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Starship – L’invite de commande personnalisable

Par : Korben
9 juin 2024 à 07:00

Starship est un outil de personnalisation d’invite de commande ultra-rapide, totalement configurable et qui fonctionne avec tout, que vous utilisiez Bash, Zsh, Fish, PowerShell…etc. Cet outil s’intègre en un clin d’œil à votre Shell et vous permettra d’en tirer le meilleur.

Une fois Starship installé, vous serez vite bluffé par ses capacités de personnalisation puisque vous pourrez configurer chaque aspect de votre shell afin de l’adapter à vos besoins et à vos goûts. Couleurs, symboles, informations affichées… tout est modifiable via le fichier de configuration starship.toml.

Et si vous travaillez sur plusieurs projets en même temps, pas de problème, Starship affichera « intelligemment » le nom du répertoire courant, la branche Git et l’état de votre dépôt. Et si vous avez besoin d’informations sur la version de Node.js, Python ou Ruby que vous êtes en train d’utiliser, Starship les détectera automatiquement et les intègrera naturellement dans votre prompt.

Mais Starship ne s’arrête pas là puisqu’il prend en charge une multitude de plugins pour étendre ses fonctionnalités. Ça permet par exemple d’afficher l’état de vos tests, le niveau de batterie de votre ordinateur portable, ou même la météo.

Et si vous êtes du genre power user, vous apprécierez la rapidité de Starship car contrairement à d’autres outils qui peuvent ralentir votre terminal, il est optimisé pour offrir des performances optimales, sans latence perceptible, même si vous avez poussé la personnalisation à fond !

L’installation est également un jeu d’enfant. Sur la plupart des systèmes, il vous suffira d’exécuter une simple commande pour télécharger et configurer automatiquement cet outil. Par exemple, sur macOS vous pouvez utiliser Homebrew :

brew install starship

Et sur Linux, la commande est tout aussi simple :

curl -sS https://starship.rs/install.sh | sh

Si ça vous dit de tester, le site officiel starship.rs est là. Et si vous êtes à la recherche d’inspiration pour personnaliser votre invite de commande, il y a des presets sur le site également.

Outline VPN – Le logiciel libre pour contourner la censure sur Internet

Par : Korben
30 mai 2024 à 15:23

Vous en avez marre d’être surveillé et censuré quand vous parcourez le web ? Vous rêvez d’accéder à tous les contenus que vous souhaitez sans que personne ne vienne fouiner dans vos affaires ? Alors, laissez-moi vous présenter Outline VPN, le logiciel libre et open source qui va transformer votre expérience en ligne !

Cette solution utilise un protocole discret et difficile à détecter, vous permettant ainsi de contourner les restrictions des censeurs. Ainsi, vous pourrez naviguer incognito et accéder à tous vos sites préférés, même ceux habituellement bloqués dans votre cher pays.

Mais ce n’est pas tout puisque Outline vous offre la possibilité de créer votre propre serveur VPN en quelques clics, et de le partager avec vos amis. Ainsi, vous disposez de votre propre réseau privé, où vous pouvez échanger en toute tranquillité loin des regards indiscrets.

Et si jamais votre serveur est repéré et bloqué par ceux qui n’apprécient pas votre amour de la liberté, ne vous inquiétez pas car avec cet outil, vous allez pouvoir le recréer facilement et rapidement. Evidemment, côté sécurité et confidentialité, Outline assure… Le code a été audité par des sociétés indépendantes, telles que Radically Open Security en mars 2018 et décembre 2022, ainsi que Cure53 en décembre 2018, qui ont confirmé que vos données sont protégées et que votre activité en ligne n’est pas enregistrée. Bref, une fois en place, vous pouvez surfer l’esprit tranquille, personne ne viendra fouiner dans votre historique.

Voici un guide étape par étape pour vous lancer :

Il faut savoir avant tout que Outline se compose de deux produits interdépendants qui fonctionnent ensemble pour vous fournir, à vous et votre communauté, un accès sans interruption à Internet.

Etape 1 : L’installation

Téléchargez Outline Manager, l’application en version desktop pour Windows, Linux et macOS, qui vous permettra de configurer votre serveur en quelques clics. Vous pourrez ainsi gérer tous les aspects de votre serveur de manière centralisée et choisir parmi une liste de fournisseurs de services cloud de confiance (Google, Amazon, Digital Ocean…) ou utiliser votre propre infrastructure sous Linux pour le déployer.

