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Reçu — 24 décembre 2025

Montres connectées, écouteurs : l’iPhone s’ouvre (un peu) aux accessoires tiers en Europe

Par :Olivier
24 décembre 2025 à 07:30
AirPods

On ne peut pas dire qu’Apple ait soudainement décidé d’embrasser l’ouverture tous azimuts. Mais sous l’œil très attentif de Bruxelles, la marque à la pomme a commencé à lâcher du lest. iOS 26.3 va ainsi inaugurer deux nouveautés pour l'Europe, certes relativement modestes, mais suffisamment concrètes pour que la Commission européenne s’en félicite ouvertement.

Reçu — 21 décembre 2025

Faille UEFI critique - Votre carte mère ASUS, Gigabyte, MSI ou ASRock est peut-être vulnérable

Par :Korben
21 décembre 2025 à 13:47

Vous pensiez que votre PC était blindé avec toutes vos protections activées ? Et bien ça c'était avant que des chercheurs de Riot Games (oui, les mêmes mecs derrière League of Legends et Valorant) ne découvrent une bonne grosse faille UEFI qui touche les cartes mères des quatre plus gros fabricants du marché, à savoir ASUS, Gigabyte, MSI et ASRock.

La faille se décline en plusieurs CVE selon les constructeurs (CVE-2025-11901 pour ASUS, CVE-2025-14302 pour Gigabyte, CVE-2025-14303 pour MSI, CVE-2025-14304 pour ASRock) et concerne les protections DMA au démarrage. En gros, le firmware UEFI prétend activer l' IOMMU (un mécanisme matériel d'isolation mémoire destiné à bloquer les attaques DMA), sauf que dans les faits, il ne le configure pas correctement. Votre système pense être protégé alors qu'il ne l'est pas du tout... Bref ça craint !

Du coup, un attaquant qui branche un périphérique PCIe malveillant sur votre machine (notamment via Thunderbolt ou USB4, qui exposent du PCIe) peut lire ou modifier la mémoire système avant même que Windows ou Linux ne démarre. Donc bien avant que vos protections système n'aient eu le temps de se mettre en place quoi... Et comme l'attaque se déroule avant le chargement de l'OS, les antivirus et outils de sécurité logiciels classiques n'ont pas encore démarré et ne peuvent donc pas intervenir. Seule une mise à jour du firmware UEFI peut corriger le problème.

Côté chipsets touchés, accrochez-vous parce que la liste est longue. Chez Gigabyte, les bulletins de sécurité mentionnent notamment des cartes basées sur les séries Intel Z890, W880, Q870, B860, H810, Z790, B760, Z690, Q670, B660, H610, W790, et côté AMD des X870E, X870, B850, B840, X670, B650, A620, A620A et TRX50.

Chez ASUS, les chipsets concernés incluent les séries B460, B560, B660, B760, H410, H510, H610, H470, Z590, Z690, Z790, W480 et W680.

Et de son côté, ASRock indique que ses cartes mères Intel des séries 500, 600, 700 et 800 sont également affectées. Bref, si vous avez une carte mère relativement récente, il y a de bonnes chances qu'elle soit dans le lot, même si cela dépend du modèle précis et de la version de firmware installée.

Bien sûr, comme souvent avec ce type de faille, son exploitation nécessite un accès physique à la machine, puisqu'il faut connecter un périphérique PCIe capable de mener une attaque DMA (par exemple un dongle Thunderbolt ou une carte PCIe spécialement conçue).

Ce n'est donc pas le genre d'attaque qui se propage via Internet, mais c'est quand même problématique, notamment dans les entreprises qui ont des postes de travail accessibles au public, dans les bibliothèques, ou tout autre environnement partagé. Sans parler de quelqu'un qui aurait un accès temporaire à votre machine genre un réparateur, un collègue malveillant, votre ex un peu trop curieux(se)… Ou encore le marché de l'occasion, où personne ne sait vraiment ce qui a pu être branché sur la carte mère avant.

