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Hordain contribue à rembourser la dette publique… des autres communes !

2 mars 2025 à 06:30

Un conseil municipal d’un village de 1 400 habitants pourrait sembler plus anodin que celui d’une grande ville, mais cette écume ferait fi d’environ 30 000 communes rurales (moins de 2 000 habitants), le coeur battant de la terre de France. A Hordain, les élus devaient voter leur Budget Primitif avec la même problématique que toutes les collectivités locales, l’absence des données précises du Ministère en charge des comptes publics compte tenu d’un vote du budget… en février 2025. 

Contentieux fiscal résolu

En propos liminaire, Arnaud Bavay, l’édile de la commune, rappelle le feuilleton fiscal connu fin 2024. En effet, plusieurs communes du Valenciennois, et moult en France, ont reçu un message des contributions publiques avec un rabot des ressources de la taxe foncière conséquent. Sachant que la taxe foncière reste la dernière véritable ressource fiscale locale, le coup de massue a été très très mal vécu par les communes intéressées. Techniquement, une nouvelle prise en compte d’un bâtiment d’entreprise, avec uniquement un usage social et pas industriel, ne rentre plus dans l’assiette fiscale. C’est une porte ouverte « à une optimisation fiscale par les grandes entreprises », tance Arnaud Bavay.

Sur Hordain, le contentieux se chiffrait à 270 000 euros, une donnée financière déjà importante pour une ville, mais himalayesque pour un village. Fort heureusement, le Premier ministre, maire également, a rectifié cette injustice. « Un décret du 03 janvier 2025 précise que les communes concernées recevront une compensation, 90% en 2024, 75% en 2025, 50% en 2026. Le montant 2024 sera reversé cette année et apparaîtra sur nos comptes publics en 2025 », commente l’édile. 

« On vote ce que l’on peut avec ce que l’on sait », Arnaud Bavay

Le budget primitif 2025 sur la commune d’Hordain se décline et s’équilibre comme suit : 894 000 euros en investissement et 3 694 000 euros en fonctionnement. Les points saillants soulignent une gestion sérieuse des fonds publics. En section fonctionnement, le budget primitif indique un ratio en dessous de 50% (47,48%) en terme de charge de personnel, 1 658 000 euros.

Cette commune bénéficie également d’une crèche, sous DSP (Délégation de Service Public), avec  une subvention de 290 000 euros et 30 berceaux. Dire que ces derniers sont pris d’assaut est un euphémisme. « Les berceaux sont utilisés, mais pas seulement par les habitants d’Hordain. Les familles viennent d’Arras, Cambrai, Douai… Je ne connais pas d’autres villages, et au delà, avec une proposition de service à ce niveau », ajoute le maire. 

Certes, si la commune bénéficie de revenus fonciers de 130 000 euros, elle ne connaît plus à l’avance la fameuse taxe liée à l’installation d’une entreprise sur son sol (ex taxe locale d’équipement). Sachant que Hordain bénéficie encore de la plus grosse réserve foncière sur La Porte du Hainaut, le sujet est sensible. « Dorénavant, le nom a changé. Les contributions fiscales parlent de taxe d’aménagement. Ensuite, à toute question sur un montant prévisionnel pour établir notre budget, les contributions publiques se réfugient derrière le secret fiscal », poursuit Arnaud Bavay.

Enfin, la commune d’Hordain, comme Petite-Forêt, Lieu-st-Amand, et Trith-st-Léger, outre une DGF à zéro, doit payer une contribution au titre de la péréquation entre les territoires. « Fin 2024, nous avons payé 60 000 euros », lâche le maire. Force est de constater que le virement passerait mieux si au moins la redistribution, sous l’égide du Sous-Préfet de Valenciennes, aboutissait à une solidarité avec des communes du Valenciennois.

Face à ces écueils et incertitudes budgétaires, le conseil municipal agit en mode prudentiel. « On vote ce que l’on peut avec ce que l’on sait », conclut Arnaud Bavay.

