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Kernel Recipes 2025 c'est fini : les vidéos sont en ligne !
La 12ᵉ édition de Kernel Recipes s’est tenue à Paris du 22 au 24 septembre 2025, et comme chaque année, l’événement a rassemblé un bel échantillon de la communauté du noyau Linux : développeurs, mainteneurs, testeurs, contributeurs, et passionnés venus échanger autour du projet du noyau.
Trois jours intenses de présentations, de discussions informelles, de caféine et de partages d’expériences — bref, un cru encore une fois très riche. Les sujets ont couvert un large spectre : du développement des sous-systèmes du noyau à la maintenance, en passant par la sécurité ou la performance. Cette année encore quelques interventions concernant l'impact de BPF et la place grandissante de Rust dans le projet.
Les slides et enregistrements vidéo de toutes les présentations sont désormais en ligne !
- lien nᵒ 1 : Le programme de la 12e édition
- lien nᵒ 2 : l'ensemble des interventions
- lien nᵒ 3 : notre mascotte aux habits de 2025
- lien nᵒ 4 : les speakers vu par notre Frank national
- lien nᵒ 5 : Kernel Recipes en photos
- lien nᵒ 6 : le live blog
Nous tenons à remercier l'ensemble des speakers qui encore une fois ont fait de cette 12e édition une réussite : Maira CANAL, Dorinda BASSEY , Matthew WILCOX, Melissa WEN, Andrea RIGHI, Greg KH, Thomas Schwinge, Thara Gopinath, SJ Park, Roman Gushchin, Leonardo Brás, Song Liu, Julia LAWALL, Boris Brezillon, Thomas Weissschuh, Indu Bhagat, Alice Ryhl, Vlastimil Babka, Lorenzo Stoakes.
Un remerciement tout particulier à Paul McKenney notre parrain cette année qui a fournit un travail énorme pour nous aider à boucler cette édition.
Un grand merci également au talent de Frank Tizzoni qui avec ses dessins est devenu incontournable à la conférence. Merci à Anisse Astier pour son live blog et sa capacité incroyable à retranscrire l'essentiel de cette conférence.
Chapeau bas à Erwan Velu pour ses lancers de micro, ses photos et son aide à l'organisation, et à Jean-Christophe Huwette pour nous permettre de proposer tous les ans un live stream impeccable et des vidéos pour tout le monde.
Enfin un grand merci à nos sponsors sans lesquels nous ne pourrions pas proposer depuis 12 ans cet événement à Paris, un événement qui reste abordable, convivial : Meta, AMD, Libre Computer, Collabora, Haproxy, Igalia, Jumptrading, Linux Foundation, Criteo R&D, Cyberzen, ANSSI, Linux Pratique.
Rendez-vous l'an prochain !
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Débloquer les jeux à accès limité en région : alternatives légales aux VPN
Les verrous régionaux frustrent les joueurs depuis longtemps. Un nouveau titre peut être disponible à l’étranger mais pas chez soi, les DLC sortent souvent en premier dans certains pays, et même les événements en direct peuvent être restreints. Ces barrières poussent les joueurs à chercher des solutions de contournement qui promettent un accès plus rapide. En parallèle, les attentes numériques ont évolué : les gens veulent une disponibilité instantanée, que ce soit pour un jeu, un film ou tout autre service en ligne.
Accès sans barrières dans le monde numérique
Une façon pour les joueurs d’éviter les restrictions est d’utiliser des consoles sans verrouillage régional et des paramètres de magasin numérique. De nombreux systèmes vous permettent de changer de région, tandis que les magasins numériques autorisent des comptes liés à d’autres marchés. La fonctionnalité est la flexibilité. L’avantage est l’accès anticipé à de nouveaux titres, à du contenu exclusif ou à des versions localisées sans outils externes.
On observe une tendance similaire dans d’autres secteurs. Un guide français sur le casino sans vérification met en évidence les plateformes offshore qui simplifient l’accès en réduisant ou en ignorant les vérifications d’identité traditionnelles. Parce qu’elles sont hébergées en dehors de la France, elles ne sont pas soumises aux règles de licence locales, ce qui rend ce modèle possible. La fonctionnalité clé est un processus d’inscription plus rapide et plus fluide. L’avantage est le jeu immédiat, sans les délais qui découragent souvent les utilisateurs. Ces casinos offshore montrent la valeur que les gens accordent à la vitesse et à la simplicité lors du choix des services en ligne.
Le jeu vidéo a également adopté les plateformes cloud. Des services comme GeForce NOW et Xbox Cloud Gaming exécutent des titres sur des serveurs distants et les diffusent directement sur les appareils. La fonctionnalité est le traitement basé sur le cloud ; l’avantage est un accès plus large sans limites matérielles et, dans certains cas, moins de barrières régionales.
Les trois cas mettent en évidence la même idée : réduire les frictions. La question est de savoir comment procéder dans le domaine du jeu sans dépendre des VPN.
Pourquoi les VPN deviennent plus risqués en France
Pendant des années, les VPN ont été la solution la plus simple aux verrous régionaux. Mais en mai 2025, un tribunal français a ordonné à plusieurs grands fournisseurs de VPN de bloquer plus de 200 domaines liés au streaming sportif illégal. Cette décision a positionné les VPN non pas comme des outils neutres, mais comme des gardiens obligés de filtrer le trafic. Dans le même temps, le régulateur des jeux d’argent, l’ANJ, a renforcé les règles en matière de publicité et de partenariats. La surveillance des plateformes numériques s’intensifie. Pour les joueurs, cela signifie que les VPN sont moins sécurisés et légalement plus faibles qu’auparavant.
Alternatives légales aux VPN
Il existe plusieurs façons de débloquer des jeux sans utiliser de VPN. Ces méthodes sont plus sûres et plus faciles à défendre légalement.
Clés multi-régions et changement de compte
L’achat d’une clé ou d’une carte-cadeau d’une autre région est une option. Une fois le code utilisé, le contenu est lié à votre compte, contournant les vérifications d’adresse IP. Si la clé est pour la mauvaise région, les vendeurs officiels peuvent rembourser ou échanger, tandis que les marchés gris le feront rarement. Le support de la plateforme peut parfois accorder une exception unique, et Xbox autorise un changement légal de région tous les trois mois si les soldes de compte sont effacés. Ce qu’il ne faut jamais faire, c’est utiliser un VPN pour activer une clé, car cela enfreint les Conditions d’utilisation et peut entraîner une suspension.
Changements de région officiels
Les plateformes comme Steam et Xbox autorisent la migration de compte, mais uniquement sous des conditions strictes. Sur Steam, cela n’est autorisé qu’après un déménagement permanent, vérifié avec un mode de paiement local. Steam limite également les changements à une fois tous les 90 jours. Les tentatives d’usurper l’emplacement avec un VPN pour acheter des jeux moins chers sont une violation claire et entraînent de lourdes sanctions. Pour les courts voyages à l’étranger, aucun changement n’est nécessaire et les utilisateurs peuvent continuer à accéder à leurs bibliothèques.
Cloud gaming et partenariats locaux
Les services cloud tels que GeForce NOW et Xbox Cloud Gaming permettent aux jeux de s’exécuter sur des serveurs distants et d’être diffusés sur des appareils locaux, évitant ainsi les limites matérielles et parfois régionales. Les performances dépendent de la stabilité de la connexion. Une liaison Ethernet filaire ou un Wi-Fi 5 GHz fiable est préférable. Tester la vitesse et la latence est utile, GeForce NOW recommandant au moins 25 Mbps pour 1080p à 60 FPS et une latence idéalement inférieure à 60 ou 80 ms. Réduire la résolution peut également stabiliser les performances si la bande passante est limitée. Les éditeurs publient également de plus en plus d’éditions spécifiques à une région par le biais de partenaires locaux, offrant un accès anticipé ou exclusif sans outils externes.
Routes fournies par l’éditeur
Certains grands éditeurs fournissent leurs propres systèmes de proxy ou de tunnel pour le jeu interrégional. Ceux-ci sont plus sûrs que les VPN tiers, mais restent limités aux entreprises ayant les moyens d’y investir.
Défis et meilleures pratiques
Chaque méthode a ses limites. Les conditions d’utilisation restent contraignantes et une mauvaise utilisation peut entraîner des sanctions. Le cloud gaming peut toujours subir des latences sans une connexion solide. Les règles de licence ne peuvent être ignorées, et l’utilisation de comptes en dehors de votre pays d’origine peut vous exposer à différentes réglementations en matière de données.
La meilleure pratique est de se fier d’abord aux options officielles et de ne considérer les VPN qu’en dernier recours. Lors du choix des services, recherchez des fournisseurs avec des règles claires et une solide réputation.
Conclusion
Les VPN étaient autrefois la méthode standard pour contourner les verrous régionaux. En France, leur position est moins fiable. Les tribunaux et les régulateurs renforcent les règles, faisant des VPN un choix moins sécurisé. Les joueurs ont désormais besoin d’alternatives qui concilient accès et conformité.
Des options plus sûres existent déjà. Les clés régionales, la migration de compte, les éditions locales, le cloud gaming et les routes gérées par l’éditeur offrent tous des voies à suivre. Ces solutions ne sont pas parfaites, mais elles réduisent les risques et protègent les comptes.
La voie à suivre est claire : utiliser des outils transparents et officiels, respecter les règles de la plateforme et éviter les raccourcis qui peuvent compromettre la sécurité. Cette approche permet aux joueurs d’élargir leurs bibliothèques et de profiter des jeux au-delà des frontières en toute confiance.
Cet article original intitulé Débloquer les jeux à accès limité en région : alternatives légales aux VPN a été publié la première sur SysKB.
Un "Nobel de la conservation animale" pour le Dr René de Roland, prolifique chercheur malgache
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UGOS Pro 1.9 arrive sur les NAS UGREEN : plus sûr, plus fluide
La mise à jour UGOS Pro 1.9 (1.9.0.0075) est disponible sur les NAS UGREEN. Elle renforce la sécurité, affine la gestion des fichiers et améliore la lecture vidéo. De plus, la connexion P2P gagne en stabilité, y compris via UGREENlink.
UGOS Pro, c’est quoi ? Et sur quels modèles ?
UGOS Pro est l’OS maison des NAS UGREEN, un système Linux pensé pour un usage « cloud personnel » : accès multi-appareils (Web, PC, mobile, TV), gestion de stockage RAID et applications intégrées. C’est l’environnement commun à la gamme des NAS de chez UGREEN, ce qui garantit une expérience similaire quel que soit le châssis choisi.
À titre d’exemple, le DH4300 Plus ou le DXP2800 que je présentais récemment fonctionnent avec UGOS Pro préinstallé.

Nouveautés marquantes de la 1.9.0.0075
- Sécurité SSH : ajout de l’authentification par clé RSA, plus robuste que le simple mot de passe.
- Accès à distance : logique de bascule optimisée ; mode Haute performance mieux exploité pour libérer le CPU.
- Fichiers : recherche au clavier dans les listes, glisser-déposer réciproque avec Coffre-fort (Web et client PC), nouveaux raccourcis, meilleure mise en avant des contenus partagés, et corrections de permissions.
- Multimédia : nouveau noyau du lecteur vidéo, framework de transcodage revu, prise en charge Dolby P5 côté Web pour un mappage des couleurs plus fidèle.
- Réseau/P2P : bascule automatique vers UGREENlink en cas de faible débit P2P et taux de connexion amélioré.
Lecture et partage plus confortables
Concrètement, la vidéo démarre plus vite et reste stable, même en transcodage. Les copies et suppressions sont mieux gérées dans Fichiers, avec moins d’allers-retours et une position de liste conservée. Enfin, la bascule P2P réduit les coupures à distance. Résultat : UGOS Pro 1.9 rend l’usage quotidien plus fluide, à la maison comme au bureau.
Comment installer la mise à jour
Ouvre Panneau de configuration > Mises à jour et lance l’installation depuis l’interface UGOS Pro. Pense à sauvegarder avant toute mise à jour. Pour consulter les firmwares et applis par modèle, passe par le Download Center UGREEN.
Cet article original intitulé UGOS Pro 1.9 arrive sur les NAS UGREEN : plus sûr, plus fluide a été publié la première sur SysKB.
Comment installer et configurer le NAS DXP2800 de chez UGREEN : le guide étape par étape
Après avoir découvert ce qu’est un NAS et exploré les caractéristiques du UGREEN NAS DXP2800, il est temps de passer à la pratique ! Dans cet article, je vous guide pas à pas pour déballer, installer et configurer ce NAS, en m’appuyant sur mon expérience et la documentation officielle de UGREEN . Grâce à une collaboration de longue date avec Ugreen, j’ai eu la chance de tester ce NAS, et je suis enthousiaste à l’idée de partager comment transformer ce boîtier compact en un hub central pour vos données. Que vous soyez novice ou habitué, suivez-moi pour une installation sans stress !
Déballage : premières impressions
J’ai toujours beaucoup de plaisir à découvrir un nouvel appareil Le UGREEN NAS DXP2800 arrive dans un emballage soigné, avec un design qui reflète l’élégance minimaliste de la marque.
À l’intérieur, voici ce que j’ai trouvé :
- Le NAS DXP2800, avec un boîtier en alliage d’aluminium robuste et un filtre anti-poussière magnétique qui se positionne sur le ventilateur arrière (très astucieux).
- Une alimenation et le câble secteur.
- Un câble Ethernet haut débit pour la connexion réseau.
- Un guide de démarrage rapide, clair et concis.
- Deux clés pour déverrouiller les baies.
- Un tournevis pour fixer les disques au format 2.5″ et ouvrir la trappe pour l’extensin de la mémoire).



Le NAS est relativement compact (environ 23 cm x 17,7 cm x 11 cm), il s’intègre parfaitement sur un bureau ou dans un salon. Je dois dire que le boîtier aluminium brossé est du plus bel effet et on est loin des boîtiers en plastique d’un NAS Synology pourtant leader dans le domaine. Les baies à l’avant, avec leur système Push/Pull, promettent une installation facile.
Installation des disques durs
Justement, avant de brancher le NAS, il faut installer les disques. Le NAS DXP2800 dispose de deux baies compatibles avec des disques SATA de 3,5 ou 2,5 pouces. J’ai utilisé deux disques 3,5 pouces Seagate IronWolf Pro de 4 To reconditionné trouvés sur Amazon.

Voici comment procéder à l’installation :
- Déverrouiller les baies : Utilisez la clé fournie pour tourner le verrou de chaque baie vers la droite.



- Ouvrir les plateaux : Appuyez sur le bouton sous chaque baie et tirez doucement pour sortir le plateau.



- Insérer les disques : Placez chaque disque dans son plateau, en alignant les connecteurs SATA. Pour les disques 3,5 pouces, aucune vis n’est nécessaire



- Refermer les baies : Repoussez les plateaux jusqu’à entendre un clic, puis verrouillez-les en tournant la clé vers la gauche.
Ce système sans outils est un vrai plus pour les débutants. L’opération m’a pris moins de 5 minutes, et tout s’est déroulé sans accroc. La documentation est fournie avec une description claire de ce qu’il faut faire, j’ai rarement vu aussi simple à faire et c’est un très bon point.
Branchement et initialisation
Avec les disques en place, passons au branchement du NAS :
- Connexion d’alimentation : Branchez le câble d’alimentation à l’arrière du NAS et à une prise secteur, idéalement via un protecteur de surtension.
- Connexion réseau : Connectez le câble Ethernet au port 2,5 GbE du NAS et à votre routeur ou votre Box. Le NAS DXP2800 ne prend pas en charge le Wi-Fi, donc une connexion filaire est essentielle.



- Allumage : Appuyez sur le bouton d’alimentation en façade. Les LED frontales s’allument en blanc, signalant que le NAS est en cours de démarrage.


