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Reçu aujourd’hui — 26 avril 2025Shaarlist

« Trump donne l’impression de vouloir détruire les États-Unis » | Mediapart

26 avril 2025 à 20:44
> Pour son ouvrage Le Cas Trump, l’essayiste canadien Alain Roy explique avoir lu une quarantaine de livres et une centaine d’articles relatifs à Donald Trump. « Je veux lier le psychologique au politique et à la question financière pour vraiment aller au cœur du personnage, indique Alain Roy à Mediapart. Et puis je veux répondre notamment à la question suivante : Trump est-il dangereux ? »

Le gars a synthétisé tout ce qu'il a pu compiler sur Trump. Le portrait chinois ne surprendra personne, mais ça fait peur :
- imposture sur sa fortune, en grande partie héritée
- failles narcissiques et sociopathie, porté sur la vengeance
- a fricoté pendant des décennies avec la mafia
- fraudeur en série (il arnaque tout le monde, c'est un menteur compulsif) et corrompu
- intimidateur
- déclin cognitif : "Plusieurs observateurs, qu’il s’agisse de psychiatres ou de gérontologues, ont décelé des signes précurseurs de l’Alzheimer chez Trump [une thèse portée notamment par les Démocrates mais pas confirmée à ce jour – ndlr]. Une maladie dont son père a souffert. Cela pourrait expliquer la désinhibition des comportements chez lui."
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Les microplastiques étouffent les plantes | Mediapart

26 avril 2025 à 20:41
On savait déjà qu'on trouvait des micro-particules à la pelle dans l'eau. Il y en a aussi, évidemment, dans le sols. Et on vient de se rendre compte que celles-ci altéraient la pousse des plantes.

> Bizarrement, la question de la pollution des sols a mis beaucoup plus de temps à se poser. Pourtant, les masses de plastiques y seraient 4 à 23 fois plus élevées que dans les océans, explique Marie-France Dignac, chercheuse à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae). « Je ne m’explique pas vraiment ce délai, si ce n’est qu’il est plus difficile d’échantillonner un sol : impossible de le filtrer comme on le fait en mer. D’ailleurs, il n’y a toujours aucune méthodologie normalisée pour les sols. »

[...]

> Il n’y a pas si longtemps encore, on pensait que les plantes ne pouvaient pas absorber ces microplastiques « en raison de leurs parois cellulaires complexes et de leurs mécanismes d’absorption sélectifs », peut-on lire dans un article de synthèse publié en 2024.

> Raté. Probablement aucune paroi biologique n’est réellement étanche. D’autant moins lorsqu’on considère des particules de tailles microscopiques, voire nanoscopiques. Elles savent trouver leur chemin à l’intérieur des plantes, soit par les racines, en se faufilant dans les minuscules fissures ou par des phénomènes de transport actif des cellules végétales, soit par les feuilles, via les ouvertures stomatiques qui permettent les échanges gazeux.
(Permalink)

«La Forme et la couleur des sons» de Ben Shattuck, jours d’harmonie – Libération

26 avril 2025 à 20:38
> La Forme et la couleur des sons possède une sorte de mode d’emploi. Celui-ci est donné en ouverture : il suit le principe du «Hook-and-Chain», une «forme de chanson ou poème popularisée dans la Nouvelle-Angleterre du XVIIIe siècle ; le premier et le dernier vers riment, encadrant des couplets rimés. Schématiquement : A BB CC DD EE FF A.» La nouvelle-titre étant la première (A), on comprend qu’on retrouvera d’une manière ou d’une autre nos deux amateurs de musique traditionnelle dans le dernier texte («Les débuts»), si bien que la boucle sera bouclée. Comme chez Alice Munro, il existe des passerelles d’une section à l’autre. Les nouvelles fonctionnent par paires et font dialoguer un passé plus ou moins passé avec un présent plus ou moins présent. Lorsqu’un homme, à la fin du XVIIIe siècle, offre à une femme un tableau représentant un oiseau («Edwin Chase de Nantucket»), ce même tableau se retrouve en 2008 accroché au mur d’une maison en bord de mer («La barrette en argent»). Lorsque de nos jours un écrivain en résidence déterre la mort mystérieuse d’une dizaine de bûcherons sur un site d’abattage en 1908 («August dans la forêt»), ce même mystère est en partie élucidé à la lecture du journal d’un des hommes («Le journal de Thomas Thurber»). En chemin, les registres varient, jusqu’à flirter avec l’épouvante. L’un des plaisirs d’un recueil de nouvelles – et celui-ci nous le rappelle – consiste à voir les cartes rebattues à chaque nouvelle entrée.

