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Reçu hier — 11 novembre 2025

Microsoft veut gagner la guerre des consoles en tuant TOUTES les consoles

Par :Korben
11 novembre 2025 à 08:33

Pendant que Sony peaufine sa PS6 et que Nintendo booste les vente de sa Switch 2, Microsoft vient de publier la feuille de route technique d’une transformation radicale de son business de consoles.

La mise à jour du Xbox GDK (Game Development Kit) d’octobre est passée presque inaperçue mais elle donne quelques indices intéressants. Il y a quelques nouvelles APIs, des outils pour développeurs, rien de spectaculaire, mais si vous regardez plus en détails ce qu’impliquent réellement ces nouvelles fonctionnalités, on comprend entre les lignes que Microsoft est en train de construire une nouvelle infrastructure pour transformer le concept même de console, y compris la sienne.

Alors on chiale ou pas ?

D’abord, faut savoir que le GDK, c’est le kit utilisé par les studios pour développer des jeux Xbox et PC et chaque nouvelle fonctionnalité qu’ils y ajoutent révèle la direction stratégique de Microsoft. Et là, visiblement, d’après les spécialistes et autres chroniqueurs jeux vidéos, la direction est claire, ils veulent décloisonner / uniformiser les plateformes de gaming.

Regardez GameInput. C’est une API qui unifie le clavier, la souris, le gamepad Xbox, et même les contrôleurs custom dans une seule interface. Low latency, thread-safe, parity totale entre Xbox et Windows comme ça, plus besoin de coder deux fois pour supporter les contrôles PC et console. Du coup, les manettes Xbox n’ont plus de raison d’être puisque n’importe quel périphérique peut devenir un contrôleur Xbox. Le hardware propriétaire devient ainsi optionnel.

Ensuite vous avez PlayFab Game Saves qui est un système de synchronisation de sauvegardes cross-platform entre Xbox et Steam. Vous commencez une partie sur Xbox, vous continuez sur Steam Deck, vous finissez sur votre PC. C’est automatique, avec gestion des conflits, support offline et Microsoft offre ça gratuitement aux développeurs Xbox. Hé oui, ils financent un système qui permet aux joueurs de quitter l’écosystème Xbox pour aller sur Steam sans perdre leur progression parce qu’ils s’en fichent que vous jouiez sur leur console ou pas. Tout ce qu’il veulent maintenant, c’est que vous jouiez avec votre compte Xbox, peu importe le hardware.

D’ailleurs, le GDK intègre aussi l’Xbox API pour Steam. Grâce à ça, les devs peuvent brancher l’authentification Xbox et les fonctions sociales Xbox directement dans leurs jeux Steam… Amis Xbox, succès Xbox, chat Xbox… tout ça dans un jeu acheté sur Steam, installé sur un PC, sans toucher à une console Xbox.

Microsoft ouvre donc en grand les portes et dit à tout le monde “Venez, on partage tout”. Le nouveau Xbox Game Package Manager va aussi dans le même sens. C’est maintenant une app unique qui package et upload les jeux pour Xbox (format XVC) et PC (format MSIXVC, ARM64 + x64 dans un seul build) depuis les mêmes fichiers sources alors qu’avant, les studios devaient gérer deux pipelines de déploiement.

Microsoft simplifie tellement le multi-platforme que ça n’a plus aucun sens de sortir un jeu en exclu sur Xbox. Bref, Microsoft serait en train de nous préparer un futur où “Xbox” n’est plus du matériel mais du logiciel (avec vos données évidemment car c’est ça qui a de la valeur). Alors oui, je sais, y’a des rumeurs d’une possible console premium à 1000 balles mais bon, pourquoi claquer 1000 balles pour une console quand un PC + Steam fera la même chose avec les mêmes jeux, les mêmes sauvegardes, et le même compte ? Je me le demande…

Je suis loin d’être un spécialiste, mais si je comprends bien ce move, le vrai pari de Microsoft, c’est d’abandonner les 200 ou 300 dollars de marge qu’ils se font sur le hardware pour capturer 100% du marché via leurs services, de Game Pass, à PlayFab en passant par Azure pour le cloud gaming et Xbox Live. Comme ça, si vous jouez avec votre compte Xbox, Microsoft gagne à tout les coups, et cela peu importe que vous ayez acheté la console ou pas.

Maintenant, le danger pour Sony et Nintendo ce n’est plus vraiment la concurrence… C’est plutôt la disparition du concept même de console car si les jeux sont partout, synchronisés de partout, et jouables partout peu importe le support (y compris dans le cloud), pourquoi acheter du hardware spécifique ?

C’est un sacré pari pour Microsoft en tout cas, et on verra bien si ça mord à l’hameçon.

D’ailleurs, la ROG Xbox Ally, cette console portable sous Windows 11 développée par Asus en partenariat avec Microsoft et ses divers clones, c’est un peu le test IRL de tout ça. Ils sont en train d’apprendre à faire tourner Windows en mode console, à optimiser la gestion du HDMI, à accélérer le chargement des shaders, désactiver le bon vieux bureau pour booster les perfs et j’en passe… Toutes ces petites optimisations iront dans Windows 11 comme ça, à terme, tous les PC gaming deviendront des “Xbox” potentielles.

Et dans 5 ans, on regardera cette mise à jour du GDK comme LE moment décisif où Microsoft a fait le truc le plus bizarre de l’histoire du jeu vidéo… Gagner la guerre des consoles en détruisant totalement le concept même de console.

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Pour jouer à vos vieux jeux Windows, il faut quitter Windows

Par :Korben
11 novembre 2025 à 08:00

Ça vous dirait de vous refaire le Counter-Strike original, Deus Ex, ou Hitman Codename 47 ?

Oui, je suis un peu nostalgique aujourd’hui et c’est pour ça que je vous parle de ces classiques de l’an 2000. Mais bon, si on s’amuse à lancer ça comme ça, sur un Windows 11 flambant neuf, hop, ça risque de planter. Un écran noir, un erreur DirectX, une incompatibilité graphique… Snif… Tout ça parce que Windows 11 a abandonné la rétrocompatibilité avec DirectX 7…

Alors si je vous disais qu’aujourd’hui, pour jouer à nos jeux Windows de l’ancien temps, il fallait quitter Windows ! Non, j’ai pas fumé la moquette de mes toilettes… A la place, je suis tombé sur D7VK , un projet qui vient de sortir et qui permet de faire tourner les vieux jeux Direct3D 7 sur Linux.

Comme je vous en parlais il y a quelques semaines, 90% des jeux Windows tournent maintenant sur Linux grâce à Proton et DXVK. Mais il restait un trou dans la raquette : les jeux Direct3D 7. Ces titres cultes sortis entre 2000 et 2004, quand l’API D3D7 dominait sur nos PC de gamers. Et je vous parle pas de quelques titres pourris non… je vous parle de plus de 400 jeux qui ont été mis au rebus à cause de ce problème. Counter-Strike original, FIFA 2001, Deus Ex, Unreal Tournament, Escape from Monkey Island, Arx Fatalis, Sacrifice, Disciples II. Toute une époque les amis !!

