Xiaomi confirme son intérêt pour le segment des robots aspirateurs d’entrée de gamme avec le Vacuum H40. Proposé à 250 euros, ce modèle promet une aspiration puissante, une facilité d’utilisation et une navigation précise. Sauf qu’à ce prix, quelques concessions sont mécaniquement à prévoir.
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Qui n’aime pas les bougies parfumées pour créer une ambiance chaleureuse et accueillante ? Mais saviez-vous qu’elles peuvent aussi avoir des inconvénients ?
À Berlin, dans les allées de l’IFA, les curieux se pressaient devant le stand MOVA. Entre un robot aspirateur équipé de bras articulés, un module qui hisse la machine dans les escaliers et une tondeuse qui coupe l’herbe à 1,5 cm des bordures, la marque chinoise a transformé son espace en laboratoire du futur !
C’est le slogan de l’année : « Step Up, Move Ahead ». En clair : passer à l’étape suivante, et laisser les concurrents courir derrière.Mais au-delà de l’effet “waouh”, l’ambition est ailleurs : mailler toute la maison. Ménage, pelouse, piscine, cuisine, beauté, hygiène dentaire… en une douzaine de gammes, MOVA dessine un empire indoor-outdoor où chaque appareil promet d’être plus intelligent que le précédent.
Une stratégie totale qui pose la vraie question de cet article : assiste-t-on à la naissance d’un écosystème cohérent, capable de simplifier le quotidien de bout en bout, ou à une dispersion où l’on collectionne les produits plus vite qu’on ne garantit leur suivi, leur fiabilité et leur intégration ?
Une stratégie offensive : l’écosystème total
Née en 2024 dans l’orbite de Dreame — la marque a même été présentée comme sous-marque lors de lancements fin 2024 — MOVA se positionne en 2025 comme marque à part entière dans sa communication officielle, même si plusieurs médias continuent de la décrire comme liée à Dreame. Autrement dit : des liens industriels historiques, mais une identité désormais affichée comme autonome.
À l’IFA 2025, MOVA a dévoilé un écosystème complet couvrant 12 gammes indoor + outdoor : robots aspirateurs (dont Sirius/Zeus/Mobius), wet & dry (M50), tondeuses (LiDAX), robots piscine (Rover X10), lave-vitres (N1), mais aussi des segments “hors ménage” comme cuisine (cafetières), beauté (sèche-cheveux, lisseurs), hygiène dentaire (Fresh 20 Vision), et animaux (fontaine/distributeur, litière autonettoyante). Un périmètre large confirmé par les comptes-rendus de salon et les démonstrations sur stand.
Sur place, un “cabinet de curiosités” taille XXL
À Berlin (Hall 9, stand H9-103), le stand MOVA a joué la carte du spectaculaire et du “tout-maison”. Un espace très vaste et très diversifié, où l’on passait d’un bassin pour voir les robots piscine à l’œuvre à des zones beauté avec sèche-cheveux et stylers que les visiteurs pouvaient essayer, en passant par une rangée de purificateurs d’air dont le souffle se faisait franchement sentir au bord du stand.
L’affluence était également notable côté cuisine (machines et cafetières) et animaux (fontaines, distributeurs, litière autonettoyante). Une mise en scène qui raconte l’ambition de la marque : couvrir la maison de la cave au jardin.
Les annonces indoor : là où MOVA joue à domicile
Dans la maison, c’est le terrain de jeu favori de MOVA — celui où la marque s’est déjà faite remarquer au printemps avec des références comme le Z50 Ultra, le V50/V50 Ultra et l’aspirateur-balai X4 Pro. À l’IFA, elle revient sur ce noyau dur avec des idées plus radicales : bras qui saisissent, module escalier et station MopSwap™ qui change elle-même ses patins. Qu’ont-ils donc ajouté de vraiment nouveau là où ils étaient déjà plus que crédibles ?
Sirius 60 : l’aspirateur qui a des bras
Présenté à l’IFA comme prototype, le Sirius 60 embarque deux bras extensibles : un bras-balai pensé pour aller chercher la poussière dans les recoins, et un bras préhenseur capable de saisir/déplacer de petits objets (démonstrations jusqu’à environ 800 g). L’idée : réduire les “angles morts” des robots classiques et commencer à interagir avec l’environnement domestique, ce qui rapproche l’appareil d’un assistant plus que d’un simple aspirateur.
À ce stade, pas de prix ni de calendrier : il s’agit d’un concept en démonstration à Berlin, et non d’un modèle commercialisé. On peut donc parler d’une des premières propositions grand public d’un prototype intrigant de robot de sol avec bras articulés, en attendant des précisions sur la sécurité, la vitesse d’exécution et la fiabilité des bras en usage réel.
Zeus 60 : le casse-tête des escaliers enfin résolu ?
Présenté à l’IFA comme module porteur, le Zeus 60 soulève les robot-aspirateurs MOVA et les dépose marche par marche jusqu’au palier suivant. Les démonstrations évoquent des marches jusqu’à 25 cm, avec un fonctionnement “pas-à-pas” qui tranche avec les concepts à chenilles montrés par d’autres marques au salon. À ce stade, il s’agit d’une démo : ni prix ni calendrier annoncés.
Selon MOVA, ce serait leur premier module remplaçable de ce type (technologie interne dite CloudLift, revendication du constructeur) et il viserait la compatibilité avec la plupart des futurs robots de la marque. Promesse intéressante pour les maisons à étages ; à vérifier en tests : vitesse, sécurité sur nez de marche, gestion des paliers étroits et intégration avec les différents modèles.
Mobius 60 : MopSwap™, le dock qui change les patins
Sur les robots laveurs, les patins (les “lingettes” de serpillage) finissent vite sales et beaucoup d’appareils se contentent de les laver puis de repartir… au risque d’étaler de l’eau grise. Le Mobius 60 introduit MopSwap™ : une station haute qui stocke trois patins à l’intérieur et utilise un bras pour présenter au robot le patin magnétique le plus adapté (par exemple selon le type de sol). Objectif annoncé : un nettoyage plus hygiénique et mieux ciblé, en remplaçant le patin plutôt qu’en repartant avec le même.
