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Reçu hier — 10 décembre 2025

Ce que nous dit le hoodie de Rachida Dati

10 décembre 2025 à 11:07
> Mais ce matin, une vidéo apparue sur mon feed Instagram m’a crispée. Après avoir vu Rachida Dati déguisée en éboueur — bien qu’elle ait réclamé un service minimum lors de leur grève contre la réforme des retraites —, arpenter le marais, quartier LGBTQ+ historique — alors qu’elle fait partie des eurodéputés de droite qui se sont abstenus lors du vote du 1er mars 2018 au Parlement européen sur les thérapies de conversion —, c’est en train de harceler des personnes sans-abri et sans-papiers qu’on la voit, hoodie sur le dos. Un symbole fort qui en dit plus que ce que l’on croit.

Allez, encore une couche sur Dati parce que cette dame me donne de l'urticaire.

> Porter un pull qui intime de s’aimer tout en houspillant des personnes dans la rue, en plein hiver, symbolise parfaitement la dystopie dans laquelle nous évoluons actuellement et où la décence n’a plus de mise. Parce que, dans un souffle, elle demande à des sans-abri leur projet d’insertion et les accuse de s’approprier les lieux, comme s’ils étaient des hippies à Woodstock, un joint à la main. On marche sur la tête. Il serait également bon de lui rappeler que l’hébergement d’urgence relève de la compétence de l’État et non pas de la mairie de Paris. Un gouvernement dont, on le rappelle, elle fait partie.

Bon, je vais pas recopier tout l'article, l'essentiel et là.
Et il est désespérant. Ce que cet article fait, ce que le podcast cité dans l'article précédent fait, ce que je suis en train de faire est la parfaite illustration de pourquoi on a déjà perdu (oui, je suis profondément optimiste, tu savais pas ?) : une vidéo indécente de Rachida Dati, un mensonge de Bardella ou une affirmation réac de Retailleau (pardon, j'évite les tautologies et les truismes d’habitude), ça prend 30 seconde. Les débunker, expliquer en quoi c'est indécent, mensonger ou réac, ça prend 5, 10, 15 minutes, voire des heures.

EDIT : ça vaut quand même le coup de lire jusqu'au bout, ça parle de racisme et d’appropriation
> Concernant le hoodie, je réalise donc que si on en parle encore, c’est parce que la mode est un indicateur du changement. Le changement d’époque entraîne souvent une modification de la signification des vêtements que nous portons. Et si le hoodie fera continuellement partie de l’histoire de la criminalisation des corps non-blancs, il s’affirme depuis quelque temps comme le symbole d’une gentrification vestimentaire réussie : un vêtement autrefois utilisé pour suspecter et criminaliser une jeunesse racisée devient un outil de communication pour les élites. Mais si le vêtement, comme stigmate, peut sembler disparaître, la violence qui l’accompagnait reste.
(Permalink)

Ce que nous dit le hoodie de Rachida Dati

10 décembre 2025 à 11:07
> Mais ce matin, une vidéo apparue sur mon feed Instagram m’a crispée. Après avoir vu Rachida Dati déguisée en éboueur — bien qu’elle ait réclamé un service minimum lors de leur grève contre la réforme des retraites —, arpenter le marais, quartier LGBTQ+ historique — alors qu’elle fait partie des eurodéputés de droite qui se sont abstenus lors du vote du 1er mars 2018 au Parlement européen sur les thérapies de conversion —, c’est en train de harceler des personnes sans-abri et sans-papiers qu’on la voit, hoodie sur le dos. Un symbole fort qui en dit plus que ce que l’on croit.

Allez, encore une couche sur Dati parce que cette dame me donne de l'urticaire.

> Porter un pull qui intime de s’aimer tout en houspillant des personnes dans la rue, en plein hiver, symbolise parfaitement la dystopie dans laquelle nous évoluons actuellement et où la décence n’a plus de mise. Parce que, dans un souffle, elle demande à des sans-abri leur projet d’insertion et les accuse de s’approprier les lieux, comme s’ils étaient des hippies à Woodstock, un joint à la main. On marche sur la tête. Il serait également bon de lui rappeler que l’hébergement d’urgence relève de la compétence de l’État et non pas de la mairie de Paris. Un gouvernement dont, on le rappelle, elle fait partie.

Bon, je vais pas recopier tout l'article, l'essentiel et là.
Et il est désespérant. Ce que cet article fait, ce que le podcast cité dans l'article précédent fait, ce que je suis en train de faire est la parfaite illustration de pourquoi on a déjà perdu (oui, je suis profondément optimiste, tu savais pas ?) : une vidéo indécente de Rachida Dati, un mensonge de Bardella ou une affirmation réac de Retailleau (pardon, j'évite les tautologies et les truismes d’habitude), ça prend 30 seconde. Les débunker, expliquer en quoi c'est indécent, mensonger ou réac, ça prend 5, 10, 15 minutes, voire des heures.

EDIT : ça vaut quand même le coup de lire jusqu'au bout, ça parle de racisme et d’appropriation
> Concernant le hoodie, je réalise donc que si on en parle encore, c’est parce que la mode est un indicateur du changement. Le changement d’époque entraîne souvent une modification de la signification des vêtements que nous portons. Et si le hoodie fera continuellement partie de l’histoire de la criminalisation des corps non-blancs, il s’affirme depuis quelque temps comme le symbole d’une gentrification vestimentaire réussie : un vêtement autrefois utilisé pour suspecter et criminaliser une jeunesse racisée devient un outil de communication pour les élites. Mais si le vêtement, comme stigmate, peut sembler disparaître, la violence qui l’accompagnait reste.
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[1.05] Rachida Dati face à Emmanuel Grégoire à Paris : la décence a-t-elle encore un sens en politique ?

