Vue normale

Reçu avant avant-hier

RGB Mini-LED : La révolution de l’affichage qui veut détrôner l’OLED

10 septembre 2025 à 08:56

On pensait que l’OLED était le graal des téléviseurs, mais une nouvelle technologie arrive pour rebattre les cartes : le RGB Mini LED. Dévoilée par Hisense lors des salons CES et IFA, cette innovation promet une luminosité record, une colorimétrie jamais vue et des téléviseurs plus fins et plus économes en énergie. De quoi changer durablement le marché des écrans dès 2025.

Qu’est-ce que le rétroéclairage LCD et pourquoi le Mini LED a marqué une évolution ?

Contrairement aux téléviseurs OLED qui produisent leur propre lumière pixel par pixel, les écrans LCD nécessitent un rétroéclairage. Sans lui, la dalle LCD resterait noire.

Le rétroéclairage LCD classique

Les téléviseurs LCD ne produisent pas de lumière par eux-mêmes, contrairement aux OLED. Ils ont donc besoin d’un rétroéclairage placé derrière ou sur les côtés de la dalle pour afficher une image. Ce rétroéclairage est composé de LEDs blanches qui diffusent une lumière uniforme à travers plusieurs filtres pour créer les couleurs visibles.

Deux grandes méthodes de rétroéclairage

  • Edge LED (LED sur les bords) : les LEDs sont placées uniquement sur les côtés de l’écran. La lumière est ensuite diffusée sur toute la dalle à l’aide de plaques optiques.
    • Avantage : fabrication moins coûteuse, écrans plus fins.
    • Inconvénient : luminosité moins homogène, fuites de lumière fréquentes.
  • Direct LED (ou Direct Dimming) : les LEDs sont installées directement derrière la dalle LCD.
    • Avantage : meilleure répartition de la lumière, gestion possible par zones.
    • Inconvénient : téléviseurs plus épais, noirs encore imparfaits.

Le principe du rétroéclairage par zones

Avec le Direct LED, les constructeurs ont introduit le local dimming, c’est-à-dire un rétroéclairage par zones indépendantes. Cela permet d’éteindre une partie des LEDs dans les zones sombres de l’image et de laisser les autres allumées dans les zones lumineuses.
Résultat : un contraste plus élevé qu’avec un rétroéclairage uniforme. Mais comme les zones restent relativement larges, on observe souvent un phénomène de halo lumineux (blooming) autour des objets clairs sur fond noir.

Limites de ce système

  • Les noirs ne sont jamais totalement profonds, car une LED allumée derrière la dalle laisse passer un peu de lumière.
  • Les angles de vision sont limités : les couleurs et la luminosité se dégradent lorsqu’on n’est pas en face de l’écran.
  • La colorimétrie dépend fortement de filtres et de films optiques qui transforment la lumière blanche en rouge, vert et bleu, ce qui entraîne une perte de précision et de luminosité.

En résumé, le rétroéclairage LCD classique a permis la démocratisation des grands téléviseurs abordables, mais il reste limité dès qu’il s’agit de rivaliser avec des technologies plus avancées comme l’OLED ou, plus récemment, le Mini LED.

L’arrivée du Mini LED (2018)

En 2018, le Mini LED a marqué une véritable rupture dans le domaine du rétroéclairage LCD. Il ne s’agit pas d’une nouvelle technologie d’écran à proprement parler, mais d’une évolution majeure du rétroéclairage, qui améliore considérablement les performances des téléviseurs LCD traditionnels.

Des LEDs beaucoup plus petites et plus nombreuses

La principale différence vient de la taille des diodes. Les Mini LEDs mesurent entre 100 et 200 micromètres, soit bien plus petites que les LEDs classiques. Cette miniaturisation permet d’en placer des milliers derrière une dalle, contre seulement quelques centaines auparavant.
Résultat : le téléviseur peut contrôler la lumière de manière beaucoup plus fine et précise.

Une gestion plus granulaire des zones de rétroéclairage

Avec les anciennes générations de LED, le rétroéclairage fonctionnait par grandes zones, parfois limitées à quelques dizaines. Cela entraînait souvent un problème de blooming (halo lumineux autour des objets clairs sur fond sombre).
Avec le Mini LED, on parle désormais de plusieurs centaines, voire milliers de zones de contrôle. Chaque zone peut être allumée ou éteinte indépendamment, ce qui améliore nettement la qualité d’image, notamment dans les scènes sombres ou à fort contraste.

Des noirs plus profonds et un contraste renforcé

Grâce à ce contrôle par zones plus précis, les téléviseurs Mini LED offrent des noirs plus profonds que les LCD classiques. Bien sûr, ils ne rivalisent pas encore totalement avec l’OLED (où chaque pixel peut s’éteindre individuellement), mais ils s’en rapprochent nettement tout en conservant une luminosité supérieure.
Le contraste global est donc beaucoup plus élevé, un point essentiel pour profiter des contenus HDR.

Une meilleure compatibilité avec le HDR

Le HDR (High Dynamic Range) repose sur deux éléments : un fort contraste et une luminosité maximale élevée. Les Mini LEDs, plus nombreuses et plus puissantes, permettent d’atteindre des pics lumineux impressionnants (jusqu’à 2000 nits sur certains modèles).
Associé à un meilleur contrôle des zones sombres, cela rend les images beaucoup plus réalistes, avec des détails visibles aussi bien dans les zones claires que dans les zones d’ombre.

Mais une limite persistante : la lumière bleue initiale

Malgré tous ces progrès, les Mini LED conservent une caractéristique fondamentale : elles émettent une lumière initialement bleue.
Pour obtenir une image en couleur, cette lumière doit passer par des filtres et des quantum dots (nanocristaux qui transforment la lumière bleue en rouge ou en vert).
Ce processus fonctionne bien, mais il absorbe une partie de la luminosité et limite la fidélité des couleurs, ce qui laisse encore une marge d’amélioration.

Comment le RGB Mini LED change la donne

Le RGB Mini LED pousse encore plus loin le principe en intégrant directement la gestion des couleurs dans le rétroéclairage.

1. Gestion directe des couleurs

  • Chaque diode émet déjà du Rouge, Vert ou Bleu, supprimant l’étape de conversion via quantum dots.
  • Résultat : un rétroéclairage qui « prépare » déjà l’image avant même d’arriver à la dalle.

2. Filtres allégés

  • Plus besoin de filtres lourds et coûteux.
  • Seul un filtre léger subsiste pour sublimer les couleurs, sans bloquer la lumière.

3. Colorimétrie inégalée

  • Atteint 100 % de l’espace colorimétrique BT2020.
  • Couleurs naturelles, vives et fidèles, jamais vues sur LCD.

Performances visuelles : des chiffres qui impressionnent

Le RGB Mini LED ne se contente pas d’améliorer la qualité d’image, il pulvérise certains records techniques.

CaractéristiqueMini LED classiqueRGB Mini LED
Gestion des couleursLumière bleue + quantum dotsDirectement RGB
Pic de luminosité≈ 4000 nitsJusqu’à 8000 nits
Espace colorimétriqueDCI-P3 étendu100 % BT2020
Consommation d’énergieStandard-40 %
Lumière bleueNormale-42 %
Épaisseur TVStandardPlus fin

Luminosité hors norme

  • Jusqu’à 8000 nits en pic de luminosité, soit près du double du Mini LED classique.
  • De quoi gérer sans effort le HDR et les environnements très lumineux.

Contraste renforcé

  • Noirs plus profonds grâce à un contrôle ultra-précis des zones de rétroéclairage.
  • Rapport de contraste encore plus élevé que sur le Mini LED.

Plus de confort visuel

  • 42 % de lumière bleue en moins, limitant la fatigue oculaire.
  • Consommation énergétique réduite de 40 %, un atout écologique et économique.

Avantages pratiques

La technologie RGB Mini LED n’est pas qu’une prouesse technique : elle apporte des bénéfices concrets pour les utilisateurs au quotidien. Voici les principaux atouts :

Une qualité d’image jamais vue sur LCD

Le RGB Mini LED redéfinit ce qu’un téléviseur LCD peut offrir.

  • Les couleurs sont plus riches, plus naturelles et mieux équilibrées, grâce à la gestion directe des diodes rouges, vertes et bleues.
  • L’espace colorimétrique atteint 100 % du BT2020, un standard que même l’OLED peine à couvrir complètement.
  • L’image gagne en profondeur et en réalisme, ce qui rapproche fortement le LCD des performances visuelles de l’OLED, tout en conservant les points forts propres aux technologies à rétroéclairage.

Une luminosité extrême pour le HDR et Dolby Vision 2

L’un des points forts du RGB Mini LED est sa luminosité record : jusqu’à 8000 nits en pic, soit quasiment le double de ce que propose le Mini LED classique.

  • Cette puissance lumineuse est idéale pour les contenus HDR (High Dynamic Range), où les zones claires et sombres doivent coexister sans perte de détails.
  • Dolby a même choisi cette technologie pour son Dolby Vision 2, qui promet d’aller au-delà des normes HDR actuelles.
    En pratique, cela veut dire que les scènes de films très contrastées (feu d’artifice, couchers de soleil, sports en plein jour) seront plus réalistes et éclatantes.

Moins énergivore et plus respectueux de la vue

Le RGB Mini LED n’est pas seulement plus puissant, il est aussi plus efficace :

  • La consommation d’énergie est réduite d’environ 40 % par rapport à un Mini LED classique.
  • L’émission de lumière bleue est réduite de 42 %, ce qui limite la fatigue oculaire, un point crucial pour ceux qui regardent la télévision plusieurs heures par jour.
    Cela en fait une technologie à la fois plus écologique et plus confortable pour l’utilisateur.

Des téléviseurs plus fins et élégants

En supprimant une partie des filtres lourds nécessaires sur les anciens systèmes, le RGB Mini LED permet de concevoir des téléviseurs plus fins et mieux « designés ».

  • Moins de couches optiques signifie une épaisseur réduite.
  • Les constructeurs peuvent ainsi proposer des modèles plus élégants, adaptés à des intérieurs modernes, sans compromis sur la qualité d’image.
  • Cela rapproche aussi ces TV du style minimaliste des OLED, tout en gardant les avantages du LCD.

Enjeux commerciaux et stratégie de Hisense

Le RGB Mini LED de chez HiSense

Avec le RGB Mini LED, Hisense s’impose comme le premier constructeur à miser sérieusement sur cette technologie. La marque a profité du CES de Las Vegas puis de l’IFA de Berlin 2025 pour présenter ses premiers modèles et démontrer concrètement le potentiel de ce nouveau type de rétroéclairage.

Le calendrier de lancement est désormais clair. Le très grand modèle Hisense 116 UX (116 pouces) est déjà disponible depuis août 2025, mais il s’agit d’un téléviseur vitrine, vendu autour de 30 000 €, destiné à marquer les esprits plus qu’à inonder le marché.