À ce stade, c’est une démo IFA : MOVA n’a pas détaillé la disponibilité ni précisé si la station lave/sèche aussi les patins en interne (ou seulement les échange). L’idée est prometteuse pour l’entretien courant ; on attend des infos concrètes sur la vitesse du changement, la durabilité des textiles et l’entretien de la station.
Z60 Ultra Roller Complete : déjà en vente
Ici, on ne parle plus de démo IFA : le Z60 Ultra Roller Complete est commercialisé en Europe début septembre. Sa particularité par rapport aux robots “classiques” à patins ? Un rouleau alimenté en eau claire en continu pour laver sans réutiliser une lingette déjà souillée, et un système MaxiReach qui pousse le rouleau et la brosse latérale jusqu’aux bords pour mieux longer les plinthes.
La puissance d’aspiration annoncée (28 000 Pa) est une donnée constructeur issue de tests internes : on la cite comme telle. Le modèle a, par ailleurs, été récompensé aux IFA Innovation Awards 2025.
M50 Ultra : l’aspirateur-balai Wet & Dry pliable
Le M50 Ultra n’est pas un robot mais un aspirateur-balai laveur (il aspire et lave). Son intérêt pour un foyer ? Son manche pliable et extensible qui permet d’aller sous les canapés et lits sans se contorsionner, et l’approche EdgeCoverage AI pensée pour longer les plinthes proprement. La marque revendique un “premier au monde” pour cette combinaison d’ergonomie. Nous, on attend de tester après le Tineco S9 Artist !
À surveiller : l’autonomie réelle en mode lavage, le séchage du rouleau après usage (odeurs), la facilité d’entretien du circuit d’eau et la disponibilité des pièces/consommables (rouleau, filtres).
Côté outdoor : la même recette… au grand air
Après s’être faite un nom à l’intérieur, MOVA passe la porte-fenêtre. Comme d’autres acteurs récents, la marque attaque le jardin et les vitrages avec des produits qui visent le haut du panier : tondeuses LiDAX Ultra (cartographie LiDAR + caméra), robot piscine Rover X10 et lave-vitres N1. L’ambition est offensive — inquiéter les historiques du secteur — mais cohérente avec sa formule maison : perception 3D, décisions dopées à l’IA, promesse de moins de charge mentale.
LiDAX Ultra : la tondeuse qui vise la bordure au millimètre
Pour situer : la plupart des robots-tondeuses exigent encore un fil périphérique enterré ou une station GPS/RTK. La série LiDAX Ultra mise au contraire sur une perception 3D (LiDAR 3D + caméra HDR) pour cartographier et naviguer sans fil ni station GPS, avec une promesse de carto jusqu’à 2 000 m² et une coupe au plus près des bordures (< 1,5 cm). L’objectif est de réduire les retouches manuelles le long des murs/allées.
Une variante AWD (transmission intégrale) est pensée pour les terrains complexes (pentes importantes, sols irréguliers) et a été distinguée comme Honoree aux IFA Innovation Awards 2025 — un signal d’intérêt, sans préjuger des performances en conditions réelles. À noter : disponibilité et prix France à confirmer (démo salon pour l’instant). Côté historique, MOVA avait déjà lancé des séries 600/1000 ; LiDAX Ultra s’inscrit donc dans une montée en gamme plutôt que dans un coup isolé.
Rover X10 : le robot piscine polyvalent
Le Rover X10 est présenté comme un modèle sans fil capable de couvrir fond, parois, coins et même la ligne d’eau, avec 7 modes de nettoyage annoncés. Il a été montré sur le stand à l’IFA ; l’idée est d’offrir un nettoyage “tout-en-un” sans tuyaux ni câbles.
Le Rover X10 paraît solide, mais il déclenche moins le “wahou” que d’autres robots piscine que nous avons déjà testés. L’absence de chiffres clés (hormis un débit de 60 600 LPH) nous laisse surtout avec une promesse générale — fond, parois, ligne d’eau — sans particularité notable. Aucune date ni de de prix n’ont encore été communiqués pour la France.
À côté du Rover X10, MOVA a aussi teasé un second robot piscine, le Diver A10, présenté sur les réseaux de la marque comme un modèle plus accessible. Pour l’instant, pas de fiche technique ni de prix officiels : on le classe donc comme entrée de gamme probable, en attente de détails (surface couverte, filtration, autonomie, date FR).
N1 : le lave-vitres à ultrason
Autre nouveauté, plus discrète : le N1, un lave-vitres compact avec pulvérisateur ultrason intégré. Surprise, oui… mais pas un OVNI : l’idée est de nébuliser une fine brume qui pénètre mieux dans les petits interstices des baies vitrées qu’un simple jet. C’est cohérent techniquement, et plusieurs comptes-rendus mentionnent précisément cette approche “ultrason + format compact” pour viser les zones étroites.
Côté innovation de marché, ce n’est pas totalement inédit : des acteurs spécialisés utilisent déjà des buses ultrason sur leurs robots lave-vitres. Là où MOVA peut se distinguer, c’est par l’intégration (compacité, app commune, IA de navigation). Mais à ce stade, c’est une démo sans fiche technique (autonomie, type d’adhérence/sécurité, finesse de pulvérisation, modes sur châssis sans cadre). Prudence donc : on attend des spécifications et des tests terrain pour juger face aux références établies.
Les autres catégories : beauté, cuisine et hygiène
Après son cœur de métier côté ménage, MOVA étire sa formule à des terrains plus hétéroclites — beauté, hygiène dentaire, cuisine, pet care. L’idée : transposer ses recettes (capteurs, un peu d’IA, promesse d’une app commune) à des objets du quotidien.
Sur le stand, beaucoup de démos et des gammes encore jeunes : intéressant à regarder comme laboratoire d’expériences, moins comme des game changers immédiats. On fait donc le tri entre ce qui intrigue vraiment, ce qui relève surtout du marketing, et ce qui devra être éprouvé chez nous.
