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Robots piscine filaires ou sans fil : lequel choisir ?

6 septembre 2025 à 14:53
Robot avec ou sans fil guide d'achat

Les robots-piscines sans fil ont déferlé sur l’été 2025. Le filaire est-il déjà obsolète, ou va-t-il se révéler résolument indémodable au fil des ans ?

C’est un classique des beaux jours : un samedi matin, soleil éclatant, la piscine scintille. Vous rêvez d’un plongeon… jusqu’à ce que vous aperceviez le fond jonché de sable, de pollen et de feuilles mortes. Il y a de quoi soupirer… En plus, votre robot-piscine actuel commence à fatiguer Mais lequel choisir en 2025 : le filaire, champion historique, ou le sans fil, étoile montante ?

Voici les avantages et les limites des deux types de robot, et les critères de choix à adopter pour réaliser le bon achat !

Robot-piscine filaire ou sans fil : de quoi on parle ?

Il existe plein de manières de rendre une piscine propre. On trouve aujourd’hui pléthore d’appareils automatiques : skimmers, nettoyeurs hydrauliques, buses de nettoyage, etc. Ici, on parle de robots aspirateurs montés sur des chenilles, avec deux brosses pour frotter le revêtement, une pompe pour aspirer de l’eau et un panier filtrant pour capturer les particules.

Unboxing Aiper Scuba X1
Petit exemple de robot-piscine sans fil : le Aiper Scuba X1 tout juste sorti de sa boîte !

La principale différence étant que les uns dépendent d’un fil d’alimentation pour fonctionner, tandis que les autres embarquent une batterie.

Comment ça se passe ?

On programme un cycle de nettoyage via l’application ou le panneau de commandes et on plonge le robot dans l’eau. Celui-ci navigue à l’aveugle ou en cartographiant le bassin. La plupart seront en mesure de râcler le fond, de brosser les parois et d’astiquer la ligne d’eau.
Les plus sophistiqués intègrent un flotteur pour se mettre en mode “écumoir” et certains peuvent même répandre du clarifiant dans la piscine.

AquaSense 2 Ultra qui flotte vu de derrière
En mode écumoir, les robots-piscines flottent pour ramasser les feuilles à la surface.

En fin de cycle, on retire l’appareil de l’eau, on ouvre le capot de l’appareil et on nettoie le panier filtrant au jet d’eau. Enfin, on range le robot jusqu’à nouvel ordre à l’abri du soleil et des intempéries. En termes d’ergonomie, les deux systèmes sont très proches. Maintenant, il convient de comparer les deux approches de conceptions afin de voir laquelle doit faire le moins de compromis.

Filaire : robuste, il permet d’enchaîner les cycles

Le filaire joue la carte de la constance. Branché au secteur, il ne faiblit jamais. Les modèles modernes intègrent des programmateurs hebdomadaires : vous planifiez, et il nettoie tout seul, même en votre absence.

Robot-piscine filaire en bord de bassin
La marque Zodiac est l’un des fleurons des robots-piscines filaires.

Mais ce confort d’automatisation a un prix :

  • un câble de 15-20 m qui s’emmêle parfois (malgré les systèmes pivot) ;
  • un besoin d’installation électrique proche de la piscine (prise sécurisée type GFCI) ;
  • un encombrement non négligeable : robot + alimentation + câble, qu’il vaut mieux stocker sur un chariot.

Comme le dit un utilisateur de Reddit : « Le cordon, ce n’est pas glamour. Mais je préfère ça plutôt que de devoir recharger mon robot tous les jours. »

Sans fil : liberté et connectivité

L’argument qui fait mouche ? Pas de câble. Pas de risque d’emmêlement, pas besoin de traîner un caddy. Vous sortez le robot, vous le laissez tomber dans l’eau, il se débrouille. Pour les piscines aux formes complexes, c’est une délivrance.

AquaSense 2 Ultra sous l'eau
Moins de câble, plus d’agilité !

Et depuis 2024, les sans fil n’ont plus seulement la carte de la simplicité :

  • applications mobiles : elles permettent de programmer un cycle, paramétrer le robot, de recevoir des notifications d’erreur, parfois même de le manoeuvrer à distance ;
  • navigation intelligente : certains modèles cartographient la piscine et optimisent leur trajet, comme un aspirateur robot domestique ;
  • énergie solaire : certains prototypes et modèles plus ou moins aboutis (Wybot Solar S2) montrent la voie d’un futur sans recharges fastidieuses.

Bref, le sans fil mise sur le confort et l’innovation. 

Les limites actuelles du sans fil

En revanche, à cause des moteurs embarqués pour assurer le déplacement, la rotation de la brosse et l’aspiration de la pompe, les batteries sont gourmandes en énergie et leur autonomie figure parmi leurs principaux points faibles, avec un temps de charge qui peut vite limiter le nombre de cycles possibles à faire dans une journée.

Aiper Scuba X1 Pro Max en charge
Les robots-piscines ont besoin de beaucoup de temps de charge. Autant avoir une installation pratique à l’abri du soleil qui tape pour ne pas abîmer la batterie.
  • autonomie : entre 1h30 et 4h selon les modèles. Dans une grande piscine de 60 m³, il faut parfois deux cycles.
  • recharge : de 3 à 6h, ce qui interdit d’utiliser le robot deux fois dans la même journée.
  • durée de vie des batteries : on manque de recul. Les premiers modèles haut de gamme sans fil (2023-2024) n’ont pas assez d’années derrière eux pour dire si les batteries dureront 3, 5 ou 7 ans.
  • coût des batteries : leur remplacement peut grimper à 200-400 €.

Passons maintenant en revue tous les critères sur lesquels il convient de comparer les tendances ! 

La puissance : filaire en tête… mais le sans fil rattrape

l’opposition « filaire vs sans-fil » se résume moins à une bataille de chiffres qu’à une question de débit utile soutenu, d’adhérence sur les parois et de filtration. Côté filaire, l’alimentation par transformateur garantit une puissance constante : sur la tranche 700–1 500 €, on trouve classiquement des débits entre 15 et 19 m³/h (soit environ 4 000 à 5 000 GPH), ce qui aide à grimper, tenir la ligne d’eau et ramasser les débris lourds. Des modèles représentatifs jalonnent l’échelle :

  • Dolphin E35 à 15 m³/h ;
  • Zodiac Alpha iQ RA 6500 iQ vers 16 m³/h ;
  • Hayward TigerShark QC à 17 m³/h ;
  • BWT D300 qui culmine à 19 m³/h. 

En sans-fil, les fiches techniques affichent souvent des chiffres plus spectaculaires en GPH (gallons/heure), mais ils traduisent plutôt un pic de débit qu’une valeur normalisée sur tout le cycle — la batterie imposant des arbitrages de puissance et d’autonomie. Dans la même fourchette de prix, on voit typiquement 4 000 à 6 000 GPH :

–  le Dolphin Liberty 400 se situe à 4 000 GPH (≈ 15,1 m³/h). 

–  l’Aiper Scuba S1 Pro peut monter à 6 600 GPH (≈ 25 m³/h) ;

–  le Beatbot AquaSense 2 Ultra annonce 5 500 GPH (≈ 20,8 m³/h) ;

Plus concrètement, dans une piscine 10 × 5 m avec des arbres autour, un filaire qui débite 17–19 m³/h tiendra mieux la route pour s’occuper de grandes quantités de déchets. Un sans-fil autour de ≈ 5 000 GPH peut faire le boulot, mais il mettra souvent plus de temps et peut perdre un peu de “pêche” en fin de batterie ou quand son panier se charge. En revanche, dans une 8 × 4 m en ville avec peu de feuilles, le sans-fil est idéal : zéro câble, résultat propre, pas de vraie différence visible au quotidien par rapport à un filaire. 

Filtration : le bastion des filaires

La puissance ne suffit pas, il faut aussi capturer les impuretés. Les filaires dominent avec des systèmes multi-niveaux : paniers à grosses mailles pour feuilles, cartouches fines ou NanoFilters pour pollen et particules microscopiques. Résultat : une eau limpide.

Wybot Solar S2  filtre sorti
Le Wybot S2 embarque un double système de filtration.
Wybot Solar S2 panier plein (1)
Le panier capture les feuilles et les particules fines

Les sans fil, eux, se contentent souvent de paniers à maille large pour ménager la batterie. Mais la nouvelle génération évolue : certains Beatbot ou Wybot proposent désormais un double compartiment (grosses saletés d’un côté, poussières fines de l’autre). On est encore un cran en dessous des filaires, mais la tendance est claire : les filtres des sans fil deviennent plus sérieux.

Navigation : un point d’inégalité important

Côté navigation, la vraie différence se joue sur la régularité de la couverture et la gestion des parois. Les filaires, alimentés en continu, maintiennent leurs capteurs (IMU, capteurs d’inclinaison/choc) et leur pompe à plein régime, ce qui favorise des trajets en couloirs stables, des demi-tours nets et des montées de parois plus fréquentes — on obtient souvent une carte mentale “propre” du bassin, avec moins de zones oubliées, surtout dans un 10×5 rectangulaire. 

Robot-piscine filaire sur les parois
Filaire ou non, un robot-piscine doit savoir grimper aux parois !

Les sans fil ont beaucoup progressé : gyroscope, algorithmes de cartographie et modes dédiés à la ligne d’eau permettent des trajets plus méthodiques qu’avant, et sur des formes tarabiscotées (haricot, escaliers larges) ils se débrouillent très bien. Mais l’arbitrage batterie reste visible : pour préserver l’autonomie, certains limitent la durée de waterline, réduisent le nombre de montées ou allongent les segments droits, ce qui peut laisser quelques recoins à reprendre lors d’un second cycle. 

Fonctionnalités : le sans fil en plein boom

Sur le haut de gamme filaire, on retrouve un pilotage très complet (programmation hebdo, conduite manuelle, remontée assistée type “Pick-Up”/“Lift”), des alertes d’encrassement du filtre, parfois un capteur de température, et des applis qui servent à planifier, suivre les cycles et ajuster finement les modes.

Application Zodiac

Le Dolphin M700 coche quasiment toutes ces cases ,tandis que chez Zodiac, l’Alpha iQ RA 6500 iQ illustre le duo aspiration cyclonique + Lift System avec une cartographie adaptative Sensor Nav System gérée dans iAquaLink. Enfin, l’Hayward AquaVac 650 se pilote avec l’app AquaVac Connect pour la prog hebdo, un mode Spot Clean et un minimum de télémétrie utile.

En sans fil, les “flagships” ont comblé une bonne partie de l’écart : cartographie (inertiel + parfois caméra), visualisation de la couverture dans l’app, modes dédiés (fond, parois/ligne d’eau, surface), profil éco/auto et réglages pensés pour arbitrer entre puissance et autonomie. En vitrine, le Beatbot AquaSense 2 Ultra pousse loin la logique vision + IA avec la carte et le trajet visibles dans l’app, plus une option ClearWater et des modes ciblés.

Aiper Scuba X1 Pro Max application paramètres
Les applications proposent de plus en plus de fonctionnalités !

L’Aiper Scuba S1 Pro illustre bien la personnalisation côté utilisateur (modes fond/murs/waterline/auto/éco, planning, guidage WavePath/WaveLine). Et le Dolphin Liberty 400 montre qu’un cordless peut rester “premium” avec charge inductive, options de filtration fine/ultra-fine et MyDolphin Plus pour les réglages essentiels — en gardant à l’esprit que la connectivité exacte dépend parfois du bundle et de la région.

Combien ça coûte ?

Côté filaire, les premiers modèles démarrent autour de 600–700 € (Dolphin Cayman, Polaris), le cœur de gamme se situe vers 1 200 €, et les références “pro” montent entre 1 500 et 2 000 €

En sans fil, l’entrée de gamme débute à ≈ 500 € (Aiper Seagull), le milieu de gamme tourne autour de 900–1 200 €, et les flagships flirtent avec 1 500–2 000 € (Beatbot AquaSense 2 Ultra, Dreame Z1). En clair, les prix se sont rapprochés : le sans-fil n’est plus un gadget d’appoint, mais une alternative crédible jusque dans le haut de gamme.

Que disent les pros et les utilisateurs ?

Les piscinistes restent prudents. Un professionnel en Floride résume : « Tous mes clients qui ont pris un Dolphin filaire sont contents. Ceux qui testent du sans fil, je les vois rarement le garder plus d’une saison. »

Mais les utilisateurs, eux, sont divisés. Reddit regorge de témoignages :

  • « Cordé, je ne veux pas m’embêter à recharger. »
  • « Mon cordon s’est abîmé en 3 ans, le prochain sera sans fil. »
  • « J’attends juste un sans fil aussi puissant qu’un filaire… et je saute le pas. »

En clair : la bataille est ouverte, et chacun choisit selon son profil.

Conclusion : aujourd’hui filaire, demain sans fil ?

En 2025, le choix tient en une image simple : le filaire, c’est la force tranquille ; le sans-fil, c’est la liberté bien pensée. Pour une grande piscine utilisée souvent, avec des débris coriaces et l’exigence d’un cycle qui ne faiblit pas, le filaire reste la valeur sûre : puissance constante, tenue aux parois, cadence soutenue. Pour un petit bassin urbain où l’on veut surtout de la simplicité, du zéro câble et des réglages modernes, le sans fil s’impose sans complexe — d’autant que les prix se sont rapprochés et que les apps, la cartographie et la filtration progressent vite.

AquaSense 2 Ultra sur les parois
Plus la piscine est complexe, plus c’est difficile, même pour les meilleurs modèles !

La suite ? Prometteuse. Entre batteries plus endurantes, optimisation logicielle et premiers pas du solaire, tout indique qu’à horizon 2–3 ans le sans-fil pourrait devenir la nouvelle norme. Mais ici et maintenant, faites un choix pragmatique : gros volume et gros besoins = filaire ; confort quotidien et bassin modéré = sans fil. En bref, le filaire pour l’assurance, le sans fil pour la liberté — à vous de décider ce qui compte le plus au bord du bassin.

Cet article vous a-t-il éclairé ? Partagez vos impressions : êtes-vous plutôt team filaire ou team sans fil ? Et si vous avez repéré une imprécision, n’hésitez pas à nous la signaler pour améliorer l’analyse.

Les robots-tondeuses sans fil pullulent : notre guide complet vous dit quoi faire et comment bien choisir !

28 août 2025 à 15:56
guide choisir Robots-tondeuses façon course F1

Un robot tondeuse, c’est la pelouse qui se fait toute seule. Sur batterie, il tond, retourne se charger, pratique le mulching (l’herbe finement coupée reste au sol et nourrit le gazon). Résultat : un joli tapis vert bien fourni, et sans sac à vider.

