Test (extrême) du Wybot S2 Solar : autonomie solaire vs piscine infernale !

Un robot sans fil qui se recharge automatiquement à son propre panneau solaire posé juste à côté du bassin. C’est la promesse du nouveau modèle de Wybot, le S2 Solar ! Gadget ou stratégie gagnante ?
Entre les possesseurs de piscine, un débat reste ouvert : prendre un robot-piscine avec ou sans fil ? Les premiers sont encombrants et leur mode d’installation n’est pas des plus pratiques. Les autres peuvent se retrouver limités par la capacité de leur batterie. Bien sûr, les concepteurs poussent actuellement vers l’innovation et un usage toujours plus fluide de ce genre d’appareils chargés d’effectuer des tâches en soi très rébarbatives.

C’est notamment le cas d’un des modèles phares de la marque Wybot, à savoir le robot S2 Solar. Une des idées majeures matérialisées par cet appareil est sans doute le système de recharge automatique via un panneau solaire, censé rendre le robot-piscine plus autonome, pour davantage de tranquillité. Alors… Le Wybot S2 Solar est-il une solution pour vous ? Efficacité, performances, ergonomie, autonomie : ce test complet vous apportera une visibilité maximale sur les atouts et les limites de cet appareil à la lisière du haut-de-gamme !
Caractéristique Techniques | |
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Dimensions | 40(L) x 39 (l) x 25(H) cm |
Poids | 8,5 kilos |
Filtration | 180 μm + mousse de coton 25 μm |
Puissance | 90 W |
Débit d’aspiration | 14 m³/h (3 700 GPH) |
Batterie | 5200 mAh |
Durée d’utilisation | 2h30 max |
Durée de charge | Sur secteur : environ 3 heures Panneau solaire : > 4 heures minimum |
Charge | 77 Wh |
Navigation | Multi-capteurs |
Vitesse de déplacement | 10 m/min |
Température de fonctionnement | 10°C – 35°C |
Etanchéité du robot et du solarkit | IP68 |
Compatibilité avec traitement de l’eau | Tout type de traitement (sel, chlore, ozone, etc.) |
Garantie | 3 ans |
Prix conseillé | 1499 €. |
Le Wybot S2 Solar marque des points d’entrée de jeu avec son double système de filtration (180 μm + mousse de 25 μm), capable de capturer à la fois les gros débris et les particules fines. Son poids très raisonnable (8,5 kg) facilite la manipulation, et son débit d’aspiration de 14 m³/h assure un nettoyage rapide et en profondeur. Toutefois, cela reste deux fois moins que le Z1 Pro de Dreame, qui revendique plus de 30 m³/h.
Ne pas confondre avec le Wybot S2 Solar Vision, un peu plus abouti en matière de navigation.
La navigation multi-capteur (gyroscope, sonar, infrarouge…) devrait permettre au robot de s’adapter à des piscines complexes sans trop d’erreurs de trajectoire. Enfin, la garantie de 3 ans est un vrai gage de fiabilité. Côté bémol, la batterie de 5200 mAh offre une autonomie correcte (jusqu’à 2h30 sur le papier), mais la recharge prend environ 3 heures, ce qui peut paraître long si vous enchaînez plusieurs cycles ou que le soleil se fait rare.
Unboxing du Wybot S2 Solar : gardez bien tout sous la main !

Nous, on aime quand on ouvre une boîte et que ce n’est pas prise de tête. Ce n’était pas forcément gagné, vu l’accessoire embarqué du panneau solaire.