Beauté (sèche-cheveux / stylers)
MOVA pousse une ligne “haircare” avec des modèles comme Master 10, mis en avant à l’IFA et distingué aux IFA Innovation Awards (cat. Beauty & Personal Care). Promesses : la reconnaissance d’embout et des réglages auto, logique “smart” pour adapter chaleur et débit.
C’est intéressant pour l’usage quotidien… mais on manque de mesures normalisées (bruit en dB, température réelle, débit d’air) et de tests indépendants pour objectiver la perf. On le classe donc côté curiosité prometteuse, en attendant des bancs d’essai.
Hygiène dentaire (Fresh 20 Vision)
La Fresh 20 Vision revendique un système “plaque visible” : caméra endoscopique 300 000 px + fluorescence à longueur d’onde dédiée, avec cartographie en temps réel de la plaque dans l’app MOVAhome. Une fonctionnalité encore rare, même chez Oral-B ou Philips.
Sur le papier, c’est assez remarquable pour un produit grand public. En pratique, on reste sur une annonce constructeur sans données publiées sur la précision, ni sur la confidentialité/stockage des images, ni sur la conformité médicale.
Cuisine (cafetières)
MOVA montre des cafetières (segments grand public / “semi-pro”). Le marché est très concurrentiel et dominé par des spécialistes ; à l’IFA, on n’a pas vu de mesures techniques détaillées (température d’extraction, stabilité, lait, mouture), ni de retours indépendants. Selon les observateurs sur place, la qualité reste en retrait face aux ténors italiens, mais la foule sur le stand montrait malgré tout un certain intérêt (le café, c’est sacré !).
Quoi qu’il en soit, à ce stade, on est clairement sur une tentative d’extension d’écosystème que sur une volonté de prise de leadership — à suivre quand des specs et tests sortiront.
La gamme pet care couvre la fontaine à eau (ex. WF10 Pro, 1,5 L, filtration multi-couches, 30 dB annoncés), des distributeurs connectés et une litière autonettoyante déjà exhibée/teasée en vidéo et qui a amusé les visiteurs. Là encore, la valeur se jugera sur la fiabilité (capteurs, anti-fuite), le bruit réel et l’entretien (consommables).
Pour l’instant, on a surtout des fiches marketing et des démos : intéressant dans une logique “maison connectée complète”, mais en attente de tests pour se positionner face aux leaders du segment.
Boulimie ou écosystème sain ? Les vraies questions
Au-delà du show IFA, MOVA affiche une ambition claire : un smart living continu, de l’indoor à l’outdoor, porté par la perception 3D et des automatismes “qui réduisent la charge mentale”. Sur le papier, l’histoire est cohérente. Dans la pratique, un écosystème se prouve sur la durée.
Ce qui plaide pour la cohérence :
Un socle commun de techno (détection, navigation, IA “maison”) qui irrigue les catégories.
Des produits indoor déjà datés et vendus (ex. Z60, M50) : de la promesse qui arrive dans les foyers, pas seulement sur un stand.
Une logique d’app unique annoncée : promesse d’une expérience continue (profils, scénarios, mises à jour).
Ce qui peut virer à la dispersion :
SAV/entretien éclaté (patins, rouleaux, filtres, lames, consommables “pet care”) : disponibilité et coût à suivre.
Cadence d’OTA et suivi logiciel multi-catégories (robot de sol ≠ tondeuse ≠ litière…) : risque de fragmentation.
Vie privée & caméras (brosse dentaire, robots à vision) : où vont les données ? quelles options de contrôle local ?
Distribution France : pour l’instant, seules certaines références ont un calendrier clair ; le reste est démo/TBA.
Notre verdict provisoire : on veut y croire !
MOVA raconte une vision crédible et avance des produits tangibles côté maison. Côté extensions (beauté, cuisine, animaux) et outdoor, on reste surtout sur des avant-premières : intéressant, mais il faudra juger sur disponibilité, suivi et expérience réelle. Autrement dit : l’écosystème paraît prometteur, la preuve se fera à l’usage — régularité des mises à jour, qualité du SAV, pérennité des pièces, et vraie simplicité au quotidien.
Ce que ça change pour le marché dans un avenir proche
En un an, MOVAest passée de challenger à menace sérieuse pour Roborock, Dreame et Ecovacs. Là où les concurrents empilent des watts et des Pa, MOVA propose des réponses concrètes à nos irritants quotidiens : escaliers, serpillages sales, bords mal nettoyés, contrôle visuel du brossage. Si la distribution suit en France, on pourrait voir émerger un nouveau géant du smart home, indoor comme outdoor.
Côté maison, certains produits arrivent vraiment (Z60 dès septembre, M50 annoncé), signe d’une offensive crédible. Côté prototypes (bras, module escalier, MopSwap™, tondeuses LiDAX, robot piscine, lave-vitres), l’idée est forte mais la preuve reste à faire : disponibilité, suivi logiciel, pièces et qualité d’usage dans le temps.
Cet article vous a intéressé ? Dites-nous ce que vous pensez : les bras articulés sont-ils utiles ou gadget ? Les escaliers, un vrai problème chez vous ? Et la brosse à dents Fresh 20 Vision avec caméra intégrée, innovation pertinente ou gadget ? Partagez vos expériences et vos avis en commentaire. Et si vous repérez une info manquante ou erronée, signalez-le : on mettra l’article à jour.
Nettoyer ses gouttières n’est pas fun, mais attendre octobre pour le faire, c’est courir après les infiltrations. On vous explique pourquoi septembre est le bon moment.
L’été touche à sa fin après des chaleurs une nouvelle fois suffocantes et vous ne voulez plus revivre cette épreuve dans les années à venir. Voici votre ticket de sortie : le Duux Elevate, un ventilateur colonne (ou tour) silencieux doté de fonctionnalités intéressantes.
Imaginez qu’à la tombée de la nuit, vous vous glissez dans votre lit, prêt à sombrer dans le sommeil. Un geste vers la télécommande, et soudain, un souffle discret, presque inaudible, vous enveloppe. Ce n’est pas le fracas d’un climatiseur, mais bien le Duux Elevate, un ventilateur tour silencieux qui ne dépasse pas 25 à 31 dB en vitesse basse. C’est un allié de confort pour travailler, se détendre ou dormir sans être dérangé.