Daniel Carlier

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Renaissance d’une salle polyvalente à Neuville-sur-Escaut

27 février 2025 à 05:30

L’âge d’or commence à 50 ans… !

Outre la carapace imposante de cette quinquagénaire, vous ressentez dès l’entrée dans cette salle « Léo Lagrange » une finition aboutie même si la présence d’un parquet, fragile par nature, peut inquiéter sur la durée. Globalement, vous êtes impressionné par la qualité du rendu travaux malgré l’existant à une époque où une ossature métallique, sans le souci de la consommation énergétique, constituait la norme écrite de construction. « Pour construire cette salle en 1972, la commune a investi 1 250 000 francs. Aujourd’hui, l’investissement est de 3,5 millions d’euros, mais avec 80% de subventions dont deux emprunts, un de 700 000 euros et un prêt relais », commente Pascal Jean, l’heureux édile du jour à Neuville-sur-Escaut.

Pour la pratique de la boxe thaï

Bien sûr, l’efficacité thermique se travaille in and out d’un bâtiment. Concernant l’enveloppe extérieure, elle recouvre l’ossature métallique existante avec une certaine esthétique. Ensuite, le système de chauffe et de ventilation a été revu complètement, des doubles fenêtres roulantes avec des volets apportant une luminosité rare dans ce type de complexe. Ensuite, vous bénéficiez d’un vestiaire hommes et d’un vestiaire femmes, des sanitaires différenciés, des locaux de rangement de matériel pour les associations sportives et un autre pour le stockage du matériel communal. De plus, vous avez même une loge d’artiste, car cette salle n’est pas seulement un espace sportif, mais aussi un site d’accueil pour des manifestations culturelles, voire de la vie associative avec une cuisine fonctionnelle à disposition. Tout juste achevée pour les voeux 2025, cette salle « Léo Lagrange » a nécessité presque deux ans de travaux. 

Faire du neuf avec du vieux… !

Pascal Jean n’est pas le seul à apprécier ce nouvel outil d’une collectivité locale de « 3 043 habitants suite à notre dernier recensement », précise le maire même si l’INSEE étale cette hausse sur trois ans. « Cette salle avec son armature imposante navigue entre modernité et tradition. En fait, elle permet encore de montrer le rôle de maire/bâtisseur empêché longtemps durant ce mandat (Covid/Crises) », explique Aymeric Robin, le Président de la CAPH.

De son côté François Xavier Cadart, le vice-président en charge du sport au Conseil départemental du Nord, souligne l’entreprise du maire « audacieuse et courageuse ». Ensuite, sa polyvalence avec l’accueil du sport scolaire, des clubs sportifs, du tissu associatif local plus largement comme des temps forts privés et publics démontre que « cet équipement vit déjà », conclut le vice-président et aussi maire de Seclin.

Pour sa part, le conseiller régional, Jean-Michel Michalak, rappelle l’utilité d’une construction répondant aux normes du moment : « C’est un bâtiment exemplaire avec au final un coût de fonctionnement plus réduit. »

Enfin, le tout nouveau Sous-Préfet de Valenciennes apprécie ce moment « fort et symbolique à travers une opération s’appuyant sur la passé, mais avec toutes les exigences d’aujourd’hui. » Un léger regard nostalgique dans le rétroviseur des J.O et Para 2024 conclut cette cérémonie protocolaire sur Neuville-sur-Escaut.

Les fonds alloués sont de 615 000 euros par le Conseil départemental du Nord, 500 000 euros par le Conseil régional Hauts de France, de 700 000 euros par l’Etat via la dotation DETR et l’Agence Nationale du Sport, et enfin La Porte du Hainaut pour coller au plafond de subvention de 80 % du total de l’investissement. 

Daniel Carlier

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(BASKET NF1) A Escaudain, Trith prend sa revanche dans un derby de folie

9 février 2025 à 08:11

(Visuel Clara Causeur (17 pts) a porté la baraque trithoise à bout de bras)

MATCH CARNAVAL

Les supporters escaudinois ont défilé en mode << carnaval de Dunkerque >> dans le sillage du trompettiste du RC Lens.

