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Hier — 6 septembre 2024Flux principal

Jelly Mario – Jouez à Super Mario Bros version gelée sur navigateur

Par : Korben
6 septembre 2024 à 07:00

Amis geeks et passionnés de jeux vidéo rétro, aujourd’hui, je vais vous parler d’une petite pépite qui devrait ravir les fans de Super Mario Bros : Jelly Mario ! Imaginez un instant que notre plombier moustachu préféré ait abusé des champignons hallucinogènes… Eh bien c’est un peu l’effet que ça fait de jouer à Jelly Mario.

Concrètement, Jelly Mario c’est un Mario tout ramolli, qui se déplace comme de la gelée qui coule. Les contrôles sont pour le moins… surprenants ! Quand vous appuyez sur les touches de direction, Mario s’étire dans tous les sens de façon très élastique. Croyez-moi, les premières parties sont plutôt comiques !

Mais au-delà de cet aspect rigolo et décalé, Jelly Mario reste un vrai jeu de plateforme avec les mécaniques classiques de Super Mario Bros. Vous devrez toujours sauter sur les goombas, éviter les pièges et atteindre le drapeau à la fin du niveau. Sauf qu’avec un Mario en gelée, c’est tout de suite beaucoup plus délicat !

Techniquement, le jeu est développé en HTML5 et fonctionne directement dans le navigateur. Pas besoin d’installation, il suffit de se rendre sur le site https://jellymar.io/ pour commencer à jouer. Le jeu est gratuit et ne nécessite aucune inscription. C’est le genre de petit jeu addictif parfait pour une pause détente au bureau (mais je ne vous ai rien dit, hein !).

Graphiquement, on retrouve le pixel art coloré et charmant de Super Mario Bros, avec des animations en gelée qui donnent un côté très cartoon. La bande-son reprend les thèmes musicaux cultes de la série, mais avec des effets comiques quand Mario s’étire dans tous les sens. Et en termes de level design, le jeu propose des niveaux inspirés de ceux de Super Mario Bros, mais retravaillés pour exploiter la mécanique de gelée. On a ainsi des gouffres impossibles à franchir normalement qu’il faudra traverser en étirant Mario au maximum, ou des passages secrets accessibles uniquement en se faufilant par des interstices étroits. C’est malin et bien pensé.

Bien sûr, Jelly Mario n’a pas vocation à révolutionner le jeu vidéo, mais il offre une expérience amusante pour tous les fans de Nintendo. C’est le genre de petit jeu que l’on lance pour une partie rapide et qui finit par nous scotcher une bonne demi-heure grâce à son côté accrocheur et défoulant.

Perso, j’ai tenté plusieurs parties mais c’est hyper dur et je fini vite en particules subatomiques.

Alors si vous voulez voir Mario sous un autre jour (et sous champignons), je vous invite à tester Jelly Mario sans plus attendre.

À partir d’avant-hierFlux principal

Zsh-copilot – Et votre terminal devient intelligent

Par : Korben
5 septembre 2024 à 07:00

Perso, je lance pas mal de commandes dans tous les sens chaque jour dans mon terminal et entre les petits paramètres que j’oublie, les enchainements de commandes un peu complexes ou les commandes à rallonge, ce que je peux vous dire, c’est que ça me prend un peu de temps.

Mais heureusement, zsh-copilot a débarqué dans ma vie il y a quelques mois et je ne peux plus m’en passer.

Ce plugin génial utilise la puissance de l’IA, directement intégrée à votre fidèle Zsh grâce zsh-autosuggestions.

Pour en profiter, rien de plus simple. Installez les dépandances suivantes :

Clonez le repo zsh-copilot dans votre dossier de plugins Zsh :

git clone https://github.com/Myzel394/zsh-copilot.git ~/.zsh-copilot

Puis ajoutez la ligne suivante dans votre fichier .zshrc avec cette commande :

echo "source ~/.zsh-copilot/zsh-copilot.plugin.zsh" >> ~/.zshrc

N’oubliez pas de relancer votre shell pour prendre en compte les changements.

Ah oui, j’oubliais ! Pour que la magie opère, vous aurez aussi besoin d’une clé API OpenAI. Ça coûtera donc un peu de sous, mais vu tout ce que ce plugin va vous apporter, ça vaut largement le coup d’investir dedans !

Une fois que tout est en place, vous n’avez plus qu’à commencer à taper vos commandes habituelles, et à presser Ctrl+Z dès que vous avez besoin d’un coup de main. Et là, c’est Merlin l’enchanteur qui entre en scène ! zsh-copilot va analyser ce que vous êtes en train de faire, et vous proposer la suite la plus pertinente. Vous pouvez même carrément lui demander ce que vous cherchez à faire et lui vous proposera la commande qui va bien.

Vous verrez, c’est bluffant. Au début, on a un peu l’impression de tricher, mais très vite, on se rend compte à quel point c’est pratique. J’en ai même fait une vidéo pour mes patreons d’amour :

Puis par la même occasion, j’ai découvert Zsh AutoSuggestions qui est également super pratique pour retrouver les commandes qu’on tape régulièrement.

Bref, comme d’hab, productivité x10 avec ce genre de petits tools. Rendez-vous sur le github pour en savoir plus.

Quill – L’éditeur WYSIWYG nouvelle génération

Par : Korben
4 septembre 2024 à 07:00

Quill est une bibliothèque JavaScript de folie pour créer des éditeurs de texte riche (WYSIWYG). Et quand je dis riche, c’est pas seulement du gras et de l’italique hein, on est sur un niveau au-dessus !

En gros, Quill vous offre tout un tas d’outils pour transformer vos champs de texte tout moisis en une expérience d’édition de folie furieuse. Le truc cool, c’est que c’est pensé pour les développeurs, donc vous avez un contrôle total sur le contenu et les fonctionnalités.

Ce qui fait la force de Quill, c’est son API hyper intuitive. Pas besoin de se taper 3 jours de doc pour comprendre comment ça marche. En quelques lignes de code, vous pouvez déjà faire des trucs sympas. Tenez, regardez ça :

const quill = new Quill('#editor', {
  modules: {
    toolbar: true  
  },
  theme: 'snow'
});

Et bam, avec ça vous avez déjà un éditeur stylé avec une toolbar, prêt à l’emploi ! C’est pas beau ça ? En plus, Quill gère directement le JSON en entrée et en sortie, ce qui vous facilite grave la vie pour stocker et traiter le contenu ensuite.