Avec sa silhouette élancée en blanc ou gris mat, l’Elevate s’intègre naturellement dans un intérieur moderne. Il se distingue par son panneau LED central discret, qui affiche uniquement l’essentiel, sans effet tape-à-l’œil. Résultat, une élégance sobre et mesurée.
Comme beaucoup de ventilateurs colonnes, il peut sembler un peu massif pour disparaître totalement dans le décor. Mais il joue la carte de la discrétion là où certains concurrents misent sur l’ostentation. À l’opposé, le Shark TurboBlade adopte un look futuriste avec un design sans pales, des têtes pivotantes, une oscillation jusqu’à 180° et un prix qui dépasse souvent les 250 €. Un objet pensé pour être montré, là où le Duux préfère tenter de se faire oublier. Le design du Duux Elevate est soigné, mais il reste trop volumineux pour jouer la carte de l’effacement total, et en même temps pas assez audacieux pour devenir un objet déco à part entière.
Léger, malin et facile à installer
Avec ses 3,7 kg, le Duux Elevate se transporte d’une main. Le montage est simplissime. Il suffit de deux pièces à emboîter, sans vis ni outils. La télécommande trouve sa place dans un logement intégré qui sert aussi de poignée. Une idée pratique, même si l’on regrette qu’elle ne soit ni magnétique ni rétroéclairée.
Un flux d’air puissant et homogène
Derrière son design discret, l’Elevate cache 12 vitesses et délivre un débit d’air de 500 m³/h. Sa large oscillation horizontale de 80° assure une couverture uniforme, capable de rafraîchir efficacement jusqu’à 8 mètres de distance. Résultat, un rafraîchissement homogène qui enveloppe toute la pièce.
Ventilateur tour silencieux pour chambre
C’est sur le silence que l’Elevate se démarque vraiment, comme l’ensemble des ventilateurs Duux. À vitesse 4, il se limite à 31 dB(A), soit l’équivalent d’un chuchotement. Nos tests indiquent aussi 45 décibels à vitesse 8 sur 12. Le mode nuit ajoute un confort supplémentaire. Le souffle s’atténue, et l’éclairage LED s’éteint… parfait pour dormir au frais, sans être dérangé.
Ioniseur intégré : un air plus sain
Autre rareté sur ce segment, l’ioniseur intégré. En chargeant négativement les particules fines, il les fait retomber plus vite. Poussières, pollens, allergènes… l’air de la pièce est plus respirable, un vrai plus pour les personnes sensibles ou les adeptes de bien-être intérieur.
Ioniseur : il libère des ions négatifs qui chargent électrostatiquement les particules en suspension (poussières, pollens…), les alourdissent et les font retomber, mais ne les élimine pas définitivement de l’air.
Purificateur d’air : grâce à des filtres (comme HEPA ou charbon actif), il capture physiquement et retient les polluants (particules fines, allergènes, COV…), purifiant ainsi réellement l’air.
Commandes tactiles et simplicité assumée
Les touches tactiles apportent une touche premium, mais deviennent peu pratiques dans l’obscurité. La télécommande compense, mais l’absence de connexion Wi-Fi ou d’application mobile pourra frustrer les plus connectés.
Ventilateur éco-responsable et économe
Grâce à son moteur DC, l’Elevate ne consomme que 4 W en vitesse basse d’après la marque, c’est à dire moins qu’une ampoule LED. Même à pleine puissance (40 W), sa consommation reste modeste au regard de la fraîcheur apportée. Un ventilateur qui rafraîchit efficacement sans alourdir la facture d’électricité.
Une volonté de se démarquer de la concurrence
Comme on vous le disait, le Duux Elevate se distingue avant tout par son silence et sonioniseur intégré, là où ses rivaux misent sur d’autres forces. Le Rowenta Eole Home joue la carte de la puissance et de la fiabilité. Son moteur Effitech peut souffler jusqu’à 7,6 m, mais il se montre plus bruyant, entre 40 dB en vitesse basse et 55 dB en vitesse haute. Le Dreo Pilot Max S, de son côté, mise sur la connectivité : Wi-Fi, application mobileet commande vocale, associés à une oscillation de 120°. Il reste aussi silencieux que le Duux (≈ 25 dB), mais son design plus massif en fait un choix moins discret.
Le Duux Elevate incarne une philosophie rare, celle d’un ventilateur qui rafraîchit efficacement sans jamais s’imposer par le bruit. Discret, élégant et attentif à la qualité de l’air grâce à son ioniseur intégré, il s’adresse à celles et ceux qui veulent un confort invisible mais bien réel. Reste une question : préférez-vous le silence et la sobriété du Duux Elevate, ou les options connectées et le design audacieux de ses concurrents comme Rowenta ou Dreo ? Et vous que pensez vous de ce ventilateur êtes vous sensible aux ventilateurs silencieux. N’hésitez pas à nous le dire dans les commentaires.
Profitez des vidéos et de la musique que vous aimez, mettez en ligne des contenus originaux, et partagez-les avec vos amis, vos proches et le monde entier.
On parle beaucoup de capteurs, de thermostats connectés ou d’enceintes intelligentes. Mais une maison innovante, ce n’est pas qu’une affaire d’électronique. Les matériaux eux-mêmes évoluent, et certains, comme les textiles techniques, trouvent une place inattendue dans nos logements.
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L’été continue et les nuits chaudes aussi… Si vous cherchiez un ventilateur silencieux, efficace et connecté, le Xiaomi Mi Smart Standing Fan 2 est de retour en stock avec une offre rare, 71,99 € au lieu de 79,99 €, grâce à un coupon de –10 % (et -10€ de plus grâce au parrainage). Ce qui en fait l’une des meilleures offres du moment.
