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Reçu hier — 21 juin 2025Va-Infos.fr

Un conseil municipal agité à Saint-Amand-les-Eaux !

21 juin 2025 Ă  14:03

(Visuel 49 Grand Place Ă  Saint-Amand-les-Eaux)

Fabien Roussel : « Je ne suis pas lĂ  pour faire de l’intĂ©rim Â»

En propos liminaire, outre un rappel d’une situation mondiale chaotique, il souligne le prochain achĂšvement de la rĂ©novation « verte » du Parc de la Scarpe, la signature du Contrat thermal avec de nombreux partenaires, anciens et nouveaux le 11 juillet ; sans oublier le retour d’intervilles le 17 et 24 juillet prochain. 

Ensuite, il est rare de commenter la forme en premier dans un suivi de conseil municipal, mais cet exercice particulier a rĂ©vĂ©lĂ© une nouveautĂ© dans la perspective de la prochaine campagne municipale. En effet, le temps est fini oĂč le tir de barrage se concentrait sur l’édile, Alain Bocquet hier et Fabien Roussel aujourd’hui. Maintenant, mĂȘme si le premier magistrat demeure une cible de choix, les deux camps de l’opposition, Eric Renaud et ses collĂšgues Ă©lus, puis Eric Castelain accompagnĂ©, ou inversement, de Guillaume Florquin et BĂ©rangĂšre Maurisse, vont s’envoyer des missiles. En clair, le maire sortant a une forte probabilitĂ© de figurer au second tour. Par capillaritĂ©, la prĂ©sence au second tour exige de mettre Ă  distance son opposant le plus direct sur la citĂ© et logiquement
, il faut impĂ©rativement se dĂ©marquer le plus possible, se diffĂ©rencier de fait, malin ! 

A tel point qu’à un moment, Fabien Roussel s’est glissĂ© entre les balles
 «  je peux aller boire un verre ailleurs si vous le souhaitez. Â» C’est un changement sur la forme, mais il est le plus rĂ©vĂ©lateur de toute cette soirĂ©e trĂšs politique
 !

Le SDIS, une nouvelle caserne (enfin)

Au moins, la thĂ©matique d’une nouvelle caserne des pompiers sur St-Amand-les-Eaux a fait consensus dans cet hĂ©micycle local bouillonnant. Bien sĂ»r, l’édile rend hommage aux deux pompiers dĂ©cĂ©dĂ©s sur Laon trĂšs rĂ©cemment : « On pense d’abord Ă  vous et Ă  vos missions dangereuses ! Â»

Nicolas Lewandowski

Pour cette prĂ©sentation du futur projet bĂątimentaire, Nicolas Lewandowski, chef de projet SDIS 59, Ă©tait Ă  la manoeuvre. Le site retenu sera aux abords du fameux « Rond point de la Bouteille Â». C’est un emplacement stratĂ©gique proche des axes routiers, notamment la RD 169. Ensuite, sur 8 000 M2, le projet architectural rĂ©alisera une caserne trĂšs moderne, le dernier cri en la matiĂšre. « Nous dĂ©poserons un permis de construire d’ici la fin de l’annĂ©e 2025. Puis, aprĂšs un appel d’offres et le choix du projet architectural en 2026, nous aurons une durĂ©e entre 14 et 16 mois de travaux. La livraison et la bascule de la caserne vers ce nouveau site est prĂ©vue Ă  l’automne 2027. Sur cette caserne, nous avons 8 pompiers permanents le jour et 7 la nuit », commente Nicolas Lewandowski.

Cette caserne disposera de dix chambres pour les pompiers professionnels, une pour les pompiers volontaires, et surtout d’une section dĂ©diĂ©e aux pompiers femmes. C’est une revendication de longue date par les pompiers. Tous les espaces nĂ©cessaires Ă  l’exercice de cette profession, dangereuse, au service des citoyens seront prĂ©sents avec toute la modernitĂ© requise. « Son coĂ»t sera de 5,4 millions d’euros HT pour les travaux, plus les frais de maĂźtrise d’oeuvre, et un montant total de 8 millions d’euros Â», conclut-il. 

Sous l’égide du Conseil dĂ©partemental, le SDIS va de fait faire peu neuve sur l’Amandinois. Le conseiller dĂ©partemental, Eric Renaud, regrette « le temps perdu pour le choix de ce site, validĂ© dĂšs 2019 par l’ancien prĂ©sident Jean-RenĂ© Lecerf. Nous avons perdu 3 ans. Ensuite, cela n’est pas au dĂ©triment de la caserne des pompiers volontaires de Mortagne-du-Nord pour lesquels le DĂ©partement a votĂ© tous les matĂ©riaux roulants nĂ©cessaires. Â»

Franck de Neve souligne un aboutissement vers « une caserne moderne et Ă©volutive avec l’intĂ©gration d’un espace femmes.  Cet emplacement est le meilleur choix possible.»

Fabien Roussel conclut ce moment de consensus sur l’objectif final : « Tout le monde a dĂ©ployĂ© beaucoup d’énergies pour y arriver. Enfin, c’est lĂ . Â»

Le Centre aquatique de l’Amandinois

Depuis fĂ©vrier 2014, l’apparition d’un nouveau centre aquatique en lieu et place d’une piscine municipale trĂšs vieillissante a fait le bonheur des nageurs dans l’Amandinois. Avant d’aborder le rapport d’exploitation du site en question, il faut poser quelques faits tangibles sur ce type d’équipement sportif. Par essence, une piscine est mĂ©caniquement dĂ©ficitaire d’oĂč une subvention publique indispensable Ă  l’équilibre financier. Certains pourraient se demander pourquoi une dĂ©pense publique de plus alors que le privĂ© pourrait gĂ©rer seul ce type d’équipement. La rĂ©ponse se rĂ©sume en une donnĂ©e, le nombre plĂ©thorique de jeunes mort par noyade en mer, dans un lac, un Ă©tang, voire une piscine
, annĂ©e aprĂšs annĂ©e. C’est effrayant, car le chiffre ne baisse pas au niveau national. La vie de nos enfants se chiffre-t-elle dans notre comptabilitĂ© publique ?

Cette piscine intercommunale, baptisĂ©e le Dragon d’eau, a fĂȘtĂ© ses dix ans le 14 fĂ©vrier 2024 Ă  14h00. « Cet Ă©quipement a connu une hausse globale des activitĂ©s de frĂ©quentation du grand public de 9%, notamment de 6,2% du public de la SPL (19 communes), sans oublier les 450 000 scolaires chaque annĂ©e. Cette annĂ©e a Ă©tĂ© marquĂ©e aussi par la tenue des Championnats de France de natation synchronisĂ©e et d’un gala aquatique », explique Sylvie Wiart, l’adjointe aux finances. De plus, son mode de gouvernance sous SPL (SociĂ©tĂ© Publique Locale), avec uniquement des actionnaires au sein d’une sociĂ©tĂ© de Droit privĂ©, a Ă©tĂ© trĂšs prĂ©cieuse durant La Covid. « GrĂące Ă  cette entreprise privĂ©e (SPL), nous avons pu bĂ©nĂ©ficier des indemnisations pour le chĂŽmage et des autres aides de l’Etat Â», prĂ©cise Sylvie Wiart.

Suite Ă  ce rapport, Eric Renaud confirme que la fonction sociale (savoir nager) est « pleinement rĂ©ussie. Pour autant, il y a un potentiel de dĂ©veloppement dans les activitĂ©s ludiques. Il faudrait travailler sur de nouvelles pratiques. Je dois faire aussi mon mĂ©a culpa. Je pensais que l’arrivĂ©e de nouveaux Ă©quipements aquatiques sur le Valenciennois (Valenciennes, Denain, Trith-st-LĂ©ger) pĂ©naliserait plus ce centre aquatique. Il a bien rĂ©sistĂ© ! »

Pour sa part, Eric Castelain reprend la prĂ©sentation de l’adjointe aux finances : « On ne peut pas dire que ce centre aquatique est bĂ©nĂ©ficiaire. Elle Ă©quilibre son budget grĂące Ă  la subvention municipale. Â»

Le maire conclut en maintenant le cap suivi par Alain Bocquet : « Nous avons poursuivi nos objectifs sans Ă©couter les oiseaux de mauvais augure, les pronostics trĂšs pessimistes. Je constate plus 17 800 usagers en 2024 et un rĂ©sultat financier Ă  la hausse. Toutefois, le plus important est que nos enfants, en sortie de CM2, sachent nager. » 

La DSP du casinotier « Groupe Partouche Â»

L’autre DSP majeure pour la citĂ© thermale est l’existence d’un Casino sur ses terres. « LĂ  au moins cela rapporte de l’argent Ă  la commune Â», clame Eric Castelain. En effet, que l’on soit pour ou contre les jeux d’argent, le casino est un important contribuable au niveau local comme national. A titre d’exemple en 2024, le casino de Saint-Amand-les-Eaux a payĂ© 27 millions d’euros de taxes, 6 277 000 euros Ă  la commune et le reste Ă  l’Etat.. ! Cela mĂ©rite un temps de rĂ©flexion face aux plus fidĂšles dĂ©tracteurs sur ce type d’équipement. « Nous prĂ©voyons une baisse de 10% de notre chiffre d’affaires compte tenu du chantier (Ă©norme) pour la rĂ©novation/extension de notre casino Â», commente un responsable un Groupe Partouche dont le 1er Ă©tablissement a Ă©tĂ© ouvert sur Saint-Amand-les-Eaux en 1973 par Isidore Partouche, dĂ©cĂ©dĂ© cette annĂ©e. 

Un emprunt trÚs controversé !

Au dĂ©tour d’une dĂ©libĂ©ration sur le choix de l’organisme bancaire, pour un emprunt de 2,5 millions d’euros actĂ© par la majoritĂ© municipale, la polĂ©mique enfle. « Cet emprunt va nous servir Ă  rĂ©aliser des travaux, notamment des chantiers de voiries trĂšs attendus par la population. Ensuite, il y aura bien d’autres travaux d’investissement sur la durĂ©e. Je parle d’un prochain mandat, car je ne suis pas lĂ  pour faire de l’intĂ©rim », rĂ©pond Fabien Roussel Ă  Eric Renaud et Eric Castelain trĂšs remontĂ©s contre ce choix financier. 

« C’est pour payer les factures du pont d’opĂ©rette sur la Grand Place ! Â», assĂšne Eric Renaud. « Rien ne justifie ce prĂȘt ! Â», ajoute Eric Castelain. 