Mais cette technologie, à la fois jeune et sophistiquée, nécessite d’y regarder à deux fois avant d’acquérir un produit qui en serait doté. En effet, des terrains compliqués (pentes, recoins, obstacles) requièrent des modèles plus avancés ou un peu de préparation. En outre, il est vivement recommandé de se poser quelques questions quant à leur usage : quelle surface est couverte ? Quel système de navigation est embarqué ? Quelles sont les modalités de programmation de la tonte automatique ? Quelles fonctionnalités trouve-t-on sur l’application ? Quels accessoires sont fournis par la marque ? 

Robots-tondeuses alignés
On commence à les connaître ces bêtes-là…

Ce guide 2025 vous aide à estimer vos besoins, comprendre les technologies clés et éviter les pièges pour choisir un robot adapté à votre jardin.

Faut-il (vraiment) un robot-tondeuse ?

Un robot-tondeuse est une petite tondeuse autonome sur batterie. Vous posez sa station de charge sur la pelouse (ou au bord), vous programmez des horaires, et il sort tondre régulièrement. La coupe est courte et fréquente (mulching) : l’herbe finement hachée reste au sol et nourrit le gazon. Des capteurs et pare-chocs le font changer de direction, et il rentre seul se recharger. Résultat : une pelouse entretenue en continu, sans bruit (ou presque) et sans sac à vider. C’est le meilleur moyen d’obtenir un gazon bien épais et bien vert !

tondeuse Segway Navimow X3 dans un jardin ensoleillé
Ce n’est pas seulement votre confort, mais la santé de votre pelouse qui sera positivement impactée.

Néanmoins, son intelligence reste limitée : il ne distingue pas les petits objets (jouets, pommes de pin…), ne franchit pas les marches et peut peiner sur des pentes extrêmes ou des terrains très chaotiques. La tonte nocturne est souvent possible mais déconseillée, afin de ne pas déranger la faune (hérissons, escargots, etc.).

Donc avant même de poursuivre votre lecture, assurez-vous que votre jardin remplit bien les critères suivants : 

  • un terrain simple avec peu ou pas de petits obstacles indétectables
  • des passages assez larges pour que le robot puisse passer (~1m)
  • des pentes inférieures à 30°
  • une herbe déjà grossièrement tondue (les robots ne pourront pas élaguer un terrain en friche).

Vous voulez toujours essayer ? C’est parti !

Superficie : la première (et grosse) question

Commencez par mesurer la vraie surface de gazon (sans les massifs, terrasses, allées). Plan cadastral, appli de mesure ou ruban : peu importe, mais soyez précis—tout le reste en découle (puissance, autonomie, type de navigation, temps total de tonte).

Règle d’or : prenez une marge. Les capacités annoncées sont optimistes. Ne visez pas “pile” votre surface : prenez le cran au-dessus pour éviter de faire tourner le robot en continu et prolonger sa durée de vie. Exemple : 600 m² réels → cible ~800 m² constructeur.

On peut distinguer 3 tailles de jardin :

  • < 500 m², pour lesquels les modèles simples suffisent. Une largeur de coupe modeste suffira, et les systèmes navigation parfois aléatoires ne poseront pas vraiment problème grâce à des passages fréquents permis par la programmation des cycles et la recharge automatique ;
  • 500 à 1 500 m², lesquels requièrent des robots plus endurants et puissants, une gestion explicite des multi-zones si la pelouse est morcelée, et une navigation plus optimisée ;
  • > 1 500 m² : le haut-de-gamme sera recommandé, avec une navigation incluant GPS/cartographie pour couvrir vite et proprement.

Astuce : plus vous limitez les créneaux de tonte (ex. seulement en journée ou en semaine), plus il faudra surdimensionner la capacité pour que le robot finisse dans le temps imparti.

Typologie de terrain : pentes, pièges, et recoins

Du terrain dépendent beaucoup de choses. D’abord au niveau des pentes : des inclinaisons à 14° n’effraieront presque aucun modèle actuel, mais seuls certains robots sont capables de dépasser les 25° sans patiner. Si votre jardin est vallonné, privilégiez une bonne traction et des roues crantées.

Robot-tondeuse sur terrain pentu
Les meilleurs modèles ont la puissance et l’adhérence nécessaires pour se hisser sur les pentes ou franchir des racines.

En outre, vérifiez en amont les recoins pouvant poser problème : passages étroits, haies mal taillées, racines, zones séparées par des sentiers piétons, forme des bordures, etc. Plus le robot offre une navigation fiable et personnalisable via la cartographie (zones interdites, couloirs, obstacles, etc.), plus vous aurez de flexibilité. 

Nota Bene : attendez-vous à une bande non coupée près des murets (≈ 5–15 cm). Certains modèles peuvent intégrer un coupe-bordure dans les accessoires mis à disposition. Autrement, il s’agira de faire cette partie à la main.

Dans tous les cas, préparez votre terrain : nivelez trous/taupinières, retirez pommes de pin, jouets, branches, galets. Un terrain propre évite les blocages et l’usure prématurée des lames, même si la plupart sont “pivotantes”, ce qui leur permet d’amortir les chocs.

Système de navigation : avec ou sans fil périmétrique, aléatoire
ou cartographié

Deux familles coexistent pour délimiter la zone de tonte : avec fil périmétrique (câble posé au sol ou enterré) et sans fil (guidage par GPS/RTK ou caméras/vision). Côté déplacements, les robots évoluent soit en aléatoire, soit via une cartographie qui optimise les trajets.

Avec fil périmétrique (classique)

Le principe est simple : un câble posé au sol ou légèrement enterré crée une barrière virtuelle que le robot détecte. À l’approche, il rebondit et peut suivre ce fil pour retrouver sa base. L’installation se fait une fois pour toutes (pourtour de la pelouse et obstacles) et prend quelques heures ; on peut la confier à un professionnel.

Robot-tondeuse fil périmétrique
Notre prono : vous n’en verrez bientôt plus !

L’intérêt majeur est de profiter d’une technologie déjà bien éprouvée, avec un confinement précis et une compatibilité avec presque tous les terrains, même ouverts. En contrepartie, il faut parfois retoucher le câble en cas de réaménagement et composer avec une navigation souvent « aléatoire » (même si certains modèles sont semi-systématiques).

Sans fil (GPS/vision)

En version GPS/RTK, le robot cartographie votre pelouse depuis l’application, crée des frontières virtuelles et gère des multi-zones avec des trajets systématiques. Il lui faut toutefois une bonne réception – que les arbres et bâtiments peuvent perturber, parfois une base/antenne et un calibrage initial. Les modèles à caméras/vision (souvent avec IA) reconnaissent l’herbe et les obstacles : la mise en route est très rapide et les chocs sont rares.

Sunseeker X5 Elite Installation avec antenne
Il faut parfois installer l’antenne RTK à côté du robot…
Sunseeker X5 Elite voyants de l'antenne RTK au vert
L’opération est très facile…
Installation d'antenne sur un toit
mais change un peu en fonction des modèles.

Ils exigent en revanche des bordures/clôtures bien délimitées si le jardin est ouvert, et leurs performances peuvent varier en faible lumière ou sous la pluie. En outre, leur dépendance aux capteurs et au signal GPS/RTK appelle de votre part un usage précautionneux et un temps de calibrage initial. Leur coût est également plus élevé.

Batterie, autonomie et station de charge

En 2025, la quasi-totalité des robots fonctionnent en lithium-ion. L’autonomie annoncée (souvent 60 à 120 min) compte moins qu’on ne croit : le robot retourne seul à sa base, se recharge, puis reprend jusqu’à finir le travail. L’essentiel est d’adapter la capacité à votre surface… et à votre fenêtre horaire (plus elle est courte, plus il faut surdimensionner). Évitez les rares modèles semi-automatiques sans vraie station et la contrainte de la recharge manuelle qui va avec.

Côté batterie, retenez : la tension (V) participe à la puissance de coupe, la capacité (Ah) à l’endurance par cycle. Deux robots de marques différentes peuvent gérer l’énergie autrement ; fiez-vous surtout à la surface recommandée par le fabricant. La recharge prend en général 1 à 3 h et certains modèles optimisent le niveau de charge selon le travail restant.

Astuce : pour une meilleure durabilité, vous pouvez opter pour un modèle avec batterie remplaçable (plus ou moins 200 € selon le modèle).

Connectivité : ce que ça change vraiment

La connectivité transforme l’usage au quotidien. Via l’application mobile, vous programmez les horaires, lancez/stoppez une tonte à distance, ajustez la hauteur de coupe (si motorisée) et consultez l’état (batterie, surface couverte, alertes).

Application Mammotion connexion
Cela peut agacer certains, mais les applications sont une vraie plus value pour ce genre d’appareil.

Les modèles avancés affichent même une carte des zones déjà tondues. Les canaux de connexion à connaître sont les suivants :

  • Bluetooth : simple pour l’appairage et les réglages à proximité.
  • Wi-Fi : contrôle à distance chez vous (maison/jardin).
  • 4G/Cellulaire : contrôle partout et alertes en mobilité ; peut impliquer un abonnement.
Stiga A750 cartographie
Petit exemple de cartographie personnalisée

Astuce : on privilégie les robots que l’on peut activer sans avoir besoin de lancer l’application à chaque fois à travers le panneau de commandes manuel.

Automatisations & maison connectée

Les robots-tondeuses récents s’intègrent aux écosystèmes Alexa et Google Home (et parfois IFTTT/Home Assistant) pour créer des routines qui rendent la tonte réellement « intelligente ». À cet égard, voici quelques exemples utiles de scénarios :

  • Météo : si pluie détectée ou > X mm prévue dans les 2 h → Pause tonte ; reprendre quand pelouse sèche.
  • Arrosage : quand l’arrosage se termine → attendre 4–6 h avant tonte (évite l’herbe collante et le patinage).
  • Zones prioritaires : avant un barbecue, tondre d’abord la zone terrasse/aire de jeux.
  • Hauteurs par zone : zone ombragée +5 mm ; abords terrasse –5 mm (la pousse étant différente, le rendu final est homogène).
  • Règles anti-pièges : limiter vitesse dans les couloirs, interdire un seuil, contourner racines visibles, etc.

La plupart des automatisations se règlent en quelques taps dans l’app. Pour la domotique, vérifiez la compatibilité officielle (Alexa/Google), la présence d’actions/conditions mété, et la possibilité d’opérer hors-ligne pour les commandes de base.

Système de navigation : un marché très concurrentiel !

L’intelligence de votre robot peut s’estimer de loin grâce au système de navigation décrit dans la fiche technique. Les technologies principales à guetter sont les suivantes : 

  • GPS / RTK, qui permet de poser des frontières virtuelles, une configuration multi-zones, et de tracer des trajets systématiques. Cela exige néanmoins une bonne réception et souvent l’installation d’une antenne dédiée (sur mât, mur ou toit).
  • Vision / IA : pour reconnaître l’herbe et les obstacles massifs, rationaliser la trajectoire et éviter les chocs.
  • LiDAR, qui offre une cartographie 3D plus fine, mais nécessite de garder ses capteurs propres.

Performance réelle : ce qu’il faut regarder

1) Vitesse & couverture : cherchez la couverture effective (m²/h), plus parlante que l’autonomie. Elle dépend de la vitesse d’avancement, de la largeur de coupe et de la stratégie (aléatoire = recouvrements fréquents ; cartographiée = trajets en lignes droites, donc plus efficace).

2) Qualité de coupe : une bonne coupe = hauteur stable (réglages précis, parfois motorisés), lames affûtées (remplacement régulier), et plateau qui ne “scalpe” pas les bosses. Les lames pivotantes (type rasoir) sont silencieuses et sûres mais s’usent vite ; les lames rigides coupent plus franc, demandent parfois plus de puissance.

Sunseeker X5 lames et roue folle crantée
Les robots-tondeuses peuvent embarquer 3, 4, 5 voire davantage de lames pivotantes amovibles !

3) Comportement météo & chaleur : en cas de pluie, la coupe est moins nette et la motricité souffre (patinage). Par chaleur, la batterie et l’électronique préfèrent des créneaux matin/soir. Programmez en conséquence ; certains modèles s’adaptent d’eux-mêmes.

4) Gestion des passages & bords : les couloirs étroits (< 60–70 cm) et les angles fermés pénalisent la couverture. Vérifiez la présence de modes “bordures”, de points de départ multiples et, pour les systèmes cartographiés, la priorisation de zones.

Sécurité : les robots-tondeuses ne sont pas des jouets

Malgré leur design de voiture téléguidée, les robots-tondeuses restent des outils coupants et onéreux, puisqu’ils embarquent une technologie sophistiquée, truffée de capteurs plus ou moins fragiles.

Aussi, on gardera un regard attentif sur les protections intégrées : capteurs d’inclinaison et de soulèvement qui arrêtent instantanément les lames si l’appareil est pris en main ou se renverse, gros bouton STOP accessible sur le capot (et souvent arrêt via l’app), pare-chocs et, sur les modèles haut de gamme, détection avancée (ultrasons, caméras) pour anticiper les obstacles. 

Nota Bene : la conception limite l’accès aux lames, situées sous le châssis, en retrait des bords. Cela réduit les risques près des pieds, mais ne les supprime pas : on n’insère jamais la main ou le pied sous l’appareil en fonctionnement, on éteint avant tout nettoyage ou changement de lame, et on explique ces règles à toute la famille !

Pour l’anti-vol et les usages non autorisés, la plupart des modèles proposent code PIN, alarme au soulèvement et notifications en cas de blocage ou de sortie de zone (geofencing). Certains ajoutent un suivi GPS pour localiser l’appareil en cas de disparition : pensez à activer ces options dès la mise en service.

robot-tondeuse A1 Pro écran et commandes manuelles
Beaucoup de robots-tondeuses sont munis d’un système de code PIN que vous pourrez modifier via l’application.

Sur les modèles à caméra, un volet “privacy” s’impose : vérifiez la présence d’un obturateur ou d’une désactivation logicielle, le champ de vision (respect du voisinage) et le mode de stockage des images (local vs Cloud). En résumé, capteurs et sécurités font leur part ; votre vigilance fait le reste.

Budget global : prix & TCO sur 3 ans

Le TCO (Total Cost of Ownership) ne se résume pas au prix d’achat. Comptez : lames, électricité, batterie, éventuelle installation du fil, et quelques accessoires (abri de station, roues crantées, balises RTK…).

Yuka mini sur station avec garage
Le petit garage contre la canicule ou les intempéries : un vrai bon investissement !