Design épuré et pensé pour l’intérieur
Avec son style minimaliste typique de Xiaomi, ce ventilateur s’intègre aussi bien dans un salon scandinave que dans une chambre moderne. Il utilise un système de pales doubles (7 + 5) conçu pour produire un flux d’air régulier et doux. Le Mi Smart Standing Fan 2 peut être entièrement contrôlé via l’application Mi Home (iOS et Android), avec jusqu’à 100 niveaux de vitesse, oscillation horizontale automatique, minuterie et mode brise naturelle. Il est également compatible avec Google Assistant et Amazon Alexa (appareil tiers requis). Pour ceux qui préfèrent la simplicité, des boutons physiques permettent un usage complet sans smartphone.
Ce ventilateur offre un débit d’air maximal de 20 m³/min en mode direct vitesse 4. Sa consommation est très basse avec seulement 1,4 W au niveau 1 (soit environ 1 kWh pour 90 jours à raison de 8 heures par jour) et 13,8 W au niveau 4 (environ 9,94 kWh sur la même période). Côté bruit, il affiche seulement 30,2 dB(A) en mode « brise naturelle « niveau 1, et monte à 55–58 dB(A) à pleine vitesse. Son moteur DC (Direct Current) sans balais le rend plus durable et silencieux qu’un modèle à moteur AC classique. L’oscillation horizontale atteint jusqu’à 140° via l’application, tandis que l’inclinaison verticale est réglable manuellement (+23° vers le haut et –16° vers le bas). La grille et les pales peuvent être démontées pour un nettoyage rapide et hygiénique, prolongeant ainsi la durée de vie de l’appareil.
Ventilateur Xiaomi Mi Smart Standing Fan 2 dans un salon.
Le Mi Smart Standing Fan 2 est un modèle filaire, il doit donc être branché sur secteur. Sa puissance reste inférieure à celle de certains ventilateurs haut de gamme comme le Rowenta Turbo Silence. Quelques utilisateurs rapportent également des vibrations à grande vitesse, un souci généralement résolu par un échange produit. Compact, il mesure 343 × 330 × 1 000 mm pour un poids de 3,0 kg et peut être réglé en hauteur. Léger et facile à déplacer, il s’adapte à toutes les pièces de la maison.
Ce ventilateur revient en stock après plusieurs semaines d’indisponibilité. Avec son prix réduit à 71,99 €, son fonctionnement ultra-silencieux, sa faible consommation et sa compatibilité avec le contrôle à distance, il représente un excellent rapport qualité-prix. Son design sobre et robuste en fait un choix aussi esthétique que pratique pour affronter les chaleurs estivales.
En résumé, le Xiaomi Mi Smart Standing Fan 2 coche presque toutes les cases pour qui cherche un ventilateur connecté à la fois discret, élégant et économe. Sa connectivité avancée, son faible niveau sonore et son prix promotionnel en font une opportunité intéressante à saisir. Certes, il n’atteint pas la puissance de modèles haut de gamme et sa base pourrait gagner en stabilité, mais son rapport qualité-prix reste difficile à battre dans sa catégorie. Si vous cherchez à rafraîchir vos journées et vos nuits sans alourdir votre facture d’électricité, c’est sans doute le bon moment pour passer à l’action. Un appareil idéal pour vous aider à passer la fin de l’été et les prochaines canicules sans vous ruiner.
Face aux fortes chaleurs les ménages français sont de plus en plus nombreux à s’équiper en ventilateurs ou climatiseurs. Néanmoins s’il est important de rester au frais, attention à ne pas enflammer la facture d’électricité.
Il est 3 h du matin. Impossible de dormir, l’air est lourd, étouffant. Un simple clic et le ventilateur se met à tourner, offrant enfin un semblant de fraîcheur. Mais à l’heure où la chaleur bat des records et où les factures d’électricité grimpent, une question se pose : combien coûte vraiment ce petit luxe nocturne ?
Quelle est la consommation énergétique d’un ventilateur ?
La nuit, un ventilateur domestique consomme en moyenne entre 45 et 70 watts, selon sa taille et sa vitesse comme l’explique le fournisseur d’énergie Butagaz. La consommation d’énergie peut aussi varier selon le type de ventilateur (plafond, colonne, sur pied, sans pales, etc.) sa puissance etson efficacité énergétique, aujourd’hui notée de A (la plus économe) à G (la plus énergivore) selon le nouvel étiquetage européen en vigueur depuis 2021. À noter que les ventilateurs ne sont pas tous soumis à ce barème.
Sur 8 heures d’utilisation, cela représente 0,36 à 0,56 kWh, soit environ 0,09 à 0,14 € (calcul basé sur un prix moyen de 0,25 €/kWh au tarif réglementé en 2025) selon Expertise Énergie.
Sur un mois complet de canicule, la dépense reste faible. Comptez 2,70 à 4,20 € pour dormir au frais. Si le ventilateur reste allumé jour et nuit, la consommation passe à 1,08 à 1,68 kWh par jour. Sur un mois complet, cela représente 32,4 à 50,4 kWh, soit 8,10 à 12,60 € en conservant le même tarif de 0,25 €/kWh TTC (tarif réglementé en vigueur en août 2025).
Ce n’est pas exorbitant, mais c’est trois fois plus qu’une utilisation limitée aux nuits. Un ventilateur consomme la même puissance quel que soit le moment de la journée ou de la nuit, seule la durée d’utilisation ou un éventuel tarif heure creuse change le coût.
Classement énergétique et ventilateur
Comment connaître sa consommation d’énergie ?
Pour en savoir plus sur votre consommation, regardez attentivement le type de ventilateur (sur pied, en colonne, de plafond, sans pales, etc.) sa puissance électrique (exprimée en watts) et l’efficacité énergétique, lorsqu’elle est indiquée, classée de A (la plus économe) à G (la plus énergivore). Si vous voulez calculer la consommation de votre ventilateur voici la méthode de calcul :
Multipliez la puissance (en watts) par le nombre d’heures d’utilisation,
Divisez le résultat par 1 000 pour obtenir des kWh,
Multipliez le résultat par le prix du kWh indiqué sur votre facture d’énergie.
Quelles sont les bonnes astuces pour économiser de l’énergie avec un ventilateur ?
Pour réduire sa consommation d’énergie tout en maintenant une sensation de fraîcheur voici quelques habitudes à prendre :
Limiter l’utilisation au sommeil nocturne pour réduire la consommation et rester confortable.