Pour initialiser le NAS, j’ai utilisé mon ordinateur Windows, mais vous pouvez le faire depuis un smartphone. Tout est décrit dans le livret mais voici les étapes :
- Ouvrir un navigateur : Lancez Chrome, Firefox, ou Edge.
- Accéder à l’interface : Visitez find.ugnas.com. Le site détecte automatiquement le NAS sur votre réseau. Sinon, entrez l’adresse IP du NAS (trouvée via votre routeur ou une application comme Fing).
- Créer un compte : Suivez le guide à l’écran pour créer un compte administrateur local. Vous pourrez lier votre NAS à un compte Ugreenlink pour l’accès extérieur, je vous montre cela plus tard. J’ai choisi l’option « Installer uniquement les mises à jour importantes automatiquement » et désactivé le programme d’analyse des données.
L’interface web est intuitive, et l’initialisation a pris environ 5 minutes incluant le redémarrage du NAS.



Je choisis d’activer la mise à jour automatique pour les mises à jours importantes.

L’initialisation du NAS commence, comptez 5 minutes environ.

Et voilà c’est fait !

Configuration initiale : RAID 1 et volume
Une fois le NAS initialisé, il faut configurer le stockage. J’ai opté pour un RAID 1 avec les deux disques de 4 To pour assurer la redondance : si un disque tombe en panne, l’autre conserve toutes les données et le système cntinue de fonctionner sans interruption.
Voici comment faire :
- Accéder au panneau de configuration : Connectez-vous à l’interface web avec vos identifiants.
- Créer un RAID 1 : Allez dans la section « Stockage » d’UGOS Pro.

- Sélectionnez les deux disques de 4 To et choisissez « RAID 1 ».

- Une fois le RAID créé, vous définissez un volume unique qu contiendra vos données. Je l’ai nommé « Volume 1 » et je lui alloue toute la volumétrie. Gardez le système de fichiers ext4 proposé par défaut sauf des besoins spécifiques qui nécessiteraient de sélectionner Btrfs.

- Vous obtenez ensuite une synthèse de la configuration disque réalisé.

Sélectionnez Format pour lancer le formatage du volume. Le processus peut prendre plusieurs heures, car le NAS synchronise les disques. Toutefois vous pourrez malgré tout avancer dans la configuration du NAS pendant le processus d’initialisation.

Le processus de formatage est bien en cours.

Le RAID 1 réduit la capacité totale à 4 To brut (au lieu de 8 To), soit 3,6 To réellement utile, mais la sécurité des données en vaut la peine pour un usage domestique. UGOS Pro, comme mentionné dans le site Ugreen, supporte plusieurs modes RAID, mais le RAID 1 est idéal sur un NAS à 2 disques. Notez néammoins que le RAID n’est PAS une sauvegarde, mais une synchronisation. Il faudra donc penser à mettre en place une sauvegarde vers un service Cloud, un autre NAS situé dans une autre pièce ou des disques externes que vous connectez de temps, en temps à votre NAS. Il y a pleins de scénarios possibles et il faudra opter pour celui qui vous convient le mieux.
Configuration de UGREENlink pour l’accès distant
Ugreenlink permet d’accéder à votre NAS et à vos fichiers depuis n’importe où, de manière sécurisée et sans avoir besoin de connaître les paramètres IP de votre NAS. C’est donc indispensable pour un usage distant sécurisé !
Ugreenlink peut être configurer depuis l’interface Web, ou depuis l’application de gestion pour Android ou iOS.
Je vais le faire depuis l’application Android, l’occasion de l’installer sur mon smartphone Android
Voici comment le configurer :
- Télécharger l’application : Installez l’application UGREEN NAS sur votre smartphone ou tablette. Vous la trouverez en la recherchant sur le Store ou en scannant le QR Code dans le manuel, le site UGREEN ou sous le NAS (s’il n’est pas démarré !).

- Se connecter : Lancez l’application en vous assurant d’être connecté sur votre réseau local, recherchez le NAS et connectez vous avec le compte créé lors de l’initialisation.





- Activer UGREENlink : Dans l’application, allez dans Panneau de configuration > Connexion de l’appareil et activez la fonction Accès à distance UGREENlink. Vous devez choisir un identifiant unique.



- Accéder à distance : Depuis l’application ou un navigateur, connectez-vous à votre NAS via cet identifiant au lieu de l’adresse IP pour accéder au NAS. L’adresse depuis un navigateur est sous le format https://ug.link/IDENTIFIANT
La configuration est rapide, et les protocoles de chiffrement (TSL/SSL, AES) assurent une connexion sécurisée.
Vous pouvez ensuite vous reconnecter à l’application avec votre compte UGREENlink. Pour cela :
- Cliquez sur la photo de votre compte
- Sélectionnez Changer de compte
- Cliquez sur le +
- indentifiez-vous en renseignant votre identifiant UGREENlink, votre login et votre password.
Configurations supplémentaires pour optimiser votre NAS
Pour aller plus loin, voici quelques idées créatives basées sur les fonctionnalités du DXP2800 :
- Sauvegardes automatiques : Configurez des tâches de sauvegarde pour vos PC ou smartphones via UGOS Pro. Allez dans Sauvegarde et planifiez des sauvegardes régulières pour vos dossiers importants.
- Gestion intelligente des photos : Grâce à la fonction AI vos photos sont classées par visages, objets et textes sur les images, … idéal pour organiser vos souvenirs et retrouver facilement d’anciennes photos.
- Streaming multimédia : Diffuser vos films en 4K directement grâce au port HDMI si votre NAS est dans votre salon ou va votre réseau Wi-Fi / Ethernet grâce au protocole DLNA.
- Comptes utilisateurs : Créez des comptes pour les membres de votre famille dans Gestion des utilisateurs, avec des accès personnalisés (ex. : lecture seule pour les enfants). Chacun pourra créer sa propre tâche de sauvegarde de son ordinateur et de son smartphone grâce à l’application OGOS Pro.
- Mises à jour firmware : Vérifiez les mises à jour dans Paramètres > Mise à jour système pour bénéficier des dernières améliorations.
- Gestion de vos films et séries : L’application Théatre organise auomatiquement vos films et séries, et récupère toutes les informations sur The Movie Database
Conclusion
Installer et configurer le UGREEN NAS DXP2800 est un jeu d’enfant, même pour ceux qui n’ont jamais touché un NAS. Du déballage à la configuration de l’accès distant, chaque étape est intuitive, et le système UGOS Pro rend l’expérience fluide. Avec un RAID 1 et Ugreenlink, vos données sont sécurisées et accessibles partout.
Envie d’aller plus loin ? Découvrez 5 façons d’exploiter le NAS DXP2800 au quotidien. Pour l’instant, partagez vos questions ou expériences en commentaire – je suis curieux de savoir comment vous utilisez votre NAS !
Acheter et en savoir plus
Vous pouvez acheter le UGREEN NAS DXP2800 directement sur Amazon ou il bénéficie actuellement d’une belle promotion. Pour le choix des disques dur je vous recommande un article ou je présente une sélection de disques durs adaptés à l’utilisation dans un NAS.
Cet article original intitulé Comment installer et configurer le NAS DXP2800 de chez UGREEN : le guide étape par étape a été publié la première sur SysKB.
Installer une Seedbox avec Swizzin (guide complet)
Une seedbox est un serveur dédié ou un serveur privé virtuel (VPS) utilisé pour le téléchargement et le partage de fichiers via des réseaux peer-to-peer comme BitTorrent. Elle permet de contourner les limitations de bande passante et de connexion imposées par les fournisseurs d’accès à Internet résidentiels, offrant ainsi des vitesses de téléchargement et de partage plus élevées. Elle évite également de devoir laisser son ordinateur ouvert pendant les téléchargements.
Qu’est ce que Swizzin ?
Swizzin est un outil spécialement conçu pour déployer facilement une seedbox de votre choix sur les dernières versions de Debian ou Ubuntu. Son principal avantage est de simplifier considérablement le processus d’installation, puisque vous n’avez quasiment aucune commande Linux à exécuter. Vous n’avez qu’à choisir le client Torrent que vous souhaitez utiliser parmi les meilleurs du genre (Deluge, Transmission, rTorrent/ruTorrent ou qBittorrent), et Swizzin installe et configure tout à votre place en quelques secondes.
Avantages de Swizzin
- Installation et configuration simplifiées d’une seedbox
- Choix parmi les meilleurs clients Torrent
- Déploiement rapide sur Debian ou Ubuntu
- Évite les complications liées aux commandes Linux
Grâce à Swizzin, vous pouvez bénéficier d’une seedbox performante sans vous prendre la tête avec les détails techniques de l’installation.
Dans ce tutoriel, je vais vous montrer pas à pas comment installer le client Torrent Deluge sur un VPS tournant sous Debian à l’aide de Swizzin.
Ce tutoriel remplace mon précédent article comment déployer le client torrent Deluge sur un serveur Debian 8 qui est devenu obsolète
Guide complet pour déployer Swizzin
Prérequis pour installer une seedbox avec Swizzin
Avant de te lancer dans l’installation de Swizzin, assure-toi de disposer des éléments suivants :
- Un serveur VPS avec au minimum 1 vCPU, 1 Go de RAM et 20 Go de stockage. Pour une utilisation plus intensive (plusieurs téléchargements simultanés, ajout de Radarr/Sonarr, etc.), je recommande plutôt 2 vCPU et 2 Go de RAM.
- Un système d’exploitation compatible : Debian 10/11/12 ou Ubuntu 20.04/22.04 (versions officiellement supportées par Swizzin).
- Un accès SSH root afin de pouvoir lancer les commandes d’installation et de gestion du serveur.
- Un nom de domaine (optionnel) si tu souhaites accéder à ton interface web via une URL personnalisée et configurer facilement un certificat SSL (Let’s Encrypt par exemple).
- Un client SFTP (WinSCP sur Windows, Cyberduck ou FileZilla sur macOS/Linux) pour transférer facilement tes fichiers depuis ta Seedbox vers ton ordinateur.
Conseil perso : même si Swizzin tourne sur de petites configurations, un VPS un peu plus costaud te permettra d’éviter les lenteurs dès que tu ajoutes des services comme Deluge, Transmission ou Radarr.
Etape 1 : Déployer un serveur VPS
Pour ce tuto vous aurez simplement besoin d’un VPS. C’est un serveur virtuel que vous louez chez un hébergeur. Personnellement j’utilise les VPS proposé par IONOS mais les offres proposées par Hostinger sont également top.
Pourquoi j’ai choisi IONOS ?
Quelques raisons simples :
- SysKB tourne sur un VPS chez IONOS depuis 2007 et je n’ai jamais eu le moindre problème.
- IONOS propose un service de sauvegarde que j’affectionne particulièrement appelé Backup Cloud par Acronis.
- IONOS dispose d’un vrai Service Client en français toujours très disponible. Un ingénieur système m’avait aidé à migrer mon VPS il y a quelques années.
Mais vous avez l’embarras du choix puisque vous pouvez aussi louer un VPS chez OVH, Azure, AWS, Google Cloud Platform, … c’est un service que l’on trouve chez de nombreux fournisseurs.
Pour une petite Seedbox ces petits VPS S ou M proposés par IONOS sont parfaits et vous avez 6 mois de promotion dessus. Libre à vous de changer d’offre dans 6 mois, mais là c’est clairement un prix canon avec pas mal de stockage

Lors de la création de votre VPS vous avez le choix du système d’exploitation à déployer.
Swizzin supporte les versions suivantes :
- Debian 10, 11, 12
- Ubuntu 20.04 and 22.04
Votre VPS est prêt ? Alors on continue !
Etape 2 : Installer Deluge avec Swizzin
Comme je l’expliquais en introduction Swizzin est une application qui a vocation à ultra simplifier l’installation de logiciels liés au monde de la Seedbox. Ce n’est pas pour rien que Swizzin existe car en général les petits logiciels liés au monde de la Seedbox sont parfois tordu à configurer. Donc une solution comme Swizzin est bienvenue.
On notera qu’il existe d’autres alternatives comme QuickBox.io, mais personnellement j’aime moins.
Pour en savoir plus sur Swizzin vous pouvez aussi consulter le site officiel mais avouons le ce n’est pas aussi clair que le tutoriel que je vous propose qui est spécifiquement focalisé sur Deluge 😉
Vous êtes prêt ?
Commencez par vous connecter en SSH à votre VPS avec PuTTY avec les identifiants fournis par votre hébergeur.
Passez directement en super utilisateur avec la commande suivante.
sudo su -
Lancez ensuite l’installation de Swizzin, c’est la seule commande bizarre de ce tutoriel !
bash <(wget -qO - git.io/swizzin) && . ~/.bashrc

L’assistant de déploiement de Swizzin démarre, faite OK

Il faut définir un compte « master » pour gérer Swizzin

Tapez Y pour continuer

Choisissez un mot de passe que vous devez confirmer.


La partie la plus intéressante commence. Je souhaite installer l’excellent client torrent DELUGE. Je le sélectionne. J’ai également sélectionné le service NGINX qui permettra d’accéder à Deluge en HTTPS.

Pleins d’autres packages sont utilisés comme Radarr ou Sonarr, des outils qui s’interfacent avec votre client Torrent et qui permettent par exemple de télécharger automatiquement des films et des séries. Je vous montrerait ça dans un prochain tuto, il est d’ailleurs très simple d’ajouter ces packages via Swizzin plus tard.

L’assistant d’installation me demande quelle version de Deluge installer, je choisi celle du Repo, la plus récente.

Et c’est tout ! En tant normal déployer Deluge ou un autre client Torrent est bien plus pénible, il faut modifier des fichiers de configuration, créer des comptes, des services, etc … et selon la version de Linux utilisée ça ne fonctionne pas pareil. Avec Swizzin je n’ai rien fait d’autre que de sélectionner des packages.
Pour vérifier que ça fonctionne rendez-vous sur votre navigateur préféré et tapez l’adresse :
https://ip-de-la-seedbox/deluge
La partie certificat n’est pas installée sur la Seedbox, on s’en fout un peu, donc ne tenez pas compte de ce message tout à fait normal, et cliquez sur Paramètres avancés

Et cliquez sur Continuer

Magie ! Deluge fonctionne parfaitement !
Il suffit de vous authentifier avec le compte master de Swizzin définit au début du tutoriel. C’est aussi un truc sympa c’est que vous aurez le même compte peut importe les applications que vous utiliserez.

Il faut de nouveau entrer le mot de passe, car la fenêtre précédente était lié à NGINX.

Testons comment télécharger un Torrent avec Deluge
Il faut bien que je vous prouve que cela fonctionne. Alors cliquez sur Add pour ajouter un Torrent.

Je sélectionne un Torrent que j’ai déjà sur mon ordinateur, il suffit de consulter mon article sur les meilleurs sites de Torrent pour trouver un annuaire de Torrent.

Je valide ma sélection en cliquant sur Add.

Et mon Torrent se télécharge rapidement.

A plus de 10 MB/s sur mon VPS hébergé chez IONOS autant dire que cet album est téléchargé en moins de 20 secondes.

Vous pouvez aller dans les Préférences de Deluge pour localiser le répertoire où sont stockés les téléchargements. Par défaut dans /torrents/deluge du répertoire utilisateur de votre Seebox.

Pour rapatrier votre téléchargement sur votre ordinateur personnel utilisez simplement un outil comme WinSCP. Il permet de faire du Drag and Drop de fichiers entre un serveur Linux et votre PC perso. On ne fait pas plus simple.