Voici un aperçu des dépenses à prévoir au-delà du prix d’achat du robot : 

  • lames : dépense la plus récurrente. Environ 20–100 €/an selon surface, type de lames et terrain (abrasif/pommes de pin = usure +) ;
  • électricité : faible. Ordre de grandeur ~5 €/an pour petit jardin, jusqu’à ~50 €/an en grand usage ;
  • batterie : à remplacer vers 2–5 ans, 150–300 €. Sur 3 ans, prévoyez une provision (50–70 % du coût) ;
  • installation du fil (si pro) : 0–300 € selon taille/complexité (DIY = 0 €).
  • accessoires : abri de station 50–200 €, roues spécifiques, balises/antenne RTK, abri de station, trimmer, abonnement 4G, etc. 

Sur 3 ans, le TCO reste largement inférieur aux coûts d’une tondeuse thermique (essence/huile/révisions), avec en prime le temps gagné. En voyant large, prévoyez 500 € par an, voire 1 000 € pour un terrain difficile et maxi format qui demande une activité intense sur plusieurs saisons.

En résumé : les décisions pour viser juste

Choisir un robot-tondeuse, c’est surtout faire coïncider votre terrain et vos contraintes avec la bonne techno. Mesurez votre surface réelle (et gardez une marge), jaugez pentes et passages, tranchez entre fil périmétrique (robuste) et sans fil (GPS/vision, plus flexible), puis vérifiez fenêtre horaire, couverture (m²/h) et TCO sur 3 ans (lames, batterie, élec, installation). Enfin, privilégiez une app claire, des sécurités complètes (STOP, PIN, geofencing) et un SAV accessible.

Glossaire simple pour bien lire le manuel d’utilisation ! 

  • Fil périmétrique (fil guide) : câble posé au sol/enterré qui délimite la zone de tonte. Le robot le détecte et reste à l’intérieur.
  • GPS / RTK : géolocalisation (GPS) ; la variante RTK ajoute une base de référence pour une précision au centimètre (frontières virtuelles fiables).
  • Vision / IA : caméras et algorithmes qui reconnaissent l’herbe et les obstacles pour naviguer sans fil.
  • LiDAR : capteur laser qui mesure les distances et aide à cartographier en 3D (meilleure perception des obstacles).
  • Mulching : l’herbe finement hachée reste sur place et nourrit le gazon (pas de ramassage).
  • 2WD / 4WD : deux ou quatre roues motrices ; le 4×4 aide en pentes fortes/sol gras.
  • Pente (%) : inclinaison maximale gérable. 100 % = 45° ; la plupart des robots gèrent 25–35 %, les meilleurs 40–45 %.
  • Indice IP (IPX4/5/6) : étanchéité aux projections/jets d’eau. Plus le chiffre est élevé, meilleure est la résistance à l’eau (pas d’immersion).
  • Geofencing : délimitation virtuelle ; en cas de sortie de zone, le robot envoie une alerte (anti-vol/sécurité).
  • TCO (Total Cost of Ownership) : coût total sur une période (achat + lames + électricité + batterie + éventuelle installation + accessoires).
  • Firmware / Mise à jour : logiciel interne du robot ; les mises à jour corrigent des bugs et améliorent la navigation.
  • Smart Home / IFTTT : intégration domotique (Alexa/Google Home, scénarios, etc.).

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Quelles sont les meilleures marques et entreprises de vélos électriques en 2025 ?

26 août 2025 à 15:25
Un couple utilse des vélos Iweech

Les ventes de vélos électriques ont décollé depuis la fin des années 2010. Grâce à des incitations financières et le développement des pistes cyclables, il monte en puissance et devient le moyen de transport de nombreux Français. De 78 000 unités en 2014, il a dépassé les 500.000 unités chaque année depuis 2020.

Néanmoins, pour choisir son VAE parfait, il faut faire le tri parmi des centaines de marques. La concurrence est toujours plus rude, des acteurs classiques aux start-ups émergentes, en passant par les acteurs asiatiques de plus en plus agressifs.

Ce qui pose une question : quelles sont les marques et entreprises qui font les beaux jours du secteur du vélo électrique ? Dans ce dossier, nous vous avons sélectionné les acteurs majeurs spécialistes des VAE afin de comprendre un peu mieux ce qu’ils apportent sur ce marché et l’engouement croissant qui se dégage de la mobilité électrique.

Pour réaliser cet article, nous nous sommes concentrés sur les marques emblématiques proposant leurs VAE et les startups à fort potentiel de différentes régions du monde : français, européens, asiatiques et américains. Ainsi, cette liste ne répertorie pas l’ensemble des marques de VAE mais tend à exposer le plus fidèlement possible un panorama des principaux acteurs du domaine. Pour la réaliser, nous nous sommes basés sur la renommée, le chiffre d’affaire, la fiabilité, les avis et l’impact apporté par la marque dans le milieu du VAE .


La France, terreau des marques de vélos électriques

Même si elle n’est plus l’industrie du cycle de jadis, la France reste un vivier de fabricants. Évidemment, beaucoup ont pris le virage du vélo à assistance électrique, sans parler des dizaines de nouvelles pousses. Normal, la part du VAE a doublé entre 2019 et 2024, passant de 15% à 30% ! Ainsi, nous vous avons listé les marques de vélos électriques les plus emblématiques du marché français.

Les marques historiques françaises de vélos à assistance électrique

Commençons par les marques historiques françaises qui se sont transformées pour proposer aujourd’hui une offre plus diversifiée avec la vente de vélos mécaniques, mais aussi de vélos à assistance électrique. Ces entreprises ont misé sur le développement toujours plus important du secteur de la mobilité électrique pour étendre leur gamme aux VAE.

Decathlon : les vélos électriques Btwin sont à l’honneur

Il est le plus grand distributeur d’articles de sport en France, et également le plus populaire dans les ventes de vélos et de vélos électriques. Le succès de la marque est en partie dû aux prix attractifs au regard des prestations, tout comme ses innovations avec le moteur-boîte Owuru. Mais c’est aussi grâce à son maillage de centaines de magasins, qui prend en charge la réparation, et une garantie à vie sur les cadres.

decathlon vélos électriques Btwin

Decathlon a également eu l’intelligence de développer tous types de modèles pour chaque pratique, comme le célèbre R500E ayant conquis les familles en 2022. On trouve ainsi trois sous-marques ayant chacune leur spécialité :

  • Btwin : les VAE de ville, les pliants et et les cargos type longtail et biporteurs,
  • Rockrider : l’aventure au guidon des VTC et VTT électriques,
  • Van Rysel : la filiale de vélos de route, ainsi que de gravel.

Peugeot : la marque connue pour sa qualité de fabrication

L’enseigne au Lion est devenue au fil des décennies une valeur sûre dans le secteur du déplacement. Voiture, moto, vélos et également vélos électriques…  La production de ce type d’appareil chez Peugeot est née d’un partenariat en 2011 avec l’entreprise CycleEurope, producteur des vélos électriques Gitane, et aujourd’hui propriété du groupe Rebirth.

La marque propose tout d’abord un vélo électrique urbain pour les employés de bureau en centre-ville. Elle ne tarde cependant pas à jouer de sa polyvalence afin de proposer des modèles de VAE dans tous les domaines (VTT, VTC, urbains, cargos, course…). Aujourd’hui, la catégorie vélo électrique de Peugeot est bien garnie avec une gamme urbaine parfaitement épurée.

vélos électriques Peugeot marque historique française

A lire également : Comparatif des meilleurs antivols pour vélo

Intersport : les vélos électriques Nakamura à pleins tubes !

Ennemi de Decathlon dans le domaine des articles de sport, Intersport rivalise aussi avec des vélos électriques depuis plus de 15 ans. Comme son rival, il faut les appeler par un nom spécifique, ici Nakamura. La gamme est notamment fournie en vélos urbains, tantôt classiques, tantôt polyvalents “Crossover” avec des suspensions pour rouler partout. Les VTTAE E-Summit sont aussi un moyen de débuter en tout-terrain à bas coût, tandis que l’on trouve aussi un gravel électrique et plusieurs cargos.

Intersport Nakamura vélo électrique
©Intersport

Avec un argument prix/équipement très attractif, les vélos électriques Intersport séduisent toujours plus de Français. De plus, grâce à l’acquisition de l’usine MFC (Manufacture Française du Cycles) en 2014, Intersport assemble tous ses vélos électriques en France. Elle a même lancé la fabrication d’un cadre français en 2025 sur un vélo pliant électrique ! Accessibles, les VAE Nakamura promettent une bonne tenue dans le temps, puisque Intersport garantit à vie le cadre et la fourche.

Gitane : la marque historique française de vélos

Gitane est une entreprise française spécialisée dans la conception de vélos depuis 1925. Devenue une référence en France et dans le monde, l’entreprise a lancé sa gamme de vélos à assistance électrique en 2013. On y retrouve des vélos électriques pour la ville, des VTC et des VTT. Et, à l’instar de Peugeot ou Solex, ils sont propriété de Rebirth et assemblés en France !

Solex : Remplacement des moteurs thermiques par des moteurs électriques

Après un arrêt de ses activités fin des années 80, Solex reprend du service en proposant des vélos à assistance électrique. Appartenant au groupe Rebirth au même titre que Peugeot, Solex propose plusieurs gammes de VAE, allant du vélo « intemporel » reprenant le design des anciennes bicyclettes à moteur iconiques aux VTT électriques en passant par la gamme pliable. La marque créée en 1946 revient donc en force et espère raviver la flamme de tous les nostalgiques du Vélosolex !

historique du vélo à moteur solex

Les nouveaux français spécialistes du vélo à assistance électrique

Les marques historiques ne sont pas les seules sur le marché des vélos électriques. En effet, on retrouve aussi une myriade de plus ou moins petites entreprises qui ont décidé d’entrer dans le domaine des VAE. Tour d’horizon des entreprises françaises à fort potentiel du secteur des vélos électriques.

Moustache : de visionnaire à la valeur sûre du vélo électrique made in France

Moustache a réussi à s’imposer parmi les numéros un du secteur en France. Fondée en 2012, la société vosgienne s’est spécialisée uniquement dans les vélos électriques, et produit toujours localement en France. Haut de gamme, elle a bâti sa réputation pour la qualité de fabrication et la durabilité. De plus, la marque intègre les sérieuses assistances électriques Bosch, une référence dans le milieu.

Aujourd’hui, Moustache Bikes propose des dizaines de références. Le catalogue propose toujours son vélo urbain fétiche Lundi 27, qu’elle épaule du polyvalent Mardi, jusqu’au plus aventuriers VTTAE. Plus récemment, elle a présenté un vélo cargo Lundi 20 ainsi que des vélos de route et gravel Dimanche 28.

Moustache vélo électrique numéro 1 en france

Si vous souhaitez acquérir un vélo électrique, jeter un œil a notre comparatif des meilleurs vélos à assistance électrique

O2feel : le nordiste qui monte

Avec déjà plus de 15 ans de métier dans le VAE, on ne peut pas dire qu’O2feel ait encore à prouver son sérieux. Ses vélos électriques misent majoritairement sur une assistance électrique à moteur central Shimano, preuve de fiabilité et de performances. Mais c’est la marque française qui assemble ses propres batteries en France, qu’elle garantit 4 ans. Elle compte aussi relocaliser peu à peu l’assemblage dans l’Hexagone. Cela commence par ses modèles haut de gamme type VTTAE, pliant et cargo, avant ses plus classiques VTC et vélos de ville.

Starway : L’acteur majeur et reconnu de vélos électriques de ville

Créée en 2006, l’entreprise française Starway est déjà une marque reconnue dans le milieu des VAE comme en témoignent ses très bons « Urban » et « Touring », parmi les meilleurs vélos recensés par UFC-Que Choisir ainsi que notre comparatif meilleure-innovation.com.

Starway VAE français

Sa gamme brevetée et multiprimée se concentre sur 8 modèles allant d’un usage citadin à un usage plus axé VTC, sans oublier un pliant électrique. Les VAE sont conçus et assemblés en France et un SAV très efficace place la marque parmi les meilleures du secteur.

Voltaire : une philosophie vintage de vélo électriques

Bien qu’elle utilise un nom surgissant du passé, la startup Voltaire est bien moderne. Elle propose seulement des vélos électriques au dessin robuste, tout en ajoutant une touche rétro. En plus de couleurs tendances, la firme parisienne ajoute des éléments chromés, ainsi que des selle et poignées brunes du plus bel effet.

Voltaire vélo électrique français rétro

Attirant notamment la clientèle féminine par son style, la marque française nomme ses modèles en référence à la capitale où elle est née. Résolument urbains, ses modèles Courcelles ou Rivoli sont pratiques, généralement à cadre ouvert, et intègrent astucieusement ses batteries dans le tube de selle. De plus, la transmission par courroie supprime le passage de vitesses et réduit l’entretien, tout en associant des moteurs arrière performants et silencieux.

Douze Cycles : le pro du cargo

Née un certain 12 décembre 2012, la marque française n’avait pas vraiment le choix pour son nom de baptême. Basée à Dijon où elle assemble ses vélos électriques, elle fabrique des cargos en tous genres. Si elle a débuté dans le biporteur, elle dispose aussi de modèles longtails électriques, qui trouvent autant d’adeptes chez les familles que chez les professionnels de la livraison !

Douze Cycle vélo cargo électrique

L’Europe, la région qui concentre le plus d’acteur de VAE

L’Europe est le fleuron des vélos à assistance électrique avec un nombre impressionnant d’acteurs. Et qui ne cesse de grandir d’année en année avec aujourd’hui plus d’une quinzaine de constructeurs majeurs, sans compter le nombre important de nouvelles entreprises et startups. Ne pouvant pas tous les citer, nous avons sélectionné les 2 plus gros acteurs ainsi que les startups qui nous paraissent sortir du lot.

Les plus gros constructeurs européens de vélos à assistance électrique

Ils sont nombreux à truster les premières places en terme de ventes mondiales. Nous avons décider de retenir deux gros acteurs, renommées autant pour leur histoire que pour la réussite de leurs vélos électriques.

Kalkhoff : La marque de vélo historique reconvertie dans l’électrique

Cette enseigne allemande existe depuis déjà 100 ans. Elle a opéré comme marque de vélo mécanique tout au long du 20e siècle, avant de prendre  un virage au cours du 21e siècle. En 2007, la marque commence à produire une gamme de vélos électriques, avant de s’y consacrer à temps plein plus tard. Aujourd’hui, Kalkhoff a réussi à se réinventer pour devenir une des marques de vélos électriques les plus fiables du marché. Pas moins de 42 références sont disponibles sur le site pour des utilisations en tout genre. 

