Test Lost Soul Aside (PS5) - Un ancien projet étudiant qui a connu une longue gestation.
29 septembre 2025 à 15:34
Lost Soul Aside est un projet né du rêve d'un étudiant nommé Yang Bing, qui en 2016 a choqué le monde avec une bande-annonce maison mettant en vedette des graphismes époustouflants et un gameplay hack-and-slash. Le projet a ensuite évolué vers une production industrielle sous la bannière d'Ultizero Games, un studio indépendant basé à Shanghai, avec le soutien de Sony Interactive Entertainment. Après près d'une décennie de développement mouvementée, le jeu est finalement sorti le 29 août 2025 sur PlayStation 5 et PC. Lost Souls Aside suit le parcours de Kaser, un orphelin élevé par sa jeune sœur, Louisa. Leur monde est sous l'emprise d'un empire autoritaire, et tous deux rejoignent un groupe de résistance appelé Glimmer. Cependant, cette paix fragile est rapidement brisée lorsque des créatures interdimensionnelles appelées Voidrax envahissent leur monde, menées par le mystérieux et ambitieux Aramon. Au fil de l'histoire, des conflits personnels émergent. Louisa est kidnappée et son âme est emportée par le Voidrax, forçant Kaser à voyager à travers les dimensions pour la sauver. C'est là qu'il rencontre Lord Arena, un être semblable à un dragon qui faisait autrefois partie du Voidrax, mais qui regrette désormais son passé et choisit d'aider Kaser. En chemin, Kaser et Lord Arena collaborent pour affronter les Gardiens, dont l'esprit est manipulé par Aramon. Kaser parviendra-t-il à sauver Louisa et à lui rendre son âme ? Quels mystères Lord Arena cache-t-il ? Honnêtement, la première chose que nous avons remarquée en jouant à ce jeu, c'est à quel point les combats proposés ont piqué notre curiosité. Malheureusement, l'histoire et les dialogues paraissent très ordinaires. Si la relation entre Kaser et Arena est un point émotionnel intéressant, le récit principal s'enlise souvent dans des clichés et un rythme incohérent. De plus, les personnages secondaires ont peu de place pour se développer. Les dialogues paraissent souvent plats, avec des rebondissements prévisibles. Si l'on trouve quelques moments cinématographiques forts, ils ne suffisent pas à compenser les faiblesses structurelles de la narration. (Lire la suite)