Conclusion
Allez on est d’accord ce tutoriel unique en son genre et publié sur SysKB est absolument incroyable non ? Ce petit message n’est pas seulement prétentieux mais c’est parce que je me fait régulièrement voler du contenu 😉
Plus sérieusement non venons ici de voir comment installer très simplement une Seedbox pour télécharger des Torrents grâce à Swizzin. Swizzin est spécialisé dans le déploiement de Seedbox. J’ai ici décrit comment installer le client Torrent Deluge sur un serveur sous Debian 11, mais j’aurais également pu monter comment déployer Transmission sur un serveur sous Ubuntu ça n’aurait pas été plus compliqué
Disclaimer
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Cet article original intitulé Installer une Seedbox avec Swizzin (guide complet) a été publié la première sur SysKB.
Garmin Bounce 2 : la montre de sport connectée qui géolocalise tes enfants sur le chemin de l’école
Il y a toujours ce petit moment d’inquiétude quand son enfant part à l’école seul. Est-ce qu’il a bien pris le bon chemin ? Est-ce qu’il est arrivé en sécurité ? Et s’il avait un problème, comment vous contacter sans smartphone ? La Garmin Bounce 2 répond à toutes ces questions. C’est une montre connectée spécialement conçue pour les enfants du primaire et du collège. Elle combine géolocalisation en temps réel, appels et SMS sans téléphone, et un suivi sportif ludique pour leur donner le goût de l’activité physique.
Elle vient juste d’être annoncée par Garmin mais vérifiez sa disponibilité sur Alltricks ou sur Amazon pour un prix optimal e des conditions de livraison et de retour en cas de panne de qualité.
Qu’est-ce que la Garmin Bounce 2 ?
La Garmin Bounce 2 est une montre connectée pensée pour les enfants. Contrairement à une smartwatch classique, elle ne se contente pas d’afficher l’heure et de compter les pas. Elle a été conçue autour de deux besoins majeurs : la sécurité et la motivation sportive.
Ses atouts principaux
- Appels et SMS : l’enfant peut contacter ses parents directement depuis sa montre, sans avoir besoin d’un téléphone.
- Localisation en temps réel : grâce au GPS et au LTE, les parents savent où se trouve leur enfant à tout moment.
- Zones de sécurité : on peut définir des zones comme la maison ou l’école et recevoir une alerte si l’enfant s’en éloigne.
- Suivi sportif : pas, activités, défis… la montre motive les enfants à bouger et rend le sport amusant.
- Interface adaptée : couleurs vives, menus simples, ergonomie pensée pour les plus jeunes.



LTE : comment la montre reste connectée sans smartphone
LTE, c’est quoi exactement ?
Le terme LTE signifie Long Term Evolution, autrement dit la 4G. Concrètement, la Garmin Bounce 2 intègre une eSIM (carte SIM numérique) qui lui permet de se connecter directement au réseau mobile, sans dépendre d’un smartphone.
Pourquoi c’est important ?
- L’enfant n’a pas besoin de transporter un téléphone.
- Les parents peuvent géolocaliser la montre à distance, recevoir des alertes et communiquer en temps réel.
- Même en cas de problème (perdu, retard, imprévu), l’enfant peut appeler directement ses parents via la montre.
À noter : l’usage du LTE nécessite un petit abonnement mensuel, comme pour un forfait mobile, et consomme plus de batterie qu’un simple suivi GPS.
Suivi et sécurité : s’assurer que l’enfant est sur le bon chemin
La Garmin Bounce 2 devient vite un outil rassurant pour les parents. Elle permet de suivre les déplacements des enfants et d’être certain qu’ils sont en sécurité sur leurs trajets quotidiens.
Fonction | Ce que ça apporte | Exemple concret |
---|---|---|
Localisation en direct | Voir où se trouve l’enfant à tout moment | Vérifier qu’il suit bien le chemin de l’école |
Zones de sécurité | Alerte si l’enfant sort d’un périmètre défini | Départ anticipé de l’école → alerte immédiate |
Historique de trajets | Suivre les déplacements passés | Revoir le parcours du retour maison |
Communication | Appels/SMS sans téléphone | L’enfant peut prévenir d’un bus en retard |
Bouton rapide | Contacter un parent en cas de souci | En cas de chute ou d’imprévu sur la route |
Cette combinaison rend la montre particulièrement adaptée aux élèves de primaire qui commencent à aller seuls à l’école, et aux collégiens qui gagnent en autonomie mais restent jeunes pour un smartphone complet.



Le côté sportif : motiver les enfants à bouger
Au-delà de la sécurité, Garmin a intégré un vrai suivi sportif pour rendre la montre attrayante pour les enfants.
- Suivi d’activité : la montre compte les pas, mesure les périodes actives, et affiche des stats claires.
- Défis et objectifs : l’enfant peut se fixer des buts quotidiens (atteindre un nombre de pas, faire du sport après l’école).
- Aspect ludique : des badges, des récompenses virtuelles ou des encouragements incitent à bouger.
- Inspiration santé : dès le plus jeune âge, l’enfant prend conscience de l’importance de rester actif.
C’est un bon moyen de limiter le temps passé assis ou devant les écrans, tout en associant la montre à une expérience positive.


Limites et points à surveiller
Aucune technologie n’est parfaite, et la Garmin Bounce 2 a aussi ses contraintes :
- Abonnement LTE : indispensable pour profiter des fonctions appel/SMS/localisation sans smartphone. Heureusement un petit forfait à 2€ intégrant 1 Go de Data (pour la géolocalisation) chez votre opérateur fera l’affaire.
- Autonomie réduite : en usage intensif (GPS + LTE), la batterie peut durer 1 à 2 jours. Il faut penser à la recharger régulièrement.
- Dépendance au réseau mobile : si l’enfant se trouve dans une zone mal couverte, la communication peut être limitée.
- Usage encadré : il faut prendre le temps d’expliquer à l’enfant comment utiliser correctement la montre, pour éviter les appels intempestifs.
Conclusion
La Garmin Bounce 2 coche toutes les cases pour les parents qui veulent à la fois sécuriser les trajets de leurs enfants et leur donner le goût du sport. Grâce au LTE, elle fonctionne comme un mini-téléphone autonome, sans qu’un smartphone soit nécessaire. Et avec son suivi sportif ludique, elle motive les plus jeunes à rester actifs.
Idéale pour les enfants de primaire et de collège, cette montre connectée est un vrai compromis entre autonomie de l’enfant et tranquillité d’esprit des parents.
FAQ
La Garmin Bounce 2 fonctionne-t-elle sans smartphone ?
Oui, grâce au LTE (4G), elle peut passer des appels, envoyer/recevoir des SMS et être géolocalisée sans dépendre d’un téléphone.
Faut-il un abonnement pour le LTE ?
Oui, comme un forfait mobile classique. Il faut souscrire à un plan eSIM pour activer les fonctions LTE.
Combien de temps dure la batterie ?
En usage intensif (LTE + GPS), la montre tient environ 1 à 2 jours. Avec un usage modéré, un peu plus.
La montre est-elle adaptée au primaire et au collège ?
Oui, elle est idéale pour les enfants qui commencent à se déplacer seuls (primaire) et pour les collégiens qui gagnent en autonomie.
Peut-on limiter les contacts et les usages ?
Oui, les parents configurent les contacts autorisés et peuvent définir des zones de sécurité (géofencing).
Cet article original intitulé Garmin Bounce 2 : la montre de sport connectée qui géolocalise tes enfants sur le chemin de l’école a été publié la première sur SysKB.
Top 5 des meilleurs services de sauvegarde cloud illimitée pour PC et Mac pour 2025
Nos ordinateurs regorgent de données précieuses : photos de famille, documents professionnels, et souvenirs inestimables. Pourtant, une panne matérielle, une erreur humaine ou une cyberattaque peuvent entraîner la perte irrémédiable de ces informations. Selon une étude, 39 % des utilisateurs n’ont pas de solution de sauvegarde en place, s’exposant ainsi à des risques considérables.
Si vous sauvegardez déjà vos fichiers sur un disque dur externe ou un NAS, c’est un bon début. Cependant, ces méthodes peuvent s’avérer insuffisantes en cas de sinistre majeur, comme un incendie ou un cambriolage. Pour une protection optimale, les services de sauvegarde cloud illimitée pour PC et Mac offrent une solution fiable et sécurisée, garantissant la préservation de vos données en toutes circonstances.
Dans cet article, nous vous présentons les meilleurs services de sauvegarde en ligne illimitée pour 2025, afin de vous aider à choisir la solution la mieux adaptée à vos besoins et assurer ainsi la sécurité de vos informations numériques.
Pourquoi opter pour une sauvegarde en ligne illimitée ?
- Simplicité d’utilisation : La plupart des services de sauvegarde en ligne proposent un paramétrage automatique (mode “set and forget”), ce qui facilite leur prise en main.
- Flexibilité de restauration : Que vous ayez besoin de récupérer un fichier perdu ou l’intégralité de vos données, les services en ligne offrent des options de restauration multiples (téléchargement direct, envoi de disque dur, etc.).
- Coût maîtrisé : Les plans mensuels ou annuels pour une sauvegarde illimitée sont souvent très abordables au vu des risques encourus en cas de perte de données.
- Sécurité renforcée : Les fournisseurs assurent un cryptage SSL (voire un chiffrement de bout en bout dans certains cas) pour protéger la confidentialité de vos informations et prévenir les attaques type ransomwares.
- Versioning : La possibilité de conserver plusieurs versions de vos fichiers permet de revenir à un état antérieur de vos documents si besoin.
Critères essentiels pour choisir sa solution de sauvegarde cloud
- Volume de stockage : Certaines solutions sont réellement illimitées par appareil, d’autres proposent des forfaits (5 TB, 10 TB, 20 TB, etc.).
- Nombre d’appareils : Vérifiez si l’offre vous permet de sauvegarder plusieurs PC/Mac ou des périphériques (disques durs externes, USB).
- Fonctionnalités de sécurité : Assurez-vous que la solution intègre un chiffrement avancé, une protection contre les ransomwares et la possibilité de configurer une clé de chiffrement personnelle.
- Simplicité d’utilisation : Favorisez un service avec une interface intuitive et une sauvegarde en continu pour garantir l’actualisation régulière de vos fichiers.
- Restauration : Regardez les options de récupération (téléchargement web, client de restauration, envoi de support physique).
- Support client : Choisissez un fournisseur proposant une assistance technique de qualité (chat, email, téléphone).
Les 5 meilleurs services de sauvegarde sur le Cloud 2025
Ces services proposent un service de sauvegarde illimité dans le cloud de tous vos documents stockés sur votre ordinateur ou des disques externes à un prix très abordable :
Carbonite offre également une sauvegarde illimitée avec plusieurs plans disponibles. Le plan Plus permet la sauvegarde des disques externes USB, tandis que le plan Prime inclut l’envoi de vos sauvegardes par transporteur en cas de perte de vos données, ce qui est particulièrement utile pour la restauration de grandes quantités de données.
- Tarif indicatif : À partir de 6 $ par mois (selon le plan choisi).
- Points forts :
- Plusieurs plans disponibles (Basic, Plus, Prime) pour s’adapter à différents besoins.
- Plan Plus : inclut la sauvegarde des disques externes.
- Plan Prime : possibilité de recevoir ses sauvegardes sur un support physique envoyé par transporteur.
- Interface claire et gestion centralisée de la sauvegarde en ligne.
Carbonite offre un stockage illimité pour un seul ordinateur par abonnement. Les utilisateurs ayant besoin de sauvegarder leurs disques externes ou nécessitant une restauration rapide via un support physique se tourneront vers les formules Plus ou Prime. Carbonite est ainsi une alternative robuste à Backblaze, même si Backblaze propose nativement certaines fonctionnalités que Carbonite réserve à ses plans supérieurs.

Livedrive est reconnu pour sa convivialité. Il propose un plan de sauvegarde de base offrant la sauvegarde illimitée dans le cloud pour Mac / PC. Il permet également la sauvegarde de plusieurs appareils et offre de nombreuses fonctionnalités supplémentaires. Comme la synchronisation de fichiers et l’accès depuis un mobile.
- Type d’offre : Propose un plan de base avec sauvegarde illimitée pour un PC ou Mac.
- Points forts :
- Convivialité et interface intuitive.
- Sauvegarde de plusieurs appareils sur certains plans avancés.
- Synchronisation de fichiers et accès mobile.
Livedrive est reconnu pour sa simplicité et la possibilité d’augmenter le nombre d’appareils sauvegardés selon les besoins. Pour un usage familial ou professionnel, la synchronisation multi-postes et la consultation des fichiers depuis un smartphone sont particulièrement pratiques.

Mon service préféré pour sauvegarder de 250GB à 5TB
Acronis True Image offre une combinaison de sauvegarde en ligne ET de cybersécurité. Bien qu’il ne propose pas de stockage illimité, je l’ai quand même ajouté dans ce classement des meilleures solution de sauvegarde illimité. Il permet des sauvegardes complètes de vos appareils jusqu’à 5TB comprenant le disque et l’image système, avec des fonctionnalités de sécurité avancées.
- Type d’offre : Ne propose pas de stockage illimité, mais jusqu’à 5 TB selon la formule pour un prix bien inférieur aus solutions illimitées.
- Points forts :
- Combinaison de sauvegarde en ligne et de solutions de cybersécurité.
- Sauvegarde complète de l’appareil, y compris l’image système (idéal pour une restauration totale).
- Fonctionnalités avancées contre les ransomwares.
Bien qu’il ne s’agisse pas d’une solution de sauvegarde illimitée, Acronis se démarque par son aspect sécurité renforcée. Il convient parfaitement aux utilisateurs voulant à la fois protéger leur PC/Mac des menaces et disposer d’une sauvegarde locale et Cloud fiable. J’ai rédigé un article complet pour présenter Acronis True Image si tu veux en savoir plus.
J’aime beaucoup la solution Acronis que je connais parfaitement puisque je sauvegarde SysKB avec Acronis via mon hébergeur IONOS
Pour votre usage personnel vous pouvez opter pour la version Premium avec des packs de 1 à 5TB. Si vous n’avez pas plus de 5TB à sauvegarder Acronis répondra donc à vos attentes pour un coût inférieur à une solution illimitée. Notez enfin que Acronis True Image permet aussi de sauvegarder des VPS ou vos données M365.


Backblaze propose une sauvegarde illimitée pour un ordinateur à un tarif compétitif. Il se distingue par sa simplicité d’utilisation et sa capacité à sauvegarder automatiquement tous les fichiers. Y compris ceux des disques externes connectés. De plus, Backblaze offre des options de restauration flexibles. Notamment l’envoi de vos données sur une clé ou un disque USB en cas de perte de vos données.
- Tarif indicatif : Environ 7,8 € par mois (plan de 24 mois), sauvegarde illimitée pour un seul ordinateur.
- Points forts :
- Simplicité d’installation et d’utilisation : paramétrage automatisé.
- Sauvegarde illimitée pour un ordinateur et les disques externes connectés (USB, clés).
- Options de restauration flexibles : envoi d’une clé ou d’un disque USB en cas de gros volume de données à récupérer.
- Fabrication de ses propres infrastructures de stockage, permettant des coûts maîtrisés et une offre compétitive.
Backblaze a longtemps été considérée comme la meilleure offre de sauvegarde de poste de travail. Ceci grâce à son rapport qualité-prix et sa transparence. Malheureusement les prix ne cessent d’augmenter années après année chez Backblaze alors qu’il est impossible de sauvegarder son NAS.