C’est quoi ce match carnaval ? Depuis plusieurs années le BF Escaudain a repris le flambeau du basket masculin et organise à cette époque ce genre d’évènement. De nombreux supporters et amis du club se déguisent en mode << Carnaval de Dunkerque >>. Regroupés au club house près de la mairie, rue Paul Bert,  d’où ils démarrent leur cortège, traversent la place en musique et après quelques centaines de mètres arrivent à la salle Allende. Là, ils défilent autour du parquet pendant l’échauffement des équipes, tout en y mettant une sacrée ambiance et pendant le match ils encouragent leurs protégées, toujours en musique. Ce fut le cas toute la soirée.

LES FORCES EN PRESENCE

Construite pour jouer le haut de tableau,  en recrutant des joueuses de métier et d’avenir, la CO Trith 8e, 18 pts, 5V, 8D) a plombé, pour des raisons diverses, une grande partie de ses ambitions en perdant ses cinq premières rencontres, dont trois à domicile. Depuis cela va un peu mieux, les Trithoises terminant cinq fois avec le sourire. Elles pensaient bien obtenir un bonus par le biais du Trophée coupe de France, mais Champagne Basket avait la même intention (défaite de Trith (64-69).

Reléguée en fin de saison dernière, le BF Escaudain (9e, 17 pts, 4V, 9D) a construit alors une formation pour jouer les premiers rôles en NF2 (disons une NF2 +) afin de remonter de suite, mais une nouvelle fois, comme à la fin de saison 2020-2021, elle a appris assez tardivement qu’elle était repêchée. Avec un effectif peu dense, trois joueuses ayant quitté le navire, les Escaudinoises luttent pour éviter les deux dernières places synonymes de descente à l’étage d’en dessous. Battues à l’aller de cinq points (60-65) par Franconville, un candidat direct, elles viennent de faire le boulot en revenant du Val d’Oise samedi avec un succès prometteur et encourageant de 8 points (61-69), pour se placer devant cette dernière, le Stade Français semblant déjà condamné.

A l’aller le BF Escaudain s’était imposé à Trith : 54-59.

TRITH MARQUE SON TERRITOIRE D’ENTREE

la capitaine escaudinoise Margot Dubreucq face à Caroline Plust

Après quelques instants au coude à coude (6-6, 5e) Trith, avec Hirigoyen sur la ligne des lancers, Causeur et Kapinga aux tirs, prenait une option sur la victoire : 8-20 (10e). Et poursuivait : 15-30 (16e). C’est là que les Escaudinoises par Mfutila, Zonzon, Dubreucq et Gil réagissaient pour grignoter une partie de leur retard au repos (30-37). Mêmes actrices, même scénario à la reprise, Trith reprenant sa marche en avant : 34-49 (25e). Et une nouvelle fois les filles d’Olivier Schellaert recollaient en partie : 51-58 (30e). Mieux même, l’Américaine Gill continuait à enrhumer la défense trithoise et l’espoir revenait dans le camp escaudinois : 56-58 (33e). Cette embellie s’arrêtera là et Trith l’emportait : 67-73.

Les réactions

Meiya Tiréra (joueuse de Trith) : << Un match difficile. On le savait c’était notre derby. Nous avions perdu de 5 pts chez nous, là on gagne de 6 pts dans une très bonne ambiance de chaque côté. >>

Vincent Verryser (coach de Trith) : << Je suis content. Nous avions fait un bon match à l’aller mais Escaudain nous a fait déjouer. Content d’avoir gagné chez elles ce qui n’est pas évident, cela dans une bonne ambiance de la part des supporters. Tout s’est bien déroulé. Un match en dent de scie nous sommes montés deux fois à plus16-17, mais on les a laissés espérer c’est le petit bémol dans ce beau derby. En plus on récupère le point average. >>

Ginette Mfutla (joueuse d’Escaudain) : << C’était un derby, un derby cela se gagne, malheureusement il nous a manqué des rotations avec Zie blessée. Si le tir de Wallez rentre au lieu de faire gamelle, cela aurait pu tout changer, c’est le jeu. L’entame de match n’a pas été bonne également, on s’est ressaisi, mais cela nous a fait fatigué de courir après le score. >>

