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Aujourd’hui — 30 juin 2024Linux

Agenda du Libre pour la semaine 27 de l’année 2024

Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 24 événements (France: 23, Québec: 1) est en seconde partie de dépêche.

Sommaire

[FR Grenoble] L'Atelier de Bidouille (ABIL) - Le lundi 1 juillet 2024 de 19h00 à 21h00.

L'Atelier de Bidouille Informatique Libre (ABIL) est ouvert à tous·tes les personnes qui n'arrivent pas à résoudre des problèmes avec leur ordinateur:

  • trouver et installer un logiciel
  • utiliser et/ou apprendre à utiliser un logiciel
  • réinstaller ou installer un système d'exploitation
  • monter un ordinateur
  • réparer un ordinateur
  • créer et/ou mettre à jour un site oueb
  • … ou d'autres choses sur un ordinateur

L'atelier permet de résoudre son problème en compagnie de bénévoles et des participants qui ne sont ni expert·e·s en informatique, ni réparateur·rice·s, mais qui ont l'habitude de la "bidouille" et seront là pour vous aider à trouver l'information là où elle se trouve (si elle existe).

Pendant les ateliers, l'ABIL met à disposition du matériel: postes de travail, unités centrales à remonter ou installer, écrans, claviers, souris, pièces détachées, connexion Internet…

Attention, l'ABIL ne met à disposition que des systèmes d'exploitation et des logiciels libres. Si vous souhaitez résoudre un problème sur un système ou logiciel non-libre, apportez votre machine pour participer à l'atelier, muni des licences du système d'exploitation et/ou des logiciels concernés.

[FR Croix] Install-Party Linux & Logiciels libres - Le mardi 2 juillet 2024 de 19h00 à 22h00.

Dernière install-party avant les vacances d'été aux Petites Cantines à Croix.

Pour partir en vacances avec une machine enfin libérée, installer un logiciel qui manque, poser quelques questions ou simplement venir boire une bière pour se donner rendez-vous à la rentrée… vous êtes bienvenue!

Petite restauration sur place…

[CA-QC Montréal] Linux-Meetup au Québec - Le mardi 2 juillet 2024 de 18h30 à 21h30.

Local de la rencontre: École de Technologie Supérieure A-????
Rencontre virtuelle: https://bbb3.services-conseils-linux.org/Linux-Meetup

17:30 à 19:00 - 5 à 7 virtuel et en présentiel

Rejoignez-nous pour un moment de détente et de convivialité lors de notre 5 à 7. Que vous préfériez nous retrouver au Resto-Pub 100 Génies de l'ÉTS ou en ligne sur BigBlueButton (BBB), l'essentiel est de partager un moment agréable. Si vous avez l'intention de venir en personne, veuillez nous en informer afin de pouvoir réserver suffisamment de place pour vous.

18:30 à 19:00 - Installation et tests de l'environnement hybride (tests de son et vidéo)

19:00 à 21:30 - Programmation de la rencontre

  1. Présentation de… (Prénom Nom)
  2. Présentation éclair « Lightning talk » sur les logiciels/Linux
  3. Période d'échange de trucs et astuces sous Linux (tous)

Extras

Que vous soyez débutant ou expert, étudiant ou professionnel, cette réunion est ouverte à tous. Elle réunit une diversité de personnes, allant des gestionnaires aux programmeurs, des professeurs aux retraités, unissant ainsi des esprits passionnés par les logiciels libres, quel que soit votre domaine d'expertise.

Rejoignez-nous pour cette opportunité exceptionnelle de socialiser, d'apprendre, et de tisser des liens avec d'autres passionnés. Ensemble, nous pouvons approfondir notre compréhension des logiciels libres et contribuer à une communauté dynamique.

La participation est gratuite, et nous avons hâte de vous rencontrer, que ce soit en personne ou en ligne. Inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir le lien de la réunion virtuelle, et pensez à nous informer si vous prévoyez de vous joindre à nous au Resto-Pub 100 Génies de l'ÉTS.

Au plaisir de partager cette soirée exceptionnelle avec vous!

Cordialement,

Martial

P.S.: Pour le transport en commun:  Station de métro Bonaventure

[FR Le Mans] Permanence du mercredi - Le mercredi 3 juillet 2024 de 12h30 à 17h00.

Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

Il est préférable de réserver votre place à contact (at) linuxmaine (point) org 

Planning des réservations consultable ici.

[FR Nantes] Repair Café + Install Party - Le mercredi 3 juillet 2024 de 14h00 à 14h00.

Un ordinateur qui rame ou qui refuse de démarrer, venez le réparer en notre compagnie.

Marre de Windows et envie d'un peu de liberté, venez le libérer!

[FR Beauvais] Sensibilisation et partage autour du Libre - Le mercredi 3 juillet 2024 de 18h00 à 20h00.

Chaque mercredi soir, l'association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l'utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d'exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

C'est l'occasion aussi de mettre en avant l'action des associations fédératrices telles que l'April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

[FR Toulouse] Rencontres Tetalab - Le mercredi 3 juillet 2024 de 19h00 à 23h00.

Rencontre hebdomadaire des hackers et artistes libristes Toulousains.

Ouvert au public tous les mercredi soir.

Venez nombreux.

[FR Angers] Rencontre mensuelle OpenStreetMap - Le jeudi 4 juillet 2024 de 18h15 à 19h15.

Déjà fan d'OpenStreetMap ou envie de découvrir cette cartographie libre, de contribuer à l'enrichissement de la cartographie locale angevine, de mettre à jour des données qui vous tiennent à cœur (pistes cyclables, environnement, facilitation des parcours PMR, bâti, etc.)?

Les cartographes bénévoles angevins se rencontrent les premiers jeudis de chaque mois pour échanger des astuces, faire découvrir les outils disponibles (sur ordiphone ou PC) et organiser des actions collectives.

Vous n'y connaissez rien? Pas grave, on vous apprendra autour d'une pression, d'un thé ou d'un jus de fruit!

[FR Rennes] Apéro du Libre - Actux - Le jeudi 4 juillet 2024 de 19h00 à 22h00.

Actux organise un nouvel apéro du libre au Papier Timbré.

Les Apéros du Libre sont des rencontres conviviales autour d’un verre, pour discuter et échanger entre utilisateurs et curieux de logiciels et culture libres.

L’entrée est gratuite et ouverte aux membres et non membres d’Actux. Les consommations sont à la charge des participants.

[FR Lyon] Pique-nique du Libre - Le jeudi 4 juillet 2024 de 19h00 à 22h00.

Pour soutenir le rendez-vous estival annuel initié par l’APRIL, l’ALDIL propose aux libristes et leurs mouvances de se retrouver pour un pique-nique partagé.

Une manière de clôturer la saison et causer librement des activités à venir sur la région lyonnaises.

Nous partagerons un pique-nique composé de ce que vous amènerez (sucré/salé, plat/pétillant, …).
Celles et ceux qui le souhaitent proposeront des jeux/activités (frisbee, volley, hula hoop, vol libre…).
Surtout pas trop de programme ! Prenons le temps de nous (re)trouver (listings de recettes de salades, desserts, sandwich, tartes… autorisés si sous licence libre…).

Ce moment est ouvert à tous, amis, familles, licornes, gnous, geeks, pas (encore) libristes (mais si…).

Vous êtes donc largement invités à diffuser ce message autour de vous et dans les communautés « du libre » que vous fréquentez ou côtoyez.