La où les autres solutions comme Backblaze, Carbonite ou Livedrive permettent la sauvegarde illimitée sur un seul appareil par abonnement, IDrive se démarque et permet de sauvegarder un nombre illimité de dispositifs. En revanche l’espace de stockage n’est pas illimité mais facturé par pallier de 5 TB, 10TB, 20 TB, 50 TB et même 100 TB. Le choix de cette offre dépendra donc de votre nombre d’ordinateur et de la volumétrie globale à sauvegarder. Si vous n’avez qu’un seul PC l’offre est pertinente jusqu’à 5 TB. IDrive offre des fonctionnalités intéressantes. Notamment la synchronisation multi-appareils, la sauvegarde mobile et la rétention de versions, conservant jusqu’à 30 versions de chaque fichier sauvegardé.
- Type d’offre : Espace par paliers (5 TB, 10 TB, 20 TB, 50 TB, 100 TB…).
- Points forts :
- Sauvegarde d’un nombre illimité d’appareils (PC, Mac, smartphones, tablettes).
- Synchronisation multi-appareils, rétention de versions (jusqu’à 30 versions par fichier).
- Application mobile dédiée et sauvegarde des données mobiles.
IDrive n’est pas illimité, mais se facture en fonction du volume total de stockage souhaité. Cela peut être très avantageux si vous avez plusieurs ordinateurs à sauvegarder et ne dépassez pas le quota souscrit. C’est donc une solution plus flexible pour les utilisateurs multi-appareils. Avec une excellente réputation dans le domaine de la sauvegarde sur le Cloud.

En explorant ces options, vous pourrez déterminer le service de sauvegarde cloud le mieux adapté à vos besoins spécifiques, garantissant ainsi la sécurité et l’accessibilité de vos données en toutes circonstances.
Comment choisir entre Backblaze et Carbonite ?
Carbonite et LiveDrive sont les 2 meilleures solutions de sauvegarde illimitée dans le Cloud de ce classement. J’ai une préférence personnelle pour Carbonite pour sa simplicité et son tarif de base attractif.
Il faut également préciser que d’un point de vue réseau Carbonite est extrêmement performant. La sauvegarde initiale de tous vos fichiers dans le cloud est une tâche immense. Elle prendra du temps si vous avez plusieurs TB à sauvegarder. Carbonite progresse très vite car il commence par les fichiers les plus petits, ce qui est plutôt une bonne approche à mon sens.

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Cet article original intitulé Top 5 des meilleurs services de sauvegarde cloud illimitée pour PC et Mac pour 2025 a été publié la première sur SysKB.
Kali Linux 2025.2 : menu repensé (MITRE), BloodHound CE, 13 nouveaux outils — le guide complet
Kali a beaucoup bougé cette année. La version 2025.2 apporte un menu totalement repensé pour mieux s’y retrouver, des environnements de bureau mis à jour, un BondHound en Community Edition, des nouveautés NetHunter plutôt fun, et une liste d’outils qui continue de s’allonger. On fait le tri : ce qui change vraiment, comment télécharger proprement, et surtout mettre à jour sans casser ta machine.
Présentation rapide de Kali Linux
Kali Linux est une distribution GNU/Linux basée sur Debian, pensée pour les tests d’intrusion, l’audit et la recherche sécurité. Elle cible en priorité les pros (pentesters, blue team, chercheurs), les étudiants en cybersécurité et, soyons francs, les curieux qui veulent pratiquer dans un cadre légal.
- Philosophie : une base Debian rolling, des paquets sécurité à jour, et un énorme catalogue d’outils (recon, exploitation, post-exploitation, forensic, red team, blue team).
- Éditions : usage sur ordinateur (installation complète, live USB), en VM (images préconfigurées), en cloud, en WSL, en containers, et NetHunter sur mobile.
- Bon sens légal : Kali n’est pas un jouet ; tu testes sur tes propres systèmes ou avec autorisation explicite. Point.
Nouveautés majeures de Kali Linux 2025.2
Un menu Kali entièrement réorganisé (MITRE ATT&CK)
Le Kali Menu a été repris de zéro. L’organisation suit maintenant la logique MITRE ATT&CK (tactiques/techniques), bien plus intuitive pour retrouver un outil par usage. C’est surtout plus scalable : l’équipe peut ajouter/déplacer des outils de façon cohérente, et toi tu perds moins de temps à fouiller des sous-menus obscurs.
Petit aparté : Kali Purple conserve son approche orientée NIST CSF, ce n’est pas une régression, juste un cadre différent.
Desktop : GNOME 48, KDE Plasma 6.3, fonds d’écran communautaires
- GNOME 48 débarque avec des optimisations de perf et des raffinements bienvenus. Tu as aussi un indicateur VPN/IP intégré côté GNOME (pratique pour copier d’un clic l’IP utilisée par le VPN).
- KDE Plasma 6.3 gagne en cohérence (scaling fractionnaire, couleurs de nuit, infos matérielles plus précises).
- Wallpapers : le paquet community s’enrichit, c’est anecdotique mais ça fait plaisir.
BloodHound passe en Community Edition (CE)
Gros upgrade pour celles et ceux qui font de l’énumération Active Directory : BloodHound CE remplace l’ancienne mouture. L’équipe Kali embarque le jeu complet d’ingestors (dont azurehound
, sharphound
, bloodhound-ce-python
). Interface modernisée, perfs et pipeline d’ingestion bien plus propres. Attention à ne pas confondre avec l’ancien bloodhound-python
(legacy).
Kali NetHunter : smartwatch Wi-Fi injection et CARsenal
Côté NetHunter (Android), une avancée qui fera parler : injection Wi-Fi fonctionnelle sur TicWatch Pro 3 (chipset Broadcom ciblé). Deauth et capture de handshakes WPA2 sont de la partie.
Autre nouveauté : CAN Arsenal évolue en CARsenal, un toolset de car hacking avec une interface revue et davantage d’outils orientés automobile.
Les 13 nouveaux outils de Kali 2025.2
Tableau synthétique pour savoir quoi installer sans perdre de temps :
Outil | Catégorie | À quoi ça sert (résumé) | Paquet |
---|---|---|---|
azurehound | AD/Azure | Collecte de données Azure pour BloodHound CE | azurehound |
binwalk3 | Forensic/IoT | Analyse et extraction de firmwares | binwalk3 |
bloodhound-ce-python | AD/Ingéstion | Ingestor Python pour BloodHound CE | bloodhound-ce-python |
bopscrk | Wordlists | Génération de wordlists personnalisées | bopscrk |
chisel-common-binaries | Pivoting | Binaires précompilés de chisel | chisel-common-binaries |
crlfuzz | Web | Détection rapide des vulnérabilités CRLF | crlfuzz |
donut-shellcode | Post-exploitation | Génération de shellcode position-indépendant | donut-shellcode |
gitxray | OSINT/Code | Analyse de dépôts GitHub et des contributeurs | gitxray |
ldeep | AD/LDAP | Énumération LDAP avancée | ldeep |
ligolo-ng-common-binaries | Pivoting | Binaires précompilés pour ligolo-ng | ligolo-ng-common-binaries |
rubeus | Kerberos | Interactions/abus Kerberos (red team) | rubeus |
sharphound | AD | Collector pour BloodHound CE | sharphound |
tinja | Web | Tests d’injection de template côté serveur | tinja |
Astuce qualité de vie : xclip
est maintenant préinstallé sur tous les desktops Kali. Très utile pour piper des sorties terminal → presse-papiers pendant un run ou un reporting.
Télécharger Kali 2025.2 (images et usages)
Voici les images officielles les plus utiles, et quand les choisir. Pas de lien ici, tu connais la page « Get Kali » :
Image | Quand l’utiliser | Points forts | Remarques |
---|---|---|---|
Installer (ISO) | Installation classique sur disque | Fiable, simple, offline | Choix de l’environnement (Xfce/Plasma/GNOME), chiffrage possible |
Live (ISO) | Booter sans toucher au disque | Idéal pour interventions ponctuelles | Persistance possible (optionnelle) |
Everything (Installer/Live) | Tout avoir d’un coup | Catalogue d’outils massif dès l’install | Image très lourde, prévoir de l’espace |
NetInstaller | Installation très minimale | Télécharge au fil de l’installation | Moins adapté à certains hyperviseurs (drivers réseau) |
VM images (VirtualBox/VMware/QEMU) | Démarrer vite en virtualisé | Prêt à l’emploi, gains de temps | Parfait pour lab et snapshots |
Weekly builds | Avoir les fixes/paquets les plus récents | Moins d’updates post-install | QA plus légère (images automatisées) |
Pour Proxmox notamment, privilégie Installer/Weekly/Everything plutôt que NetInstaller (drivers).
Mettre à jour correctement (sources.list + upgrade)
1) Assainir sources.list
(inclure non-free-firmware
)
Depuis la bascule Debian/Kali, la section non-free-firmware
est requise. Utilise une seule entrée kali-rolling
propre :
echo "deb http://http.kali.org/kali kali-rolling main contrib non-free non-free-firmware" | sudo tee /etc/apt/sources.list
2) Mettre à jour et appliquer la distribution
sudo apt update && sudo apt -y full-upgrade
# Appliquer les nouveaux fichiers skeleton (alias, conf ZSH/Xfce…)
cp -vrbi /etc/skel/. ~/
# Redémarrer si nécessaire
[ -f /var/run/reboot-required ] && sudo reboot -f
3) Vérifier la version (rapide)
grep VERSION /etc/os-release
uname -r
Tu dois voir VERSION="2025.2"
et un noyau 6.12.x (selon arch et build).
Important si ta machine n’a pas été mise à jour depuis un moment (clé APT)
Au printemps 2025, l’équipe a dû régénérer la clé de signature des dépôts. Si tu tombes sur un apt update
qui râle à cause d’une clé manquante, assure-toi que le paquet kali-archive-keyring
est bien présent/à jour. Le plus simple :
sudo apt update
sudo apt install -y kali-archive-keyring
sudo apt update
Sur les images récentes (2025.1c et suivantes), tout est déjà OK.
Conseils pratiques d’upgrade (retours du terrain)
- Sauvegarde : un snapshot VM ou un backup
/home
avantfull-upgrade
. Ça évite des sueurs froides. - Une seule ligne dans
sources.list
suffit dans 95 % des cas. Évite les miroirs exotiques. - Redémarre après une grosse mise à jour kernel/desktop, même si ça « semble » aller.
- Weekly builds pour les install fraîches sur des configs récentes : moins d’updates à tirer après l’install.
- BloodHound CE : pense à migrer tes ingestors (
bloodhound-ce-python
plutôt que l’ancienbloodhound-python
).
FAQ
Kali 2025.2, c’est quoi l’essentiel ?
Un menu réorganisé autour de MITRE ATT&CK, GNOME 48 et KDE 6.3, BloodHound CE + ses ingestors, des amélios NetHunter (smartwatch Wi-Fi injection, CARsenal), et 13 nouveaux outils.
Faut-il réinstaller pour passer en 2025.2 ?
Non. En rolling, un full-upgrade
suffit. Vérifie juste sources.list
(avec non-free-firmware
) et le paquet kali-archive-keyring
, puis redémarre si besoin.
Quelle image dois-je télécharger ?
Si tu hésites, prends Installer. Live pour dépanner rapidement, Everything si tu veux tout localement, VM images pour un lab prêt à l’emploi.
Comment vérifier ma version ?grep VERSION /etc/os-release
et uname -r
. En 2025.2, tu verras VERSION="2025.2"
et un noyau 6.12.x.
Kali Purple suit aussi MITRE ?
Non, Kali Purple s’appuie plutôt sur NIST CSF. C’est un cadre orienté défense, complémentaire du menu MITRE d’ATT&CK côté Kali.
Cet article original intitulé Kali Linux 2025.2 : menu repensé (MITRE), BloodHound CE, 13 nouveaux outils — le guide complet a été publié la première sur SysKB.
GPS vélo : pourquoi il est devenu un équipement de sécurité incontournable
Après l’excellent Edge 1050 sorti en 2024, Garmin vient de lancer ses nouveaux modèles Edge 850 et Edge 550. C’est l’occasion parfaite de rappeler pourquoi, à mes yeux, un GPS pour faire du vélo n’est aujourd’hui plus un simple gadget. Depuis des années, j’utilise des Garmin Edge, et je constate que les progrès en matière de sécurité et de confort de navigation sont tout simplement impressionnants. Le GPS vélo est devenu un compagnon indispensable, que ce soit pour rouler en ville, sur route ou en pleine campagne.
1. Navigation avancée et intelligente
Quand on roule dans une région qu’on ne connaît pas, passer des heures à préparer son parcours peut vite être décourageant. Les GPS vélo modernes, comme les Garmin Edge, permettent de générer automatiquement des itinéraires selon une distance, une orientation ou simplement une destination. On gagne un temps précieux et on roule plus sereinement.
Autre point rassurant : la fonction « retour au point de départ ». Quand la fatigue se fait sentir, ou quand on a improvisé un peu trop, il suffit de demander au GPS de calculer l’itinéraire le plus direct pour rentrer. Plus de stress à se demander si on est en train de s’éloigner au lieu de se rapprocher.
2. Sécurité et assistance en cas d’incident
Personne n’aime y penser, mais la chute fait partie des risques du vélo, que ce soit en VTT ou sur route. Les GPS Garmin intègrent une détection automatique des incidents. En cas de choc ou de chute, une alerte se déclenche et, si vous ne la désactivez pas, vos contacts d’urgence reçoivent automatiquement votre position. Même si vous êtes inconscient, vos proches sont informés et peuvent alerter les secours. Cette fonction peut littéralement sauver des vies.
Mais même sans aller jusqu’à l’accident, la fonction Live Track permet à vos proches de suivre votre position en temps réel et consulter des données telles que la vitesse et les itinéraires de parcours.
3. Alertes communautaires en temps réel
Les Garmin Edge ne se limitent pas à vous guider. La communauté de cyclistes peut signaler des dangers sur la route : nids-de-poule, obstacles, zones glissantes. Ces signalements apparaissent directement sur la carte, un peu comme sur Waze pour la voiture. Résultat : vous êtes mieux préparé et vous pouvez adapter votre conduite.
4. Anticipation des dangers de la route
Au-delà des signalements communautaires, les GPS vélo sont capables d’anticiper certains risques. Ils alertent par exemple de l’arrivée d’un virage dangereux ou de l’approche d’une route très fréquentée. Évidemment, on voit bien les voitures quand elles sont là, mais savoir à l’avance qu’on arrive dans une zone à fort trafic permet de prendre les devants et parfois d’éviter un tronçon désagréable ou risqué.
5. Retour au point de départ en toute sérénité
Partir à l’aventure, c’est le plaisir du vélo. Mais il arrive qu’on aille un peu trop loin, qu’on se perde ou qu’on sente la fatigue arriver. Là encore, le GPS calcule instantanément un trajet optimisé pour revenir à son point de départ. C’est rassurant, et ça permet d’oser explorer de nouvelles routes sans crainte.
6. Connectivité avec les périphériques externes
La vraie force d’un GPS vélo moderne, c’est aussi sa capacité à se connecter à d’autres équipements. Les capteurs cardio permettent de suivre son effort et de mieux gérer ses sorties. L’intégration avec les éclairages assure une visibilité optimale. Et surtout, la compatibilité avec le radar arrière Garmin Varia change vraiment la donne : le GPS vous prévient quand une voiture arrive derrière vous et affiche sa distance. On peut alors se serrer un peu plus à droite, et rouler avec un sentiment de sécurité renforcé.
Comparatif Garmin Edge 1050 vs 850 vs 550

