Oui vous avez bien lu, selon un reportage de NPR , la Federal Aviation Administration (FAA) américaine veut moderniser entièrement son système de contrôle aérien. L'infrastructure actuelle ressemble à un vestige des décennies passées. « Notre objectif est de le remplacer entièrement. Finies les disquettes, finies les bandes magnétiques », a déclaré Chris Rocheleau, directeur par intérim de la FAA, lors d'une audition devant la commission du budget de la Chambre des représentants. Le secrétaire aux Transports, Sean Duffy, a également décrit ce projet comme le projet d'infrastructure le plus important depuis des décennies. « Ce n'est pas une question partisane ; tout le monde reconnaît sa nécessité », a-t-il souligné. L'initiative Modern Skies, une coalition de divers acteurs du secteur aéronautique, soutient ce projet et a lancé une campagne publicitaire pour attirer l'attention sur l'urgence d'agir. Bien que ce système obsolète ait récemment protégé la FAA de pannes comme la panne informatique mondiale causée par CrowdStrike, il représente désormais un risque de sécurité important. L'agence elle-même estime que la situation actuelle n'est plus tenable.
Mais la modernisation est complexe. De nombreux systèmes étant utilisés en permanence, il est impossible de les arrêter et de les convertir simplement. De plus, les nouvelles technologies doivent répondre aux normes de sécurité les plus strictes pour se protéger des cyberattaques. Une seule erreur pourrait avoir des conséquences dévastatrices pour l'ensemble du pays, tant sur le plan économique qu'humain. La transition est également financièrement nécessaire. La FAA investit actuellement des sommes importantes dans la maintenance de cette technologie obsolète. Néanmoins, il est prévisible que même la meilleure maintenance ne puisse enrayer les ravages du temps. On ne dispose pas encore de chiffres précis sur le coût total du projet de conversion. Cependant, la FAA a déjà lancé un appel à manifestation d'intérêt auprès de l'industrie et annoncé plusieurs « Journées de l'industrie » où les entreprises pourront présenter leurs solutions techniques. Il est toutefois douteux que la transition soit réaliste dans les quatre ans souhaités. (
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