Des chĂšques « pouvoir d’achat Â»

Dans le cadre du retrait de provision des 16 millions d’euros de La Porte du Hainaut suite Ă  une dĂ©cision judiciaire favorable, tout en sachant que d’autres sont en cours initiĂ©s par Eric Renaud, l’EPCI a dĂ©cidĂ© de rĂ©injecter 10 millions d’euros (sur les 16) vers les communes. Le montant allouĂ© Ă  la commune de Saint-Amand-les-Eaux est de 821 252 000 euros dont 635 000 euros sont flĂ©chĂ©s vers des chĂšques KDO  Ă  5 500 foyers Amandinois. « Je veux rendre du pouvoir d’achat aux Amandinois. Â»

Eric Renaud

Toutefois, si l’idĂ©e est argumentĂ©e Ă  plus d’un titre, l’utilisation de cette somme est dĂ©criĂ©e par Eric Renaud : « Nous devez lĂ©galement mettre en provision pour risque cette somme de 821 252 000 euros, car il existe un risque juridique compte tenu des procĂ©dures en cours (La TEOM). Ensuite, Le Porte du Hainaut prĂ©cise bien que ce montant est destinĂ© Ă  la rĂ©duction de la dette et au renforcement de l’autofinancement de la commune Par suite, votre dĂ©libĂ©ration est dans l’illĂ©galitĂ© la plus totale. D’ailleurs, la maire de Denain a mis cette somme de cĂŽtĂ© dans l’attente de sa conclusion juridique. »

Techniquement, les 5 500 foyers vont dĂ©penser dans les commerces amandinois les 635 000 euros avant le 31 dĂ©cembre 2025. Et la surprise  est venue de la rĂ©plique habile (et politique) d’Éric Castelain. « On part dans un conflit juridico financier oĂč vous allez mettre en difficultĂ©s les commerces de la commune. Comment la commune va payer les commerçants dans l’hypothĂšse oĂč cette somme serait en provision ? Â».

ConcrĂštement, Eric Renaud n’a pas anticipĂ© le coup de massue. « On ne va pas inverser les rĂŽles. La commune est en faute. Elle devra d’un cĂŽtĂ© provisionnĂ© les 821 252 000 euros et de l’autre trouvĂ© les 635 000 euros ailleurs Â», rĂ©pond-t-il tout de go. Difficile de comprendre le reproche solide et argumentĂ© sur un prĂȘt de 2,5 million d’euros et de l’autre signifier Ă  la majoritĂ© municipale, il suffit de
 

Fabien Roussel rĂ©pond aux « y a qu’à-faut qu’on. Sylvie Wiart vous a donnĂ© une rĂ©ponse d’une professionnelle de la comptabilitĂ© publique Â». En effet, en rĂ©ponse Ă  la diatribe d’Eric Renaud, l’adjointe aux finances insiste sur la lĂ©galitĂ© du choix municipal : « Je vous invite Ă  lire le guide des collectivitĂ©s communales. Ce dernier prĂ©cise que cette provision n’est obligatoire que si cela reprĂ©sente une charge pour la commune. C’est diffĂ©rent de votre procĂ©dure sur la TEOM ! Â»

Le projet « M Â» retardĂ©

On se souvient de cette prĂ©sentation magistrale en novembre dernier par les deux protagonistes du projet « M » et votĂ©e Ă  l’unanimitĂ©. Le calendrier prĂ©sentĂ© Ă  cette Ă©poque avançait la date d’une fin de chantier au 3Ăšme trimestre 2025, mais tout ne se passe pas comme prĂ©vu. « Ce projet a besoin de plus de temps pour des Ă©tudes complĂ©mentaires. C’est pourquoi, nous prolongeons le dĂ©lai jusqu’au 31 dĂ©cembre 2026 Â», prĂ©vient Fabien Roussel.

Eric Castelain, bien informĂ© sur le dossier, s’exclame : « Ce n’est pas les porteurs qui ont besoin d’un dĂ©lai, mais la commune. Vous n’avez pas fait les Ă©tudes de sol nĂ©cessaire. Vous faĂźtes perdre un an Ă  ce projet. Attention, ce secteur est hyper concurrentiel. C’est une course de vitesse et j’ai peur que les porteurs de ce projet partent ailleurs ! »

Eric Renaud rebondit : « Pourquoi ne sommes nous pas en capacitĂ© de boucler ces Ă©tudes au 31 dĂ©cembre 2025 ? Â»

Fabien Roussel

Le maire rĂ©affirme que la municipalitĂ© fait son maximum « afin de faire avancer ce dossier. J’ai rĂ©guliĂšrement Mme Masson. J’ai bien conscience qu’il faut aller vite et nous accompagnons ce projet. Nous avons dĂ©jĂ  lancĂ© 9 Ă©tudes, Ă  nos frais, mais il s’avĂšre que la derniĂšre Ă©tude de sol implique des Ă©tudes complĂ©mentaires compte tenu de la nature de l’exploitation. Ce dossier est un peu plus compliquĂ© que cela ! Â»

Un nouveau commerce au 49 Grand Place

Parmi les mouvements fonciers en sortie ou en acquisition, la municipalitĂ© cĂšde un foncier stratĂ©gique sur la Grand Place, le 49 Grand Place quasi Ă  cĂŽtĂ© de Chez Suzanne. Acquis en 2010 Ă  hauteur de 200 000 euros, il est revendu 420 000 euros au Groupe Vinci en 2025. On pourrait s’étonner de ce faible montant tant le prix du foncier a explosĂ© en 15 ans. « L’intĂ©rieur du bĂątiment est trĂšs dĂ©gradĂ© (prĂ©sence de la MĂ©rule). Nous ne pouvons pas le vendre plus cher. Par contre, il y a une obligation d’installation en rez-de-chaussĂ©e d’un commerce. »

A ce titre, Pascal Teite se fĂ©licite de l’arrivĂ©e d’un nouveau commerçant/artisan sur la commune. «  Je suis ravie de cette vente ! Je prĂ©cise qu’en 2020, nous avions 191 commerçants et 236 en juin 2025. Â»

Daniel Carlier

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(SIMOUV) Gratuité et horizon budgétaire

20 juin 2025 Ă  16:07

Arnaud L’HerminĂ© : « Dire qu’il n’y a pas de gratuitĂ© au SIMOUV, c’est faux ! Â»

Le dernier conseil communautaire de Valenciennes MĂ©tropole s’est agitĂ© sur la thĂ©matique de la gratuitĂ© des transports publics, les positions sont tranchĂ©es d’un cĂŽtĂ© comme de l’autre, un sujet glacĂ© dans l’espace temps en attendant les nouveaux hĂ©micycles communautaires (La Porte du Hainaut et Valenciennes MĂ©tropole) oĂč les lames s’affutent pour la (re)conquĂȘte de la PrĂ©sidence intercommunale. Tous les Ă©lus communautaires prĂ©sents ont bien notĂ© le « Faire les poches » qui n’est rien d’autre qu’un ultimatum Ă  peine masquĂ© Ă  fermer sa
 bouche pendant six ans quel que soit le sujet. Ce temps est rĂ©volu dĂ©finitivement !

Pour autant, le vice-prĂ©sident aux finances du SIMOUV, Arnaud L’HerminĂ©, a souhaitĂ© rĂ©pondre Ă  Xavier Jouanin sur la thĂ©matique de la gratuitĂ©. Tout d’abord, l’élu veut imprimer quelques chiffres dans la rĂ©flexion sur la gratuitĂ©. Suite Ă  la rĂ©alisation des diffĂ©rentes lignes de tramway sur le Valenciennois, innovantes et dĂ©carbonĂ©es, la facture de la dette publique s’élĂšve « Ă  120 millions d’euros en 2025. Ensuite, dire qu’il n’y a pas de gratuitĂ© au SIMOUV, c’est faux ! Elle reprĂ©sente 11 342 600 euros ventilĂ© comme suit, 5 607 000 euros pour le transport scolaire, 2 800 000 euros pour la gratuitĂ© des 18-25 ans, 1 735 000 euros pour les navettes gratuites, 750 000 euros pour le rĂ©seau TER (sur l’arrondissement de Valenciennes), et 450 000 euros pour le rĂ©seau Arc-en-Ciel. » Bien sĂ»r, quelques subventions viennent compenser le transport scolaire, 3,3 millions d’euros en 2024 par la rĂ©gion Hauts de France, mais la source se tarit. « Nous passons environ d’un coup net de 7 millions d’euros pour la gratuitĂ© Ă  8 millions d’euros en 2025 Â», prĂ©cise le vice-prĂ©sident aux finances. 

Ensuite, le PrĂ©sident du SIMOUV, Guy Marchant, lance Ă  la volĂ©e : « La gratuitĂ©, ça n’existe pas. Quelqu’un paye in fine ! D’ailleurs, toutes les AOM engagĂ©es dans la gratuitĂ© commencent Ă  faire marche arriĂšre. Â»

Le Versement Transport en léger retrait en 2025

AprĂšs une hausse spectaculaire de la taxe VT (Versement Transport entreprises de plus de dix salariĂ©s) compte tenu d’une dynamique entreprise sur le Valenciennois en 2023 et 2024, la principale ressource des AOM est attendue en lĂ©gĂšre diminution en 2025. « On constate une baisse de 0,6% au 1er trimestre 2025. Nous avons construit notre budget sur cette hypothĂšse de travail Â», poursuit le VP aux finances. 

D’ailleurs, le vice-prĂ©sident aux finances de La Porte du Hainaut, Jean-François Delattre, rappelle « que la VT est basĂ©e sur la masse salariale de l’annĂ©e N-2. Compte tenu du contexte Ă©conomique, nous devons anticiper une baisse de cette taxe. De plus, on perdra un million d’euros chaque annĂ©e de la rĂ©gion Hauts de France. Â»

On rappelle aussi que la loi de finance 2025 octroie la possibilitĂ© aux instances rĂ©gionales d’activer une taxe VM, Ă  l’instar de l’AOM (AutoritĂ© Organisatrice de MobilitĂ©). Pas simple, car si d’un cĂŽtĂ© la rĂ©gion rĂ©duit la voilure en terme de subventions aux AOM et que de l’autre
,  elle taxe aussi les entreprises ! Soyons clairs, c’est politiquement intenable.

Nouvelle compétence de la CRC (Chambre Régionale des Comptes)

Une nouvelle Ăšre assez porteuse dans les compĂ©tences de la CRC s’ouvre. En effet, outre son rĂŽle de contrĂŽle indĂ©pendant des comptabilitĂ©s publiques, elle peut dorĂ©navant conseiller les collectivitĂ©s publiques sur des thĂ©matiques prĂ©cises. En l’espĂšce, la CRC s’est penchĂ©e sur la rĂ©flexion concernant la contribution des usagers face Ă  la mobilitĂ©. Cette thĂ©matique s’impose d’évidence en transversalitĂ© sur l’ensemble des modes de transport. On revient encore
 Ă  la gratuitĂ© du rĂ©seau de transport public !

Daniel Carlier

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Le SIAVED en quĂȘte d’une identitĂ© propre !

20 juin 2025 Ă  04:46

Le compte administratif consolidé 2024

La particularitĂ© du budget au sein du SIAVED est qu’il est dĂ©composĂ© entre un Budget principal, paradoxalement assez rĂ©duit, et les budgets annexes consĂ©quents (CVE, Tri, Traitement Valorisation, et Collecte). La lecture la plus claire et Ă©difiante repose sur la version consolidĂ©e. Cette derniĂšre est la premiĂšre en plein exercice aprĂšs une agrĂ©gation officielle, le 01 janvier 2024, de 4 nouvelles EPCI aux 3 existantes sur le syndicat mixte du SIAVED. 

