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Guerre, répression, désinformation: le monde se dirige vers un « avenir dystopique » s’il n’y prend garde | Mediapart

9 septembre 2024 à 11:29

Le monde se trouve « à la croisée des chemins » et se dirige, s’il n’y prend garde, vers un « avenir dystopique », fait d’escalades militaires, de répression et de désinformation, a averti lundi le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme.


M. Türk a également mis en garde contre « la diffusion à tout va de la désinformation, qui étouffe les faits et la capacité à faire des choix libres et éclairés » : « Les rhétoriques enflammées et les solutions simplistes effacent le contexte, la nuance et l’empathie, ouvrant la voie aux discours de haine et aux conséquences désastreuses qui s’ensuivent inévitablement ».


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Elon Musk, le côté obscur de la force | Mediapart

13 août 2024 à 20:22

Extraits :

Sa haine de l’État s’arrête toutefois quand il s’agit d’argent public. Il attend des autorités, où qu’elles soient dans le monde, qu’elles se plient en quatre pour répondre à ses attentes : elles doivent être à sa disposition pour lui apporter aide et soutien dans ses projets. SpaceX en est une parfaite illustration.

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Où serait la société spatiale d’Elon Musk sans la Nasa ? Peut-être nulle part. SpaceX est le produit de la politique de l’agence spatiale américaine, désireuse d’échapper à la mainmise de Boeing

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Depuis des années, la société d’Elon Musk est biberonnée aux aides publiques, avec des programmes taillés sur mesure, se chiffrant en milliards de dollars, pour l’aider à se développer.
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Fort de ces réussites techniques et commerciales, Musk a étendu son empire. Il a lancé son propre réseau de satellites de communication, Starlink, proposant un accès internet haut débit partout dans le monde. Un réseau dont il a décidé en 2023 de limiter l’accès en Ukraine, après avoir pris fait et cause pour Vladimir Poutine.
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Rien n’est compréhensible dans les choix d’Elon Musk, dans ses prises de position, ses obsessions si on ne se réfère pas à la science-fiction. Derrière ce qui semble un éparpillement de ses moyens, un éclectisme incompréhensible de ses activités, rassemblant dans un même empire le spatial, les véhicules électriques, les télécommunications et la communication, l’intelligence artificielle, il existe un lien invisible : celui de la science-fiction, des univers parallèles, voire extraterrestres.
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la science-fiction, qu’il dit dévorer depuis sa jeunesse, a influencé la vision du milliardaire. On y retrouve les auteurs classiques de l’âge d’or de la science-fiction
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À ses débuts, Elon Musk s’est contenté de nommer certaines de ses créations en empruntant des références à ces livres qui avaient marqué sa jeunesse. Mais le temps où il ne rêvait que de conquête spatiale et de progrès technologiques est en train de s’achever. Plus il s’enrichit et conquiert de la puissance, plus il s’arroge un rôle messianique, ses projets empruntant beaucoup à ces futurs effrayants de science-fiction.
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De la même manière, il entend développer au plus vite les technologies de l’intelligence artificielle, où il a pris beaucoup de retard par rapport à ses concurrents, notamment pour l’utiliser dans la communication. Son rêve ? Faire de l’information sans journalistes. Des premiers essais ont été réalisés : la moitié des informations étaient fausses ! Mais c’est peut-être un détail pour Elon Musk qui ne se soucie guère de la vérité des faits.


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