Etape 2 : Générez des clés d’accès

Après avoir configuré votre serveur, vous devez générer des clés d’accès uniques directement à partir de l’application Desktop. Vous pourrez alors envoyer des invitations à vos amis et les clés d’accès leur permettront de connecter leurs appareils (et le votre) à votre serveur Outline. Chaque clé est gérée individuellement et peut être limitée en termes de bande passante pour éviter qu’un utilisateur ne consomme toutes les ressources.

Etape 3 : Téléchargez l’appli du client Outline sur PC / Mac et smartphone

Ensuite l’application Outline à partir de l’App Store ou de Google Play Store, et connectez-vous à l’aide de votre clé d’accès unique.

Et bonne nouvelle si vous êtes développeur, le SDK Outline offre une bibliothèque et un ensemble d’outils multiplateformes permettant aux codeurs d’applications d’intégrer les stratégies avancées de mise en réseau d’Outline pour limiter les interférences réseau les plus complexes.

Bref, ça peut servir… A tester en tout cas.

Merci à Lorenper pour l’info sur cet outil !

FrankenPHP – Le serveur PHP surpuissant écrit en Go

Par : Korben
30 mai 2024 à 13:04

Concocté par le français Kévin Dunglas, contributeur de longue date à l’écosystème PHP et membre de la Core Team Symfony, FrankenPHP va peut-être dépoussiérer un peu votre bon vieux serveur LAMP tout fatigué.

Il s’agit d’un serveur d’applications PHP moderne développé en Go qui s’appuie sur le serveur web de pointe Caddy. D’après son auteur, tous vos projets PHP, y compris Laravel, Symfony, Drupal, WordPress, Sulu et API Platform, seront optimisés comme jamais grâce à l’intégration native du mode worker.

Moins de lenteurs, plus de perf, et surtout pas mal de fonctionnalités avancées telles que les Early Hints pour un affichage éclair, la prise en charge d’HTTP/2 et HTTP/3 pour une navigation optimale, la compression Brotli, Zstandard et Gzip, les logs structurés, le support de Prometheus pour les métriques, et même du temps réel avec Mercure. Que vous soyez accro à Symfony, fan d’API Platform ou un inconditionnel de Laravel, FrankenPHP s’occupera de tout et d’après les benchmarks visibles sur le site officiel, il booste même les performances jusqu’à 3,5 fois plus vite que FPM sur les applications de type API Platform.

Conçu dans un souci de simplicité, ce serveur PHP n’a besoin que d’un seul service et d’un seul binaire. Pas besoin de PHP-FPM, il utilise son propre SAPI (Server API) spécialement conçu pour les serveurs web Go. Il peut être déployé facilement comme une application Cloud Native via une image Docker, et est compatible avec Kubernetes et toutes les plateformes Cloud modernes. Vous pouvez même packager votre application PHP comme un binaire statique autonome et auto-exécutable.

Si vous voulez le tester, vous pouvez soit lancer le binaire, soit utiliser Docker comme ceci :

docker run -v $PWD:/app/public -p 80:80 -p 443:443 -p 443:443/udp dunglas/frankenphp

En deux temps trois mouvements, vous voilà avec un serveur web + PHP 8.2 aux petits oignons ! Y’a plus qu’à mettre votre PHP dans le répertoire de Franken et tadaaa…

Si c’est le binaire que vous récupérez, vous pouvez servir le contenu du répertoire courant avec la commande suivante :

./frankenphp php-server

Ou lancer vos scripts en ligne de commande comme ceci :

./frankenphp php-cli /chemin/vers/votre/script.php

Bref, vous démarrez votre app une fois, et hop, elle reste en mémoire, prête à faire tourner votre site. Caddy gère l’HTTPS automatiquement avec génération, renouvellement et révocation des certificats. Il sert aussi les assets, pendant que PHP fait ce qu’il fait de mieux : exécuter votre code sans faillir. Vous pouvez même intégrer PHP dans n’importe quelle application Go en mode bibliothèque.