Finalement, on s’en sort bien, avec :
le robot Wybot S2 Solar avec son panier de filtration (3,8 L) ; le câble d’alimentation une mousse de rechange pour le filtre ; un crochet en plastique noir ; un manuel d’utilisation (livret + guide rapide + précautions d’usage) ; la station de charge ; le panneau solaire (40 × 39 cm) ; un kit de blocs flottants ; un bouchon de rechange pour l’embout de chargement ; des accroches adhésives pour la station ;
En moins de deux minutes, le carton part à la cave ou à la benne, et vous voilà enfin en tête-à-tête avec votre nouveau joujou…
Design : compacité et robustesse !
Le Wybot S2 Solar ne prend pas beaucoup de place et ne pèse pas plus de 8,5 kg. Sa carrosserie est en plastique ABS renforcé, ce qui le prémunit contre les chocs et les produits chimiques présents dans le bassin. On trouve également une poignée facile à repérer sous l’eau, car sa couleur vert turquoise tranche avec le noir de l’appareil.

Pour protéger la prise de chargement Wybot a prévu un bouchon vissable. Deux capteurs à induction serviront pour la recharge solaire, directement sous l’eau !

Dessous, on trouve pas moins de trois moteurs sans balais. Pour le nettoyage proprement dit, la machine peut compter sur sa brosse rotative également en plastique ABS renforcé avec des lamelles souples en caoutchouc thermoplastique (TPR). Les chenilles, elles aussi conçues en TPR, sont texturées avec des bandes pour améliorer la montée sur parois glissantes.

Nota Bene : un moteur électrique sans balais (ou « brushless ») fonctionne sans les brosses mécaniques traditionnelles des moteurs à balais. À la place, il utilise des aimants permanents et des capteurs électroniques pour faire tourner le rotor sans contact mécanique interne. Cela augmente son efficacité énergétique et prolonge sa durée de vie.
À l’intérieur, on trouve un panier filtrant de 180 μm d’une capacité d’environ 3,8 L (si l’on se fie au modèle S2) et une mousse ultra-fine de 25 μm. Au niveau des capteurs, le Wybot S2 Solar embarque :
un gyroscope ; un capteur infrarouge ; un capteur de profondeur ; un sonar ; un capteur de batterie.
Enfin, niveau commandes, un gros bouton vert servira à allumer l’appareil et un autre bouton tactile “Mode” vous permettra de faire défiler les modes de nettoyage rapide sans avoir à lancer l’application.

Les cellules photovoltaïques sont en silicium monocristallin. Elles sont dotées d’une puissance d’environ 65 W et de deux autres commandes : un bouton pour amorcer un retour à la station et un autre pour activer l’appareil de loin. Très pratique !
Nota Bene : tous les composants principaux sont conformes aux exigences ROHS.
Le produit complet a réussi les tests SGS et respecte les normes en vigueur : aucun excès de métaux lourds ou de substances nocives.
Installation du panneau solaire et des flotteurs
Tandis que vous laissez charger votre robot sur une prise traditionnelle, vous pouvez commencer par trouver le coin où vous allez installer la station de charge solaire. Pour cela, quelques conseils pratiques :
- choisissez, si possible, une zone sans margelle ni escalier ;
- vérifiez les ombres des arbres et des haies tout au long de la journée, afin de trouver un endroit ensoleillé le plus longtemps possible ;
- pas trop éloignée de la couverture Wi-Fi ;
- attendez un peu avant de placer les accroches de la station, afin de vous assurer que rien ne va poser problème (on ne pense jamais à tout !).
Le panneau solaire est assez facile à fixer à la station proprement dite. Suivez scrupuleusement le manuel et l’affaire sera bouclée en une dizaine de minutes (pas besoin d’outils). Une fois le panneau bien à plat (grâce aux supports vissables) et la station immergée, il sera facile de la décaler à votre convenance sans tout de suite la fixer à la paroi.
Ensuite, n’oubliez pas de placer les flotteurs dans le robot comme dans la vidéo ci-dessous, sur le modèle S2.
Nota Bene : nous avons commis l’erreur d’oublier les flotteurs, et l’appareil a eu beaucoup de mal à se hisser le long des parois lors de nos premiers essais. Une fois les flotteurs en place, le problème s’est tout de suite dissipé.
Fonctionnalités & Application Mobile
L’appairage au robot s’effectue de la même manière que tous les appareils connectés :
- installation de l’application sur smartphone (iOS et Android) ;
- connexion au robot : Activez le Bluetooth et le Wi-Fi 2,4 GHz sur votre smartphone.
- appairage : Suivez les instructions à l’écran pour connecter le robot à votre réseau Wi-Fi et à l’application.
- code d’appairage : Munissez-vous du code fourni avec le robot pour finaliser la connexion.
Une fois connecté, vous devez indiquer la forme de votre piscine et son matériau de revêtement. Vous avez le choix entre vinyl, béton, fibre de verre, carrelage et galets, avant d’enregistrer les paramètres.