Kalkhoff marque historique de vélos électriques

Riese & Muller : le plus gros acteur de VAE en Europe

Basée à Mühltal en Allemagne, Riese & Muller a dépassé les frontières du pays et même de l’Europe pour proposer au monde entier des vélos électriques. Avec plus de 100 000 vélos haut de gamme vendus par an, c’est le plus gros constructeur de VAE européen. La marque propose plus de 30 modèles pour tous les goûts : ville, sport, pliable ou cargo, tout le monde peut s’y retrouver. Enfin, la fiabilité et la puissance des modèles ne sont plus à prouver avec les multiples avis et tests positifs des vélos R&M dans de nombreux pays.

Les nouveaux acteurs européens dans le domaine du vélo à assistance électrique

Malgré la féroce concurrence du secteur, de nombreuses autres marques, récentes et moins connues ont décidé de se lancer dans le domaine des VAE. Ces startups se différencient par des offres originales et innovantes. Panorama des plus prometteuses.

VanMoof : la marque européenne la plus reconnue et la plus design

L’entreprise néerlandaise cherche à se démarquer des marques « classiques » de vélos électriques en proposant un modèle au design unique. En recentrant son offre simplement à un usage citadin et haut de gamme, VanMoof cherche une clientèle qui veut rouler avec style. Et ça marche, avec plus de 200 000 ventes depuis 2018.

Certes entrée en faillite en 2023, la firme a retrouvé une seconde vie. Désormais plus soucieuse de la qualité de fabrication, elle propose désormais un service chez des vélocistes partenaires partout en Europe. Mais pas question d’abandonner sa connectivité réputée, aujourd’hui plus sûre. Ses vélos électriques S5 et S6 peuvent démarrer avec le téléphone, se verrouiller d’un bouton au pied, se géolocaliser, ajuster les passages de vitesses ou encore activer une alarme en cas de vol.

VanMoof S6 vélo électrique connecté

Cube : une excellente marque pour choisir un vélo cargo

Cette entreprise de vélo allemande fondée en 1990 est aujourd’hui un expert du secteur du cycle. Elle est très populaire, notamment chez les professionnels et les performeurs. Cependant, elle a su se détacher de son étiquette de vélos techniques pour toucher un public plus large. C’est dans la continuité de cette stratégie que Cube a lancé sa gamme de vélos hybrides. Aujourd’hui, l’enseigne allemande propose une gamme de vélos électriques de ville plus que crédible. Avec sa sélection “City hybrid” et “Trekking Hybrid”, vous êtes parés pour circuler dans un environnement urbain avec des vélos VAE performants.

Cowboy : la nouvelle référence européenne de VAE connectés

Dans le sillage de VanMoof, Cowboy souhaite proposer au cycliste urbain un vélo électrique aussi beau que moderne. Le design au câblage tout intégré, avec une batterie invisible et une connectivité soignée, font mouche auprès des clients. Après des générations au cadre classique assez sportif, la startup belge décline des versions plus confortables ST et Cruiser, et même un VTC Cross avec suspensions depuis 2024. A noter, l’assemblage est en France depuis début 2025 !

Vélo électrique Cowboy

Stromer : la référence des speedbikes électriques connectés

Cette entreprise suisse est spécialisée dans la conception de vélos électriques depuis 2010. Précurseur sur la révolution de ce marché, c’est une des premières enseignes à proposer des vélos entièrement intégrés et connectés. Stromer Bike est d’ailleurs une des entreprises initiatrices de la batterie intégrée dans le cadre du vélo. Aujourd’hui, elle propose des speedbikes hyper connectés, avec des tableaux de bord ou une application directement sur smartphone. Aujourd’hui, 70 000 cyclistes font confiance aux vélos Stromer.

Stromer Bike vélo électrique de luxe

L’Asie, du plus gros constructeur de VAE au monde au vélo électrique le moins cher du marché

Passons à la région la plus productive de VAE avec le plus gros constructeur du monde mais aussi d’autres acteurs qui se démarquent par rapport aux autres régions par leurs prix, les moins cher du marché. Tour d’horizon.

Les marques asiatiques emblématiques du secteur du vélo à assistance électrique

Les poids-lourds du domaine du VAE sont bien asiatiques. Nous avons décidé de retenir les principaux acteurs, à savoir l’historique Giant pour sa renommée et son nombre impressionnant de ventes de vélos électriques, ainsi que les startups Fiido, Tenways ou ADO.

Giant : Le plus grand fabricant de vélos au monde

Giant fait partie des géants qui dominent le marché mondial du Cycle. Fondée en 1972 et originaire de Taïwan, la marque compte aujourd’hui des bureaux dans environ 90 pays autour du globe. Elle est reconnue comme le plus gros fabricant de vélo au monde. Son but est de se concentrer sur les performances du vélo et savourer ses aptitudes électriques, au lieu de penser à la destination d’arrivée. Si vous choisissez d’opter pour un vélo électrique Giant, vous choisissez un constructeur reconnu mondialement, doté de technologies toujours innovantes.

giant plus gros fabricant de vélos électrique

Fiido : vélo électrique pliable et pas cher

La marque chinoise s’est fait connaître avec ses vélos pliables, dont son modèle Fiido X que nous avons testé. Les vélos proposés par Fiido sont adaptés à un usage urbain bien qu’il puisse tout à fait rouler sur tous types de chemins. Un avantage indéniable de la marque : le très bon rapport qualité/prix de ces produits avec un vélo solide et performant pour un prix défiant toutes concurrences. Suite aux bonnes ventes de ces premiers, la marque a étoffé son offre proposant aujourd’hui une dizaine de vélos leur présageant un avenir radieux.

fiido x 2025 velo electrique pliant pas cher

ADO : VAE abordables stylés et techno

Aussi connue sous le nom de A Dece Oasis, ADO est une jeune entreprise chinoise. Elle possède deux types de vélos électriques qu’elle maîtrise depuis plusieurs générations : un urbain “Air 28” et un pliant 20 pouces  ADO A20 devenu ADO Air 20. Ce dernier est le plus populaire, avec un rapport prix-performances compétitif, avec même une version en carbone. Plus que le tarif, la startup mise sur les dernières technologies comme le VAE ADO Air 30 au moteur Bafang à boîte 3 vitesses automatiques.


L’Amérique, une région qui voit naitre des acteurs majeurs du secteur du VAE

Dernière région, l’Amérique n’en est pas moins un grand acteur de la mobilité électrique. Les entreprises de VAE y sont nombreuses. Même si certaines ont pris le parti de ne pas s’étendre au-delà des frontières comme Avento, RadPower ou Lectric, d’autres ont décidé de traverser l’Atlantique. Voici les meilleures marques de VAE américaine que l’on peut retrouver en Europe.

Trek : la marque historique de vélo de course se met à l’électrique

Si vous faites du vélo de course ou que vous suivez le tour de France, vous connaissez déjà Trek. Elle a fait gagner de nombreux champions dans les années 1990 et 2000, et possède même une équipe pro de cyclisme, aujourd’hui Lidl-Trek. Depuis 2020, l’entreprise propose ses propres vélos électriques. Une croissance rapide puisque cinq ans après, on recense plus de 100 références de VAE, dont des urbains, VTC et cargo, et pour la plupart très haut de gamme ! Et malgré l’abondance, nombre d’entre eux apparaissent dans les tops des vélos électriques.

Trek Domane Plus vélo route électrique

Specialized : le pionnier du VTT en mode électrons

Tout comme Trek, Specialized est un fabricant immanquable du vélo aux Etats-Unis, existant depuis 1974. Si la marque a fait ses armes avec l’un des tout premiers VTT dans les années 1980, elle a aussi fait sa réputation dans les vélos de courses. Comme ses rivaux, elle a pris le virage électrique, et ce depuis 2012 à commencer par les VTTAE. Désormais, elle compte un portefeuille garni de variantes urbaines, tout-chemin, cargo, gravel et de route.

Yuba : la plus française des marques de VAE américaine

Cette entreprise californienne ne l’est que sur les apparences. En effet, son fondateur, Benjamin Sarrazin, est originaire du Grand Est. Après avoir quitté son pays natal, il crée sa marque de VAE, Yuba. Son originalité : se spécialiser dans la vente de vélos cargo à assistance électrique. Son longtail, vendu dans le monde entier, est donc un vélo électrique allongé permettant de porter un passager en plus ou toutes sortes de matériels. Aujourd’hui, Il existe plusieurs modèles qui ont été pensés autant pour la famille qu’au niveau professionnel.

N’hésitez pas également à consulter en complément notre top des meilleurs supports de smartphone pour vélo ou encore le top des traceurs GPS pour vélo

Quelle est la meilleure marque de vélos électriques ?

Il existe de nombreuses marques de vélos électriques pour tous les goûts, les usages ou les prix. Difficile donc de faire un choix sur la meilleure. Mais la gamme la plus fournie de vélo très haut-de-gamme est celle de la marque française Moustache.

A quelle marque de vélo électrique faire confiance ?

Le nombre de nouveaux vélos électriques sur le marché ne cesse d’augmenter. Pour éviter de choisir un mauvais produit, nous vous conseillons de lire notre guide d’achat pour tout savoir sur les vélos électriques et être sûr de faire le bon choix de VAE.

Que penser des vélos à assistance électrique Iweech?

Sur les plates bandes du succès des VanMoof et des Cowboy, Iweech cible les amateurs de vélos électriques connectés. Suite à un original modèle 24 pouces “24 S”, elle mise maintenant sur son polyvalent Promenade, dont l’assistance adaptative avec courroie est agréable à la conduite. Pour plus d’informations, consultez notre essai de l’Iweech Promenade.

Que penser de la marque Angell ?

Le VAE design et connecté, qui a fait grand bruit il y a quelques années, s’est avéré peu fiable et de nombreux commentaires négatifs ont montré les failles d’un vélo loin d’être parfait. Cependant, son rachat par Rebirth à l’été 2025 présage une renaissance plus appliquée.

Combien de temps dure la batterie d’un vélo électrique ?

L’autonomie d’un vélo électrique diffère selon le type de batterie qui le compose et l’environnement où l’on pédale. Il en est de même pour sa durée de vie, qui varie en fonction de son utilisation notamment. Pour en savoir plus, retrouvez notre dossier pour tout savoir des batteries de vélos.

Les marques de cet article sont-elles les seules du marché ?

Il existe évidemment beaucoup plus de marques que celles citées dans l’article. Et celles qui n’apparaissent pas proposent aussi de très bons VAE : on peut penser à Arcade, Neomouv, Lapierre, ou Wayscral (Feu Vert) chez les Français, ainsi que Haibike, Tenways, Canyon, Cannondale et tant d’autres.

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Les variables d’environnement dans Windows : la liste complète (et comment les afficher)

22 août 2025 à 06:00
Vous avez peut-être déjà vu passer un chemin contenant une variable %UserProfile% ou %ProgramFiles% dans un script, un tutoriel ou une documentation technique, sans savoir exactement ce qu’il désigne. Il s’agit d’une variable d’environnement : une valeur dynamique utilisée par Windows pour faire référence à un dossier ou un paramètre, même si son emplacement ou … Lire la suite

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Robot piscine sans fil : le guide d’entretien facile et efficace

12 août 2025 à 10:00
Une guide robot-piscine

La scène est connue des utilisateurs de robots-piscine sans fil : l’eau est turquoise, le soleil tape, et votre robot autonome se prélasse au fond du bassin… sans bouger. Batterie vide ? Filtre saturé ? Température trop basse ? 

Les robots piscine sans fil sont les nouveaux venus dans le monde de l’entretien des bassins. Plus autonomes, plus pratiques, ils se détachent à bien des égards de leurs cousins filaires ou hydrauliques. En effet, leur mode de fonctionnement spécifique et leurs composants sensibles — batterie, joints, capteurs — nécessitent un entretien adapté.

Beatbot AquaSense 2 au bord d'un bassin
Lui, il est content car son robot est bien entretenu ! 

Connaître ces besoins avant d’acheter et d’utiliser un modèle sans fil, c’est s’assurer d’en profiter pleinement… et longtemps. Voici les éléments à surveiller et les bonnes pratiques pour une maintenance optimale !

Pourquoi l’entretien est encore plus crucial sur un robot sans fil ?

Passer au sans-fil, c’est s’offrir une vraie liberté : pas de câble à dérouler, pas de risque d’emmêlement, une mise à l’eau rapide. Mais cette autonomie a un revers : elle repose sur des composants plus sensibles et un fonctionnement qui diffère fondamentalement des robots filaires. Les modèles récents comme l’Aiper Scuba X1, le Wybot S2 ou l’Aquasense 2 doivent jongler avec plusieurs exigences :

  • étanchéité absolue : aucun câble d’alimentation pour relier le robot au secteur, donc tous les éléments internes (batterie, moteur, électronique) doivent être protégés en permanence contre l’eau.
  • autonomie optimisée : la batterie doit fournir assez d’énergie pour couvrir tout le bassin en un cycle, même en cas d’eau chargée en débris.
  • gestion intelligente des cycles : un algorithme adapte la durée et le trajet de nettoyage pour économiser l’énergie, ce qui rend le robot plus dépendant de capteurs précis et propres.

À titre de comparaison, un robot filaire branché au secteur n’a pas à se soucier de sa consommation électrique ou de l’état d’une batterie ; il peut compenser un filtre partiellement obstrué en puisant davantage de puissance. Un robot sans fil, lui, voit immédiatement son autonomie et ses performances chuter si un composant est encrassé.

Ce qui peut arriver en cas de négligence

Voici quelques exemples concrets de défaillances observées sur des modèles sans fil :

  • batterie gonflée après seulement deux saisons, faute de recharge périodique pendant l’hivernage.
  • joints craquelés laissant pénétrer l’eau, provoquant la destruction du moteur et de la carte électronique.
  • capteurs optiques ou gyroscopiques perturbés par des dépôts calcaires ou algues fines, entraînant une navigation erratique.

En somme, un entretien régulier ne sert pas qu’à “nettoyer le robot”, mais à préserver ses performances (puissance d’aspiration, autonomie), à prolonger la durée de vie des pièces coûteuses comme la batterie ou la turbine et à détecter rapidement les signes d’usure, afin d’éviter les grosses pannes et les réparations lourdes.

État de l’eau : le premier facteur à surveiller

La qualité et les conditions de l’eau influencent directement la performance et la longévité d’un robot piscine sans fil. Même les modèles haut de gamme ne sont pas immunisés : une eau trop froide, trop chargée en produits chimiques ou déséquilibrée peut abîmer rapidement batterie, joints et composants électroniques.

Température de l’eau : attention au froid ! 

Les batteries lithium-ion, cœur des robots sans fil, détestent le froid. En effet, en dessous de 15 °C, l’autonomie chute rapidement, les capteurs perdent en réactivité et les joints deviennent rigides, augmentant le risque de fuite. Pour un redémarrage saisonnier, attendez que l’eau atteigne au moins 17 °C pour préserver les composants.