Ce qui est vraiment cool avec Quill, c’est que vous pouvez étendre et personnaliser votre éditeur à l’infini. Vous voulez ajouter des formats chelous, des effets funky ou même intégrer des contenus interactifs ? Pas de soucis, Quill vous laisse faire tout ce que vous voulez.

Vous pouvez même créer vos propres modules pour ajouter des features de malade. Genre si vous avez besoin d’un éditeur d’équations mathématiques ? Hop, vous chopez le module sur npm et vous l’intégrez en deux-deux. Besoin d’un truc pour gérer des sondages? Pareil, y’a sûrement un module pour ça. C’est ça qui est génial avec l’écosystème de Quill!

Tiens d’ailleurs, laissez-moi te montrer un truc fun qu’on peut faire. On va créer un format custom pour mettre en forme du code source directement dans l’éditeur. Pour ça, on va créer un module qui va détecter les blocs de code et leur appliquer la coloration syntaxique.

import Quill from 'quill';
import Highlight from 'highlight.js';

const CodeBlock = Quill.import('formats/code-block');

class SyntaxCodeBlock extends CodeBlock {
  static create(value) {
    const domNode = super.create(value);
    domNode.innerHTML = Highlight.highlightAuto(value).value;
    return domNode;
  }
}

Quill.register(SyntaxCodeBlock, 'code-block', true);

Là en gros, on crée une nouvelle classe SyntaxCodeBlock qui étend le format code-block de base. Dans la méthode create, on récupère le noeud créé par la classe parente et on remplace son contenu avec le code coloré par Highlight.js. Ensuite, on n’a plus qu’à enregistrer notre nouveau format custom dans Quill et pouf, on peut mettre en forme du code directement dans l’éditeur!

C’est juste un exemple hein, mais ça montre bien la puissance et la flexibilité de Quill. Et puis c’est hyper fun de pouvoir bidouiller son éditeur comme ça ! Y’a même un playground ici pour vous amuser.

Bon après, je vais pas vous mentir, y’a quand même un petit temps d’adaptation hein. Faut comprendre comment Quill structure son modèle de document, comment bossent les différents modules, etc. Mais une fois qu’on a compris la logique, c’est open bar.

Ah et j’ai failli oublier un truc important: Quill est compatible avec tous les navigateurs modernes, que ce soit sur desktop ou mobile. Votre éditeur va se comporter de la même façon partout, ce qui est quand même super cool. Ah et la doc officielle est très bien faite.

Bref, si vous cherchez une solution d’édition de texte riche pour vos projets web, franchement je vous le recommande les yeux fermés.

Allez, codez bien et à plus dans l’bus !

BugStalker – Le debugger Rust puissant et convivial

Par : Korben
3 septembre 2024 à 07:00

Je sais, convivial c’est un mot bizarre pour parler d’un outil de débogage, mais celui-ci va vous faire kiffer si vous codez en Rust. Ça s’appelle BugStalker et c’est juste le debugger qu’il vous faut pour traquer les bugs vicieux dans vos programmes puisqu’il comprend toutes les subtilités du langage.

Ça veut dire qu’il sait gérer les types Rust complexes comme les vecteurs, les pointeurs intelligents et même les variables locales des threads. Et il ne fait pas que les afficher joliment, il vous permet carrément d’interagir avec !

Vous pouvez poser des breakpoints où vous voulez dans votre code, que ce soit sur une ligne précise, une fonction ou même une instruction assembleur. Et quand votre programme s’arrête sur un breakpoint, vous pouvez contrôler son exécution pas à pas, rentrer dans les fonctions ou les sauter, tout ça à la volée.

Et si vous avez besoin d’inspecter les données de votre programme, il a ce qu’il vous faut dans le ventre. Vous pouvez par exemple évaluer des expressions pour afficher les variables locales et globales, les arguments des fonctions, et même découper des tableaux ou des vecteurs pour voir ce qui se cache dedans.

L’outil vous propose deux interfaces au choix : une classique en ligne de commande, et une interface graphique en mode TUI (Text User Interface) qui claque. Et le kif, c’est que vous pouvez passer de l’une à l’autre quand vous voulez pendant une session de débogage !

Ah et j’allais oublier un truc énorme : les Oracles ! Non, je ne parle pas de la boîte qui fait des bases de données, mais d’une fonctionnalité trop stylée de BugStalker. En gros, c’est des modules qui viennent se greffer au debugger pour vous filer des infos sur des aspects spécifiques de votre programme. Par exemple, l’Oracle Tokio vous donne des insights sur le runtime Tokio si vous faites de l’asynchrone, sans avoir à modifier votre code. Trop fort !

Bon allez, je vais pas vous faire languir plus longtemps. Si vous voulez essayer, c’est tout simple, vous installez ça avec cargo :

cargo install bugstalker

et hop, vous êtes prêts à déboguer comme des pros. Et si jamais vous avez un souci avec la dépendance libunwind, y a même une version sans, mais entre nous, libunwind c’est quand même mieux.

Franchement, je « ne contracte pas » quand je vous dis que BugStalker c’est le debugger qu’il vous faut pour vos projets Rust. Avec lui, traquer les bugs c’est presque devenu un sport national, alors go sur https://github.com/godzie44/BugStalker , votre code Rust vous dira merci !

Allez, sur ce je vous laisse, j’ai un programme à déboguer moi (non, mon code est parfait).

SampleWizard – Enregistrez et téléchargez des samples audio en un clic depuis votre navigateur

Par : Korben
2 septembre 2024 à 07:00

Vous êtes un producteur de musique, un créateur de contenu ou tout simplement un passionné d’audio qui aime sampler des sons depuis le web ?

Et bien, je viens de découvrir SampleWizard, une extension Chrome géniale qui va bousculer votre façon d’enregistrer et de télécharger des samples audio. Fini les galères avec les sites de téléchargement douteux, ça vous permet de capturer n’importe quel son sur le web en un seul clic directement depuis votre navigateur. C’est magique !

Bref, vous surfez tranquillement sur YouTube, Soundcloud ou n’importe quel site web, et soudain vous tombez sur un extrait audio qui vous fait kiffer. Avec cette extension, pas besoin de chercher un moyen de le télécharger, il vous suffit de cliquer sur le bouton d’enregistrement de l’extension et hop, le tour est joué ! Le sample est ainsi automatiquement enregistré et téléchargé sur votre ordinateur au format WAV. C’est simple comme bonjour.

L’interface de SampleWizard est simple, vous n’avez qu’un bouton à cliquer pour enregistrer et un autre pour accéder à vos samples téléchargés. Je crois que c’est ce qu’utilise la grand mère de Steve Aoki quand elle repère un sample qu’elle veut lui envoyer.