Les modèles plus accessibles, en 55, 65, 75, 85 et 100 pouces, arriveront eux en 2026, avec des tarifs annoncés comme étant comparables à ceux des téléviseurs OLED actuels. Cela positionnera le RGB Mini LED comme une alternative premium mais compétitive, capable de séduire un public large et pas seulement une élite technophile.

L’autre atout stratégique, c’est l’association avec Dolby Vision 2, qui profitera pleinement de la luminosité extrême et de la colorimétrie étendue du RGB Mini LED. Dolby voit dans cette technologie un support idéal pour dépasser les standards HDR actuels, ce qui confère aux modèles Hisense une crédibilité renforcée auprès des amateurs d’image haut de gamme.


FAQ sur la technologie RGB Mini LED

Le RGB Mini LED va-t-il remplacer l’OLED ?

Pas forcément. L’OLED garde l’avantage des noirs parfaits pixel par pixel, mais le RGB Mini LED offre une luminosité bien supérieure et un coût plus accessible.

Quelle est la différence avec le Mini LED classique ?

Le Mini LED classique utilise des diodes bleues et des quantum dots, tandis que le RGB Mini LED gère directement les couleurs au niveau du rétroéclairage.

À partir de quand pourra-t-on acheter des TV RGB Mini LED ?

Hisense prévoit une commercialisation dès 2025 en Europe.

Les téléviseurs seront-ils beaucoup plus chers ?

Non. Les grands modèles serviront de vitrine technologique, mais les tailles courantes devraient rester au prix des OLED actuels.

Le RGB Mini LED consomme-t-il plus d’énergie ?

Au contraire : la suppression des filtres lourds réduit la consommation d’environ 40 %.

Cet article original intitulé RGB Mini-LED : La révolution de l’affichage qui veut détrôner l’OLED a été publié la première sur SysKB.

Technics EAH-AZ100 : Ces écouteurs Hi-Fi Sans Fil ANC m’ont bluffé

Par :Lisa
31 août 2025 à 07:15

Je ne m’attendais pas à grand-chose en sortant les Technics EAH-AZ100 de leur boîte. Encore une paire d’écouteurs sans fil premium, me suis-je dit. Mais dès les premières secondes d’écoute, j’ai compris que j’étais tombé sur quelque chose de vraiment spécial. La sensation est difficile à décrire : c’est comme si mes morceaux préférés, que j’ai écoutés des centaines de fois, avaient soudainement gagné en profondeur, en relief. Et je ne parle pas de fichiers lossless sur un DAC audiophile, mais bien de simples titres compressés sur Spotify.

Ces écouteurs, proposés à moins de 300 €, ne sont clairement pas destinés à tous les budgets. Mais croyez-moi, ils valent chaque centime pour qui aime la musique et veut la redécouvrir.

Une qualité sonore qui change la donne

Ce qui frappe en premier, c’est le niveau de détail sonore. Les EAH-AZ100 utilisent de nouveaux transducteurs de 10 mm avec fluide magnétique, une technologie héritée du monde de la hi-fi qui limite la distorsion et élargit la scène sonore. Résultat : les graves sont profonds mais jamais envahissants, les médiums sont clairs et les aigus précis sans agressivité.

En pratique, cela veut dire que vous pouvez entendre des nuances souvent écrasées par des écouteurs plus grand public : la respiration d’un chanteur, une réverbération discrète de guitare, ou encore la subtilité d’un mixage. C’est ce qui fait que l’on se surprend à redécouvrir des morceaux qu’on croyait connaître par cœur.

Un ANC efficace, mais surtout intelligent

Les EAH-AZ100 ne se contentent pas d’une réduction de bruit active classique. Ici, l’ANC est adaptatif : il s’ajuste en fonction de votre environnement et même de la forme de vos oreilles. Dans un bus ou dans un avion, les bruits de moteurs s’effacent, laissant place à la musique sans forcer sur le volume.

Alors oui, si l’on compare directement avec Bose, la référence historique en ANC, Technics n’a pas encore totalement détrôné le roi. Mais l’isolement est déjà excellent et, surtout, le son reste naturel, ce qui est parfois le défaut des ANC trop agressifs.

Un confort surprenant malgré un design robuste

Les écouteurs sont un peu plus imposants que certains concurrents, mais une fois en place, ils tiennent parfaitement et se font vite oublier. Technics a manifestement travaillé l’ergonomie : même après plusieurs heures d’écoute, aucune gêne particulière à signaler.

Le design inspire confiance, avec un boîtier solide et élégant, disponible en plusieurs coloris (noir, argent, champagne). Clairement, on est dans le premium assumé.

Une autonomie qui enterre la concurrence

C’est l’autre grosse surprise. Avec 10 heures d’écoute avec ANC activé et jusqu’à 28 heures avec le boîtier, ces écouteurs surpassent nombre de modèles concurrents dans cette gamme de prix. Ils se rechargent en USB-C et supportent la recharge sans fil Qi, ce qui est toujours appréciable.

Pour un usage quotidien (trajets, travail, sport, détente), c’est largement suffisant pour tenir plusieurs jours sans passer par la case recharge.

Des fonctionnalités vraiment pratiques

  • Bluetooth multipoint (3 appareils) : un vrai game changer. Plus besoin de déconnecter son PC pour prendre un appel sur le smartphone.
  • Compatibilité Dolby Atmos et suivi de tête : immersion renforcée dans les films et séries compatibles.
  • Codec LC3 avec LE Audio : future-proof et plus stable que le SBC/AAC classique.
  • Application Technics Audio Connect : pour ajuster l’égaliseur, gérer l’ANC, personnaliser les contrôles tactiles.

On sent que Technics a pensé aux détails, et ça fait la différence au quotidien.

Tableau récapitulatif des Technics EAH-AZ100

CaractéristiquesDétails
Prix299 € (env.)
Autonomie10 h (ANC activé) + 28 h avec boîtier
ChargeUSB-C + recharge sans fil Qi
Réduction de bruitANC adaptatif
Haut-parleursTransducteurs 10 mm à fluide magnétique
Codecs pris en chargeSBC, AAC, LDAC, LC3 (LE Audio)
Fonctions spécialesMultipoint (3 appareils), Dolby Atmos, suivi de tête
RésistanceIPX4 (résistant à la transpiration et aux éclaboussures)
CouleursNoir, argent, champagne

Ce que j’ai adoré (et un peu moins)

Points forts :

  • Une qualité sonore bluffante, digne de la hi-fi.
  • Une autonomie qui bat la concurrence.
  • Un confort bien pensé malgré la taille.
  • Des fonctionnalités modernes (multipoint, Atmos, LE Audio).

Points faibles :

  • L’ANC reste très bon, mais pas au niveau des Bose QC Ultra.
  • Un design un peu massif pour les petites oreilles.
  • Le prix, qui peut rebuter, même si la qualité le justifie.

Verdict : pour qui sont faits ces écouteurs ?

Si vous cherchez des écouteurs sans fil pour la vie de tous les jours et que vous n’êtes pas spécialement audiophile, les AZ-100 peuvent sembler chers. Mais si vous aimez vraiment la musique et que vous voulez en profiter avec un niveau de détail et une fidélité rarement atteints sur des true wireless, alors ils sont faits pour vous.

Les Technics EAH-AZ100 ne sont pas seulement de bons écouteurs. Ce sont des écouteurs qui vous rappellent pourquoi vous aimez la musique. Et ça, honnêtement, c’est rare.

Vous pouvez trouver les Technics EAH-AZ100 en Noir ou en Silver chez différents commerçants et notamment :

FAQ

Les Technics EAH-AZ100 sont-ils résistants à l’eau ?
Oui, ils disposent de la certification IPX4, ce qui les protège contre la transpiration et les éclaboussures.

Peut-on les connecter à plusieurs appareils en même temps ?
Oui, le multipoint permet de connecter jusqu’à 3 appareils simultanément.

Sont-ils compatibles avec les iPhone ?
Oui, ils fonctionnent parfaitement avec iOS (en AAC) mais tirent tout leur potentiel avec Android (LDAC, LC3).

Le Dolby Atmos marche-t-il partout ?
Il fonctionne sur les appareils et applications compatibles, comme certaines plateformes de streaming et smartphones récents.

Le prix est-il justifié ?
Oui, si vous cherchez une expérience sonore haut de gamme. Non, si vous voulez simplement des écouteurs corrects pour le quotidien.

Cet article original intitulé Technics EAH-AZ100 : Ces écouteurs Hi-Fi Sans Fil ANC m’ont bluffé a été publié la première sur SysKB.

G'MIC 3.6 : L’art de soigner ses images !

G’MIC, cadriciel libre pour le traitement des images numériques, vient de proposer une mise à jour significative, avec la sortie de sa nouvelle version 3.6.

Une bonne occasion pour nous de vous résumer les activités récentes autour de ce projet, et plus précisément, ce qu’il s’est passé depuis notre précédente dépêche, publiée il y a un peu plus d’un an (juin 2024).

G´MIC 3.6.0 Teaser

N. D. A. : Cliquez sur les images pour en obtenir une version en pleine résolution, ou une vidéo correspondante lorsque les images contiennent l’icône Icône 'Play Video'

Sommaire

1. G’MIC : Un cadriciel pour le traitement des images numériques

G’MIC (GREYC's Magic for Image Computing) est un projet libre dédié au traitement, la manipulation et la création d'images numériques. Il est développé principalement au sein de l’équipe IMAGE du laboratoire de recherche GREYC de Caen (laboratoire UMR, sous triple tutelle du CNRS, de l'ENSICAEN et de l'Université de Caen).

La base du projet repose sur un interpréteur de langage de script spécifique, le « langage G’MIC », pensé pour faciliter le prototypage rapide et l’implémentation d’algorithmes de traitement d’images. Autour de ce noyau viennent se greffer plusieurs interfaces utilisateur, qui donnent accès à des centaines d’opérateurs de traitement d’images, mais qui permettent également d’intégrer des pipelines de traitement personnalisés. G’MIC est donc conçu comme un cadriciel ouvert et extensible.

Parmi ses déclinaisons les plus utilisées, on retrouve : gmic, un outil en ligne de commande comparable et complémentaire à ImageMagick ou GraphicsMagick ; le service Web G’MIC Online ; et surtout le greffon G’MIC-Qt, intégrable dans de nombreux logiciels de création et d’édition d’images tels que GIMP, Krita, DigiKam, Paint.net, Adobe Photoshop ou Affinity Photo. Ce greffon est l’interface de G’MIC la plus populaire. Il donne aujourd’hui un accès rapide à plus de 640 filtres différents, élargissant considérablement les possibilités de filtres et d’effets offertes par ces logiciels de retouche d’images.

Aperçu du greffon G’MIC-Qt Fig. 1.1. Le greffon G’MIC-Qt en version 3.6, ici utilisé au sein de GIMP 2.10, avec le filtre « Paint With Brush » activé.