Éteindre le ventilateur en cas d’absence, afin d’éviter toute dépense inutile.
Soulager le réseau électrique lors des pics de chaleur en réduisant la demande.
Adopter une consommation intelligente pour préserver le confort tout en évitant de surcharger le système.
J'ai lu sur le site du gouvernement canadien que placer un ventilo devant une fenêtre ouverte en le dirigeant vers l'extérieur à la tombée de la nuit rafraîchit la pièce, on a testé hier soir et c'est efficace ET rapide (l'affaire d'une dizaine de minutes)
Quelle est la différence de consommation énergétique entre un ventilateur et une climatisation ?
Plusieurs estimations (Ecojoko, Total Énergie, Butagaz) indique que selon les usages, la consommation annuelle d’un ventilateur peut varier de 8 kWh (usage ponctuel) à plus de 50 kWh (usage quotidien en été). Par exemple, sur un mois de canicule à raison de 8 heures par nuit, elle atteint déjà 10,8 à 16,8 kWh. Un chiffre qui même en usage intensif reste nettement inférieur à celui de la consommation annuelle d’une climatisation qui atteint les 304 kWh à usage modéré et 1200 kWh en utilisation intensive. À usage comparable, un ventilateur consomme environ 18 à 27 fois moins qu’une climatisation pour le même nombre d’heures d’utilisation. Selon les valeurs du tableau comparatif ci-dessous, pour 8 heurs par nuit pendant 30 jours, une climatisation consomme 18 à 27 fois plus d’électricité qu’un ventilateur.
Critère
Ventilateur
Climatisation
Puissance moyenne (W électriques consommés)
45 à 70
500 à 1 200 500 à 1 200 W selon qu’il s’agisse d’un climatiseur mobile monobloc ou d’un modèle split de petite à moyenne puissance, en fonctionnement continu.
Consommation mensuelle (kWh)
10,8 à 16,8
192 à 288
Coût mensuel (€)
2,70 à 4,20
48 à 72
Si les deux appareils affichent une consommation d’énergie très différente, ils n’apportent pas le même confort. Contrairement à la climatisation, un ventilateur ne baisse pas la température ambiante. Il améliore seulement la sensation de fraîcheur en favorisant l’évaporation de la sueur. Comme tout appareil électrique, l’énergie consommée par le moteur se dissipe aussi sous forme de chaleur, ce qui peut légèrement réchauffer la pièce. Résultat, le laisser tourner dans une pièce vide est inutile et gaspille de l’électricité.
En résumé, un ventilateur allumé toute la nuit coûte peu à l’échelle d’un foyer, mais il devient un sujet d’optimisation quand la canicule dure et que le réseau électrique chauffe lui aussi. Dans le fond, le vrai enjeu est collectif, et consiste à réduire la demande aux heures critiques tout en restant au frais. Et ça, ça ne tient parfois qu’à un bouton OFF. Cet article vous a été utile ? Votre avis nous intéresse. Partagez vos retours, astuces ou expériences en commentaire. Si vous repérez une inexactitude ou souhaitez proposer une amélioration, signalez-le-nous.
Quand les températures s’envolent, notre premier réflexe est souvent d’allumer un ventilateur. Mais ce geste « rafraîchissant » en apparence peut aussi avoir des lourdes conséquences sur la santé.
Et si notre utilisation du ventilateur en période de canicule changeait du tout au tout. Une étude de Jama Network parue en juillet 2025 explique que l’efficacité d’un ventilateur dépend beaucoup du couple chaleur/humidité ainsi que de l’âge. Elle analyse l’effet du ventilateur dans deux types de conditions simulant des canicules :
Chaleur humide : 38 °C à 60 % d’humidité
Chaleur sèche extrême : 45 °C à 15 % d’humidité
Un diagnostic très différent selon le type de chaleur
58 adultes âgés en moyenne de 68 ans, dont la moitié souffraient de maladies cardiaques ont participé à cette étude. Dans des conditions de chaleur humide (~38 °C, 60 % HR), l’usage d’un ventilateur a permis une baisse moyenne de 0,1 °C de la température corporelle centrale. Il réduit également l’indice de contrainte cardiovasculaire (combinaison fréquence cardiaque et de la pression artérielle), surtout chez les participants ayant une coronaropathie. En terme de ressenti, le confort est légèrement amélioré. Après trois heures d’exposition à une chaleur humide, les participants âgés atteints de coronaropathie ont vu leur charge cardiovasculaire mesurée par la combinaison de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle diminuer d’environ 30 %. Avec une brumisation légère en complément du ventilateur, la contrainte cardiovasculaire a diminué d’environ 55 %, par rapport à l’exposition sans ventilateur.
En revanche lors des périodes de chaleurs sèches et extrêmes (~45 °C, 15 %), l’utilisation du ventilateur peut avoir des répercussions négatives. Si le ventilateur abaisse légèrement la température corporelle en chaleur humide, il l’augmente d’environ 0,3 °C dans un air très sec et chaud (~45 °C, 15 % HR). Le ventilateur intensifie également le travail du cœur pouvant causer des risques aux seniors ainsi qu’aux personnes cardiaques. Dans ces conditions extrêmes, le ventilateur accélère le transfert de chaleur de l’air vers la peau, car l’air est plus chaud que la température cutanée, ce qui limite la capacité du corps à se refroidir. En air très sec et très chaud, la sueur s’évapore rapidement. Cela déshydrate et peut devenir insuffisant pour compenser l’apport de chaleur d’un flux d’air brûlant.
Près de la moitié des participants n’ont pas supporté l’expérience et ont dû quitter la salle d’essai avant la fin des trois heures. En cause, un air extrêmement sec qui faisait s’évaporer la transpiration trop rapidement pour assurer un refroidissement efficace. Résultat, le ventilateur ne faisait que projeter de l’air brûlant sur les volontaires, rendant l’expérience difficile à supporter.
Pourquoi les seniors doivent-ils faire plus attention à l’utilisation d’un ventilateur lors de vagues de chaleurs ?