En plus de ça, c’est est entièrement gratuit en version de base. Que demande le peuple ?

Rendez-vous sur le Chrome Web Store pour en profiter. Quand à moi, je retourne chasser du sample sauvage moi.

GIFtube – Convertissez des vidéos YouTube en GIF de haute qualité

Par : Korben
1 septembre 2024 à 07:00

Vous êtes un amateur de GIF comme moi, et vous aimeriez pouvoir créer vos propres animations à partir de vos vidéos YouTube préférées ? Alors laissez-moi vous présenter GIFtube, un petit script Bash qui permet de choisir précisément la portion de la vidéo que vous voulez transformer, régler la résolution et le nombre d’images par seconde, et hop, le tour est joué ! Votre GIF est prêt à être partagé.

Pour faire son job, GIFtube utilise plusieurs outils bien connus des bidouilleurs : yt-dlp pour télécharger la vidéo YouTube, ffmpeg pour l’encodage et la génération du GIF, et gifsicle pour l’optimisation du fichier final. Et pas besoin d’être un champion de la ligne de commande pour utiliser GIFtube puisque le script s’occupe d’installer lui-même les dépendances nécessaires si elles ne sont pas déjà présentes sur votre système (enfin, seulement si vous êtes sous Ubuntu, Debian ou macOS, pour les autres, va falloir retrousser vos manches).

Bon, assez parlé, passons à la pratique ! Voici comment utiliser GIFtube :

  1. Téléchargez le script sur https://github.com/Gords/GIFtube et sauvegardez-le quelque part sur votre ordinateur.
  2. Ouvrez un terminal et rendez-vous dans le dossier où se trouve le script. Tapez ./make_gif.sh pour le lancer.
  3. Quand le script vous le demande, collez l’URL de la vidéo YouTube que vous voulez convertir.
  4. Indiquez le nombre d’images par seconde que vous voulez pour votre GIF. Un chiffre entre 10 et 30 est généralement un bon compromis entre fluidité et taille du fichier.
  5. Précisez le moment de la vidéo où vous voulez que le GIF commence, en secondes. Par exemple, si vous voulez démarrer à 1 minute et 30 secondes, tapez 90.
  6. Indiquez la durée que vous voulez pour votre GIF, toujours en secondes.
  7. Choisissez un nom pour votre fichier GIF.
  8. Enfin, sélectionnez la résolution de votre GIF : 1080p, 720p, 480p ou 240p.

Et voilà, GIFtube s’occupe du reste ! Le script va télécharger la vidéo, générer une palette de couleurs optimisée, encoder le GIF selon vos réglages et l’optimiser pour réduire sa taille. Quelques instants plus tard, votre GIF est prêt !

Avec un peu d’imagination, les possibilités sont infinies. Vous pouvez par exemple créer des GIF à partir de vos répliques de films préférées pour réagir avec style sur les réseaux sociaux, ou encore capturer les meilleurs moments d’un tutoriel vidéo pour l’intégrer dans un tutoriel écrit.

Vous l’aurez compris, GIFtube est un chouette petit outil à avoir sous la main pour tous les amateurs de GIF. Son côté ligne de commande peut rebuter les moins à l’aise avec le terminal, mais moi j’aime bien 🙂

Sur ce, je vous laisse, j’ai une subite envie de me refaire l’intégrale de Stargate moi. Je sens que je vais avoir besoin de GIFtube pour immortaliser certains moments cultes.

Allez, à plus et bon GIF !

VxKex – Faites tourner vos applis Windows 8/10 sur Seven !

Par : Korben
31 août 2024 à 07:00

Vous êtes un irréductible de Windows 7, mais vous lorgniez avec envie sur certaines applications récentes uniquement disponibles pour Windows 8, 8.1 ou 10 ? Pas de stress, avec VxKex, vous allez pouvoir les faire tourner sur votre Seven adoré !

Mais qu’est-ce que c’est que ce truc au nom imprononçable ? Eh bien, pour faire simple, c’est est un ensemble d’extensions d’API qui vont permettre à votre Windows 7 de comprendre et d’exécuter des programmes normalement réservés aux versions plus récentes de l’OS de Microsoft. Bref, c’est un peu comme si on greffait des bouts de Windows 8 et 10 dans votre Seven. Génial, non ?

Pour en profiter, rien de plus simple. Rendez-vous sur la page des releases sur GitHub et téléchargez la dernière version. Installez la, et vous voilà prêt à dompter ces applis récalcitrantes !

L’utilisation est un jeu d’enfant. Faites un clic droit sur le programme que vous voulez lancer (fichier .exe ou .msi), ouvrez les propriétés, puis sélectionnez l’onglet « VxKex ». Là, cochez la case « Enable VxKex for this program » (« Activer VxKex pour ce programme ») et lancez l’application. Tadaaa !

Bon, pour certains programmes un peu complexes, il faudra peut-être bidouiller quelques réglages supplémentaires, mais rien d’insurmontable. Vous trouverez toutes les infos nécessaires dans le fichier « Application Compatibility List.docx » inclus dans le dossier d’installation de l’outil (par défaut dans « C:\Program Files\VxKex »). Et la liste des applications compatibles est longue comme le bras ! Ça va de Blender à Spotify en passant par Chromium, Discord, Python, Qt Creator et même des émulateurs comme Citra et Yuzu. Bref, y’a de quoi s’amuser.

Mais attention, ce truc ne fait pas de miracles non plus. N’espérez pas faire tourner les derniers jeux AAA dessus, il est plutôt orienté applications. Ceci dit, les développeurs planchent déjà sur le support des jeux, alors gardez l’œil ouvert ! Autre question que vous vous posez sûrement : est-ce que ça va bousiller mon Windows 7 chéri ?

Eh bien non, pas du tout ! VxKex n’altère aucun fichier système, il se contente de charger des DLLs lorsque vous lancez une application compatible. Donc pas de panique, votre Seven restera aussi stable qu’un roc.

Côté configuration requise, c’est très léger. Il vous faut juste le Service Pack 1 et idéalement les mises à jour KB2533623 et KB2670838 d’installés sur votre Windows 7. Et si vous avez les derniers correctifs de sécurité (les fameux ESU), pas de problème non plus, il est compatible.

Même les applications en ligne de commande sont de la partie ! Une fois que c’est activé pour votre programme, vous pouvez l’utiliser dans l’invite de commandes comme si de rien n’était.

