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SoftBank secoue les marchés après la vente totale de ses actions Nvidia

12 novembre 2025 à 16:00

Le fondateur de SoftBank, Masayoshi Son, a une nouvelle fois surpris le monde de la finance. Connu pour ses paris spectaculaires, l’entrepreneur japonais a décidé de revendre l’intégralité de sa participation dans Nvidia, évaluée à 5,8 milliards de dollars, afin de réinvestir massivement dans l’intelligence artificielle. Une décision audacieuse qui a immédiatement ébranlé les marchés ... Lire plus

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Pourquoi Yann LeCun quitte Meta

12 novembre 2025 à 14:49

Should I stay or should I go ? Voilà plusieurs mois que la question trotte dans la tête de Yann LeCun, scientifique en chef de l’intelligence artificielle chez Meta depuis 2013.

Selon le Financial Times (FT), le lauréat du prix Turing aurait informé ses proches de son intention de partir dans les prochains mois. Il serait également en discussions préliminaires pour lever des fonds destinés à sa future startup, selon des sources proches du dossier citées par le FT.

Une issue qui n’est pas vraiment une surprise tant le chercheur franco-américain, considéré comme l’un des pères fondateurs de l’IA moderne, apparait éloigné de la nouvelle stratégie souhaitée par Mark Zuckerberg pour coller à la roue d’OpenAI.

En effet, le fondateur de Meta a décidé de délaisser les travaux de recherche fondamentale menés par le laboratoire FAIR (Fundamental AI Research Lab), dirigé par LeCun, au profit d’un déploiement accéléré de modèles et produits d’IA commerciaux. Cette réorientation fait suite à la performance décevante du modèle Llama 4, qui s’est révélé inférieur aux offres concurrentes de Google, OpenAI et Anthropic.

Une réorganisation qui bouleverse les hiérarchies

L’été dernier, Mark Zuckerberg a recruté Alexandr Wang, fondateur de la startup Scale AI, pour diriger une nouvelle équipe dédiée à la « superintelligence ». Cette embauche s’est accompagnée d’un investissement de 14,3 milliards $ pour acquérir 49% de Scale AI. Conséquence directe : LeCun, qui reportait jusqu’alors au directeur produit Chris Cox, se retrouve désormais sous la supervision de Wang, âgé de 28 ans.

Le patron de Meta a parallèlement constitué une équipe exclusive, baptisée TBD Lab, chargée de développer la prochaine génération de grands modèles de langage. Pour attirer des talents d’OpenAI et de Google, des packages de rémunération atteignant 100 millions $ ont été proposés. En juillet, Shengjia Zhao, co-créateur de ChatGPT chez OpenAI, a été embauché comme scientifique en chef du laboratoire Superintelligence.

Un désaccord fondamental sur l’avenir de l’IA

Cette réorganisation met en lumière une divergence stratégique profonde. LeCun défend depuis longtemps la thèse selon laquelle les grands modèles de langage (LLM), au cœur de la nouvelle stratégie de Mark Zuckerberg, sont certes utiles mais ne permettront jamais d’atteindre des capacités de raisonnement et de planification comparables à celles des humains.

Le scientifique concentre ses travaux au sein de FAIR sur une génération entièrement nouvelle de systèmes d’IA : les « modèles du monde ». Ces architectures visent à comprendre le monde physique en apprenant à partir de vidéos et de données spatiales plutôt que de simples contenus textuels. LeCun estime toutefois qu’une décennie pourrait être nécessaire pour développer pleinement cette technologie. Son prochain projet entrepreneurial portera précisément sur l’approfondissement de ces recherches selon le FT.

Le départ annoncé de Yann LeCun n’est pas le premier des « vétérans de l’IA » à quitter Meta. En mai, c’est Joelle Pineau, vice-présidente de la recherche en IA, qui avait rejoint la startup canadienne Cohere. En octobre, ce sont environ 600 personnes de son unité de recherche qui avaient été licenciées.

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Omnibus numérique : le grand chantier du Data Act

12 novembre 2025 à 12:59

L’échéance approche : le 19 novembre, la Commission européenne devrait présenter son « omnibus numérique ».

Un brouillon, non daté, a filtré avant l’heure. Il est proposé d’y amender 5 textes :

  • Data Act (règlement 2023/2854)
  • RGPD (règlement 2016/679)
  • AI Act (règlement 2024/1689)
  • ePrivacy (directive 2002/58/EC)
  • SRI 2 (directive 2022/2555)

Il s’agit aussi d’en abroger 4 :

  • Data Governance Act (règlement 2022/868)
  • Directive Open Data (2019/1024)
  • Règlement sur la libre circulation des données à caractère non personnel au sein de l’UE (2018/1807, dit FFDR)
  • Règlement promouvant l’équité et la transparence pour les entreprises utilisatrices de services d’intermédiation en ligne (2019/150, dit P2B)

Le Data Act va « absorber » plusieurs autres textes

Data Governance Act, directive Open Data et règlement FFDR seraient consolidés au sein du Data Act. Une démarche d’autant plus logique, à en croire Bruxelles, que ces textes se chevauchent sans que leurs interactions soient toujours claires. Le FFDR, par exemple, a en partie été remplacé par le chapitre VI du Data Act (relatif au changement de services de traitement de données). Quant au chapitre II du Data Governance Act (réutilisation de certaines catégories de données détenues par des organismes du secteur public), il complète les dispositions de la directive Open Data.