J'adore ! Rien que pour ça, j'ai envie de le lire !
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« Trump donne l’impression de vouloir détruire les États-Unis » | Mediapart

26 avril 2025 à 20:44
> Pour son ouvrage Le Cas Trump, l’essayiste canadien Alain Roy explique avoir lu une quarantaine de livres et une centaine d’articles relatifs à Donald Trump. « Je veux lier le psychologique au politique et à la question financière pour vraiment aller au cœur du personnage, indique Alain Roy à Mediapart. Et puis je veux répondre notamment à la question suivante : Trump est-il dangereux ? »

Le gars a synthétisé tout ce qu'il a pu compiler sur Trump. Le portrait chinois ne surprendra personne, mais ça fait peur :
- imposture sur sa fortune, en grande partie héritée
- failles narcissiques et sociopathie, porté sur la vengeance
- a fricoté pendant des décennies avec la mafia
- fraudeur en série (il arnaque tout le monde, c'est un menteur compulsif) et corrompu
- intimidateur
- déclin cognitif : "Plusieurs observateurs, qu’il s’agisse de psychiatres ou de gérontologues, ont décelé des signes précurseurs de l’Alzheimer chez Trump [une thèse portée notamment par les Démocrates mais pas confirmée à ce jour – ndlr]. Une maladie dont son père a souffert. Cela pourrait expliquer la désinhibition des comportements chez lui."
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Les microplastiques étouffent les plantes | Mediapart

26 avril 2025 à 20:41
On savait déjà qu'on trouvait des micro-particules à la pelle dans l'eau. Il y en a aussi, évidemment, dans le sols. Et on vient de se rendre compte que celles-ci altéraient la pousse des plantes.

> Bizarrement, la question de la pollution des sols a mis beaucoup plus de temps à se poser. Pourtant, les masses de plastiques y seraient 4 à 23 fois plus élevées que dans les océans, explique Marie-France Dignac, chercheuse à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae). « Je ne m’explique pas vraiment ce délai, si ce n’est qu’il est plus difficile d’échantillonner un sol : impossible de le filtrer comme on le fait en mer. D’ailleurs, il n’y a toujours aucune méthodologie normalisée pour les sols. »

[...]

> Il n’y a pas si longtemps encore, on pensait que les plantes ne pouvaient pas absorber ces microplastiques « en raison de leurs parois cellulaires complexes et de leurs mécanismes d’absorption sélectifs », peut-on lire dans un article de synthèse publié en 2024.

> Raté. Probablement aucune paroi biologique n’est réellement étanche. D’autant moins lorsqu’on considère des particules de tailles microscopiques, voire nanoscopiques. Elles savent trouver leur chemin à l’intérieur des plantes, soit par les racines, en se faufilant dans les minuscules fissures ou par des phénomènes de transport actif des cellules végétales, soit par les feuilles, via les ouvertures stomatiques qui permettent les échanges gazeux.
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«La Forme et la couleur des sons» de Ben Shattuck, jours d’harmonie – Libération