Bref, de quoi redonnez un coup de jeune à votre Windows 7 et profitez enfin de toutes ces applications qui vous faisaient de l’œil sur Windows 8 et 10 ! Mais bon, n’oubliez pas que Windows Seven est quand même un vieux machin et que niveau sécurité, c’est pas top… Donc pensez à mettre à jour vers Windows 11 (ou 10 si vous avez un PC pourri).

Puter – Des navigateurs virtuels instantanés sans inscription

Par : Korben
30 août 2024 à 07:00

Ce serait chouette si on pouvait ouvrir un navigateur web en un clin d’œil, sans avoir à installer quoi que ce soit sur sa machine et où chaque session de navigation serait totalement indépendante, isolée dans sa propre bulle virtuelle. Ah bah ça tombe bien, c’est exactement ce que propose Puter, un service en ligne très astucieux.

Le concept est simple : Puter vous permet de démarrer des navigateurs web dans des machines virtuelles, directement depuis votre navigateur habituel. Pas besoin de créer un compte, pas besoin de donner votre email, vous choisissez juste la région du monde où vous voulez que votre session soit hébergée (Amérique du Nord, Amérique du Sud, Asie ou Europe), et hop, un nouveau navigateur s’ouvre dans un onglet !

Au delà de la fonctionnalité du navigateur, Puter propose aussi un environnement de bureau avec plein de petits outils cools comme un IDE pour coder, un genre de Paint pour dessiner, un terminal, un bloc note, un player vidéo, des jeux…etc

Sous le capot, y’a bien évidemment du cloud computing pour instancier à la volée des machines virtuelles pré-configurées avec un navigateur web. Chaque session est éphémère et isolée, ce qui signifie que vous repartez toujours d’une ardoise vierge, sans cookies, sans historique, sans traces de votre navigation précédente.

L’intérêt principal de ce service et de son navigateur est de pouvoir naviguer de façon totalement anonyme et privée. Comme les sessions sont hébergées sur les serveurs de Puter et non sur votre machine, les sites que vous visitez ne peuvent pas vous identifier ni vous pister. C’est aussi pratique pour tester des sites web dans différents environnements, ou pour accéder à des services qui pourraient être bloqués dans votre pays.

Mais ça a aussi ses limites. Déjà, la confidentialité a un prix : il faut faire confiance à Puter pour ne pas enregistrer et exploiter votre activité. Ensuite, le fait de passer par des serveurs distants peut ralentir la navigation et augmenter la latence. Enfin, il ne propose pour l’instant qu’un seul navigateur (Chromium) et ne permet pas d’installer des extensions ou de personnaliser l’environnement.

Malgré ces limitations, ça reste un outil prometteur. La possibilité de cloisonner facilement sa navigation dans des machines virtuelles à usage unique ouvre de nombreuses perspectives, notamment en termes de sécurité et de confidentialité. On peut imaginer des cas d’usage pour le test de logiciels malveillants, l’analyse de sites web suspects, ou encore la création de profils utilisateurs distincts.

A tester ici !

imfile – Le gestionnaire de téléchargements multi-sources qui remplace Motrix

Par : Korben
29 août 2024 à 07:00

Oyez, oyez, amis geeks et bidouilleurs !

Aujourd’hui, je viens vous causer d’un petit outil bien pratique qui va vous simplifier la vie côté téléchargements. Son petit nom, c’est imfile, et c’est ni plus ni moins qu’un gestionnaire de téléchargements multi-sources qui vient prendre la relève de notre regretté Motrix.

Pour ceux qui auraient zappé l’épisode précédent, Motrix était un excellent logiciel basé sur aria2 qui permettait de télécharger via de nombreux protocoles : HTTP, FTP, torrents, liens magnet… Bref, un outil très complet ! Sauf que voilà, le projet a fini par péricliter, faute de mises à jour. Triste fin pour un logiciel si prometteur. 😢

Mais tel le phénix qui renaît de ses cendres, imfile est venu redonner vie à Motrix ! Grâce à l’héroïque développeur @chenjia404, le projet a été forké et c’est reparti pour un tour. Au menu des réjouissances :

  • Un support complet de Windows, macOS et Android (pour Linux, il faudra compiler vous-mêmes pour le moment 😜)
  • La possibilité de télécharger directement par hash (pratique pour retrouver un fichier)
  • Une sauvegarde automatique des tâches pour ne rien perdre même en cas de plantage
  • Des mises à jour et une maintenance régulières pour rester à la page
  • Programmé en Go, Vue.js et Electron, avec une base de données SQLite

Et ça, c’est juste la version actuelle ! D’après le dev, on peut s’attendre à pas mal de fonctionnalités supplémentaires dans le futur, comme du streaming, de la recherche de ressources ou encore de la synchronisation multi-appareils. De quoi concurrencer sérieusement les ténors du téléchargement ! 🤩

Comparé à Motrix, imfile reprend les fonctionnalités essentielles (gestion des téléchargements HTTP/FTP/Torrent/Magnet) mais apporte aussi son lot de nouveautés comme le téléchargement par hash ou les sauvegardes automatiques. L’interface a été remaniée tout en restant dans le même esprit.

Maintenant direction le site officiel pour récupérer la version correspondant à votre OS, un petit clic pour lancer l’install et vous voilà parés pour ratisser le web à la recherche de tous les trésors cachés des internets.

Perso, j’ai testé la version Windows et franchement, ça fonctionne très bien ! J’ai lancé des téléchargements variés : ISO Linux, discographie, série TV… Tout est passé sans accroc. L’interface est claire et intuitive. Seul petit bémol : pas de recherche intégrée pour le moment, il faut trouver ses liens soi-même ^^. Mais ça viendra !

Le plus beau dans tout ça, c’est qu’imfile est un projet 100% open source !

Allez, trêve de bavardages, je vous laisse filer sur le site d’imfile pour tester tout ça.

Happy downloading à tous ! 🚀

Unch – Dissimulez vos messages avec des caractères invisibles

Par : Korben
28 août 2024 à 07:00

Vous cherchez un moyen astucieux et discret de dissimuler des messages dans vos écrits ? Ca tombe bien, Unch vous permet de cacher du texte dans un autre texte en utilisant des caractères Unicode invisibles. C’est comme une encre sympathique numérique !

Concrètement, Unch utilise les caractères de sélection de variante (Variation Selector) de l’Unicode, allant de \nE0100 à \nE01EF, pour masquer votre message secret. Votre texte en clair sert de couverture et le tour est joué ! Seuls ceux qui connaissent la combine pourront révéler le véritable contenu.