La proposition d’omnibus numérique identifie quatre éléments « importants » pour assurer un équilibre entre disponibilité des données et droits/intérêts de leurs détenteurs  :

  • Nécessité de renforcer les garde-fous contre le risque de fuite de secrets commerciaux vers des pays tiers dans le contexte des dispositions sur le partage de données des produits connectés
  • Risque d’ambiguïtés juridiques au vu du périmètre étendu du cadre business-to-government
  • Risque d’incertitude en lien avec les exigences essentielles pour les smart contracts exécutant des accords de partage de données
  • Insuffisance de prise en compte, dans le cadre du changement de fournisseur de traitement de données, des services adaptés aux besoin d’un client ou fournis par des PME/small caps

Vers la fin des exigences sur les smart contracts

Les exigences concernant les smart contracts se trouvent au chapitre VIII du Data Act (« Interopérabilité »). Elles touchent au contrôle de l’accès, à l’archivage des données, à la résiliation en toute sécurité, etc. L’omnibus numérique les supprimerait.

Données IoT : une protection renforcée du secret des affaires

Le chapitre II du Data Act régit le partage de données relatives aux produits connectés et aux services connexes. Actuellement, il permet à un détenteur de données de refuser de les communiquer au nom du secret des affaires s’il démontre qu’il existe un risque de préjudice économique grave.
L’omnibus numérique ajouterait un motif de refus supplémentaire : l’existence d’un risque élevé d’acquisition ou d’usage par des pays tiers qui ne garantissent pas un niveau de protection des données équivalent à celui de l’UE.

Un régime « spécial très grandes entreprises » pour l’open data public

Une simplification du cadre business-to-government serait effectuée au niveau du chapitre V du Data Act. Celui-ci régit la mise à disposition de données au bénéfice d’organismes du secteur public, de la Commission européenne, de la BCE ou d’un organe de l’UE « sur le fondement d’un besoin exceptionnel ».
L’omnibus numérique préciserait le champ d’application en remplaçant « besoin exceptionnel » par « urgence publique ».

La fusion des dispositions de la directive Open Data et du Data Governance Act en un chapitre sur la réutilisation des données du secteur public s’accompagnerait d’évolutions. Parmi elles, la possibilité de facturer plus l’accès aux très grandes entreprises – en première ligne, les « contrôleurs d’accès » tels que définis dans le DMA – et d’y assortir des conditions spécifiques.
En parallèle, les règles du Data Governance Act concernant certaines catégories de données protégées seraient introduites dans le Data Act sous forme simplifiée, avec une clarification sur les règles applicables dans les cas où des données personnelles ont été rendues anonymes.

Des facilités pour les PME qui fournissent de services traitement de données…

Le changement de fournisseur de traitement de données est encadré par le chapitre VI du Data Act.

L’omnibus numérique créerait un régime spécifique plus « léger » pour les services « personnalisés » (non commercialisés sur étagère et qui ne fonctionneraient pas sans une adaptation préalable aux besoins de l’utilisateur) à l’exception du IaaS. Ceux faisant l’objet d’un contrat signé avant le 12 septembre 2025 ne seraient soumis à aucune des obligations du chapitre (information, bonne foi, transparence sur les accès internationaux…) sauf celle relative à la suppression progressive des frais de changement.

Ce régime s’appliquerait aussi aux services fournis – dans le cadre de contrats signés avant cette même date – par des PME et des small caps. Ces dernières auraient la possibilité d’inclure, dans les contrats à durée déterminée, des pénalités de résiliation anticipée.

… et pour les fournisseurs de services d’intermédiation de données

L’omnibus numérique incorporerait dans le Data Act deux régimes actuellement inscrits dans le Data Governance Act. D’une part, le chapitre III, qui impose une notification des autorités compétentes par les prestataires de services d’intermédiation de données. De l’autre, le chapitre IV, qui établit un mécanisme d’enregistrement volontaire des organismes altruistes en matière de données au sein de registres publics nationaux.

Vu la nature émergente des services d’intermédiation de données, leurs prestataires ne devraient pas être obligés de notifier les autorités, estime Bruxelles. Le brouillon de l’omnibus numérique va dans ce sens. Il élimine par ailleurs l’obligation de séparation juridique vis-à-vis d’autres services, la remplaçant par une exigence de séparation fonctionnelle.
En ce qui concerne les organisations altruistes en matière de données, les obligations de transparence et de reporting seraient supprimées.

Règlement FFDR : un seul principe préservé

Du règlement FFDR ne serait conservé qu’un principe : celui qui interdit les exigences de localisation des données sauf si elles sont justifiées par des motifs de sécurité publique.

Illustration générée par IA

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IronFX Avis: Un courtier expérimenté qui reste à la pointe

12 novembre 2025 à 10:31

Dans cet IronFX avis, nous examinerons l’un des courtiers les plus établis sur le marché. Le secteur du forex et des CFD évolue rapidement, et il n’est pas rare que des courtiers soient laissés pour compte. À ce titre, peu d’entreprises ont véritablement résisté à l’épreuve du temps comme l’a fait IronFX. Mais cela soulève […]

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SoftBank lâche NVIDIA : la trahison qui pourrait peut-être faire éclater la bulle de l’IA

12 novembre 2025 à 09:03
Logo Nvidia

Le géant japonais serait-il le premier chercheur de pépites, lassé de creuser dans la ruée vers l'or de l'IA ? Quand même les investisseurs les plus convaincus ne croient plus en NVIDIA, c'est tout Wall Street qui commence à paniquer.

Reçu — 11 novembre 2025
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