Rendez-vous au parc de Gerland (métro B – Station Gerland)
On se retrouvera entre l’allée de la grande prairie et l’allée des berges.
24 allée Pierre de Coubertin – 69007 Lyon

Attention: Le règlement du parc indique que ce n’est pas un lieu de consommation d’alcool, merci de ne pas avoir de comportement alcoolophile ostentatoire.

Nouveauté de 2024: Bien que cet événement ne soit pas réservé aux membres de l’ALDIL, le Collège va expérimenter un conseil d’administration champêtre, en préambule de cet apéro dinatoire participatif.

[FR Chambery] Forum ALPINUX - Le jeudi 4 juillet 2024 de 20h00 à 22h00.

Tous les 1er et 3e jeudis du mois, Alpinux organise des rencontres à la Dynamo de Chambéry.

A ces occasions une présentation est proposée.

C'est aussi l'occasion d'échanger sur des projets, des problèmes rencontrés…

Comme toujours covoiturage possible.

[FR Cénac] Permanence numérique - Le jeudi 4 juillet 2024 de 20h00 à 22h00.

L'association Libretic tient sa permanence numérique tous les 1ers jeudi du mois à 20h:

Que vous soyez adhérents ou non, si vous souhaitez:

  • utiliser des logiciels libres et respectueux de la vie privée?
  • découvrir les services internet mis à disposition par l’association Libretic?
  • gagner en autonomie numérique, à votre rythme avec des outils libres?

alors venez discuter avec nous lors de cette permanence.

N'oubliez pas que nous accompagnons cette permanence d'un moment de convivialité.

Vous pouvez apporter quelque chose à grignoter.

Un de vos appareils numériques, ordinateur si possible ou smartphone est nécessaire pour pratiquer.

Inscription recommandée sur Mobilizon ou écrire à bureau@libretic.fr

Libretic est une association loi 1901 reconnue d'intérêt général.

L’atelier est animé par des bénévoles de l’association.

[FR Paris] Quadrapéro - Le vendredi 5 juillet 2024 de 19h00 à 22h00.

Tous les mois La Quadrature du Net organise un moment de discussion autour de ses combats du moment.

On parlera notamment de notre campagne contre la vidéosurveillance algorithmique et de comment agir dans sa ville contre cette technologie.

Ce 5 juillet, on vous attend donc à partir de 19h dans nos locaux, au 115 rue de Ménilmontant à Paris. Si vous le pouvez, amenez un truc à boire ou à manger !

[FR Paris] Soirée « radio ouverte » au studio de Cause Commune - Le vendredi 5 juillet 2024 de 19h30 à 22h00.

Libre à vous !, l'émission de radio de l'April sur les libertés informatiques. est diffusée sur la radio associative Cause Commune, la voix des possibles.

La radio propose un rendez-vous convivial chaque premier vendredi du mois à partir de 19 h 30 dans ses locaux à Paris: une soirée « radio ouverte » avec apéro participatif à la clé. Occasion de découvrir le studio et de rencontrer les personnes qui animent les émissions.

La prochaine soirée-rencontre aura lieu vendredi 5 juillet 2024 à partir de 19 h 30 au studio de la radio: 22 rue Bernard Dimey 75018 Paris. Inscription (non obligatoire, mais cela facilite l'organisation) sur le bloc-notes.

[FR Vanves] Portes ouvertes - Installations - Dépannages - Le samedi 6 juillet 2024 de 09h30 à 18h00.

Le premier samedi de chaque mois (sauf août et septembre), de 9h30 à 18h, nous organisons une journée porte ouverte pour présenter notre association et son but.

Lors de cette journée vous êtes invités à venir nous rencontrer pour découvrir toutes les possibilités des logiciels libres.

Venez avec vos questions, vos souhaits, vos matériels, nous verrons ensemble comment y répondre.

Nous acceptons le don de matériel informatique et de smartphone, de préférence avec leur alimentation / chargeur.

Le Wiki pour aider à passer au Libre: https://wiki.llv.asso.fr/doku.php

[FR Moncheaux] Repair Café de Moncheaux - Le samedi 6 juillet 2024 de 09h30 à 12h30.

Afin de limiter la surconsommation numérique et lutter contre l’obsolescence programmée des systèmes d’exploitation, l'association CLX propose d’installer un système de remplacement gratuit, en français et sans publicité qui vous permettra de continuer à l’utiliser avec tout le nécessaire pour retrouver vos usages du quotidien (navigation internet, envoi de mail, suite bureautique, vidéos, retouche photos…).

Plus de détails sur OpenAgenda

[FR Wintzenheim] Réunion du Club Linux - Le samedi 6 juillet 2024 de 13h00 à 19h00.

Réunion du Club Linux

Le samedi 06 juillet 2024 de 13h00 à 19h00.

MJC du Cheval Blanc, 1 faubourg des Vosges, Wintzenheim, Grand Est

              +     Leaflet | © OpenStreetMap Rencontre du Club Linux de la MJC du Cheval Blanc qui se réunit toutes les 3 semaines et accueille toutes les personnes qui souhaitent découvrir ou approfondir Linux et les Logiciels Libres. Aucune compétence n'est demandée.

Pendant ces rencontres, informelles,

  • nous accueillons celles et ceux qui cherchent une réponse ou souhaitent découvrir Linux et les Logiciels Libres,
  • nous installons Linux sur des ordinateurs, la plupart des fois en "dual boot"(*), ce qui permet de conserver l’ancien système (par exemple Windows) et d’utiliser quand même Linux, en choisissant au démarrage,
  • nous partageons nos recherches (nos difficultés aussi) et nos découvertes, les nouveautés.

Le Club Linux est également impliqué dans une démarche de libération des GAFAM (Google Apple Facebook Amazon Microsoft) et de promotion de solutions libres comme, entre autres, Wikipedia, OpenStreetMap, les Framatrucs (*), les C.H.A.T.O.N.S (*) et beaucoup d’autres.

(*): mais on vous expliquera

 

[FR Quimperlé] Point info GNU/Linux - Le samedi 6 juillet 2024 de 13h30 à 17h30.

Médiathèque de Quimperlé, place Saint Michel, pas d’inscription, entrée libre !

Mickaël, Johann, Alain, Pierre, et Yves vous accueillent (ou l'un d'eux, on se relaie !).

Conseils, aide et infos pratiques GNU/Linux et Logiciels Libres.

Curieux ? Déjà utilisateur ? Expert ? Pour résoudre vos problèmes, vous êtes le bienvenue ; pas besoin de prendre rendez-vous !

N'hésitez pas à venir avec votre PC si vous voulez une installation de GNU/Linux ou de venir avec votre périphérique récalcitrant (imprimante, scanner…) si possible.

[FR Saint-Cyr-l'École] Permanence logiciels libres avec Root66 - Le samedi 6 juillet 2024 de 14h00 à 17h00.

Root66 vous propose une permanence Logiciels Libres

Dans cette permanence, nous discuterons des logiciels libres, et nous vous proposerons un accompagnement technique aux systèmes d’exploitation libres GNU/Linux, dans le but de vous aider à vous familiariser avec ceux-ci.

Le contenu s’adapte aux problèmes des personnes présentes et permet ainsi l’acquisition de nouvelles compétences à votre propre rythme.

Programme:

Vous pourrez y aborder plusieurs thèmes:

  • Discussions conviviales entre utilisateurs autour de Linux en général
  • Premières explorations du système
  • Installations et configurations complémentaires
  • Mise à jour et installation de nouveaux logiciels
  • Prise en main, découverte et approfondissement du système

Entrée libre et gratuite

Sur place, l'adhésion à l’association est possible mais non obligatoire

Si vous venez en voiture (voire même à pied):
Il est plus facile de passer par le parking rue Raymond Lefebvre.