26 avril 2025 à 20:38
> La Forme et la couleur des sons possède une sorte de mode d’emploi. Celui-ci est donné en ouverture : il suit le principe du «Hook-and-Chain», une «forme de chanson ou poème popularisée dans la Nouvelle-Angleterre du XVIIIe siècle ; le premier et le dernier vers riment, encadrant des couplets rimés. Schématiquement : A BB CC DD EE FF A.» La nouvelle-titre étant la première (A), on comprend qu’on retrouvera d’une manière ou d’une autre nos deux amateurs de musique traditionnelle dans le dernier texte («Les débuts»), si bien que la boucle sera bouclée. Comme chez Alice Munro, il existe des passerelles d’une section à l’autre. Les nouvelles fonctionnent par paires et font dialoguer un passé plus ou moins passé avec un présent plus ou moins présent. Lorsqu’un homme, à la fin du XVIIIe siècle, offre à une femme un tableau représentant un oiseau («Edwin Chase de Nantucket»), ce même tableau se retrouve en 2008 accroché au mur d’une maison en bord de mer («La barrette en argent»). Lorsque de nos jours un écrivain en résidence déterre la mort mystérieuse d’une dizaine de bûcherons sur un site d’abattage en 1908 («August dans la forêt»), ce même mystère est en partie élucidé à la lecture du journal d’un des hommes («Le journal de Thomas Thurber»). En chemin, les registres varient, jusqu’à flirter avec l’épouvante. L’un des plaisirs d’un recueil de nouvelles – et celui-ci nous le rappelle – consiste à voir les cartes rebattues à chaque nouvelle entrée.

J'adore ! Rien que pour ça, j'ai envie de le lire !
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«Astérix et Obélix : le Combat des chefs» d’Alain Chabat, une minisérie très réussix – Libération

26 avril 2025 à 18:02
> C'est peut-être le cadeau surprise de l’horrible Astérix et Obélix : l’Empire du milieu de Guillaume Canet, délirante machine à 66 millions d’euros balancée façon tapis de bombes sur près d’un millier d’écrans, pour finalement ne pas rentrer dans ses frais. Permettre de revenir à un Astérix moins mégalo, à un Astérix plus humain, c’est-à-dire sans visage humain. Vingt-trois ans après les 15 millions d’entrées de son Mission Cléopâtre, Alain Chabat renoue avec l’œuvre de Goscinny et Uderzo par le biais de l’animation et de la série télé, avec le renfort de Netflix. Initialement envisagé comme un long métrage, le projet a finalement enflé au point d’être repensé, recalibré dans un format 5x30 minutes.

Cool !
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Deux historiens britanniques se querellent au sujet du nombre de pénis figurant sur la tapisserie de Bayeux – Libération

26 avril 2025 à 17:58
> Dans un podcast diffusé ce vendredi 25 avril, deux éminents historiens britanniques se sont livrés à un débat académique au sujet d’un détail insolite figurant dans l’œuvre monumentale retraçant les péripéties de Guillaume le Conquérant.

Figurez-vous que ces deux éminents spécialistes de cette œuvre, ne sont pas d'accord sur le nombre de pénis que l'on peut compter. Oui, oui, de pénis. Et pas seulement ceux des chevaux. L'un en compte 93, l'autre 94.
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«Astérix et Obélix : le Combat des chefs» d’Alain Chabat, une minisérie très réussix – Libération

26 avril 2025 à 18:02
> C'est peut-être le cadeau surprise de l’horrible Astérix et Obélix : l’Empire du milieu de Guillaume Canet, délirante machine à 66 millions d’euros balancée façon tapis de bombes sur près d’un millier d’écrans, pour finalement ne pas rentrer dans ses frais. Permettre de revenir à un Astérix moins mégalo, à un Astérix plus humain, c’est-à-dire sans visage humain. Vingt-trois ans après les 15 millions d’entrées de son Mission Cléopâtre, Alain Chabat renoue avec l’œuvre de Goscinny et Uderzo par le biais de l’animation et de la série télé, avec le renfort de Netflix. Initialement envisagé comme un long métrage, le projet a finalement enflé au point d’être repensé, recalibré dans un format 5x30 minutes.

Cool !
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Deux historiens britanniques se querellent au sujet du nombre de pénis figurant sur la tapisserie de Bayeux – Libération

26 avril 2025 à 17:58
> Dans un podcast diffusé ce vendredi 25 avril, deux éminents historiens britanniques se sont livrés à un débat académique au sujet d’un détail insolite figurant dans l’œuvre monumentale retraçant les péripéties de Guillaume le Conquérant.

Figurez-vous que ces deux éminents spécialistes de cette œuvre, ne sont pas d'accord sur le nombre de pénis que l'on peut compter. Oui, oui, de pénis. Et pas seulement ceux des chevaux. L'un en compte 93, l'autre 94.
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