Le bond budgĂ©taire est Ă©difiant. On passe de 64 millions de recettes en 2023 Ă  134 millions d’euros en 2024. Les dĂ©penses rĂ©elles de fonctionnement sont de 102 millions d’euros, l’épargne brute Ă  hauteur de 31 millions d’euros, nette de 30 millions d’euros, et de gestion 26 millions d’euros. Bien sĂ»r, la dette cumulĂ©e par les investissements des diffĂ©rentes EPCI membres est importante, mais raisonnable : 58,491 millions d’euros. « Nous avons 22 lignes de crĂ©dit avec un taux moyen de 1,81%. Ensuite, notre capacitĂ© de dĂ©sendettement demeure excellente, 1,93 annĂ©es Â», commente Arnaud Decagny, le vice-prĂ©sident en charge des finances. 

Le réseau de chaleur du Valenciennois

En sus des deux rĂ©seaux existants, celui sur le CVE de Douchy-les-Mines desservant des logements et des bĂątiments publics sur la commune d’accueil du SIAVED, mais aussi sur la ville de Denain, un rĂ©seau de chaleur ambitieux avec rĂ©cupĂ©ration de la chaleur fatale tisse sa toile sur le Valenciennois. 

AprĂšs une validation stratĂ©gique, dans les comitĂ©s syndicaux du SIAVED prĂ©cĂ©dents, d’un futur rĂ©seau de chaleur sur le Valenciennois avec 7 communes (six sur la CAVM et une sur la CAPH) oĂč les fournisseurs principaux seront privĂ©s (LME
), la phase d’appel d’offres se profile et l’exercice n’est pas simple. MĂȘme si le SIAVED avait validĂ© la participation du CVE de Saint-Saulve afin de sĂ©curiser la fourniture de chaleur fatale, elle n’est pas jugĂ©e suffisante. « Il peut y avoir des dĂ©faillances d’entreprises compte tenu du contexte Ă©conomique. C’est pourquoi, nous demandons au comitĂ© syndical une hausse de la captation de la chaleur fatale, initialement prĂ©vue, sur le CVE de Saint-Saulve. Ainsi, on sĂ©curise financiĂšrement le projet pour les candidats privĂ©s Â», indique RĂ©gis Dufour Lefort, reprĂ©sentant Valenciennes MĂ©tropole. 

ConcrĂštement, il apparaĂźt essentiel pour tous les candidats, les grands faiseux sur ce marchĂ© de niche, de consolider cette alimentation de chaleur fatale. Sans rentrer dans des modalitĂ©s trĂšs techniques, la perte d’électricitĂ© (incinĂ©ration des dĂ©chets) Ă  la revente sera compensĂ©e par des recettes supĂ©rieures Ă  la vente de chaleur fatale (vapeur d’eau) aux entreprises privĂ©es. « C’est une opĂ©ration neutre pour le SIAVED », indique Charles Lemoine. 

Achat d’un nouveau bñtiment logistique

Dans la poursuite d’une rĂ©organisation humaine (recrutement en cours) et bĂątimentaire, le SIAVED poursuit son dĂ©ploiement. Dans cette optique, l’EPCI fait l’acquisition d’un 2Ăšme bĂątiment dĂ©diĂ© Ă  la logistique (aprĂšs celui sur Douchy-les-Mines) sur  Saint-Saulve. « Le site est idĂ©alement placĂ©, proche des axes routiers, du CVE de Saint-Saulve et de l’entreprise Nicolin (collecte des dĂ©chets CAVM) », souligne Charles Lemoine, le PrĂ©sident du SIAVED. 

Une harmonisation des dĂ©chetteries 

Harmoniser les horaires, les pratiques, le nombre des M3 par jour, les usagers autorisĂ©s à
, le champ d’investigation dans la mise en oeuvre commune des dĂ©chetteries du SIAVED et des agents associĂ©s est immense. Au dĂ©tour d’une question d’un Ă©lu communautaire, une rĂ©flexion collĂ©giale s’impose sur la réécriture d’un rĂšglement simple et lisible. « Nous devons harmoniser l’usage des dĂ©chetteries sur le territoire du SIAVED. Les habitants d’Aubry du Hainaut devraient pouvoir se rendre sur HĂ©rin, ceux de Raismes sur Beuvrages, etc. En fait, tous les rĂ©sidents des 258 communes devraient pourvoir accĂ©der Ă  la dĂ©chetterie la plus proche de leur domicile Â», explique le PrĂ©sident. Ce chantier sera consĂ©quent « et nos services juridiques vont travailler dessus Â», conclut-il.

Les inconnues budgétaires pour 2026
 !

Comme au National, les questionnements sur le prochain budget 2026 dĂ©bouchent mĂ©caniquement sur des inconnues Ă  ce stade. « Nous ne connaissons pas la future taxe sur les CVE (taxe carbone), ni le nouveau taux liĂ© Ă  l’incinĂ©ration des dĂ©chets (entre 13 et 16% en 2025), voire celle sur les enfouissements mĂȘme si le SIAVED tend vers le zĂ©ro enfouissement Â», prĂ©cise Didier Rychlak, le Directeur gĂ©nĂ©ral du SIAVED.

Daniel Carlier

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(CAPH) Le Tourisme, un écosystÚme non délocalisable !

19 juin 2025 Ă  06:02

GwenaĂ«lle Delporte, Directrice : « Un touriste sur dix passe par un Office de Tourisme Â»

Le PrĂ©sident de La Porte du Hainaut a voulu mettre en lumiĂšre « un saut culturel franchi. Le tourisme est Ă©galement du dĂ©veloppement Ă©conomique, des emplois directs et indirects au sein d’un Ă©cosystĂšme non dĂ©localisable. Â» Pour arriver Ă  bonne fin et face Ă  cette Ă©picurien exigent, la tendance est Ă  l’accompagnement du client, une relation « plus intimiste. On vise l’excellence Â», prĂ©cise Aymeric Robin. En effet, la tendance se tourne plus vers une expĂ©rience Ă  vivre. L’objet de votre curiositĂ© est Ă  dĂ©couvrir autrement
 !

Plus proche du client
 !

Office de Tourisme de La Porte du Hainaut sur le site minier

Dans cette optique, les points d’accueil de La Porte du Hainaut- Tourisme ont Ă©tĂ© Ă©largis. En effet, la Directrice de l’Office de Tourisme, GwenaĂ«lle Delporte, rappelle une Ă©tude rĂ©cente : « Un touriste sur dix passe par un Office de Tourisme. Â»

En premier lieu, l’espace basĂ© sur le site de Wallers Arenberg a Ă©tĂ© rĂ©novĂ©, un relooking nĂ©cĂ©ssaire avec son entrĂ©e front de rue prĂ©cieuse pour les chalands en visite sur ce monument minier emblĂ©matique. « Sur cet espace, nous avons les Ă©quipes de l’Office en back office Â», prĂ©cise Aymeric Robin. 

Site de l’Office de Tourisme de La Porte du Hainaut sur les Thermes

Ensuite, l’Office de Tourisme a quittĂ© son Ă©quipement XXL sur la Grand Place (repris par la municipalitĂ©) de Saint-Amand-les-Eaux pour deux sites, un rue Thiers (la grande rue commerçante) et une nouveautĂ© de taille. Pour la 1Ăšre fois, un lieu permanent de l’office du tourisme sera situĂ© sur l’exploitation thermale. Enfin, les 10 000 curistes pourront trouver des rĂ©ponses Ă  leurs questions. « Nous devions nous tourner vers les partenaires privĂ©s Â», poursuit le prĂ©sident. Enfin, un PIM (Point d’Information Mobile) est lancĂ© Ă  travers un bus dont la mission est « d’aller vers les zones de flux, un spectacle comme le Grand Concert (fin aoĂ»t), un congrĂšs sur le site minier, un Ă©vĂ©nement sur le territoire Â», commente la Directrice de l’Office du Tourisme.

« L’Office est le bras armĂ© de la CAPH Â», Jean-Marc Mondino

Pour le PrĂ©sident de la Commission dĂ©diĂ©e au tourisme, l’heure est Ă  la crĂ©ation ou la rĂ©novation d’espaces de lieux de loisirs. Â« L’Office est le bras armĂ© de la CAPH. A ce titre, elle a rĂ©alisĂ© un travail important Â», souligne Jean-Marc Mondino.

IntĂ©rieur site de l’office sur les Thermes

D’autres sites touristiques comme le Bassin Rond sur Bouchain, le Parc de Loisirs et de Nature La Porte du Hainaut ont Ă©tĂ© (re)travaillĂ©s. En effet, sur ce dernier, l’espace Ă©toile, au coeur de cet espace naturel et amĂ©nagĂ© sur la commune de Raismes, a Ă©tĂ© revu et amĂ©liorĂ© ; un espace bar repensĂ©, un mini-golf revisitĂ©, des nouveaux jeux, des aires de pique-nique rĂ©novĂ©es, etc. « Il y a Ă©galement un projet en cours sur le ChĂąteau de la Princesse sur Raismes, la formule d’amĂ©nagement est encore en discussion Â», indique-t-il. Enfin, le Port de plaisance de Saint-Amand-les-Eaux constitue Ă©galement une offre touristique de qualitĂ© sur le Hainaut et par essence un point de relais d’informations.

Enfin, il rappelle un point d’étape important pour ce territoire avec la « signature d’un contrat de station thermal le 11 juillet prochain (un renouvellement). Â»

« Une stratĂ©gie ambitieuse Â», Jean-Paul Comyn

Le nouveau PrĂ©sident de l’Office de Tourisme, Jean-Paul Comyn, suite Ă  l’accĂšs Ă  la fonction parlementaire de Salvatore Castiglione, ne tarit pas d’éloges ses Ă©quipes « trĂšs professionnelles et exemplaires. Nous avons une stratĂ©gie ambitieuse avec les moyens disponibles Â», prĂ©cise-t-il. Il explique aussi ses rĂȘves concernant cette offre touristique : « J’ai le secret espoir que nous puissions lancer des sites de rando-rail sur ce territoire. Â»

La programmation de la saison estivale 

đŸ”č Mapping immersif « La Naissance de la Mare Ă  Goriaux » au site minier d’Arenberg – La Porte du Hainaut (Espace Berri), visible jusqu’au 24 aoĂ»t, du jeudi au dimanche :
https://www.tourisme-porteduhainaut.com/preparer/agenda/5670570-mapping-immersif

đŸ”č FĂȘte de la Musique au Parc Loisirs et Nature de La Porte du Hainaut Ă  Raismes, samedi 21 juin Ă  17h :
https://www.tourisme-porteduhainaut.com/preparer/agenda/5753424-fete-de-la-musique-au-parc-loisirs-et-nature-de-la-porte-du-hainaut

đŸ”č MarchĂ© mĂ©diĂ©val aux Thermes de Saint-Amand-les-Eaux, vendredi 20 et samedi 21 juin :
https://www.tourisme-porteduhainaut.com/preparer/agenda/5769932-marche-medieval-aux-thermes

đŸ”č Les Insolites du Patrimoine mondial au site minier d’Arenberg – La Porte du Hainaut, dimanche 29 juin :
https://www.tourisme-porteduhainaut.com/preparer/agenda/5464048-les-insolites-du-patrimoine-mondial

Daniel Carlier

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Du mĂ©tal au mĂ©tavers avec « La CitĂ© de l’Acier Â»

18 juin 2025 Ă  05:05

Michel Lefebvre : « Unique en son genre dans l’Union EuropĂ©enne. Â»

PortĂ©e par l’association de prĂ©figuration « Le PĂŽle du Monde de l’Acier Â», cette initiative a conduit Ă  l’étude de faisabilitĂ© par un cabinet d’études, en l’occurrence l’ADUS (Agence de DĂ©veloppement et d’Urbanisme) prĂ©sentĂ©e en juin 2024 https://www.va-infos.fr/2024/12/06/la-cite-de-lacier-un-projet-titane-sque/, sur ce rĂȘve Ă©veillĂ© d’un lieu unique Ă  la fois tournĂ© vers le passĂ© sidĂ©rurgique du Hainaut, mais surtout versĂ© vers les mĂ©tiers d’avenir dans l’industrie de la mĂ©tallurgie.