DXVK, c’est le projet open-source qui traduit DirectX vers Vulkan pour Linux. Il supporte D3D8, D3D9, D3D10, D3D11. Et Proton de Valve l’utilise pour faire tourner les jeux Windows sur le Steam Deck. Mais DXVK n’allait pas jusqu’à D3D7. C’est trop vieux, trop chiant à supporter, trop différent de D3D9. Donc ces jeux restaient coincés avec WineD3D, l’ancienne couche de compatibilité de Wine qui existe depuis 20 ans mais qui est lente de ouf.

Heureusement, WinterSnowfall, le dev derrière D7VK, a décidé de combler ce vide. Son projet est donc un spinoff de DXVK, spécialement conçu pour D3D7. Ainsi, au lieu de traduire directement D3D7 vers Vulkan, D7VK fait une traduction en deux étapes. D3D7 vers D3D9 (via le backend DXVK), puis D3D9 vers Vulkan. C’est une passe intermédiaire c’est vrai, mais ça permet de réutiliser tout le travail déjà fait sur DXVK.

L’auteur prévient d’ailleurs que c’est un bordel technique sans nom, car Direct3D 7 date d’une époque où les jeux mixaient plusieurs APIs graphiques. Certains utilisent D3D7 pour la 3D, mais DDraw ancien ou même GDI pour l’interface. Sachez que ces jeux-là ne marcheront jamais avec D7VK car c’est trop complexe. Et ne comptez pas non plus sur un support D3D6 ou plus ancien non plus car c’est pire !

Mais pour les jeux qui utilisent D3D7 proprement, ça marche très bien. Le dev mentionne même que depuis les derniers ajustements de perf, ça tourne bien. C’est pas parfait partout, mais ça marche bien quand même.

Et c’est pas juste une question de nostalgie, hein. C’est de la préservation ! Car dans 10 ans, si vous voulez rejouer à ces classiques, vous ferez quoi ? Vous installerez une VM Windows XP ? Vous croiserez les doigts pour que GOG ait patché le jeu pour les Windows moderne ? Ou vous bootez votre bon vieux Linux, vous installez D7VK, et hop, y’aura aucun problème ? La réponse, elle est vite répondue comme disait l’autre…

L’autre truc marrant, c’est que DXVK, sur certains jeux, performe MIEUX que DirectX natif sous Windows car la traduction vers Vulkan réduit l’overhead CPU dans des scénarios limités par le processeur. Donc non seulement Linux fait tourner vos vieux jeux Windows, mais parfois, il les fait tourner plus vite que Windows lui-même. C’est fou je sais.

Le PC Gaming Wiki liste les +400 titres D3D7. Beaucoup de truellewares sous licence , certes, mais y’a aussi des pépites comme Hitman Codename 47, le jeu qui a lancé la série ou encore Arx Fatalis, le dungeon crawler immersif d’Arkane Studios sorti bien avant Dishonored. Sans parler de Sacrifice, le RTS/action de Shiny Entertainment auquel personne n’a joué, je crois, mais qui est devenu culte.

Microsoft les a oubliés mais pas la communauté Linux qui les ressuscite ! Et ça c’est le seul miracle auquel je crois ! Et c’est pas fini car D7VK, c’est juste une brique. Proton continue d’évoluer, et le Steam Deck pousse le gaming Linux vers la démocratisation. Les développeurs commencent même à activer le support anti-cheat pour Linux. Bref, la compatibilité Linux grimpe en flèche, et les performances s’améliorent !

Pour installer D7VK, suffit de copier ddraw.dll à côté de l’executable du jeu, de configurer Wine pour override cette DLL, et c’est fini. Pas besoin de patcher le jeu, pas besoin de cracks, pas besoin d’autres bidouilles. Le jeu devrait tourner dans son état d’origine !

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Reçu — 10 novembre 2025

Il a retrouvé les créateurs de la pub anti-piratage la plus célèbre

Par :Korben
10 novembre 2025 à 08:42

Cette pub, vous l’avez tous vue. “Voler une voiture ? Jamais ! Le piratage, c’est du vol.” Cette putain de pub qui passait en boucle sur TOUS les DVD entre 2004 et la fin des années 2000 et j’sais pas si vous vous souvenez mais elle était impossible à zapper. Obligé de se la taper avant de regarder un Matrix ou un Spider-Man fraichement acheté alors que pendant ce temps, votre pote qui avait téléchargé le film la veille sur eMule, lui, il n’avait pas à subir cette agression audiovisuelle (j’étais ce pote ^^).

Mais le truc dingue c’est qu’à l’époque, personne ne savait qui avait créé cette pub. Pas de crédits, pas de noms. Que dalle, un peu comme si c’était un objet tombé du ciel, généré spontanément par la colère divine d’Hollywood contre Napster et Kazaa.

C’est pour tenter de lever un peu ce voile du mystère que le youtubeur Nicolas Delage a passé 2 années à enquêter sur cette pub de 30 secondes. Et vous allez voir, le résultat est à la hauteur des espérance.

Car oui, Nicolas a retrouvé tout le monde. [spoiler alert !] Le créateur, Ricky Mintz, qui bossait chez Warner Bros dans un département appelé “Idea Place” (dont la mission était de créer des pubs en interne), le scénariste, John Helms, le graphiste, Scott Elman, qui a designé tous ces textes agressifs qui flashent à l’écran. Et même le monteur, Terry Paul, qui avait bossé avec Saul Bass sur Casino.

Et la production, c’était du lourd… Tournage aux studios Paramount à Los Angeles avec un financement par la Motion Picture Association, les 7 plus gros studios hollywoodiens (Paramount, MGM, Sony, Universal, Disney, Warner, Fox), et la National Association of Theater Owners. Tout ce beau monde qui a l’époque s’est mis d’accord sur un message simple : le piratage, c’est comme voler une voiture ou un sac à main.

Sauf que voilà… Ce qui devait faire peur aux téléchargeurs est devenu le mème le plus viral de l’histoire du cinéma. “You wouldn’t download a car” (alors que la pub dit “You wouldn’t steal a car”, mais on s’en fout, le mème a pris le dessus), avec des milliers de remix, des parodies et même des tatouages. Oui, des gens se sont fait tatouer le logo de cette pub…

Warner Bros a donc dépensé des millions pour créer un spot professionnel destiné à effrayer les pirates… et a créé finalement l’un des contenus les plus piraté, remixé, moqué et téléchargé de l’histoire d’internet. C’est vraiment un truc qui a marqué toute une génération. Des gens ont même dit à Nicolas, que la pub les terrifiait quand ils étaient gamins. C’était votre cas d’ailleurs ??

Aujourd’hui, on pourrait faire exactement la même pub aujourd’hui pour lutter contre l’IA générative. “Vous ne voleriez pas une œuvre d’art ? L’IA générative, c’est du vol.

Sauf que pour le moment, c’est 100% légal alors qu’au fond, c’est le même combat avec juste une technologie différente. Les deux sont (ou étaient) considérés comme “pas vraiment du vol” par ceux qui les pratiquent, et comme “du vol pur et simple” par ceux qui en souffrent.

En 2004, Hollywood a répondu par la peur et la répression alors qu’en 2025, l’industrie créative n’a même pas encore vraiment compris qu’elle s’était faite baiser…

Un grand merci à Letsar pour m’avoir partagé cette vidéo.