Garmin propose aujourd’hui une gamme complète, et les modèles 1050, 850 et 550 intègrent tous les fonctions de sécurité essentielles. Voici un comparatif simplifié centré sur la sécurité et la navigation :
Fonctionnalités clés | Edge 1050 | Edge 850 | Edge 550 |
---|---|---|---|
Affichage | Écran couleur 3,5 » haute luminosité | Écran couleur 2,7 » tactile | Écran couleur 2,7 » tactile |
Navigation et alertes | Complète + alertes dangers | Complète + alertes dangers | Complète (plus limitée que le 850/1050) |
Détection d’incident | Oui, avec envoi d’alerte automatique | Oui, avec envoi d’alerte automatique | Oui, avec envoi d’alerte automatique |
Radar arrière Garmin Varia | Compatible | Compatible | Compatible |
Fonctions supplémentaires | Haut de gamme : speaker, cloche, Garmin Pay | Speaker, cloche, Garmin Pay | Plus basique, pas de speaker ni Garmin Pay |
Autonomie | Jusqu’à 20 h (60 h en mode éco) | Environ 12 h (36 h en mode éco) | Environ 12 h (36 h en mode éco) |
Focus sécurité
- Edge 1050 : le plus complet, avec toutes les options de sécurité, le speaker intégré et la meilleure autonomie. C’est le modèle haut de gamme pour ceux qui veulent le maximum de confort et de sérénité.
- Edge 850 : reprend presque toutes les fonctions du 1050 dans un format plus compact et abordable. Excellente combinaison de navigation et de sécurité.
- Edge 550 : plus accessible, il conserve l’essentiel (navigation, détection d’incident, compatibilité radar) mais se passe des fonctions premium comme le speaker et Garmin Pay.
Conclusion
Aujourd’hui, un GPS vélo n’est plus simplement un compteur amélioré. C’est un outil de navigation performant, un compagnon de sécurité et un lien avec toute une communauté de cyclistes. Garmin l’a bien compris et intègre ces fonctionnalités dans toute sa gamme. Que vous choisissiez un 1050, un 850 ou un 550, vous bénéficiez déjà de l’essentiel pour rouler en toute sérénité.
FAQ
Un GPS vélo est-il vraiment utile si je connais déjà mes parcours habituels ?
Oui, car même sur des routes connues, les alertes de sécurité (virages dangereux, trafic, radar arrière) apportent une vraie valeur ajoutée.
Tous les modèles Garmin Edge détectent-ils automatiquement les chutes ?
Oui, le 1050, le 850 et le 550 intègrent cette fonction avec envoi d’alerte aux contacts d’urgence.
Le radar arrière Garmin Varia fonctionne-t-il avec tous les Edge ?
Oui, tous les modèles récents sont compatibles.
Quelle autonomie réelle peut-on attendre ?
En moyenne, le 1050 tient environ 20 h en usage normal, l’Edge 850 et 550 autour de 12 h, avec la possibilité d’aller plus loin en mode éco.
Quel modèle choisir entre 1050, 850 et 550 ?
Le 1050 pour les cyclistes exigeants qui veulent tout, le 850 pour un bon compromis entre fonctionnalités et prix, le 550 pour une option plus abordable sans sacrifier l’essentiel en matière de sécurité. Vous pouvez regarder mon article comment choisir son GPS Garmin pour en savoir plus.
Cet article original intitulé GPS vélo : pourquoi il est devenu un équipement de sécurité incontournable a été publié la première sur SysKB.
Vous pouvez trouver un PC de Gaming à moins de 1000 €, et en voilà un !
On entend souvent dire : « Pour vraiment profiter des jeux, il faut y mettre le prix ». Et si je vous disais que, même avec un budget raisonnable, le plaisir de jouer reste totalement accessible ? Voici la démonstration, exemple à l’appui.
Qu’est-ce qui définit un bon laptop de gaming ?
Un bon ordinateur portable pour le jeu repose sur plusieurs piliers :
- Processeur (CPU)
- Il orchestre toutes les tâches, simultanées ou graphiques. Plus il est puissant, plus la fluidité en jeu (et hors jeu) est meilleure.
- En gaming, un CPU équilibré avec la carte graphique évite de créer un « goulot d’étranglement ».
- Carte graphique (GPU)
- C’est le nerf de la guerre pour les jeux. Son rôle : afficher à haute résolution, avec détails et fluidité.
- Une carte récente, comme une RTX 40XX, offre ray tracing, DLSS, et bien sûr des performances supérieures aux générations précédentes.
- RAM
- 16 Go est aujourd’hui le minimum recommandé en gaming pour tourner confortablement. À 32 Go, on est tranquille : multitâche fluide, montage vidéo, IA, etc.
- Stockage (SSD)
- Un SSD NVMe rapide réduit considérablement les temps de chargement des jeux et du système, par rapport à un disque dur classique.
- Écran
- La fréquence de rafraîchissement (Hz) est cruciale : 144 Hz ou plus offrent une fluidité bien plus ressentie qu’un simple 60 Hz.
- La résolution (Full HD, QHD, etc.) influe sur la clarté des graphismes et les performances générales.
- Autonomie, refroidissement, châssis
- Un bon refroidissement évite la surchauffe et la baisse de performances à la longue (throttling).
- Le poids, la batterie et la portabilité comptent si vous déplacez souvent la machine.
Pourquoi un PC à ~4000 € serait forcément meilleur
Mettons le curseur très haut : qu’est-ce qu’un PC gamer à ~4000 € apporte en plus ?
- GPU ultra haut de gamme
- Une RTX 4080 ou 4090 (ou équivalents AMD) permet des jeux en 4K, ray tracing maximal, DLSS, et framerate très élevé sans compromis.
- Les titres AAA récents exploitant pleinement ces puces auront des visuels et rendus bien supérieurs.
- Cyberpunk 2077 (CD Projekt Red)
- Assassin’s Creed Mirage (Ubisoft)
- Call of Duty: Modern Warfare III (Activision)
- Baldur’s Gate 3 (Larian Studios)
- Hogwarts Legacy (Warner Bros Games)
- CPU top niveau
- Intègre souvent les dernières générations Intel ou AMD, avec plus de cœurs, fréquences boost plus agressives, performances single-thread et multi-thread premium.
- Idéal pour gros montages vidéo, compilations, streaming en haute qualité, etc.
- Refroidissement avancé
- Watercooling, ventilateurs haut débit, caloducs épais — tout pour maintenir hautes performances sans bruit ou throttling.
- Écran premium
- QHD ou 4K, HDR, OLED, G-Sync/FreeSync, couleurs précises — une expérience visuelle plus immersive.
- Fréquences jusqu’à 240 Hz, latence ultra basse pour compétitif.
- Construction & finitions
- Matériaux premium, châssis fin mais rigide, clavier RGB performant, meilleure dissipation, autonomie plus longue malgré la puissance.
- Options professionnelles
- Cartes réseau performantes, webcam IR, sécurité pro, SSDs très rapides (ex. PCIe 5.0), etc.
Bref, tout est boosté — performances en jeu, qualité visuelle, fluidité, silence, durabilité, fonctionnalités créatives.
Mais avec moins de 1000 €, le plaisir reste bien là
Un PC à 4000 € offre plus, mais ce n’est pas toujours nécessaire. Pour la plupart des joueurs, un bon 1080p/144 Hz, voire 1440p avec détails élevés, suffit. Et le ressenti en jeu — immersion, réactivité, plaisir simple — reste excellent à prix modéré.
Les jeux populaires (Fortnite, Valorant, Assassin’s Creed, etc.) tournent parfaitement bien, et les ajustements graphiques permettent souvent d’atteindre 60+ FPS sur des titres AAA récents. Vous économisez, sans sacrifier le fun.
Focus sur le portable Asus Vivobook 16 FX3607VU-RP297W
En fouillant un peu sur Matériel.net, je suis tombé sur une vraie pépite qui casse l’idée reçue qu’il faut absolument vider son compte en banque pour s’équiper d’un bon portable gamer. Le modèle en question, c’est l’Asus Vivobook 16 FX3607VU-RP297W, proposé juste sous la barre symbolique des 1000 €. À ce tarif, il réussit à réunir une configuration équilibrée avec une carte graphique RTX 4050, 32 Go de RAM et un écran 144 Hz. En clair, c’est une machine capable de vous offrir une expérience de jeu fluide et polyvalente, sans exploser le budget.
Asus s’est imposé depuis des années comme une référence dans le monde des laptops gaming, avec ses gammes ROG et TUF qui font partie des plus fiables et performantes du marché. Même en dehors de ces séries, la marque sait proposer des machines solides, bien pensées et adaptées aux joueurs au budget plus serré et ce Vivobook en es la parfaite illustration.





Caractéristiques principales
- Écran : 16″, format 16:10, Full HD+ (1920×1200), 144 Hz, dalle TN, 300 nits
- Processeur : Intel Core 5 210H (8 cœurs, boost jusqu’à 4,8 GHz)
- GPU : NVIDIA RTX 4050 6 Go GDDR6
- RAM : 32 Go DDR5 (2×16 Go)
- Stockage : SSD 512 Go NVMe
- Poids : 1,95 kg, Windows 11 inclus, indice réparabilité 8,8/10
- Prix : 999,95 € (juste en dessous de 1000 €)
Pourquoi il fait envie
- Très bon rapport perf/prix
- À moins de 1000 €, cet Asus offre un GPU moderne (RTX 4050) + 32 Go RAM, combo rare et très appréciable pour jeu et multitâche.
- Écran fluide et confortable
- 144 Hz et le format 16:10 offrent plus de vision verticale utile, bonne réactivité, parfait pour FPS/jeux rapides et productivité.
- RAM en abondance
- 32 Go, c’est généreux : ouverture simultanée de jeux, navigateur, logiciels, sans ralentissement. Idéal pour le montage léger, IA, etc.
- Portabilité
- Un poids raisonnable (1,95 kg), suffisamment léger pour être transporté sans trop de fatigue.
- Indice réparabilité élevé
- 8,8/10, ce qui offre une durabilité et facilité de maintenance rassurante.
- Polyvalence
- Taillé pour le jeu, mais aussi photo, vidéo, développement, IA légère pour faire tourner des modèles en local depuis Hugging Face, multitâche pro, …
Ce qu’il ne fait pas aussi bien qu’un modèle à 4000 €
- Ray tracing & ray tracing ultra : la RTX 4050, bien que moderne, commence à montrer ses limites sur les réglages les plus extrêmes.
- 4K / QHD maximal : l’écran Full HD+ 144 Hz est suffisant, mais pour du 4K à taux ultra élevé, les GPU supérieurs sont nécessaires.
- Refroidissement maximal : les composants restent chauds en charge, et le châssis ne dissipera pas autant que les PC très haut de gamme.
- Finitions premium : matériaux standard, clavier sans RGB sophistiqué, son/micro corrects mais pas studio.
Vous connaissez maintenant ses limites, et franchement est-ce vraiment problématiques ?
Autres usages possibles
Usage | Points forts avec ce modèle |
---|---|
Jeu (1080p/144 Hz) | Très fluide, la plupart des titres modernes passent à fond. |
Photo / vidéo | 32 Go de RAM + SSD rapide = montage sur DaVinci, Premiere etc. |
IA légère | Peut héberger des modèles locaux de petite taille, sans peine. |
Bureautique / pro | Multi-apps fluide, écran 16:10 agréable pour le travail. |
Divertissement | Streaming, films, navigation, tout roule sans lag. |
Conclusion
Si vous pensez qu’un PC gaming digne de ce nom coûte toujours plusieurs milliers d’euros, ce Asus Vivobook 16 FX3607VU-RP297W vous prouvera le contraire. À 999 – 1000 €, il livre une expérience de jeu fluide, accompagnée d’un excellent multitâche, d’une belle portabilité et d’une réparabilité élevée. Ajoutez lui une bonne souris pour le Gaming et vous serez comblé. Oui, les modèles à 4000 € donnent plus, et c’est justifié. Mais le plaisir de jouer reste totalement au rendez-vous ici, avec un excellent rapport qualité/prix.
FAQ
- Ce PC fait-il tourner les jeux AAA actuels ?
Oui, en 1080p avec détails élevés, souvent autour de 60–120 FPS. Certains réglages multiples mainteniront le framerate élevé selon le jeu. - Est-il possible d’améliorer la mémoire ou le stockage plus tard ?
La RAM est déjà à 32 Go (2 barrettes) donc peu extensible. Le SSD 512 Go peut être remplacé si vous avez un slot libre. - L’écran TN est-il mauvais par rapport à l’IPS ?
Une dalle TN 144 Hz offre de la réactivité et taux élevé, mais moins bons angles de vision et colorimétrie qu’une IPS ou OLED. Pour du jeu, c’est efficace. - Le poids (1,95 kg) est-il gênant pour un usage transport quotidien ?
Non, c’est raisonnable pour un 16″ gaming. Pas aussi léger qu’un ultrabook, mais bien dans les standards pour ce type d’usages. - RTX 4050 est-elle une “vraie” carte gaming ?
Oui, c’est un bon GPU milieu de gamme qui supporte ray tracing et DLSS, adapté au 1080p/144 Hz, voire 1440p avec compromis sur certains effets.
Cet article original intitulé Vous pouvez trouver un PC de Gaming à moins de 1000 €, et en voilà un ! a été publié la première sur SysKB.
Qu’est-ce que le mode GLONASS sur les GPS Garmin Edge (et faut-il l’utiliser en 2025) ?
Si vous possédez un compteur GPS Garmin Edge, vous avez sûrement remarqué dans les paramètres de navigation plusieurs options de géolocalisation : GPS seul, GPS + GLONASS, GPS + Galileo, voire multibande ou SatIQ sur les modèles récents. Cela peut sembler technique, mais ces réglages influencent directement la précision de votre suivi et l’autonomie de votre appareil. Dans cet article, on va clarifier ce qu’est réellement le mode GLONASS et replacer son rôle dans l’écosystème GNSS actuel.
Qu’est-ce que le GLONASS ?
Le GLONASS (Global Navigation Satellite System) est le système de positionnement par satellites développé par la Russie, équivalent au GPS américain. Sa mise en place a commencé dans les années 80, il est devenu opérationnel en 1996, puis a connu un ralentissement avant d’être pleinement réactivé à partir de 2010. Aujourd’hui, il dispose d’une constellation d’environ 24 satellites actifs en orbite, offrant une couverture mondiale.
En pratique, GLONASS est l’un des nombreux systèmes GNSS (Global Navigation Satellite System) existants, au même titre que :
- GPS (USA)
- Galileo (Europe)
- BeiDou (Chine)
- QZSS (Japon)
- NavIC (Inde)
Sur les appareils Garmin Edge, activer GPS + GLONASS permet donc d’augmenter le nombre de satellites visibles et exploitables, ce qui peut améliorer la fiabilité du positionnement.