Les personnes âgées régulent moins bien leur température corporelle (baisse de la transpiration, réponse vasculaire plus lente…). Une étude complémentaire menée par PubMed Central montre que chez des seniors exposés à 42 °C avec une humidité croissante jusqu’à 70 %, le ventilateur a entraîné une hausse moyenne de 0,2 °C de la température centrale et de 5 battements par minute la fréquence cardiaque après une heure d’exposition. Chez les jeunes adultes, ces effets sont minimes.
Autre constat fait lors de cette étude, à 36 °C et 45 % HR, la température centrale des seniors n’a pas diminué de façon significative, même avec le ventilateur en fonctionnement maximal. Cela malgré une sensation subjective de fraîcheur. Le sentiment de fraîcheur peut être trompeur. La sensation de fraîcheur masque en réalité une accumulation progressive de chaleur corporelle.
🇫🇷🪟🌡️ FLASH | Face à la canicule, de plus en plus de personnes placent leur ventilateur à la fenêtre, tourné vers l’extérieur. pic.twitter.com/u3L4GuUSjV
Comment savoir quand je dois utiliser un ventilateur sans prendre de risque pour ma santé ?
L’utilisation d’un ventilateur en période de chaleur et les répercussions sur la santé sont donc indéniablement liées à votre âge. Voici un petit récapitulatif, de ce que vous des recommandations à suivre lorsque que vous utiliser votre ventilateur.
Groupe de population
Température maximale conseillée pour l’usage d’un ventilateur
Précautions associées
Seniors sous traitement anticholinergique
37°C
arrêter le ventilateur et privilégier la brumisation et hydratation.
Seniors en bonne santé
38°C
Surveiller la fréquence cardiaque et les signes de surchauffe.
Jeunes adultes en bonne santé
39°C
Ventilateur utilisable, mais attention en air très sec.
Si l’âge et la fragilité physique sont des facteurs clés pour vous guider dans l’usage de votre ventilateur, l’air et le climat sont aussi des éléments importants à prendre en compte.
Dans un rapport sur les fortes chaleurs et les manières de se protéger, l’Organisation Mondiale de la Santé recommande l’utilisation d’un ventilateur électrique uniquement si la température est inférieure à 40°C. Passé ce seuil, l’organisation indique qu’un ventilateur chauffe plus le corps qu’il ne le refroidit. Dans un autre rapport l’institution reconnue à l’internationale explique que le ventilateur peut-être une fausse sécurité qui donne l’impression de rafraîchir sans faire réellement baisser la température. Elle précise également que pour les personnes munies d’une climatisation il est préférable de la régler à 27 °C maximum.
En résumé, l’impact bénéfices/risques d’un ventilateur dépend de plusieurs facteurs (âge, comorbidités, climat) qu’il vous faut évaluer pour ne pas mettre votre santé en péril. Cet article vous a donné envie d’expérimenter ou de vérifier vos pratiques en période de chaleur ? Vos retours d’expérience, ressentis ou précisions sont précieux pour enrichir le sujet. Ou vous avez repéré une donnée erronée ou un aspect à approfondir ? Partagez vos observations ou suggestions en commentaire ci-dessous.
L’été 2025 s’annonce de nouveau caniculaire. Dans les rues ou les transports, un nouvel accessoire attire les regards, les mini‑ventilateurs portables, souvent vendus entre 10 et 20 €. Ultra-compacts, rechargeables en USB et capables de fonctionner plusieurs heures, ils séduisent un public urbain en quête de fraîcheur immédiate. Mais que valent-ils vraiment face à la chaleur et faut-ils les acheter ?
Une personne présente deux modèles de ventilateurs de poche.
Pourquoi ces mini‑ventilateurs cartonnent ?
Leur succès repose sur trois points clés :
Prix accessible : la majorité des modèles coûtent entre 10 et 20 €.
Format nomade : pliables ou de poche, ils se glissent dans un sac ou se portent en bandoulière.
Autonomie correcte : avec une batterie 4 000 à 5 000 mAh en général, ils tiennent entre 4 à 12 heures selon la vitesse.
Certains appareils portables sont disponibles sur des sites marchands reconnus comme Amazon et se sont imposés comme une solution d’appoint pour les piétons, festivals ou transports publics.
Le classement des meilleurs mini ventilateurs
merci aux mini-ventilateurs portables d’exister en ces temps de grande chaleur
Quels sont les limites de ces ventilateurs premiers prix ?
Ces mini‑ventilateurs restent des gadgets d’appoint, avec des limites claires. Ils rafraîchissent la tête et les mains, mais ne ventilent pas une pièce entière. Autre limite, la durabilité inégale. Les moteurs et batteries bas de gamme rendent la longévité incertaine après un été ou deux. Enfin dernier point d’ombre, l’impact écologique. Beaucoup sont jetés dès la première panne, contribuant à la «fast‑tech».
Selon Material Focus organisme britannique indépendant, 7,1 millions de mini‑ventilateurs ont été achetés au Royaume‑Uni en 2024 et toujours selon la même source, 3,5 millions ont été jetés la même année, soit un appareil toutes les 19 secondes !
Scott Butler, directeur général de Material Focus, qui mène la campagne Recyclez vos appareils électriques, déclare : « Il y a eu la restauration rapide, puis la mode éphémère, et maintenant la FastTech. C’est bon marché, c’est facile à acheter et ça finit à la poubelle. »
Sont-ils tous similaires ?
La plupart des ventilateurs portatifs se ressemblent, mais il y a des subtilités. Voici un tableau qui vous aidera à choisir le bon modèle selon vos besoins :
Besoin
Caractéristiques à privilégier
Mobilité maximale
Ultra-compact, pliable, lanière incluse
Usage prolongée sans recharge
Batterie supérieure à 4000mAh, autonomie entre 4 et 12h
Puissance de souffle
Vitesses élevées, mode turbo ou jet
Silence (bureau, nuit)
Viser moins de 40 dB à vitesse basse pour un usage de nuit confortable.
Fonctions bonus
Brumisation, lampe LED, power bank intégré
Pour un usage intensif, privilégiez les modèles avec USB‑C pour une recharge rapide et des pales amovibles (nettoyage + durabilité).