Olivier Schellaert (coach d’Escaudain) : << Dommage on prend un éclat de 15 pts en début de match, sur lequel on revient mais en laissant beaucoup d’énergie. Globalement, ce n’est pas un mauvais match. On a laissé quelques rebonds offensifs à l’adversaire et quelques drives, mais dans le plan de jeu ce n’est pas si mal, malgré un manque de rotations à l’intérieur. Il y avait du monde, une bonne ambiance.>>

ESCAUDAIN  – TRITH : 67-73  (8-20, 22-17, 21-21, 16-15)

BFE : Wallez : 9, Zonzon : 6, Gill : 26, Salahy : 5, Dubreucq :  5, Mfutila : 14, 

Mpasy : 2.

Trith : Causeur : 17, Kapinga : 16, Sbahi : 7, Mahobah : 4, Plust : 2, Tiréra : 6, Niang : 7, 

Hirigoyen : 12, Wiart : 2.

Olivia et Robert Place

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(Denain) La crèche « Aux P’tits Calins » labellisée AVIP (Accueil à Vocation d’Insertion Professionnelle)

25 janvier 2025 à 06:21

En activité depuis 1971, la crèche « Aux P’tits Calins » à Denain évolue sur son site actuel depuis 1996 avec l’acquisition par la commune de la Ferme Thonville, en 1996, suite au décès des exploitants. Puis, dans le cadre du 1er programme ANRU en 2010, porté par le maire à la veste rouge Patrick Roy, la rénovation du Faubourg du Château a compris la réhabilitation/extension de ce bâtiment. Le tout forme un mélange heureux entre l’existant et les nouveaux espaces de vie, mais cette rénovation majuscule permet surtout à cette structure de bénéficier de nombreux atouts pour l’accueil des tout-petits de 10 semaines à 6 ans. Aujourd’hui, elle est gérée par l’ACSRV (Association des Centres Sociaux et Socioculturels de la Région de Valenciennes), comme les deux centres sociaux de Denain, Faubourg du Château et Bellevue, avec 7 salariés sur site.

Concrètement, vous avez une vaste salle de vie, des espaces d’accueil enfants/parents, des salles de mobilité, deux dortoirs, une cuisine sans oublier la pièce centrale, la lingerie dont les « machines tournent en permanence », souligne Christine Schmieder, responsable de la Petite crèche « Aux P’Tits Câlins ». Enfin, une aire de jeux extérieure est également disponible. 

Le label AVIP

Cette structure a un agrément de 20 places, 10 en halte-garderie, 5 en crèches, et 5 en AVIP. Alors, attention, 5 places ne veut pas dire 5 enfants, mais un plein temps occupé par plusieurs enfants durant la journée. Néanmoins, la famille doit laisser l’enfant au moins deux demi-journées par semaine afin d’assurer un temps d’adaptation minimale à la collectivité.

Ensuite, ladite structure accueille 7 enfants en janvier et 8 en décembre dernier dans le cadre de ce nouveau dispositif AVIP. « Nous avons choisi de prioriser les familles monoparentales où la maman est en recherche d’emploi », poursuit la Directrice. Oui, la maman solo est devenue une cause emblématique de l’insertion par l’emploi. C’est pourquoi, la CAF a conçu ce label, et les moyens associés, pour proposer ce type de service au sein de structures éprouvées comme « Aux P’tits Calins ». 

Pilier de ce dispositif pilote en faveur des personnes en insertion professionnelle, la CAF du Nord reste très attentive à la réussite de cette expérimentation. La présence de Véronique Delcourt, présidente du Conseil d’Administration de la CAF du Nord, et de sa Directrice, témoigne de l’enjeu lié à ce « dispositif innovant », souligne la Présidente. L’AVIP s’installe petit à petit sur les bassins de vie, lancé en juin 2024 avec plusieurs labellisations dans le département, la crèche « Aux P’tits Câlins » est pourtant la 1ère sur le Valenciennois. D’autres suivront en 2025 tant le besoin de réduire le taux de chômage constitue une priorité absolue sur les 2 communautés d’agglomérations. 