« Dans les Hauts de France, il y a 2 300 entreprises dans la mĂ©tallurgie et 129 000 emplois directs. C’est pourquoi, ce lieu pourrait Ă©voquer le passĂ© et inventer l’avenir. Il serait unique en son genre dans l’Union EuropĂ©enne Â», souligne Michel Lefebvre, Conseiller dĂ©partemental du Nord, le porteur emblĂ©matique de ce projet de « La CitĂ© de l’Acier Â». Ce dernier rĂ©fute toute idĂ©e trop passĂ©iste : « Non, ce n’est pas de la nostalgie, mais de la fiertĂ©. Â»

Pour le maire d’Anzin, concernĂ© Ă  travers une implantation Ă©ventuelle, la sidĂ©rurgie est une histoire trop connue. « On connaĂźt les fermetures, les licenciements, les retraites trĂšs trĂšs anticipĂ©es, la trace humaine est trĂšs prĂ©sente Ă  la fois avec la Mine et la SidĂ©rurgie. D’ailleurs, le Conseil dĂ©partemental a votĂ© Ă  l’unanimitĂ© une subvention de 25 000 euros pour financer cette Ă©tude Â», commente Pierre Michel Bernard. 

Pour sa part, le monde de la formation Ă©tait reprĂ©sentĂ© par l’IUMM (Union des industries et mĂ©tiers de la mĂ©tallurgie). Son prĂ©sident, Benoit Chambon, souligne l’importance du recrutement dans les mĂ©tiers de l’industrie : « Nous sommes en recherche de compĂ©tences dans tous les mĂ©tiers de l’industrie et en 2025 clairement dans la mixitĂ© ! Â»

Enfin, l’innovation doit ĂȘtre le fil conducteur de cette crĂ©ation ex nihilo. A ce titre, le vice-prĂ©sident de l’UPHF, Arnaud Huftier, se rappelle du 1er rendez-vous avant la Covid. « Le monde universitaire ne doit pas ĂȘtre coupĂ© de l’entreprise. L’UPHF veut ĂȘtre un tĂ©moin actif de ce projet et y associer une agilitĂ© pĂ©dagogique. Â»

Le rendu de l’ADUS

Autour d’une Ă©quipe de 8 personnes, cette Ă©tude a dĂ©gagĂ© 3 sites rĂ©pondant aux trois critĂšres demandĂ©s : Un espace d’interprĂ©tation (espace mĂ©moire), un espace de formation, et un espace d’innovation. Plusieurs choix sont possibles : un bĂątiment unique, voire une citĂ© polyvalente avec plusieurs bĂątis, sans oublier la reprise d’une friche encore trĂšs nombreuses sur le Valenciennois.

Concernant les sites ciblĂ©s, la zone Ă©conomique « Les Soufflantes Â» sur Escaudain est un choix dĂ©centralisĂ©. Ensuite, la commune d’Anzin est flĂ©chĂ©e Ă©galement avec un espace pour la citĂ©, Avenue Anatole France, occupant une dent creuse gĂ©ante, voire pour un bĂąti unique sur un quartier plus rĂ©sidentiel en pĂ©riphĂ©rie de cette commune. Enfin, une friche sur Petite-ForĂȘt a Ă©tĂ© identifiĂ©e, ex Sahut-Conreur, pour accueillir cette « CitĂ© de l’Acier Â». 

Selon les diffĂ©rentes configurations, l’ADUS a prĂ©sentĂ© une Ă©valuation Ă  l’instant « T » des coĂ»ts associĂ©s. Les montants sont colossaux. Le Sous-PrĂ©fet de Valenciennes rĂ©sume cette prĂ©sentation magistrale. « Je me garderai bien, compte tenu de mon arrivĂ©e rĂ©cente, de commenter ce projet. Toutefois, il m’apparaĂźt Ă©vident que celui-ci ne peut exister que si vous emmenez tout le monde oĂč il ne se fera pas ! » (Tableau ci-dessous).

Enfin, outre l’investissement, la DUS prĂ©voit une dĂ©pense de fonctionnement Ă  hauteur de 2,5 millions d’euros par an compensĂ©e, Ă  minima, par 200 000 visiteurs payants chaque annĂ©e. LĂ  Ă©galement, StĂ©phane Costaglioli pointe du doigt « derriĂšre chaque investissement, il y a un coĂ»t de fonctionnement. Votre projet doit porter une ambition raisonnĂ©e et soutenable pour tout le monde Â», conclut-t-il.

Comme Ă  chaque fois, ce projet n’est possible qu’autour « d’une responsabilitĂ© collective Â», indiquait en propos liminaire Michel Lefebvre. 

Daniel Carlier

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BIO 8, une aventure humaine plein gaz
 vert !

17 juin 2025 Ă  05:28

Julien Lenoir, associĂ© BIO 8 : « GĂ©nĂ©rer une autre source de revenus dĂ©carbonĂ©s ! »

InitiĂ© en 2019 pour une premiĂšre injection dans le rĂ©seau GRDF le 22 fĂ©vrier 2024, ce projet de construction ex nihilo d’une unitĂ© de mĂ©thanisation a vĂ©cu quelques soubresauts. « 2019/2024, c’est Ă  la fois court et trĂšs long. On a tout connu, la Covid, la hausse de l’énergie, l’augmentation des matĂ©riaux. Je remercie tous nos partenaires sur ce projet et en premier lieu le maire de ManiĂšres, Francis Noblecourt pour son Ă©coute et son soutien », commente Julien Lenoir, le porte parole de ce collectif de six agriculteurs associĂ©s dans la SAS BIO 8, Daniel Defossez, BenoĂźt Gamblon, Julien Lenoir, Mathieu Locquet, Louis Locquet, et Franck Puche. « Nous souhaitions gĂ©nĂ©rer une autre source de revenus dĂ©carbonĂ©s ! En 2025, nous produisons 22GWH par an et cela reprĂ©sente l’alimentation en gaz vert de 3 700 foyers Â», poursuit-il.

Crédit photo GRDF/Julie Delevaque

Pour mener Ă  bien ce dossier majuscule, les critĂšres de dĂ©part Ă©taient limpides. « Nous voulions un site proche de nos 6 exploitations agricoles, Ă  proximitĂ© de l’autoroute, des canalisations gaz et loin des habitations », explique Julien Lenoir. Force est de constater que l’expĂ©rience des installations prĂ©cĂ©dentes en France dĂ©gage des expĂ©riences, des rĂ©sistances sur le volet acceptabilitĂ© Ă  prendre en compte, un travail de communication auprĂšs de la population et des Ă©lus locaux. Aucune traversĂ©e de villages, les premiĂšres habitations sont Ă  minima 1,2 km, tout a Ă©tĂ© pensĂ© pour ne pas perturber les autochtones !

Ensuite, les deux autres piliers de cette démarche pour les agriculteurs/associés sont simples, le financement et le volet technique.

Financement et technicité

Bien sĂ»r, outre l’acceptabilitĂ© par la population voisine, le financement et la haute technicitĂ© associĂ©e Ă  ce profil de projet agricole constituent la haie Ă  franchir. Concernant le financement, il s’élĂšve Ă  7 millions d’euros avec un soutien de l’Europe (600 000 euros) via les Fonds FEDER pilotĂ©s par la rĂ©gion Hauts de France, mais Ă©galement un financement participatif citoyens Mimosa Ă  hauteur de 100 000 euros. En l’espĂšce, le CrĂ©dit Agricole a jouĂ© pleinement son rĂŽle de financeur du monde agricole. « Nous remercions notre conseiller bancaire du CrĂ©dit Agricole Ă  l’écoute tout au long de ce projet, mais aussi pour sa compĂ©tence et son savoir faire », prĂ©cise-t-il, car le montant autofinancĂ© par les associĂ©s et un prĂȘt bancaire constitue la majeure partie du chemin financier. 

Julien Lenoir

Ensuite, la voie technique n’est pas plus simple. « Nous remercions Olivier Bertrand (dĂ©lĂ©guĂ© territorial GRDF) pour nous avoir faciliter les rouages administratifs, auprĂšs des Ă©lus Ă©galement, et trouver les solutions techniques. Â» A ce titre, Didier Cousin, Directeur territorial GRDF Hauts de France, prĂ©cise : « Cette rĂ©gion est la plus consommatrice en gaz en France. La 1Ăšre unitĂ© de mĂ©thanisation a Ă©tĂ© lancĂ©e en 2011 Ă  Sequedin. Actuellement, il existe 783 sites en France. Sous l’impulsion du CORBI et l’appui de l’ancien Ministre Philippe Vasseur, nous allons inaugurĂ© dĂ©but juillet la 100Ăšme unitĂ© de mĂ©thanisation dans les Hauts de France. Nous voulons atteindre la souverainetĂ© rĂ©gionale Ă©nergĂ©tique (gaz) en 2050 avec 100% de biogaz injectĂ©. Â»

La provenance des déchets organiques

En jaune au 1er plan, des frites précuites, derriÚre des pommes de terre et au fond de la pulpe de betteraves

Surtout, il faut bien comprendre que les sources de dĂ©chets organiques sont multiples. « Nous utilisons d’abord nos  produits de nos six exploitations, voire lisier, mais Ă©galement ceux des industriels de l’agro-alimentaire sur le CambrĂ©sis, huile, sucre, pomme de terre en abondance et mĂȘme des frites prĂ©cuites plus utilisables ni pour l’humain, ni pour l’animal. En fait, nous faisons notre propre recette, la meilleure suivant les dĂ©chets organiques afin de produire du biogaz. C’est un peu comme dans un Thermomix ! », prĂ©cise-t-il. 

 

Crédit photos GRDF/Julie Delevaque

Dans un secteur trĂšs betteravier, la pulpe de betteraves est trĂšs prĂ©sente Ă©galement ; 45 tonnes de dĂ©chets organiques sont consommĂ©s chaque jour. Ils sont broyĂ©s (visuel ci-dessus), puis Ă  travers un processus complexe oĂč les bactĂ©ries transforment ces dĂ©chets naturels en biogaz, le rĂ©seau gaz du CambrĂ©sis est alimentĂ© par cette Ă©nergie naturelle. « Suite Ă  ce processus, nous rĂ©cupĂ©rons Ă©galement 800 tonnes d’engrais par an que nous utilisons pour nos exploitations agricoles Â», conclut Julien Lenoir. Nous sommes concrĂštement dans la transition Ă©cologique en amont et en aval de la chaĂźne.