Faut-il vraiment acheter un mini ventilateur portatif ?
Tout dépendra de l’utilisation que vous en ferez. Ces mini‑ventilateurs sont parfaits pour :
se rafraîchir immédiatement en extérieur,
les transports, festivals ou files d’attente,
un usage d’appoint à petit prix.
Mais si vous cherchez à rafraîchir une pièce entière ou limiter l’impact environnemental, mieux vaut investir dans un modèle de qualité, un ventilateur de table ou un rafraîchisseur d’air plus durable.
Le top ultime des mini ventilateurs 2025
Comment évolue le marché des ventilateurs portables ?
Selon Verified Market Report, le marché mondial des ventilateurs portables rechargeables est évalué à 1,2 milliard USD en 2025, soit environ 1,1 milliard €. Selon les projections, ce marché pourrait atteindre 2,5 milliards USD d’ici 2032, soit environ 2,27 milliards € au même taux de conversion. Dans une autre étude menée par DataIntelo, le marché serait d’une valeur de 500M$ en 2023 pour le territoire des Etats Unis et la projection pour 2032 à 1 milliards de dollars.
Ce succès illustre la demande croissante pour des solutions de rafraîchissement nomades et abordables, dans un contexte de canicules récurrentes. En résumé, à moins de 20 €, ces mini‑ventilateurs sont efficaces pour un rafraîchissement immédiat. Cependant cet achat est une solution peu durable qui relève plus du dépannage, que d’une réelle solution pérenne. Ils ne remplacent ni un ventilateur de table, ni une climatisation. Pour un achat responsable, privilégiez un modèle durable, démontable, et rechargeable en USB‑C.Avez vous déjà utilisé un ventilateur de poche ? Qu’en avez vous pensé ? Dites le nous dans les commentaires.
Un ventilateur est censé rafraîchir mais il peut parfois prendre feu. On vous explique pourquoi et comment éviter cela.
Un ventilateur est censé apporter de la fraîcheur, pas des flammes. Et pourtant, durant l’été 2025, Carrefour a rappelé un modèle de ventilateur Klindo KCSF17‑23 commercialisé depuis 3 ans. Ce rappel, pour risque de départ de feu, montre à quel point il est important de bien choisir son ventilateur pour éviter tout mésaventure ou danger potentiel.
Comment un ventilateur peut-il prendre feu ?
Un ventilateur domestique n’est pas un appareil complexe, mais son fonctionnement combine un moteur électrique (AC ou DC), une tête oscillanteavec des pièces en mouvement et un faisceau électrique flexible, qui alimente la tête malgré sa rotation.
Si la gaine de protection de ce câble est de mauvaise qualité ou s’use avec le temps, les fils internes peuvent s’endommager. Résultat, risque d’arc électrique, de surchauffe localisée,voire départ de feu. Surtout si la poussière s’accumule dans le moteur.
Pour permettre une utilisation sans risque, les ventilateurs doivent répondre à certaines normes pour pour pouvoir être commercialisés. Il s’agit des normes européennes EN 60335‑1et EN 60335‑2‑80. Elles imposent des tests électriques et thermiques ainsi que des test de fatigue mais qui ne détermine pas la durée de vie d’un ventilateur.
Une personne hésitante entre deux ventilateurs.
Pourquoi ce produit est-il rappelé ?
Le produit au cœur des controverses est le ventilateur Klindo KCSF17‑23. Il présenterait un défaut de fabrication. Son usage en mode oscillatoire pourrait user la gaine du fil central et ainsi créer un risque de départ de feu. S’il fait aujourd’hui l’objet d’un rappel de la part de Carrefour daté du 22 juillet 2025, le produit est pourtant en vente depuis le 1er mars 2023. L’enseigne explique avoir pris cette décision de manière volontaire, sans arrêté préfectoral.
Carrefour recommande aux utilisateurs de ne plus utiliser le ventilateur et de le rapporter en magasin. Les consommateurs qui rapportent leur ventilateur avant octobre 2025 bénéficieront d’un remboursement. Si vous possédez un ventilateur Klindo mais que vous ne savez pas s’il s’agit du produit défectueux, vérifier que les quatre premiers chiffres du numéro de série ne soit pas compris entre 2210 et 2304.
Une mésaventure qui symbolise la dangerosité d’un électroménager à bas coût
Si le cas présent concerne un ventilateur spécifique, le problème des ventilateurs est bien plus profond que cela. C’est la famille des ventilateurs premiers prix qui est en cause. Deux éléments permettent d’expliquer la défaillance de ce type de ventilateurs.
Le premier est la fragilité des appareils vendus à bas coût où les pièces mobiles et les câbles flexibles sont souvent sous-dimensionnés. La deuxième est la faibles résistances des ventilateurs qui leur permet de passer les tests mais sans une grande espérance de vie sur le long terme.
D’autres rappels similaires déjà signalés en Europe
Depuis 2023, plusieurs alertes similaires ont été enregistrées sur Safety Gate (ex-RAPEX)concernant d’autres modèles de ventilateurs :
Ventilateur de table “EasyHome” (DE, 2024) : rappelé pour risque de surchauffe moteur.
En clair, l’achat d’un ventilateur est comme tout achat d’appareil électroménager un investissement conséquent à prendre avec sérieux. Il s’agit d’un produit destiné à vous accompagner sur plusieurs années et la qualité ne doit pas être négligée. Méfiez vous des prix trop attractifs qui peuvent cacher des mauvaises surprises. Et vous, avez-vous déjà eu à rapporter un appareil rappelé ou défectueux ? Vos expériences peuvent enrichir la prévention : partagez-les en commentaire.
Transformer sa cuisine en véritable laboratoire du café parfait n’exige plus d’être barista professionnel. Stephanie Hoffman, directrice de la sécurité alimentaire chez Bulletproof et experte certifiée Q Grader, dévoile ses techniques éprouvées pour sublimer chaque tasse préparée à domicile. Son expertise unique dans l’évaluation sensorielle du café vert lui permet de déconstruire les idées reçues ... Lire plus