La commune hôte, représentée par son adjoint David Audin, est ravie de cette initiative, car « Denain est une ville qui bouge, elle est dans une forte dynamique. D’ailleurs, la baisse du chômage est importante. » Dans la suite logique, ce soutien aux personnes en recherche d’emploi s’inscrit dans la continuité territoriale.

Véronique Delcourt et Jean Clavery

Pour sa part, Jean Clavery, le Président de l’ACSRV dont la première émanation sur Valenciennes fête ses 70 ans en 2025, rappelle sur la durée « les tonnes de câlins » au sein de cette structure à Denain où durant l’année 2024 « nous avons accueilli 110 enfants au sein de 82 familles. »

Enfin, l’Etat prend tout sa part dans le cadre de la « Politique de la Ville » où tous les partenaires soutiennent financièrement les structures sociales dans les quartiers prioritaires. En l’espèce, cette initiative intéresse au plus haut point l’Etat de proximité, car « 25 à 30% des personnes en recherche d’emploi, dans les QPV (Quartier Politique de la Ville), sont des mamans solo », déclare le nouveau Préfet à l’égalité des chances Hauts de France. 

Daniel Carlier

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(BASKET NF1) Face à Bihorel, Escaudain n’a tenu qu’une mi-temps

19 janvier 2025 à 08:07

(Visuel Olivier Schellaert avait pourtant bien préparé ses filles)

LE BF ESCAUDAIN EN MAUVAISE POSTURE

10e, 14 pts pour trois victoires et huit défaites, on ne peut pas dire que les Escaudinoises naviguent sur une bonne vague. Non elles sont actuellement dans une position de reléguable avec le Stade Français qui semble déjà condamné n’ayant toujours pas connu les joies de la victoire. A la décharge du BFE, qui n’avait déjà pas un effectif pléthorique, trois de ses joueuses : De Sousa, Busignies et Martini ont quitté le navire en fin d’année dernière pour diverses raisons. Afin de peaufiner un peu leur effectif les dirigeants escaudinois ont fait appel à Tyméa Zonzon (19 ans, 1,81m, poste 2/3) en provenance de Villeneuve d’Ascq qui évolue au BFE depuis quelques semaines sous licence ASP (autorisation secondaire de performance) à savoir qu’elle peut à la fois jouer  avec le centre de formation de l’ESBVA et le BFE.   

BIHOREL : Un adversaire blessé

L’Américaine Jasmine Gill sur la ligne des lancers francs

Et voilà Bihorel (7e, 17 pts pour six victoires et cinq défaites) qui se dresse sur sa route pour l’entame des matchs retour. Des Normandes qui se sont inclinées samedi dernier à Trith (84-69) plombant un peu plus ses ambitions : << Il va falloir vite se remettre dedans car nous avons un objectif qui est le top 3, à commencer par notre déplacement à Escaudain >> déclarait la capitaine Jenny Fouasseau ex-pro de St Amand et joueuse escaudinoise voilà deux saisons. Alors comment vont se présenter les banlieusardes rouennaises à la salle Allende : blessées et abattues ou couteau entre les dents afin de confirmer leur succès du match aller (67-42) ? Notons que ce sera également le retour de Ludivine Marie face à son club formateur.

Escaudain s’illustre puis s’écroule

Un sacré bras de fer s’installait dès le début des hostilités. Escaudain avait pris la rencontre par le bon bout et opposait une sacrée résistance à un des ténors de la poule B de N1 : 11-5 (5e), 22-20 (10e). Le sourire était sur les visages des supporters dans les gradins de la salle Allende. En poursuivant sur sa lancée le BFE prenait même sept longueurs d’avance : 29-22 (15e) et les plus optimistes se frottaient déjà les mains. Hélas, quelques mauvaises passes plus loin, Bihorel était revenu à hauteur : 29-29 (17e) et virait en tête au repos (36-38).