“N’utilisez jamais votre robot si la température de l’eau est inférieure à 15 °C” (Guide Zodiac CNX™).

Astuce : si l’eau est fraîche en début de saison, commencez par un cycle court pour limiter l’effort sur la batterie.

Paramètres chimiques idéaux

Certes, les robots-piscines ont des carrosseries conçues pour présenter une belle robustesse face aux variations chimiques, mais autant éviter de tirer sur la corde pour les conserver le plus longtemps possible ! Ainsi, l’on gardera un oeil sur : 

  • le pH : maintenir l’eau entre 7,0 et 7,4 pour éviter la corrosion des contacts et de la coque ;
  • le chlore libre : rester en dessous de 3 ppm hors traitement choc afin de minimiser les risques de détérioration rapide des plastiques et joints ;
  • la salinité de l’eau : n’oubliez pas de vérifier la salinité maximale recommandée par le constructeur (souvent 4 à 5 g/L). Un dépassement accélère l’oxydation des pièces métalliques et l’usure des joints.

Turbidité et propreté de l’eau

Une eau très chargée en particules (après un orage, une chute massive de feuilles ou un épisode d’algues) augmente la charge de travail du moteur et de la turbine. Sur des cycles très longs, cela peut augmenter drastiquement les risques de surchauffe, et a minima réduire l’autonomie, sans compter le filtre saturé en quelques minutes.

Piscine verte et très sale
On se méfie de ce genre de couleur de l’eau…

Le bon réflexe, dans ce cas, est de préparer le nettoyage en lançant le système de filtration de la piscine en ajoutant du chlore choc, puis de rester près du bassin lors du nettoyage. L’idée est de rincer régulièrement le filtre du robot et de le récupérer dès la fin du cycle pour un entretien rapide avant recharge. 

Checklist post-utilisation : les bons réflexes après chaque cycle

Un robot piscine sans fil peut durer plusieurs saisons sans perte de performance… à condition de respecter une petite routine après chaque utilisation. En moins de 5 minutes, cette checklist de gestes simples protège votre robot contre la corrosion, l’usure prématurée des joints et la perte d’efficacité. Ces gestes simples font la différence entre un appareil qui tient deux saisons avant sa première panne et un autre qui en dure cinq ou plus.

Dreame Z1 pro qui se gare au bord de la piscine
Certains robots (ici le Z1 Pro de Dreame) remontent au bord du bassin pour vous aider à l’attraper par leur poignée.

Avant toute chose, on se rappellera de toujours saisir le robot par sa poignée dédiée et de ne jamais tirer sur le flotteur, l’antenne de charge ou toute autre partie non prévue pour la manipulation — ces éléments sont fragiles et coûteux à remplacer. Ensuite, il est recommandé de passer brièvement par un rinçage complet de l’appareil au jet d’eau douce (attention à la haute pression  qui peut endommager les joints et provoquer des infiltrations). Cela permettra d’éliminer immédiatement chlore, sel et dépôts calcaires avant qu’ils ne s’incrustent.

Nota Bene : un rinçage rapide juste après la sortie du bassin est plus efficace qu’un nettoyage différé, car les dépôts sont encore humides.

Entretien du filtre (sinon, bah ça ne nettoie plus…)

Ouvrez le capot et retirez le filtre, généralement clipsé pour un accès rapide. Videz ensuite tout son contenu, puis rincez-le soigneusement à l’eau claire, sans utiliser ni savon ni produits chimiques qui pourraient altérer la maille ou laisser des résidus nocifs pour le bassin. Gardez à l’esprit qu’un filtre obstrué, même partiellement, réduit la puissance d’aspiration et fatigue inutilement le moteur. C’est un détail qui, à la longue, peut sérieusement limiter l’efficacité de votre robot.

Dreame Z1 pro focus sur le panier filtrant
L’entretien du filtre a quelque chose d’assez satisfaisant…

Pour un nettoyage en profondeur, une vieille brosse à dents est parfaite : elle permet de déloger les particules fines coincées dans la maille sans l’endommager. On peut également trempage mensuel dans une solution eau tiède + vinaigre (10 %) pour dissoudre les graisses et dépôts calcaires.

Nota Bene : pensez à acheter un second filtre. Cela vous permet de tourner pendant que le premier sèche.

Inspection rapide des pièces mobiles

Après chaque utilisation, prenez quelques secondes pour vérifier l’hélice. Retirez les feuilles, cheveux ou brindilles qui pourraient s’y coincer et gêner la rotation de la turbine.

Cette inspection visuelle régulière permet aussi de détecter une usure anormale ou un début de blocage. Intervenir tôt évite qu’un petit incident ne se transforme en panne coûteuse.

Chargement et stockage du robot

Après chaque cycle, prenez soin des contacts de charge : essuyez délicatement les bornes magnétiques avec un chiffon doux pour éviter l’oxydation.

Wybot S2 Solar bouchon et embout de recharge
Un petit coup de chiffon doux avant chaque charge et c’est bon !

Des contacts propres garantissent une recharge rapide et complète, tandis qu’un mauvais contact peut ralentir la charge, l’interrompre… ou, à terme, endommager la batterie.

“Une batterie mal stockée ou déchargée trop longtemps = robot à la casse en 2 saisons.” — Retour client vérifié sur Wybot S2 Pro

À ce titre, les batteries lithium-ion n’aiment ni les charges incomplètes, ni les longues périodes d’inactivité. Nous préconisons donc une recharge à 100% après un cycle en utilisant uniquement le chargeur d’origine.

Beatbot AquaSense 2 à l'intérieur
En temps de canicule, ne pas hésiter à le brancher à l’intérieur de la maison ! 

Pour le stockage temporaire, privilégiez un endroit à l’ombre, sec et bien ventilé. Posez le robot sur un support aéré afin que l’humidité résiduelle puisse s’évaporer naturellement.

Nota Bene : ne jamais laisser l’appareil au bord de la piscine ou en plein soleil. Comme le rappelle le support technique d’Aiper : « Le pire ennemi du robot sans fil, c’est l’humidité stagnante et le soleil. »

Entretien préventif : les gestes clés pour prolonger la durée de vie

L’entretien d’un robot piscine sans fil ne se limite pas aux gestes post-utilisation : il faut aussi prévoir une vérification régulière pour prévenir l’usure et détecter les signes avant-coureurs de panne.

Chaque semaine, effectuez une inspection approfondie :

  • joints : repérez toute fissure, craquelure ou dessèchement. Un joint fatigué peut laisser l’eau s’infiltrer jusqu’aux zones électroniques, entraînant une panne irréversible.
  • brosses et rouleaux : vérifiez leur souplesse. Un rouleau durci ou craquelé perd en efficacité et adhère moins aux parois.
  • coque : inspectez la surface pour repérer d’éventuelles micro-fissures, souvent signe d’un choc ou d’un vieillissement prématuré.

Soyez également attentif aux signaux d’alerte pendant l’utilisation :

  • voyants LED ou codes d’erreur inhabituels sur application : ils indiquent souvent un problème précis (un tableau récapitulatif dans le manuel constructeur est indispensable) ;
  • bruits anormaux : un sifflement peut révéler une hélice obstruée, un grondement peut indiquer un engrenage usé.
  • navigation incohérente : si le robot zigzague sans logique ou revient toujours au même endroit, il se peut qu’un capteur gyroscopique soit encrassé ou perturbé.

Tous les mois : l’entretien préventif

En plus des gestes hebdomadaires, un contrôle mensuel permet de garder votre robot sans fil au meilleur de ses capacités et d’éviter l’usure prématurée des composants. Commencez par vérifier l’état de la batterie. Rechargez-la après usage, mais évitez de la laisser branchée en permanence : les batteries lithium-ion n’aiment ni les décharges profondes, ni les charges prolongées à 100 %. Cette simple précaution prolonge considérablement leur durée de vie.

D’autre part, selon le modèle, un graissage léger peut être nécessaire sur certains axes ou engrenages. Utilisez uniquement un lubrifiant compatible, et reportez-vous toujours au manuel constructeur pour connaître les points exacts à entretenir. Profitez-en aussi pour effectuer un test de performance : si le robot ne couvre plus l’ensemble du bassin comme avant, cela peut venir d’un filtre encrassé ou d’une turbine partiellement obstruée.

Aiper Scuba X1 de dessus et de dessous
Turbine, chenilles… tout doit être nickel ! 

Enfin, procédez à un nettoyage interne de la turbine. Un démontage rapide suffit pour retirer le calcaire, les dépôts minéraux ou le sable fin qui peuvent ralentir le moteur et réduire la puissance d’aspiration.

Fin de saison : préparer le robot pour l’hivernage

Lorsque la saison de baignade se termine, votre robot piscine sans fil mérite un repos bien organisé pour repartir au printemps en pleine forme. Commencez par un nettoyage intégral : filtre, coque, roues et turbine doivent être impeccables. Retirez toute trace de débris, calcaire ou sel. Ensuite, laissez sécher complètement l’appareil avant de le ranger, afin d’éviter la formation de moisissures ou la corrosion interne.

Le stockage est tout aussi important. Choisissez un endroit sec, bien ventilé et à température ambiante (minimum 5°C) — évitez les locaux techniques humides ou mal isolés. Pour préserver la batterie lithium-ion, une recharge intermédiaire tous les 2 à 3 mois est préconisée avec un niveau de charge idéalement autour de 60 à 70 % (certains modèles proposent un mode “storage” dédié).

Nota Bene : on évitera les sacs plastiques hermétiques, qui empêchent la circulation d’air et le contact direct des brosses avec une surface dure — surélevez légèrement le robot pour préserver leur forme.

Que faire en cas d’anomalie sur votre robot-piscine sans fil ?

Avant de contacter le SAV, voici votre mini-checklist :

SymptômeVérifications à faire
Il ne bouge plusBatterie chargée ? Température de l’eau ≥ 15 °C ? Contact sec ?
Il tourne en rondFiltre bouché ? Hélice obstruée ? Capteurs sales ?
Il ne monte plus les paroisBrosses usées ? Filtre trop sale ? Eau trop froide ? Capteur de profondeur bloqué par algues ?
Il ne termine pas son cycleAutonomie réduite ? Batterie vieillissante ? Bac trop plein ? Surchauffe moteur (cycle trop long en eau chaude) ?

Dans le doute, nettoyez entièrement le robot, faites un redémarrage complet (selon modèle), et vérifiez les voyants LED. Vérifier également les mises à jour de firmware, souvent disponibles dans l’appli.

Ce que vous ne devez jamais faire !

On termine par un résumé du pire que vous puissiez faire pour provoquer la panne d’un robot-piscine sans fil, à savoir : 

  • le laisser au soleil toute la journée.
  • le plonger dans une eau inférieure à 15 °C.
  • le laisser branché 48h en continu.
  • le ranger humide ou filtre sale.
  • le plonger pendant un traitement choc (chlore > 3 ppm).
Aiper vu sous l'eau
On évite de laisser le robot stagner toute l’après-midi dans l’eau…

Un robot piscine sans fil, c’est la promesse d’un bassin propre… à condition de lui offrir un entretien sur-mesure. Filtre propre, batterie bien gérée, hélice dégagée, et bonne température de l’eau : voilà les piliers d’un robot autonome performant et durable. Cet article vous a été utile ? Votre retour nous aide à améliorer constamment nos contenus. Partagez vos remarques, questions ou expériences en commentaire. Et si vous avez détecté une imprécision, signalez-la-nous !

Comment bien choisir un robot piscine en 2025 ? Le guide (vraiment) complet

1 août 2025 à 17:52
Sirène et robots de piscine en action

Vous avez déjà entendu cette phrase : « mon rêve, là maintenant, c’est une piscine creusée dans mon jardin ». Un an plus tard, la même personne : « si j’avais su l’entretien qu’il faut se coltiner… » Ce dramatique scénario n’est plus une fatalité en 2025 ! Il suffit de bien s’équiper.

Entre les feuilles, les algues, le pollen, et les insectes suicidaires, la piscine se mue continuellement et petit à petit en marais. Pour inverser le processus de verdification, le plus simple est de sortir le robot-piscine pour accompagner le chlore choc qui va bien. Aujourd’hui des modèles, il en existe des dizaines, avec ou sans fil, filtre ultra-fin, panneau solaire même ! Comme pour la plupart de ces appareils innovants, il peut être difficile de distinguer la promesse marketing des véritables améliorations qui font la différence.

Voici notre guide d’achat 2025 des robots autonomes, conçus pour aspirer un maximum d’eau de piscine et un minimum de monnaie !

Robots hydrauliques : la vieille école qui a encore sa place

Ces modèles-là, c’est un peu les grands-pères du robot-piscine moderne. Pas d’électronique, pas de batterie, pas même un interrupteur : ils fonctionnent par aspiration, en se branchant directement sur le skimmer ou la prise balai. La pompe de filtration crée un flux d’eau, qui entraîne à son tour une turbine interne ou un système à membrane : et hop, le robot se met à avancer tout seul, au rythme de vos cycles de filtration.

Intex ZX300 dans une piscine
Version édulcorée des robots les plus récents…

Côté budget, ils sont imbattables (200 à 500 €), ne consomment aucune électricité et ne nécessitent quasiment aucun entretien électronique. Un tuyau, un clapet, et ça tourne.

Pour qui ?

  • Petites piscines hors-sol (Intex, Bestway…) jusqu’à 8 × 4 m environ.
  • Ceux qui ne veulent pas s’embêter avec une appli ou une base de charge.
  • Les propriétaires de filtration à sable assez puissante (au moins 0,75 CV/550 W).

Comment ça marche concrètement ?

Le flux d’eau aspire les débris, qui finissent dans le filtre principal de votre piscine. Le robot se déplace au hasard, souvent avec un petit “cliquetis” à chaque changement de direction.

Le revers ?

Les robots hydrauliques ont quelques limites à bien garder en tête. Leur trajectoire est totalement aléatoire, ce qui peut laisser certaines zones du bassin inexplorées, surtout dans les angles ou les piscines de forme complexe. Contrairement aux modèles électriques, ils ne grimpent pas aux parois : ils se contentent de nettoyer le fond, et uniquement le fond. Leur efficacité dépend par ailleurs entièrement de la puissance de la pompe de filtration (au moins 0,75 CV recommandée – soit 10 m3/h environ), ce qui peut poser problème sur les installations modestes. Enfin, en envoyant tous les débris vers le filtre principal, ils accélèrent son encrassement.

Quel entretien ?