Mais comment ça marche ?

  • 1. Votre message est d’abord encodé en Base64
  • 2. Puis pour chaque caractère du résultat, on ajoute un sélecteur de variante
  • 3. Ce texte ésotérique est ensuite inséré dans votre message anodin

Et hop, vous obtenez un texte d’apparence banale mais qui recèle un secret bien gardé ! Vos destinataires n’y verront que du feu.

Pour utiliser Unch, rien de plus simple. Vous pouvez :

  • Télécharger un binaire précompilé depuis la page des releases GitHub
  • Compiler vous-même le code source en Go (version 1.22.0 ou supérieure requise)
  • Utiliser l’image Docker officielle

Ensuite, il suffit de lancer la commande unch en lui passant votre message et le texte de couverture. Par exemple :

unch "Mon message secret" "Coucou, quoi de neuf ?"

Vous pouvez aussi utiliser des options pour décoder un message caché avec -d ou --decode ou encore générer un faux texte aléatoire avec -l ou --lorem et même supprimer le saut de ligne final avec -n

Quelques exemples d’utilisation :

unch "Rendez-vous à 22h" "On se fait un ciné ce soir ?"
unch -l "Je suis un agent secret"
unch -d "On se fait un ciné ce soir ?"

Comme ça, avec Unch, vous pourrez échanger des infos avec vos amis ou vos collègues pour vous amuser (mais pas critiques non plus, c’est pas chiffré, je le rappelle.)

A découvrir ici.

AutoFillr – L’extension Chrome qui remplit vos formulaires correctement

Par : Korben
26 août 2024 à 22:00

Salut les gens !

Aujourd’hui, je vais vous causer d’une extension Chrome qui va vous simplifier la vie : AutoFillr.

C’est un outil qui remplit automatiquement les formulaires web pour vous. Ça a l’air tout bête dit comme ça, mais attendez de voir ce que ça donne en vrai.

Vous connaissez la galère des formulaires en ligne ? Nom, prénom, adresse, téléphone, email… À chaque fois, c’est la même rengaine. On perd un temps fou à rentrer toutes ces infos, surtout quand on doit le faire sur mobile. Avec ses gros doigts, c’est la fête du slip pour viser les bons champs. Et je ne vous parle même pas du calvaire si on doit créer un compte. Mot de passe, confirmez le mot de passe, code postal… Argh !

Alors je sais y’a déjà des navigateurs ou des gestionnaires de mots de passe qui font ça, mais c’est imparfait… Parfois certains champs ne sont pas correctement remplis. C’est là qu’AutoFillr entre en scène. Cette petite extension va littéralement remplir les cases à votre place comme ça, grâce à son IA capable d’analyser le plus tordu des formulaires. Comme ça plus besoin de vous triturer les méninges pour retrouver votre numéro de téléphone ou votre adresse (Oui, j’ai 5 ans) ou de quand même compléter des trucs qui ont été mal complétés.

Vous pouvez télécharger Autofillr ici et une fois installé, dès que vous tomberez sur un formulaire en ligne, il entrera en action en détectant les différents champs et vous proposera de les préremplir pour vous. Vous n’avez plus qu’à vérifier que tout est correct et à valider.

Rassurez vous également, vous gardez le contrôle total sur vos données personnelles puiqu’il ne conserve rien en ligne, et que tout est stocké localement dans Chrome. Et si un jour vous décidez de faire table rase, vous pouvez facilement réinitialiser l’extension. Vos infos seront supprimées, comme par magie.

A découvrir ici.

uv – L’installateur Python ultra-rapide

Par : Korben
26 août 2024 à 07:00

Vous en avez assez d’attendre des heures pour installer vos dépendances Python ? Et la nuit, dans vos draps humides, vous rêvez d’un outil qui rendrait ce processus ultra-rapide et indolore ?

Ne cherchez plus, uv est là pour vous !

Écrit en Rust par les mêmes qui ont fait Ruff, uv est un installateur Python et un résolveur de dépendances d’une rapidité époustouflante. Conçu comme une alternative à pip et pip-tools, il offre des performances jusqu’à 100 fois supérieures et il est aussi facile à utiliser que pip. Vous pouvez l’installer en un clin d’œil avec curl, pip, pipx ou même Homebrew. Une fois en place, créez votre environnement virtuel avec uv venv, activez-le, et vous voilà prêt à installer des packages en un temps record grâce à des commandes intuitives comme

uv pip install flask

uv gère également la génération de fichiers de dépendances verrouillés, pour garantir la reproductibilité de votre environnement sur n’importe quelle plateforme.

Avec

uv pip compile

vous pouvez générer un fichier requirements.txt à partir de diverses sources : requirements.in, pyproject.toml, setup.py ou même l’entrée standard. Et pour synchroniser votre environnement avec ce fichier, rien de plus simple :

uv pip sync requirements.txt

Mais ce n’est pas tout. uv regorge de fonctionnalités avancées pour répondre à tous vos besoins. Vous pouvez définir des overrides de versions de dépendances, choisir entre différentes stratégies de résolution, gérer les dépendances Git avec une authentification simplifiée, et même installer dans des environnements Python arbitraires grâce à l’option --python.

Côté performances, le secret d’uv réside dans son utilisation intelligente du cache. Les dépendances déjà téléchargées sont stockées de manière optimisée, et uv se base sur des informations comme les en-têtes de cache HTTP ou les hachages Git pour déterminer si une dépendance doit être retéléchargée. Vous pouvez contrôler finement le comportement du cache avec des options comme --refresh ou --no-cache.

Autre avantage indéniable d’uv : sa gestion avancée de l’authentification. Que ce soit pour les dépôts Git privés ou les registres de packages, uv vous permet de vous authentifier de multiples façons : SSH, HTTPS avec nom d’utilisateur et mot de passe ou token, fichier netrc, et même le keyring de votre système !

C’est également un outil multi-plateforme qui fonctionne de manière optimale sur macOS, Linux et Windows, avec un support de premier ordre pour les architectures x86_64. Et si vous utilisez une plateforme plus exotique, il y a de grandes chances qu’uv soit également disponible grâce à une compatibilité étendue.

C’est vraiment à tester si vous faites du python.

A découvrir ici : https://github.com/astral-sh/uv

LLocalSearch – Le moteur de recherche local basé sur des agents IA

Par : Korben
25 août 2024 à 07:00

LLocalSearch est un moteur de recherche qui fonctionne entièrement en local sur votre machine, qui utilise des agents IA pour effectuer des recherches directement sur votre ordinateur.