Les orbites GLONASS et GPS
GLONASS vs GPS : qui est le meilleur ?
Sur le papier, GPS et GLONASS affichent des précisions comparables :
- GPS : précision autour de 2 mètres dans de bonnes conditions.
- GLONASS : précision autour de 2,5 à 3 mètres.
La vraie différence réside dans la configuration des orbites :
- GPS répartit ses satellites sur 6 plans orbitaux.
- GLONASS utilise seulement 3 plans orbitaux, ce qui donne parfois de meilleurs résultats en zones montagneuses ou à hautes latitudes.
En pratique, activer GLONASS sur un Garmin Edge est surtout utile :
- en forêt dense,
- en zone urbaine avec des bâtiments hauts,
- en montagne ou zones encaissées.
Sur route dégagée ou terrain ouvert, le GPS seul suffit amplement.
Et Galileo dans tout ça ?
Depuis quelques années, Galileo (le système européen) est aussi intégré dans les Garmin Edge. Son grand avantage est sa précision accrue (autour du mètre) et une bonne complémentarité avec GPS.
Aujourd’hui, la plupart des cyclistes privilégient le mode GPS + Galileo plutôt que GPS + GLONASS, car Galileo offre généralement un meilleur maillage en Europe.
Multibande (Dual-Frequency) : la vraie révolution
Sur les modèles récents comme le Garmin Edge 1040 ou l’Edge 840, on trouve une option GNSS multibande (ou dual-band).
Concrètement, le GPS et Galileo émettent sur plusieurs fréquences (L1, L5 par exemple). En exploitant ces deux bandes simultanément, l’appareil corrige les erreurs causées par l’ionosphère et limite les imprécisions dues aux réflexions du signal (effet multipath en ville ou sous couvert forestier).
Avantages du multibande :
- Précision proche de 30 cm à 1 mètre dans de bonnes conditions.
- Suivi plus robuste dans les environnements difficiles (forêt, canyon urbain, montagnes).
Inconvénient :
- Une consommation batterie beaucoup plus élevée. Sur un Garmin Edge, cela peut réduire l’autonomie de plusieurs heures par rapport au mode GPS seul.
SatIQ : le mode intelligent
Garmin a récemment introduit une fonctionnalité appelée SatIQ. Elle permet à l’appareil de basculer automatiquement entre :
- GPS seul,
- GPS + Galileo / GLONASS,
- Multibande,
…en fonction des conditions réelles de réception.
En clair, si vous roulez sur route dégagée, l’appareil reste en mode GPS pour économiser la batterie. Dès que vous entrez en forêt ou en zone urbaine dense, il bascule sur multibande ou all-systems pour maintenir la précision.
C’est aujourd’hui la solution la plus équilibrée, combinant précision et autonomie.
Consommation batterie : quel mode choisir sur Garmin Edge ?
Voici un ordre d’idée basé sur les Edge récents (840 / 1040) :
Mode GNSS | Autonomie approximative |
---|---|
GPS seul | 35-40 h |
GPS + Galileo / GLONASS | 25-30 h |
Multibande (All + Dual) | 20-23 h |
SatIQ (Auto) | Variable, souvent 30 h+ |
À noter : ces chiffres varient selon l’usage (écran, capteurs connectés, navigation active, etc.).
Quel mode utiliser selon votre pratique ?
- Route / terrain dégagé → GPS seul ou SatIQ pour économiser la batterie.
- VTT / forêt → GPS + Galileo ou SatIQ pour un bon équilibre précision/autonomie.
- Montagne / zones encaissées → Multibande pour la précision maximale (si autonomie non prioritaire).
- Sorties longues → privilégier GPS seul ou SatIQ, avec éventuellement une powerbank si besoin.
Conclusion
En 2025, le mode GLONASS reste pertinent mais n’est plus le choix par défaut.
- Sur les Garmin Edge, il est aujourd’hui plus intéressant d’activer GPS + Galileo en Europe.
- Le multibande apporte un vrai gain de précision dans les environnements difficiles, au détriment de la batterie.
- La fonction SatIQ est sans doute le meilleur compromis, puisqu’elle ajuste automatiquement le mode GNSS selon vos conditions.
En clair, gardez GLONASS comme option, mais privilégiez les modes plus modernes si vous possédez un Garmin Edge récent.
FAQ
Qu’est-ce que GLONASS sur un Garmin Edge ?
GLONASS est le système de satellites russes. Activé avec GPS, il augmente le nombre de satellites disponibles et améliore la couverture en zones difficiles.
Quelle différence entre GLONASS et Galileo ?
Galileo est le système européen, souvent plus précis en Europe. GLONASS est un peu moins précis mais utile dans certaines zones géographiques.
Le multibande est-il utile en vélo ?
Oui, surtout en VTT, en montagne ou en ville avec des immeubles hauts. Il apporte une précision quasi-centimétrique, mais réduit l’autonomie.
Qu’est-ce que SatIQ ?
C’est une technologie Garmin qui adapte automatiquement le mode GNSS pour optimiser le rapport précision/autonomie.
Quel mode choisir pour la route ?
GPS seul suffit en terrain dégagé, sinon SatIQ est le plus pratique.
Cet article original intitulé Qu’est-ce que le mode GLONASS sur les GPS Garmin Edge (et faut-il l’utiliser en 2025) ? a été publié la première sur SysKB.
10 produits High-Tech 2025 beaucoup trop chers que je n’achèterai jamais
On adore la technologie, mais soyons clairs : parfois, les prix atteignent un niveau complètement délirant. En 2025, certaines marques nous proposent des joujoux incroyables, mais qui coûtent l’équivalent d’un bon salaire annuel (voire plus). Alors oui, c’est beau, c’est puissant, c’est luxueux… mais faut pas pousser non plus. Voici une sélection de gadgets de rêve, que je ne verrai probablement jamais autrement qu’en photo.

Samsung 115″ Micro-RGB Vision AI Smart TV
Prix : ~28 000 €
Une télé gigantesque de 115 pouces avec une technologie micro-RGB de dernière génération. Qualité d’image bluffante, IA intégrée, design ultra-fin… mais sérieusement, qui a un salon de 50 m² juste pour coller un écran ?

Samsung MICRO-LED MS1C 114″
Prix : ~140 000 €
Là, on entre dans la stratosphère. Cet écran MicroLED, c’est le top du top. Netteté absolue, couleurs parfaites, taille démesurée. Le genre de télé qui coûte plus cher qu’un appartement.

Sennheiser Orpheus HE-1
Prix : ~55 000 €
Des écouteurs ? Non. Une expérience sensorielle ultime. Ce casque audiophile électrostatique avec ampli en marbre est une œuvre d’art. Mais à ce prix-là, je préfère un concert privé de mon groupe préféré.

Nvidia GeForce RTX 5090
Prix : ~1 900 €
La carte graphique la plus puissante jamais conçue. Capable de faire tourner n’importe quel jeu en 16K (oui oui). Problème : tu dois vendre un rein pour l’acheter.

Samsung Galaxy Z Fold 7
Prix : ~2 200 €
Encore plus fin, encore plus puissant, et toujours pliable. Oui, c’est futuriste. Mais à plus de 2 000 €, c’est un peu comme plier ton portefeuille en deux… pour ne plus jamais le rouvrir.

iPhone pliable (rumeur)
Prix estimé : ~2 600 €
Apple n’a pas encore confirmé, mais on sait déjà que si un iPhone pliable sort, il coûtera un bras. Et un bras Apple, c’est plus cher qu’un bras normal.

Hisense 116″ MiniLED RGB « 116UX »
Prix : ~28 000 €
Un écran énorme qui fait presque passer la Samsung pour une télé d’étudiant. Clairement pensé pour les milliardaires fans de sport ou de cinéma.

Razer Blade 18 (2025, config max)
Prix : ~4 800 €
Le PC portable gamer le plus puissant (et le plus cher) de 2025. Carte graphique dernier cri, écran 18 pouces, design premium… C’est un avion de chasse.

iPhone 17 Pro Max 2 To
Prix : ~1 900 €
Apple a eu une super idée : doubler le stockage et presque doubler le prix. Voilà donc un iPhone qui coûte deux fois plus qu’un bon ordinateur portable.

Samsung Galaxy Tab S11 Ultra (édition luxe)
Prix : estimation très salée
C’est la tablette Android ultime de 2025. Mais certaines éditions limitées avec accessoires premium peuvent facilement faire grimper la facture.
FAQ
Quel est le produit High-Tech le plus cher de 2025 ?
Le téléviseur Samsung MICRO-LED MS1C 114″, avec un prix autour de 140 000 €, bat tous les records.
Est-ce que ça vaut la peine d’acheter ces produits ?
Honnêtement ? Non. À moins d’être ultra-riche, la différence avec des modèles plus abordables ne justifie pas l’écart de prix.
Quel smartphone 2025 est le plus cher ?
Probablement l’iPhone pliable, estimé à plus de 2 500 €.
Y a-t-il des alternatives plus raisonnables ?
Oui. Tous ces produits ont des versions “standard” beaucoup plus accessibles. On paie ici le luxe, pas seulement la technologie.
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Garmin Rally 110 et 210 : Les nouvelles pédales avec capteur de puissance sont enfin là !
Garmin élargit sa gamme d’accessoires pour cyclistes avec une nouvelle génération de pédales Rally intégrant un capteur de puissance. Baptisées Rally 110 et 210, elles se déclinent en plusieurs versions compatibles avec les standards de cales route et VTT. Ces pédales promettent une mesure plus fiable, une autonomie revue à la hausse et une compatibilité renforcée avec les compteurs et montres de la marque. Mais au-delà de la nouveauté produit, il est intéressant de comprendre à quoi sert vraiment un capteur de puissance, et surtout si cela a du sens pour votre pratique du vélo.
Garmin Rally 110 et 210 : présentation des nouvelles pédales
Garmin propose deux variantes principales : la Rally 110 et la Rally 210. La différence repose sur la mesure effectuée :
- Rally 110 : version « single-sensing », qui mesure uniquement la puissance de la jambe gauche puis la multiplie par deux pour estimer la puissance totale.
- Rally 210 : version « dual-sensing », qui mesure indépendamment la puissance de chaque jambe pour fournir un relevé plus précis et détaillé de l’équilibre gauche/droite.

Les principales caractéristiques techniques
- Précision : ±1 %
- Compatibilité : corps interchangeables pour s’adapter aux standards de cales (Look Keo, Shimano SPD-SL, SPD pour le VTT)
- Autonomie : jusqu’à 120 heures avec pile CR1/3N ou LR44/SR44 remplaçable
- Connectivité : ANT+ et Bluetooth
- Fonctionnalités avancées : mesure du couple, phase de pédalage, centre de la plateforme (Cycling Dynamics Garmin)
- Compatibilité montres/compteurs : Garmin Edge, Forerunner, Fenix, et autres marques compatibles ANT+
Tableau comparatif Garmin Rally 110 vs 210
Modèle | Type de mesure | Précision | Autonomie | Poids (par pédale) | Avantages |
---|---|---|---|---|---|
Rally 110 | Simple (jambe gauche uniquement) | ±1 % | 120 h | ~160 g | Plus abordable, facile à utiliser |
Rally 210 | Double (jambe gauche + droite) | ±1 % | 120 h | ~160 g | Mesure plus fine, analyse équilibre et efficacité |
Ces pédales seront / sont commercialisées sur Garmin ou sur Alltricks
Comment visualiser ses données de puissance ?
Pour exploiter pleinement un capteur de puissance, il faut évidemment pouvoir consulter et analyser les données en temps réel. Cela passe par un compteur GPS vélo ou une montre compatible. La majorité des cyclistes choisissent un compteur vélo dédié, plus lisible et offrant une autonomie plus importante.
Chez Garmin, la gamme Edge est particulièrement adaptée, avec des écrans configurables permettant d’afficher la puissance instantanée, la moyenne sur 3 ou 10 secondes, ou encore la répartition gauche/droite. Après la sortie, toutes les données sont synchronisées dans Garmin Connect ou dans d’autres plateformes comme Strava ou TrainingPeaks pour un suivi détaillé.
Si vous souhaitez choisir le modèle le plus adapté à votre pratique, je vous invite à consulter notre guide complet sur les meilleurs GPS Garmin pour le vélo.
À qui s’adressent ces pédales ?
Un capteur de puissance n’est pas forcément indispensable à tout cycliste. Pour un pratiquant occasionnel ou quelqu’un qui roule surtout pour le plaisir, un simple compteur GPS ou un cardiofréquencemètre suffit largement.
En revanche, dès que l’on cherche à structurer ses entraînements ou à mieux gérer ses efforts, la puissance devient un outil très précieux. Ces pédales sont donc particulièrement adaptées :
- Aux amateurs réguliers qui souhaitent progresser méthodiquement
- Aux cyclistes longue distance qui veulent mieux doser leur énergie
- Aux compétiteurs qui cherchent à optimiser chaque watt
Le coût reste élevé, surtout pour la version double (210), mais c’est un investissement cohérent pour qui veut franchir un cap dans sa pratique.
Pourquoi utiliser un capteur de puissance ?
Un capteur de puissance permet d’obtenir une donnée objective, en watts, reflétant immédiatement l’effort fourni. Contrairement à la fréquence cardiaque, la puissance n’est pas influencée par la chaleur, la fatigue ou l’hydratation.
Les bénéfices concrets
- Structurer ses entraînements : définir sa FTP (Functional Threshold Power), travailler dans des zones précises, mesurer les progrès de manière fiable.
- Gérer son effort en course ou sortie longue : éviter de partir trop fort, économiser son énergie pour tenir la distance.
- Analyser la technique de pédalage : équilibre gauche/droite, efficacité de la poussée et du tirage.
- Comparer objectivement ses sorties : même parcours, mêmes watts, progression mesurable.
Voir l’article : Comment entraîner sa puissance ?
Capteur de puissance vs cardiofréquencemètre
Un cardiofréquencemètre reste utile, mais il présente des limites :
- Temps de réaction : le cœur met quelques secondes à s’adapter à l’effort, alors que la puissance réagit instantanément.
- Influences externes : fatigue, stress, température, hydratation peuvent modifier la fréquence cardiaque sans lien direct avec l’effort réel.
- Analyse de la récupération : le cardio donne une bonne vision de la fatigue accumulée, ce que la puissance ne montre pas.
En réalité, les deux sont complémentaires :
- Le cardio aide à comprendre comment le corps réagit.
- La puissance permet de contrôler précisément l’effort à chaque instant.
FAQ
Combien coûtent les Garmin Rally 110 et 210 ?
La Rally 110 est proposée autour de 649 €, la Rally 210 avoisine les 1050 €.
Faut-il un compteur Garmin pour les utiliser ?
Non, elles fonctionnent aussi avec d’autres marques via ANT+ et Bluetooth, mais l’intégration est optimale avec un compteur Garmin Edge.
Quelle est la durée de vie des piles ?
Jusqu’à 120 heures d’utilisation avant remplacement.
Peut-on les utiliser en VTT ?
Oui, grâce aux corps interchangeables compatibles SPD, elles conviennent aussi aux sorties tout-terrain.
Quelle est la différence majeure entre Rally 110 et 210 ?
La Rally 110 mesure uniquement la puissance d’une jambe, la Rally 210 mesure les deux pour plus de précision et d’analyse.
Cet article original intitulé Garmin Rally 110 et 210 : Les nouvelles pédales avec capteur de puissance sont enfin là ! a été publié la première sur SysKB.
UGREEN DH4300 Plus : NAS 4 baies, format cube et petit prix
Le UGREEN DH4300 Plus est un NAS 4 baies orienté grand public. Avec son format cube vertical, et un accès par le dessus, il casse les codes sur ce type d’appareil. Pas de look « informatique« , il s’intègre facilement dans un bureau ou dans un salon grâce à son design sobre et premium. Il mise sur la simplicité d’usage (Logiciel UGOS Pro embarqué), la connectique essentielle et une sortie HDMI 4K si vous l’installez dans le salon. Nous présenterons ici ses spécifications, ses usages de prédilections et aussi ses limites. Nous le comparerons au UGREEN DXP4800 afin d’orienter votre choix selon les besoins en performances, réseau et évolutivité.
UGREEN en bref & positionnement du DH4300 Plus
UGREEN développe depuis 2024 la gamme NASync intégrant avec le système d’exploitation UGOS Pro. L’objectif est de proposer un stockage réseau moderne et simple à utiliser pour les particuliers et les petites équipes. L’écosystème met l’accent sur la prise en main guidée, la sécurité de base et des applications intégrées (sauvegarde, multimédia, photos, containers, VM, …).
Dans cette gamme, le DH4300 Plus est un NAS à 4 baies adapté à un usage domestique et bureautique. Il se distingue par un format cube vertical avec accès par le dessus, pensé pour une intégration discrète sur un bureau ou dans un salon. L’approche privilégie la sobriété et la réduction de l’encombrement en profondeur. Pour autant son format 4 baies offre un potentiel de capacité absolument énorme pour un usage domestique.
Côté matériel, il s’appuie sur un processeur Rockchip ARM 8 Cores 2.4GHz RK3588, 8 Go de RAM en DDR4, 4 baies SATA, un port 2.5 GbE, une sortie HDMI 4K/60, ainsi qu’un port USB-C en façade et 2 ports USB-A à l’arrière. Le système réside sur une carte eMMC 32 Go et la capacité maximale atteint 120 To selon les disques que vous allez installez=r et le RAID que vous allez configurer.
En comparaison le DXP4800, un autre modèle de la gamme NASync, cible un public plus exigeant en performance et évolutivité : Intel N100 (x86), Mémoire DDR5 extensible, deux ports 2.5 GbE et deux emplacements M.2 NVMe. Les deux modèles partagent donc le même environnement logiciel, mais ne visent pas exactement le même profil d’utilisateur. Je détaille la comparaison un peu plus loin dans cet article.
Design & form factor : un 4 baies qui s’intègre facilement
Le DH4300 Plus adopte un châssis vertical au format cube, avec accès par le dessus. Cette conception réduit l’encombrement en profondeur et rompt avec les tiroirs frontaux des NAS classiques. Elle favorise une intégration discrète dans un bureau ou un salon, tout en conservant un accès direct aux disques.