Et pour démarrer un serveur Caddy en prod avec FrankenPHP sans utiliser Docker, il suffit de cette configuration ultra simple:

{
    # Activer FrankenPHP 
    frankenphp
    order php_server before file_server
}

localhost {
    # Activer la compression (optionnel)
    encode zstd br gzip  
    # Exécuter les fichiers PHP dans le répertoire courant et servir les ressources
    php_server
}

Ça change un peu !

En tout cas, c’est à tester ! Bravo Kévin, j’ai hâte de voir comment ça va évoluer pour la suite !

Sauvegardez facilement votre parc machines avec Arx One

Par : Korben
29 mai 2024 à 08:42

— Article en partenariat avec Arx One —

Arx One est une solution de sauvegarde permettant aux petites comme aux grandes entreprises de protéger les données de leur parc machines. Conçue et développée en France, cette suite complète d’outils permet de sauvegarder simplement et efficacement tous types de données, peu importe la machine où elles se trouvent.

L’outil s’appuie en premier lieu sur une console centrale. C’est elle qui permet de superviser et d’administrer l’ensemble machines et leur sauvegardes. À travers cette console d’administration, on peut définir, entre autres, les machines à rattacher, la politique de sauvegarde, les plannings, les points de restauration, etc.

Ensuite, il y a les agents qui ce sont de petits logiciels discrets, déployés sur les machines à sauvegarder (Windows, Linux, macOS…) qui sont alors capables de réaliser des sauvegardes selon les paramètres définis à distance dans la console. Les données sont évidemment dé-dupliquées et tout est chiffré à la source avant d’être envoyées vers le stockage distant.

La solution est particulièrement adaptée aux boites qui manipulent des données sensibles et qui doivent les sécuriser (données de santé, données financières…) car tout est stocké sur le sol français. C’est parfait aussi pour les sociétés qui doivent respecter des normes strictes en termes de sécurité et de conformité (ISO27001, HDS, RGPD…).

Arx One est très complet puisqu’il permet ainsi de sauvegarder des choses aussi diverses que :

  • Des serveurs physiques Windows et Linux
  • Des machines virtuelles Proxmox, Hyper-V
  • Des postes de travail et ordinateurs portables Windows, macOS, Linux
  • Des NAS Synology, QNAP
  • Et également des applications telles que des bases de données (MySQL, HFSQL, SQL Server…etc.), des messageries Exchange / Microsoft 365, etc.

Ensuite, pour le stockage, Arx One offre 2 possibilités. Soit de la sauvegarde externalisée et dans ce cas là, les données sont stockées dans leur cloud sécurisé. Ce sont leurs propres serveurs situés dans des datacenters en France (Nantes et Lyon) ce qui permet d’offrir à leur client un cloud souverain, certifié ISO27001 et HDS (Hébergeur de Données de Santé).

Ou sinon, y’a aussi moyen d’opter pour la sauvegarde centralisée. et dans ce cas, les données sont stockées sur vos propres infrastructures de stockage et tout est géré par vous.

Quoiqu’il en soit, dans les 2 cas, vos données seront toujours sécurisées avec du chiffrement de bout en bout en AES256, de la déduplication, des mises à jour automatique, des tests d’intégrité, une conformité RGPD, et ainsi de suite.

Alors maintenant comment ça s’installe ? Et bien j’ai fait des tests et je vais vous parler de mon expérience. J’ai commencé par la console de gestion qui s’installer en 2 secondes sur n’importe quel Windows. C’est cette machine qui fait alors office de poste de gestion central.

Visuellement, ça fonctionne sur un principe d’onglet comme un navigateur. L’écran de bienvenue permet de visualiser d’un seul coup d’oeil l’ensemble du parc des « agents », les opérations de backup ou de restauration en cours et les problèmes éventuels, ainsi que la place restante sur les serveurs d’Arx One pour le stockage. À partir de là, on commence à administrer des comptes et leur appliquer des stratégies de sauvegarde (j’y reviendrai plus tard). L’idée c’est que pour chaque machine à sauvegarder, vous allez devoir créer un compte descendant. Ce sont des comptes qui sont rattachés à votre compte principal. 1 compte par agent et donc par machine.

Une fois tout ça crée, y’a plus qu’à installer les agents sur les machines. Cela peut se faire en récupérant un binaire pour Windows, macOS ou Linux sur le site de Arx One, ou en lançant quelques lignes de commande si vous voulez par exemple déployer ça sur un serveur ou sur un NAS. La documentation concernant les agents est ici.