L’entretien d’un robot piscine hydraulique est simple et peu contraignant. Un rinçage à l’eau claire après chaque usage suffit généralement, accompagné d’un contrôle visuel régulier des clapets, membranes ou turbines. Pas de bac à vider : les saletés sont envoyées directement vers le filtre principal de la piscine, qu’il faudra donc nettoyer plus souvent.

Hayward Pool Vac Ultra vu de près
Sous vos yeux ébahis : le Hayward PoolVac Ultra

Il est aussi recommandé de vérifier les tuyaux et de les stocker à l’ombre pour prolonger leur durée de vie. Bon point : les pièces détachées (membrane Zodiac, roues, clapets…) sont faciles à trouver et peu chères. En bref, c’est un système rustique, mais durable.

Quelques modèles de référence

  • le Zodiac T3 / T5 Duo, avec un système à membrane souple, ultra-simple à entretenir ;
  • le Hayward PoolVac Ultra : au design plus large pour une bonne couverture du sol.
  • l’Intex ZX300, parfait pour les piscines de la même marque, selon un rapport qualité-prix redoutable.

Robots à pression : le poids lourd du nettoyage

Moins connus du grand public que les robots électriques ou hydrauliques, les robots à pression (ou « robots à surpresseur ») sont pourtant de vrais costauds. Ils fonctionnent grâce à un jet d’eau sous pression, généré par un surpresseur (une pompe secondaire dédiée), qui propulse le robot dans le bassin tout en alimentant ses buses de nettoyage.

Polaris 3900 Sport devant bassin
Petit mais puissant, le 3900 Sport

Résultat : ils avancent avec vigueur, brassent l’eau et récupèrent les gros débris dans un sac filtrant intégré, sans saturer le filtre principal de la piscine. Prix de départ : 800 à 1 500 €, sans compter l’installation du surpresseur.

Pour qui ?

  • Propriétaires de piscines enterrées de grande taille, exposées à beaucoup de végétation.
  • Ceux qui cherchent à soulager le filtre principal.
  • Baignades fréquentes, entretien régulier avec gros volumes de feuilles ou brindilles.

Comment ça marche concrètement ?

Le surpresseur envoie de l’eau sous haute pression dans le robot via un tuyau dédié. Ce jet propulse des buses mobiles à l’arrière, qui assurent la mobilité et le brassage. Un sac filtrant amovible récupère les déchets solides (feuilles, glands, gros insectes, etc.).

Le revers ?

Les robots à pression nécessitent l’installation d’un surpresseur, ce qui implique une intervention professionnelle et un coût énergétique supplémentaire non négligeable. Comme les modèles hydrauliques, ils se concentrent uniquement sur le fond du bassin, sans pouvoir grimper aux parois. Leur utilité est donc assez réduite dans les petites piscines ou celles qui restent propres la majeure partie du temps. Enfin, leur efficacité sur les particules fines est souvent inférieure à celle des robots électriques, car leur système de filtration repose sur un simple sac dédié aux gros débris.

Quel entretien ?

L’entretien d’un robot à pression doit être régulier. Il faut vider et rincer fréquemment le sac filtrant, où s’accumulent feuilles, insectes et autres débris. Un contrôle des buses et des roues, souvent à jet rotatif, est recommandé pour éviter tout encrassement ou blocage.

BlueFury® de Pentair devant piscine
Le bluefury et son câble d’alimentation

Il est également important de vérifier le bon fonctionnement du surpresseur, indispensable à la propulsion du robot. En contrepartie, ces modèles comportent peu de composants électroniques, ce qui leur confère une excellente longévité lorsqu’ils sont bien entretenus.

Quelques modèles de référence

  • Polaris 280 ou 3900 Sport : véritables classiques du genre, robustes et puissants.
  • BlueFury de Pentair

Robots électriques filaires : le roi polyvalent

Autonomes, intelligents, hyper-performants, les robots électriques filaires sont capables de nettoyer tout le bassin : fond, parois et ligne d’eau. Ils embarquent leurs propres moteurs, leur système de filtration (souvent jusqu’à 50 microns, voire 3 microns pour les plus qualitatifs), parfois même une forme de cartographie intelligente. Branchés sur secteur via un transfo basse tension (pour la sécurité), ils enchaînent les cycles programmables – express, complets ou ciblés – sans dépendre du système de filtration.

Zodiac Alpha iQ sorti de l'eau
Zodiac, une marque fiable pour des robots robustes.

Les prix ? Entre 900 et 2 500 €, avec des références haut de gamme capables de scanner la piscine en 3D et d’optimiser chaque passage. 

Pour qui ?

  • Propriétaires de piscines enterrées ou grandes piscines aux formes complexes.
  • Utilisateurs exigeants recherchant un nettoyage complet (fond, parois, ligne d’eau).
  • Ceux qui souhaitent programmer des cycles précis (rapide, complet, zone ciblée…).

Comment ça marche concrètement ?

Une fois branché sur une prise secteur, le robot est plongé dans la piscine, où il se déplace de manière autonome grâce à ses moteurs électriques. Il scanne le bassin à l’aide de capteurs pour optimiser son trajet (selon les modèles, gyroscope, IA, ou algorithmes de navigation). Une pompe interne aspire l’eau, tandis qu’un ou plusieurs filtres retiennent les saletés, des feuilles aux microparticules. 

Le revers ?

Vous le voyez venir : le principal inconvénient des robots électriques reste leur câble. Même avec un système anti-torsion, il peut s’emmêler ou gêner les déplacements dans certains bassins. Ils nécessitent un entretien régulier, notamment du filtre interne, qui doit être vidé et rincé après chaque cycle. Enfin, vous aurez besoin d’une prise électrique extérieure à proximité de la piscine, ou bien d’une rallonge pour alimenter le robot.

Quel entretien ?

Il faut vider, rincer et nettoyer les filtres internes après chaque cycle, surtout si l’eau contient beaucoup de particules fines ou d’algues. Le câble doit être déroulé correctement pour éviter les torsions, et stocké à l’abri du soleil.

Dolphin M 600 sorti de l'eau
Avec le Dolphin, le le nettoyage c’est carré !

Enfin, un contrôle ponctuel des brosses et des chenilles est recommandé, notamment en début de saison. Bien entretenus, ces robots affichent une durée de vie solide, souvent supérieure à 5 ans.

Quelques modèles de référence

  • Dolphin E30  ou IO (Maytronics) : excellent rapport qualité-prix, filtration fine, cycles efficaces sur fond, parois et ligne d’eau. L’IO scanne la piscine en 3D et adapte sa trajectoire.
  • Zodiac Alpha iQ™ : modèle haut de gamme connecté, cartographie intelligente, aspiration puissante, nettoyage complet et réglages via appli.
  • Hayward TigerShark QC : réputé pour son efficacité, notamment sur les grandes piscines. Cycle rapide (Quick Clean) en 90 minutes.

Robots sans fil : la liberté (presque) totale

Les robots de piscine sans fil séduisent par leur simplicité : pas de câble à démêler, pas de prise secteur à sécuriser, juste une batterie interne, un bouton, et c’est parti. Autonomes, souvent programmables via une appli, ils offrent une vraie liberté d’usage, notamment dans les piscines loin de toute prise ou avec une forme complexe.

Aiper Scuba X1 vu sous l'eau
On l’a testé celui-ci ! Avec filtre ultra fin et station de charge, le Scuba X1 performe.

En plus de grimper aux parois, les meilleurs savent nettoyer la ligne d’eau, ou stationner au bord une fois leur cycle terminé. Côté prix, comptez de 300 € à 2 500 € selon les fonctionnalités, avec une montée en gamme rapide si vous voulez une navigation intelligente et une aspiration musclée.

Pour qui ?

  • Ceux qui veulent un robot simple à manipuler et éviter les câbles qui traînent et les prises à proximité du bassin.
  • Propriétaires de piscines de taille moyenne à grande, souvent utilisées en été.
  • Piscines récentes sans prise balai ou installation électrique adaptée.

Comment ça marche concrètement ?

Les robots sans fil embarquent une batterie rechargeable (généralement lithium-ion). Une fois plongés dans la piscine, ils s’activent automatiquement ou via une application mobile. Le moteur de déplacement les propulse dans les bassin, tandis qu’une pompe aspire l’eau et les débris, stockés dans un bac ou un panier filtrant interne. Leur navigation repose sur divers capteurs (gyroscopiques, pression, infrarouge, etc.) voire sur une cartographie intelligente.

Le revers ?

En plus d’être onéreuses à remplacer (environ 250 à 500 € au bout de 3-5 ans), les batteries peuvent présenter une autonomie relativement limitée : certains modèles tiennent 60 à 90 minutes, d’autres jusqu’à 4 heures, mais rarement plus (le Beatbot AquaSense 2 Ultra chatouille les 5h en nettoyage du fond). En cas de piscine très sale ou de grande taille, plusieurs cycles peuvent être nécessaires, sauf qu’une recharge prend généralement plusieurs heures. Autre limite : une fois immergés, ils ne communiquent plus avec l’application (hormis l’exception Wybot S2). Enfin, leur puissance d’aspiration ou leur précision de navigation peut être inférieure à celle des modèles filaires, surtout sur les entrées de gamme. 

Quel entretien ?

Les robots sans fil requièrent un peu plus d’attention que leurs homologues filaires. Bien sûr, après chaque cycle, on vide et rince soigneusement le panier de filtration, mais il faut également surveiller le bon fonctionnement de la batterie : ne pas laisser l’appareil déchargé trop longtemps, et éviter les charges incomplètes répétées qui pourraient l’endommager sur le long terme.

Wybot Solar S2 filtre sorti
Le Wybot S2 Solar, plutôt ergonomique !

Enfin, il est conseillé de vérifier l’état des chenilles, des brosses, et de garder les capteurs propres pour maintenir la qualité de navigation. 

Quelques modèles de référence

  • Aiper Scuba X1 : modèle vedette de 2025, sans fil, avec navigation intelligente, très bon débit d’aspiration (25 000 L/h), ligne d’eau incluse.
  • Dreame Z1 Pro : robot innovant avec capteurs multiples, autonomie jusqu’à 4h, télécommande LiFi, parfait pour les piscines de 8 à 10 m.
  • Wybot M1 Ultra : bonne alternative au Scuba X1, avec cartographie, cycles personnalisables, et performances convaincantes sur bassins moyens à grands.

Robots solaires : le petit plus malin

Encore rares, mais franchement malins : les robots de piscine solaires misent sur l’énergie du soleil pour recharger leur batterie… directement dans l’eau. Le principe ? Une station flottante équipée d’un panneau solaire, parfois intégrée au robot lui-même, qui capte l’énergie pendant la journée. Résultat : moins de recharges manuelles, zéro câble, et une autonomie qui se régénère toute seule entre deux cycles de nettoyage. Idéal dans les régions très ensoleillées ou pour les utilisateurs qui veulent minimiser les contraintes.

Comptez entre 500 et 1000 € pour un modèle sérieux.

Instapark Betta SE dans une piscine
Là on est plus sur « boîte à pizza tombée dans la piscine »… Mais efficace quand même.

Pour qui ?

  • Propriétaires de petites à moyennes piscines, bien exposées au soleil.
  • Utilisateurs recherchant un complément d’entretien régulier entre deux nettoyages complets.
  • Personnes sensibles à l’écologie ou au design innovant qui veulent limiter leur consommation d’électricité ou éviter les recharges manuelles.

Comment ça marche concrètement ?

Les robots solaires flottent à la surface de l’eau et captent l’énergie du soleil grâce à un panneau photovoltaïque intégré. Cette énergie alimente un moteur d’aspiration et de petites hélices qui les déplacent à la surface. Leur mission principale : collecter les débris flottants (feuilles, insectes, pollen…) avant qu’ils ne coulent. Les saletés sont stockées dans un petit bac ou panier amovible, qu’il suffit de vider manuellement. 

Le revers ?

Les robots solaires sont avant tout des collecteurs de surface. Ils ne nettoient ni le fond, ni les parois, et ne remplacent donc pas un véritable robot-piscine autonome. Leur efficacité dépend de l’ensoleillement : sans lumière directe, ils cessent de fonctionner ou deviennent très lents. De plus, leur petit panier se remplit vite, obligeant à des vidanges fréquentes. Enfin, ils peuvent rester bloqués dans les coins du bassin ou par des objets flottants, faute de navigation intelligente.

Quel entretien ?

Leur bac de récupération doit être vidé et rincé régulièrement pour éviter l’accumulation de débris organiques (feuilles, insectes, pollen). Les panneaux solaires doivent rester propres pour garantir une bonne charge : un coup de chiffon doux humide suffit en général.

Il est aussi conseillé de vérifier que les roues ou pales de propulsion ne sont pas obstruées par des saletés ou du calcaire. 

Quelques modèles de référence

  • Aiper Seagull SE : récupère efficacement les feuilles et débris flottants. Simple, autonome et abordable.
  • Instapark Betta SE : design fermé contre les insectes et les feuilles, propulsion par hélice, panneau solaire de bonne qualité, très peu d’entretien.
  • Solar-Breeze Ariel : autonomie solaire fiable, filtration de surface continue, idéal pour maintenir une eau claire entre deux nettoyages en profondeur.

À quoi faire attention avant d’acheter ?

  • Taille et forme de la piscine : au-delà de 12 m ou avec un fond en pointe de diamant, préférez un robot haut de gamme doté d’algorithmes intelligents et d’une puissance accrue.
  • Type de revêtement : carrelage glissant, liner, PVC, coque polyester, etc.
  • Débris dominants : feuilles, terre, sable, pollen, algues pour choisir un panier à la bonne taille et la finesse de filtration adaptée.
  • Système de filtration existant : pour un hydraulique ou à pression, vérifiez la puissance et la compatibilité (prises, surpresseur).
  • Budget et coûts cachés : usure des pièces, batteries à remplacer, accessoires à rajouter, etc.

Les innovations 2025 : entre gadgets et vraies révolutions

  • IA et cartographie 3D : certains modèles détectent les zones les plus sales et adaptent leur temps d’action. Coup de cœur : des robots capables de distinguer types de débris (feuille de palmier vs chêne) et d’adapter la puissance d’aspiration.
  • Connectivité avancée : application mobile, démarrage à distance, notifications en cas de bac plein. La piscine se gère presque comme une Tesla. Le vrai plus ? Pouvoir lancer le cycle avant de rentrer d’un week-end.
  • Fonctions « Pick Up » et station d’accueil : un appui sur l’appli et le robot remonte se « garer » sur le bord pour se faire attraper. Un petit luxe facilement addictif.

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Dossier AppData sur Windows : à quoi sert-il ? Comment y accéder ?