Reçu — 8 novembre 2025

Frankenstein sur Netflix : 3 incroyables éditions pour redécouvrir le grand classique

8 novembre 2025 à 08:09
Frankenstein Livres

Ce vendredi 7 novembre sur Netflix, Guillermo del Toro s'attaque à un monument de la littérature gothique. C'est l'occasion rêvée de relire le roman de Mary Shelley. Voici les 3 éditions qui nous ont tapé dans l'oeil.

Reçu — 7 novembre 2025

Elon Musk a trouvé comment sauver la planète avec des satellites IA - Et c'est complétement con

Par :Korben
7 novembre 2025 à 09:42

Vous avez déjà vu quelqu’un polluer le ciel avec +10 000 satellites puis proposer d’en lancer des millions de plus pour sauver la planète ?

Bienvenue dans l’univers mental dérangé d’Elon Musk, où la solution à la pollution, c’est toujours plus de pollution… mais en mieux, évidemment !

Le 3 novembre dernier, Musk a balancé sur son réseau social de fachos, une idée qui ressemble à du Rick et Morty dans le texte : “Une large constellation de satellites alimentés à l’énergie solaire et dotés d’une IA serait capable d’endiguer le réchauffement climatique en ajustant légèrement la quantité d’énergie solaire atteignant la Terre”.

Hein ?

C’est une propal qui couterait des trillons de dollars, soit environ 200 ans de budget de la NASA et je vous rappelle quand même que c’est le même gars qui dirigeait le “Department of Government Efficiency” (DOGE) dont la mission était de traquer le moindre dollar de dépense publique inutile. Lol.

En plus, les satellites Starlink actuels posent déjà d’importants problèmes, en perturbant notamment les observations astronomiques. La V2 de ses satellites émet quand même 32 fois plus de radiations électromagnétiques que la V1, ce qui fout en l’air pas mal de radio-telescopes.

Et maintenant, son plan ce serait d’en ajouter des millions de plus ? Autant éteindre un incendie avec de l’essence.

Et puis est-ce que techniquement, ça fonctionnerait ?

Hé bien pour réduire le réchauffement climatique de manière significative, il faudrait bloquer environ 1 à 2% du rayonnement solaire qui atteint la Terre. Ça représente une surface de plusieurs millions de km² en orbite, positionnée au point de Lagrange L1 (à environ 2,36 millions de km de la Terre). Pour vous donner un point de comparaison, l’ensemble des satellites Starlink actuels ont une surface totale vraiment ridicule par rapport à ce qui serait nécessaire pour ce projet.

Et le temps de développement estimé par les spécialistes pour un tel projet serait d’environ 25 ans. En gros, 25 ans durant lesquels on pourrait continuer à cramer du charbon et du pétrole en se disant “c’est bon, on est sauvé, le bouclier spatial arrive”. J’ai comme un arrière-goût de Don’t Look Up dans la bouche…

Et puis il y a surtout ce problème du “termination shock”. Si le système tombe en panne, est saboté pendant une guerre, ou simplement arrêté pour maintenance, ça provoquerait une augmentation brutale et catastrophique des températures. Bref, on aurait créé une dépendance dont on ne pourrait plus se passer sans catastrophe majeure. C’est l’arme climatique parfaite déguisée en solution environnementale. Hé oui, le climat, ça ne marche pas vraiment comme un thermostat…

Et au fait, qui contrôlerait ce thermostat planétaire ?

Musk ? SpaceX ? Le gouvernement américain ? L’ONU ? Ils nous feraient payer combien pour avoir un peu plus de luminosité sur nos tomates ? Et si bloquer le soleil pour refroidir l’Europe provoque une sécheresse en Afrique, on fait quoi ?

On vote ? lol

Bah non… Car pour le moment, il n’existe aucun cadre légal international pour gérer ça. L’ Union of Concerned Scientists s’oppose même officiellement au déploiement de la géo-ingénierie solaire parce que ça pose des risques environnementaux, sociaux et géopolitiques inacceptables. L’agence environnementale allemande dit carrément que c’est “hautement risqué et ne représente pas une solution praticable à la crise climatique”.

Mais le pire, c’est que cette idée ne résout rien au problème de fond. Le CO2 continuera de s’accumuler dans l’atmosphère et l’acidification des océans continuera. Ce serait juste un pansement spatial sur un cancer planétaire.

Quand je pense que pour une fraction du coût de cette constellation de satellites, on pourrait décarboner complètement l’économie mondiale avec du renouvelable, du nucléaire, masse d’isolation des bâtiments…etc. En vrai, on a déjà des tas de solutions qui fonctionnent et qui sont moins chers, mais, bon, on préfère croire en des milliardaires qui se prennent pour des Dieux.

Voilà, une encore une belle idée de merde d’Elon Musk !

Ça buzze, et certains pourraient croire que c’est sérieux. Sauf que ça ne l’est pas. C’est techniquement délirant, économiquement absurde, écologiquement risqué, et politiquement ingérable !

Bref…

Reçu — 6 novembre 2025
Reçu — 5 novembre 2025

La véritable histoire des noms de domaine

Par :Korben
5 novembre 2025 à 15:12

Vous vous êtes déjà demandé comment on est passé de six extensions de domaine en 1985 à plusieurs milliers aujourd’hui ? Ou qui a enregistré le tout premier .com de l’histoire ? Hé bien vous allez pouvoir découvrir tout ça grâce au site dotcom.press qui a compilé 40 ans d’histoire des noms de domaine dans une chronologie interactive plutôt bien foutue.

Si comme moi, vous aimez vous plonger dans l’Histoire d’Internet, allez jeter un œil !

L’idée du projet, c’est donc de raconter l’évolution technique et humaine du web à travers le prisme des noms de domaine. Car derrière chaque .com, .org ou .net, il y a une histoire faite de batailles juridiques, de décisions politiques, d’arnaques monumentales, et parfois d’anecdotes complètement WTF.

La page couvre la période allant de 1983 à 2026, avec des événements clés présentés chronologiquement. Vous découvrirez par exemple que les 5 premières extensions (.com, .org, .edu, .gov, .mil) ont été définies en octobre 1984 dans la RFC 920, mais n’ont été mises en ligne qu’en 1985 accompagné de .net ajouté sur le tard. Ou encore que Network Solutions a eu le monopole complet de l’enregistrement des domaines jusqu’en 1999, quand l’ICANN a fini par leur imposer de la concurrence.

Le site explique aussi les enjeux autour des noms de domaine. Par exemple pourquoi Verisign détient toujours le monopole du .com et du .net en 2025, avec plus de 170 millions de domaines enregistrés et 1,5 milliard de dollars de revenus annuels. Ou comment le prix de gros d’un domaine est passé de 100 dollars dans les années 90 à 9 dollars en 1999, puis 6 dollars en 2000.

Il y a aussi des trucs plus exotiques comme l’histoire du .yu yougoslave volé pendant les guerres des Balkans ou comment voice.com a été acheté pour 30 millions de dollars en 2019, et n’affiche aujourd’hui qu’un texte moche et une adresse email.

Bref c’est une super timeline avec des images d’époque, des citations d’experts comme Tim Berners-Lee (évidemment), et des liens vers des tas de ressources complémentaires si vous voulez creuser un sujet.

Voilà, je me suis dit que si vous enseignez l’informatique, ou si vous bossez dans le web, ça devrait vous plaire.

Bonne lecture !

