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Test des AirPods Pro 3 : Apple a-t-il (encore) créé les écouteurs parfaits ?
Les nouveaux AirPods Pro 3 sont arrivés, et avec eux, la promesse d’une expérience audio encore améliorée. Après quelques jours d’utilisatio intensive, le constat est clair : Apple a su peaufiner une formule déjà très efficace pour livrer des écouteurs sans fil qui excellent clairement sur les points essentiels. Ce sont toujours les meilleurs écouteurs qui soient, que vous soyez sur iPhone ou Android.
Qualité sonore : la précision avant tout
À la première écoute, on ne note pas de révolution, mais une évolution qui s’entend quand même. Le profil sonore a été retravaillé pour offrir plus de présence dans les basses. Celles-ci sont plus profondes, plus rondes, ce qui donne une assise sonore solide à l’ensemble. On peut y voir un rapprochement avec la signature de certains casques Bose, connus pour leur chaleur. Pour autant, les médiums et les aigus sont aussi clairs et détaillés, et proposent une bonne polyvalence sur tous les styles musicaux, des podcasts aux morceaux les plus complexes.
La véritable avancée de ses petites beautés se situe au niveau de la réduction de bruit active (l’ANC). Sans être une rupture totale avec la génération précédente, son efficacité a été encore améliorée augmentée. Les bruits de fond constants, comme ceux que l’on subit dans les transports en commun, sont filtrés avec une efficacité redoutable. Les nouveaux embouts aident probablement, on y reviendra. Le mode “Transparence Adaptatif” est également de plus en plus convaincant : il atténue les bruits soudains et agressifs (travaux, sirènes) sans vous couper complètement de votre environnement. C’est un vrai plus au quotidien.
De plus en plus confortables
Le confort a été l’un des axes d’amélioration. Apple fournit désormais une nouvelle taille d’embouts en silicone, permettant à une plus grande majorité d’utilisateurs de trouver un ajustement stable et confortable. Pour ma part, cela a réglé les soucis de tenue que je pouvais rencontrer quand j’allais courir avec mes AirPods par exemple.
J’ai également pu tester la fonction de test auditif. C’est rigolo, et potentiellement interessant si vous avez le sentiment d’avoir des problèmes d’audition. Ca dure 5 minutes, et ça fini par vous dire votre niveau d’audition. Ca semble assez sérieux.
Une compatibilité Android efficace
C’est souvent le point qui fâche, mais Apple a assuré sur ce point. Une fois appairés en Bluetooth standard à un smartphone Android, les AirPods Pro 3 délivrent leurs qualités premières : l’excellente restitution sonore et une réduction de bruit active très performante, que l’on active par une pression longue sur la tige.
Bien entendu, l’intégration n’est pas aussi poussée qu’avec un iPhone. On fait l’impasse sur l’appairage rapide, la bascule automatique entre les appareils ou l’Audio Spatial avec suivi des mouvements de la tête. (que je n’utilise de toutes manières pas sur iOS). Cependant, pour une utilisation centrée sur l’écoute de musique et la gestion des appels avec ANC, l’expérience est tout à fait qualitative. Ces manques ne sont pas bloquants pour qui cherche avant tout la performance audio.
La puce qui équipe ces écouteurs leur ouvre des perspectives intéressantes. On pense en particulier à la fonctionnalité de traduction en temps réel, qui a été annoncée mais qui n’est pas encore disponible en Europe. Son arrivée, probablement via une mise à jour logicielle, viendra encore enrichir l’écosystème.
Bref, perso je sur-valide. Ces AirPods Pro 3 ne réinventent pas le concept, mais ils l’optimisent sur tous les plans. Avec une qualité sonore améliorée, une réduction de bruit de premier ordre et un confort clairement amélioré, ils se positionnent comme un choix solide et une référence difficilement détrônable sur le marché. Leur compatibilité assurée avec Android pour les fonctions clés les rend d’autant plus recommandables ! Ils sont dispos en livraison rapide sur Amazon en cliquant par ici.
Article invité publié par Vincent Lautier . Vous pouvez aussi faire un saut sur mon blog , ou lire tous les tests que je publie dans la catégorie “Gadgets Tech” , comme cette liseuse Android de dingue ou ces AirTags pour Android !
