Test Death Stranding 2 : On the Beach (PS5) - L'aventure reprend là où nous l'avions laissée
30 juillet 2025 à 14:56
Après cinq ans de théories, de bandes-annonces cryptiques et de photos de Norman Reedus avec des câbles arc-en-ciel, Death Stranding 2: On the Beach est enfin jouable. Le nouveau projet de Hideo Kojima promet d'affiner (et de bouleverser en partie) un concept, qui, en 2019, avait divisé les critiques entre ceux qui le qualifiaient de chef-d'œuvre contemplatif et ceux qui le qualifiaient de « simulateur de coursier ». Cette fois, Sam Porter Bridges ne traverse plus l'Amérique post-apocalyptique, mais une Australie ravagée par des pluies meurtrières, des failles dimensionnelles et une humanité encore plus désespérée. Kojima Productions a déclaré avoir réécrit l'histoire de A à Z après la pandémie de Covid, précisément pour réexaminer le concept de connexion en période d'isolement. Si le premier opus avait convaincu par son mélange unique de méditation, d'effort physique et de collaboration asynchrone, Death Stranding 2 vise plus haut : des cartes plus vastes, un arsenal digne de Metal Gear (et plusieurs segments de gameplay très similaires au cinquième opus), des infrastructures déjantées (monorails suspendus, drones amphibies, et même transport d'animaux vivants) et un casting mêlant visages familiers et nouveaux venus de premier ordre. L'intrigue (sans spoilers) de Death Stranding 2 débute onze mois après la « reconnexion » de l'Amérique. Sam, désormais une figure légendaire, reçoit un appel à l'aide de l'hémisphère sud : des colonies dispersées dans le désert rouge, des mines de pluie temporelle dans les Montagnes Bleues et un réseau chiral réduit à quelques îles de signaux. Au cœur de ces nouvelles menaces se trouvent deux éléments : la mystérieuse Chimère , une créature capable de fusionner les plages (les limbes entre les vivants et les morts) en un seul raz-de-marée catastrophique, et une secte humano-extraterrestre qui voit dans la déconnexion totale le seul salut. (Lire la suite)