2. Les nouveautés du greffon G’MIC-Qt

2.1. Hommage à Sébastien Fourey, développeur de G’MIC-Qt

Avant de décrire la liste des nouveautés de cette version 3.6, nous souhaitons avant tout rendre hommage à notre collègue et ami, Sébastien Fourey, qui était maître de conférence à l’ENSICAEN et qui était le développeur principal du greffon G’MIC-Qt. Le 6 octobre 2024, Sébastien nous a quittés. Tous ceux qui le connaissaient vous le diront : Sébastien était avant tout une personne profondément humaine, généreuse et particulièrement attentive à tous ceux qui l’entouraient. Il était aussi discret et modeste qu’il était doué avec un clavier entre les mains (et c’était quelqu’un de très discret !).

Et même s’il n’a jamais voulu être mis au-devant de la scène, nous voulons ici faire une exception pour mettre en lumière son travail et le rôle majeur qu’il a eu dans le développement du projet G’MIC : c’est grâce à lui que G’MIC-Qt est aujourd’hui un greffon utilisé et apprécié par des milliers de personnes à travers le monde.

Il s’avère qu’il était un lecteur assidu de LinuxFr.org, et nous nous devions donc de lui rendre un hommage sur ce site. Sébastien nous manque profondément. Nous ferons notre possible pour que son œuvre perdure. Repose en paix, Sébastien ! Nous pensons à toi et à ta famille.

Hommage à Sébastien Fourey Fig. 2.1. Texte hommage à Sébastien Fourey, auteur de G’MIC-Qt, visible dans la section « About » du greffon.

2.2. Améliorations générales du greffon

Comme vous vous en doutez, le développement spécifique du greffon G’MIC-Qt a été à l’arrêt depuis octobre dernier. Néanmoins, les derniers ajouts de code réalisés sur le greffon ont rendu possible les choses suivantes :

  • Son code source est désormais compatible avec l’API de plug-in de la nouvelle version majeure de GIMP (la 3.0). Cela a permis d’offrir aux utilisateurs de GIMP un greffon G’MIC-Qt fonctionnel dès la sortie de GIMP 3. Notons qu’assez peu de greffons ont proposé une mise à jour à temps (Resynthesizer, greffon populaire, étant une autre exception). On remercie donc chaleureusement Nils Philippsen et Daniel Berrangé qui ont soumis les patchs activant cette compatibilité avec GIMP 3. Nous continuons en parallèle à maintenir notre greffon pour l’ancienne version (2.10) de GIMP, qui est encore beaucoup utilisée.

  • Le code de G’MIC-Qt devient également compatible avec l’API de la bibliothèque Qt6, la dernière version majeure en date de ce toolkit graphique.

  • L’interface du greffon propose maintenant un outil de prévisualisation des filtres avec séparateur intégré, de manière native. Cette fonctionnalité, accessible via le raccourci clavier CTRL + SHIFT + P, permet de comparer directement l’image avant et après l’application d’un filtre, en affichant les deux versions côte à côte dans la fenêtre de prévisualisation. Cette fonctionnalité existait déjà, mais elle est dorénavant utilisable de manière plus fluide, puisqu’auparavant elle était implémentée indépendamment par chaque filtre (le séparateur de prévisualisation était en fait vu comme un paramètre du filtre, ce qui impliquait un recalcul complet du résultat du filtre même lorsque l’on souhaitait seulement déplacer le séparateur).

Prévisualisation avec séparateur Fig. 2.2.1. Prévisualisation native de filtres avec séparateur intégré dans G’MIC-Qt.

La vidéo suivante montre comment cette fonctionnalité améliorée se présente dans le greffon :

Prévisualisation avec séparateur - vidéo Fig. 2.2.2. Prévisualisation native de filtres avec séparateur intégré dans G’MIC-Qt (vidéo).

2.3. Nouveaux filtres d’images

Les nouveautés principales du greffon G’MIC-Qt se matérialisent donc plutôt sous la forme de nouveaux filtres et effets accessibles pour les utilisateurs. À la sortie de cette version 3.6, c’est 640 filtres/effets différents qui sont proposés dans l’interface du greffon. En ce qui concerne le filtrage d’images, les dernières entrées ajoutées sont les suivantes :

  • Le filtre « Déformations / Warp [RBF] » propose de déformer localement une image en définissant dans un premier temps des points d’ancrage dans la fenêtre de prévisualisation. Puis, en repositionnant ces points de contrôle, on déforme l’image de manière intuitive et interactive, directement dans la fenêtre de prévisualisation. Idéal pour réaliser des retouches rapides ou créer des caricatures amusantes !

Filtre « Warp RBF » Fig. 2.3.1. Le filtre « Deformations / Warp [RBF] » en action dans G’MIC-Qt.

La vidéo suivante montre son utilisation en pratique au sein du greffon G’MIC-Qt pour la déformation d’un visage :

Filtre « Warp RBF » - vidéo Fig. 2.3.2. Le filtre « Deformations / Warp [RBF] » en action dans G’MIC-Qt (vidéo).

  • Le filtre « Repair / Upscale [CNN2x] » a pour but de doubler la résolution d’une image à l’aide d’un réseau de neurones convolutifs léger (CNN), qui a été entrainé pour préserver les détails et les textures des images lors de l’agrandissement. Ce module offre une alternative simple et relativement efficace aux méthodes d’agrandissement plus classiques (en particulier celles qui sont implémentées nativement dans GIMP).

Filtre « Upscale CNN2X » Fig. 2.3.3. Le filtre « Repair / Upscale [CNN2X] » en action dans G’MIC-Qt.

La figure suivante montre justement une comparaison des méthodes classiques d’agrandissement d’images, avec ce nouvel algorithme disponible dans G’MIC-Qt (résultat obtenu en bas à droite) :

Filtre « Upscale CNN2X » - Comparaisons Fig. 2.3.4. Comparaisons des méthodes d’agrandissement d’images avec notre nouvelle méthode « Upscale [CNN2X] ».

Notons que ce filtre illustre à lui seul quelques avancées récentes réalisées pour la nn_lib, qui est la petite bibliothèque interne d’apprentissage machine intégrée à G’MIC : Clipping des gradients, régularisation L2 des poids des réseaux, planificateur Cosine Annealing LR pour le taux d’apprentissage, module de Pixel Shuffling, sont quelques-unes des nouvelles fonctionnalités qui y ont été ajoutées. Cette bibliothèque de gestion de réseaux de neurones n’est pas très puissante (elle n’utilise que le calcul CPU, pas GPU), mais elle offre néanmoins la possibilité de créer des filtres intéressants basés sur des techniques d’apprentissage statistique.

  • Le filtre « Degradations / VHS Filter », est un filtre créé par Hazel Stagner. Comme son nom l’indique, il cherche à recréer l’esthétique caractéristique des vieilles cassettes vidéo VHS : légères distorsions, bruit coloré, lignes parasites et saturation altérée. Ce filtre est idéal pour donner aux images un aspect rétro, évoquant le rendu des vidéos analogiques des années 80–90.

Filtre « VHS Filter » Fig. 2.3.5. Le filtre « Degradations / VHS Filter » en action.

Ce filtre génère un bruit aléatoire, donc l’appliquer plusieurs fois sur une même image donne à chaque fois un rendu différent. On peut donc ainsi synthétiser de petites animations avec un look « analogique - années 90 » du plus bel effet. Les amateurs de Glitch Art apprécieront ! (voyez l’image originale à titre de comparaison).

Filtre « VHS Filter » - vidéo Fig. 2.3.6. Le filtre « Degradations / VHS Filter » appliqué plusieurs fois sur une même image, pour en faire une séquence vidéo de type VHS.

2.4. Nouveaux effets de rendu

De nouveaux effets font également leur apparition dans le greffon, non pas dans le but de modifier une image existante, mais pour créer une nouvelle image ou un motif à partir de zéro :

  • Le filtre « Patterns / Organic Fibers » synthétise des textures évoquant des entrelacements de fibres organiques, en s’appuyant sur l’algorithme de simulation du Physarum polycephalum proposé par Jeff Jones en 2010, et décrit de manière remarquable sur cette page d’Etienne Jacob (allez voir, ça vaut vraiment le détour !). Nous reparlerons de cet algorithme un peu plus loin dans la dépêche (en section 4.2).

Filtre « Organic Fibers » - 1
Filtre « Organic Fibers » - 2 Fig. 2.4.1. Le filtre « Patterns / Organic Fibers » en action, avec deux jeux de paramètres différents.

  • Le filtre « Rendering / Speech Bubble » insère une bulle de bande dessinée sur un calque d’image additionnel, avec une personnalisation possible de la forme de la bulle (rondeur, forme du pied de bulle, etc.), grâce à la présence de différents points de contrôle. Ce filtre offre un moyen rapide d’intégrer des éléments graphiques typiques de la BD dans une image quelconque, comme illustré ci-dessous avec, dans un premier temps, la vue du filtre tel qu’il se présente dans le greffon, suivi d’une vue du résultat dans GIMP où un texte a été inséré dans la dite bulle.

Filtre « Speech Bubble » - 1
Filtre « Speech Bubble » - 2 Fig. 2.4.2. Le filtre « Rendering / Speech Bubble » permet d’ajouter des bulles de dialogue dans vos images.

La vidéo ci-dessous présente ce filtre en action dans le greffon G’MIC-Qt sur une photographie :

Filtre « Speech Bubble » - vidéo Fig. 2.4.3. Le filtre « Rendering / Speech Bubble » en action dans le greffon (vidéo).

  • Le filtre « Rendering / 2.5D Extrusion » simule, à partir d’une forme binaire en entrée, un effet d’extrusion 3D. Il transforme donc rapidement des silhouettes ou des masques en objets visuellement plus consistants, avec un rendu qui évoque du relief, sans devoir passer par un véritable logiciel de modélisation 3D. Les figures suivantes illustrent son utilisation : On crée tout d’abord une forme opaque sur un fond transparent (ici un texte), puis on lui applique le filtre « Rendering / 2.5D Extrusion » de G’MIC-Qt pour créer un rendu façon 3D extrudée. L’angle de rotation, la profondeur de l’extrusion, l’amplitude de l’effet perspective, ainsi que les couleurs des différentes faces sont réglables dans ce filtre.

Filtre « 2.5D Extrusion » - 1
Filtre « 2.5D Extrusion » - 2 Fig. 2.4.4. Le filtre « Rendering / 2.5D Extrusion » en action.