« N’ayez pas peur ! Â», maire de MasniĂšres

Le premier magistrat de MasniĂšres s’est transformĂ© en ardent dĂ©fenseur d’une unitĂ© de mĂ©thanisation agricole. « Je sais qu’il y a des rĂ©sistances locales face Ă  un tel projet, mais je dis Ă  mes collĂšges maires ; n’ayez pas peur ! »

Enfin, le Sous-PrĂ©fet de Cambrai ne minimise pas les difficultĂ©s d’une telle initiative. « Il faut beaucoup de pĂ©dagogie, s’entourer des bons partenaire, car une unitĂ© de mĂ©thanisation agricole est un gros projet industriel. Â»

Daniel Carlier

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 vert ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Le bilan des championnats nationaux dans le Valenciennois

16 juin 2025 Ă  05:00

Handball féminin St Amand-les-Eaux La Porte du Hainaut

(12e, 41 pts, 7 victoires, 1 nul, 18 défaites)

On ne peut pas dire que l’exercice 2024-2025 a Ă©tĂ© un long fleuve tranquille pour les Louves qui ont soufflĂ© le chaud et le froid en squattant le bas de tableau de nombreux mois. Mais, avec cƓur, courage et abnĂ©gation elles ont rĂ©ussi Ă  concrĂ©tiser leur ambition de se maintenir. Cela au cours d’une derniĂšre journĂ©e mĂ©morable dans laquelle les quatre formations en lutte pour le maintien se rencontraient. Un septiĂšme et dernier succĂšs face Ă  la Stella St Maur (24-21) a Ă©tĂ© salvateur pour les protĂ©gĂ©es de la prĂ©sident Sophie Palisse.

Basket masculin Denain Pro B

(12e, 50%, 19 victoires, 19 défaites)

Au final, Denain Voltaire termine dans le ventre mou du classement avec un bilan comptable Ă  l’équilibre (19V, 19D) Ă  deux succĂšs du play-in. Quelques regrets pour les supporters qui auraient aimĂ© que la saison se poursuive un peu plus d’autant que les Dragons ont terminĂ© sur une trĂšs bonne note en se payant Aix Maurienne (104-95), Ă©quipe du top 10 (8e). A leur dĂ©charge, une inconstance certainement due Ă  un manque flagrant de rotations au poste 5 dans lequel Miyem et Ratton se sont partagĂ©s la tĂąche.

Basket féminin, st Amand LF2

(10e, 30 pts, 8 victoires, 14 défaites)

Beaucoup de supporters espĂ©raient une remontĂ©e de suite en LFB, hĂ©las ce ne fut pas le cas bien au contraire. La cause ? Un dĂ©part de saison en mode << catastrophe >> avec quatre dĂ©faites de rang, ce qui amena la perte du coach Fabrice Pontier remplacĂ© par Fabrice Courcier. Un Ă©lectro choc victorieux d’entrĂ©e mais trĂšs vite ses filles retombaient dans leurs travers. Longtemps, elles ont flirtĂ© avec la place de barragiste, mais finalement avec deux-trois exploits elles se sont maintenues.

Foot masculin, le VAFC, Championnat national

(9Ăšme, 42 points, 10 victoires, 12 nuls, 10 perdues)

AprĂšs le dĂ©part d’Eddy Zdziech, les nouveaux propriĂ©taires du VAFC (Groupe Sport Republic) ont rĂ©alisĂ© un recrutement insuffisant pour se maintenir en ligue 2 durant la saison 2023/2024. Pour cette saison 2024/2025, la touche Ă©tait meilleure avec un temps fort du Championnat national oĂč le VAFC a cru rĂ©ellement Ă  cette remontĂ©e tant espĂ©rĂ©e sauf que
 Le rĂ©sultat final est que le club phare du Valenciennois achĂšve son championnat Ă  la 9Ăšme place (sur 17 Ă©quipes en lice) du championnat national. 

On se gardera bien de commenter les premiers mouvements dans l’effectif (et entraĂźneur) du VAFC tant l’arrivĂ©e du Groupe Sport Republic, avec un affichage en terme de com d’un recrutement XXL, a dĂ©bouchĂ© sur un flop abyssal. Seuls les rĂ©sultats 2025/2026 seront la traduction d’une ambition retrouvĂ©e ou d’une stagnation totale Ă  cet Ă©chelon, voire la chute totale comme d’autres pensionnaires du haut niveau avant lui ! On ne s’étonne plus de rien mĂȘme des ingĂ©rences extĂ©rieures sur ce projet sportif.

Volley féminin, VC Valenciennes

(1er, 46 pts, 16 victoires, 2 défaites, 5e des play-offs)

Les Valenciennois sont Ă  crĂ©diter d’une excellente premiĂšre phase qu’elles ont terminĂ© en tĂȘte aprĂšs avoir Ă©tĂ© la premiĂšre formation Ă  faire mordre la poussiĂšre Ă  Evreux, invaincu alors (3-2). Un championnat dans lequel elles n’ont concĂ©dĂ© que 17 sets (52 marquĂ©s). HĂ©las les play-offs n’ont pas Ă©tĂ© du mĂȘme tonneau, St DiĂ© des Vosges et Pays Viennois Ă©tant au dessus.  Le club de prĂ©sident Arnaud Legrand mĂ©riterait d’ĂȘtre plus suivi, plus soutenu financiĂšrement, pour revenir encore plus fort.

Basket féminin, NF1 Trith

CO Trith (7e, 32 pts, 10 victoires, 12 défaites)

BĂątie pour jouer les premiers rĂŽles la COT a du vite revoir ses ambitions Ă  la baisse Ă  cause des alĂ©as du basket fĂ©minin : blessures, joueuse enceinte, arrivĂ©e tardive, sans oublier que la mayonnaise Ă  tarder Ă  prendre. Mais Ă  force de remettre l’ouvrage sur le mĂ©tier, les Trithoises se sont Ă©loignĂ©es de la zone rouge pour terminer l’exercice plus sereinement.

Basket féminin, NF1 Escaudain

(9e, 28 pts, 6 victoires, 16 défaites)

Le BFE repĂȘchĂ© tardivement a du batailler avec l’équipe qu’il avait construit pour jouer Ă  l’étage d’en dessous. Tout ne fut pas simple, d’autant que trois joueuses quittaient le navire en pleine saison. Heureusement le reste de l’effectif a pris ses responsabilitĂ©s , s’est surpassĂ© en allant glaner des succĂšs importants comme Ă  Franconville, confirmĂ© Ă  la maison contre Sceaux pour obtenir la maintien Ă  trois journĂ©es du terme.

Basket féminin, NF2 St Amand

(12e,22 pts, 0 victoire, 22 défaites)

Il y a bien longtemps que le centre de formation avait Ă©tĂ© fanny dans cette catĂ©gorie, peut ĂȘtre jamais. TrĂšs jeune cette saison, les jeunes Green Girls ont galĂ©rĂ© du dĂ©but Ă  la fin et comme l’équipe fanion n’a pas rĂ©ussi Ă  remonter de suite, l’équipe n’est plus << protĂ©gĂ©e >> et descend en NF3. Quelques satisfactions tout de mĂȘme avec trois succĂšs en championnat espoirs , deux contre Chartres, une contre Landerneau ce qui a mis un peu de baume au cƓur aux Ă©ducateurs.

Water Polo masculin, NM2 Denain

(5e, 12 pts premiĂšre phase)

Avec les moyens du bord, les protĂ©gĂ©s du prĂ©sident Jacques Mercier ont rĂ©alisĂ© une saison moyenne en Nationale 2, ponctuĂ© par quatre victoires et huit dĂ©faites en premiĂšre phase. Cela avec un effectif composĂ© d’anciens et de jeunes issus de la formation denaisienne. La saison des Denaisiens s’est  terminĂ©e  avec des tournois de classement  et finalement Ă  OrlĂ©ans, le SCLD a Ă©tĂ© battu 19-10 par Noisy le Sec et  termine donc 11e sur 14 , des deux poules confondues , pour son retour Ă  cet Ă©chelon.  

Basket masculin, NM3 Beuvrages

(7e ex-aequo, 37 pts, 11 victoires, 15 défaites)

L’USMB n’a pas su confirmer la saison historique prĂ©cĂ©dente. La cause ? Certainement une erreur de casting en poste 5 ce qui lui a coutĂ© un mauvais dĂ©but de championnat. L’arrivĂ©e de Romain Audegon, en cours de saison, a heureusement modifiĂ© les donnĂ©es. Les Beuvrageois se sont alors battus jusqu’au bout pour Ă©viter la descente et ont rĂ©alisĂ© une trĂšs belle fin de saison en alignant quatre victoires de suite (Charenton, Paris AcadĂ©mie, As Bon Coneil et St Marie aux ChĂȘnes). Comme depuis une dizaine d’annĂ©es, ils seront sur la ligne de dĂ©part de NM3 en septembre.

Handibasket masculin, ASHH Valenciennes

(1Úre poule A, 34 pts, 16 victoires, 2 défaites. 3e finale N3 à Toulouse)

L’ASHHV a survolĂ© son championnat ne mordant que deux fois la poussiĂšre dans sa poule. Des trĂšs bons rĂ©sultats qui l’ont amenĂ© derniĂšrement en finale N3 Ă  Toulouse. HĂ©las en Haute Garonne, la barre Ă©tait beaucoup trop haute pour les Valenciennois face Ă  deux clubs qui ont des Ă©quipes en N1. NĂ©anmoins, la bande Ă  Jean-Michel Pittavino ramĂšne la mĂ©daille de bronze. La montĂ©e en N2 ne se joue pas au mĂ©rite mais sur dossier, mais avec cette belle saison, l’ASHHV peut espĂ©rer Ă©voluer Ă  l’étage d’au dessus la saison prochaine.

Daniel Carlier (VAFC), Robert Place toutes les autres disciplines !

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BientĂŽt un guichet unique pour les victimes de violences intrafamiliales Ă  Valenciennes

14 juin 2025 Ă  06:00

(Visuel façade du futur DEVA et son entrée principale 2 Avenue Dampierre à Valenciennes)

Christelle Dumont (Procureure) : « Une prise en charge globalisĂ©e de la victime Â»

Malheureusement, la thĂ©matique des violences conjugales et intrafamiliales n’est pas nouvelle sur l’arrondissement du Valenciennois. Les chiffres sont tĂȘtus, le dĂ©partement du Nord est le 2Ăšme de MĂ©tropole en nombre de plaintes sur ce sujet et notre territoire se distingue. « Je vous fait part de mon rapport d’étonnement comme nouveau Sous-PrĂ©fet de Valenciennes. C’est le Valenciennois oĂč il y a le plus de faits dans le Nord, en 2024, 1774 victimes, 80% de femmes et 20% d’hommes », commente le Sous-PrĂ©fet de Valenciennes, StĂ©phane Costaglioli. Ces donnĂ©es Ă©taient dĂ©jĂ  alarmantes Ă  la fin du XXiĂšme siĂšcle au point que Jean-Louis Catez en 2003, l’ancien Procureur de la RĂ©publique de Valenciennes, lance cette initiative du SAVU (Service d’Aide aux Victimes en Urgence) https://www.va-infos.fr/2022/06/06/le-savu-fete-ses-20ans-valenciennois/ ; un service plus qu’indispensable 22 ans aprĂšs
 !

