleur logiciel de facturation 2025, comparatif de trois outils pour TPE évalués sur cinq critères clairs ergonomie fonctionnalités conformité intégrations et support.
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