Ensuite, y’a plus qu’à rattacher votre agent à la console en saisissant au moment de l’installation de l’agent, l’identifiant du compte descendant et son mot de passe créé pour l’occasion. Pensez à bien rafraîchir la console pour avoir les données à jour ensuite.

Après au niveau de l’usage, la console web offre une excellente supervision et cela en temps réel. On peut y voir tous les agents rattachés, les paramétrer, mais également afficher différents tableaux de bord qui permettent d’avoir une bonne vue d’ensemble de l’état des sauvegardes, de l’espace de stockage qu’il vous reste, des derniers points de restauration, mais également de voir les alertes (sauvegarde en erreur, espace disque faible…).

Et bien sûr, même si on ne le souhaite pas, à un moment, il faudra restaurer des données. Et bien encore une fois, tout peut se faire à distance via la console. Il suffira de sélectionner les fichiers à récupérer et d’indiquer à l’outil leur destination. La restauration sera alors lancée sur le poste ou le serveur distant.

Concernant les stratégies de sauvegarde, c’est peut-être la partie la plus barbue de l’outil puisque cela va nécessiter de lire la documentation, mais si vous êtes administrateur système, vous avez forcément l’habitude de ce genre de chose. En gros, c’est une série de clés et de valeurs que vous pouvez définir pour permettre à l’agent plus ou moins de choses comme l’accès à l’interface, la sauvegarde continue, la taille maximale des objets à sauvegarder, l’endroit où sera créé le cache local…etc.

Voici un exemple qui permet d’avoir une sauvegarde continue sur les documents, avec un délai de déclenchement à 60 secondes, une taille max de fichiers à sauvegarder de 50 MB sans éclater le quota de 10 GB autorisé :

Voilà pour le tour d’horizon… Arx One est donc un excellent choix pour vos sauvegardes qui a réussi à éviter le côté usine à gaz d’autres solutions concurrentes que j’ai pu tester par le passé. Ça se déploie facilement, et le fait que le sauvegarde puisse être externalisée chez eux (en France !), de manière chiffrée et sécurisée, ça élimine pour leurs clients, la problématique parfois épineuse de la gestion et de la sécurisation du stockage.

Si ça vous dit de tester Arx One, je vous invite à cliquer ici pour en savoir plus.

Sink – Un raccourcisseur d’URL simple et sécurisé avec des statistiques

Par : Korben
27 mai 2024 à 15:20

Vous cherchez une méthode simple et efficace pour raccourcir vos URLs tout en gardant un œil sur les statistiques ? Sink peut vous aider ! Ce raccourcisseur d’URL nouvelle génération combine simplicité d’utilisation, rapidité et sécurité, et il est entièrement déployable sur Cloudflare, donc pas besoin de gérer de serveurs !

Avec cet outil, les URLs longues et illisibles laissent la place à des liens propres et mémorisables, que vous pouvez personnaliser avec vos slugs comme bon vous semble. Et si l’inspiration vous manque, pas de souci puisque Sink dispose d’un assistant IA intégré pour vous suggérer des slugs intelligents basés sur le contenu de votre page.

Maintenant parlons analytics… Avec Sink, vous pouvez suivre les statistiques de vos liens comme un pro : Combien de clics, d’où viennent-ils, à quelle heure sont-ils arrivés…etc, vous aurez toutes les stats pour frimer (ou optimiser vos campagnes, au choix).

Sink utilise les dernières technologies à la mode :

  • Nuxt pour le framework
  • Cloudflare Workers KV pour la base de données
  • Cloudflare Workers Analytics Engine pour les analytiques
  • Shadcn-vue pour les composants d’interface
  • Tailwind CSS pour le style
  • Et bien sûr, le tout est déployé sur Cloudflare !

Avec un combo pareil, vous êtes parés à affronter le trafic le plus intense et vos liens tiendront la route !

En plus c’est open source, alors pourquoi hésiter ?

Pour déployer cet outil, c’est simple :

Étape 1 – Forkez le Dépôt
1. Rendez-vous sur la page GitHub de Sink.
2. Cliquez sur le bouton « Fork » en haut à droite pour forker le dépôt dans votre propre compte GitHub.