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macOS Tahoe - FileVault enfin déverrouillable à distance
Bon, on va pouvoir l’avouer maintenant, tous ceux qui se la racontent parce qu’ils peuvent prendre le contrôle à distance de leur joli Mac, ont la même galère depuis que FileVault existe… En effet, après une coupure de courant ou une mise à jour du système, votre super serveur Mac redevient une boite à chaussure jusqu’à ce que quelqu’un déplace son gros cul d’admin sys pour taper le mot de passe sur un clavier tout ça.
Et là, on a Jeff Geerling qui nous annonce l’air de rien qu’Apple vient enfin de “légaliser” la bidouille qu’on utilisait tous en douce à savoir déverrouiller FileVault à distance via SSH dans macOS Tahoe.
Ce qui était donc avant une astuce d’admin système un peu à la one again (script d’autologin / désactiver le chiffrement…etc) devient maintenant une fonctionnalité officielle. Sous macOS 26 Tahoe, si vous activez la “Session à distance” dans les réglages de partage, vous pouvez maintenant vous connecter en SSH avant même que l’utilisateur se soit authentifié. Un admin tape son mot de passe à distance et hop, le Mac démarre complètement. La documentation officielle explique même que le SSH se déconnecte brièvement pendant le montage du volume, puis revient. C’est la classe !
Par contre, petit détail qui tue, c’est censé fonctionner en WiFi mais Jeff Geerling qui a testé l’astuce n’a réussi à se connecter qu’en Ethernet. Il pense qu’en Wifi, ça ne passe pas parce que les clés réseau sont dans le Keychain, qui est lui-même chiffré sur le volume verrouillé. C’est le serpent qui se mord la queue (oui, vous le savez d’expérience, ça fait mal de se mordre la queue)… Du coup, tous ceux qui ont des Mac mini planqués derrière leur télé en mode serveur Plex, vont devoir tirer un petit câble RJ mais bon, vrai bonhomme fait vrai réseau en Ethernet, le Wifi c’est pour les faibles, ouga-ouga !
Cette nouvelle fonction arrive pile poil au moment où Apple change aussi la façon dont FileVault stocke les Recovery Keys. Selon TidBITS , fini le stockage basique dans iCloud, maintenant c’est dans l’iCloud Keychain avec chiffrement de bout en bout.
Quoiqu’il en soit, cette fonction très pratique pour les admins autorise quand même potentiellement de nouvelles attaques pre-auth sur les Mac, car avant, un Mac avec FileVault activé était une forteresse imprenable au démarrage. Mais maintenant, si vous avez activé le SSH distant, il y a une nouvelle surface d’attaque avec laquelle s’amuser. Alors oui, faut toujours le mot de passe admin mais bon, c’est moins sympa qu’une vraie sécurité physique…
En tout cas, tous les vieux de la vieille qui gèrent des fermes de Mac mini pour du CI/CD ou du rendu sont aux anges ! Plus besoin de supplier le stagiaire d’aller dans la salle serveur après chaque reboot, par contre, les puristes de la sécurité font un peu la grimace car cette connexion SSH, c’est du password-only pour l’instant. Apple a encore fait les choses à moitié, comme d’hab.
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Par contre ils ne se sont *toujours pas* décidé à mettre un pavé numérique, et je trouve ça nul.
Voir aussi : https://www.phoronix.com/review/raspberry-pi-500-plus
(Permalink)
Un overclockeur bat un record impossible. La RAM atteint 13 000 MT/s.
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PCIe 8.0 arrive. Une nouvelle ère pour les ordinateurs et les centres de données.
TSMC a augmenté les prix de production des puces
macOS Tahoe rame ? J'ai peut-être la solution
Les amis, je ne sais pas si vous êtes sous Mac, mais si c’est le cas, vous avez peut-être succombé à la mise à jour vers macOS Tahoe.
En tout cas, moi, j’ai fait la migration, et franchement, j’ai vu aucune différence, à part quelques petits aspects graphiques par-ci par-là. En tout cas, ça m’a pas hypé de fou, ni traumatisé non plus.