Le capot supérieur se retire pour atteindre les quatre baies SATA. Les dimensions sont contenues pour un 4 baies (empreinte carrée 155 × 155 mm, 215,7 mm de hauteur). Prévoyez un dégagement vertical suffisant pour ouvrir le capot si le NAS est posé sous une étagère.
L’installation des disques est on ne peut plus simple et je vous montre ici l’installation de mes 4 disques Seagate IronWolf de 4 To vendu un peu plus de 100€ par disque. Formatés en Raid 6 j’obtiendrai une volumétrie utile d’environ 10,8 TB pour stocker mes données essentiellement multimédia.




La connectique du UGREEN DH4300 Plus est répartie de façon logique :
- En façade : Le bouton d’alimentation, 1 port USB-C 3.2 Gen1 pour les copies rapides vers/depuis un SSD externe ou une clé, et différents voyants.

- À l’arrière : 2 ports USB-A 3.2 Gen1, 1 port HDMI 4K/60, 1 port LAN 2.5 GbE, un bouton Reset et le port pour l’alimentation.

L’ensemble privilégie la sobriété : lignes épurées, câbles regroupés à l’arrière, façade dégagée. Ce form factor convient particulièrement :
- aux espaces restreints où la profondeur est limitée ;
- aux environnements où l’on souhaite minimiser l’impact visuel d’un NAS ;
- aux usages avec accès occasionnel aux disques, l’ouverture par le haut étant immédiate avec un dégagement suffisant.
Caractéristiques techniques du UGREEN NAS DH4300 Plus
J’ai regroupé dans ce tableau toutes les caractéristiques essentielles du DH4300 Plus
Élément | Spécifications UGREEN DH4300 Plus |
---|---|
Processeur | Rockchip RK3588 (ARM, 8 cœurs, jusqu’à 2,4 GHz) |
Mémoire | 8 Go LPDDR4X (soudée, non extensible) |
Disques | 4 baies SATA 3,5″ / 2,5″ (chargement par le haut) |
RAID | JBOD, Basic, 0/1/5/6/10 |
Capacité maximale | 120 To (4 × 30 To) |
Stockage système | eMMC 32 Go |
Réseau | 1 × 2.5 GbE (RJ-45) |
Vidéo | HDMI 4K/60 Hz |
USB – façade | 1 × USB-C 3.2 Gen1 (5 Gb/s) |
USB – arrière | 2 × USB-A 3.2 Gen1 (5 Gb/s) |
Extension | Pas de PCIe / pas de M.2 NVMe |
Alimentation | 12 V / 6 A |
Dimensions | 155 × 155 × 215,7 mm |
Système | UGOS Pro |
Points à retenir
- Format cube, accès par le dessus : encombrement réduit en profondeur, accès disques simple, un look qui permet de l’intégrer facilement dans votre intérieur.
- ARM RK3588 : très efficace pour un usage familial, sauvegardes, streaming local 4K via HDMI.
- RAM soudée et absence de M.2 : pas d’extension mémoire ni de cache NVMe mais il est déjà suffisamment équipé en mémoire pour faire ce pour quoi il est prévu : Le partage Cloud massif et le Multimédia.
- Un seul port 2.5 GbE : Suffisant pour un foyer, mais pas d’agrégation de liens.
- USB correctement placés : USB-C en façade, deux USB-A à l’arrière pour les périphériques et SSD externes.
Le Logiciel UGOS Pro
UGOS Pro est le système livré avec le UGREEN DH4300 Plus mais aussi tous les NAS de chez UGREEN. L’interface est claire, accessible depuis un navigateur, les applications mobiles iOS/Android et même un client desktop pour votre ordinateur. C’est donc selon vos préférences et vos besoins. La prise en main est guidée par des assistants, ce qui raccourcit la phase d’installation et votre phase d’apprentissage est optimale. On le sait … le temps compte
Accès et partage
- Accès local et distant : connexion sécurisée en LAN et mise en place rapide de l’accès à distance sans ouverture de ports complexe.
- Partage de fichiers : protocoles standards (SMB, NFS, FTP/S, WebDAV) et liens de partage avec mot de passe et durée de validité.
- Gestion des comptes : utilisateurs, groupes, quotas et droits fins par dossier.
Sauvegardes
- PC/Mac : tâches de sauvegarde planifiées vers le NAS (dossiers utilisateurs, bibliothèques, projets).
- Smartphones : sauvegarde automatique des photos/vidéos depuis l’application mobile.
- Réplication : sauvegardes NAS-vers-NAS et vers stockages externes USB ; export/restauration simples.
Sécurité
- Authentification à deux facteurs (2FA), pare-feu et antivirus intégrés.
- Chiffrement des partages ou des dossiers sensibles selon les besoins.
- Mises à jour du système et des applications depuis un centre de mise à jour dédié.
Multimédia et IA
- Photos : indexation et recherche assistées par IA (visages, scènes, objets), albums intelligents, déduplication.
- Vidéo/Musique : serveurs multimédias et prise en charge de la sortie HDMI 4K/60 pour un affichage local sur TV/écran.
Conteneurs et virtualisation
- Docker : disponible sur DH4300 Plus avec images compatibles ARM64.
- Machines virtuelles : non recommandées sur ce modèle ARM ; cette fonction vise plutôt les modèles x86 de la gamme.
Administration
- Tableau de bord clair (CPU, RAM, réseau, volumes).
- Notifications par e-mail/app en cas d’alerte (disque défaillant, volume plein, échec de sauvegarde).
- Journalisation des accès et des actions d’administration.
Performances & cas d’usage réels
Débits réseau en pratique
Avec un port 2.5 GbE, le plafond théorique atteint 312,5 Mo/s. En conditions réelles (RAID adapté, disques sains, jumbo frames éventuels), on vise couramment 250–300 Mo/s en lecture/écriture sur un partage SMB. Un disque unique limitera plutôt autour de 180–220 Mo/s ; le RAID 0/5/10 aide à maintenir des pointes plus élevées et une meilleure tenue en charges mixtes.
Stockage et RAID
Les quatre baies SATA autorisent le RAID 1/5/6/10 selon l’équilibre recherché entre sécurité, capacité et performances.
- RAID 1 : Si vous n’avez que 2 disques ou que vous souhaitez faire 2 grappes RAID 1 distinctes entres lesquelles vous mettez par exemple dans la sauvegarde.
- RAID 5 : Bon compromis pour un foyer ou un petit bureau pour disposer d’une grande capacité et d’un minimum de sécurité.
- RAID 6 : Tolérance à deux pannes disques, au prix d’un surcoût de capacité.
- RAID 10 : Excellent en I/O aléatoires, capacité divisée par deux.
La capacité max de 120 To avec des disques de 30 To couvre déjà des besoins importants en photo/vidéo et sauvegardes.
Multimédia et HDMI
Le UGREEN NAS DH4300 Plus permet de regarder vos films selon deux scénarios distincts :
- Lecture locale en HDMI : le NAS est relié en HDMI 4K/60 à un écran. Idéal pour un usage salon/bureau sans dépendre du réseau. Mais je ne trouve pas l’expérience utilisateur optimale sur ce type de montage.
- Lecture en réseau (Plex/Jellyfin/DLNA) : le NAS sert les fichiers à des clients (TV connectée, Apple TV, Shield, applis). Ici, trois cas existent :
- Direct Play : le client lit le fichier tel quel (meilleure qualité, charge CPU minimale).
- Direct Stream : remux du conteneur sans réencoder la vidéo.
- Transcodage : réencodage à la volée (coûteux en CPU, à éviter sur de la 4K).
A titre personnel j’utilise le DLNA, c’est le moyen le plus basique et le plus simple pour regarder vos films et séries sur votre TV connectée, et ça fonctionne parfaitement avec ce NAS UGREEN DH4300 !
Bonnes pratiques pour éviter le transcodage
- Encoder en H.264/H.265 avec pistes audio AAC/E-AC3, conteneur MKV/MP4.
- Privilégier des sous-titres texte (SRT).
- En réseau, câbler en Ethernet quand c’est possible ; en Wi-Fi, viser du Wi-Fi 6 stable.
Capacité du DH4300 Plus
- En HDMI, lecture fluide de fichiers compatibles.
- En réseau, le 2.5 GbE permet plusieurs flux en Direct Play si le stockage suit (RAID adapté).
- Les transcodages 4K simultanés restent délicats ; pour ces cas, un modèle x86 comme le DXP4800 est plus indiqué.
Sauvegardes et synchronisation
Pour les PC/Mac, la planification de tâches vers le NAS assure une protection continue des dossiers critiques. Côté smartphones, la sauvegarde photo/vidéo automatique allège le stockage local. Les copies externes via USB-C en façade simplifient l’ingest ponctuel depuis un SSD ou une clé.
Petites équipes et usage quotidien
Pour un foyer ou une équipe de 2–5 personnes, le 2.5 GbE fournit des transferts confortables, y compris sur de gros projets. Sur des charges plus intensives (montage multi-postes, nombreux accès concurrents, bases de données), la limite du lien unique peut se faire sentir. Dans ce cas, on envisagera des profils matériels disposant de deux ports réseau et de cache NVMe (voir comparaison plus loin).
DH4300 Plus vs DXP4800 : lequel choisir ?
Je vous propose le comparatif entre 2 modèles de NAS à 4 baies proposés par UGREEN, le DH et le DXP
Tableau comparatif
Critère | UGREEN DH4300 Plus | UGREEN DXP4800 |
---|---|---|
Format | Cube vertical, accès par le dessus (top-loading) | Boîtier desktop à tiroirs frontaux |
Baies SATA | 4 (3,5″/2,5″) | 4 (3,5″/2,5″) |
Processeur | Rockchip RK3588 (ARM, 8 cœurs) | Intel N100 (x86, 4 cœurs/4 threads) |
Mémoire | 8 Go LPDDR4X (non extensible) | 8 Go DDR5, extensible jusqu’à 16 Go |
Réseau | 1 × 2.5 GbE | 2 × 2.5 GbE |
Emplacements M.2 NVMe | — | 2 × M.2 NVMe (cache/accélération) |
Sortie vidéo | HDMI 4K/60 | HDMI 4K/60 |
Ports USB (total)** | 3 (USB-C + 2 × USB-A) | 3 (USB-C + 2 × USB-A) + lecteur SD 3.0 |
Stockage système | eMMC 32 Go | eMMC 32 Go |
RAID | JBOD, Basic, 0/1/5/6/10 | JBOD, Basic, 0/1/5/6/10 |
Capacité maximale | 120 To (4 × 30 To) | 136 To (4 × 30 To + 2 × 8 To) |
Dimensions (L × l × H) | 155 × 155 × 215,7 mm | 257 × 178 × 178 mm |
Profil type | Foyer / TPE, simplicité, design discret | Utilisateurs exigeants, perfs & évolutivité |
Remarques :
- Le DXP4800 offre un double réseau 2.5 GbE (agrégation possible), de la RAM DDR5 extensible et 2 emplacements M.2 NVMe pour du cache SSD.
- Le DH4300 Plus mise sur la simplicité et un format cube plus discret ; il ne propose ni NVMe interne ni extension de RAM.
Recommandations par profil
- Choisissez le DH4300 Plus si vous cherchez un NAS 4 baies abordable, discret, pour des sauvegardes multi-postes, du partage de fichiers, des photos avec IA et de la lecture locale 4K via HDMI. Le port unique 2.5 GbE suffit pour un foyer ou une petite équipe, sans besoins d’agrégation ni de cache NVMe.
- Préférez le DXP4800 si vous attendez plus de débit agrégé (2 × 2.5 GbE), une réactivité accrue grâce au cache NVMe, et une évolutivité mémoire (DDR5 jusqu’à 16 Go) pour Docker intensif, petites VM, et des accès concurrents plus fréquents. C’est aussi le meilleur choix si vous anticipez des transcodages plus réguliers côté serveur.
Et si un NAS à 2 baies suffit ?
Si vos besoins en termes de volumétrie restent modestes (sauvegarde de postes, bibliothèque photos/vidéos familiale, partage bureautique), un NAS 2 baies peut être plus pertinent / suffisant. Dans l’écosystème UGREEN, le DXP2800 constitue une alternative cohérente en 2 baies pour un usage domestique ou un petit bureau. J’ai consacré toute une série d’article sur le DXP2800, de la présentation jusqu’à son installation pas à pas.
À noter toutefois : si vous anticipez une croissance rapide (vidéos 4K nombreuses, sauvegardes de plusieurs machines, accès simultanés plus fréquents), le passage direct à quatre baies reste souvent plus durable, grâce à des options de RAID plus flexibles et une capacité évolutive sans remplacement immédiat des disques existants. Vous pourriez ainsi démarrer avec seulement 2 disques en RAID1 que vous feriez évoluer par la suite en ajoutant 2 disques complémentaires. Pour un besoin de performance important je vous recommanderai plutôt le DXP4800 de chez UGREEN, il a les mêmes performance que le DXP2800 mais avec 4 baies. Si vous voulez faire de la virtualisation en container ou en VM pour publier différents services sur votre NAS optez même pour le DXP4800 Plus qui est exceptionnel pour le prix.
Mise en route du DH4300 Plus
Pour conclure cet article je vous propose un guide de mise en route rapide.
Préparation
- Choisir des disques NAS (3,5″ de préférence).
- Prévoir un dégagement vertical pour l’ouverture du capot.
- Placer le NAS dans un endroit ventilé, stable et peu poussiéreux.
- Idéalement, utiliser un onduleur pour éviter les coupures brutales.
Installation pas à pas
- Ouvrir le capot et insérer les disques dans les quatre baies.
- Raccorder l’Ethernet 2.5 GbE au switch/routeur, puis l’alimentation.



Mise en route
- Démarrer votre NAS et laissez le s’initialiser pendant 1 bonne minute.
- Depuis votre ordinateur ou votre smartphone rendez-vous sur la page https://find.ugnas.com/. Cela va envoyer un broadcast sur votre réseau local pour détecter la présence de votre NAS.
- Nommez votre NAS et acceptez à minima les accords d’utilisation.

- Configurer votre compte administrateur


Lors de cette étape vous recevez un code de confirmation par mail.

- Initialisation du NAS, cette étape dure une dizaine de minutes environ, même si le temps affiché au départ est supérieur. Patience … pendant l’initialisation de UGOS PRO prenez le temps de découvrir les fonctionnalités affichées. Une fois terminé le message de bienvenue s’affiche et



- La configuration du stockage est la première étape à effectuer avant de pouvoir utiliser votre NAS. Rendez vous dans le menu Stockage, cliquez sur Suivant puis Créer.