DEVA (Dispositif d’Ecoute des Victimes et d’Accueil), de quoi parlons nous ?

L’idĂ©e de base est assez simple, mais il faut une volontĂ© collective trĂšs affirmĂ©e des institutions publiques pour mener Ă  bien un tel projet. « Je n’ai pas rĂ©ussi sur mon ancien ressort Ă  concrĂ©tiser cet accueil de jour Â», souligne La Procureure de la RĂ©publique de Valenciennes, Christelle Dumont.

Nous parlons en l’espĂšce « d’une prise en charge globalisĂ©e de la victime, un guichet unique (sur un lieu unique) », prĂ©cise-t-elle, un accueil de jour oĂč la victime, homme, femme, et ielles*, pourra se rĂ©fugier, rencontrer un ou une professionnel(le), bĂ©nĂ©ficier d’un Ă©clairage sur les dispositifs de soutien comme la loi portĂ©e par ValĂ©rie LĂ©tard sur l’aide universelle, rebondir pour la suite, logement, etc., voire initier toute procĂ©dure judiciaire. C’est Ă©norme et pourtant la porte d’entrĂ©e minimum pour envisager la vie d’aprĂšs, son existence autrement ! On comprend de fait la difficultĂ© d’une mise en oeuvre tant sur l’investissement que sur le fonctionnement.

Une communauté urbaine de destin fait (parfois) la différence

Evidemment, pour traduire une idĂ©e dans le concret, il faut un local. Le bailleur SIGH bien connu sur le Valenciennois a Ă©tĂ© sollicitĂ© afin de trouver la perle rare, espace imposant, lieu proche des transports en commun, situĂ© dans un secteur frĂ©quentĂ©, trĂšs visible et lisible. Bingo, une ancienne agence SIA (bailleur social) retombĂ©e dans l’escarcelle de SIGH au 2 Avenue Dampierre Ă  Valenciennes rĂ©pondait Ă  ces critĂšres « sur laquelle nous avions un projet de logement. Nous avons stoppĂ© ce dernier pour le proposer Â», prĂ©cise Marie Cornillon, la directrice chez SIGH. C’est lĂ  que le pus dur commence, car il faut financer ce dossier lourd compte tenu d’un Ă©tat bĂątimentaire assez dĂ©gradĂ© dans un secteur ABF (Architecte des BĂątiments de France). « Nous avons fait notre part afin d’accompagner cette rĂ©silience. Par ailleurs, nous avons Ă©galement sensibiliser nos 370 collaborateurs sur ce sujet Â», ajoute la Directrice SIGH.

Salle de réunion

Le rĂ©sultat sera probant. En effet, vous avez sur 240 m2 de surface utile en R+1, une entrĂ©e façade, mais des possibilitĂ©s latĂ©rales Ă©galement sur l’Avenue de Saint-Amand, voire dans l’Avenue Dampierre, un accueil, une salle polyvalente, un bureau, un local de repos, une cuisine, un WC PMR, une cour avec terrasse, et au 1er Ă©tage, 3 bureaux, local de repos, un WC, et un rangement. Enfin, ce site est situĂ© sur la Croix d’Anzin Ă  Valenciennes, un lieu qui parle Ă  tous les Valenciennois.

Sortie latérale

A cette occasion, sur les grands sujets du Valenciennois, les institutions publiques travaillent d’une seule voix. « Nous avons l’habitude de collaborer ensemble avec La Porte du Hainaut sur des sujets communs. Nos Ă©quipes travaillent immĂ©diatement ensemble. Pour rĂ©ussir ce projet, un quarteron d’institutionnels a travaillĂ© ensemble Â» , commente Laurent Depagne en charge, vice-prĂ©sident de Valenciennes MĂ©tropole et Ă©dile d’Aulnoy-lez-Valenciennes. Pour sa part, la vice-prĂ©sidente de La Porte du Hainaut et maire de Lourches, en charge du dossier, Dalila Duwez-Guesmia souligne : « Ce territoire comprend 13,4% de la population de notre dĂ©partement, mais en 2023 reprĂ©sente 16% des plaintes pour violences conjugales et intrafamiliales dans le Nord. Ainsi, ce dispositif va fluidifier le parcours de la victime. Â»

Véronique Delcourt (CAF) signe cette participation au prochain DEVA

La CAF ne pouvait ĂȘtre absente de cette construction solidaire envers un public trĂšs fragile. « Un territoire oĂč ces faits sont encore en hausse, plus 6%, mais cette donnĂ©e rĂ©sulte aussi d’une parole plus libre. Ici, la victime pourra venir gratuitement, sans rendez-vous, et en toute confidentialitĂ© Â», explique VĂ©ronique Delcourt, la PrĂ©sidente de la CAF du Nord.

De son cĂŽtĂ©, la vice-prĂ©sidente du DĂ©partement, Anne-Sophie Boisseaux, rappelle que le PrĂ©sident, Christian Poiret, a initiĂ© cette dĂ©lĂ©gation « dĂšs juillet 2021 face Ă  la dĂ©gradation trĂšs importante des violences intrafamiliales sur le dĂ©partement du Nord. Â»

Ledit investissement a Ă©tĂ© bouclĂ© grĂące Ă  la participation croisĂ©e de l’Etat (250 000 euros), la CAF (30 000 euros), CAVM/CAPH (150 000 euros) et le DĂ©partement (20 000 euros), plus 244 000 d’emprunts par SIGH et 150 000 euros de fonds propres, soit un total travaux plus honoraires de 844 000 euros. Pas de doute, ce DEVA n’aurait pas vu le jour au 4Ăšme trimestre 2025 sans cette Ă©quipe publique Ă  son chevet.

Le fonctionnement au long cours du DEVA

Evidemment, le sujet est tellement complexe que sa vie future impose une structure de gestion Ă  haute performance humaine. Dans ce cadre, un appel Ă  projet oĂč une concurrence fĂ©roce s’est positionnĂ©e Ă  attribuer la gestion opĂ©rationnelle et au quotidien de ce guichet unique Ă  l’association Prim’Toit. En effet, cette structure spĂ©cialisĂ©e, notamment dans l’hĂ©bergement d’urgence, a absorbĂ© l’association AJAR reconnue historiquement sur ce territoire pour son fameux SAVU et plus globalement pour sa collaboration active avec le Parquet de Valenciennes. https://www.va-infos.fr/2022/05/25/la-fusion-primtoit-ajar-validee-a-lunanimite-des-administrateurs/

Accueil du DEVA

Le Directeur GĂ©nĂ©ral de Prim’Toit, Christophe FerraĂŻ, ne cachait pas sa satisfaction: « Je remercie Mme la Procureure de Valenciennes pour son choix difficile face Ă  de multiples propositions. Nous ne ferons pas Ă  la place de
 *(La Pose, Solia, etc.). Il y a aura 3 personnes Ă  temps plein sur ce site pour assurer l’accompagnement des victimes. Ce lieu est unique sur les 4 arrondissements oĂč nous travaillons (Valenciennois, CambrĂ©sis, Sambre-Avesnois, et Douaisis). Â»

Bien sĂ»r, cette heureuse ligne d’arrivĂ©e est Ă  mettre au crĂ©dit du travail inlassable par les diffĂ©rents procureurs prĂ©cĂ©dents, notamment Jean-Philippe Vicentini et François PĂ©rain, et bien sĂ»r grĂące Ă  la pugnacitĂ© de Christelle Dumont. Pour conclure cette issue positive sur un item qui le mĂ©rite tant, le Sous-PrĂ©fet de Valenciennes rappelle qu’il y a deux attitudes face Ă  ce flĂ©au : « Dire que c’est la fatalitĂ© et ne rien faire ou agir ensemble. C’est la signature du Valenciennois, car nous savons rassembler nos forces dans l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Â» Ce dernier glisse un mot sur un autre drame, la disparition brutale fin mai du DGA de Prim’Toit, Sylvain jaumont https://www.va-infos.fr/2025/06/03/sylvain-jaumont-fauche-par-la-vie-a-38-ans/

Daniel Carlier

* Personnes en transition, et parfois source de conflit familial, voire de violences

* La Pose, Solia sont des associations sur le Valenciennois trĂšs actives sur ce sujet

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(Saint-Amand) Le Dragon d’Eau vous attend cet Ă©tĂ©, gonflĂ© Ă  bloc !

13 juin 2025 Ă  06:39

InaugurĂ© en fĂ©vrier 2014, le Centre aquatique de l’Amandinois a fĂȘtĂ© ses 10 ans en 2024 mĂȘme si la coupure Covid (7 Ă  8 mois) rĂ©duit Ă  dix ans d’exploitation pleine en 2025. Cette construction rĂ©alisĂ©e par la commune de Saint-Amand-les-Eaux a aussi choisi une gouvernance spĂ©ciale. En effet, l’Europe face aux appĂ©tences des lobbys sur les Ă©quipements sportifs Ă  crĂ©er une nouvelle entitĂ© juridique, la fameuse SPL (SociĂ©tĂ© Publique Locale), sociĂ©tĂ© de Droit privĂ©e, mais composĂ©e de collectivitĂ©s locales. Cette souplesse est de plus en plus prisĂ©e par les communes, voire une intercommunalitĂ© nĂ©e autour d’un Ă©quipement sportif ou tout autre comme nous l’avons constatĂ© sur Valenciennes avec une SPL, gestionnaire du stationnement sur la ville centre. Avec 17 membres initiaux en 2014, la SPL est aujourd’hui composĂ©e de 19 communes. « Nous avons un public fidĂšle sur ces 19 collectivitĂ©s locales (38 800 en 2024 hors scolaire), mais Ă©galement des extĂ©rieurs malgrĂ© les nouveaux Ă©quipements aquatiques sur Valenciennes, Denain, voire Trith-st-LĂ©ger », prĂ©cise Alexandre Taisne. Bien sĂ»r, la qualitĂ© de ces Ă©quipements rĂ©cents est indĂ©niable, et les besoins sur le territoire demeurent immenses, mais les usagers sur l’Amandinois « trouvent peut-ĂȘtre une sĂ©curitĂ© et une diversitĂ© des activitĂ©s tout au long de l’annĂ©e Â», ajoute le Directeur technique. 