Margot Dubreucq va tenter de déborder Dufon

Mêmes actrices, mais pas même scénario à la reprise, Escaudain encaissant un 0-12 meurtrier lui ôtant tout espoir : 36-50 (25e). Son attaque  piétinait alors que sa défense était en mode << journée portes ouvertes >> et comme l’entrée était gratuite, Fouasseau et ses équipières s’y invitaient allègrement : 45-63 (30e). Ines Salahy (la seule qui a rendu une copie correcte) ne pouvait pas tout faire et la déroute se poursuivait jusqu’au buzzer. Score final : 52-94.

Les déclarations d’après match

Corentin Mahé (coach de Bihorel) : << D’abord, je suis plus content que samedi dernier à Trith. Une première mi-temps accrochée dans laquelle nous ne sommes pas arrivés à nous libérer, Escaudain nous ayant posé beaucoup de problèmes. Puis, nous n’encaissons que 16 pts en seconde pour en marquer 56 ce qui est excellent. Nous voilà relancé dans nos ambitions, tout en comptant sur la Coupe de France dans laquelle nous recevons Calais la semaine prochaine. >>

Margot Dubreucq (capitaine du BFE) : << Une première mi-temps à notre image, actives en défense et en attaque, avec de bonnes passes et un beau jeu tout en les prenant à la gorge. Ensuite, nous avons pris l’eau, nous avons donné le meilleur de nous même, mais nous avons pris une leçon de basket. >>

Olivier Schellaert (coach du BFE) : << Tout avait été analysé dans la semaine et on s’est dit que ce match on pouvait le prendre, mais à un moment donné cela c’est effrité. Cette défaite, c’est la responsabilité des filles sur le terrain. C’est leur responsabilité de tenir les duels, leur responsabilité de respecter les consignes, de ne pas perdre la balle. Nous marquons 52 pts, c’est un peu dans nos standards, car nous n’avons pas une équipe très offensive, mais en prendre 94 dont 56 en seconde mi-temps, ce qui n’est pas admissible. >>

BF ESCAUDAIN  – BIHOREL : 52-94 (22-20, 14-18, 9-25, 7-31)

Escaudain : Wallez 6, Zonzon 3, Gill 10, Salahy 16, Dubreucq 5, Mfutila 12.

Bihorel : Farcy 10, Fall 11, Ghehi 4, Dufon 9, Delaruelle 18, Fouasseau 14, Marie 4, Nguéko 24.

Olivia et Robert Place

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Gnosis (Lesaffre) acte officiellement son implantation à Denain

17 janvier 2025 à 06:14

(Visuel Anne-Lise Dufour, Aymeric Robin et Brice-Audren Riché)

Brice-Audren Riché, DG Lesaffre : « Cette implantation à Denain symbolise l’attachement du Groupe Lesaffre à cette région »

Difficile de ne pas regarder dans le rétroviseur de cette commune de Denain, une des actrices de la reconstruction de la France après guerre, un haut lieu de la production sidérurgique dans les années 50/60 au sein d’une collectivité locale « de 30 000 habitants et 40 000 emplois, car Usinor/Denain agrégeait des salariés de tout le territoire. Après sa fermeture en 1978, la ville s’est effondrée à 18 000 habitants en 3/4 ans », témoigne la maire de Denain, enfant de 8 ans à cette date inoubliable.

Passé ce constat, le choix de transformer un héritage industriel dégradé est assumé, car « Usinor est parti avec juste 5 centimètres de verdure sur 80 hectares et un sous-sol très pollué. Aujourd’hui, la loi interdit ce type de comportement, mais pas à l’époque », ajoute l’édile de la Denain.