Étape 2 – Créez un Projet Cloudflare Pages
1. Accédez à Cloudflare Pages.
2. Cliquez sur « Create a project ».
3. Sélectionnez le dépôt « Sink » forké précédemment.
4. Choisissez le preset « Nuxt.js ».

Étape 3 – Configurez les Variables d’Environnement
Ajoutez les variables environnementales suivantes :
NUXT_SITE_TOKEN : configurez un token de site supérieur à 8 caractères.
NUXT_CF_ACCOUNT_ID : trouvez votre Cloudflare Account ID ici.
NUXT_CF_API_TOKEN : générez un token d’API Cloudflare avec les permissions nécessaires en suivant ce guide.

Étape 4 – Déploiement Initial
Cliquez sur « Save and deploy ». Si le déploiement échoue, annulez-le et passez à l’étape suivante.

Étape 5 – Configurez les Fonctionnalités

1. Allez dans Settings -> Functions dans Cloudflare Pages.
2. KV namespace bindings : Associez KV à une namespace KV existante ou nouvelle.
3. Workers AI Bindings (optionnel) : Associez AI au catalogue Workers AI.
4. Analytics Engine Binding : Associez ANALYTICS au dataset sink et activez le Cloudflare Analytics Engine Beta pour votre compte.

Étape 6 – Redéployez le Projet : Après avoir configuré les bindings, redéployez le projet depuis Cloudflare Pages.

Étape 7 : y’a plus qu’à accédez à votre tableau de bord déployé, à raccourcir un lien en utilisant l’interface, à le personnaliser avec un slug, à le diffuser puis à consulter l’analytique de vos liens pour suivre les clics et l’engagement.

Pour tester Sink c’est par ici !

VMware Workstation et Fusion passent en gratuits pour les usages personnels !

Par : Korben
14 mai 2024 à 16:16

Alerte bon plan pour tous les passionnés de technologie ! VMware, le spécialiste de la virtualisation, a mis en ligne de nouvelles versions de ses logiciels Workstation et Fusion. La grande nouvelle, c’est que l’utilisation personnelle est désormais totalement gratuite ! Vous pouvez créer des machines virtuelles à profusion sur votre PC Windows, Linux ou votre Mac sans débourser un centime.

Si vous ne connaissez pas encore VMware Workstation et Fusion, il s’agit de logiciels conçus pour les administrateurs système et les développeurs capablent de faire tourner plusieurs systèmes d’exploitation différents sur la même machine, chacun dans son environnement isolé. Windows 10, Linux, Windows XP, et même FreeBSD ou Solaris, tout ça sur le même ordinateur en gros… C’est super pratique pour tester des trucs. Perso, c’est le logciel de Virtualisation que je préfère.

Du haut de ses 20 ans d’expérience, VMware est d’ailleurs reconnu pour ses solutions performantes, stables et sécurisées. Leurs produits ont d’abord été conçus pour les serveurs, mais les éditions Workstation pour PC et Fusion pour Mac sont rapidement devenues populaires. Ces outils sont géniaux pour tester des configurations sans risquer d’endommager son environnement principal… par exemple, j’utilise souvent VMware pour essayer de nouvelles distributions Linux, jouer à d’anciens jeux pas trop gourmands, ou tester des logiciels un peu risky.

Et jusqu’à présent, Workstation et Fusion étaient payants pour les particuliers, avec seulement des versions d’évaluation disponibles pendant 30 jours. Les prix variaient entre 100 et 200 euros et je sais de quoi je parle puisque j’ai une licence payante. Autant dire que cela pouvait freiner certains qui apprécient bidouiller sans forcément avoir un budget pour ça.

Mais bon, ils ont changé de politique et c’est gratuit pour un usage personnel, sans restriction de durée. Il vous suffit de créer un compte sur le site de VMware pour obtenir un numéro de série gratuit, puis installer le logiciel et voilà, vous pouvez commencer à virtualiser tant que vous voulez !

Après pour les professionnels, l’utilisation de Workstation et Fusion reste payante. VMware propose d’ailleurs un abonnement annuel à 120 dollars par utilisateur, incluant les mises à jour. Cela reste raisonnable pour les entreprises qui utilisent ces outils dans le cadre du développement ou de l’administration système.

Bref, c’est pas tous les jours que c’est Noël, et ça va vous permettre de découvrir autre chose que Virtualbox.