SARCASM - Ce robot résout un Rubik's Cube en vous insultant

Par :Korben
5 novembre 2025 à 10:04

En mai de cette année, des étudiants de Purdue ont battu le record du monde du robot résolveur de Rubik’s Cube grâce à leur machine, Purdubik’s Cube qui a torché un cube en 0.103 secondes !! Plus rapide que moi mais surtout plus rapide qu’un clin d’œil !

Et pendant ce temps, un autre passionné de Rubik’s Cube, Vindar , bossait tranquillement sur SARCASM , un autre robot qui résout aussi des Rubik’s Cubes, sauf que lui, il prend son temps ! Et surtout, il vous clashe pendant qu’il le fait. Il a une voix, des animations, un système d’humeur, et une personnalité de collègue insupportable ! Il est lent, il est sarcastique, il est inutilement compliqué, et c’est exactement pour ça qu’il est génial, vous allez voir !

SARCASM, ça veut dire Slightly Annoying Rubik’s Cube Automatic Solving Machine . Déjà rien que le nom c’est tout un programme. Et ce robot n’a qu’un seul objectif : résoudre des cubes en étant légèrement casse couilles. Pas hyper rapide, pas hyper efficace, juste chiant ce qu’il faut.

Le projet a démarré pendant COVID, quand tout le monde était enfermé chez soi à chercher des trucs à faire. Certains comme moi ont fait de la brioche, d’autres ont regardé Netflix en boucle et Vindar, lui, s’est dit qu’il allait créer un robot qui insulte les gens. Et nous voilà, 5 ans avec un robot qui vanne. Oui, Vindar est du genre persévérant !

Techniquement, SARCASM est un concentré de tech aussi cool qu’absurde. Le cerveau, c’est un Teensy 4.1, un microcontrôleur ARM Cortex-M7 qui tourne à 600 MHz. Pour la vision, il a utilisé une ESP32-CAM qui capture l’état du cubeet un écran ILI9341 pour afficher une tête avec des animations lip-sync. Des moteurs pas à pas (je crois que c’est comme ça qu’on dit ^^) et des servos pour manipuler le cube, des capteurs de position, un chouette éclairage RGBW, deux batteries 18650 Li-ion avec un port de charge USB-C et il a calé tout ça dans un boîtier imprimé en 3D avec un PCB custom.

Mais le logiciel les amis, c’est là que ça devient vraiment foufou car y’a du text-to-speech avec espeak-ng, des graphiques 2D et 3D custom, des animations qui bougent en temps réel et même comme je vous le disais, un système de dialogues basé sur l’humeur du robot, avec randomisation pour que chaque interaction soit différente.

Evidemment, SARCASM dispose aussi d’un algorithme de résolution du cube avec du décodage JPEG en temps réel pour la reconnaissance des couleurs, du multithreading avec gestion d’interruptions, bref, tout ce qu’il faut pour résoudre des Rubik’s Cube et créer une personnalité à cette machine.

Le robot détecte même quand vous vous foirez en manipulant le cube, juste pour pouvoir vous clasher dessus. Chaque détail technique sert un seul objectif qui est de rendre cette machine “vivante”.

Pour faire tenir tout ça, Vindar a dû modifier le noyau du Teensy. Parce que oui, même avec 600 MHz et un ARM Cortex-M7, il fallait optimiser pour que tout rentre dans la RAM et il a mis tout son code en open-source, sous licence GPL-3.0. Après, comme le précise le dev, son code est incomplet et bordélique mais bon, ça fonctionne…

Et surtout, le robot est autonome. Vous posez un cube standard dessus, il le scanne, il calcule, il résout, tout ça offline sans API ou service de cloud.

Le projet a été présenté en détails sur le forum PJRC , la communauté autour des cartes Teensy et les retours sont unanimement positifs ! Puis au moment, celui-là on s’en souviendra !

Merci à Lorenper pour le partage de cette découverte !

Reçu — 4 novembre 2025

HeroTech met au point un sabre laser lumineux et rétractable

4 novembre 2025 à 16:52

Les fans de Star Wars voient leur rêve devenir réalité : un véritable sabre laser rétractable et lumineux a été fabriqué par l’équipe de HeroTech. Loin des simples jouets lumineux issus de la franchise, cette création s’impose comme la réplique la plus aboutie jamais conçue d’une arme de …

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Reçu — 3 novembre 2025

Sora 2 : une vingtaine de studios japonais mettent en garde OpenAI

3 novembre 2025 à 05:46

Le tout dernier générateur de vidéos d’IA du créateur de ChatGPT n’en finit plus de faire parler de lui. Cette fois, plusieurs studios japonais, dont Toei et Square Enix, ont…

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Reçu — 1 novembre 2025

Mon retour à la Paris Games Week - 14 ans après

Par :Korben
1 novembre 2025 à 15:29

La dernière fois que j’ai mis les pieds à la Paris Games Week, c’était en 2011. Quatorze ans… Donc autant vous dire que j’ai été surpris de voir à quel point le salon avait grandi. C’est devenu gigantesque et c’est au Parc Expo Paris Porte de Versailles.

Alors pourquoi j’y suis retourné maintenant ? Hé bien comme mon médecin m’a dit qu’il fallait que je trouve d’autres activités que le travail et qu’il fallait que je fasse des choses non productives rien que pour moi, je me suis retrouvé un peu démuni… Alors je me suis acheté une Xbox il y a quelques semaines et je me suis remis au jeu vidéo pleine balle !

La Paris Games Week tombait donc à pic !!

J’ai pu aller à la soirée du 29 octobre, celle où il y avait le concert dont je vous parle après, et je suis resté aussi le lendemain le 30 pour faire le tour du salon. Voilà en vrac ce qui a retenu mon attention.

Le patrimoine vidéoludique avec MO5.com

L’association MO5.com avait un stand exceptionnel ! Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est une asso qui se bat pour la préservation du patrimoine numérique et qui possède la plus grande collection de jeux vidéo et autres technologies rétro en Europe. Ils célébraient cette année les 30 ans de la Saturn et de la PS1 et on pouvait tester des bornes d’arcade, des consoles vintage, bref un vrai musée vivant !!

D’ailleurs, ils sont en train de monter un Musée National du Jeu Vidéo qui devrait ouvrir prochainement et qui couvrira l’histoire du jeu vidéo des années 50 à aujourd’hui. Ils ont aussi une expo Game Story à Versailles jusqu’en avril 2025 sur plus de 100 machines et 500 jeux. C’est du lourd.

Au passage, ils avaient le Vectrex Mini sur leur stand, j’en avais déjà parlé dans cet article .

Pour le rétrogaming, Recalbox était aussi représenté avec leur carte RGB Dual 2 pour Raspberry Pi 5 . C’est un HAT qui permet de connecter votre Recalbox à une TV cathodique ou un écran VGA avec une qualité d’image exceptionnelle. Ça gère le 240p@120Hz sur les écrans VGA, ça supporte même les pistolets GunCon 2, et ça consomme que dalle en ressources. Les premières livraisons sont prévues pour décembre 2025 et c’est vendu dans les 100$ et franchement pour les nostalgiques du CRT gaming, c’est le graal.