[FR Ploulec'h] Opération de sensibilisation au Logiciel Libre avec Emmaüs et Infothema - Le samedi 6 juillet 2024 de 14h00 à 18h00.

Lors d'une vente exceptionnelle d'ordinateurs sous GNU/Linux par Emmaüs Lannion-Ploulec'h, l'association informatique bégarroise INFOTHEMA tiendra un stand de présentation de ses activités axées en direction de GNU/Linux et des logiciels libres.

Merci à la structure Emmaüs pour son accueil

[FR Le Mans] Permanence mensuelle du samedi - Le samedi 6 juillet 2024 de 14h00 à 18h00.

Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

Attention, réservez votre place par contact (at) linuxmaine.org 

Planning des réservations consultable ici.

[FR Nantes] Permanence Linux-Nantes - Le samedi 6 juillet 2024 de 15h00 à 18h00.

Linux Nantes tient à vous informer de ça prochaine permanence.

 Nous vous proposons:

     de vous faire découvrir linux et les logiciels libres

     de vous aider à installer Linux sur votre ordinateur ou votre portable,

     de vous informer sur l'utilisation de votre version de Linux

     de voir avec vous les problèmes rencontrés

Pour plus d’informations sur l’association voir notre site

[FR Vire] Install Party - Le samedi 6 juillet 2024 de 15h00 à 19h00.

Journée de présentation des logiciels libres et des services éthiques et respectueux des utilisateurs·rice

Toute personne peut venir avec ses questions et/ou son matériel et recevoir de l'information, des conseils, de l'aide à l'utilisation et/ou à l'installation de logiciels libres sur son PC ou son smartphone.

Exemples d'outils et services libres présentés: systèmes d'exploitation (PC et smartphone), cartographie, photos, vidéos, musiques sous licence libre…

[FR Beauvais] Stand lors des 40 ans des Ateliers de la Bergerette - Le dimanche 7 juillet 2024 de 09h00 à 17h00.

Plusieurs organisations participent dont Oisux.

Stand d'information pendant toute la journée. Présentation des Logiciels libres, des distribution Xubuntu, Manjaro et Primtux.

Sujets proposés:

  • Installation du système d’exploitation Linux et des applications pour la bureautique sur du matériel obsolescent pour lui donner une nouvelle vie.
  • Configuration de services en ligne de proximité et à faible consommation (cloud, données personnelles, agenda, contacts…)
  • Réalisation de supports graphiques avec des logiciels libres: retouche d’image, création de logos, flyers, magazines.

  • Ateliers de la Bergerette, 8 rue de la Bergerette, Beauvais, Hauts-de-France, France

  • https://www.oisux.org

  • linux, logiciels_libres, manjaro, primtux, graphisme, obsolescence, réemploi, xubuntu, debian, oisux

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À partir d’avant-hierLinux

Au café libre - « Libre à vous ! » du 18 juin 2024 - Podcasts et références

212ème «  Libre à vous !  » de l’April. Podcast et programme :

  • sujet principal : Au café libre (actualités chaudes, ton relax) : débat autour de l’actualité du logiciel libre et des libertés informatiques
  • la chronique « Ma Dada » de Xavier Berne sur les fiches de paie d’Emmanuel Macron
  • la chronique « Les humeurs de Gee » sur le thème « Dites adieu aux kilos en trop  ! »

Rendez‑vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‑de‑France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

Vous pouvez laisser un message sur le répondeur de la radio, pour réagir à l’un des sujets de l’émission ou poser une question. Le numéro du répondeur : +33 9 72 51 55 46.

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Proposition du ZenDis sur la souveraineté numérique et le droit des marchés publics en Allemagne

Le ZenDis (de) vient de publier des propositions sur la souveraineté numérique et le droit des marchés publics en Allemagne.

Le ZenDis (Zentrum Digitale Souveränität - Centre pour la Souveraineté Numérique) est une agence gouvernementale (SARL à capitaux publics) allemande, dont la création avait été annoncée dans une dépêche de 2021 et dont la mission est de « servir d’organe central et de coordination pour la promotion des logiciels libres (OSS) dans l’administration publique ».

Le document « Positionspapier: Digitale Souveränität im Vergaberecht»  met en avant l’importance de renforcer la souveraineté numérique des administrations publiques allemandes face à une situation géopolitique incertaine. Il souligne la volonté politique exprimée dans diverses stratégies et documents officiels depuis 2020, qui prônent l’adoption systématique de standards ouverts et de logiciels open source pour les projets informatiques publics afin de réduire les dépendances aux fournisseurs de technologies propriétaires.

L’utilisation de logiciels open source est présentée comme un levier essentiel pour atteindre cette souveraineté numérique. Les avantages comprennent la flexibilité de changer de fournisseur, la capacité d’adaptation des logiciels aux besoins spécifiques des administrations et une meilleure position de négociation avec les fournisseurs. Toutefois, malgré un cadre juridique favorable, l’open source reste peu utilisé dans la pratique des marchés publics.

Enfin, le texte appelle à utiliser la réforme en cours du droit des marchés publics (Vergabetransformationspaket) pour intégrer de manière plus étendue cette préférence pour l’open source, en s’inspirant d’exemples de législation comme celle de la Thuringe. Le texte met en avant des propositions d’amendements spécifiques au code des marchés publics allemand pour favoriser l’adoption de l’open source, renforcer la souveraineté numérique et réduire les dépendances technologiques au sein des administrations publiques allemandes.

Sommaire

Le document « Positionspapier: Digitale Souveränität im Vergaberecht » élaboré par le Zentrum für Digitale Souveränität der Öffentlichen Verwaltung (ZenDiS) met en avant la nécessité de renforcer la souveraineté numérique au sein des administrations publiques allemandes, en particulier par le biais de la réforme du droit des marchés publics.

Il comprend cinq parties.

1. Contexte et volonté politique

Le texte commence par souligner l’importance croissante de la souveraineté numérique face à une situation géopolitique incertaine, en particulier pour les administrations publiques. Depuis 2020, des initiatives ont été mises en place pour renforcer cette souveraineté, telles que les stratégies définies par l’IT-Planungsrat (pdf, de) et les engagements du gouvernement fédéral inscrits dans la stratégie numérique de 2022 (de). Ces documents insistent sur l’utilisation de standards ouverts et sur l’adoption systématique de logiciels open source dans les projets informatiques publics.

2. Open-Source: catalyseur de la souveraineté numérique

L’adoption de logiciels open source est considérée comme un levier crucial pour atteindre la souveraineté numérique. Les avantages de l’open source incluent la possibilité de changer de fournisseur sans contraintes, la capacité à adapter et à personnaliser les logiciels, ainsi qu’une meilleure position de négociation vis-à-vis des fournisseurs. Une étude de marché (de) réalisée en 2019 pour le ministère de l’Intérieur allemand souligne l’importance de réduire les dépendances aux fournisseurs de logiciels propriétaires.

3. Spécificités du droit des marchés publics dans l’acquisition de logiciels

Le document distingue deux types de prestations dans l’acquisition de logiciels : la fourniture du produit logiciel (licences) et les services associés. Les licences open source, étant exemptes de droits d’utilisation, échappent souvent aux obligations de mise en concurrence des marchés publics. Cependant, les services liés à ces logiciels doivent faire l’objet de procédures d’appel d’offres. La pratique actuelle, qui consiste à combiner la fourniture de logiciels et les services associés dans un même appel d’offres, doit évoluer pour favoriser l’open source.