  • Le filtre « Rendering / Fluffy Cloud » génére automatiquement de jolis nuages cotonneux dans vos images. Idéal pour créer des ciels synthétiques, du brouillard, des effets de vapeur éthérée, etc. Ce filtre a été créé par Prawnsushi, contributeur régulier de filtres G’MIC, dont certains filtres avaient été déjà présentés dans notre dépêche précédente. Voici comment ce nouveau filtre se présente lors son ouverture dans le greffon :

Filtre « Fluffly Cloud » - 1 Fig. 2.4.5. Le filtre « Rendering / Fluffy Cloud » dans le greffon _G’MIC-Qt._

En jouant avec les différents paramètres du filtre, on peut obtenir des rendus variés et intéressants :

Filtre « Fluffly Cloud » - 2
Filtre « Fluffly Cloud » - 3 Fig. 2.4.6. Différents rendus de « Rendering / Fluffy Cloud » en faisant varier les paramètres du filtre.

  • Le filtre « Patterns / Stripes » facilite la création de motifs à rayures simples ou complexes. Ce filtre offre de nombreux paramètres pour régler la géométrie des motifs synthétisés, en faisant varier le type de rayures (linéaires, radiales, concentriques), la taille, la couleur ainsi que l’opacité de chaque rayure indépendamment.

Filtre « Stripes » - 1
Filtre « Stripes » - 2
Filtre « Stripes » - 3 Fig. 2.4.7. Trois exemples de motifs à rayures générés par le filtre « Patterns / Stripes ».

  • Le filtre « Patterns / Gradient [from Curve] » n’est pas à proprement parler un nouveau filtre, mais une évolution d’un filtre précédent « Patterns / Gradient [from Line] ». Cette version étendue extrait un dégradé de couleur en parcourant les pixels de l’image, non plus seulement le long d’un segment, mais le long d’une courbe spline cubique par morceau, définie avec jusqu’à 6 points de contrôle, ce qui autorise le suivi de structures très incurvées dans les images, comme l’illustre la figure suivante :

Filtre « Gradient From Curve » Fig. 2.4.8. Le filtre « Patterns / Gradient [from Curve] » extrait les couleurs d’une image localisées le long d’une courbe spline.

  • Et pour en finir avec les nouveautés du greffon, mentionnons le filtre « Rendering / Neon Carpet », un filtre original réalisé par Claude (alias Cli345), contributeur régulier de G’MIC qui avait été interviewé en septembre dernier sur Linuxfr. Ce filtre un peu psychédélique synthétise des motifs lumineux et colorés faisant penser à des tapis fluorescents, comme illustré sur la figure ci-dessous :

Filtre « Neon Carpet » Fig. 2.4.9. Le filtre « Rendering / Neon Carpet », une contribution de Cli435.

Voilà pour ce qui concerne les nouveautés spécifiques au greffon G’MIC-Qt.

3. Améliorations du cœur du logiciel et de sa bibliothèque standard

Passons maintenant à la description du travail réalisé cette année pour l’amélioration du cœur du projet, à savoir l’interpréteur G’MIC et sa bibliothèque standard d’opérateurs. Ce sont forcément des améliorations un peu moins visibles pour l’utilisateur final, mais elles sont toutes aussi importantes, car elles consolident ou améliorent des fonctionnalités qui peuvent ouvrir plus tard la porte au développement de nouveaux filtres originaux.

3.1. Optimisation de l’interpréteur

Le moteur interne de G’MIC a bénéficié d’une série d’optimisations notables. Plusieurs améliorations internes, concernant l’analyse, la détection et la concaténation de chaînes de caractères ou encore la recherche de valeurs min/max dans de grandes images (désormais parallélisée avec OpenMP), ont permis d’augmenter légèrement les performances (gain moyen d’environ 2,5% sur le temps d’exécution de scripts G’MIC). Ce n’est pas un gain spectaculaire, mais ça se prend (et après 17 ans à écrire du code pour cet interpréteur, il aurait été presque inquiétant d’obtenir un gain beaucoup plus important ! 😊).

Sous Windows, la compilation de l’interpréteur utilise désormais Clang et sa libc associée, ce qui produit des exécutables légèrement plus optimisés.

3.2. Améliorations du moteur de rendu 3D

Le moteur de rendu 3D intégré de G’MIC a également été amélioré, avec l’ajout du z-clipping pour les primitives hors champ, un calcul d’éclairage affiné, la correction du rendu de normales 3D avec le mode d’éclairage Phong, et l’ajustement des paramètres de réflexion spéculaire.

Une nouvelle commande multithreaded3d (raccourcie en mt3d) permet désormais d’activer ou désactiver le rendu 3D multi-threadé (là encore par OpenMP). Cela permet d’accélérer considérablement l’affichage de gros maillages.

Mentionnons au passage l’apparition de la commande normals3d dans la bibliothèque standard, dont le rôle est d’estimer les vecteurs normaux unitaires d’un maillage 3D, que ce soit au niveau des sommets ou des primitives. La figure suivante illustre par exemple l’utilisation de cette commande pour la visualisation de vecteurs normaux à la surface d’un tore 3D :

Commande 'normals3d' Fig. 3.2.1. La commande normals3d permet d’estimer les vecteurs normaux 3D aux sommets ou aux faces d’un maillage 3D.

3.3. Améliorations de l’évaluateur d’expressions mathématiques

L’évaluateur d’expressions mathématiques intégré à G’MIC est l’une des pièces maîtresses du projet (en traitement d’images, on doit souvent réaliser beaucoup de calculs…). Il continue lui aussi de s’enrichir et de gagner en efficacité.

Sans rentrer dans trop de détails techniques, notons que l’analyse syntaxique des expressions a été optimisée grâce à une première passe dédiée à la détection de certains opérateurs, afin d’accélérer leur traitement ultérieur. De nombreuses fonctions font leur apparition, parmi elles, epoch() pour convertir une date en temps Unix, frac() pour extraire la partie fractionnaire d’un nombre, ou encore wave() qui permet de générer différentes fonctions ou images périodiques (sinusoïdales, triangulaires, etc.), comme illustré sur la figure ci-dessous :

Fonction 'waves()' - 1
Fonction 'waves()' - 2 Fig. 3.3.1. La nouvelle fonction waves() permet de générer facilement des fonctions d’ondes, fonctions dont la fréquence d’apparition (hoho ! calembour de traiteur de signal !) est assez élevée dans les opérateurs de traitement d’images.

3.4. Amélioration des entrées-sorties

Quelques améliorations sont également à signaler au niveau de la gestion des entrées-sorties :

  • Le format TIFF bénéficie désormais d’une sauvegarde plus rapide pour les grosses images (par exemple, les images médicales volumiques). Un choix élargi de modes de compression de sortie est également disponible pour ce format d’images.
  • G’MIC prend désormais en charge de manière native la lecture et l’écriture des fichiers au format WebP (cette fonctionnalité étant activée par défaut sur les paquets binaires que l’on propose pour Linux).
  • Notons enfin qu’un travail de portage du code pour l’affichage des fenêtres de G’MIC, vers la bibliothèque SDL3, a été amorcé. Cela devrait permettre à terme une meilleure compatibilité de G’MIC avec le système d’affichage natif de chaque distribution Linux (en particulier celles tournant sous Wayland).

3.5. Sprite Packing

En ce qui concerne l’évolution de la bibliothèque standard de G'MIC, la nouveauté la plus significative concerne la réécriture de la commande pack_sprites, qui implémente un algorithme d’«empaquetage» d’objets. Pour rappel, ce type d’algorithmes permet de générer des visuels composés d’ensemble d’imagettes disjointes placées de telle façon à reproduire une forme binaire (un masque) de géométrie quelconque.

Cette ré-implémentation est à la fois plus rapide et plus efficace (utilisant de meilleures heuristiques de placement), et permet d’optimiser l’agencement des imagettes à différentes échelles et orientations tout en réduisant le temps de génération. Une illustration valant mieux qu’un long discours, voici le genre d’images amusantes que cet algorithme est capable de produire facilement :

Commande 'pack_sprites' - 1
Commande 'pack_sprites' - 2 Fig. 3.5.1. Deux exemples de génération possibles utilisant la commande « pack_sprites ».

Les sprites à empaqueter peuvent être de formes quelconques, comme des lettres (image du haut de la figure précédente), des mots entiers (image du bas), etc.

Et quoi de mieux qu’un exemple concret pour montrer la facilité déconcertante 😉 d’utilisation de cette commande pack_sprites ? Le but ici est d’écrire le texte « ♥LinuxFR♥ » de telle sorte que chaque lettre soit générée comme un empaquetage d’elle-même ! (idée suffisamment saugrenue pour qu’un filtre « clé en main » réalisant ceci n’existe pas déjà !).
Le script G’MIC suivant (fichier test_pack_sprites.gmic), une fois rendu exécutable, réalise cette tâche :

#!/usr/bin/env gmic

str="\20LinuxFR\20"
repeat size(['$str']) {
  l:=['$str'][$>]
  0 text. {`$l`},0,0,${"font titanone,480"},1,1 ==. 0 channels. -3,0
  0 text. {`$l`},0,0,${"font titanone,64"},1,${"-RGB"},255
  pack_sprites.. .,5,25,3,1 remove.
}
append x to_rgb
output out.png
display

La génération prend quelques secondes, et aboutit à une image de ce type :

Commande 'pack_sprites' - 3 Fig. 3.5.2. Résultat du lancement du script test_pack_sprites.gmic.

Amusant, n’est-ce pas ? Comment feriez-vous pour réaliser la même chose dans un autre langage (et combien de lignes de code cela prendrait-il ? 😉).

4. Utilisation de G’MIC pour le « Creative Coding »

L’exemple précédent est réellement représentatif des possibilités d’écriture de scripts personnalisés permis par G'MIC. Saviez-vous, par exemple, que l’ensemble des 640 filtres disponibles dans le greffon G’MIC-Qt sont justement écrits dans ce langage ?

G’MIC peut ainsi être considéré comme une boite à outils étoffée pour les personnes souhaitant se frotter au code créatif et à l'art génératif. Nous vous proposons ci-dessous quelques autres exemples simples de génération d’images par scripts G’MIC, afin de donner un aperçu rapide des possibilités et de la concision de ce langage.

4.1. Exemples de génération d’images

  • Inversion d’un damier coloré : On s’inspire ici de cette excellente vidéo récente, réalisée par le vulgarisateur mathématicien Mickaël Launay (Micmaths). En G’MIC, la fonction suivante permet de synthétiser une image équivalente à celle montrée dans la vidéo (mais en quatre couleurs au lieu de deux).
invert_checkerboard :
  4096,4096,1,1,"
    L = clog(20*([x,y]/w - 0.5));
    P = cexp([log(40/exp(L[0])),L[1]]);
    85*xor(P[0]%4,P[1]%4)"
  map 6 rescale2d 50%

Inversion d’un damier coloré Fig. 4.1.1. Génération d’un damier inversé, avec la commande personnalisée invert_checkerboard.

