Un article fleuve sur François Sureau, homme à multiples facettes. Pour ne pas dire contradictions.
Juriste (avocat, conseiller d’État), écrivain (désormais membre de la Gagadémie), de droite mais venant en aide aux réfugiés, proche de Macron mais un de ses plus virulents critiques, notamment sur sa dérive autoritaire et liberticide. Il s'habille comme un vieux et fume la pipe ? Normal il a 66 ans direz-vous. Que nenni, il était déjà comme ça à 30 ans.
Bref, un bonhomme drôlement intéressant.
Bien envie de lire ses livres et, qualité que j'affectionne beaucoup chez les écrivains, il donne aussi envie de lire les livres des autres :
> Objet surréaliste, S’en aller n’a rien de l’exercice littéraire consistant à ordonner le chaos de ses fragments personnels. «Je ne souffre pas de ne pas trouver d’unité à ma vie. J’ai très tôt laissé l’idée d’en trouver une», y confesse-t-il dès le premier chapitre. Le livre est une digression érudite en compagnie de ceux qui, écrivains ou personnages fictifs, ont été animés, comme lui, par le désir ardent de prendre le large : Hugo donc, Vladimir Nabokov, Patrick Leigh Fermor, cet écrivain voyageur et membre des services secrets britanniques, improbable croisement d’Indiana Jones et de James Bond, ou encore Arsène Lupin.
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