Bien sûr, faut pas se leurrer, VMware a bien évidemment une stratégie marketing derrière cette décision. Populariser leurs outils gratuits pour les particuliers est un excellent moyen de fidéliser les utilisateurs. Ceux qui adopteront Workstation ou Fusion sur leur machines perso seront plus susceptibles de vouloir la même solution dans un contexte professionnel, ce qui génèrera des revenus pour VMware. Puis c’est toujours plus de comptes utilisateurs et de données récupérées. C’est la technique Microsoft 🙂

Bref, trêve de bla-bla, pour télécharger tout ça :

Source

Homer – Un portail statique pour votre serveur

Par : Korben
13 mai 2024 à 11:00

Salut les copains !

Aujourd’hui, je vais vous parler d’Homer, un outil open source qui va vous permettre d’organiser vos services en ligne afin de ne plus vous perdre dans vos milliers d’onglets ou encore de chercher pendant des heures le lien vers l’interface d’admin de votre NAS ou de votre Raspberry Pi.

Homer est donc un tableau de bord statique ultra personnalisable, qui centralise tous vos liens importants, accessible d’un simple clic depuis n’importe quel navigateur. C’est que c’est vous qui le gérez de A à Z, puisque Homer est 100% self-hosted et open source !

Homer a été créé par Bastien Wirtz, un développeur français qui cherchait à simplifier l’organisation de ses (trop) nombreux services. Son objectif : proposer un outil libre, simple, léger et ultra flexible pour y voir plus clair dans son bazar numérique. Pari réussi, puisque la communauté open source a rapidement adopté le projet en contribuant activement à son développement.

Le principe est simple mais redoutablement efficace. Vous définissez la structure de votre tableau de bord dans un fichier de configuration au format YAML. Vous y renseignez vos services, vos liens, que vous pouvez organiser comme bon vous semble avec des icônes, des catégories, etc. Une fois votre configuration terminée, vous hébergez le tout sur le serveur web de votre choix (Apache, Nginx, ou même un serveur web Python pour les pros du Terminal), et voilà ! Votre Homer est prêt à l’emploi. Et grâce au format YAML, vous pouvez mettre à jour votre configuration à tout moment très facilement.

Et le résultat est à la hauteur de nos espérances : un superbe tableau de bord, avec une jolie grille responsive qui s’adapte à tous les écrans, du smartphone au PC en passant par la tablette, et ça fonctionne même hors ligne grâce à la magie des PWA (Progressive Web Apps). Homer a pensé à tout, avec des fonctionnalités de recherche, des raccourcis clavier, et des possibilités de personnalisation quasi-infinies.

Maintenant que vous êtes convaincus, passons à la pratique ! La méthode la plus simple pour installer Homer est d’utiliser Docker. Avec une seule ligne de commande, vous pouvez lancer un conteneur Homer en précisant le chemin vers votre fichier de configuration et le port sur lequel accéder à l’interface :

docker run -d \ -p 8080:8080 \ -v /chemin/vers/votre/dossier/assets:/www/assets \ --restart=always \ b4bz/homer:latest

Et hop, votre Homer est accessible à l’adresse http://localhost:8080 !

Vous pouvez aussi configurer certaines options via des variables d’environnement :

  • INIT_ASSETS (défaut : 1) : Installe un fichier de configuration d’exemple et des assets (favicons, etc.) pour vous aider à démarrer
  • SUBFOLDER (défaut : null) : Si vous souhaitez héberger Homer dans un sous-dossier (ex : http://mon-domaine/homer), renseignez ici le chemin du sous-dossier (ex : /homer)
  • PORT (défaut : 8080) : Pour changer le port par défaut
  • IPV6_DISABLE (défaut : 0) : Mettez 1 pour désactiver l’écoute sur IPv6

Si vous n’êtes pas fan de Docker, vous pouvez aussi installer Homer manuellement en récupérant les fichiers sur Github, en les hébergeant sur votre serveur web, et en créant votre fichier de configuration YAML. C’est un poil plus complexe, mais la documentation est très complète.

Les utilisateurs de Kubernetes peuvent même déployer Homer via un chart Helm mis à disposition par la communauté. Pour vous donner une idée, voici un superbe tableau de bord de démo réalisé avec Homer. Ça claque non ?

Un grand merci à Lorenper pour nous avoir fait découvrir cette pépite.

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