  • Cercles d’Apollonius : Dans cet exemple, il s’agit d’empaqueter des cercles de plus en plus petits dans un cercle de base, pour générer des images fractales. La fonction G’MIC réalisant cette tâche est la suivante :
apollonian_gasket :

  # Init.
  siz=1280 rad:=$siz/2.2
  $siz,$siz,1,2
  circle {[$siz,$siz]/2},$rad,1,1
  repeat 5 { circle {[$siz,$siz]/2+0.537*$rad*cexp([0,90°+$>*72°])},{0.316*$rad},1,0,{2+$>} }

  # Iterate.
  ind=4 e "  > Computing"
  do {
    sh 0 +distance. 0 x,y,r:="x = xM; y = yM; [ x,y,i(x,y) - 1 ]" rm[-2,-1]
    circle $x,$y,$r,1,0,$ind ind+=1
    e "\r  > Computing "{`c=arg0(int($>/10)%4,124,47,45,92);[c,c==92?92:0]`}
  } while $r>3

  # Decorate.
  k. channels 100%
  +n. 0,255 map. hot
  l[0] { g xy,1 a c norm != 0 * 255 to_rgb }

  max rs 80%

Et voici le résultat :

Cercles d’Apollonius Fig. 4.1.2. Génération de cercles d’Apollonius, avec la commande personnalisée apollonian_gasket.

  • Gaussiennes 3D : On cherche ici à dessiner de petites fonctions gaussiennes anisotropes 3D de différentes tailles, orientations et couleurs dans un volume 3D discret, en s’arrangeant pour garantir une périodicité de l’image suivant l’axe z (l’axe de la profondeur). Puis, on transforme les coupes de ce volume en frames d’une vidéo, pour obtenir l’animation qui suit.
gaussians3d :
  180,180,160,3
  2000,1,1,1,":
    draw_gauss3d(ind,xc,yc,zc,u,v,w,siz,anisotropy,R,G,B,A) = (
      unref(dg3d_mask,dg3d_one,dg3d_rgb,dg3d_isiz2);
      dg3d_vU = unitnorm([ u,v,w ]);
      dg3d_vUvUt = mul(dg3d_vU,dg3d_vU,3);
      dg3d_T = invert(dg3d_vUvUt + max(0.025,1 - sqrt(anisotropy))*(eye(3) - dg3d_vUvUt));
      dg3d_expr = string('T = [',v2s(dg3d_T),']; X = ([ x,y,z ] - siz/2)/siz; exp(-12*dot(X,T*X))');
      dg3d_mask = expr(dg3d_expr,siz,siz,siz);
      dg3d_rgb = [ vector(##siz^3,R),vector(##siz^3,G),vector(##siz^3,B) ];
      const dg3d_isiz2 = int(siz/2);
      draw(#ind,dg3d_rgb,xc - dg3d_isiz2,yc - dg3d_isiz2,zc - dg3d_isiz2,0,siz,siz,siz,3,A/255,dg3d_mask);

      # Trick: These two lines allow to generate a perfectly looping animation.
      draw(#ind,dg3d_rgb,xc - dg3d_isiz2,yc - dg3d_isiz2,zc - dg3d_isiz2 + d#0/2,0,siz,siz,siz,3,A/255,dg3d_mask);
      draw(#ind,dg3d_rgb,xc - dg3d_isiz2,yc - dg3d_isiz2,zc - dg3d_isiz2 - d#0/2,0,siz,siz,siz,3,A/255,dg3d_mask);
    );

    X = [ u([w#0,h#0] - 1),u(d#0/4,3*d#0/4) ];
    U = unitnorm([g,g,g]);
    siz = v(5);
    anisotropy = u(0.6,1);
    R = u(20,255);
    G = u(20,255);
    B = u(20,255);
    A = u(20,255)/(1 + siz)^0.75;

    siz==0?draw_gauss3d(#0,X[0],X[1],X[2],U[0],U[1],U[2],11,anisotropy,R,G,B,A):
    siz==1?draw_gauss3d(#0,X[0],X[1],X[2],U[0],U[1],U[2],21,anisotropy,R,G,B,A):
    siz==2?draw_gauss3d(#0,X[0],X[1],X[2],U[0],U[1],U[2],31,anisotropy,R,G,B,A):
    siz==3?draw_gauss3d(#0,X[0],X[1],X[2],U[0],U[1],U[2],41,anisotropy,R,G,B,A):
    siz==4?draw_gauss3d(#0,X[0],X[1],X[2],U[0],U[1],U[2],51,anisotropy,R,G,B,A):
           draw_gauss3d(#0,X[0],X[1],X[2],U[0],U[1],U[2],61,anisotropy,R,G,B,A)"
  rm.
  rs 250%,250%,6 c 0,255 normalize_local , n 0,255
  slices {[d/4,3*d/4-1]}

Gaussiennes 3D - vidéo Fig. 4.1.3. Volume de gaussiennes 3D anisotropes, vues comme une séquence vidéo.

Regardez ça en plein écran pendant 20 minutes avant d’aller vous coucher, en écoutant du Pink Floyd, et je vous garantis une bonne nuit de sommeil !

  • Cube roulant : Comme mentionné en section 3.2, G’MIC possède son propre moteur de rendu 3D, que nous utilisons donc ici pour générer cette animation simple et qui boucle parfaitement :

Cube roulant - vidéo Fig. 4.1.3. Animation d’un cube 3D roulant.

Le code source de cet effet est un peu plus long que pour les exemples précédents, et nous ne l’intégrons donc pas directement dans cette dépêche. Mais en 47 lignes seulement, cela reste tout à fait raisonnable 😊 !

Et si comme moi, vous prenez plaisir à regarder ou réaliser des images ou animations amusantes/étranges qui sont générées en quelques lignes de code seulement, alors n’hésitez pas à aller jeter un œil au fil de discussion dédié, sur le forum officiel de G’MIC : Creative Coding with G’MIC.

4.2. La série « G’MIC Adventures ».

Les possibilités offertes par G’MIC pour le code créatif nous ont récemment décidé à initier une petite série de dépêches, intitulées « G’MIC Adventures ». L’idée de cette série est d’expliquer et d’illustrer les différentes étapes qui vont du concept à l’implémentation d’un effet de code créatif sous forme d’un script G’MIC. Aujourd’hui, cette série comporte seulement 4 épisodes, mais nous espérons l’enrichir dans le futur. Ces épisodes sont les suivants :

Arbre fractal 3D Fig. 4.2.1. Génération d’un arbre fractal 3D par G’MIC, réimporté ensuite sous Blender.

Arbre fractal 3D - vidéo Fig. 4.2.2. Exemple d’arbre fractal 3D généré par G’MIC (vidéo).

Mousse de forêt Fig. 4.2.3. Espèce de mousse de forêt synthétique, générée par agrégation de particules en 3D. L’inhalation volontaire de vapeurs provenant de cette mousse est fortement déconseillée !

  • G’MIC Adventures #4: Physarum Transport Networks : Cet épisode explore la réalisation d’un autre système particulaire, l’algorithme Physarum imaginé dans ce papier de Jeff Jones, en 2010. Ici, on lance des millions de particules qui s’auto-organisent pour suivre un chemin qui devient commun à toutes les particules au bout d’un certain nombre d’itérations, ce qui permet de générer des animations 2D tout à fait étonnantes, comme celles-ci par exemple :

Danse du feu - 1
Danse du feu - 2 Fig. 4.2.4. Danses de filaments enflammés, générées par l’algorithme Physarum en 2D.

Dans cet épisode, nous proposons également une extension 3D de cet algorithme, ce qui permet de générer ce type d’animation :

Physarum 3D
Fig. 4.2.4. Évolution de l’algorithme Physarum étendu en 3D.

Tous ces épisodes cherchent à montrer que G’MIC est une boite à outils générique, plutôt sympa à utiliser, pour le prototypage créatif destiné à la génération d’images et d’animations !

5. Ressources additionnelles

Nous voilà déjà arrivés à la cinquième section de cette dépêche, signe qu’il est probablement temps de la terminer au plus vite 😉. Pour finir, voici donc quelques informations et liens supplémentaires pour approfondir la découverte du projet G’MIC :

  • Mentionnons tout d’abord la parution de la publication « G’MIC: An Open-Source Self-Extending Framework », de D. Tschumperlé, S. Fourey et G. Osgood, en janvier 2025 dans le journal JOSS (The Journal of Open Source Software). Dans cet article sont décrites les motivations générales du projet et une vue d’ensemble de son architecture globale et de quelques-unes de ses possibilités. Cela permet aussi au projet G'MIC d’avoir son article « de référence » dans une revue scientifique (donc pouvoir être cité plus facilement).

Article JOSS

6. Conclusions et perspectives

La sortie de cette version 3.6 (et plus généralement l’année 2025) représente une étape importante dans la vie du projet G'MIC.

Tout d’abord parce qu’on se rend bien compte qu’après 17 ans de développement, G’MIC est maintenant stable, et qu’il est peut-être plus temps d’en valoriser les facettes existantes, plutôt que de chercher à implémenter à tout prix de nouvelles fonctionnalités. D’autre part, car la disparition de l’ami Sébastien, en plus d’avoir été un choc émotionnel majeur, risque de rendre difficile la maintenance et l’évolution future du greffon G’MIC-Qt. Et enfin, car avec la démocratisation de l’IA générative, les domaines de l’analyse, du traitement et de la génération d’images (notamment à des fins créatives) sont en profonde mutation, et que les fonctionnalités de G’MIC pourraient très bien être considérées comme obsolètes d’ici quelques années (ou pas 😊).

Au final, que d’incertitudes et de questionnements ! Cela rend floues les directions à prendre pour l’évolution de G’MIC, d’autant que s’occuper d’un tel projet requiert beaucoup d’investissements en temps, et qu’en même temps, sa valorisation financière est aujourd’hui inexistante.

Actuellement, G’MIC est téléchargé un peu plus de 1000 fois par jour depuis la page web principale du projet (donc sans compter les installations tierces : via l’installation de Krita, via les paquets officiels des distributions, etc.). C’est un chiffre très honorable pour un logiciel libre de ce type, développé au sein d’un laboratoire public de recherche tel que le GREYC, et qui plus est, qui n’est plus maintenu que par une seule personne.

À court terme, on se focalisera probablement sur la promotion et la visibilité du cadriciel, la maintenance du code et l’animation de la communauté, par exemple en écrivant quelques tutoriels illustrant ses nombreuses applications potentielles dans les domaines variés liés à l’imagerie numérique : retouche photographique, illustration, peinture numérique, imagerie scientifique (médical, astronomie, biologie, matériaux), création graphique, art génératif, etc.

À long terme, peut-on raisonnablement espérer faire plus de G’MIC avec ce peu de ressources ?
L’avenir nous le dira !

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Engineering | WebP is so great… except it's not

26 mars 2025 à 07:59

Une critique de WebP, pas forcément adapté pour toutes les images et dont le poids peut parfois être supérieur à un JPEG pour une qualité pas nécessairement meilleure.