4. Nécessité et conformité juridique d’une préférence pour le libre

Malgré un cadre juridique favorable, l’open source reste marginal dans les pratiques d’achat public. Le texte plaide pour une préférence explicite pour les logiciels open source dans le droit des marchés publics pour éviter les effets de verrouillage (lock-in) liés aux logiciels propriétaires. Il s’appuie sur l’article 97 du code des marchés publics allemand, qui permet des traitements différenciés justifiés par des objectifs légitimes, comme la souveraineté numérique.

5. Opportunités de réforme du droit des marchés publics

Le texte appelle à profiter de la réforme en cours du droit des marchés publics (Vergabetransformationspaket) pour inscrire de manière plus étendue la préférence pour les logiciels open source. Des exemples de la législation en Thuringe montrent comment cette approche peut être intégrée dans les textes de loi, en mettant l’accent sur l’interopérabilité et la durabilité.

Citons à présent les propositions:

C’est pourquoi la réforme actuelle du droit des marchés publics (doit absolument être mise à profit pour établir une priorité open source étendue et efficace. Ou plus encore : pour ancrer la priorité de la Souveraineté numérique.

Concernant le logiciel libre, le document reprend les propositions (de) issues d’une étude réalisée en 2022 par le professeur Andreas Wiebe pour le compte de l’Open Source Business Alliance (OSBA):

(1) Afin de garantir une large interopérabilité, les nouvelles applications et technologies doivent être dotées d’interfaces et de normes ouvertes et être utilisables par ce biais. Les nouvelles applications et technologies doivent, dans la mesure du possible, être compatibles en amont.

(2) L’utilisation de logiciels open source doit être privilégiée par rapport aux logiciels dont le code source n’est pas accessible au public et dont la licence limite l’utilisation, la distribution et la modification, ainsi que l’utilisation d’applications et de technologies qui sont durables tout au long de leur cycle de vie.

(3) Pour les nouveaux logiciels développés par l’administration publique ou spécialement pour elle, le code source doit être placé sous une licence de logiciel libre et open source appropriée et publié, pour autant qu’aucune tâche liée à la sécurité ne soit effectuée avec ces logiciels et que cela soit autorisé par le droit des licences.

Commentaire: les points 1 et 2 font écho à l’article 16 de la loi République Numérique en France, mais dans celle-ci il n’est question que d’ « encouragement » alors qu’ici il s’agit d’une obligation (point 1) ou d’une préférence (point 2). Le point 3 est aussi proche de ce qui est prévu en France concernant les logiciels vus comme des documents administratifs communicables.

Le document ajoute pour conclure:

Nous nous rallions à ce point de vue et à la proposition de formulation, mais nous nous prononçons explicitement en faveur d’un ancrage dans le code des marchés publics. En effet, comme le fait remarquer Wiebe, la loi sur la cyberadministration ne se réfère pas directement à l’attribution des marchés. En revanche, le décret sur les marchés publics permet de donner la priorité à l’open source ou à la souveraineté numérique. […]

Nous estimons qu’il est nécessaire, au regard des exigences de la description des prestations,

1. de rendre obligatoire la mention, dans le cahier des charges, des exigences qui renforcent la Souveraineté Numérique.

En ce qui concerne les conditions d’attribution, nous pensons qu’il est nécessaire,
1. d’établir l’effet du logiciel sur la Souveraineté Numérique comme critère autonome d’évaluation des offres,

2. de concrétiser l’évaluation de la rentabilité du logiciel,

• de manière à inclure les éventuels coûts induits par un éventuel effet de verrouillage,

• de sorte que l’impact économique sur d’autres acteurs de l’administration publique (réutilisation de logiciels) soit pris en compte.

En résumé

Le ZenDiS préconise des amendements spécifiques au code des marchés publics pour établir une préférence claire et opérationnelle en faveur des logiciels libres, afin de contribuer à la souveraineté numérique. Ce document présente des propositions concrètes pour adapter le cadre juridique afin de favoriser l’adoption de l’open source et de réduire les dépendances aux technologies propriétaires dans le secteur public.

Il nous semble indispensable de mener une réflexion similaire en France.

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Vingt-six ans de LinuxFr.org

En ce 28 juin 2024, le site LinuxFr.org fête ses vingt‑six ans. Depuis 1998, une équipe de bénévoles code et gère ce site, permettant à son lectorat de publier contenus et commentaires sur le logiciel libre, sur les nombreux autres domaines du Libre comme la culture, la cartographie, le matériel ou les manuels scolaires ; mais aussi bien d’autres thématiques comme la robotique, la cuisine, la typographie, TapTempo, la vie et la mort, ou la sérendipité, l’intelligence artificielle et la fIAtigue, la législation.

Joyeux anniversaire sous forme d’ambigramme

    En vrac, LinuxFr.org c’est aussi :

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    JFrog découvre une menace CVE de niveau 10 concernant l’utilisation de grands modèles de langage (LLM)

    Par : UnderNews
    27 juin 2024 à 12:52

    Une importante vulnérabilité qui touche les grands modèles de langage (LLM) a été découverte. Cette alerte de sécurité majeure montre à quel point la sécurisation des IA/ML est devenue un élément central et valide la stratégie de JFrog en la matière notamment avec le récent rachat de la société Qwak AI.  Tribune JFrog – L’équipe […]

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    Élections et digital : comment appréhender le risque de mésinformation et de désinformation

    Par : UnderNews
    27 juin 2024 à 09:44

    Statistica annonçait en janvier 2024 que la plateforme du réseau social TikTok comptait 25,42 millions d’utilisateurs français, soit 37,4 % de la population de l’Hexagone, une adoption massive qui influence de plus en plus les enjeux politiques. Au cours des dernières années, le rôle des réseaux sociaux dans les élections a en effet considérablement évolué, […]

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    Les deepfakes, un risque majeur pour les élections

    Par : UnderNews
    27 juin 2024 à 08:39

    Les 30 juin et 7 juillet prochains auront lieu les deux tours des élections législatives anticipées en France, suite à la décision du président de la République, Emmanuel Macron, de dissoudre l’Assemblée nationale. Avec une campagne très courte, il convient pour les électeurs de s’informer tout en prenant garde aux fausses informations qui circulent. En […]

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    Enquête de l’UE sur Microsoft pour abus de position dominante avec Teams

    La Commission européenne a publié un avis préliminaire selon lequel Microsoft aurait enfreint les règles antitrust de l’UE en liant Teams à ses suites bureautiques, Office 365 et Microsoft 365, avec pour effet de limiter la concurrence sur le marché des outils de communication et de collaboration.

    La Commission a constaté que Microsoft est en position dominante sur le marché mondial des suites bureautiques SaaS pour un usage professionnel. Elle s’inquiète du fait que, depuis au moins avril 2019, Microsoft inclut Teams dans ses suites bureautiques en SaaS, restreignant ainsi la concurrence sur le marché des produits de communication et de collaboration. Cette stratégie empêche les concurrents de Teams de rivaliser efficacement, réduisant ainsi l’innovation au détriment des clients dans l’Espace économique européen.

    La Commission juge insuffisants les changements apportés par Microsoft à la distribution de Teams après l’ouverture de l’enquête en juillet 2023. Si ces accusations sont confirmées, elles constitueraient une violation de l’article 102 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE), qui interdit l’abus de position dominante. La Commission pourrait alors interdire ces pratiques et imposer une amende pouvant atteindre 10 % du chiffre d’affaires annuel mondial de l’entreprise, ainsi que des remèdes pour rétablir la concurrence.

