ScanPyramids 2017 Video Report sur Vimeo
Video details about ScanPyramids Big Void 2017 discovery published in Nature on November 2nd 2017
and more about ScanPyramids North Face Corridor announced in October 2016 and refined in 2017.
— Permalien
Video details about ScanPyramids Big Void 2017 discovery published in Nature on November 2nd 2017
and more about ScanPyramids North Face Corridor announced in October 2016 and refined in 2017.
La Grande Pyramide, ou Pyramide de Khéops, a été construite sur le plateau de Gizeh, en Égypte, au cours de la quatrième dynastie, par le pharaon Khéops1, qui a régné de 2509 à 2483 avant Jésus-Christ. Bien qu'il s'agisse de l'un des monuments les plus anciens et les plus grands de la planète, il n'existe pas de consensus sur la manière dont il a été construit2,3. Pour mieux comprendre sa structure interne, nous avons imagé la pyramide à l'aide de muons, des sous-produits des rayons cosmiques qui ne sont que partiellement absorbés par la pierre4,5,6.
La radiographie par muons cosmiques qui en résulte nous permet de visualiser les vides connus et inconnus de la pyramide de manière non invasive. Nous rapportons ici la découverte d'un grand vide (avec une section transversale similaire à celle de la Grande Galerie et une longueur minimale de 30 mètres) situé au-dessus de la Grande Galerie. Il s'agit de la première structure intérieure majeure découverte dans la Grande Pyramide depuis le XIXe siècle1.
Le vide, baptisé ScanPyramids' Big Void, a d'abord été observé avec des films à émulsion nucléaire7,8,9 installés dans la chambre de la Reine, puis confirmé avec des hodoscopes à scintillateur10,11 installés dans la même chambre et enfin re-confirmé avec des détecteurs de gaz12 à l'extérieur de la pyramide. Ce grand vide a donc été détecté avec une grande confiance par trois technologies différentes de détection des muons et trois analyses indépendantes. Ces résultats constituent une avancée pour la compréhension de la structure interne de la pyramide de Khéops. Bien qu'il n'y ait actuellement aucune information sur la fonction de ce vide, ces résultats montrent comment la physique des particules moderne peut apporter un nouvel éclairage sur le patrimoine archéologique mondial.