En 2014, ce centre aquatique de l’Amandinois s’est voulu Ă©cologique et Ă©conome en Ă©nergie, ce chemin est plus que jamais d’actualitĂ©. Par contre, la pandĂ©mie a modifiĂ© drastiquement certains comportements d’usagers de cet Ă©quipement. « Nous sommes passĂ©s totalement Ă  une billetterie digitale, il n’y a quasiment plus d’achat d’un ticket d’entrĂ©e sur site mĂȘme si cela est toujours possible Â», prĂ©cise Alexandre Taisne. Ensuite, le pratiquant recherche au sein de tous les Ă©quipements aquatiques plus que la simple pratique de la nage. TrĂšs rĂ©pandues, les activitĂ©s d’aquagym, d’aquabike sont prĂ©sentes au sein de cet Ă©quipement, mais « nous avons dĂ©veloppĂ© des nouveautĂ©s comme le Work Out, le Power Duo, l’Aqua boxing, le pilate en extĂ©rieur, sans oublier l’Aqua douce dans le cadre d’une rééducation, reprise de sport, pour une mobilitĂ© tout en douceur », commente Alexandre Taisne. Plus d’infos sur les activitĂ©s sur https://dragondeau.fr/

« Nageur Citoyen Â», un enjeu de sĂ©curitĂ© et sociĂ©tal

Autour de cet Ă©quipement, une rĂ©flexion sur la pĂ©dagogie de la nage Ă  destination des Ă©lĂšves en Ă©cole Ă©lĂ©mentaire a Ă©tĂ© rĂ©flĂ©chie en amont. Si le MinistĂšre de l’Education nationale a mis sur la table une politique du « savoir nager Â» face aux noyades estivales rĂ©currentes. Sur le site du Dragon d’Eau, le choix a Ă©tĂ© de pousser cette initiation Ă  la nage, mais Ă©galement aux gestes de premier secours, afin de former non seulement une jeunesse sachant nager et en capacitĂ© de sauver des vies. Pour les dix ans de l’équipement, un rendu sur cette initiative originale a Ă©tĂ© organisĂ© en 2024 https://www.va-infos.fr/2024/03/31/le-savoir-nager-en-toute-securite-une-pedagogie-aussi/ ; « nous sommes en fin de cycle 2024/2025 pour les CM1 et CM2 dans le cadre de ce dispositif Nageur Citoyen. Nous travaillons avec 4 classes en mĂȘme temps chaque jour de la semaine et je rappelle que l’Education nationale a posĂ© une rĂšgle d’or, pas de mĂ©lange des publics. C’est pourquoi, il y a des crĂ©neaux pour les scolaires, d’autres pour le grand public et les activitĂ©s Â», prĂ©cise-t-il. 

La période estivale 2025

L’étĂ© constitue un moment Ă  part pour le Dragon d’Eau, car le mĂ©lange des publics est total autour d’animations, de structures gonflables de qualitĂ©, d’activitĂ©s diverses afin d’accueillir un large public. « Nous avons 20 salariĂ©s Ă  temps plein durant l’annĂ©e et nous prenons 4 Ă  5 saisonniers en plus pour cette pĂ©riode estivale Â», commente le Directeur Technique, coresponsable du site avec Mme Devaux, la Directrice Administrative et FinanciĂšre.

Comme un teasing de la saison, le Dragon d’Eau vous propose une rĂ©pĂ©tition gĂ©nĂ©rale le samedi 28 juin, le fameux « Summer Games 2025 Â». 

Ensuite, la phase classique de l’activitĂ© du « Dragon d’Eau » s’achĂšve le vendredi 04 juillet la pĂ©riode estivale dĂ©but le samedi 05 juillet jusqu’au dimanche 31 aoĂ»t.

 

Daniel Carlier

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(CAVM) Plan de MobilitĂ©, ERBM, Grand Cavin, aide Ă  l’habitat, compte administratif
 !

12 juin 2025 Ă  06:00

(visuel port public de Saint-Saulve Ă  lire dans cet article)

Le PDM (Plan de Mobilité) du SIMOUV

Ce document administratif dĂ©battu dans les deux agglos parties prenantes au SIMOUV (Valenciennes MĂ©tropole et La Porte du Hainaut), syndicat mixte rĂ©gissant le transport public du Valenciennois, est d’une importance capitale pour la rĂ©duction des gaz Ă  effets de serre, bref pour la qualitĂ© de l’air que nous respirons !

Le vice-prĂ©sident en charge du climat, RĂ©gis Dufour Lefort, prĂ©sente ce PDM 2025-2035 dont l’approbation finale au SIMOUV est programmĂ©e fin 2025. Comme toujours sur un contrat d’ambition collective, les objectifs constituent l’axe principal des discussions. « Ce PDM (sur 10 ans) veut augmenter la part du vĂ©lo de 3% Ă  8%; les modes doux (pedibus
) de 27 Ă  30%, le transport partagĂ© (bus, tramway, TER) de 6% Ă  10%, et diminuer la part voiture de 63% Ă  51% Â», commente RĂ©gis Dufour Lefort. 

Pour atteindre ces donnĂ©es sur le Valenciennois, le PCAET (Plan Climat) « oeuvre au rééquilibrage entre l’usage de la voiture et des autres modes de transport Â», ajoute-t-il. Pour cela, des Hub de mobilitĂ© sont installĂ©s afin de permettre un changement de mode transport hors des centres urbains, la fin du contournement nord et l’A2/A23 « devraient apaiser le trafic routier dans la l’agglomĂ©ration », ajoute-t-il. Les autres modes de transport sont Ă©galement essentiels comme pour le dernier KM, la voiture Ă©lectrique, le vĂ©lo cargo pour les livraisons de proximitĂ©, et le transport fluvial plus que jamais important pour les marchandises des entreprises locales. « Nous voulons faire vivre ce PDM Â», conclut RĂ©gis Dufour Lefort.

Les réactions

Pour Xavier Jouanin, maire d’Onnaing et inlassable promoteur de la gratuitĂ© du transport public, le compte n’y est pas ! « Vous avez seulement 6% des personnes transportĂ©es par les bus et tramway mĂȘme si des efforts sur la pratique du vĂ©lo, les piĂ©tons, existent. Les agglo, de droite ou de gauche, de Dunkerque, Calais, Lens, Lievin, etc., sont passĂ©es Ă  la gratuitĂ©. Nous serons bientĂŽt la seule agglo (avec la CAPH) oĂč les transports publics ne seront pas gratuits. » Comme pour conforter une possibilitĂ© Ă  terme, il rappelle certains baromĂštres « avec le tramway le plus beau (Ă  l’époque) et le plus cher d’Europe. Aujourd’hui, nous avons une lourde charge financiĂšre (remboursement des emprunts), mais les grands projets industriels Ă  venir (et existants) vont ramener de nouvelles ressources fiscales (la taxe Versement Transport au profit du SIMOUV). ConcrĂštement, cette gratuitĂ© est censurĂ©e par le seul prĂ©sident du SIMOUV. Je souhaite un dĂ©bat juste et un vote de principe. Â» Attention, l’édile prĂ©cise aprĂšs les rĂ©ponses ci-dessous que ces commentaires ne sont pas « un constat sur le mandat du SIMOUV, mais le PDM est autre chose que le vĂ©lo et des aires de covoiturage ! Â».

De son cĂŽtĂ©, Quentin Omont, Ă©lu d’opposition Ă  la ville de Valenciennes, fustige ce PDM « avec un effet d’invisibilisation des vĂ©ritables enjeux. L’ancien PDU de 2013 Ă  2023 est un Ă©chec total, il a mĂȘme rĂ©ussi Ă  faire baisser de 7% Ă  6% le taux d’usage des transport publics ! La plupart des Ă©lus ne veulent pas que les choses changent. Votre inaction est mortifĂšre. Ce PDM est un rendez-vous ratĂ© ! Â» A ce titre, il souligne la rĂ©novation spectaculaire, voire des nouvelles, voiries comme les boulevards de Valenciennes sans oublier l’entrĂ©e nord oĂč des pistes cyclables sont amĂ©nagĂ©es Ă  chaque fois. « Elles participent Ă  une hausse de 10% du trafic routier Â», assĂšne-t-il.

Les réponses

Sur la polĂ©mique sur l’usage de la voiture, Laurent Degallaix rappelle « une fluiditĂ© dans Valenciennes. Vous voulez toujours opposer les vĂ©los aux voitures, les vĂ©los aux piĂ©tons, vous ĂȘtes toujours dans la contradiction. Alors oui, les usagers prĂ©fĂšrent la bagnole. C’est une nouvelle culture, cela prendra dix ans !» Beaucoup plus agacĂ©, il rĂ©pond au maire d’Onnaing : « La gratuitĂ© n’existe pas. On ne peut pas d’un cĂŽtĂ© me vider les poches (de l’agglo) et de l’autre demander la gratuitĂ© des transports (et de fait la participation des 2 EPCI). Je ne peux pas valider 98 Fonds de Concours (projets locaux financĂ©s Ă  50% par l’agglo), participer au dĂ©veloppement Ă©conomique des zones d’activitĂ©s, un parvis d’une Ă©glise et participer Ă  la gratuitĂ© du transport public. Nous sommes au rendez-vous sur tout le reste. Oui, cela pourrait ĂȘtre un dĂ©bat du dĂ©but de mandat 2026/2032 (ou 2033), mais il faut trouver le bon Ă©quilibre. On ne peut pas faire les deux ! »

Pour sa part, RĂ©gis Dufour Lefort rĂ©plique : « Je ne parle pas du passĂ©, je n’étais pas lĂ . A chaque nouvelle voirie (ou rĂ©novĂ©e), nous intĂ©grons des pistes cyclables. Ce n’est pas rien ! Ce PDM est une sacrĂ© Ă©volution. Chez nos voisins belges et nĂ©erlandais, cette transition a mis 30 Ă  40 ans. C’est un changement culturel ! Enfin, il faut aussi rappeler l’existence de ce transport dĂ©carbonĂ© sur le Valenciennois, le tramway innovant Ă  l’époque, car c’est 80 bus de moins sur les routes. Ensuite, les bus sont passĂ©s (en partie) au GNV, voire les navettes Ă©lectriques. Lorsque cette dette (du tramway) sera payĂ©e, nous pourrons aller plus vite ! Â» En filigrane, l’Objectif 1 (fonds europĂ©en) dĂ©crochĂ© par Jean-Louis Borloo a dĂ©bouchĂ©, sous la houlette de Francis DecourriĂšre, sur la construction d’un maillage du tramway sur le Valenciennois, et de la rĂ©novation lourde du centre de Valenciennes, pour un coĂ»t abyssal dont la trace financiĂšre sur le territoire restera indĂ©lĂ©bile, voire inexpliquĂ©e notamment sur la ligne T2. 

Pompe carburant GNV pour les bus et les particuliers/entreprises

Ali Ben Yahia, maire de Beuvrages et vice-prĂ©sident du SIMOUV, veut mettre en exergue le travail du SIMOUV : « SchĂ©ma cyclable, aire de covoiturage, les bus au GNV, le travail avec l’association ADAV. Ce PDM prend en compte des indicateurs rĂ©alistes. Je salue le travail du PrĂ©sident du SIMOUV. »

Enfin, Sandrine Gombert, maire de Petite-ForĂȘt et conseillĂšre rĂ©gionale, indique que « la rĂ©gion va encore rĂ©duire son soutien financier au SIMOUV. Il y a un Ă©quilibre financier Ă  trouver. Ce PDM aurait au moins pu prendre en compte la gratuitĂ© durant les pics de pollution ! Pour ma part, je pratique le vĂ©lo quotidiennement depuis une quinzaine d’annĂ©es et je ne vois pas actuellement de jeunes. Ils ne sont pas lĂ  ! Â»

L’ERBM

DĂ©cidĂ©ment, l’ERBM est un fil politique trĂšs prisĂ© du moment. Le 03 juin dernier, le PrĂ©sident de la RĂ©publique est venu rĂ©affirmer l’engagement initial de la rĂ©novation des citĂ©s miniĂšres, signĂ© en mars 2017 par Bernard Cazeneuve. En effet, l’ANRU Ă©tait plutĂŽt dĂ©diĂ© aux logements collectifs, voire concentration de maisons individuelles. Sauf que le logement plus diffus des citĂ©s miniĂšres passait Ă  la trappe. « Nous avons fait l’ERBM avant celui-ci Â», lance Jean-Marcel Grandame, le vice-prĂ©sident en charge du logement. 