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    Comment l’archéologie entre progressivement dans l’ère du logiciel libre

    L’archéologie est un domaine qui, depuis ses débuts, s’attache au catalogage, à la structuration et l’archivage de données issues de fouilles. Sur le terrain, elle a longtemps reposé sur la création de fiches, la collecte manuelle d’information sur papier, et le dessin à la main, retranscrit lors des phases d’étude sur support numérique. Ce n’est que récemment que certains archéologues ont lancé le mouvement de la fouille « tout numérique ». Je vous propose de raconter ici l’histoire de la numérisation de l’archéologie, qui, comme vous allez le voir, repose en partie sur le logiciel libre.

    Sommaire

    Qu’est-ce qu’un chantier de fouilles ?

    L’archéologie française se divise en deux branches principales : l’archéologie préventive, qui intervient lors de projets de construction, et l’archéologie programmée, menée sur des sites choisis pour répondre à des problématiques de recherche. Supervisées par les Services Régionaux de l’Archéologie du Ministère de la Culture, ces activités sont réalisées par différents organismes : opérateurs publics et privés pour l’archéologie préventive, et associations, CNRS ou universitaires pour l’archéologie programmée. Cette dernière mobilise souvent des bénévoles, notamment des étudiants, leur offrant une formation pratique complémentaire.

    Pour l’archéologue, la fouille est un outil, et non un but en soi. Ce que l’archéologue cherche, c’est de l’information. En substance, il s’agit de comprendre l’histoire d’un site, son évolution, ses habitants à travers les éléments qu’ils ont laissés derrière eux, que ce soit les ruines de leurs habitats, de leurs activités artisanales ou leurs sépultures. Ceci est d’autant plus important que la fouille est un acte destructeur, puisque l’archéologue démantèle son sujet d’étude au fur et à mesure de la fouille.

    Pour être exploitée, l’information archéologique doit être organisée selon des principes bien établis. Le premier concept clé est la couche sédimentaire (Unité Stratigraphique - US), qui témoigne d’une action humaine ou d’un phénomène naturel. L’étude de l’agencement de ces couches révèle la chronologie du site, la succession des évènements qui s’y sont déroulés. Ces couches peuvent être regroupées en faits archéologiques : fossés, caves, sépultures, sont en effet des regroupements de couches qui définissent un élément spécifique. Enfin, les objets trouvés dans ces couches, ou mobiliers, sont catalogués et identifiés par leur couche d’origine, fournissant des indications chronologiques et culturelles cruciales.

    chantier mastraits
    Le chantier de fouilles de la Nécropole des Mastraits, à Noisy-le-Grand (93).

    Les actions menées par l’archéologue tout au long du chantier sont également enregistrées. En effet, l’archéologue procède à des sondages, réalise des tranchées, mais fait aussi de nombreuses photos, ou des dessins de tout ce qu’il découvre au fur et à mesure de l’avancement du chantier. La documentation produite peut être pléthorique, et un catalogage indispensable.

    Cette information descriptive est complétée par une information spatiale, le plan des vestiges mis au jour étant essentiel pour l’analyse et la présentation des résultats. L’étude de ce plan, associée aux informations descriptives et chronologiques, met en évidence les grandes évolutions du site ou des détails spécifiques. Sa réalisation est généralement confiée à un topographe en collaboration avec les archéologues.

    À l’issue de la phase de terrain, une phase d’analyse des données collectées est réalisée. Cette phase dite de post-fouille permet de traiter l’ensemble des informations recueillies, d’en réaliser la description complète, d’effectuer les études nécessaires à la compréhension du site en faisant appel à de nombreux spécialistes : céramologues, anthropologues, archéozoologues, lithiciens, carpologues, anthracologues, spécialistes de la paléométallurgie, etc.

    Cette phase de post-fouille aboutit dans un premier temps à la réalisation d’un rapport d’opération, compte rendu le plus exhaustif possible du site et de son évolution. Ces rapports sont remis au ministère de la Culture qui en juge la qualité. Ils ne sont pas destinés à être largement diffusés, mais sont normalement accessibles à toute personne qui en fait la demande auprès de l’administration concernée. Ils sont une base de travail importante pour l’ensemble de la communauté scientifique.

    Sur la base de ce rapport, la publication d’articles dans des revues spécialisées permet de présenter les résultats de l’opération plus largement, parfois en fonction de certaines thématiques ou problématiques spécifiques.

    Pratique de l’archéologie : exemple dans le préventif

    L’utilisation de très nombreux listings papier est une constante. Ces listings permettent de tenir à jour l’enregistrement de la donnée sous forme de tableaux d’inventaire des couches, des faits, des sondages, des photos, etc. Des fiches d’enregistrement spécifiques sont également utilisées dans de nombreuses spécialités de l’archéologie, telle que l’anthropologie funéraire.

    Sur le terrain, les éléments mis au jour sont encore pour une très grande majorité dessinés à la main, sur papier calque ou millimétré, qu’il s’agisse d’un plan de vestiges ou des nombreux relevés de coupe stratigraphique. Ceci demande bien entendu un temps important, en particulier en cas de vestiges complexes.
    L’utilisation de tachéomètres électroniques, puis du GPS différentiel a permis de se passer des décamètres, ou des systèmes de carroyage, lors de la fouille des sites. Des topographes, spécifiquement formés, ont alors commencé à intervenir sur site pour la réalisation des plans généraux.

    La collection documentaire obtenue à l’issue d’un chantier de fouille est particulièrement précieuse. Il s’agit là des seuls éléments qui permettront de restituer l’histoire du site, en croisant ces données avec le résultat des études réalisées. La crainte de la disparition de ces données, ou de leur utilisation par autrui du fait d’une découverte remarquable, est un sentiment souvent partagé au sein de la communauté archéologique. L’archéologue peut se sentir dépositaire de cette information, voire exprimer un sentiment de possession qui va tout à fait à l’encontre de l’idée de science partagée et ouverte. L’idée que l’ouverture de la donnée est le meilleur moyen de la protéger est loin d’être une évidence.

    fiche de conservation, illustrant le coloriage manuel des parties de squelette retrouvées
    Fiche de conservation, illustrant le coloriage manuel des parties de squelette retrouvées

    Exemple de fiche descriptive d’une couche archéologique
    Exemple, parmi tant d’autres, de fiche descriptive vierge d’une couche archéologique

    Le début de la numérisation

    C’est essentiellement après la phase terrain que les outils numériques ont été apprivoisés par les archéologues.

    En post-fouille, la documentation papier est encore souvent une base documentaire fondamentale pour l’analyse du site. L’irruption de l’informatique au milieu des années 80 a conduit les archéologues à transcrire cette donnée sous forme numérique, afin de faciliter son analyse et sa présentation. Bien que les logiciels aient évolué, le processus est pratiquement le même aujourd’hui, avec une numérisation de la documentation sous de nombreux formats.

    Les listings peuvent être intégrés à des bases de données (le plus souvent propriétaires tel MS Access, FileMaker ou 4D) ou des tableurs. De nombreuses bases ont été développées en interne, localement, par les archéologues eux-mêmes. Uniquement attributaires, elles se sont progressivement mises en réseau et adaptées au support, permettant d’envisager un usage sur le terrain, sans que ceci ne soit largement déployé.