Ensuite, vous pouvez contrôler le robot à distance, programmer des nettoyages et choisir parmi les différents modes disponibles, à savoir :
fond uniquement (pour les entretiens rapides ou après une grosse pluie) parois uniquement ligne d’eau uniquement – contre les dépôts gras ou organiques parois + fond nettoyage complet – fond + parois + ligne d’eau fond intensif fond éco (qui utilise moins d’énergie)
Nota Bene : le bouton “Mode” situé sur l’appareil ne donne accès qu’aux trois premiers cycles.
À cela s’ajoutent une programmation hebdomadaire et un mode manuel télécommandé via le joystick digital de l’app. Si le second est résolument gadget, le premier vous permet de configurer un cycle pour chaque jour de la semaine, à l’heure que vous souhaitez.

En outre, le mode expert vous donne le loisir de déterminer les trajectoires du robot (motifs étoile, croix ou S pour le fond, et motifs H ou N pour les parois). Enfin, vous pouvez activer la mise à jour OTA pour que le firmware profite des ajustements en temps réel.
Nota Bene : point de cartographie, ni d’historique de nettoyage.
Quoi qu’il en soit, à la fin de chaque cycle ou dès que sa batterie est faible, le Wybot S2 Solar est programmé pour retourner automatiquement à sa station — on y reviendra.
Un système de connectique un peu étrange (mais intéressant)
Nous avons tout de même une réserve à apporter sur la connectique de l’appareil. En effet, l’appairage et la communication ne sont accessibles que lorsque l’appareil est déjà sous l’eau, posé sur sa station immergée. Ensuite, dès que le robot émerge, la communication se coupe. Autrement dit, la connexion est uniquement sous-marine, ce qui est assez contre-intuitif, bien que pratique pour le commander sous l’eau ou vérifier son niveau de batterie restante au pourcent près.


En somme, l’appareil est conçu pour ne sortir du bassin qu’en de rares occasions. Par exemple, si l’utilisateur configure un nettoyage par jour, grâce à son système de retour autonome, il passe le reste du temps à charger sur sa station solaire. Et si le soleil manque à l’appel, il ne vous reste plus qu’à le brancher à bloc et au sec de temps en temps. Sur le papier, c’est parfait. On verra qu’il y a tout de même des hics dans la pratique…
Performances dans un bassin piégeux
Avant toute chose, il faut savoir que le bassin de test (environ 38 m3, eau traitée au sel) est particulièrement exigeant, et ce à plusieurs égards. Déjà, le revêtement est en vinyl ; un matériau lisse et glissant.



Ensuite la forme de la coque comporte trois marches d’escaliers, plusieurs margelles arrondies qui font le tour du bassin et une rambarde.