Bref, ne pas tout convertir bêtement en WebP, mais tester avant et ne garder que ce qui nous convient (qualité vs. taille du fichier).


Permalink

Comparatif : Sony WH-1000XM6 vs Sony WH-1000XM5

13 août 2025 à 17:30

Le marché des casques audio haut de gamme ne cesse d’évoluer, et Sony continue de dominer le secteur avec ses modèles à réduction de bruit active. Après le succès retentissant du Sony WH-1000XM5, voici venu le Sony WH-1000XM6, très attendu par les audiophiles comme par les professionnels en quête de confort et d’efficacité.

Mais ces deux casques se ressemblent beaucoup sur le papier. Alors, faut-il craquer pour la dernière version ou rester sur le modèle précédent, désormais plus abordable ? Ce comparatif détaillé va vous aider à faire un choix éclairé, en décortiquant les différences techniques, les améliorations réelles, et le rapport qualité-prix de chacun.

👉 À noter : ce duel fait écho à notre guide des meilleurs casques bluetooth à réduction de bruit active, que je vous invite à consulter pour avoir une vue d’ensemble du marché.

Présentation rapide des deux modèles 🎧

Sony WH-1000XM5 : la valeur sûre

Sorti en 2022, le Sony WH-1000XM5 a marqué un tournant dans la gamme. Nouveau design plus épuré, confort accru grâce à un arceau redessiné et une qualité audio maîtrisée, il a su séduire un large public. Sa réduction de bruit active reste l’une des meilleures du marché, et l’expérience utilisateur est enrichie par une application mobile bien pensée, la prise en charge du codec LDAC, ainsi qu’une autonomie d’environ 30 heures.

Avec sa compatibilité multipoint et sa gestion intelligente des environnements sonores, il s’est imposé comme une référence, aussi bien pour les télétravailleurs que pour les voyageurs fréquents.

Sony WH-1000XM6 : la nouvelle référence

Avec le WH-1000XM6, Sony ne révolutionne pas la formule, mais l’affine intelligemment. Ce nouveau modèle conserve l’ADN de son prédécesseur tout en introduisant des améliorations ciblées : une scène sonore encore plus précise, une réduction de bruit légèrement plus efficace grâce à une nouvelle puce de traitement, et une ergonomie revue pour un port prolongé sans gêne.

Le XM6 capitalise sur les forces du XM5 tout en corrigeant certains petits défauts. Il vise clairement les utilisateurs les plus exigeants, tout en conservant une compatibilité totale avec l’application Sony Headphones Connect et les codecs audio haut de gamme.

Comparatif technique détaillé

CritèreSony WH-1000XM5Sony WH-1000XM6
Date de sortieMai 2022Juin 2025
Type de réduction de bruitANC adaptative à double processeurANC adaptative avec nouvelle puce (QNS2)
Qualité audioExcellente, équilibréeEncore plus immersive, meilleure spatialisation
Codecs pris en chargeSBC, AAC, LDACSBC, AAC, LDAC
Confort et designArceau souple, coussin douxArceau renforcé, coussin plus isolant
Autonomie30h (ANC activée)Jusqu’à 32h (ANC activée)
MultipointOuiOui
Application mobileSony Headphones ConnectSony Headphones Connect
Poids250 g240 g (légère réduction)
Prix de lancement419 €479 €

Qualité audio : le XM6 pousse encore plus loin le détail 🔊

Sony est réputé pour la maîtrise de la restitution sonore, et cela se confirme sur ces deux modèles. Le WH-1000XM5 offre déjà une scène sonore équilibrée, avec des basses profondes, des médiums clairs et des aigus bien définis. C’est un casque polyvalent qui s’adapte à tous les styles musicaux, des podcasts aux morceaux les plus complexes.

Mais le WH-1000XM6 apporte quelques ajustements qui font la différence, notamment en matière de spatialisation et de clarté des détails. Grâce à une nouvelle puce de traitement audio et une optimisation des haut-parleurs, le XM6 permet une écoute plus précise, avec une meilleure séparation des instruments et une immersion renforcée, notamment en Hi-Res via LDAC.

Pour les audiophiles ou les amateurs de musique exigeants, le XM6 offre une expérience légèrement supérieure, en particulier dans un environnement calme ou avec de la musique lossless. Pour les autres, la différence ne saute pas forcément aux oreilles… mais elle est bien là.

Réduction de bruit active : le XM6 affine encore plus l’isolation

La réduction de bruit active (ANC) est un domaine où Sony excelle, et le WH-1000XM5 avait déjà placé la barre très haut. Avec ses deux processeurs dédiés et ses huit micros, il parvenait à effacer efficacement les bruits ambiants, que ce soit dans un avion, un open space ou une rue animée.

Le WH-1000XM6 ne bouleverse pas l’approche, mais introduit une nouvelle puce (QNS2) qui améliore la précision de l’ANC en temps réel. Concrètement, cela se traduit par une meilleure gestion des bruits aigus et des variations soudaines (voix humaines, claviers, etc.). Le rendu est un peu plus naturel, avec moins de sensation de pression dans les oreilles, ce que certains utilisateurs du XM5 trouvaient légèrement inconfortable sur de longues sessions.

Dans un environnement très bruyant, les deux modèles sont excellents. Le XM6 prend l’avantage dans les contextes plus dynamiques ou irréguliers, mais l’écart reste subtil pour l’utilisateur moyen.

Fonctionnalités intelligentes et confort d’utilisation

Sony a toujours misé sur une expérience utilisateur riche, et les deux modèles en témoignent. Le WH-1000XM5 propose déjà une panoplie de fonctions pratiques : contrôle tactile, détection de port, mise en pause automatique quand on retire le casque, gestion multipoint fluide (connexion à deux appareils en simultané), et compatibilité avec les assistants vocaux comme Google Assistant ou Alexa.

Le WH-1000XM6 conserve ces atouts et les rend encore plus réactifs. Les capteurs sont plus précis, le passage d’une source audio à une autre est plus rapide, et la prise en charge des mises à jour logicielles semble mieux optimisée.

Côté confort, le XM5 avait déjà fait un gros bond par rapport au XM4 avec un arceau allégé et des coussinets plus enveloppants. Le XM6 continue dans cette voie avec un arceau renforcé, un équilibre du poids amélioré, et des matériaux légèrement plus isolants. C’est un vrai plus pour les longues sessions, que ce soit en télétravail ou en déplacement.

À noter : l’application Sony Headphones Connect, toujours au cœur de l’expérience, reste identique entre les deux modèles, avec égaliseur, modes de bruit ambiant, personnalisation des gestes et profils sonores adaptatifs.

Autonomie et recharge : une légère évolution

Sur ce point, pas de révolution, mais Sony continue de proposer une autonomie solide sur les deux modèles. Le WH-1000XM5 offre jusqu’à 30 heures d’écoute avec la réduction de bruit active activée, et environ 40 heures sans ANC. C’est déjà excellent, surtout pour un usage quotidien ou en voyage.

Le WH-1000XM6 pousse légèrement l’endurance avec jusqu’à 32 heures avec ANC, et une meilleure gestion énergétique, notamment en veille. La recharge rapide est également présente sur les deux casques : 3 minutes de charge pour 3 heures d’écoute, via USB-C.

La recharge complète prend environ 3h dans les deux cas, et aucun des deux modèles ne propose de recharge sans fil — un point qui pourrait évoluer sur de futures générations.

Dans les faits, ces deux casques se valent largement en termes d’autonomie. Le XM6 prend un léger avantage pour ceux qui veulent optimiser au maximum leur usage sans se soucier du câble.

Prix et positionnement : un écart justifié ? 💰

Lors de sa sortie, le Sony WH-1000XM5 était proposé à 419 €, ce qui en faisait déjà un casque haut de gamme. Aujourd’hui, on le trouve régulièrement en promotion autour de 350 €, voire moins pendant certaines périodes commerciales. Cela en fait un excellent rapport qualité/prix, surtout compte tenu de ses performances toujours très actuelles.

Le Sony WH-1000XM6, quant à lui, est lancé à 479 €, ce qui représente un investissement plus conséquent. Cette hausse est justifiée par des améliorations ciblées (meilleure spatialisation, ANC plus intelligente, confort peaufiné), mais elle ne bouleverse pas l’expérience utilisateur au point de rendre le XM5 obsolète.

👉 Pour un utilisateur exigeant, audiophile ou très sensible au confort longue durée, le XM6 représente le meilleur de Sony. Mais pour la majorité des utilisateurs, le WH-1000XM5 reste un choix redoutablement pertinent, surtout à son prix actuel.

Verdict : lequel choisir selon vos besoins ?

Entre le Sony WH-1000XM5 et le WH-1000XM6, le choix dépend essentiellement de vos attentes et de votre budget. Les deux modèles sont excellents, et partagent une base technologique commune très solide.

👉 Choisissez le WH-1000XM6 si :

  • Vous cherchez le meilleur de Sony sans compromis.
  • Vous êtes sensible aux détails sonores et à la spatialisation.
  • Vous utilisez votre casque plusieurs heures par jour et voulez un confort optimal.
  • Vous êtes prêt à investir dans une version encore plus aboutie.

👉 Optez pour le WH-1000XM5 si :

  • Vous voulez un casque haut de gamme à un prix plus accessible.
  • Vous utilisez déjà un XM4 et cherchez une évolution mesurée.
  • Vous ne percevez pas de différence majeure en qualité audio ou ANC.
  • Vous privilégiez le rapport qualité/prix sans sacrifier les fonctionnalités.

Dans tous les cas, ces deux modèles font partie de ce qui se fait de mieux aujourd’hui dans l’univers des casques à réduction de bruit active.

❓FAQ – Sony WH-1000XM6 vs WH-1000XM5

Quelle est la différence principale entre le Sony WH-1000XM6 et le WH-1000XM5 ?

Le XM6 améliore la spatialisation sonore, la réduction de bruit en temps réel et le confort. Le XM5 reste excellent mais légèrement en retrait sur ces points.

Le Sony WH-1000XM6 vaut-il la différence de prix ?

Oui, si vous êtes exigeant sur l’audio et le confort. Sinon, le XM5 reste un choix très performant à un tarif plus intéressant.

Les deux casques sont-ils compatibles avec les mêmes applications ?

Oui, les deux utilisent l’application Sony Headphones Connect, avec les mêmes fonctionnalités (égaliseur, ANC adaptatif, personnalisation…).

Peut-on connecter deux appareils en même temps ?

Oui, les deux modèles gèrent la connexion multipoint sans difficulté.

L’autonomie est-elle vraiment meilleure sur le XM6 ?

L’écart est minime : le XM6 offre environ 2 heures de plus avec ANC activée.

Le XM5 va-t-il devenir obsolète ?

Pas du tout. Il reste totalement d’actualité en 2025, avec des mises à jour logicielles et un niveau de performance élevé.