Petite anecdote au passage, les chercheurs de Riot Games sont tombés sur cette faille parce que Valorant refusait de se lancer sur certains systèmes. Leur anti-cheat Vanguard vérifie que les protections DMA sont bien actives au démarrage, et il a détecté que sur certaines machines, ce n'était pas le cas. De fil en aiguille, ils ont creusé et fini par identifier ce problème côté firmware UEFI.

Bref, les quatre constructeurs ont publié (ou sont en train de publier) des mises à jour de firmware pour corriger le problème. Attention toutefois, chez Gigabyte, le correctif pour TRX50 est prévu pour le premier trimestre 2026, et chez ASRock, les BIOS pour les séries 600/700/800 sont disponibles mais ceux de la série 500 sont encore en cours de développement.

Donc allez faire un tour sur le site support de votre fabricant, vérifiez si votre modèle est concerné, et installez le patch si c'est le cas.

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1,5 To de VRAM sur un Mac Studio - Le RDMA Thunderbolt 5 qui change la donne

Par :Korben
21 décembre 2025 à 08:04

Vous rêvez de faire tourner des modèles d'IA de 600 milliards de paramètres sur votre bureau sans avoir à vendre vos enfants ? Hé bien Jeff Geerling vient de tester un truc qui va vous faire baver, je pense. En tout cas, moi ça m'énerve (dans le bon sens du terme hein...) !

Apple lui a prêté 4 Mac Studios M3 Ultra pour tester une nouvelle fonctionnalité qui débarque avec macOS 26.2 et qui s'appelle le RDMA over Thunderbolt 5. En gros, c'est une techno qui permet à plusieurs Macs de partager leur mémoire unifiée comme si c'était un seul gros pool de RAM et du coup, au lieu d'avoir 4 machines séparées avec chacune leur mémoire, vous vous retrouvez avec 1,5 To de VRAM partagée accessible par toutes les machines.

Le setup de Jeff c'est deux Mac Studios avec 512 Go de RAM chacun à environ 11 700 dollars pièce, plus deux autres avec 256 Go à 8 100 dollars. Total de la douloureuse : environ 40 000 dollars. Ça pique, c'est clair, mais attendez de voir ce que ça fait.

Le truc qui change vraiment la donne avec le RDMA c'est la latence. Avant, quand un Mac devait accéder à la mémoire d'un autre Mac via le réseau, ça prenait environ 300 microsecondes. Avec cette nouvelle implémentation Thunderbolt 5, on tombe à moins de 50 microsecondes. Ça paraît rien comme ça, mais pour faire tourner ce genre de modèles, c'est énorme.

Jeff a fait tourner des benchmarks classiques et les résultats sont plutôt impressionnants. Sur Geekbench 6, le M3 Ultra explose le Dell Pro Max et l'AMD Ryzen AI Max+ 395 en mono et multi-coeur. Mais le plus fou c'est sur le benchmark HPL en virgule flottante 64 bits où c'est le seul système desktop testé à dépasser 1 Téraflop, avec presque le double des performances du Nvidia GB10.

Côté modèles IA massifs, le cluster fait tourner Qwen3 235B à 32 tokens par seconde avec Exo, DeepSeek V3.1 et ses 671 milliards de paramètres scale correctement sur les 4 machines, et même Kimi K2 Thinking avec ses 1000 milliards de paramètres tourne à environ 30 tokens par seconde. Tout ça en consommant environ 250 watts max et en faisant quasi aucun bruit.

Par contre, c'est encore du logiciel en beta et ça se sent. Par exemple, Jeff a eu pas mal de crashs pendant ses tests HPL sur Thunderbolt avec des instabilités qui ont nécessité des redémarrages fréquents, ou encore le fait que seulement 4 Macs sont supportés pour l'instant malgré les 5 ports Thunderbolt 5 disponibles. Ensuite y'a le problème de l'administration à distance qui est inexistante, car impossible de mettre à jour macOS via SSH, donc faut se taper l'interface graphique à la main sur chaque machine.

Bref, c'est hyper prometteur comme techno, surtout pour ceux qui veulent faire tourner des LLM monstrueux sur leur bureau sans monter une salle serveur mais faudra attendre que le logiciel murisse un peu avant de claquer vos 40 000 balles de PEL dedans.