    Base de données
    Exemple d’une base de données au tournant des années 2000

    Toute la documentation dessinée sur le terrain est amenée à être redessinée au propre sur support numérique, dans des logiciels de dessin vectoriel, très souvent Adobe Illustrator, parfois Inkscape.
    Les données en plan, levées par le topographe, sont réalisées sous Autocad et étaient exportés en .dxf ou .dwg avant d’être remis au propre sous Adobe illustrator, ce qui est le cas également des dessins réalisés sur le terrain.
    Le mobilier est confié à des spécialistes qui le décrivent, le dessinent, en dressent l’inventaire, le plus souvent dans des tableurs. Leurs dessins sont là encore scannés et remis au propre numériquement.

    Avec le recul, nous constatons que les outils numériques sont majoritairement utilisés comme des outils de mise au propre de l’information collectée sur le terrain. Bien des tableurs ne sont ainsi que la stricte transcription des tableaux papier utilisés par les archéologues, auquel on ajoutera quelques totaux, moyennes ou médianes. Les dessins réalisés sur papier, sont décalqués dans des logiciels de vectorisation pour plus de lisibilité et les plus-values scientifique sont finalement assez limitées.

    Il en résulte une documentation numérique relativement disparate, avec l’usage de nombreux outils propriétaires, des formats fermés, et une séparation très forte entre l’information spatiale et l’information descriptive (ou attributaire).

    L’usage progressif des bases de données a cependant permis d’agglomérer certaines données et de rassembler et mettre en relation l’information. Des travaux universitaires ont également permis d’alimenter la réflexion sur la structuration des données archéologiques et de former de nombreux archéologues, permettant d’adopter des pratiques plus vertueuses.

    Le mouvement tout numérique

    Jusqu’à présent, passer au tout numérique dans le cadre archéologique semblait relativement utopique. Il a fallu que de nouvelles technologies apparaissent, que des supports portables et simples d’usage se mettent en place, que les réseaux se développent, et que les archéologues s’emparent de ces nouveaux outils.

    Le collectif Ramen (Recherches Archéologiques en Modélisation de l’Enregistrement Numérique) est né des échanges et des expériences de divers archéologues de l’Institut National De Recherches Archéologiques Préventives (Inrap) qui se sont regroupés autour de la réalisation de la fouille programmée de la nécropole médiévale de Noisy-Le-Grand, fouille gérée par l’association Archéologie des Nécropoles et confiée à la direction scientifique de Cyrille Le Forestier (Inrap). Cette fouille programmée a permis de lancer une expérimentation sur la complète dématérialisation de la donnée archéologique en se basant sur la photogrammétrie, le SIG, et une base de données spatiale.

    Principe général

    Si le topographe intervient bien toujours pour la prise de points de référence, le relevé détaillé des vestiges est assuré, pour cette expérimentation, par la mise en œuvre de la photogrammétrie de manière systématique. Cette méthode permet, par la réalisation de multiples photos d’un objet ou d’une scène, de réaliser un modèle 3D précis, et donc exploitable à postériori par l’archéologue en post fouille. La photogrammétrie constitue à Noisy l’unique outil de relevé, remplaçant purement et simplement le dessin sur papier. En effet, à partir de ce nuage de points 3D, il est possible d’extraire de multiples supports en 2D et d’ajouter la géométrie ou des informations supplémentaires dans la base de données: contours de la sépulture, représentation du squelette in situ, profils, mesures, altitudes, etc.

    Relevé photogrammétrique d’une sépulture
    Relevé photogrammétrique d’une sépulture

    L’enregistrement des données est assuré par l’utilisation d’une base de données relationnelles et spatiales dont l’interface est accessible dans QGIS, mais également via une interface web directement sur le terrain, sans passer par des inventaires ou listing papier. L’interface web a été réalisée grâce à SQLPage, serveur web qui utilise un langage à base de SQL pour la réalisation de l’interface graphique, sans avoir à passer par les langages de programmation plus complexes classiquement utilisés pour la création d’applications web, tel PHP.

    Bien entendu, cette démarche se poursuit également en laboratoire lors de l’étape d’analyse du site.

    Logiciels et formats libres

    Mais l’abandon du support papier nécessite de nous poser la question de la pérennité des fichiers et des données qu’ils contiennent.

    En effet, dans un processus de dématérialisation complet, la mémoire du site n’est plus contenue sur des centaines de fiches manuscrites, mais dans des fichiers numériques dont nous ignorons à priori si nous pourrons les conserver sur le long terme. L’impossibilité d’accéder à cette donnée avec d’autres logiciels que ceux originellement utilisés lors de leur création équivaut à leur destruction. Seuls les formats standards peuvent répondre à cette problématique, et ils sont particulièrement utilisés par les logiciels libres. Pour la photogrammétrie, les formats .ply et .obj, qui sont implémentés dans de nombreux logiciels, libres et propriétaires, ont été choisis. Pour la donnée attributaire et spatiale, elle est enregistrée dans des bases de données relationnelles libres (Spatialite et Postgis), et facilement exportable en .sql, qui est un format standardisé et reconnu par de très nombreuses bases de données.

    Malheureusement, le logiciel libre reste peu utilisé dans notre quotidien archéologique, et les logiciels propriétaires sont souvent très bien implantés. Le libre souffre encore aujourd’hui d’a priori et d’une mauvaise image au sein de la communauté archéologique, qui le trouve plus compliqué, moins joli, moins efficace, etc.

    Le libre a cependant fait une incursion majeure avec l’arrivée du Système d’Information Géographique (SIG) libre QGIS, qui a permis d’installer un SIG sur tous les postes des agents de l’institut et de l’envisager comme un outil d’analyse à l’échelle d’un site archéologique. Par un accompagnement et la mise en place d’un plan de formation adéquat, de nombreux archéologues ont été formés à l’usage du logiciel au sein de l’Institut.

    QGIS a véritablement révolutionné nos pratiques en permettant l’interrogation immédiate de la donnée attributaire par la donnée spatiale (quel est ce vestige que je vois sur le plan ?) ou, à l’inverse, de localiser un vestige par sa donnée attributaire (où se trouve la sépulture 525 ?). Il est cependant très fréquent d’avoir encore d’un côté la donnée attributaire dans des tableurs ou des bases de données propriétaires, et la donnée spatiale dans QGIS, l’interrogation des deux reposant sur des jointures.

    Bien entendu, QGIS permet aussi l’analyse des données, la création de plans thématiques ou chronologiques, indispensables supports à nos réflexions. Nous pouvons, à partir de ces éléments, réaliser les très nombreuses figures du rapport d’opération, sans passer par un logiciel de dessin vectoriel, en plan comme en coupe (représentation verticale de la stratigraphie). Il permet de normaliser les figures par l’emploi des styles, et, par l’usage de l’outil Atlas, de réaliser des catalogues complets, pour peu que la donnée soit rigoureusement structurée.

    analyse spatiale
    Exemple d’analyse dans Qgis de répartition des rejets de céramique sur un site gaulois

    Dans le cadre de l’expérimentation sur la nécropole des Mastraits, Si Qgis est bien un des piliers du système, quelques logiciels propriétaires sont encore employés.

    Le logiciel de traitement utilisé pour la photogrammétrie est propriétaire. L’objectif à terme est de pouvoir utiliser un logiciel libre, MicMac, développé par l’IGN, étant un possible candidat. Il manque cependant encore d’une interface pleinement intuitive pour que les archéologues puissent s’approprier l’outil de manière autonome.

    De même, les enthousiasmantes dernières évolutions du projet Inkscape devraient nous inciter à nous tourner davantage vers ce logiciel et à utiliser de manière systématique le .svg. L’usage de Scribus pour la PAO devrait également être sérieusement envisagée.