En somme, on n’y trouve aucun angle droit entre le sol et les parois, ce qui a tendance à limiter le champ d’action du robot habituel, un Zodiac Alpha Ra 6500 iQ. Enfin, nous sommes au milieu du printemps, la météo fait des siennes, la piscine est cafie de feuilles, de terre et de débris en tout genre. Nous avons donc commencé par un test en conditions extrêmes, en ajoutant quelques cailloux pour faire bonne mesure.
Quel système de navigation pour y faire face ?
Le Wybot S2 Solar n’utilise pas de caméra, mais s’appuie sur un ensemble de capteurs pour se repérer dans la piscine. Il combine un gyroscope (pour détecter ses mouvements et changements d’orientation), un capteur infrarouge (pour éviter les obstacles), un sonar (pour mesurer la profondeur), et un capteur de niveau de batterie. Grâce à ces données, le robot ajuste sa trajectoire et adapte sa vitesse sans carte prédéfinie. Ce système de navigation est plus simple qu’une IA avec caméra, mais il reste efficace pour couvrir les zones principales, surtout dans les piscines de forme classique ou moyennement complexe.
Le modèle Wybot S2 SolarVision, plus haut de gamme, va plus loin en intégrant une caméra embarquée couplée à une intelligence artificielle de détection des saletés (AI Debris Detection). L’objectif : identifier les zones les plus sales et adapter la trajectoire en temps réel.
Quels résultats au bout d’un premier passage ?

Après exactement 1h57 de nettoyage en mode complet, voici ce qu’il en ressort concrètement :
- un panier plein à rabord de feuilles, de terre, de cailloux et de petites algues ;
- le filtre en mousse complètement saturé de végétaux aquatiques :
- un fond plutôt bien nettoyé, excepté dans deux coins très difficiles d’accès ;
- un déplacement relativement rapide (environ 10 m/min) ;
- un passage sur les parois jusqu’à environ 1m40 sans toutefois aller jusqu’à la ligne d’eau ;

Pour le dernier point, il semble que cela soit lié à la margelle située juste avant la surface. Quoi qu’il en soit, avec un tel degré d’encrassement, deux heures sont loin de suffire pour tout faire. Ce qui saute aux yeux néanmoins, c’est que la piscine a pris un vrai petit coup de bleu.

L’efficacité est donc bien là dans l’ensemble.
Petit test sur 500 g de sable
Le Wybot S2 Solar est doté d’une aspiration tout à fait satisfaisante. En quelques passages, il a récupéré 100 % du sable éparpillé au fond du bassin. Pour cet essai, nous avons placé un marqueur de 50 cm pour mesurer son allure. Il met entre 3 et 4 secondes pour aller d’un bout à l’autre en réalisant une petite diagonale, ce qui augmente légèrement la distance.
Cela correspond approximativement au 10 m/minute annoncés par le fabricant.
Néanmoins, vu la quantité de sable, il nous a néanmoins fallu vidanger une fois le filtre pour lui permettre d’aller au bout de sa tâche.

Nous commenterons cela plus avant dans la section “Entretien”.
Autonomie : une bonne idée qui tombe un peu à l’eau
Dans un premier temps, il faut laisser une charge complète avant d’utiliser le robot. La nôtre a duré exactement 3h01 sur la prise électrique de la maison. Question autonomie, le robot n’a jamais dépassé les deux heures de nettoyage, excepté avec le mode éco.
À ce titre la jauge de l’application ne donne pas d’indication précise en pourcentage (ce que l’application fait), mais se contente d’une barre verte qui se vide et devient rouge quand elle s’approche de la fin. Sur le robot lui-même, ce sont 5 led vertes fixes ou clignotante qui vont former une jauge en train de se remplir ou de se désemplir.