Par contre, ce qui m’a VRAIMENT traumatisé, ce sont les performances de mon Mac Studio M4 Max qui est quand même assez puissant et qui se retrouve à tourner comme un escargot asthmatique fumeur de joints. Cela se produit notamment lorsque je lance mes lives sur Twitch et c’est assez handicapant pour ne pas dire inutilisable… Le scroll est lent, les applications rament, mes streams lagguent, c’est l’enferrrrr et ça me met de mauvaise humeur !
Et après avoir été faire un tour sur Reddit, ce que je peux vous dire, c’est qu’il y a beaucoup de gens dans mon cas qui gueulent contre cette nouvelle version de Mac OS parce qu’elle est buggée, parce qu’elle rame, parce que ce n’est pas ouf. Donc déjà, je voudrais dire un gros “bouuuuh” à Apple.
Moi, ce qui me posait vraiment problème sur mon macOS, c’est le processus WindowServer qui tournait à FOND les ballons. Alors, effectivement, j’aurais pu croire que c’était un malware qui minait des bitcoins en douce, mais, bon, je fais un petit peu attention, quand même…
Non, non, non, c’est du ralentissement natif by design made in Cupertino.
Après moult péripéties, j’ai donc trouvé comment régler ce problème (jusqu’au problème suivant…). Je vous livre donc cette petite astuce si vous aussi vous avez WindowServer qui part dans les choux après la mise à jour vers Mac OS Tahoe.
Allez dans les réglages au niveau de la section énergie et vérifiez que vous n’avez pas activé le mode économie d’énergie. Moi, en tout cas, c’est ce mode-là qui m’a mis dedans. J’ai l’impression que ça bride l’ordinateur et le système d’exploitation, bref que c’est mal géré et ça fait tout ramer.
Du coup, en désactivant ce truc, mon ordinateur est redevenu à nouveau utilisable. Woohoo !
Donc j’attends la prochaine mise à jour Apple, mais, bon, voilà, en attendant, essayez au moins ça, vous verrez si ça marche.
Et, après, pour tous les autres problèmes liés à Spotlight, à l’indexation des photos, ce genre de trucs, faut parfois redémarrer, tuer les processus, désactiver, par exemple, dans iCloud la synchronisation des contacts (process contactd) sur des comptes Gmail ou Exchange

Ou virer des choses dans la config de Spotlight, ce genre de truc, en attendant un fix…

Voilà, bon courage à tous les galériens fans de la pomme et à très bientôt !
Test des Eero Pro 7 : quand le Wi-Fi 7 d’Amazon règle (vraiment) mes galères réseau
Vous pensez que le Wi-Fi 7 n’est que du marketing ? Moi aussi, au début. J’avais déjà testé le kit Eero Pro 7 à sa sortie, dans mon ancien logement un peu tordu sur trois niveaux, où les murs épais faisaient suffoquer ma Freebox et mes répéteurs Wi-Fi 7. À l’époque, ce kit m’avait sauvé la mise. J’ai déménagé depuis, dans un appart plus classique, et je pensais pouvoir m’en passer. Spoiler : je me trompais.
Un logement plus simple… mais un cas d’usage bien précis
Mon nouvel appart est une location, donc tirer des câbles Ethernet partout était exclu. Sauf que j’avais trois pôles réseau indispensables : mon bureau (où j’ai besoin de débit pour bosser), mon coin télé avec Xbox et Apple TV, et enfin mon NAS, accompagné d’un mini PC qui sert de serveur Plex, tous les deux bruyants et donc exilés au-dessus du frigo dans la cuisine. Trois zones distinctes, trois besoins critiques en débit et en stabilité.
On a brainstormé avec l’ami Korben : câbler en Ethernet ? Trop compliqué donc, en loc. Miser sur le Wi-Fi natif ? Bof, l’Apple TV plafonnait à 150 Mb/s. Les CPL ? Vu l’installation électrique foireuse du logement, pas la peine. La seule vraie solution, c’était de ressortir le kit Eero Pro 7 .