Le concept est simple mais diablement efficace. Lorsque vous lui posez une question, le système va enchaîner plusieurs modèles de langage pour trouver la réponse la plus pertinente. Tout le processus est transparent, vous pouvez suivre en temps réel la progression des agents et voir comment ils arrivent à la réponse finale, tout ça sans qu’aucune donnée ne soit envoyée sur des serveurs distants.

Mais il ne se contente pas d’être un simple moteur de recherche en local. Il propose également des fonctionnalités avancées comme la possibilité de poser des questions de suivi pour affiner votre requête initiale. Vous pouvez ainsi avoir un véritable dialogue avec le système pour obtenir exactement l’information dont vous avez besoin.

Un autre atout de LLocalSearch est sa capacité à fonctionner sur du matériel abordable. Pas besoin d’une machine de guerre avec des dizaines de gigaoctets de RAM et une carte graphique dernier cri. Le système est optimisé pour tourner sur des configurations modestes, comme le montre la vidéo de démo qui utilise un modèle de seulement 7 milliards de paramètres.

Côté interface, LLocalSearch mise sur la simplicité et l’efficacité. Que vous utilisiez le système sur ordinateur ou sur mobile, vous bénéficiez d’une interface épurée avec un champ de recherche central et un affichage clair des résultats, le tout avec un joli design soigné qui propose un mode clair et un mode sombre pour s’adapter à vos préférences.

De plus, il est très simple à déployer grâce à Docker. Quelques lignes de commande suffisent pour lancer le système et commencer à l’utiliser.

git clone https://github.com/nilsherzig/LLocalSearch.git
cd ./LLocalSearch
# 🔴 vérifier les variables d'environnement dans le fichier compose (et le fichier `env-example`) et les changer si nécessaire
docker-compose up 

Bien sûr, comme tout projet en phase de démarrage, LLocalSearch n’est pas exempt de bugs et de limitations. Toutes les fonctionnalités prévues ne sont pas encore implémentées et il faudra sans doute un peu de temps avant d’arriver à un système aussi complet et robuste que les moteurs de recherche en ligne que nous connaissons. Mais le potentiel est là et il ne fait aucun doute que ça va rapidement progresser grâce à une communauté open source motivée et passionnée.

En attendant, n’hésitez pas à tester cet outil et à vous faire votre propre idée.

Auto-News – L’agrégateur de news automatisé par IA

Par : Korben
24 août 2024 à 07:00

Ce serait cool si on pouvait avoir accès directement aux informations les plus pertinentes pour nous, sans être submergé par le bruit constant des trucs sans intérêt. Et bien c’est exactement ce que propose Auto-News, un agrégateur d’actu personnel qui exploite la puissance de l’intelligence artificielle pour vous aider à vous informer de manière plus efficace.

Notre temps étant précieux, il est crucial de bien l’utiliser et malheureusement, tout ces moments qu’on passe à chercher, filtrer et organiser le contenu provenant de différentes sources, c’est un peu du gâchis.

Cet outil est donc capable d’agrèger les flux de diverses sources telles que Twitter, RSS, YouTube, des articles web, Reddit et même vos notes personnelles et grâce à l’utilisation de modèles de langage comme ChatGPT, il est capable de résumer et de filtrer le contenu, éliminant ainsi plus de 80% du bruit.

Comme ça, vous pouvez rester concentré sur la lecture des actus qui vous intéressent vraiment, en fonction de vos centres d’intérêt, tout en restant aligné sur vos objectifs. N’oubliez pas quand même de mettre Korben.info dans vos sources :))

Mais Auto-News va encore plus loin puisqu’il est capable de générer des listes de tâches à partir de vos notes. Il peut également les organiser en les résumant avec les informations clés et y’a même une fonctionnalité expérimentale appelée « Deepdive » qui grâce à un agent de recherche web et à l’outil Autogen de Microsoft, vous permet d’explorer en profondeur des sujets qui vous passionnent.

Côté technique, Auto-News prend en charge plusieurs backends d’IA, dont OpenAI ChatGPT et Google Gemini. L’interface utilisateur est basée sur Notion, ce qui signifie que vous pouvez y accéder de n’importe où, que ce soit via un navigateur web ou une application mobile. Son déploiement est plutôt flexible, avec une prise en charge de Docker Compose et de Kubernetes donc ça peut s’intégrer facilement dans votre flux de travail.

A découvrir ici.

Grsync – Une chouette interface pour rsync

Par : Korben
23 août 2024 à 07:00

Vous connaissez sûrement rsync, cet outil en ligne de commande hyper puissant mais pas toujours très intuitif ?

Et bien Grsync, c’est rsync avec une interface graphique claire et des options bien rangées.

Pour ceux qui débarquent, Grsync (et rsync donc…) permet de synchroniser des dossiers et des fichiers, que ce soit en local sur votre bécane ou avec des machines distantes. Vous pouvez créer des profils de synchronisation à volonté, chacun avec ses petits réglages : les dossiers source et cible, les filtres de fichiers, les options de transfert, etc. Une fois que c’est configuré, il vous suffit de cliquer sur un bouton et hop, il s’occupe de tout pendant que vous sirotez votre café (ou votre Club-Mate, pour rester dans le thème).

Ça sert surtout sauvegarder régulièrement vos données importantes sur un disque dur externe ou un NAS, histoire d’éviter les mauvaises surprises en cas de crash. Mais attention, pensez à tester régulièrement vos sauvegardes pour vous assurer qu’elles fonctionnent et peuvent être restaurées avec succès.

Mais ça peut aussi servir à synchroniser votre collection de musique entre votre PC et votre laptop. Ou encore à faire de la réplication de partitions, pour les plus geeks d’entre vous qui aiment jouer avec le feu. Bref, les possibilités sont quasi illimitées.

Ce que j’aime bien avec Grsync, c’est qu’il ne prend pas ses utilisateurs pour des débutants. Certes, l’interface graphique simplifie grandement les choses, mais vous avez quand même accès à un paquet d’options avancées d’rsync si vous voulez peaufiner vos réglages. Et si vous êtes un vrai ninja du terminal, vous pouvez même exporter la ligne de commande générée par l’outil pour la tweaker à la main.

C’est disponible dans les dépôts de la plupart des distributions Linux, il vous suffit donc d’utiliser votre gestionnaire de paquets favori. Sous Ubuntu par exemple, un petit

sudo apt install grsync

et le tour est joué. Évidemment, il vous faut aussi avoir rsync d’installé, mais normalement c’est déjà le cas sur la plupart des systèmes.