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Reçu — 17 décembre 2025

Les États-Unis menacent l’Europe de sanctions à cause de sa régulation des sociétés tech

17 décembre 2025 à 08:03

Les États-Unis ont lancé un avertissement formel à l’Union européenne, exigeant un assouplissement des régulations qui pèsent sur les géants technologiques américains. Dans un message publié sur X (ex-Twitter), le bureau du représentant américain au Commerce (USTR) dénonce une campagne jugée discriminatoire de poursuites et d’amendes visant des …

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Reçu — 21 novembre 2025

Le DMA rend iOS et Android un peu plus interopérables

21 novembre 2025 à 17:20

AirDrop et Quick Share sont désormais interopérables.

Apple n’en fait pas grande publicité. Au contraire de Google, même si la prise en charge se limite pour le moment à la gamme Pixel 10 et au mode « tout le monde » (pas possible de restreindre les échanges de fichiers aux contacts seulement).

Vers la fin d’un protocole propriétaire

Si Apple est discret, c’est que cette interopérabilité lui a été imposée par l’Europe, en application du DMA. La consigne, dans les grandes lignes : proposer aux tiers une solution de partage Wi-Fi P2P aussi efficace que celle implémentée pour ses propres appareils et services.

Sur iOS et iPadOS (les plates-formes Apple encadrées par le DMA), deux protocoles peuvent être utilisés. L’un ouvert (le standard Wi-Fi Aware), l’autre propriétaire (AWDL, Apple Wireless Device Link).

Apple a choisi de proposer l’interopérabilité via Wi-Fi Aware plutôt que d’ouvrir AWDL. Ce dernier se trouve donc condamné à terme. En attendant, il pourrait tout de même falloir le rendre interopérable dès lors qu’il existerait un écart fonctionnel avec l’implémentation Wi-Fi Aware. De même, les puces Wi-Fi des iPhone et des iPad devront pouvoir gérer deux connexions P2P concurrentes. Une demande que la Commission européenne a maintenue malgré l’opposition d’Apple. Elle persiste aussi à lui demander d’implémenter la prochaine version majeure de Wi-Fi Aware (5.0) dans les 9 mois suivant sa publication. Et à ne pas empêcher que des fonctionnalités d’AWDL soient intégrées dans ce standard.

Wi-Fi Aware : ce qui est attendu d’Apple

L’implémentation Wi-Fi Aware doit notamment permettre :

  • D’établir une connexion à la demande, sans davantage d’interventions de l’utilisateur que ce qui est nécessaire entre appareils Apple
  • De maintenir en parallèle une connexion Wi-Fi infrastructure
  • D’accéder aux mêmes métadonnées de connexion et de configurer les mêmes paramètres

L’accès aux mêmes métadonnées doit, entre autres, permettre de stocker et d’ouvrir les fichiers reçus dans des apps spécifiques, comme le permet AirDrop.

Par « mêmes paramètres », il faut notamment entendre la possibilité de faire confiance à un appareil via l’OS dans des conditions équivalentes à celles d’AirDrop. Et de restreindre la découverte d’appareils à ceux préalablement désignés comme étant de confiance.

L’interopérabilité du partage WI-Fi P2P suppose aussi des obligations en matière d’accessibilité. Parmi elles :

  • Traitement équitable par rapport à AirDrop dans le menu de partage d’iOS
  • Lancement de transferts sans avoir à ouvrir d’application tierce
  • Capacité à exploiter l’UI système pour le transfert de fichiers
  • Découverte d’appareils destinataires même si la solution de transfert n’y est pas installée (l’utilisateur doit alors être alerté des fichiers entrants et guidé vers l’app store approprié)

Les solutions tierces de transfert doivent par ailleurs pouvoir changer dynamiquement de protocole de communication, comme AirDrop le fait entre P2P, infrastructure, Bluetooth et réseau cellulaire.

À consulter en complément :

iOS face au DMA : les 12 travaux d’Apple
Révision du DMA : quelques pistes d’action
Apple demande l’abrogation du DMA

Illustration générée par IA

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