Quand le virtuel devient réel

EVA.gg avait installé une expérience de ouf : EVA Karting GP. C’est du karting en VR, mais pas juste avec un casque sur la tête. Là vous montez dans un vrai kart électrique qui se déplace physiquement dans une arène de 500 m², le tout connecté au jeu. Vous avez les sensations de conduite réelles, vous voyez un circuit virtuel en VR, et vous pouvez balancer des bonus sur vos adversaires comme dans Mario Kart. Ils déploient ça dans leurs 60 centres dès 2026, avec le premier à Paris-Est en janvier.

Cairn aussi proposait une expérience immersive. C’est un jeu d’escalade développé par les Montpelliérains de The Game Bakers et ils avaient installé un vrai mur d’escalade dans le salon, c’était assez incroyable de voir ça au milieu des stands. Le jeu sort début 2026 sur PC et PS5, et c’est pas de la VR comme on pourrait croire, mais juste une simulation ultra réaliste où vous devez gérer l’endurance de la grimpeuse Aava qui tente de gravir le Mont Kami. Les graphismes sont signés Mathieu Bablet, l’auteur de BD, et ça claque.

Le concert qui m’a scotché

Le soir du 29, on a eu droit à un concert du Sinfonia Pop Orchestra, un orchestre pro français spécialisé dans la musique pop et de films. Franchement si vous avez l’occasion de voir ça, allez-y. Plus de 75 musiciens et choristes qui reprennent des musiques de jeux vidéo en version symphonique. Ils ont joué Hogwarts Legacy, Skyrim, Mafia, Assassin’s Creed…etc. On s’y serait cru, c’était vraiment génial, exceptionnel, incroyable ! J’ai passé un super moment !

On a aussi vu Squeezie et Big Flo d’assez près puisque j’étais au deuxième rang. C’était marrant de les voir IRL et ils savent faire le show. ;-).

Les jeux qui donnent envie

Capcom avait un stand de déglingo. Resident Evil Requiem était jouable en avant-première mondiale. Le jeu sort le 27 février 2026 sur PS5, Xbox Series et Nintendo Switch 2 et les précommandes sont ouvertes. Bon j’ai pas pu le tester parce qu’il y avait vraiment la queue et j’avais la flemme de patienter, mais ça a l’air plutôt bien. Je sens que je vais bien flipper encore à jouer à ça…

Un autre jeu Capcom que j’ai très envie de tester : Pragmata. C’est un jeu d’action-aventure futuriste qui se passe sur la Lune, où un astronaute et un androïde sont traqués par une IA hostile. Annoncé en 2020 puis disparu dans les limbes, il revient enfin en 2026. Le truc cool c’est que c’est entièrement doublé en français et que vous contrôlez les deux personnages simultanément avec du hacking stratégique au cœur du gameplay. J’ai hâte !!

Clair Obscur Expedition 33 était clairement mis en avant. C’est le RPG français de Sandfall Interactive qui a fait un carton interplanétaire avec plus de 5 millions de copies vendues depuis sa sortie en avril. C’est un RPG au tour par tour avec des mécaniques en temps réel, des graphismes Unreal Engine 5 de malade, et un univers inspiré de la France de la Belle Époque. Le principe c’est que chaque année, la Peintresse esquisse un nombre sur son monolithe et tous les gens de cet âge disparaissent dans un nuage de fumée. Glauque mais brillant. Après, moi, les combats au tour par tour avec les monstres qui reviennent au bout de 5 minutes, ça m’a dégoûté de continuer, mais le jeu est objectivement incroyable.

Escape from Tarkov avait aussi un stand. Pour ceux qui connaissent pas, c’est LE jeu d’extraction shooter développé par Battlestate Games, un studio russe. Après 8 ans de bêta avec plus de 400 mises à jour, le jeu sort enfin en version 1.0 le 15 novembre et débarque sur Steam. Le principe c’est que vous préparez votre raid, vous saignez, vous survivez, vous combattez des PMC (Private Military Contractors - des perso principaux) et des Scavs (Scavengers - des PNJ), et vous devez vous en sortir vivant avec votre loot. Sinon vous perdez tout !! Je suis pas encore au niveau pour bien jouer à ce truc, je l’avoue…

Nintendo avait un stand génial aussi. Vraiment très gros. Pas de nouveauté annoncée (snif), mais on pouvait tester leurs jeux. Ça m’a donné envie de jouer à Super Mario Galaxy 2 !!

Le matos qui fait rêver

J’ai enfin pu tester la ASUS ROG Ally X. C’est un PC portable de gaming qui a été décliné en mode portable, comme une Switch mais en plus costaud. Après je suis pas encore convaincu car j’aime bien le jeu PC sur un gros écran et la Xbox sur la télé ou le projo avec une manette. Mais en version portable, même si ça marche très bien, je la trouve un peu lourde. J’ai l’impression que c’est un truc qui va souffler et chauffer au bout de 30 min. Bref, il y a un truc que je sens pas trop mais bon après, c’est des bêtes de course : AMD Ryzen AI Z2 Extreme, 24 Go de RAM, écran 120 Hz, 999 dollars…etc.

Il y avait des revendeurs de PC aussi, comme ASUS, MSI…etc. Franchement ils ont du bon matos. C’est assez cool de les voir et pour moi qui viens d’un monde où assembler sa machine était quelque chose de périlleux et de laborieux, je suis content de voir que maintenant c’est accessible à tous et que c’est devenu très plug and play. Mais par contre ce côté bling bling, avec des couleurs et des néons partout dans les tours, bon moi j’accroche pas trop… mais ça c’est parce que je suis un vieux gars des années 80. Puis bon, chacun a le droit d’avoir des goûts de chiottes, alors je ne juge pas. En plus, si on me la donnait, je ne cracherais pas dessus non plus, donc je veux pas faire l’hypocrite non plus ^^.

JBL avait aussi installé un simulateur immersif pour tester leurs nouveaux casques gaming Quantum 950 avec Locklear et plein d’invités. C’était une bonne promo pour leurs casques audio, je trouve.

Les trucs chelou et les bons moments

Red Bull avait un stand où il fallait jouer à Tetris. Si on se qualifiait, on avait des boissons gratuites. J’ai largué les tickets de boisson parce que la dernière fois que j’ai bu du Red Bull, j’ai pissé rouge pendant trois jours. Mais je suis assez content parce que j’ai quand même pété des scores sur Tetris.

Il y avait des stands un peu bizarres du genre un stand qui faisait la promo des bananes et un autre qui faisait la promo des œufs. Franchement c’était chelou. Tout était gamifié, c’était assez bien fait mais je voyais vraiment pas ce qu’ils venaient foutre là.

Il y avait aussi une chiée de revendeurs de cartes Pokémon et autres figurines. Bon j’avoue que ça, ça me passe un peu par-dessus mais bon, les gens kiffent. Pareil pour les vendeurs de t-shirts, d’objets divers et variés, et même de jolis clones, pour ne pas dire contrefaçons, de Lego.

Une grosse section était dédiée au cosplay, au maquillage, etc. Franchement c’est impressionnant tout ce que ces artistes sont capables de faire. Que ce soit sur les costumes eux-mêmes, mais aussi sur tous les accessoires, les décors. J’ai été bluffé par la qualité du boulot.

Beaucoup d’artistes aussi venaient vendre leurs créations graphiques autour de la culture jeux vidéo, des posters, des trucs comme ça. Il y avait même des vendeurs de vinyles qui vendaient de la musique de films et de jeux vidéo en vinyles… Je savais même pas que ça existait et j’ai trouvé ça plutôt cool.