Et pour les paranos de la ligne de commande, je vous rassure : à tout moment vous pouvez voir la commande rsync qui sera exécutée et vous pouvez même l’exporter dans un script shell pour l’exécuter plus tard ou l’intégrer dans vos tâches planifiées. De quoi garder un contrôle total sur ce qui se passe.

Et voilà, vous pouvez maintenant dormir sur vos deux oreilles, vos documents sont en sécurité ! Pensez juste à brancher régulièrement votre disque externe et à cliquer sur Exécuter pour mettre à jour la sauvegarde. Vous pouvez même cocher « Trier les fichiers » et « Supprimer en premier » pour qu’il optimise la sauvegarde incrémentale.

Notez quand même que Grsync ne chiffre pas vos données, donc évitez de vous en servir pour synchroniser votre collection privée de photos de vous à poil sur un serveur public. Et il ne vérifie pas non plus l’intégrité des fichiers, donc il peut en théorie propager une corruption silencieuse. Pour vraiment mettre vos données à l’abri, pensez à les stocker sur plusieurs supports et à vérifier régulièrement que tout est ok.

Bref, c’est un chouette outil gratuit et open-source, qui fait bien ce qu’on lui demande et que vous pourrez trouver ici.

Plandex – L’assistant qui dev

Par : Korben
22 août 2024 à 07:00

Plandex est un open-source, qui se pilote directement depuis votre terminal, qui grâce à ses agents intelligents tournant en tâche de fond, est capable de prendre en charge des tâches complexes qui s’étalent sur plusieurs fichiers et nécessitent de nombreuses étapes.

Le principe est simple : vous balancez une tâche à Plandex, et il se charge de la découper en sous-tâches plus digestes qu’il va réaliser une par une jusqu’à ce que le job soit bouclé. C’est encore mieux qu’un stagiaire ^^.

Plandex vous permet d’avancer plus rapidement sur votre backlog, de vous débloquer quand vous séchez sur une techno et de passer moins de temps sur les trucs chiants, tout ça sans risque, puisque les modifications sont d’abord appliquées dans un bac à sable protégé (sandbox) que vous pouvez valider avant de les intégrer à votre projet. Et grâce à son système de gestion de versions, vous pouvez facilement revenir en arrière ou tester différentes approches en parallèle.

Autre point fort de Plandex : la gestion du contexte. Vous pouvez ajouter des fichiers ou des dossiers entiers au contexte de l’IA en un clin d’œil, et ils seront automatiquement mis à jour au fur et à mesure de votre travail. Comme ça, vous êtes sûr que l’IA a toujours accès à l’état le plus récent de votre projet pour un résultat optimal.

Plandex est compatible avec les principaux OS du marché (Mac, Linux, Windows…) et se lance directement depuis un exécutable standalone, sans dépendances. Il suffit de l’installer, de lui refiler votre clé d’API OpenAI, et c’est parti mon kiki !

Mais attention, Plandex ne va pas coder votre projet à votre place du début à la fin. Il faut le voir comme un assistant qui va vous mâcher le boulot et vous faire gagner un temps précieux, mais vous devrez quand même garder un œil sur ce qu’il fait. Les mises à jour de fichiers automatiques peuvent parfois avoir besoin d’un petit coup de polish manuel.

Mais dans l’ensemble, les résultats sont plutôt satisfaisants surtout quand on prend le temps de bien formuler ses instructions et de sélectionner les bons fichiers à mettre dans le contexte. C’est sûr que si vous balancez votre projet en vrac dans sa totalité, l’IA va avoir du mal à s’y retrouver et à produire un code propre mais utilisé intelligemment, ça peut vite devenir votre meilleur pote.

D’ailleurs, les mecs derrière le projet ne manquent pas d’idées pour améliorer leur bébé. Support des modèles open-source, intégration avec d’autres providers d’IA comme Google ou Anthropic, plugins communautaires… Les chantiers en cours ne manquent pas, et c’est tant mieux !

Jetez un œil au repo GitHub du projet, y’a de quoi s’amuser !

Portr – Tunnelisez facilement vos connexions HTTP et TCP

Par : Korben
21 août 2024 à 07:00

Vous êtes en train de bosser sur votre dernier projet révolutionnaire qui va changer la face du monde (ou pas), mais vous avez besoin de le montrer à votre équipe ou à des testeurs externes… Sauf que voilà, votre serveur est bien au chaud sur votre machine locale et personne n’y a accès. C’est là que Portr entre en scène tel un chevalier blanc sur son destrier étincelant !

Cet outil permet grâce à une solution de tunnel, d’exposer des connexions HTTP et TCP locales à l’internet mondial \o/. Et tout ça en utilisant le transfert de port à distance SSH. En gros, ça permet de créer un tunnel sécurisé entre votre machine et un serveur distant, et de rediriger le trafic vers votre serveur local.

Bon, Portr est principalement conçu pour les petites équipes qui ont besoin d’exposer des serveurs de développement sur une URL publique donc si vous comptez l’utiliser pour héberger le prochain Facebook, passez votre chemin. Mais ça offre :

  • Tunnelisation facile des connexions HTTP et TCP
  • Tableau de bord d’administration pour gérer les équipes et les utilisateurs
  • Inspecteur Portr pour analyser et rejouer les requêtes HTTP

Et si vous voulez voir à quoi ça ressemble en vrai, je vous ai dégoté 2 petites vidéo de démo :

Si ça vous dit d’essayer, direction le repo GitHub du projet. Vous y trouverez tout ce qu’il faut pour installer et configurer Portr. Ah et j’oubliais (décidemment…), Portr est open source et distribué sous licence GNU Affero General Public License v3.0 (AGPL-3.0) donc vous pouvez l’utiliser, le modifier et le redistribuer à votre guise.

Bon allez, je vous laisse, j’ai un tunnel à creuser moi.

Hide What You Dislike – L’extension Chrome pour filtrer tout ce qui vous déplait

Par : Korben
20 août 2024 à 07:00

Si vous en avez assez de tomber constamment sur du contenu qui ne vous plait pas lors de vos séances de surf, sachez que vous allez pouvoir filtrer facilement les éléments indésirables grâce à cette extension Chrome.

Il s’agit de Hide What You Dislike qui permet de masquer en un clin d’œil tout ce qui vous tape sur les nerfs quand vous naviguez. Lien, image, texte, rien ne lui résiste ! Vous repérez un truc qui vous gonfle ? Hop, un clic droit et l’option magique « Hide entries with this link » apparaît pour le virer à tout jamais. Pratique, non ?