Comment j’ai transformé mon appart en hub Wi-Fi 7
J’ai branché un premier module Eero sur ma Livebox fibre (8 Gb/s), puis placé les deux satellites stratégiquement : un au salon près de ma télé, relié en Ethernet à la Xbox et à l’Apple TV, l’autre dans ma cuisine, branché au NAS et au mini PC. Résultat ?
L’Apple TV, qui stagnait à 150 Mb/s, tourne désormais à près de 900 Mb/s. Le NAS ? Parfaitement stable, avec des débits soutenus pour Plex, sans aucune coupure, même avec plusieurs accès distants. Et cerise sur le gâteau, mon iPhone 17 Air profite aussi du Wi-Fi 7 pour ses propres usages.
La vraie force, ce n’est pas seulement le Wi-Fi 7 en lui-même, mais la vitesse de communication entre les modules. Chaque satellite devient une prise réseau haut débit, sans câble à tirer. Pour une location ou un appart où le câblage est impossible, c’est tout simplement idéal.
Simple, efficace et (presque) plug & play
Pourquoi les Eero Pro 7 plutôt qu’un autre système Mesh ? Pour leur simplicité. L’appli iOS/Android permet de tout configurer en dix minutes chrono, de gérer les appareils, d’ouvrir Plex vers l’extérieur… bref, c’est pensé pour être rapide et fiable. Les deux ports Ethernet 5 Gb/s par module suffisent pour mes besoins, et je n’ai pas ressenti de limite. Pour la stabilité, rien à dire : avec du stream 4K, du jeu en ligne et un NAS sollicité 24/7, le réseau ne bronche pas.
Alors oui, ça n’est pas donné : 350 € le module, 800 € le pack de trois . Mais quand ça remplace sans douleur un câblage Ethernet impossible à mettre en place, c’est un investissement qui se justifie largement. Et puis pour peu que vous ne vous y connaissiez pas et que fassiez appel à un électricien pour câbler tout votre logement, ça vous coutera aussi un bureau billet, sans étendre votre couverture Wi-Fi chez vous !
Notez au passage que si vous avez des besoins plus modestes, donc pas de gros NAS à connecter au monde et pas besoin d’un débit monstrueux partout, les Eero 7 classiques sont aussi Wi-Fi 7, avec des ports Ethernet à 2,5 Gb/s, qui vous suffiront probablement largement (en réalité ça m’aurait suffit aussi, mais que voulez-vous, comme tout bon geek, j’ai voulu un peu de marge :p).
Verdict : la solution réseau parfaite pour les cas “compliqués”
Bref, je pensais que dans mon nouveau logement je pourrais m’en passer. En réalité, le Eero Pro 7 s’est imposé comme la seule solution viable. C’est le genre de kit qui ne se contente pas de “faire joli” en Wi-Fi 7, mais qui transforme concrètement un réseau domestique en quelque chose de fiable, stable et rapide. Pour les petits logements, un seul module suffira. Pour des besoins plus complexes, le pack de trois est une valeur sûre.
Voilà les liens pour vous les procurer :
- Eero Pro 7 à l’unité à 350 euros
- Eero Pro 7 kit de 3 (mon choix) à 800 euros
- Eero 7 à l’unité à 200 euros
- Eero 7 kit de 3 à 400 euros
Article invité publié par Vincent Lautier . Vous pouvez aussi faire un saut sur mon blog , ou lire tous les tests que je publie dans la catégorie “Gadgets Tech” , comme cette liseuse Android de dingue ou ces AirTags pour Android !
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L'iPhone Air est-il vraiment solide ?
Vous avez-vu la finesse du nouvel **iPhone Air d’Apple **? Le truc fait 5,6 mm d’épaisseur alors autant vous dire que quand je l’ai vu en photo, je me suis dit que le machin serait vite plié dans ma poche.
Hé bien oui, car le problème avec les objets fins, c’est qu’on les imagine fragiles. Notre cerveau associe automatiquement “mince” avec “cassable” et ça c’est totalement ancré dans notre ADN depuis l’époque où nos ancêtres cassaient des branches pour faire du feu. Et Apple le sait très bien. En fait, ils comptent même là dessus pour vous faire acheter toute leur gamme d’accessoires de protection.