Il y avait des concours de Mario Kart et de Super Smash Bros… Quelques voitures en mode Gran Turismo aussi.

Marcus et Game One

Marcus était là pour dédicacer son livre “ Marcus - Payé pour jouer ”. Pour ceux qui me suivent depuis longtemps, vous savez que j’étais fan de Marcus quand j’étais plus jeune. Il animait Level One sur Game One dans les années 90-2000, et il a aussi bossé sur Canal J. Son livre revient sur plus de 30 ans de carrière dans le jeu vidéo, basé sur plus de 70 heures d’interviews !

Il est également revenu un peu sur l’arrêt de Game One. Il a expliqué notamment que le groupe qui possède la chaîne ne les a pas encore mis au courant officiellement de l’arrêt de la chaîne. Qu’ils ont découvert ça comme ça par eux-mêmes et que en gros tout le monde le sait, mais que le groupe américain (Paramount Media Networks) n’a pas eu les couilles de le dire pour le moment. Assez triste comme fin pour une chaîne mythique.

Le jeu vidéo français à l’honneur

Il y avait une grosse section jeu vidéo français au Pavillon Game France sur presque 600 m². Gamearly était aussi représenté. C’est une nouvelle plateforme communautaire dédiée aux jeux indés français qui aide les créateurs à se connecter avec les joueurs pour tester et améliorer leurs jeux. Ils proposent un système de quêtes et de récompenses pour les joueurs, et des outils de feedback structuré et de tests de données pour les créateurs. Vous n’allez rien comprendre mais vos gosses vont adorer comme dirait l’autre… Ça arrive en version complète à l’été 2026.

La gendarmerie en mode gaming

Le ministère de l’Intérieur était là aussi, et c’était assez inattendu. Ils présentaient un jeu, une espèce de simulation pour devenir gendarme. Franchement c’était un peu bizarre de voir ça dans un salon de jeu vidéo, mais bon, pourquoi pas.

Ça fait partie de leur com’ pour attirer des jeunes vers les métiers de la “sécurité” j’imagine. En tout cas, ça a l’air bien fait, y’a du budget pleine balle au Ministère de l’Intérieur visiblement ^^.

Conclusion

Je ne peux pas conclure cet article sans vous parler de la zone de bouffe avec principalement des trucs japonais. Bon franchement, les bubble waffles et les corn dogs chelous aux saucisses Herta c’est pas ouf. Mais après il y avait quelques sushis, makis, curry et des gyozas, et comme j’adore ça les gyozas, ça va, je suis pas mort de faim non plus. J’ai même découvert le Mogu Mogu, une boisson au litchi avec des morceaux gélatineux chelou de noix de coco dedans. Si vous aimez boire et manger en même temps c’est pour vous ! lol

Après j’ai pas croisé trop de stars parce que je les connais pas… les streamers jeux vidéo, c’est pas trop ma spécialité. À part Squeezie et Unchained dont mon petit est fan, je suis assez limité sur le sujet. Mais je suis quand même content parce que j’ai vu quelques lecteurs de Korben.info et ça, ça m’a fait super plaisir de vous rencontrer !!

Bref, c’était une très bonne Paris Games Week même si j’ai trouvé que ça manquait de nouveautés niveau jeux. Mais l’ambiance était super bon enfant, les gens étaient cool dans les allées du salon. Et les pubs dans les toilettes, c’était incrrrr !! (non)

J’ai quand même senti que l’organisation c’était un peu compliquée par moment notamment le soir pour accéder au dôme, on a un peu galéré mais bon, à part ces petits couacs, le reste c’était très bien ^^. Bravo aux orgas !

Ça m’a fait du bien de replonger dans l’univers du jeu vidéo et de voir que le “patrimoine vidéoludique” français (comme disent les vieux) était encore et toujours bien représenté et préservé. Je vais me donner encore quelques temps pour remonter mon niveau en gaming et je pense que je finirai streamer twitch gaming pour mes vieux jours ! Je prendrais peut-être même un stand à la PGW de 2052, qui sait ?

Vectrex - Le grand retour de cette console incroyable sortie en 1982

Par :Korben
1 novembre 2025 à 13:32

Avant-hier soir à la Paris Games Week, Papi Geek m’a fait une démo rapide de sa Vectrex ressuscitée sur le stand de MO5 et en voyant ces lignes lumineuses danser sur cet écran à rayons cathodiques vectoriel, je me suis dit que j’allais vous en parler. Car oui, Papi Geek lance une Vectrex Mini sur Kickstarter le 3 novembre (c’est lundi !), et c’est assez fou de voir comment ils ont réussi à ressusciter une technologie qui n’existait plus depuis des années.

Pour ceux qui n’ont jamais croisé cette console légendaire, la Vectrex c’est un ovni sorti en octobre 1982 et qui contrairement à toutes les autres consoles de l’époque qui affichaient des pixels sur votre télé, embarquait son propre écran CRT de 9 pouces et surtout, utilisait des graphismes vectoriels. Pas de pixels, pas de rasterisation mais juste un faisceau d’électrons qui trace des lignes lumineuses directement sur l’écran noir comme le ferait un oscilloscope mais en mieux. Car le rendu était d’une précision chirurgicale, avec un contraste infini et cette lueur caractéristique qu’aucun écran LCD ou OLED ne peut vraiment reproduire.

Seulement voilà, la Vectrex a fait faillite en deux ans à cause du crash du jeu vidéo de 1983 et a rejoint le cimetière des belles idées avant-gardistes incomprises de leur époque. Et contrairement aux autres consoles disparues, la Vectrex avait un problème. Sa technologie d’affichage vectoriel était tellement spécifique qu’on ne pouvait pas l’émuler facilement.

Bah oui, vous pouvez faire tourner un émulateur NES ou Megadrive sur n’importe quel écran moderne mais pour la Vectrex, il faut simuler le comportement d’un tube cathodique vectoriel, et ça, c’est autrement plus coton. Du coup, pendant des décennies, les passionnés ont bidouillé des émulateurs logiciels sur PC, mais l’expérience restait approximative. La fluidité organique des lignes, la persistance rétinienne du phosphore, la sensation de regarder de la lumière pure plutôt que des pixels, tout cela manquait affreusement…

Et c’est donc là que Papi Geek et son équipe entrent en scène avec un seul objectif : créer une Vectrex Mini qui sertait de la moitié de la taille de l’originale, tout en préservant l’âme de l’expérience vectorielle. Pour cela, ils ont décidé d’utiliser un écran AMOLED de 5 pouces avec une résolution de 800×600.

Alors là normalement, vous devez bugger… Car c’est bien un écran censé afficher des pixels… Alors comment on fait pour simuler une technologie sans pixels sur un écran conçu pour en afficher ?

Hé bien l’AMOLED a un avantage, c’est que chaque pixel peut s’éteindre complètement, créant ainsi un noir absolu comme sur les CRT. Et surtout, l’AMOLED peut afficher du blanc pur ultra-lumineux. En combinant les deux, on recrée alors l’esthétique de la Vectrex avec des lignes brillantes qui flottent sur un fond d’encre noire. C’est du faux vectoriel, certes, mais du faux vectoriel hyper convaincant.