    Le logiciel libre et ses indéniables avantages prend ainsi doucement place, essentiellement via QGIS, dans la chaîne de production de nos données archéologiques. Nous ne pouvons qu’espérer que cette place grandira. Le chemin paraît encore long, mais la voie libre…

    Badass, spatial et attributaire réunis

    Le développement de la Base Archéologique de Données Attributaires et SpatialeS a eu comme objectif d’intégrer, au sein d’une seule et même base de données, les informations attributaires renseignées par les archéologues et les informations spatiales recueillies par le topographe. Il s’agit même de rassembler, au sein des tables dédiées, les informations attributaires et spatiales, garantissant ainsi l’intégrité de la donnée.
    Son principe s’appuie sur le fonctionnement de la chaine opératoire en archéologie, à savoir l’identification et l’enregistrement par l’archéologue des vestiges mis au jour, auquel succède le relevé tridimentionnel réalisé par le topographe. Ce dernier dispose, dans la base de données, de tables spécifiques dans laquelle il peut verser la géométrie et des données attributaires minimales (numéro, type). Des triggers vont ensuite alimenter les tables renseignées par les archéologues avec la géométrie, selon leur identifiant et leur type.

    La base est ainsi l’unique dépositaire de l’information attributaire et spatiale tout au long de l’opération, du terrain à la post fouille.

    Le format de la base de données est à l’origine SpatiaLite. Mais la masse documentaire produite par la nécropole des Mastraits nous a conduit à la porter sous PostGIS. Nombre d’opérations archéologiques ne nécessitent cependant qu’une petite base SpatiaLite, qui permet en outre à l’archéologue d’avoir la main sur son fichier de données. Seuls quelques gros chantiers peuvent avoir besoin d’une solution PostgreSQL, par ailleurs utilisée pour le CAtalogue de VIsualisation ARchéologique (Caviar) qui a vocation à accueillir les données spatiales et attributaires produites à l’institut.

    Naturellement, Badass a été couplée à un projet QGIS proposant déjà des styles par défaut, mais aussi quelques requêtes ou vues communément utilisées lors d’une étude archéologique. Une extension QGIS a été développée par plusieurs étudiants afin de permettre la génération automatique du projet et de la base de données.

    Pour entrer dans Badass : la Bad’Mobil

    Il restait la question de la portabilité de ce système. QGIS est un logiciel demandant beaucoup de ressource et dont l’interface est inadaptée aux petits écrans, appréciés pour leur portabilité sur le terrain (téléphones et tablettes).

    Choisir d’utiliser une base SpatiaLite ou PostGIS permettait d’envisager dès le départ une interface web, qui pourrait alors être utilisée sur n’importe quel terminal. Il avait d’abord été envisagé de lancer un développement en PHP/HTML/CSS avec un serveur web Apache. Mais ceci nécessitait de disposer d’un serveur web, et de programmer toute une interface. Il restait aussi à répondre à quelques questions d’infrastructure : où l’héberger, quels financements pour cela, et qui pour administrer l’ensemble ?

    C’est ici même, sur LinuxFR, que l’un des membres du collectif a découvert SQLPage. Ce logiciel libre, développée par lovasoa, permet de disposer d’un serveur web très simple, et la réalisation d’une application de type CRUD avec une interface dont le développement ne repose que sur du SQL.

    SQLPage repose sur un fichier exécutable, qui, lancé sur un poste informatique, transforme celui-ci en serveur web. Un fichier de configuration permet de définir notamment l’emplacement de la base de données qui sera interrogée. Pour chaque page web de l’interface, on écrit un fichier .sql pour définir les données à aller chercher ou modifier dans la base, et les composants d’interface qui permettront de l’afficher (tableaux, formulaires, graphiques…). L’accès à cette interface se fait dans un navigateur web. Si le poste est en réseau, l’adresse IP du poste permet d’y accéder à distance, avec une adresse comme http://192.168.1.5:8080 par exemple. L’utilisation d’un VPN nous permet d’utiliser le réseau de téléphonie mobile, ce qui nous dispense de toute mise en place d’un réseau local avec routeur, antennes, etc.

    principe
    Principe de fonctionnement général

    Ainsi, l’installation de l’ensemble est très simple et ne repose que sur une arborescence de fichiers à déployer sur le poste serveur : la base de donnée, et un répertoire contenant le binaire SQLPage et les fichiers constituant les pages web.

    En nous appuyant sur la documentation (et en posant parfois des questions à l’auteur du logiciel), nous avons pu développer seuls une interface très complète répondant bien à nos besoins sur le terrain. Nommée Bad’Mobil, l’interface web permet d’accéder à l’ensemble des données attributaires renseignées par les archéologues et permet désormais, grâce aux évolutions constantes de développement de SQLPage, de visualiser la donnée spatiale. La documentation produite au cours du chantier peut également être consultée si les fichiers (photos, dessins scannés, etc.) sont placés au bon endroit dans l’arborescence. Les pages se composent principalement de formulaires de création ou de modification, ainsi que de tableaux listant les éléments déjà enregistrés. La visualisation de la géométrie permet de se repérer spatialement sur le terrain, en particulier en cas de chantier complexe, et d’interagir avec la donnée attributaire.

    L’interface de BadMobil, avec SQLPage
    L’interface de BadMobil, avec SQLPage

    Cas d’utilisation et bénéfices concrets

    Première expérience aux Mastraits

    Le chantier de fouille de la Nécropole des Mastraits a été le chantier test de ces développements. L’importante quantité de données récoltées, mais également son statut de fouille programmée permet de mettre en place ce genre d’expérimentation avec un impact bien moindre que dans une fouille préventive où les délais sont particulièrement contraints.

    La mise en place de l’interface SQLPage a permis la dématérialisation complète de l’enregistrement attributaire, et se révèle très performante. Il s’agit d’un changement majeur de nos pratiques et va nous permettre gagner un temps extrêmement important lors du traitement des données.

    Ceci permet également de centraliser l’information, de travailler à plusieurs personnes en même temps sans attendre la disponibilité des classeurs d’enregistrement traditionnellement utilisés, et de guider les archéologues au cours du processus d’enregistrement, évitant les oublis et les erreurs. Grâce à une interface simplifiée, la saisie peut se faire de manière très intuitive sans réelle nécessité de formation approfondie.

    L’homogénéité de la donnée saisie est ainsi meilleure, et les possibilités d’interrogation bien plus importantes.

    Perspectives d’avenir

    À l’issue du développement de Badass et Bad’mobil sur la nécropole des Mastraits, il nous a paru possible d’envisager son déploiement dans le cadre de l’archéologie préventive. Si la question de l’infrastructure réseau nécessaire au fonctionnement de cette solution peut se poser (nécessité de disposer d’une alimentation électrique stable sur des chantiers perdus en pleine campagne, disponibilité des tablettes, couverture réseau…), les bénéfices en termes d’homogénéité des données et de facilité de saisie sont très importants. Quelques chantiers d’archéologie préventive ont ainsi pu tester le système, la plupart du temps sur des sites de petite ampleur, en bénéficiant de l’accompagnement des membres du collectif.

    Les développements futurs s’orienteront sans doute vers l’intégration de nouveaux formulaires, ou de nouveaux outils de suivi. Actuellement, Badass permet de recueillir les observations communes à tous les sites archéologiques, ainsi que les observations anthropologiques du fait de son utilisation au sein de la nécropole des Mastraits.
    Nous pourrions ainsi envisager d’intégrer les nombreuses spécialités de l’archéologie, mais il est probable que nous obtenions alors une énorme machine dont la maintenance pourrait s’avérer complexe. Nous restons donc prudents à ce sujet.