Mais c’était sans compter sur Zach (le mec de JerryRigEverything) qui a réalisé un test de pliage d’iPhone Air. Il a donc commencé par le test classique avec ses pouces. Mais que dalle. L’iPhone s’est légèrement courbé puis est revenu à sa forme originale comme un élastique. Apparemment, c’est grâce à l’armature en titanium de l’iPhone qui est 60% plus élastique que l’aluminium tout en étant deux fois plus rigide. En gros, ça plie mais ça casse pas, et surtout ça reprend sa forme initiale.
Le nouveau verre Ceramic Shield 2 est aussi une vraie amélioration et dans la vidéo de Zach, on voit que les rayures n’apparaissent quasiment pas au niveau 6 de l’ échelle de Mohs , et à peine au niveau 7. A titre de comparaison, le Galaxy S25 Ultra avec son Gorilla Armor 2 montre des rayures dès le niveau 6 .
Après y’a quand même des compromis avec cette finesse extrême. L’iPhone Air n’a qu’un seul haut-parleur (dans l’écouteur), pas de haut-parleur stéréo en bas et la batterie est plus petite et charge plus lentement aussi. Selon les specs officielles , il faut 30 minutes de charge pour atteindre les 50% contre 20 minutes sur les Pro. Et puis une seule caméra arrière de 48 mégapixels qui fait semblant d’être deux caméras…
Mais bon, comme pourrait le dire Bernard Arnault , on peut pas tout avoir dans la vie…
Bref, pour continuer son test, Zach a alors décidé de le coincer sérieusement et d’exercer une pression progressive sur l’appareil avec des chaines. Je ne vais pas vous faire tourner autour du pot : l’iPhone Air s’est cassé à 98 kg de pression ! Pas mal quand même et le pire c’est qu’il continue de fonctionner parfaitement alors qu’il est plié en 2. C’est vraiment impressionnant.
Historiquement, le dernier iPhone vraiment fin était l’iPhone 6 à 6.9mm, et on se souvient tous encore du “Bendgate” où les téléphones se pliaient dans les poches. L’iPhone Air à 5.6mm bat donc ce record tout en étant paradoxalement l’un des plus solide. C’est ça la magie du titanium versus l’aluminium de l’époque.
L’équipe design d’Apple a quand même passé 3 ans à se casser la tête sur ce projet. 3 ans pour enlever 2.6mm par rapport à l’iPhone 16 Pro, ça fait environ 0.86mm gagné par année de développement. À ce rythme-là, dans 7 ans on aura donc un iPhone qui n’existera plus physiquement ^.
Voilà, donc la conclusion à tout ça c’est que l’iPhone Air est techniquement incassable si vous l’utilisez normalement. Vous pouvez essayer de le péter en 2 avec votre gros cul, les poches de votre jean se déchireront avant que l’appareil ne casse.
Du coup, si vous cherchez un téléphone fin qui résiste à tout sauf à une chute face contre terre sur du béton (parce que la gravité, elle, s’en fout du titanium), l’iPhone Air tiendra ses promesses. Par contre, préparez quand même 80 balles à mettre dans une coque, non pas parce que le téléphone est fragile, mais parce que votre cerveau, lui, est persuadé qu’il l’est.
C’est ça le génie marketing d’Apple !
Tom Cruise vs l'effet soap opera
Si Tom Cruise débarquait chez vous en rappel depuis votre fenêtre pour vous hurler de changer les réglages de votre télé, vous le feriez, non ???
Bon, en 2018, il a fait à peu près ça sous la forme d’une vidéo et comme je viens de tomber dessus, je me suis dit que c’était la bonne occaz de reparler des problèmes de l’interpolation vidéo de nos TV.
Hé oui car le problème, c’est le motion smoothing ou “effet soap opera” pour les intimes. Cette saloperie de fonctionnalité qui transforme un film à 250 millions de dollars en épisode des Feux de l’Amour car avec ce filtre activé, votre télé génère artificiellement des images supplémentaires entre celles du film original. Ainsi, un film tourné à 24 images par seconde se retrouve magiquement à 60 ou 120 fps.