Le projet sera donc financé par un Kickstarter qui démarre ce 3 novembre 2025 et 3 niveaux de prix sont prévus : 99 euros pour les 50 premiers chanceux (Founder Edition), 129 euros pour les 300 suivants (Early Bird), et 149 euros en prix régulier. Il y aura même une édition limitée blanche à 219 euros tirée à 200 exemplaires, avec certificat d’authenticité et numéro de série. Pour une console unique qui coûtait l’équivalent de 500 dollars en 1982, c’est plutôt raisonnable je trouve…

Maintenant côté contenu, la Vectrex Mini embarquera 12 jeux intégrés avec leurs overlays physiques. Oui, les overlays, ce sont ces feuilles de plastique transparent coloré qu’on plaquait sur l’écran monochrome pour simuler la couleur. C’était rudimentaire mais ingénieux et l’équipe de la Vectrex Mini a reproduit ce détail. Et si 12 jeux ne suffisent pas, il y aura un port microSD pour charger des homebrews si ça vous amuse, parce que, croyez le ou non, la communauté Vectrex n’a jamais cessé de créer de nouveaux jeux depuis 43 ans.

L’alimentation se fera en USB-C, parce qu’on est en 2025 quand même et vous pourrez la brancher sur secteur ou sur une batterie externe pour jouer n’importe où. Enfin, sous le capot, comme me l’a expliqué Papi Geek, il y aura un processeur ESP32 qui gérera l’émulation et l’affichage.

Bref, c’est un sacré challenge et une sacrée résurrection je trouve, car il faut tout réinventer puisque la technologie d’origine a totalement disparue.

Voilà, si vous allez à la Paris Games Week cette année, passez voir le stand MO5 car ils fêtent les 30 ans de la Saturn et de la PS1, et leur collection de machines vintage vaut le détour !! Et peut-être que Papi Geek sera encore là avec sa Vectrex donc n’hésitez pas à lui demander une démo, car ça vaut vraiment le coup de voir cette technologie en vrai.

Le Kickstarter ouvre le 3 novembre alors si cette résurrection impossible vous tente, vous savez ce qu’il vous reste à faire !

Reçu — 30 octobre 2025

The Witcher : le tournage de la saison 4 de la série Netflix a été difficile pour Liam Hemsworth

30 octobre 2025 à 04:39

La saison 4 de la série Netflix The Witcher sort aujourd’hui, jeudi 30 octobre 2025. Et, selon Liam Hemsworth, qui remplace Henry Cavill dans le rôle de Geralt de Riv,…

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Reçu — 29 octobre 2025

90% des jeux Windows tournent maintenant sur Linux !

Par :Korben
29 octobre 2025 à 08:32

Vous vous souvenez quand jouer sous Linux, c’était une grosse blague ? Vous installiez votre distribution préférée, vous lanciez Steam , et vous vous rendiez compte que la moitié de votre bibliothèque était inaccessible… Alors vous deviez soit garder un dual boot Windows, soit accepter de ne jouer qu’à une poignée de titres pas ouf.

Et bien ça, mes amis, c’est du passé !

En effet, selon les dernières données de ProtonDB compilées par Boiling Steam , près de 90% des jeux Windows se lancent maintenant sur Linux. Pas 90% qui plantent au bout de 5 minutes hein mais vraiment 90% qui démarrent, qui tournent, et qui se jouent jusqu’au bout. C’est une progression de dingue si on compare avec encore il y a 5 ans, où on était plutôt autour de 50% de compatibilité.

Pour rappel, ProtonDB , c’est la base de données communautaire qui recense les rapports de compatibilité des joueurs Linux qui testent leurs jeux, notent ce qui fonctionne ou pas, et partagent leurs résultats. Le système de notation est d’ailleurs assez simple. “Platinum”, c’est le jeu qui tourne parfaitement sans rien toucher. “Gold”, ça marche presque out of the box mais il faut un peu bricoler. “Silver”, c’est jouable mais imparfait. “Bronze” se situe entre Silver et Borked. Et “Borked”, c’est mort de chez mort, le jeu refuse même de se lancer.

Et les derniers chiffres montrent que la catégorie Borked, c’est-à-dire les jeux complètement cassés, est tombée à environ 10%. Il y a 3 ans, on était encore à 20%. La catégorie “Platinum” a elle-même grimpé à 42% des nouvelles sorties en octobre dernier, contre 29% l’année précédente. Cela veut dire que presque la moitié des nouveaux jeux sortent avec une compatibilité parfaite sur Linux dès le premier jour ! Qui aurait pu prédire comme dirait l’autre ?

Quoiqu’il en soit, cette évolution, on la doit en grande partie à Proton, la couche de compatibilité développée par Valve, c’est-à-dire l’outil qui traduit les appels DirectX de Windows en Vulkan pour Linux. Proton s’appuie sur Wine, le projet historique qui permet de faire tourner des applications Windows sur Linux depuis des décennies, mais Valve a mis le super paquet pour optimiser tout ça spécifiquement pour ses jeux, surtout depuis le lancement de son Steam Deck en 2022.

Le Steam Deck, c’est la console portable de Valve qui tourne sous SteamOS qui est une distribution Linux. Du coup, Valve avait besoin que les jeux Windows fonctionnent parfaitement sur leur machine. La pari était risqué mais ils l’ont relevé avec succès en investissant massivement dans Proton. Ainsi, 80% des 100 jeux les plus populaires sur Steam tournent maintenant de façon quasi-parfaite sur Linux et croyez le ou non, certains jeux tournent même plus vite sur Linux que sur Windows, grâce à une gestion plus efficace des ressources système. Y’a le même phénomène sur ROG Xbox Ally d’ailleurs…

Et surtout Proton 10, la dernière version sortie cette année, apporte encore des améliorations folles et des correctifs spécifiques pour des jeux comme The Finals, Deadlock, Dune Awakening, ainsi que des optimisations pour VRChat (un monde virtuel assez populaire sur lequel je n’ai encore jamais mis les pieds… va falloir remédier à ça je pense).

Valve sort également des versions expérimentales et des hotfixes assez régulièrement pour résoudre les problèmes au fur et à mesure qu’ils sont signalés. C’est un travail acharné et continu de leur part et ça paye enfin !!

Concernant les jeux qui ne fonctionnent pas, le plus gros problème reste les anti-cheats, c’est-à-dire les logiciels de détection de triche utilisés dans les jeux en ligne. Easy Anti-Cheat et BattlEye, les deux plus populaires, supportent officiellement Linux depuis quelques années mais les développeurs doivent activer manuellement ce support pour chaque titre. C’est une case à cocher et malheureusement, beaucoup ne le font pas, soit par flemme, soit parce qu’ils ne considèrent pas Linux comme une priorité.

Je pense par exemple à March of Giants qui détecte Wine et Proton et refuse de démarrer ou encore Blade and Soul NEO qui nécessite des configurations spécifiques. Il y a aussi Sickly Days et Summer Traces qui demandent des overrides de DLL. Tout ceci, ce sont des blocages “intentionnels” et pas des incompatibilités techniques. Les dev pourraient activer le support Linux en 5 minutes, mais ils ne le font pas. Bouuuuh !