Dans le même registre, Aymeric Robin, le Président de la Porte du Hainaut, souligne que « 20 millions d’euros ont été investis, par la CAPH, dans la dépollution de la friche des Pierres Blanches (ex Usinor) sur Denain. Cette initiative s’inscrivait totalement dans la stratégie globale de reconquête des friches sur notre territoire. » Concrètement, 12 millions à la réalisation d’études, aménagement, viabilisation, pour une dépollution totale et 8 millions d’euros pour le désenclavement de cet espace industriel. En effet, une visite inattendue du Ministre Emmanuel Macron, grâce à une vigoureuse invitation de la Première magistrate de Denain, a permis de lancer le sujet du raccordement de cette friche à l’autoroute A21… ; une obligation compte tenu que ce terrain est bord à canal de l’Escaut, bénéficie d’une liaison ferroviaire, mais pas routière tout en voyant les véhicules passés sous son nez, anomalie réparée et fondatrice ! Bien sûr, l’Etat et la Région Hauts de France ont été au rendez-vous du soutien financier pour cette dépollution et/ou avec le raccordement avec l’A21. Aujourd’hui, 95 % de cette zone des Pierres Blanches est occupée par des entreprises.

« Une molécule sur la santé articulaire à une vocation mondiale », Brice-Audren Riché

Comme (trop) souvent, nous parlons d’un dossier sur le temps très long. La première approche a eu lieu en 2015, puis les travaux de dépollution en 2015/2016, et l’annonce officielle d’intérêt à…, en 2018, par un groupe au nom de code « Nature Pharma », avec une clause de confidentialité à la clé signés par les élus en responsabilité. 

Ensuite, le dévoilement de l’entreprise en question, en l’occurrence Gnosis, une filiale du Groupe Lesaffre dans le domaine de la santé alimentaire, a enclenché une deuxième phase administrative et de financement. A ce titre, ce dossier est soutenu par le dispositif « France Relance », un élément déterminant. Peu disert sur le volume d’investissement nécessaire à la construction, ex nihilo, de ces bâtiments, le DG du Groupe Lesaffre souligne quelques paramètres clés à cette décision. 

« Tout d’abord, outre les critères techniques, cette implantation à Denain symbolise l’attachement du Groupe Lesaffre à cette région Hauts de France. Ensuite, l’esprit collaboratif avec les élus et l’Etat, à tous les niveaux, a été total », commente Brice-Audren Riché.

Le Directeur Général du Groupe Lesaffre

Ensuite, le DG a précisé le positionnement de cette molécule innovante. En effet, ce brevet ne s’inscrit pas dans le curatif, mais « dans le complément alimentaire, car notre molécule ne sera pas sur une base animale, mais par un processus naturel de fermentation (base sucre). Nous ne vendrons pas en direct, mais à des fabricants de compléments et suppléments alimentaires l’utiliseront. En premier lieu, ce produit visera le marché français et européen, mais in fine cette molécule sur la santé articulaire à une vocation mondiale. Cette innovation démontre la volonté du Groupe Lesaffre dans le domaine du bien être animal et du développement durable », poursuit le DG de Lesaffre. « Un produit Made in France/Denain, c’est pas mal », conclut Anne-Lise Dufour

En production fin 2026

Cette signature officielle, du 16 janvier 2025, marque le transfert de propriété entre La Porte du Hainaut et l’entreprise mondiale, Lesaffre avec 11 000 collaborateurs, implantés dans 50 pays, et une success story où un pain sur trois dans le monde est fabriqué avec une levure Lesaffre. 

Ensuite, la construction se poursuit sur ce site de 9 hectares des Pierres Blanches. Elle devrait s’achever fin 2026 avec un pic de 250 emplois en phase de construction et 100 emplois directs ou indirects en rythme de croisière. 

Pour conclure, on peut une fois de plus souligner que Le Valenciennois, à travers ses deux EPCI, fait encore la différence. Et ce constat objectif, malgré la concurrence historique de la MEL, la résilience du Dunkerquois, vit avec un bémol de taille pour que le monde de l’entreprise s’attache encore à investir sur le Hainaut. En effet, il faut un budget… national où l’inertie en la matière sera un poison lent pour tous les investissements à venir et le temps perdu ne se rattrape jamais !

Chantier en cours sur le site des Pierres Blanches

Daniel Carlier

  

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