« Mais si je me plante et que je masque un truc que je voulais garder ?« .

Pas de panique, les développeurs ont pensé à tout ! Direction les options de l’extension où vous retrouverez la liste de tous les éléments cachés. Suffit de cliquer sur la petite croix rouge et hop, le contenu banni réapparaît comme par magie. Bef, vous gardez le contrôle !

Côté performances, elle est optimisée pour gérer des centaines de filtres sans ralentir votre navigation. Concrêtement, vous pouvez atteindre exactement le même résultat avec n’importe quel bloqueur de pub, mais avec cette extension, c’est beaucoup plus simple à faire.

Prenons l’exemple de YouTube. Son option native de blocage de chaîne ne fonctionne que sur les vidéos suggérées et pas sur les résultats de recherche. Et impossible de bloquer par mots-clés. Alors si voulez masquer toutes les vidéos qui mentionnent « Hanouna » dans le titre, avec YouTube, c’est mort mais avec Hide What You Dislike, c’est fastoche !

Voilà, c’est gratuit, c’est personnalisable à l’infini et c’est dispo ici. Que demander de plus ?

Ah si, j’oubliais un détail qui a son importance… cette extension ne vous tracke pas ! Pas de pistage, pas d’analytics, tout est local par défaut. Et si vous vous connectez via Google pour sauvegarder vos filtres dans le cloud, seul le nom de domaine et le filtre sont transmis. Votre vie privée reste privée, comme il se doit.

Ghore – Convertissez vos fichiers Markdown en HTML façon GitHub

Par : Korben
19 août 2024 à 07:00

Vous êtes développeur ou rédacteur et vous travaillez souvent avec GitHub ? Alors laissez-moi vous présenter Ghore, un outil en ligne de commande qui va changer votre façon de prévisualiser vos fichiers Markdown avant de les committer !

Ghore est un outil open-source qui convertit simplement vos fichiers Markdown en HTML, en imitant à la perfection le style de rendu de GitHub. Fini le temps où vous deviez pusher vos modifications pour voir à quoi ressemblera votre README.md une fois sur GitHub. Là, vous aurez un aperçu instantané, directement dans votre terminal :

  • Vous pouvez l’utiliser complètement hors-ligne. Pas besoin d’Internet pour faire mumuse avec vos fichiers Markdown. Vous pouvez même l’utiliser dans un bunker anti-atomique, si ça vous chante !
  • Il surveille automatiquement les changements dans votre fichier Markdown et met à jour le rendu HTML en temps réel. C’est un peu comme si Ghore lisait dans vos pensées et anticipait vos moindres modifications. Flippant et génial à la fois.
  • Vous aimez les blocs de code colorés et syntaxiquement parfaits ? Ghore aussi ! Grâce à l’intégration de Starry Night, vos blocs de code n’ont jamais été aussi beaux. C’est presque un plaisir de lire du code dans le terminal.
  • Cerise sur le gâteau, Ghore prend en charge la prévisualisation en direct des blocs de code Mermaid. Vous savez, ces diagrammes super pratiques qu’on peut faire en Markdown ? Eh bien, même l’API de GitHub ne les prend pas en charge nativement, mais Ghore, si ! Vous allez pouvoir épater vos collègues avec vos diagrammes interactifs.

Bref, pour utiliser Ghore, rien de plus simple. Clonez le dépôt, installez les dépendances avec npm, et vous êtes prêt à convertir vos fichiers Markdown en un clin d’œil.

git clone https://github.com/p-balu/ghore.git

cd ghore

npm install

npm start votre/fichier/README.md

Et si vous voulez personnaliser le rendu HTML, pour mettre du Comic Sans rose fluo sur fond vert, allez-y, personne ne vous jugera (enfin, presque) ! Ghore vient en effet, avec son propre fichier CSS que vous pouvez tripatouiller à votre guise.

C’est dispo ici.

Silverfox – Revivez la nostalgie du Chrome de 2012 sur Firefox

Par : Korben
18 août 2024 à 07:00

Vous avez la nostalgie du bon vieux temps où Google Chrome arborait un look si particulier en 2012 ? Hé bien Silverfox est là pour vous faire revivre cette époque grâce à Mozilla Firefox ESR !

Ce thème open-source unique en son genre recrée méticuleusement l’apparence emblématique de Chrome d’il y a une décennie. Des onglets trapézoïdaux au bouton nouvel onglet en forme de parallélogramme, en passant par un speed dial épuré et une barre de téléchargement en bas, chaque détail a été soigneusement reproduit. Les créateurs ont même poussé le souci du détail jusqu’à inclure un menu hamburger sur mesure (avec l’icône de clé à molette en option) et les minuscules boutons de fenêtre de l’époque.

Mais Silverfox ne se contente pas d’être un simple thème approximatif… Non, non, les auteurs se sont efforcés de coller au plus près à l’original, en recréant également le mode incognito avec son personnage inquiétant, les barres d’information intégrées aux fenêtres, ainsi que les pages de paramètres, d’extensions et d’erreur restylées. Ils ont même inclus les avatars de profil originaux de Chrome, ces personnages qui apparaissaient en haut de la barre de titre…etc

Le thème propose également une série de paramètres supplémentaires accessibles depuis une page de drapeaux façon Chrome. Ces options vous permettent de pousser encore plus loin l’expérience Chrome en activant davantage de fonctionnalités et comportements d’antan, comme le passage à la marque Chromium, l’utilisation des contrôles de fenêtre de Chrome OS ou encore, pour les utilisateurs de Linux, l’utilisation des icônes de barre d’outils de l’ère Humanity.

Les utilisateurs de Windows ne sont pas en reste, puisque Silverfox prend aussi en charge Aero sous Windows 7, ainsi que les effets vitreux similaires fournis par des logiciels tels que Glass8 et DWMBlurGlass. Évidemment, cela n’est pas pertinent sous Linux, où nous avons droit à une barre de titre GTK classique (mais vous pouvez activer l’arrière-plan bleu d’un simple clic). Pour essayer Silverfox par vous-même, gardez à l’esprit qu’il ne fonctionne qu’avec Mozilla Firefox ESR 115, et non avec la version régulière de Firefox. Il n’est pas non plus compatible avec les versions Flatpak ou Snap d’ESR. Je vous recommande donc d’utiliser la version binaire Linux d’ESR si vous ne prévoyez pas d’en faire votre navigateur principal.

Vous trouverez tous les détails et de nombreux GIFs illustrant l’installation sur le site web du projet.

Merci à Lorenper pour l’info.

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