Ce qui nous a frappé, en revanche, c’est qu’après une semaine d’inactivité, la batterie à bloc s’est déchargée de moitié (le robot était rangé hors de son socle solaire).
Le panneau solaire : une recharge écologique étonnante bien que perfectible
On l’a vu, l’installation de la station est relativement facile. Celle-ci permet de rappeler le robot à la station ou de lancer un cycle grâce aux boutons physiques placés dessus. Quand le Wybot est bientôt à court de batterie, il se dirige vers son socle, conformément à sa programmation. Sauf que, sur sa route, il rencontre toujours une petite margelle à franchir. Lorsqu’il est en plein nettoyage, ce petit relief dans le revêtement ne lui fait ni chaud ni froid.
Mais à l’approche de la station, l’appareil se fait plus hésitant, perd en vitesse et se met à glisser sur le côté (même sur paroi propre). Nous avons essayé chaque recoin du bassin : sans succès. Seule une paroi bien droite et perpendiculaire au sol permet au robot de se hisser jusqu’à sa base.
En conséquence, nous avons dû récupérer le robot à la perche, puis le fixer nous-même à chaque fois. Et comme l’appareil cherche désespérément à rejoindre sa base, il finit par tomber en rade sans nous envoyer de notification. Une surveillance est donc de mise à cet égard, du moins dans notre cas particulier.
Fun fact : la seule fois où le Wybot a rejoint sa station, c’était en mode nettoyage de la paroi…
Mais admettons que le retour automatique fonctionne comme prévu. Avec un soleil aux zénith et le solarkit plein à craquer, le Wybot ne récupère qu’une partie de sa batterie en 1 h 42 minutes (environ 40 %). Le panneau est alors quasiment déchargé. Si vous relancez le cycle à ce moment-là, le Wybot tiendra une trentaine de minutes supplémentaires. Or, le solarkit n’a pas le temps de récupérer entièrement sur cette durée. Le renouvellement perpétuel est donc assez limité, et encore plus quand le soleil n’est pas au rendez-vous.
Nota Bene : il est désormais possible de recharger manuellement la station solaire en cas de soleil paresseux.
Néanmoins, l’idée est plus que prometteuse pour faire des économies d’électricité sur le long terme.

Hélas, coup de théâtre ! Notre solarkit a dû encaisser un orage de grêle particulièrement virulent pendant notre semaine de test. Les lampes de jardin ont éclaté, certains objets électriques ont cessé de fonctionner… Le solarkit, lui, avait l’air parfaitement intact. Il a continué de fonctionner pendant quelques jours… Et a malheureusement rendu l’âme la semaine d’après. Peut-être un système de cache pourrait-il éviter ce genre de déconvenues difficilement prévisibles ?
Nota Bene : avec le panneau en panne, impossible de connecter le Wybot S2 Solar à l’application… Ce qui nous restreint donc aux trois modes disponibles manuellement.
Entretien : simple et satisfaisant
Le Wybot S2 Solar est équipé d’un système de filtration double : un panier à débris de 180 μm pour retenir les impuretés les plus visibles (feuilles, insectes, sable) et une mousse interne de 25 μm pour affiner la capture des particules plus fines, comme les pollens ou poussières.

Par comparaison, de nombreux robots Dolphin et Zodiac utilisent des cartouches de 100 à 200 μm en filtration standard, et descendent parfois à 50 ou 60 μm en version fine, mais souvent en option ou avec remplacement manuel. La solution du Wybot offre donc un bon compromis entre capacité de rétention et entretien facilité, sans nécessiter de changement de filtre selon les saisons.