31 juillet 2025 à 14:44
Vous avez sans doute déjà entendu parler du dossier AppData, que ce soit en suivant un tutoriel, en installant un mod pour un jeu comme Minecraft ou en cherchant à résoudre un problème avec une application. À juste titre, vous pouvez poser beaucoup de questions à son sujet : Dans cet article, je vais vous … Lire la suite

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Dossier ProgramData sur Windows : à quoi sert-il ? Comment y accéder ?

31 juillet 2025 à 10:19
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Fichiers Prefetch sur Windows : à quoi servent-ils ? Peut-on les supprimer ?

30 juillet 2025 à 14:03
Vous avez peut-être déjà remarqué un dossier « Prefetch » en fouillant dans la partition système (C:) de Windows, ou bien peut-être en avez-vous entendu parlé sur un forum avec des conseils vous suggérant de le vider pour accélérer votre PC. Mais qu’en est-il vraiment ? Est-ce une bonne idée de supprimer les fichiers (avec l’extension .pf) … Lire la suite

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Vous hésitez sur la conduction osseuse ? Voici tout ce qu’il faut savoir.

26 juillet 2025 à 18:28
Ecouteurs à conduction osseuse guide

Fatigué des écouteurs qui tombent ou qui vous isolent complètement ? La conduction osseuse est peut-être la solution inattendue à vos besoins audio en 2025. Encore peu connue du grand public, cette technologie séduit de plus en plus les sportifs, les personnes malentendantes ou celles qui veulent rester connectées à leur environnement tout en écoutant leur musique. Tour d’horizon d’un concept audio à part.

Une technologie ancienne… remise au goût du jour

Le principe de la conduction osseuse a été illustré de façon empirique au XVIIIe siècle, notamment à travers l’anecdote de Beethoven, qui aurait perçu les vibrations de son piano en mordant une tige métallique. Ce principe aujourd’hui repris dans les casques audio à conduction osseuse, permet de transmettre le son par les os du crâne, sans passer par le tympan.

Longtemps réservée à l’armée, à la plongée ou à des usages médicaux, cette technologie se démocratise enfin. En 2025, des marques comme Shokz (anciennement AfterShokz), ou Creative proposent des modèles plus légers, plus endurants et plus accessibles.

Quand Beethoven est devenu sourd, il a découvert qu'il pouvait entendre sa musique en mordant une barre de métal fixée à son piano pendant qu'il jouait. Il entendait grâce aux vibrations transmises par sa mâchoire. Cela s'appelle la conduction osseuse. https://t.co/rQSwu8Z2s6 pic.twitter.com/HoqdGoClDL

— Norbert explique nous (@NorbertExplique) September 27, 2020

Comment ça marche les écouteurs à conduction osseuse ?

L’utilisation d’écouteurs à conduction osseuse est un sujet qui intrigue. C’est un écouteur (ou un casque) qui ne se place pas dans l’oreille, mais juste au-dessus.  Il émet des vibrations qui sont ressenties par les os et sur les tempes. Le son est transmis directement à la cochlée via l’os, sans passer par le tympan ni les osselets.

Ecouteurs à conduction osseuse technologie comment ça marche

Quels sont les avantages des écouteurs à conduction osseuse ?

C’est un système qui peut contourner certaines pertes auditives liées à l’oreille externe ou moyenne, comme les surdités de transmission (tympan endommagé, canal auditif obstrué, otites chroniques…) En transmettant directement les vibrations à l’oreille interne, la conduction osseuse peut permettre une perception sonore efficace, sans passer par le tympan. Elle peut également, dans certains cas, aider des personnes atteintes de surdité mixte légère, mais ne remplace pas une évaluation médicale ni un appareil auditif dédié.

L’usage des écouteurs à conduction osseuses a démontré son utilité par bien des aspects. Tout d’abord d’un point de vue sécuritaire. Ne bouchant pas l’entrée du canal auditif, il vous permet d’être toujours alerté à ce qu’il se passe autour de vous (voiture qui klaxonne ou autre…) En terme d’hygiène cela permet d’éviter la transpiration dans des embouts intra. C’est également un accessoire utile pour certaines personnes malentendantes ou souffrant d’infections chroniques du conduit auditif. Enfin et c’est peut-être le premier critères qui vous intéressera, ils tiennent bien en place pour le vélo, la course, la marche rapide et la natation pour les écouteurs étanches.

Nageur avec Open Swim Pro.
Open Swim Pro, Image générée avec IA

Quelles sont les limites à connaître ?

Ces casques ne remplacent pas des écouteurs hi-fi. Ils sont conçus pour la praticité, pas pour la précision sonore. Le rendu sonore est centré sur les tons médiums. Les basses profondes et les aigus détaillés sont atténués. Si le fait d’entendre des bruits externes vous permet d’être plus averti de ce qu’il se passe autour de vous, cela rend ce que vous écoutez parfois moins audible ou compréhensible. Le son peut aussi être audible par l’entourage et donc moins privé. Toutefois, ce type d’écouteurs est moins intrusif que des écouteurs à conduction aérienne. Lorsque le volume est élevé, certaines personnes peuvent ressentir une gêne liée aux vibrations mécaniques. Souvent considérés comme moins néfastes pour l’audition que des écouteurs classiques, certains audiologistes comme le Dr Cory Portnuff alertent néanmoins sur les risques pour la santé :

« Les utilisateurs (d’écouteurs à conduction osseuse) risquent de subir des lésions cochléaires en cas de surutilisation, quel que soit le type d’écouteur » expliquait-il déjà le 4 juin 2012 dans un article pour The Hearing Journal.

Pourquoi acheter des écouteurs à conduction osseuse ?

Ce type d’écouteurs n’est pas fait pour plaire à tout le monde, en particulier les audiophiles. Mais c’est idéal pour une écoute mobile, une pratique sportive ou multitâche. Pour les activités sportives comme le running, le vélo ou les entraînements en salle, ils offrent une bonne stabilité, une bonne autonomie et permettent de rester attentif à l’environnement sonore. Un atout pour la sécurité. En natation, certains modèles comme les Shokz OpenSwim Pro sont certifiés étanches (IP68) et intègrent une mémoire MP3, indispensable puisque le bluetooth ne fonctionne pas sous l’eau.

Ils peuvent également convenir à certaines personnes présentant des déficiences auditives, par exemple en cas de tympan perforé ou de conduit auditif bouché, en permettant une transmission du son directe vers l’oreille interne.

Outlier Free Pro, Creative
Outlier Free Pro, Creative

Quelles sont les marques phares de ce marché ?

Dans le commerce de ce type de produits, on retrouve des acteurs bien différents des mastodontes tels que Apple, Beats Electronics ou encore JBL. Aujourd’hui, il n’y a réellement que 3 marques qui dominent le secteur.

  • Creative : marque singapourienne pionnière de l’audio numérique depuis les années 80, qui mise aujourd’hui sur l’innovation avec sa propre gamme d’écouteurs à conduction osseuse. Une alternative aux prix inférieurs à ceux de Shokz mais dont la variété de produit est également moins importante.
  • Shokz (ex-AfterShokz) : le leader incontesté qui propose notamment les modèles OpenRun pour le jogging et OpenSwim pour la natation. Si la marque ne détaille le bilan de ses ventes produit par produit, elle revendique avoir vendu plus de 15 millions d’écouteurs ou casques à ce jour.
  • Suunto : marque finlandaise emblématique dans l’univers des montres sportives et instruments outdoor, s’aventure désormais sur le terrain de l’audio avec une gamme de produits à conduction osseuse. Fidèle à son ADN axé sur la performance, la robustesse et l’exploration, Suunto propose des écouteurs pensés pour les sportifs exigeants, alliant confort, sécurité et résistance aux éléments.
Open Run Pro 2 de Shokz.
Open Run Pro 2 de Shokz, image avec IA

À quoi faire attention avant d’acheter ?

Avant de vous lancer dans l’achat de votre écouteur à conduction osseuse, voici quelques questions que vous devriez vous poser pour trouver le modèle qui vous convient.

  • Usage principal : sport ? ville ? natation ? bureau ?
  • Autonomie : de 8 à 14 heures selon les modèles.
  • Connectique : préférez l’USB-C à la charge propriétaire.
  • Étanchéité : vérifiez l’indice IP (IP55 à IP68 selon vos besoins).
  • Poids et confort : certains modèles peuvent serrer ou vibrer trop fort selon les morphologies.
  • Prix : comptez entre 60 et 200 € selon les fonctionnalités.
Jogger muni d’écouteurs à conduction osseuse.

Les casques à conduction osseuse ne sont pas un gadget. Ils offrent des avantages réels en matière de confort, de sécurité, d’accessibilité et de sport. À condition de bien connaître vos besoins, vous trouverez un modèle qui vous correspond.

Vous utilisez déjà un casque à conduction osseuse ? Partagez votre expérience en commentaire ! Une question ou une nouveauté à signaler ? Écrivez-nous pour enrichir ce guide.

Les 4 meilleurs logiciels de sauvegarde pour PC Windows (gratuits) en 2025

24 juillet 2025 à 14:05
Vous avez peur de perdre vos données à cause d’une panne, d’un virus ou d’une mauvaise manipulation ? Vous cherchez un moyen simple et fiable de sauvegarder vos fichiers ou votre système d’exploitation Windows ? Vous avez bien fait de cliquer sur cet article ! Aujourd’hui, les risques de perte de données sont partout : … Lire la suite

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Windows 11 : quelle est la configuration minimale requise ?

15 juillet 2025 à 16:00
Vous avez entendu dire que Windows 11 impose des exigences matérielles plus strictes que Windows 10, et vous cherchez à savoir si votre PC est compatible ? Vous êtes au bon endroit. Depuis l’annonce du nouveau système d’exploitation de Microsoft, une question revient souvent : « Est-ce que mon ordinateur est compatible avec Windows 11 … Lire la suite

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Comment bien choisir son Aspirateur Laveur ?

9 juillet 2025 à 16:37
Personne faisant le ménage avec trois types d'aspirateurs-laveurs Quel aspirateur-laveur vous ressemble ? Pas besoin de tous les essayer ! ©meilleure-innovation

Parfait hybride entre balai, serpillière et aspirateur, l’aspirateur laveur fait de plus en plus d’adeptes. Et pour cause : il aspire, lave et sèche en un seul passage, avec une efficacité redoutable sur les sols durs. Mais tous les modèles ne se valent pas. Balai, robot, traîneau ? Avec ou sans vapeur ? Autonomie, puissance, maniabilité… voici notre guide 2025 pour choisir sans se tromper.

Aspirer et laver : un deux-en-un qui change la donne

Adieu la corvée en deux temps : d’abord passer l’aspirateur, puis sortir le seau et la serpillière. L’aspirateur laveur fait les deux en même temps. Il projette de l’eau, frotte avec un rouleau (ou plusieurs) et aspire les saletés liquides et solides d’un seul geste. Résultat : un sol propre et presque sec en un seul passage, sans effort physique, ni flaques résiduelles.

Dans une cuisine, après le repas, il avale miettes, éclaboussures et taches de sauce en un clin d’œil. Dans une salle de bains, il aspire cheveux mouillés et traces de dentifrice. C’est aussi un allié redoutable pour les foyers avec enfants ou animaux, où les salissures sont (très) fréquentes.

Balai, robot ou traîneau : à chaque usage son format d’aspirateur-laveur

Le balai laveur sans fil : champion du quotidien

C’est le format préféré des citadins. Léger, maniable, rapide à dégainer, il se range dans un placard et se glisse sous les meubles. Parfait pour un nettoyage express dans un appartement ou une maison de taille moyenne. Limite : autonomie restreinte (30 à 60 min) et petit réservoir d’eau.

aspirateur laveur Tineco Floor One S5
Un balai aspirateur-laveur Tineco rangé sur sa base de stationnement

On pense notamment à des modèles tels que le Roborock F25 ACE, le Dreame H14 Pro, le Tineco Floor One S7 Pro ou encore les nombreux modèles de la marque Bissel.

Idéal pour : petits et moyens logements, foyers pressés.

Le traîneau : la force brute

Plus proche du nettoyeur pro, il offre une puissance généralement supérieure, une capacité XXL (plus de 1,5 L) et peut parfois embarquer la vapeur. En contrepartie : un gabarit imposant, souvent filaire, et un poids conséquent (jusqu’à 8 kg).

polti vaporetto aspirateur-laveur  traîneau fonction vapeur
La vapeur est plébiscitée pour son efficacité contre les taches.

On pense notamment au Polti Vaporetto Lecoaspira FAV30 ou au Thomas Aqua+ Pet & Family.

Idéal pour : grandes surfaces, tapis, nettoyages profonds.

Le robot aspirateur laveur : l’assistant autonome

Il cartographie, évite les obstacles et lave pendant que vous regardez Netflix. Les modèles haut de gamme vont plus loin : station de vidange, lavage et séchage de serpillière. Moins puissants que les modèles manuels, mais terriblement pratiques.

test serpillère J15 Pro
Les robots aspirateurs-laveurs sont de plus en plus puissants… La preuve en image !

Il en existe pléthore, comme le Mova Z50, le Roborock S7 MaxV Ultra, le Freo X Ultra de Narwal ou même le J15 Pro Ultra d’Eureka, pour citer quelques marques testées dans nos labos.

Idéal pour : entretien régulier automatisé, mobilité réduite.

Les critères qui font la différence pour l’achat de votre aspirateur-laveur

Type de sol

Carrelage, parquet, béton ciré, vinyle : les aspirateurs laveurs excellent sur les sols durs. Mais sur la moquette ou les tapis, attention : tous ne sont pas efficaces. Vérifiez la présence d’un mode moquette, d’une brosse adaptée ou d’une fonction d’injection-extraction, comme le Thomas Aqua+ Pet & Family.

exemple d'injection-extraction
L’injection-extraction n’est plus l’apanage des shampouineuses !

Autonomie

Pour les modèles sans fil, une autonomie de 30 à 45 minutes est un minimum. Méfiez-vous des chiffres gonflés : ils sont souvent donnés en mode « éco ». En mode intensif, certains modèles tiennent à peine 15 minutes.

Astuce : privilégiez les batteries amovibles ou achetez-en une deuxième.

Capacité des réservoirs

Un bon aspirateur laveur embarque deux réservoirs : eau propre (souvent 500 à 800 ml) et eau sale. En-dessous de 400 ml, attendez-vous à devoir faire des pauses pour remplir ou vider. Vérifiez aussi qu’ils soient amovibles : c’est bien plus pratique.

Puissance d’aspiration

Elle se mesure en airwatts ou en Pascal (Pa). Pour du carrelage, 500 W suffisent. Pour décrasser une moquette avec poils de chien, mieux vaut viser 800 à 1000 W, ou un robot à 10 000 Pa minimum. Regardez aussi la brosse : un rouleau motorisé, voire double, booste nettement l’efficacité.