Et ça c’est un problème car Mad Max Fury Road ressemble à Plus Belle la Vie, Blade Runner 2049 à un reportage de France 3, et Avatar semble avoir été tourné avec un smartphone Android. Bref, c’est de la merde.
Et ce qui rend Tom Cruise dingue, c’est que la plupart des télés sont vendues avec cette saloperie activée par défaut. Comme il l’explique dans sa vidéo (oui, c’est oooold, mais je m’en cogne), la plupart des télés HD ont cette fonctionnalité déjà activée et la désactiver nécessite d’aller dans des menus pour chercher cette option qui souvent est renommée autrement par les constructeurs. Par exemple Samsung appelle ça Auto Motion Plus, LG, c’est TruMotion, Sony c’est MotionFlow….etc. Bref, chaque fabricant a inventé son petit nom marketing pour la même connerie.
D’ailleurs, vous savez pourquoi ça s’appelle l’effet soap opera ?
Hé bien il faut savoir que les séries télé cheap sont souvent tournées à 30 ou 60 images par seconde, ce qui leur donne cet aspect “en direct” super réaliste mais pas cinéma du tout. Les films, eux, restent à 24 fps depuis presque un siècle. C’est ce qui crée ce flou de mouvement naturel, cette texture cinématographique qu’on aime tous inconsciemment. Mais pas de bol, le motion smoothing vient détruire cette magie en comblant les trous avec ses images générées par algo.
Après cette technologie n’est pas complètement à bannir. Par exemple pour voir un match de foot sans flou de mouvement, c’est cool. Même chose pour les jeux vidéo. Mais pour les films, c’est comme mettre de la sauce Barbecue Carrefour sur le plat signature de Anne-Sophie Pic.
Et Tom Cruise n’a pas été le seul à péter les plombs à l’époque sur ce sujet. Christopher Nolan, Paul Thomas Anderson, et plein d’autres réalisateurs ont fait du lobbying auprès de la Directors Guild of America pour négocier avec les fabricants de télés. Ils voulaient avoir leur mot à dire sur comment leurs œuvres sont présentées, ce que je trouve ça assez normal, quand on passe des années à peaufiner chaque plan. C’est un peu comme mater un grand film en accéléré sur un écran de smartphone… ça les énerve fort fort ^^.
La bonne nouvelle c’est qu’en 2020, l’industrie a fini par réagir. En effet, plusieurs fabricants ont lancé le “Filmmaker Mode”. Un bouton magique qui désactive automatiquement toutes les merdes de post-traitement quand la télé détecte un film. Samsung, LG, Vizio, Panasonic, tous s’y sont mis tel un mode avion pour respecter le cinéma.
Mais bon si y’a pas ça sur votre TV, ça vaut surement le coup d’aller dans les réglages et de désactiver cette option, puis profitez en aussi pour désactiver tout ce que vous pourrez trouver en filtres visuels sur votre télévision. Ça devrait moins baver / flasher à l’écran et vos yeux vous diront merci !
Et un grand merci à Tom Cruise pour son rappel qui revient tous les 2 mois sur le devant de la scène comme une dissolution de gouvernement !
Seelen - Transformez complétement le look de votre Windows
Si comme moi vous avez déjà bavé devant un setup i3 sous Linux mais que vous êtes coincé sous Windows “pour le boulot” (lol), j’ai une excellente nouvelle pour vous. Seelen débarque et va transformer votre Windows 10/11 en véritable environnement de bureau customisable à moooort.
Concrètement, Seelen c’est un overlay qui vient se greffer sur Windows sans toucher au système. Tout est codé en Rust et TypeScript, avec Tauri qui fait le lien entre les deux et le résultat c’est un truc léger qui ne bouffe pas 2 Go de RAM comme Electron.
Avec Seelen, vos fenêtres s’organisent automatiquement en tuiles, façon i3 ou dwm, comme ça, plus besoin de passer 10 minutes à redimensionner vos fenêtres à la souris comme un furieux. Un raccourci clavier et hop, tout se range proprement. C’est ce qu’on peut avoir de plus proche d’un environnement de bureau custom sous Windows.