Quoi qu’il en soit, après plusieurs essais, il apparaît que, dans une piscine vraiment sale, le bac est saturé au bout d’une demi-heure. Or, pas de notification envoyée via l’application pour nous demander un entretien du panier, ce qui augmenterait largement ses performances. Autrement dit, c’est à nous de surveiller et d’interrompre le cycle en cours de route.
Quoi qu’il en soit, avec l’eau qu’il contient, le Wybot pèse environ 10,5 kg en sortant de l’eau. Une fois sur le bord, vous pouvez facilement récupérer le panier et le filtre en mousse, juste en soulevant le capot. Munissez-vous d’un jet d’eau à haute pression et le tout sera de nouveau fonctionnel en deux minutes chrono.
Accessoires supplémentaires et consommables
Le Wybot S2 Solar ne semble compatible avec aucun accessoire qui ne soit pas déjà fourni dans la boîte. Nous n’avons pas non plus trouvé la possibilité d’acheter le solarkit séparément, ni aucune pièce détachée, pas même chez des fournisseurs tels que Quimipool. En cas de problème, c’est donc à votre revendeur qu’il faudra s’adresser, et à son service de SAV. À ce titre, le site de Wybot intègre une carte interactive avec géolocalisation pour vous aider à le retrouver, le cas échéant.
Nota Bene : Wybot a refait son site cette année. La marque promet l’ajout d’une rubrique « accessoires et pièces détachées » dans les prochaines semaines afin de pouvoir augmenter la durée de vie de son produit (filtre de rechange, chargeur supplémentaire, panier, etc.).
Ce point est d’autant plus important pour un produit comme le Wybot Solar S2. En effet, ce test s’est étalé sur plusieurs jours, mais la question de la durabilité sur plusieurs mois reste ouverte. Le fait que le robot soit constamment exposé à l’eau et au soleil, posé sur sa station immergée, soulève un vrai enjeu de longévité, notamment en termes d’usure des matériaux, d’étanchéité à long terme et de maintien des performances. Un point à surveiller si vous comptez laisser le S2 Solar en fonctionnement quasi permanent pendant toute la saison, bien qu’il soit conçu pour tolérer tous les types de traitement de piscine, du moins sur le papier.
Qu’en penser face à la concurrence ?
Le Wybot S2 Solar affiche un prix de 1499 €, pour une innovation qui s’inspire sans doute des robots solaires en revendiquant une plus grande efficacité de nettoyage. Un pari audacieux mais qui, dans certains cas, peut décevoir. Avec une piscine aux formes trop compliquées pour que le robot puisse retourner à sa base automatiquement, il n’est pas absurde de descendre en gamme avec le S2 Pro, par exemple, afin de réaliser 300 € d’économies, plutôt que d’attendre une rentabilité sur le long terme. On peut aussi mettre le prix dans la version S2 Solar Vision (1799 €) pour un système de navigation plus sophistiqué qui permettra au robot de gérer tout type de bassin à son plein potentiel !
Caractéristique clé | S2 Solar Vision | S2 Solar | S2 Pro | S2 |
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Surface max. couverte | Jusqu’à 300 m² | Jusqu’à 300 m² | Jusqu’à 300 m² | Jusqu’à 300 m² |
Zones nettoyées | Sol, parois, ligne d’eau | Sol, parois, ligne d’eau | Sol, parois, ligne d’eau | Sol, parois, ligne d’eau |
Capacité batterie | 5 200 mAh | 5 200 mAh | 7 800 mAh | 7 800 mAh |
Autonomie | Jusqu’à 2h30 | Jusqu’à 2h30 | Jusqu’à 3h30 | Jusqu’à 3h30 |
Recharge | Solaire + filaire (station incluse) | Solaire + filaire (station incluse) | Recharge autonome par induction | Recharge filaire |
Filtration | 180 μm + mousse 25 μm | 180 μm + mousse 25 μm | 180 μm + mousse 25 μm | 180 μm + mousse 25 μm |
Taille du panier | 3,8 L | 3,8 L | 3,8 L | 3,8 L |
Capteurs | Gyro, profondeur, infrarouge, sonar, technologie vision | Gyro, profondeur, infrarouge, sonar | Gyro, profondeur, infrarouge, sonar | Gyro, profondeur, infrarouge |
Prix indicatif | 1799 € | 1499 € | 1 299 € | 799 € |
En matière d’efficacité, le Wybot a le mérite de surprendre. Sa compacité lui permet de se frotter à certains coins difficilement accessibles pour un plus gros modèle, comme le Scuba X1 d’Aiper, et sa puissance d’aspiration ne manque aucun type de débris. Sa qualité de filtration est telle que la moindre particule s’y accroche, éclaircissant peu à peu l’eau de la piscine.

Il n’est toutefois pas impossible que le Beatbot AquaSense 2 lui fasse de l’ombre, rien qu’avec son autonomie atteignant les 4 heures de nettoyage du fond et 3,5 heures pour le récurage des parois et de la ligne de flottaison. Le tout pour une recharge complète en 4 heures, le ratio est en faveur de Beatbot, bien que celui-ci n’embarque pas ce panneau solaire si prometteur !