Les détails qui changent tout

  • Fonction vapeur : parfaite pour désinfecter sans détergent. Idéale pour les allergiques.
  • Capteurs de saleté intelligents : adaptent automatiquement puissance et débit d’eau.
  • Séchage rapide : certaines machines soufflent de l’air chaud ou aspirent intensément l’eau pour un sol sec en moins d’une minute.
  • Brosse spéciale poils d’animaux : indispensable si vous avez un Golden Retriever ou un Maine Coon.
  • Connectivité et applis : pratique pour programmer ou piloter à distance les robots. Certains aspirateurs balais haut de gamme embarquent même le Wi-Fi ou du Bluetooth, quoiqu’un peu moins utile sur ce type d’appareil.

Niveau sonore : attention aux décibels

Un bon aspirateur laveur, c’est aussi un appareil qui ne vous casse pas les oreilles. Les modèles balais et traîneaux peuvent atteindre 75 à 80 dB en mode Max (équivalent à une rue très passante), tandis que les plus discrets tournent autour de 65 dB.

Bon à savoir : certains modèles adaptent automatiquement le niveau sonore selon l’environnement ou proposent un mode « silencieux ».

Poids et maniabilité

  • Balais : 4 à 5 kg à vide (réservoirs pleins = +1 kg),
  • Traîneaux : 8 à 10 kg,
  • Robots : poids négligeable à l’usage, mais prévoyez de la place pour la base (40 x 50 cm).

Des roulettes bien pensées, une tête ultra-plate ou un bras articulé font une vraie différence. Si vous vivez en étage, le poids devient un critère décisif.

Fonctionnalités et accessoires utiles

  • Mode auto-nettoyage des rouleaux,
  • Écran LED ou LCD (voire vocal),
  • Brosses interchangeables pour moquette ou tissus,
  • Capteurs de sol intelligent,
  • Station multifonction pour les robots : vidange, lavage, séchage.

Faites la liste de ce qui compte pour vous, car certains accessoires sont vraiment utiles… d’autres relèvent plus du gadget.

A-t-on besoin d’un deuxième aspirateur ?

Un aspirateur laveur peut remplacer un aspirateur classique sur les sols durs. Mais dans certains cas, il montre ses limites, notamment avec :

  • les moquettes épaisses (spécialité des shampouineuses et des aspirateurs-traîneaux)
  • le nettoyage des canapés, des escaliers, voire du plafond (que les aspirateurs-balais peuvent atteindre) ;
  • aspiration express sans eau (la carte maîtresse des aspirateurs-balais)

Selon Consumer Reports, beaucoup de foyers conservent un petit aspirateur à main ou balai complémentaire, pour les zones non accessibles à l’aspirateur laveur.

Combien coûte un aspirateur avec fonction lavage ?

Les prix 2025 sont très variables :

  • Entrée de gamme (balai) : 150 à 250 €.
  • Milieu de gamme : 300 à 500 €.
  • Haut de gamme / vapeur : 600 à 800 €.
  • Robots avec base auto : 800 à 1 200 € et +.

Un tarif élevé ne garantit pas tout, mais il rime souvent avec autonomie, puissance, confort d’usage… et durée de vie.

Quel modèle d’aspirateur-laveur pour quel profil ?

ProfilRecommandation
👶 Famille avec enfantsBalai puissant, mode vapeur, grand réservoir
🐕 Animaux domestiquesBrosse spéciale poils, filtre HEPA, forte aspiration
🧓 Personnes âgéesRobot autonome ou balai léger ≤ 4 kg
🏙 Petits logementsBalai compact, autonomie 20-30 min, entrée de gamme
🏡 Grande maisonCombo traîneau + robot, gros réservoirs ou batterie longue durée

Ce qui change en 2025 ?

  • Stations multifonctions : vidange, fonction auto-nettoyante, séchage automatique
  • Lavage à l’eau chaude (55 °C), rinçage des brosses à 85 °C,
  • Navigation IA / LIDAR, détection d’obstacles en temps réel,
  • Écrans vocaux, capteurs intelligents, applis mobiles,
  • Silence et design enfin pris au sérieux.

Conclusion : le bon choix, c’est le vôtre

Il n’y a pas de meilleur modèle universel. Le bon aspirateur laveur est celui qui colle à votre quotidien. Citadin pressé ou parent épuisé, maniaque du propre ou allergique à la corvée, il existe une solution adaptée.

Prenez le temps d’évaluer vos besoins, vos sols, vos habitudes, votre budget. Et si vous visez un modèle intelligent, silencieux et performant, la corvée de ménage pourrait bien devenir un geste aussi simple que… passer un coup de fil.

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Comment bien choisir son Aspirateur Balai ?

28 juin 2025 à 09:46
Guide d'achat aspirateur-balai

Les aspirateurs-balais ont séduit le public par leur grande praticité : maniables, généralement sans fil et souvent 2-en-1, ils permettent de gagner de la place dans un studio et de servir d’appareil d’appoint pour l’étage des grandes maisons. Bien sûr, un grand nombre de marque sont entré dans l’arène après Dyson : Eureka, Dreame, Shark, Rowenta, etc.

Mais comment s’y retrouver dans cette jungle de modèles aux promesses souvent trop brillantes ? Voici un guide clair pour choisir le bon appareil, selon vos véritables besoins.

Pourquoi choisir un aspirateur balai ?

L’aspirateur balai, c’est un peu le couteau suisse du ménage moderne. Sans fil, léger, souvent convertible en aspirateur à main, il séduit par sa grande flexibilité. Il permet de s’émanciper du gros traîneau que l’on doit brancher, rebrancher, traîner à bout de bras en se coltinant un tintamarre à plus de 80 dB. En 2025, il existe même des balais capables de rivaliser avec des traîneaux haut de gamme, du moins en termes de puissance. Certains… Mais pas tous !

Les 9 principaux critères à examiner lors de votre achat.

1. L’autonomie : combien de temps pouvez-vous nettoyer sans recharger ?

C’est l’un des points faibles généralement relevés sur les aspirateurs-balais. Certes, les meilleurs modèles offrent entre 45 et 70 minutes d’autonomie en mode éco, comme le Rowenta X-Force Flex 14.60.

Une femme passe l'aspirateur
L’articulation inversée est encore clairement sous-côté…

Cependant, en mode boost, cette durée peut chuter à 10-15 minutes. Pour les grandes maisons, le mieux reste d’opter pour une batterie amovible et de s’offrir une seconde batterie pour doubler l’autonomie, comme pour le Dyson V7 . Cela vous coûtera entre 30 et 50 €.

Astuce : vérifiez le temps de recharge, généralement entre 3 et 5 heures selon les modèles.

2. La puissance d’aspiration : l’élément central

Exprimée en Air Watts (AW), la puissance traduit la capacité à décoller les saletés, surtout dans les tapis. En dessous de 120 AW, l’aspiration sera limitée. À partir de 175 AW, on parle de modèles très performants, comme le Tineco Pure One A50S ou le Dreame T30. Pensez aussi au bruit : autour de 70 dB, c’est confortable. Au-dessus, ça devient vite agaçant.

Bonus 2025 : de plus en plus de modèles adaptent automatiquement la puissance selon la saleté détectée.

3. L’ergonomie : votre poignet vous dira merci

Un bon aspirateur balai, c’est un appareil bien équilibré, facile à manier, avec une tête pivotante et inclinable à 180°, parfois un tube flexible pour passer sous les meubles sans avoir à se plier en deux. Certaines marques comme Dyson et Rowenta proposent une articulation en accessoire supplémentaire pour augmenter votre portée sous les meubles sans vous baisser.

aspirateur seul Tineco sur tapis
Même des aspirateurs-balais tout simples peuvent se doter de LED.

Astuce : privilégiez les modèles avec éclairage LED ou laser à l’avant, ce qui permet de visualiser la poussière, même dans les coins sombres.

4. Le poids : le nerf de la guerre pour les escaliers et les séniors

Comptez entre 1,5 kg pour les ultra-légers et supérieur à 4 kg pour les plus costauds. Les modèles les plus puissants sont souvent plus lourds. Si vous avez une grande maison avec des escaliers ou des soucis de mobilité, visez moins de 3,5 kg (Shark IZ140C, Dyson Detect Absolute). Au-delà de 5 kg, attention à la tendinite, surtout si vous avez beaucoup de surface à aspirer !

5. La filtration : indispensable pour les allergiques

Le standard en 2025, c’est le filtre HEPA 13 ou 14, capable de bloquer 99,95 % à 99,995 % des particules fines. Idéal pour les foyers avec animaux ou enfants en bas âge. Les meilleurs modèles intègrent des systèmes totalement étanches, évitant les rejets de poussières fines dans l’air.

Nettoyer filtre Hepa Dyson
Le filtre lavable, c’est le nec plus ultra ! À laisser sécher 24 heures à l’air libre ! ©Dyson

Privilégiez les filtres lavables, qui limitent les coûts d’entretien tout en assurant une efficacité durable. Pensez aussi à vérifier si le système de filtration est facilement accessible pour un nettoyage régulier sans perte de performance.

6. L’entretien : comment vider le bac et à quelle fréquence ?

L’autre défaut majeur des aspirateurs-balais, ce sont leurs collecteurs assez réduits, pouvant contenir de 0,3 à 1,2 L seulement. Le Dyson V15 à 0,76 L, le Rowenta X-Force Flex 15.60 à 0,9 L et l’Ultenic U16 à 1,2 L figurent parmi les plus intéressants du marché sur ce point. À titre de comparaison, les aspirateurs traîneaux sans sac ont une capacité de 1 à 2 L. Ceux avec sac s’équipent de réservoirs allant de 3 à 5 L.

Samsung Bespoke Jet Plus et Tineco Pure ONE Station 5
L’avenir des aspirateurs-balais haut-de-gamme ? ©Samsung et ©Tineco

Au-delà de la taille, regardez la facilité de vidange. On pense déjà au fameux dispositif « Point and Shoot » présent sur la plupart des modèles Dyson. Certaines marques proposent même une station d’accueil avec vidange automatique, comme le Samsung Bespoke Jet Plus. Plus besoin d’ouvrir le bac : l’appareil se vide tout seul dans un sac scellé. Ultra hygiénique, mais souvent réservé aux modèles premium.

7. Niveau sonore : attention aux oreilles sensibles

Le bruit émis par un aspirateur balai varie généralement entre 60 et 80 décibels (dB) :

  • 60 à 70 dB : modèles relativement silencieux, adaptés à une utilisation prolongée.
  • 70 à 80 dB : niveau sonore standard, comparable à une conversation animée.

Il est important de noter que le niveau sonore peut augmenter en mode turbo ou avec certaines brosses motorisées

8. Les accessoires : le vrai bonus pour gagner en polyvalence

Les aspirateurs balais sont souvent livrés avec une gamme d’accessoires pour s’adapter à différents besoins :

  • Suceur plat : pour les recoins et plinthes .
  • Brosse douce : pour les meubles et surfaces délicates.
  • Tube flexible : pour atteindre les zones difficiles d’accès.

Un modèle 2-en-1 qui se transforme en aspirateur à main est presque devenu un standard. Certains aspirateurs-balais haut de gamme proposent également des stations de charge avec rangement intégré pour les accessoires !

9. Connectivité et fonctions intelligentes : gadgets ou vraie valeur ajoutée ?

Écran LCD avec niveau de batterie, détection automatique de poussière, suivi via appli mobile, compatibilité domotique… Tout cela existe. C’est plaisant pour les technophiles, certes, mais clairement secondaire si vous cherchez surtout efficacité et simplicité d’usage.

aspirateur balai en train d'aspirer
La quintessence de la fonctionnalité bling-bling ! ©Dyson

Nota Bene : on apprécie néanmoins le suivi d’usure des brosses et des filtres lorsqu’il est indiqué sur l’écran ou l’application (Samsung Bespoke AI Jet Ultra, Dreame Z20 Station, Dyson V12 Detect Slim).

Prix : quelle gamme pour quel budget ?

En 2025, les aspirateurs balais couvrent une large gamme de prix :

  • Entrée de gamme (100 à 200 €) : modèles simples, adaptés aux petites surfaces et à un usage occasionnel.
  • Milieu de gamme (200 à 500 €) : meilleur équilibre entre puissance, autonomie et accessoires.
  • Haut de gamme (500 € et plus) : performances optimales, fonctionnalités avancées et accessoires complets.

Quel modèle selon votre profil ?

  • En appartement : privilégiez un modèle compact, maniable, silencieux. L’autonomie de 30 min suffit souvent.
  • Grande maison : misez sur la puissance, l’autonomie longue durée et les accessoires pour les escaliers. Sans être indispensable, une station de vidange automatique est recommandée.
  • Avec animaux : brosse spéciale poils, filtre HEPA, vidange facile, collecteur de 0,55 L minimum. Vous allez aspirer souvent !
  • Personnes âgées : priorité à la légèreté, à la simplicité (pas de gâchette à maintenir), et à un entretien minimaliste.
  • Famille avec enfants : puissance, endurance, niveau sonore réduit, et accessoires variés pour traquer les miettes sur toutes les surfaces !
  • Jeune actif pressé : format compact, recharge rapide, un peu de tech (écran LCD, appli connectée) pour le petit goût de luxe.

Les nouvelles fonctionnalités à considérer en 2025

  1. Détection intelligente de la saleté : certains modèles haut de gamme, comme le Dyson Gen5 Detect, sont équipés de capteurs piézoélectriques qui ajustent automatiquement la puissance d’aspiration en fonction de la quantité de poussière détectée. C’est amusant, mais ça ne va pas révolutionner votre manière de faire le ménage.
  2. Éclairage laser pour une visibilité accrue : la brosse Optic Fluffy de Dyson utilise un laser vert pour rendre visibles les particules de poussière invisibles à l’œil nu sur les sols durs.
  3. Stations d’accueil multifonctions : le Tineco PURE ONE Station 5, présenté au CES 2025, dispose d’une station 3-en-1 permettant l’auto-nettoyage, la recharge et le rangement simplifié de l’aspirateur.

Conclusion : il n’y a pas de modèle parfait, mais il y a un modèle parfait pour vous.

Choisir un aspirateur balai en 2025, c’est faire le tri entre besoins concrets et promesses marketing. Posez-vous une seule question : de quoi ai-je besoin pour nettoyer sans galérer ? Ensuite, appuyez-vous sur les critères essentiels : puissance, autonomie, poids, filtration, ergonomie. L’intelligence artificielle, c’est bien. Un sol propre sans effort, c’est mieux !

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