{ « @context »: « https://schema.org », « @type »: « FAQPage », « mainEntity »: [ { « @type »: « Question », « name »: « Quelle est la différence principale entre le Sony WH-1000XM6 et le WH-1000XM5 ? », « acceptedAnswer »: { « @type »: « Answer », « text »: « Le XM6 améliore la spatialisation sonore, la réduction de bruit en temps réel et le confort. Le XM5 reste excellent mais légèrement en retrait sur ces points. » } }, { « @type »: « Question », « name »: « Le Sony WH-1000XM6 vaut-il la différence de prix ? », « acceptedAnswer »: { « @type »: « Answer », « text »: « Oui, si vous êtes exigeant sur l’audio et le confort. Sinon, le XM5 reste un choix très performant à un tarif plus intéressant. » } }, { « @type »: « Question », « name »: « Les deux casques sont-ils compatibles avec les mêmes applications ? », « acceptedAnswer »: { « @type »: « Answer », « text »: « Oui, les deux utilisent l’application Sony Headphones Connect, avec les mêmes fonctionnalités (égaliseur, ANC adaptatif, personnalisation…). » } }, { « @type »: « Question », « name »: « Peut-on connecter deux appareils en même temps ? », « acceptedAnswer »: { « @type »: « Answer », « text »: « Oui, les deux modèles gèrent la connexion multipoint sans difficulté. » } }, { « @type »: « Question », « name »: « L’autonomie est-elle vraiment meilleure sur le XM6 ? », « acceptedAnswer »: { « @type »: « Answer », « text »: « L’écart est minime : le XM6 offre environ 2 heures de plus avec ANC activée. » } }, { « @type »: « Question », « name »: « Le XM5 va-t-il devenir obsolète ? », « acceptedAnswer »: { « @type »: « Answer », « text »: « Pas du tout. Il reste totalement d’actualité en 2025, avec des mises à jour logicielles et un niveau de performance élevé. » } }, { « @type »: « Question », « name »: « Quel modèle choisir pour travailler dans un open space ? », « acceptedAnswer »: { « @type »: « Answer », « text »: « Les deux conviennent très bien, mais le XM6 offre une isolation légèrement plus efficace et un confort prolongé un peu supérieur. » } } ] }

Quel modèle choisir pour travailler dans un open space ?

Les deux conviennent très bien, mais le XM6 offre une isolation légèrement plus efficace et un confort prolongé un peu supérieur.

Cet article original intitulé Comparatif : Sony WH-1000XM6 vs Sony WH-1000XM5 a été publié la première sur SysKB.

Les meilleurs Casques Bluetooth à Réduction de Bruit Active pour 2025

Par :Lisa
20 juin 2025 à 16:23

Les casques audio Bluetooth à réduction de bruit active, ou ‘Active Noise Cancelling’ (ANC), connaissent un succès éclatant. Ces dispositifs transforment l’expérience d’écoute en éliminant les bruits parasites extérieurs grâce à une technologie sophistiquée. Idéals pour les voyageurs souhaitant profiter de leur musique ou de leurs films sans les nuisances sonores des transports, ces casques s’avèrent également incontournables pour le télétravail dans un environnement bruyant. Ils peuvent même être utilisés sans musique, simplement pour profiter de leur fonction de réduction de bruit et favoriser la concentration.

Je vous présente ici une sélection rigoureuse des meilleurs casques filaires et Bluetooth avec réduction de bruit active. Mon coup de cœur va sans hésitation au tout nouveau Sony WH-1000XM6, qui repousse encore les limites de la génération précédente. Il surclasse la concurrence avec une qualité sonore bluffante, une réduction de bruit ultra-efficace et un écosystème applicatif complet.

Dans ce comparatif, vous retrouverez également les excellents Bose QuietComfort Ultra, réputés pour leur confort et leur neutralité audio, ainsi que le Sony WH-1000XM5, toujours très solide malgré l’arrivée de son successeur. On n’oublie pas les Apple AirPods Max, très appréciés des utilisateurs Apple pour leur intégration parfaite dans l’écosystème iOS, ni le Bowers & Wilkins Px8, une vraie pépite audiophile au design premium.

Ces casques offrent tous une expérience sonore de haut niveau, avec des fonctionnalités avancées comme l’égaliseur personnalisé, le codec LDAC pour les puristes, ou encore la gestion intelligente de plusieurs sources audio. Idéal pour ceux qui jonglent entre smartphone et PC sans se compliquer la vie.

Les meilleurs casques Bluetooth à réduction de bruit active pour 2025

Coup de cœur : Sony WH-1000XM6

Le Sony WH-1000XM6 prend la relève avec brio du très populaire WH-1000XM5, en poussant encore plus loin l’excellence audio, la réduction de bruit et la fluidité de l’expérience utilisateur. Ce modèle haut de gamme conserve toutes les qualités qui ont fait le succès de la série : égaliseur personnalisable, compatibilité avec le codec LDAC pour les amateurs de son Hi-Res, et connexion simultanée à deux appareils – un vrai plus au quotidien.

Par rapport au WH-1000XM5, toujours excellent et désormais plus accessible, le XM6 propose une meilleure spatialisation sonore, une réduction de bruit encore plus affinée, et quelques ajustements ergonomiques qui font la différence. Il se positionne clairement au-dessus d’icônes comme les Bose QuietComfort Ultra ou les Apple AirPods Max, notamment sur le plan de la polyvalence et de l’autonomie.

Classement des meilleurs casques Bluetooth ANC

Ce classement se concentre sur les casques supra-auriculaires (supra) et circum-auriculaires (circum)

Modèle

Type de monture

Prix

Lien

Sony WH-1000XM6

Circum

449 €

Bose QuietComfort Ultra

Circum

399 €

Sony WH-1000XM5

Circum

399 €

Apple AirPods Max

Circum

539 €

Bowers & Wilkins Px8

Circum

429 €

Bang & Olufsen Beoplay HX

Circum

545 €

Sony WH-1000XM4

Circum

279 €

Bose QuietComfort

Supra

249 €

Bowers & Wilkins Px7 S2e

Circum

249 €

Galerie d’image

Vous reconnaissez les casques ?

  • Notre coup de coeur : Le Sony WH-1000XM5
    Notre coup de coeur : Le Sony WH-1000XM5
  • Pour les fan de l'écosystème Apple :  Airpods Max
    Pour les fan de l’écosystème Apple : Airpods Max
  • Pas d'erreur possible : Bose Headphones 700
    Pas d’erreur possible : Bose Headphones 700
  • Et pourtant il envoie : Le Huawei FreeBuds Studio
    Et pourtant il envoie : Le Huawei FreeBuds Studio
  • Le bon plan : Le Sony WH-1000XM4
    Le bon plan : Le Sony WH-1000XM4
  • J'adore cette marque : Bowers & Wilkins PX7
    J’adore cette marque : Bowers & Wilkins PX7
  • Le Bang & Olufsen Beoplay H9
    Le Bang & Olufsen Beoplay H9
  • Pas le plus beau mais le son est là : Audio-Technica ATH-ANC900BT
    Pas le plus beau mais le son est là : Audio-Technica ATH-ANC900BT
  • Un design vieillissant pour cette légende : Le Bose QuietComfort 45
    Un design vieillissant pour cette légende : Le Bose QuietComfort 45

Comment fonctionne la réduction de bruit active?

La réduction de bruit active repose sur un principe physique simple mais efficace : l’annulation des ondes sonores. Les casques ANC captent les bruits extérieurs grâce à des microphones intégrés, puis génèrent des ondes sonores opposées pour neutraliser ces bruits. Cette technologie permet d’éliminer une grande partie des nuisances tout en préservant une qualité audio optimale.

Comment fonctionne les casques anti-bruits

Un casque actif est équipé d’un microphone pour capter le bruit. Le bruit va être qui va être analysé par un système électronique, puis le haut parleur qui diffuse déjà la musique va émettre en complément le signal correcteur. Si notre oreille reçoit la musique, le bruit parasite et le signal correcteur, elle ne perçoit finalement que la musique.

Comment fonctionne les casques anti-bruits actifs

Les 4 grandes formes de casques

1 – Casques Circum-aural

Ces casques englobent entièrement le lobe de l’oreille, offrant ainsi le meilleur confort et la meilleure qualité sonore. Ils sont disponibles en versions filaires pour les audiophiles ou en Bluetooth avec ANC pour le grand public. Les modèles Sony WH-1000XM5 et Bose QuietComfort 45 sont des exemples emblématiques de cette catégorie.

On trouve des casques Circum filaires et de type « Ouvert » pour la Hi-Fi ou de Studio.

Mais on trouve aussi toute une gamme de casques Circum Bluetooth Grand Public intégrant de la réduction de bruit active. Ces casques très populaires sont fièrement représentés par les terribles Bose QuietComfort et Sony WH-1000XM6.

Il s’agit de la sélection présentée plus haut dans cet article 😍

2 – Casques Supra-aural

Les casques supra-auraux, plus compacts que les casques circum-auraux, se posent directement sur les oreilles. Ce design les rend particulièrement pratiques pour les déplacements et les activités nomades. Bien qu’ils soient légèrement moins confortables pour une utilisation prolongée, ils présentent de nombreux avantages :

  • Portabilité accrue : Leur taille réduite et leur poids léger permettent de les transporter facilement dans un sac ou autour du cou.
  • Efficacité de la réduction de bruit active : Bien qu’inférieure à celle des casques circum-auraux, la technologie ANC reste performante pour éliminer les bruits ambiants.
  • Idéal pour les environnements urbains : Ces casques sont souvent plébiscités pour les trajets en ville ou les pauses musicales entre deux rendez-vous.

Parmi les modèles populaires de cette catégorie, on retrouve le Bowers & Wilkins PX5, reconnu pour son design élégant et sa qualité sonore, et le Jabra Elite 45h, une option abordable avec une autonomie exceptionnelle.

3 – Écouteurs Intra-auriculaires

Ces écouteurs ou oreillettes s’insèrent dans le conduit auditif ce qui leur confèrent de nombreux usages :

  • Musique : Les écouteurs intra auriculaires sont idéaux pour écouter de la musique car ils fournissent un son de haute qualité et une isolation acoustique qui permet de se concentrer sur la musique sans être perturbé par les bruits extérieurs.
  • Podcasts et vidéos : Les écouteurs intra auriculaires permettent également une écoute confortable de podcasts et vidéos, en particulier lorsque vous êtes en déplacement ou dans un environnement bruyant.
  • Appels téléphoniques : Les écouteurs intra auriculaires disposent souvent d’un microphone intégré pour prendre des appels téléphoniques en toute simplicité.
  • Jeux vidéo : Les écouteurs intra auriculaires peuvent offrir une expérience de jeu vidéo immersive en fournissant un son surround de qualité supérieure.
  • Transcription : Les écouteurs intra auriculaires peuvent être utilisés pour écouter des fichiers audio tels que des enregistrements de transcription pour un confort d’écoute.
  • Sport : Les écouteurs intra auriculaires spécialisés pour le sport sont conçus pour résister à la transpiration

Comme pour les casques Circum ou Supra, certains modèles intègrent un système de réduction de bruit active qui permet d’annuler les bruits extérieurs, un vrai plus pour une utilisation citadine, dans les transports en commun, mais pas forcément indispensable du fait de l’isolation naturel de ces écouteurs puisqu’ils s’insèrent dans le conduit auditif.