10 décembre 2025 à 10:59
Un texte intéressant sur la stratégie de Rachida Dati dans la course à la mairie de Paris. C'est une populiste, une démagogue, qui n'hésite pas à se mettre en scène "à la Trump". Partager ses vidéos et dire du mal d'elle, c'est encore parler d'elle : elle a bien retenu les leçons de son mentor Sarkozy.

C'est la deuxième partie du texte qui a attiré mon attention : il y est question de la nécessité d'un "populisme modéré", ou comment les non-populistes, les modérés, j'ai presque envie de dire les démocrates, devraient utiliser au moins en partie les méthodes de leurs adversaires trumpistes, orbanniens... pour, eux aussi, occuper le terrain.

Parce que, vraiment, publier un texte sur son site de campagne et sus X pour dire "c'est pas bien", ça ne marche pas.

> Il existe pourtant des exemples de « populisme modéré ». Le gouverneur démocrate de la très libérale Californie, Gavin Newsom, s’est mis à communiquer « à la Trump », avec un certain succès. Sans aller jusque-là, il y a aussi un peu de ça chez Zohran Mamdani, avec un succès certain. Emmanuel Macron aussi a usé d’un peu de populisme.
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[1.05] Rachida Dati face à Emmanuel Grégoire à Paris : la décence a-t-elle encore un sens en politique ?

10 décembre 2025 à 10:59
Un texte intéressant sur la stratégie de Rachida Dati dans la course à la mairie de Paris. C'est une populiste, une démagogue, qui n'hésite pas à se mettre en scène "à la Trump". Partager ses vidéos et dire du mal d'elle, c'est encore parler d'elle : elle a bien retenu les leçons de son mentor Sarkozy.

C'est la deuxième partie du texte qui a attiré mon attention : il y est question de la nécessité d'un "populisme modéré", ou comment les non-populistes, les modérés, j'ai presque envie de dire les démocrates, devraient utiliser au moins en partie les méthodes de leurs adversaires trumpistes, orbanniens... pour, eux aussi, occuper le terrain.

Parce que, vraiment, publier un texte sur son site de campagne et sus X pour dire "c'est pas bien", ça ne marche pas.

> Il existe pourtant des exemples de « populisme modéré ». Le gouverneur démocrate de la très libérale Californie, Gavin Newsom, s’est mis à communiquer « à la Trump », avec un certain succès. Sans aller jusque-là, il y a aussi un peu de ça chez Zohran Mamdani, avec un succès certain. Emmanuel Macron aussi a usé d’un peu de populisme.
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Reçu — 25 novembre 2025

Rachida Dati annonce la mise en place d’un antivol géant sur le Louvre

25 novembre 2025 à 13:00

Trop souvent raillée depuis plusieurs semaines, la sécurité du Louvre sera donc renforcée dès lundi prochain grâce à l’instauration d’un antivol géant qui fera le tour du musée et qui devrait, selon Rachida Dati, « calmer définitivement les ardeurs des cambrioleurs ». Pour éviter toute mauvaise surprise, la ministre précise que l’antivol en question sera équipé d’un « code à deux chiffres très compliqué » ainsi que d’un « cadenas de casier 32 mm très résistant ». Et ce n’est pas tout puisque la présidente du Louvre en personne fera le guet près de la porte d’entrée toutes les deux heures et que le téléphone portable de la ministre sera scotché en hauteur dans un endroit stratégique pour surveiller toutes les allées et venues suspectes.

Nouvelle polémique

Avec un tel dispositif, on pourrait penser que la sécurité du Louvre sera enfin à l’abri des critiques. Pourtant, plusieurs responsables politiques n’ont pas hésité à s’en prendre au modèle 100% écolo de l’antivol, entièrement confectionné à partir de lin, d’ouate de cellulose et de laine de chanvre, qui ne résisterait pas selon eux à « un simple coup de ciseaux ». La présidente du Louvre a répondu à ces accusations, assurant que sa couleur rouge vif était « très dissuasive » et rappelant que le moindre contact avec l’antivol déclenche la diffusion d’une chanson de Vianney.

Enfin, elle s’est engagée également à entourer, d’ici quelques mois, les œuvres les plus précieuses de rubans hachurés pour dissuader les voleurs.

L’article Rachida Dati annonce la mise en place d’un antivol géant sur le Louvre est apparu en premier sur Le Gorafi.fr Gorafi News Network.

Reçu — 11 juillet 2025

Le Sénat adopte la réforme de l’audiovisuel public grâce à l’article 44.3 – Libération

11 juillet 2025 à 17:32

Fin de session chaotique au Sénat. Face à l’«obstruction» de la gauche sur sa réforme de l’audiovisuel public, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a dégainé, ce vendredi 11 juillet au matin, l’arme constitutionnelle du «vote bloqué» pour en finir avec ce texte avant les congés parlementaires, qui démarrent théoriquement ce soir.

C'est hallucinant !

Nous assistons à la disparition du service public audiovisuel, privatisé par un gouvernement autoritaire.


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