Et l’installation est hyper facile. Ça se fait soit par le
Microsoft Store
(option que je vous recommande), soit via Winget avec un petit winget install Seelen.SeelenUI
, soit en téléchargeant le .exe sur GitHub. Attention quand même, ça nécessite WebView2 et Microsoft Edge pour fonctionner correctement.
Et les fonctionnalités sont plutôt sympas. Vous avez un launcher façon Rofi pour lancer vos apps rapidement, des contrôles média intégrés pour gérer Spotify sans ouvrir la fenêtre, et surtout une personnalisation poussée avec thèmes, des widgets et des layouts. Le projet supporte même +70 langues, donc votre grand-mère pourra l’utiliser en breton si elle veut.
Après c’est pas parfait non plus. Par exemple, les previews des fenêtres mettent parfois 2 secondes à charger, et certaines apps (celles avec des fenêtres flottantes custom) refusent de se faire tiler correctement. Mais c’est déjà impressionnant.
Voilà, donc si vous en avez marre de l’interface figée de Windows et que vous voulez retrouver la flexibilité visuelle de Linux et pouvoir exprimer le plein potentiel de votre mauvais goût, sans changer d’OS, Seelen vaut vraiment le coup . C’est gratuit, open-source, et ça ne casse rien dans votre système…. Au pire, si ça vous plaît pas, vous le désinstallez et Windows redevient comme avant.
Installer et mettre à jour des applications macOS en ligne de commande
Vous le savez, j’ai toujours eu un faible pour les outils qui font des trucs qu’ils ne devraient pas pouvoir faire. Et mas-cli , c’est exactement ça : un petit utilitaire en ligne de commande qui permet d’automatiser le Mac App Store depuis votre terminal
Si vous êtes sous Mac et que comme moi, vous trouvez l’App Store d’Apple lent et peu pratique, cet outil open-source écrit en Swift va peut-être vous changer la vie. Il utilise des frameworks Apple privés non-documentés pour automatiser un store qui n’a jamais été pensé pour ça. C’est beau comme du Bruno Le Maire dans le texte…
Les développeurs Mac, supposés accepter l’expérience voulue par Apple, recréent donc secrètement leur propre système de paquets à la Unix. L’amour c’est compliqué, je sais…
Installation
L’installation se fait très simplement via Homebrew :
brew install mas
Vous pouvez aussi récupérer directement le binaire si vous préférez.
Utilisation au quotidien
Une fois installé, vous pouvez vous connecter à l’App Store directement depuis un terminal avec :
mas signin votre@adressemail.fr
Pour lister vos applications installées via l’App Store :
mas list
Lancer une recherche d’app :
mas search MOTCLÉ
Et installer l’application de votre choix en utilisant son ID :
mas install 123456789
Gestion des mises à jour
Pour lister les applications qui n’ont pas été mises à jour :
mas outdated
Pour mettre une application spécifique à jour, utilisez l’ID de l’app en question :
mas upgrade 123456789
Et pour tout mettre à jour d’un coup :
mas upgrade
L’automatisation ultime
Là où ça devient vraiment intéressant, c’est que mas-cli, avec son intégration à homebrew-bundle, permet de scripter complètement l’installation d’un nouvel environnement Mac. Vous pouvez définir dans un Brewfile toutes vos apps, y compris celles du Mac App Store, et tout installer d’un coup. C’est exactement ce dont rêvent tous les développeurs qui passent leur vie dans un terminal.
Ça va être particulièrement pratique pour scripter 2 ou 3 trucs afin de gérer au mieux la mise à jour de vos applications ou la récupération régulière d’une liste de softs installés. Tout ça depuis votre terminal, sans jamais ouvrir l’interface graphique du Mac App Store.
Les limites à connaître
Comme l’expliquent les développeurs eux-mêmes , mas-cli utilise des frameworks Apple privés non-documentés qui peuvent changer sans préavis. C’est génial sur le papier, mais dans la réalité, vous ne saurez jamais si ça marchera encore demain car Apple peut décider de changer ses API.
Mais bon, en attendant que ça casse, profitons-en pour automatiser tout ce qui peut l’être !
Merci à Lorenper pour le partage.
Article paru initialement le 09/02/2017, mis à jour le 17/09/2025