D’ailleurs pour faire du sport la réduction de bruit n’est pas forcément conseillée car elle vous isole trop des bruits extérieurs ce qui peut être dangereux. Pour le sport je vous recommande plutôt d’investir dans des écouteurs Bluetooth spécialement conçus pour cela.

Il existe plusieurs avantages à utiliser des écouteurs intra spécialisés pour faire du sport :

  1. Confort : Les écouteurs intra auriculaires pour sport sont généralement conçus pour être confortables à porter, même pendant des séances d’entraînement intenses. Ils peuvent disposer de crochets d’oreille ou de supports de nez pour un maintien optimal.
  2. Résistance à la transpiration et à l’eau : Les écouteurs intra auriculaires pour sport sont souvent étanches ou résistants à la transpiration, ce qui permet de continuer à les utiliser même si vous transpirez ou si vous êtes exposé à la pluie.
  3. Commandes tactiles : Les écouteurs intra auriculaires pour sport ont souvent des commandes tactiles qui permettent de régler le volume, de changer de piste ou de prendre un appel sans avoir à sortir votre téléphone de votre poche.
  4. Microphone : Les écouteurs intra auriculaires pour sport ont souvent un microphone intégré qui permet de prendre des appels téléphoniques ou de donner des commandes vocales.
  5. Autonomie : Les écouteurs intra auriculaires pour sport ont souvent une autonomie élevée pour ne pas être gêné pendant son sport.
  6. Stabilisation : Les écouteurs intra auriculaires pour sport ont souvent un système de stabilisation pour éviter les chutes des écouteurs pendant le mouvement.

Enfin il existe des écouteurs intra auriculaires sans fil et des écouteurs intra auriculaires filaires

Ils ont des différences significatives en termes de fonctionnalités et de performance.

Les écouteurs intra sans fil sont connectés à un appareil mobile ou à une source audio via une connexion Bluetooth. Cela offre une liberté de mouvement accrue, car vous n’avez pas besoin de vous soucier des fils qui pendent. Ils sont également plus confortables à porter. Cependant ils sont dépendant de l’autonomie de leur batterie interne ce qui peut être génant pour un long voyage ou si vous avez tout simplement oublié de les recharger.

Les écouteurs intra filaires sont connectés à un appareil mobile ou à une source audio via un câble dédié. Ils offrent une meilleure qualité sonore car ils ne subissent pas la compression du signal Bluetooth. Les mélomanes qui dispose d’un abonnement en Streaming Hi-Res seront comblés ! Et puis avec des intra filaires vous n’êtes pas tributaire de l’autonomie d’une batterie. Cependant ils peuvent être moins confortables à porter si vous êtes sensibles aux fils qui pendent.

4 – Écouteurs classiques

Ces écouteurs se placent simplement dans le creux de l’oreille, l’isolation passive n’est donc pas terrible et vous entendez facilement les son extérieurs, ce qui au passage n’est pas toujours une mauvaise chose lorsque l’on est piéton pour rester focus sur la circulation.

On trouve de tout avec ces types d’écouteurs.

  • Ceux livrés avec les smartphones qui sont filaire et aussi de très mauvaise qualité.
  • Les fameux Apple Airpods qui sont bluetooth et d’excellente qualité … pour des écouteurs non intra-auriculaires 😉
  • Il y en a même qui font de la réduction de bruit active comme les Huawei FreeBuds! Et malgré le manque d’isolation passive, l’algorithme de réduction active fonctionne plutôt pas mal.

Si vous ne supportez pas les intras et que vous cherchez des écouteurs discret, confortable et pas encombrant c’est certainement le bon choix, mais si vous êtes mélomane et que vous ne supportez pas les intras alors optez pour l’un des casques Circum ou Supra présenté dans cet article, vous serez conquis.

Bien choisir son casque ou écouteur Bluetooth

Pour faire le bon choix, considérez les critères suivants :

  • Confort : Privilégiez un modèle adapté à votre morphologie.
  • Usage principal : Musique, appels, télétravail ou sport.
  • Compatibilité écosystème : Certains casques, comme les AirPods Max, sont optimisés pour l’écosystème Apple.
  • Autonomie : Vérifiez la durée d’utilisation sans recharge.
  • Qualité audio : Assurez-vous que le casque prend en charge des codecs avancés comme LDAC ou aptX.

En suivant ces conseils, vous serez assuré de trouver le modèle qui répond le mieux à vos besoins. Profitez de nos guides pour découvrir encore plus d’options adaptées à vos attentes !

Foire Aux Questions (FAQ)

1. Qu’est-ce que la réduction de bruit active (ANC) ?

La réduction de bruit active (Active Noise Cancelling – ANC) est une technologie qui utilise des microphones et des circuits électroniques pour capter les bruits ambiants et générer des ondes sonores opposées, annulant ainsi les bruits indésirables. Cela permet une expérience d’écoute plus immersive en réduisant les nuisances sonores environnantes.

2. Quelle est la différence entre la réduction de bruit active et passive ?

La réduction de bruit passive repose sur l’isolation physique offerte par les coussinets du casque, bloquant les bruits extérieurs. En revanche, la réduction de bruit active utilise des technologies électroniques pour analyser et neutraliser les sons environnants, offrant une suppression plus efficace des bruits, notamment les basses fréquences.

3. Les casques à réduction de bruit active affectent-ils la qualité sonore ?

Les casques ANC de haute qualité sont conçus pour maintenir une excellente qualité sonore tout en réduisant le bruit ambiant. Cependant, certains modèles peuvent légèrement altérer le son lorsqu’ils sont en mode ANC. Il est donc important de choisir un casque reconnu pour son équilibre entre réduction de bruit et performance audio.

4. Puis-je utiliser un casque ANC sans écouter de musique ?

Oui, de nombreux utilisateurs utilisent les casques à réduction de bruit active sans diffuser de musique, simplement pour profiter du silence en environnements bruyants, comme dans les transports en commun ou les espaces de travail partagés.

5. Quelle est l’autonomie moyenne des casques Bluetooth à réduction de bruit active ?

L’autonomie varie selon les modèles, mais la plupart des casques ANC offrent entre 20 et 30 heures d’utilisation avec la réduction de bruit activée. Certains modèles haut de gamme peuvent dépasser ces chiffres, tandis que l’utilisation sans ANC prolonge généralement la durée de la batterie.

6. Les casques ANC sont-ils efficaces contre tous les types de bruits ?

Les casques à réduction de bruit active sont particulièrement efficaces contre les bruits constants et basse fréquence, comme le bourdonnement des moteurs ou la climatisation. Cependant, ils sont moins performants pour atténuer les bruits soudains ou les fréquences plus élevées, comme les voix humaines.

7. Puis-je connecter un casque Bluetooth ANC à plusieurs appareils simultanément ?

Certains casques ANC offrent la fonctionnalité de connexion multipoint, permettant de se connecter à plusieurs appareils en même temps, facilitant ainsi le passage de l’un à l’autre sans avoir à se déconnecter et reconnecter. Il est conseillé de vérifier les spécifications du modèle pour confirmer cette fonctionnalité.

8. Les casques à réduction de bruit active sont-ils confortables pour une utilisation prolongée ?

Le confort dépend du design et des matériaux utilisés. Les casques circum-auriculaires avec des coussinets en mousse à mémoire de forme sont généralement plus confortables pour une utilisation prolongée. Il est recommandé d’essayer le casque ou de consulter des avis utilisateurs pour évaluer le confort sur de longues périodes.

9. Quelle est la différence entre les casques supra-auriculaires et circum-auriculaires ?

Les casques supra-auriculaires reposent sur les oreilles, tandis que les casques circum-auriculaires entourent complètement l’oreille. Les modèles circum-auriculaires offrent généralement une meilleure isolation sonore et un confort accru, mais sont souvent plus volumineux que les supra-auriculaires.

10. Les casques ANC sont-ils adaptés pour le sport ou les activités physiques ?

Bien que certains casques ANC soient conçus pour être robustes, ils ne sont pas tous adaptés aux activités sportives en raison de leur taille et de leur poids. Pour le sport, il est souvent préférable d’opter pour des écouteurs intra-auriculaires avec réduction de bruit active, conçus pour résister à la transpiration et aux mouvements.

11. Comment entretenir et nettoyer mon casque à réduction de bruit active ?

Il est recommandé de nettoyer régulièrement les coussinets avec un chiffon doux légèrement humidifié et de conserver le casque dans un étui de protection lorsqu’il n’est pas utilisé. Évitez d’exposer le casque à des températures extrêmes et à l’humidité pour préserver sa longévité.

12. Les casques ANC sont-ils compatibles avec les assistants vocaux ?

De nombreux casques modernes à réduction de bruit active sont compatibles avec des assistants vocaux tels que Siri, Google Assistant ou Alexa. Cette fonctionnalité permet de contrôler la musique, de passer des appels ou d’obtenir des informations sans avoir à manipuler directement l’appareil connecté.

13. Quelle est la différence entre les codecs audio tels que SBC, AAC, aptX et LDAC ?

Les codecs audio déterminent la qualité de transmission du son en Bluetooth. Voici un aperçu des principaux codecs :

  • SBC : Codec standard offrant une qualité audio correcte, mais avec une compression plus élevée.
  • AAC : Offre une meilleure qualité que le SBC, particulièrement utilisé par les appareils Apple.
  • aptX : Propose une qualité supérieure avec une latence réduite, idéal pour les appareils Android.
  • LDAC : Codec de haute résolution développé par Sony, offrant une qualité audio proche de la haute fidélité, à condition que les deux appareils soient compatibles.

14. Les casques à réduction de bruit active sont-ils sûrs pour une utilisation quotidienne ?

Oui, les casques ANC sont sûrs pour une utilisation quotidienne. Cependant, il est important de rester vigilant dans des environnements où la perception des sons extérieurs est cruciale, comme en marchant en ville ou en traversant des rues. Certains casques offrent des modes d’écoute adaptatifs qui permettent de laisser passer certains bruits environnants pour des raisons de sécurité.

15. Comment choisir le casque à réduction de bruit active qui me convient le mieux ?

Le choix d’un casque ANC dépend de plusieurs

Cet article original intitulé Les meilleurs Casques Bluetooth à Réduction de Bruit Active pour 2025 a été publié la première sur SysKB.

❌