- Création du Pool de Stockage. Pour cela sélectionnez vos disques. Si vous en avez 4 je vous propose de créer une grappe RAID 5 de 4 disques afin de pouvoir perdre 1 disque sans risque de perte de données. Si vous en avez que 2 disques, une grappe RAID 1 de 2 disques en miroir vous permettant également de perdre 1 disque sans risque de perte de données. Dans mon exemple je clique sur mes 4 disques et je sélectionne RAID 5. Cliquez ensuite sur Suivant.


- Création d’un Volume de stockage dans le Pool de Stockage précédemment créé. On peut créer plusieurs volumes dans un pool, mais ils partageront les mêmes disques. Le volume a vocation à contenir vos partages de fichiers, donc sauf cas d’usage spécifique je vous encourage à ne créer qu’un seul volume dans votre pool et de sélectionner le système de fichiers ext4. Cet aspect est transparent pour l’utilisateur finale du NAS. Laissez vous guider par l’assistant et renseignez votre mot de passe pour procéder à la création du volume.




Le volume est enfin en cours de création et de formatage. Rassurez-vous votre volume sera rapidement utilisable mais un processus d’optimisation va durer plusieurs heures en arrière plan.

Conclusion
Dans cet article, je vous ai également présenté le UGREEN DH4300 Plus sous un angle très concret : son design vertical pensé pour s’intégrer facilement, ses caractéristiques matérielles (RK3588, 8 Go de RAM, 4 baies SATA, 2.5 GbE, HDMI 4K/60, USB-C en façade), ses cas d’usage privilégiés (sauvegarde multi-postes, partage de fichiers, multimédia en Direct Play) et ses limites assumées (RAM non extensible, pas de NVMe, un seul port 2.5 GbE). On a aussi fait le point sur UGOS Pro et son approche guidée qui, soyons honnêtes, simplifie bien la vie pour un premier NAS à la maison.
Je l’ai comparé au UGREEN DXP4800 pour clarifier le positionnement : même écosystème logiciel, mais une plate-forme x86 plus évolutive (double 2.5 GbE, DDR5 extensible, cache NVMe) pour ceux qui visent du débit agrégé, des accès concurrents plus denses, ou des besoins de transcodage côté serveur.
L’idée est simple :
- DH4300 Plus si vous privilégiez la sobriété, la simplicité et un usage familial/bureautique, il est proposé sur Amazon à un prix très attractif de 365€ actuellement sans les disques.
- DXP4800 si vous cherchez des marges de manœuvre en perfs et en évolutivité mais à un prix plus important d’environ 467€.
Côté pratique, on a installé les disques et configuré le stockage pas à pas. Jusqu’à la création du volume. Je me suis arrêté volontairement là — pas de création de partages ni d’autres services — pour garder un chemin clair et reproductible.
Vous pouvez désormais déployer vos partages, installer les apps multimédias (Musique, Théâtre, Photos), activer les sauvegardes PC/Mac et mobiles, puis affiner avec l’accès distant, la gestion des utilisateurs et, si ça vous tente, quelques conteneurs Docker compatibles ARM. Je décris tout cela dans mon article 5 usages pratiques pour profiter au maximum de votre NAS UGREEN !
Si vous avez des questions spécifiques (RAID 5 vs 6, DLNA vs Plex, cache ou pas, etc.), posez-les en commentaire ; je réponds et j’ajoute des sections si besoin. Bref, vous avez maintenant une base solide avec le DH4300 Plus… on passe à la mise en production !
Cet article original intitulé UGREEN DH4300 Plus : NAS 4 baies, format cube et petit prix a été publié la première sur SysKB.
RGB Mini-LED : La révolution de l’affichage qui veut détrôner l’OLED
On pensait que l’OLED était le graal des téléviseurs, mais une nouvelle technologie arrive pour rebattre les cartes : le RGB Mini LED. Dévoilée par Hisense lors des salons CES et IFA, cette innovation promet une luminosité record, une colorimétrie jamais vue et des téléviseurs plus fins et plus économes en énergie. De quoi changer durablement le marché des écrans dès 2025.
Qu’est-ce que le rétroéclairage LCD et pourquoi le Mini LED a marqué une évolution ?
Contrairement aux téléviseurs OLED qui produisent leur propre lumière pixel par pixel, les écrans LCD nécessitent un rétroéclairage. Sans lui, la dalle LCD resterait noire.
Le rétroéclairage LCD classique
Les téléviseurs LCD ne produisent pas de lumière par eux-mêmes, contrairement aux OLED. Ils ont donc besoin d’un rétroéclairage placé derrière ou sur les côtés de la dalle pour afficher une image. Ce rétroéclairage est composé de LEDs blanches qui diffusent une lumière uniforme à travers plusieurs filtres pour créer les couleurs visibles.
Deux grandes méthodes de rétroéclairage
- Edge LED (LED sur les bords) : les LEDs sont placées uniquement sur les côtés de l’écran. La lumière est ensuite diffusée sur toute la dalle à l’aide de plaques optiques.
- Avantage : fabrication moins coûteuse, écrans plus fins.
- Inconvénient : luminosité moins homogène, fuites de lumière fréquentes.
- Direct LED (ou Direct Dimming) : les LEDs sont installées directement derrière la dalle LCD.
- Avantage : meilleure répartition de la lumière, gestion possible par zones.
- Inconvénient : téléviseurs plus épais, noirs encore imparfaits.
Le principe du rétroéclairage par zones
Avec le Direct LED, les constructeurs ont introduit le local dimming, c’est-à-dire un rétroéclairage par zones indépendantes. Cela permet d’éteindre une partie des LEDs dans les zones sombres de l’image et de laisser les autres allumées dans les zones lumineuses.
Résultat : un contraste plus élevé qu’avec un rétroéclairage uniforme. Mais comme les zones restent relativement larges, on observe souvent un phénomène de halo lumineux (blooming) autour des objets clairs sur fond noir.
Limites de ce système
- Les noirs ne sont jamais totalement profonds, car une LED allumée derrière la dalle laisse passer un peu de lumière.
- Les angles de vision sont limités : les couleurs et la luminosité se dégradent lorsqu’on n’est pas en face de l’écran.
- La colorimétrie dépend fortement de filtres et de films optiques qui transforment la lumière blanche en rouge, vert et bleu, ce qui entraîne une perte de précision et de luminosité.
En résumé, le rétroéclairage LCD classique a permis la démocratisation des grands téléviseurs abordables, mais il reste limité dès qu’il s’agit de rivaliser avec des technologies plus avancées comme l’OLED ou, plus récemment, le Mini LED.
L’arrivée du Mini LED (2018)
En 2018, le Mini LED a marqué une véritable rupture dans le domaine du rétroéclairage LCD. Il ne s’agit pas d’une nouvelle technologie d’écran à proprement parler, mais d’une évolution majeure du rétroéclairage, qui améliore considérablement les performances des téléviseurs LCD traditionnels.
Des LEDs beaucoup plus petites et plus nombreuses
La principale différence vient de la taille des diodes. Les Mini LEDs mesurent entre 100 et 200 micromètres, soit bien plus petites que les LEDs classiques. Cette miniaturisation permet d’en placer des milliers derrière une dalle, contre seulement quelques centaines auparavant.
Résultat : le téléviseur peut contrôler la lumière de manière beaucoup plus fine et précise.
Une gestion plus granulaire des zones de rétroéclairage
Avec les anciennes générations de LED, le rétroéclairage fonctionnait par grandes zones, parfois limitées à quelques dizaines. Cela entraînait souvent un problème de blooming (halo lumineux autour des objets clairs sur fond sombre).
Avec le Mini LED, on parle désormais de plusieurs centaines, voire milliers de zones de contrôle. Chaque zone peut être allumée ou éteinte indépendamment, ce qui améliore nettement la qualité d’image, notamment dans les scènes sombres ou à fort contraste.
Des noirs plus profonds et un contraste renforcé
Grâce à ce contrôle par zones plus précis, les téléviseurs Mini LED offrent des noirs plus profonds que les LCD classiques. Bien sûr, ils ne rivalisent pas encore totalement avec l’OLED (où chaque pixel peut s’éteindre individuellement), mais ils s’en rapprochent nettement tout en conservant une luminosité supérieure.
Le contraste global est donc beaucoup plus élevé, un point essentiel pour profiter des contenus HDR.
Une meilleure compatibilité avec le HDR
Le HDR (High Dynamic Range) repose sur deux éléments : un fort contraste et une luminosité maximale élevée. Les Mini LEDs, plus nombreuses et plus puissantes, permettent d’atteindre des pics lumineux impressionnants (jusqu’à 2000 nits sur certains modèles).
Associé à un meilleur contrôle des zones sombres, cela rend les images beaucoup plus réalistes, avec des détails visibles aussi bien dans les zones claires que dans les zones d’ombre.
Mais une limite persistante : la lumière bleue initiale
Malgré tous ces progrès, les Mini LED conservent une caractéristique fondamentale : elles émettent une lumière initialement bleue.
Pour obtenir une image en couleur, cette lumière doit passer par des filtres et des quantum dots (nanocristaux qui transforment la lumière bleue en rouge ou en vert).
Ce processus fonctionne bien, mais il absorbe une partie de la luminosité et limite la fidélité des couleurs, ce qui laisse encore une marge d’amélioration.
Comment le RGB Mini LED change la donne
Le RGB Mini LED pousse encore plus loin le principe en intégrant directement la gestion des couleurs dans le rétroéclairage.
1. Gestion directe des couleurs
- Chaque diode émet déjà du Rouge, Vert ou Bleu, supprimant l’étape de conversion via quantum dots.
- Résultat : un rétroéclairage qui « prépare » déjà l’image avant même d’arriver à la dalle.
2. Filtres allégés
- Plus besoin de filtres lourds et coûteux.
- Seul un filtre léger subsiste pour sublimer les couleurs, sans bloquer la lumière.
3. Colorimétrie inégalée
- Atteint 100 % de l’espace colorimétrique BT2020.
- Couleurs naturelles, vives et fidèles, jamais vues sur LCD.
Performances visuelles : des chiffres qui impressionnent
Le RGB Mini LED ne se contente pas d’améliorer la qualité d’image, il pulvérise certains records techniques.
Caractéristique | Mini LED classique | RGB Mini LED |
---|---|---|
Gestion des couleurs | Lumière bleue + quantum dots | Directement RGB |
Pic de luminosité | ≈ 4000 nits | Jusqu’à 8000 nits |
Espace colorimétrique | DCI-P3 étendu | 100 % BT2020 |
Consommation d’énergie | Standard | -40 % |
Lumière bleue | Normale | -42 % |
Épaisseur TV | Standard | Plus fin |
Luminosité hors norme
- Jusqu’à 8000 nits en pic de luminosité, soit près du double du Mini LED classique.
- De quoi gérer sans effort le HDR et les environnements très lumineux.
Contraste renforcé
- Noirs plus profonds grâce à un contrôle ultra-précis des zones de rétroéclairage.
- Rapport de contraste encore plus élevé que sur le Mini LED.
Plus de confort visuel
- 42 % de lumière bleue en moins, limitant la fatigue oculaire.
- Consommation énergétique réduite de 40 %, un atout écologique et économique.
Avantages pratiques
La technologie RGB Mini LED n’est pas qu’une prouesse technique : elle apporte des bénéfices concrets pour les utilisateurs au quotidien. Voici les principaux atouts :
Une qualité d’image jamais vue sur LCD
Le RGB Mini LED redéfinit ce qu’un téléviseur LCD peut offrir.
- Les couleurs sont plus riches, plus naturelles et mieux équilibrées, grâce à la gestion directe des diodes rouges, vertes et bleues.
- L’espace colorimétrique atteint 100 % du BT2020, un standard que même l’OLED peine à couvrir complètement.
- L’image gagne en profondeur et en réalisme, ce qui rapproche fortement le LCD des performances visuelles de l’OLED, tout en conservant les points forts propres aux technologies à rétroéclairage.
Une luminosité extrême pour le HDR et Dolby Vision 2
L’un des points forts du RGB Mini LED est sa luminosité record : jusqu’à 8000 nits en pic, soit quasiment le double de ce que propose le Mini LED classique.
- Cette puissance lumineuse est idéale pour les contenus HDR (High Dynamic Range), où les zones claires et sombres doivent coexister sans perte de détails.
- Dolby a même choisi cette technologie pour son Dolby Vision 2, qui promet d’aller au-delà des normes HDR actuelles.
En pratique, cela veut dire que les scènes de films très contrastées (feu d’artifice, couchers de soleil, sports en plein jour) seront plus réalistes et éclatantes.
Moins énergivore et plus respectueux de la vue
Le RGB Mini LED n’est pas seulement plus puissant, il est aussi plus efficace :
- La consommation d’énergie est réduite d’environ 40 % par rapport à un Mini LED classique.
- L’émission de lumière bleue est réduite de 42 %, ce qui limite la fatigue oculaire, un point crucial pour ceux qui regardent la télévision plusieurs heures par jour.
Cela en fait une technologie à la fois plus écologique et plus confortable pour l’utilisateur.
Des téléviseurs plus fins et élégants
En supprimant une partie des filtres lourds nécessaires sur les anciens systèmes, le RGB Mini LED permet de concevoir des téléviseurs plus fins et mieux « designés ».
- Moins de couches optiques signifie une épaisseur réduite.
- Les constructeurs peuvent ainsi proposer des modèles plus élégants, adaptés à des intérieurs modernes, sans compromis sur la qualité d’image.
- Cela rapproche aussi ces TV du style minimaliste des OLED, tout en gardant les avantages du LCD.
Enjeux commerciaux et stratégie de Hisense

Avec le RGB Mini LED, Hisense s’impose comme le premier constructeur à miser sérieusement sur cette technologie. La marque a profité du CES de Las Vegas puis de l’IFA de Berlin 2025 pour présenter ses premiers modèles et démontrer concrètement le potentiel de ce nouveau type de rétroéclairage.
Le calendrier de lancement est désormais clair. Le très grand modèle Hisense 116 UX (116 pouces) est déjà disponible depuis août 2025, mais il s’agit d’un téléviseur vitrine, vendu autour de 30 000 €, destiné à marquer les esprits plus qu’à inonder le marché.
Les modèles plus accessibles, en 55, 65, 75, 85 et 100 pouces, arriveront eux en 2026, avec des tarifs annoncés comme étant comparables à ceux des téléviseurs OLED actuels. Cela positionnera le RGB Mini LED comme une alternative premium mais compétitive, capable de séduire un public large et pas seulement une élite technophile.
L’autre atout stratégique, c’est l’association avec Dolby Vision 2, qui profitera pleinement de la luminosité extrême et de la colorimétrie étendue du RGB Mini LED. Dolby voit dans cette technologie un support idéal pour dépasser les standards HDR actuels, ce qui confère aux modèles Hisense une crédibilité renforcée auprès des amateurs d’image haut de gamme.
FAQ sur la technologie RGB Mini LED
Le RGB Mini LED va-t-il remplacer l’OLED ?
Pas forcément. L’OLED garde l’avantage des noirs parfaits pixel par pixel, mais le RGB Mini LED offre une luminosité bien supérieure et un coût plus accessible.
Quelle est la différence avec le Mini LED classique ?
Le Mini LED classique utilise des diodes bleues et des quantum dots, tandis que le RGB Mini LED gère directement les couleurs au niveau du rétroéclairage.
À partir de quand pourra-t-on acheter des TV RGB Mini LED ?
Hisense prévoit une commercialisation dès 2025 en Europe.
Les téléviseurs seront-ils beaucoup plus chers ?
Non. Les grands modèles serviront de vitrine technologique, mais les tailles courantes devraient rester au prix des OLED actuels.
Le RGB Mini LED consomme-t-il plus d’énergie ?
Au contraire : la suppression des filtres lourds réduit la consommation d’environ 40 %.
Cet article original intitulé RGB Mini-LED : La révolution de l’affichage qui veut détrôner l’OLED a été publié la première sur SysKB.