Les DRM, c’est-à-dire les systèmes de protection anti-copie, posent aussi des problèmes. En général, Denuvo fonctionne bien, mais certaines implémentations plantent sous Linux et certains éditeurs refusent de corriger ces problèmes parce qu’ils considèrent que le marché Linux est trop petit. C’est donc un cercle vicieux. Mais comme vous pouvez le voir, la situation évolue et le fait que Windows 10 arrive en fin de support pourrait aussi pousser pas mal de joueurs vers Linux.

Sans parler de Windows 11 qui impose des restrictions matérielles que beaucoup de PC ne remplissent pas, et comme tout le monde n’a pas envie de racheter une machine récente juste pour continuer à jouer, SteamOS est une planche de salut ! Bref, si vous de votre côté, vous vous sentez enfin chaud pour Linux, vous pouvez installer SteamOS sur un PC classique ou utiliser n’importe quelle distribution Linux avec Steam et Proton activé : Ubuntu, Fedora, Arch, peu importe. Steam détectera automatiquement que vous êtes sur Linux et proposera Proton pour les jeux Windows.

Vous cliquez sur Jouer, et ça marche. Ou pas, mais dans 9 cas sur 10, ça marche.

Et n’oubliez pas avant d’acheter un titre, d’aller sur protondb.com . Vous cherchez le jeu, et vous voyez si d’autres joueurs Linux l’ont fait tourner. S’il est Platinum ou Gold, pas de souci. S’il est Silver ou Bronze, lisez bien les commentaires pour voir quelles manips sont nécessaires. Et s’il est Borked, passez votre chemin ou attendez que quelqu’un trouve une solution…

Quoiqu’il en soit, je trouve que c’est une bonne nouvelle pour les gamers et pour les linuxiens. La progression est lente mais constante et comme Valve continue d’améliorer Proton, que les développeurs de Wine ajoutent du support pour les nouvelles APIs Windows, et que certains éditeurs commencent à activer le support anti-cheat pour Linux, on arrivera bientôt à du 100% et vous verrez, à un moment, la tendance s’inversera et certains jeux, demain, ne tourneront même plus sous Windows mais uniquement sous Linux…

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Reçu — 24 octobre 2025

Duke Nukem: Zero Hour enfin décompilé !

Par :Korben
24 octobre 2025 à 08:40

Duke Nukem a sauvé le Far West de 1848, le futur post-apocalyptique et le Londres victorien de 1888, mais pendant 26 ans, il est resté coincé dans la prison ultime : une cartouche Nintendo 64 dont personne n’avait le code source.

Vous connaissez très probablement Duke Nukem 3D, le FPS culte de 1996 avec ses répliques iconiques et son humour trash, mais vous avez peut-être oublié Duke Nukem: Zero Hour, sorti en 1999 sur N64. C’était un jeu assez différent puisqu’il s’agissait d’un TPS (third-person shooter) développé par Eurocom, où Duke devait voyager dans différentes époques pour sauver le monde. Le concept était sympa, la réalisation correcte, mais c’est un jeu qui a été complètement éclipsé par les Perfect Dark et autres Goldeneye de l’époque. Snif !

Il était donc temps de le faire revenir dans le présent ! Et c’est ce qu’a fait Gillou68310 qui vient après des années de travail, de terminer la décompilation complète de Duke Nukem: Zero Hour . 100% du code machine original a été reconverti en code source C lisible et modifiable.

Le projet est sur GitHub et on y retrouve à la fois la version US et la version française du jeu et grâce à cette décompilation complète, d’autres développeurs peuvent maintenant bosser sur un port PC natif du jeu. Soit avec une approche custom comme le Ship of Harkinian (le port PC de Zelda: Ocarina of Time), soit via N64 Recomp , un projet dont je vous ai déjà parlé plusieurs fois.

Cet outil développé par Wiseguy peut transformer du code N64 en code C natif en quelques secondes (contre des années pour une décompilation traditionnelle) et avec cette décompilation de Zero Hour terminée, la route est toute tracée pour un portage rapide avec support des mods, du ray tracing via RT64 et même de la 4K.

Alors oui, Zero Hour n’était pas le meilleur jeu N64 de l’histoire c’est sûr, mais c’était un Duke Nukem oublié, avec des mécaniques intéressantes et une direction artistique sympa pour l’époque. Et grâce au boulot de Gillou68310 et de la communauté, il va pouvoir s’échapper de sa cartouche et rejoindre notre époque dans les meilleures conditions !

Pour ceux que ça intéresse, le repo GitHub est disponible ici mais attention, vous aurez besoin de votre propre ROM du jeu pour extraire les assets et compiler (c’est légal uniquement si vous possédez le jeu original).

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Reçu — 23 octobre 2025

ROG Xbox Ally - Pourquoi Linux c'est mieux que Windows ?

Par :Korben
23 octobre 2025 à 09:19

Microsoft vient d’optimiser Windows pour le ROG Xbox Ally et à peine 6 jours après leur annonces, les tests indiques que Linux permet d’atteindre un FPS 32% supérieur à celui sous Windows pour le jeu Kingdom Come: Deliverance 2. Sur Hogwarts Legacy, c’est la même histoire puisqu’on atteint 62 FPS sous Bazzite, et 50 FPS sous l’OS officiel Windows . Donc en moyenne, Linux sort environ 7 FPS de plus que Windows, avec des courbes de framerate qui restent plates alors que celles de Windows font du yoyo. Ah oui, et la sortie de veille est instantanée sous Bazzite alors que sous Windows, il faut attendre 15 à 40 secondes que la machine daigne se réveiller, ventilateurs compris.

Alors comment c’est possible ? Car Microsoft contrôle quand même l’OS, le hardware via Asus, et tout l’écosystème Xbox. Ils ont même annulé leur propre Xbox portable (le “Project Pembroke”) pour se concentrer très très fort sur l’optimisation de Windows pour ROG Xbox Ally.

Et bien d’après le youtubeur Cyber Dopamine, la réponse tient en un mot : bloatware. Car oui un bon gros Windows 11, même optimisé à fond se trimballe avec sa télémétrie, ses processus en tâche de fond, et son héritage technique conservé pour la compatibilité sur les 30 dernières années.

Alors que Bazzite, c’est l’inverse puisque c’est une distribution Linux basée sur Fedora qui est construite avec un seul objectif : faire tourner des jeux ! Pas de télémétrie, pas de Windows Update qui se lance en pleine partie, pas de processus mystérieux qui bouffent 5% de CPU pour rien. Bazzite c’est juste le strict nécessaire pour rendre joyeux les gamers.

Et surtout Bazzite est mis à jour en permanence par son développeur principal (Antheus) alors que Microsoft, ça prend plus de temps, y’a plus d’étapes à respecter dans les process de dev…etc. C’est lourdingue quoi.

Mais après plutôt que de râler contre Windows en mode vieux connard, vous pouvez dual-booter sur votre ROG Xbox Ally. Comme ça, vous gardez Windows pour les jeux qui ont un anticheat qui bloquent Linux (du genre Battlefield 6, boouuuuh) et basculer sur Bazzite pour tout le reste. Vous gagnerez ainsi 30% de performances, une sortie de veille instantanée, et la satisfaction de savoir que votre console portable à 800 boules fonctionne enfin à son plein potentiel.

Après, vous faites ce que vous voulez mais 62 FPS contre 47, ça se discute pas vraiment…

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