ConcrĂštement, les 35 citĂ©s miniĂšres listĂ©es jusqu’en 2027 sont confirmĂ©es dans l’ERBM. Bien sĂ»r, outre les logements stricto sensu, les maires ont rĂ©ussi Ă  intĂ©grer les espaces publics attenants sauf que le financement de ces rĂ©novations/crĂ©ations a Ă©tĂ© complexe sur la durĂ©e. Sur la CAVM, les 3 citĂ©s miniĂšres sont confirmĂ©es sur CondĂ©-sur-l’Escaut, Vieux-CondĂ© et Fresnes-sur-Escaut. « Nous sommes prĂȘts sur les dossiers ERBM, contrairement Ă  d’autres EPCI moins avancĂ©s sur ces sujets Â», commente le prĂ©sident de la CAVM.

Statuts du syndicat Docks Seine Nord

Comme dans les contrats d’assurance, ce sont (parfois) les dĂ©libĂ©rations Ă  bas bruit dont la portĂ©e est maximale sur l’avenir d’un mode de transport, en l’espĂšce le fluvial. En effet, les Ă©lus communautaires devaient approuver des nouveaux statuts du syndicat Docks Seine Nord, gestionnaire des ports publics sur le Hainaut.

Sur les fonts baptismaux en 2017 avec une reprĂ©sentation Ă©quilibrĂ©e entre Valenciennes MĂ©tropole, La Porte du Hainaut et la CCI Grand Hainaut, ce syndicat change de gouvernance. En effet, les deux EPCI passent donc de 3 Ă  5 siĂšges au sein du comitĂ© syndical du syndicat mixte tandis que la CCI Grand Hainaut passe de 7 siĂšges Ă  1 siĂšge. Evidemment, les contributions respectives seront ajustĂ©es avec cette nouvelle rĂ©partition. ConcrĂštement, la conduite des ports publics de Saint-Saulve/Bruay et celui de Denain, dans la perspective du futur Canal Seine Nord Europe, passe sous l’égide des Ă©lus communautaires et plus consulaires. C’est un Ă©norme changement de gouvernance oĂč la donnĂ©e politique sera complĂštement intĂ©grĂ©e aux choix futurs
 concernant le transport fluvial partie intĂ©grante du PDM du SIMOUV ! C’est sans doute, la dĂ©libĂ©ration la plus structurante sur le temps long de cette soirĂ©e communautaire, car c’est une OPA des agglos sur l’usage et le dĂ©veloppement des ports publics du Hainaut.

Le Grand Cavin

C’est le retour du projet sur le site du Grand Cavin. Des pages et des pages ont relatĂ© l’aventure de ce projet sur 90 hectares, dĂ©criĂ© par certains, positivĂ© par d’autres, avec une version plus rĂ©duite. On passe d’un dossier de 90 hectares Ă  25 hectares oĂč le logement sera associĂ© Ă  un pĂŽle sportif. Dans ce cadre, nous lançons une Ă©tude pour une programmation urbaine avec un premier prĂ©-chiffrage. 

Sur ce dossier, Quentin Omont remarque que la PrĂ©sidence « est plus raisonnable, mais vous n’avez pas renoncĂ© totalement. Je souhaiterai connaĂźtre le montant de toutes les Ă©tudes inhĂ©rentes Ă  l’étude du projet prĂ©cĂ©dent sur le Grand Cavin, car c’est un fiasco ! Â»

Le maire de Marly, trĂšs concernĂ© par ce dossier, rĂ©pond tout de go : « Nous partageons des convictions, mais il n’est pas utile d’ĂȘtre outrancier. ArrĂȘtez d’opposer le dĂ©veloppement Ă©conomique et l’écologie. C’est un site Ă©cologique remarquable. J’espĂšre que ce nouveau projet participera, comme le prĂ©cĂ©dent, Ă  la renaturation de cette riviĂšre (Grand Cavin). Â»

Les aides à l’habitat

L’actualitĂ© brĂ»lante de « Ma Prime RĂ©nov Â» Ă©claire plus encore cette dĂ©libĂ©ration. En effet, la CAVM veut contrĂŽler plus sĂ©vĂšrement les aides Ă  la pierre en faveur des particuliers. « Nous constatons des audits thermiques de complaisance, des arnaques au devis, des mandataires financiers et administratifs oĂč le particulier est Ă©cartĂ©. C’est pourquoi, nous allons durcir l’éligibilitĂ© des opĂ©rateurs bĂ©nĂ©ficiaires des aides Ă  la rĂ©novation des façades Â», explique Jean-Marcel Grandame. 

Le compte administratif 2024

Quelques chiffres sur cette photo comptable 2024 de l’activitĂ© de Valenciennes MĂ©tropole. La CAVM est revenue une capacitĂ© de dĂ©sendettement de 2,6 annĂ©es (bon chiffre) « comme en 2022, malgrĂ© notre politique massive d’investissement Â», souligne Laurent Degallaix. Aucun recours Ă  l’emprunt en 2024 d’oĂč une section d’investissement dĂ©ficitaire et par suite une utilisation plus abondante de l’autofinancement via l’épargne. Bien sĂ»r, le transfert de la compĂ©tence dĂ©chets au SIAVED a un impact sur le compte administratif. Enfin, la fin des taxes sur la production, dont une part revenait aux EPCI, est compensĂ©e par un pourcentage de TVA. « Nous sommes de fait beaucoup plus dĂ©pendants de la consommation des mĂ©nages Â», conclut le PrĂ©sident de la CAVM.

Daniel Carlier

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« L’Ecole Vert l’Avenir Â» oĂč comment nos jeunes imaginent l’écologie de demain

11 juin 2025 Ă  07:30

(Visuel de la classe de La Groise, prix du public)

Le SIDEC, syndicat mixte de l’énergie du CambrĂ©sis, est une collectivitĂ© territoriale regroupant 110 communes oĂč chaque annĂ©e une grappe d’écoles travaille tout au long du cursus sur un projet Ă©cologique. AprĂšs une premiĂšre Ă©dition en 2023/2024 de cette manifestation, baptisĂ©e « L’Ecole Vert l’Avenir Â», l’opus 2024/2025 a mobilisĂ© 240 Ă©lĂšves des Ă©coles Ă©lĂ©mentaires de huit communes (Aubencheul-au-bac, Awoingt, Fontaine-Notre-Dame, La Groise, Maretz, Neuville-Saint-RĂ©my, RibĂ©court-la-Tour, et Villers-OutrĂ©aux). PrĂ©cisons que l’inscription par les enseignants  est volontaire !

Ainsi, durant toute l’annĂ©e scolaire, ces jeunes apprenants ont rĂ©flĂ©chi par classe Ă  une thĂ©matique au choix : L’agriculture et la production d’énergies renouvelables, les Ă©conomies d’énergie (Ă©co-gestes, maĂźtrise de la dĂ©penses Ă©nergĂ©tique), les nouveaux modes de mobilitĂ© douce, et le tri de valorisation des dĂ©chets. « En initiant le challenge Ecole Vert l’Avenir avec GRDF, nous affirmons notre volontĂ© d’associer les jeunes gĂ©nĂ©rations Ă  la transition Ă©nergĂ©tique et Ă©cologique », souligne Philipe Loyez, le PrĂ©sident de Territoire d’Energie CambrĂ©sis. Un propos dans la lignĂ©e d’Olivier Bertrand, dĂ©lĂ©guĂ© territorial GRDF CambrĂ©sis, oĂč « agir sur le comportement des citoyens est le premier objectif en matiĂšre de transition Ă©cologique et Ă©nergĂ©tique. Â»

Deux votes, le jury et le public

Enfin, Ă  travers une rĂ©union XXL de ces 240 enfants au sein d’un complexe sportif sur la collectivitĂ© locale de Villers-OutrĂ©aux le vendredi 06 juin dernier, la clĂŽture de cette initiative annuelle a pris fin. En effet, une exposition des projets physiques, voire numĂ©riques, Ă©tait installĂ©e dans cette salle polyvalente. Dans l’attente des conclusions d’un jury, ces Ă©coliers ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une animation théùtrale Ă©cologique de qualitĂ© par la Cie « Ma Maison, Ma planĂšte Â».

Un organisateur de GRDF a rappelĂ© les modalitĂ©s de ces votes : « Pour le vote du public, nous avons eu 2 400 votes (uniques) pour le choix des meilleurs projets sur https://ecolevertlavenir.fr » Puis, un jury extĂ©rieur aux Ă©tablissements scolaires, composĂ© de l’ensemble des maires des 8 communes, des membres du CORBI, de la rĂ©gion Hauts de France, de l’ADEME, de la Chambre d’Agriculture, etc., a jugĂ© de la pertinence de ces crĂ©ations. 

Les lauréats


Prix du Public, classe sur la commune de La Groise

Le prix du public a Ă©tĂ© attribuĂ© Ă  une classe de l’école communale de « La Groise » dont le dossier d’une Ă©cole Ă©co-responsable sur le temps long a fait la diffĂ©rence. Toutes les thĂ©matiques sont abordĂ©es de la valorisation des dĂ©chets jusqu’à la production d’énergie en passant par le choix des matĂ©riaux. « Mes Ă©lĂšves espĂšrent que ces idĂ©es seront reprises par la municipalitĂ© dans le cadre ! Â», mentionne l’enseignante. Bien sĂ»r, si la crĂ©ation ex nihilo d’un groupe scolaire trace sa route sur un mandat plein, il est possible de collaborer par thĂ©matiques sur chaque Ă©cole communale afin de travailler Ă  minima sur un geste Ă©co-citoyen, gĂąchis alimentaire, dĂ©chets, rĂ©cupĂ©ration de l’eau de pluie, etc. Pensons trĂšs local pour agir trĂšs global ! Les laurĂ©ats ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de matĂ©riels, Ă©quipements,
 pour leur Ă©cole Ă  utiliser tout au long de l’annĂ©e.

Prix du Jury, Neuville Saint-Rémy

Ensuite, le prix du jury a rĂ©compensĂ© une Ă©cole communale sur Neuville Saint-RĂ©my pour son projet en cours sur les Ă©co-jardins. Cette fois, le travail est dĂ©jĂ  initiĂ© au sein de cette Ă©cole oĂč les Ă©lĂšves ont travaillĂ© depuis quelques annĂ©es sur la permaculture, un mariage heureux entre l’agriculture et une horticulture adaptĂ©e, mais Ă©galement une initiative sur la pollinisation et la protection des abeilles in fine. Une sortie sur Arras est prĂ©vue pour les gagnants dans le cadre de l’écologie du quotidien.

Bien sĂ»r, toutes les classes ont Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©es pour leur engagement et leur travail tout au long de l’annĂ©e, hĂŽtel Ă  insectes, Ă©quipements Ă©colo,
 !

Cette session 2024/2025 « Ecole Vert l’Avenir » sera sans doute rĂ©itĂ©rĂ©e l’annĂ©e scolaire prochaine, mais surtout elle est dĂ©clinable sur les autres territoires de la rĂ©gion Hauts de France
 !

Daniel Carlier

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