    Conclusion

    Petit à petit, l’emploi des outils numériques s’est généralisé dans les métiers de l’archéologie. Après les traitements de texte et tableurs des années 90 (souvent sous mac), les premiers dessins vectoriels numérisés sous Adobe Illustrator, et les bases de données sous Filemaker, Access ou 4D, les outils numériques sont aujourd’hui en mesure d’être utilisés au cours de toute la chaîne d’acquisition de la donnée.

    L’apport des logiciels et des formats libres est majeur pour cette nouvelle étape.

    QGIS a fondamentalement révolutionné la pratique archéologique en offrant au plus grand nombre l’accès au SIG, permettant de relier et de manipuler les données attributaires et spatiales. Il a ouvert la voie à de nouvelles évolutions, et à l’intégration de technologies jusque-là peu utilisées par l’archéologie (notamment l’utilisation de bases de données relationnelles et spatiales au format SQL).
    SQLpage nous a permis d’offrir à l’archéologue une interface complète et simple afin d’accéder à une base de données en réseau. Si son développement nécessite une connaissance certaine du SQL et du fonctionnement d’un site web, son déploiement et sa maintenance sont tout à fait abordables.
    SQLPage répond à un réel besoin sur le terrain. Pour les archéologues, il permet de simplifier leur pratique tout en répondant à la complexité grandissante face à la masse documentaire à traiter, et à l’accroissement de l’exigence qualitative des rendus.

    L’association de QGIS, des bases de données spatiales et relationnelles et d’une interface web parfaitement adaptée au terrain comblent désormais le manque constaté d’un outil efficace et fiable d’enregistrement archéologique à l’échelle de l’opération. À ce titre, Badass associée à Bad‘Mobil comblent totalement les attentes des archéologues qui les ont expérimentés.

    Si les logiciels libres ont, ces dernières années, entamé une timide percée chez de nombreux opérateurs d’archéologie (certains les ont pleinement adoptés), des réticences restent présentes, que ce soit des utilisateurs, mais aussi parfois des DSI des administrations publiques, qui peuvent préférer opter pour un service tout-en-un doté d’un support technique.

    Mais la persistance des usages des logiciels propriétaires n’est pas sans poser de réels problèmes quant à la pérennité des données archéologiques et les archéologues commencent juste à découvrir le problème. Leur attachement à leurs données — si elle va parfois à l’encontre du principe de la science ouverte — devrait cependant les inciter à opter pour des formats dont la pérennité apparaît certaine, garantissant par là même l’accès à ces données dans le futur, quel que soit le logiciel ou le système d’exploitation utilisé, s’ils ne veulent pas que leur travail tombe dans l’oubli…

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    Le Lab de SentinelOne révèle les activités de 2 groupes de hackers chinois

    Par : UnderNews
    26 juin 2024 à 13:19

    SentinelLabs, la division de recherche de SentinelOne , a analysé, en collaboration avec Recorded Future, deux groupes APT chinois distincts ciblant des entités gouvernementales et des infrastructures critiques au niveau mondial entre 2021 et 2023.  Tribune – Cette étude met en évidence l’utilisation stratégique des ransomwares par les acteurs du cyber espionnage à des fins […]

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    JO Paris 2024 entre cybermenaces et tourisme : quand la cyberdéfense devient la nouvelle épreuve reine

    Par : UnderNews
    26 juin 2024 à 08:37

    Avec 83% des Français inquiets des risques de piratage, protéger les données confidentielles est devenu primordial selon OpenText Cybersecurity. Dans les secteurs stratégiques tels que le tourisme et l’hôtellerie, garantir l’intégrité des systèmes informatiques est crucial. Tribune OpenText Cybersecurity – « Le chiffre d’affaires de la cybermenace étant très lucratif, cela aiguise des appétits » […]

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    Appel "Campus du libre 2024 (Lyon)" - Le numérique libre dans l'enseignement et la recherche

    La 7ème édition du Campus du Libre se déroulera le samedi du 23 novembre 2024 au campus de la Manufacture des Tabacs à l'Université Jean-Moulin Lyon3.

    Le Campus du Libre est un événement inter-établissements rassemblant plusieurs établissements lyonnais (INSA-Lyon, Université Lyon 1, Université Lyon 2, Université Lyon 3) en partenariat avec les entreprises du Ploss-RA (association d'entreprises du numérique libre en Auvergne Rhône-Alpes) avec l'objectif de promouvoir le numérique libre et éthique dans l'enseignement et la recherche. Lors de cette journée, les visiteurs se retrouvent pour échanger autour de leurs expériences et leurs projets.

    Le Campus Du Libre proposera

    • Un village des associations et entreprises
    • Des ateliers démonstratifs et pratiques
    • Des conférences
    • Des install-party et flash party
    • Des espaces de divertissements libristes (tournois de jeux vidéo libres, concerts, expo…)
    • Animation de réseautage

    Si vous souhaitez faire des propositions pour nourrir cet événement, l'appel à contribution est en ligne pour vous accompagner : https://www.campus-du-libre.org/cfp.php

    Merci d'envoyer vos propositions avant le 21 septembre à l'adresse de courriel : contact@campus-du-libre.org

    L’événement est gratuit et ouvert à tous et toutes.

    Comme les années précédentes en témoignent, ce sera aussi l’occasion pour les étudiants et étudiantes de se créer des relations dans le secteur et de trouver un stage ou une alternance.

    Le campus du Libre s’adresse à toutes personnes voulant en apprendre plus sur l'univers du Libre. Et découvrir des alternatives, aux logiciels propriétaires et privateurs, qui puissent répondre aux besoins du quotidien.

    L’équipe organisatrice vous prépare cette nouvelle édition avec impatience !

    L'équipe du Campus du Libre vous remercie pour votre participation,
    Au plaisir de vous lire,

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    Nouvelle tactique de menace GRIMRESOURCE permettant une exécution complète de code

    Par : UnderNews
    25 juin 2024 à 09:25

    Les chercheurs d’Elastic Security Labs ont découvert une nouvelle technique d’exécution, appelée GRIMRESOURCE. Elle permet aux attaquants d’obtenir une exécution complète de code dans la Console de gestion Microsoft (mmc.exe) avec un minimum d’avertissements de sécurité après qu’un utilisateur ait cliqué sur un fichier MSC spécialement conçu. Après que Microsoft a désactivé les macros de […]

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    Les acteurs de l’OT sont de plus en plus ciblés par les cybermenaces

    Par : UnderNews
    25 juin 2024 à 09:15

    Le dernier rapport de Fortinet souligne que les acteurs de l’OT sont de plus en plus ciblés par les cybermenaces. Près d’un tiers (31%) des acteurs de l’OT indiquent avoir subi au moins 6 intrusions au cours de l’année écoulée, contre 11 % l’année précédente. Tribune – Fortinet, l’un des spécialistes mondiaux de la cybersécurité […]

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    Les RSSI sont de plus en plus à l’aise avec le risque, mais un meilleur alignement de la part de la direction est nécessaire

    Par : UnderNews
    25 juin 2024 à 07:19

    Netskope, un leader sur le marché du SASE, publie une nouvelle étude mondiale qui révèle que l’évolution du paysage des cybermenaces a changé la façon dont les responsables de la sécurité des systèmes d’information (RSSI) d’aujourd’hui estiment leur appétence au risque. Notamment, 92 % des RSSI déclarent que ces ajustements créent des tensions avec leur […]

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    Revue de presse de l’April pour la semaine 25 de l’année 2024

    Par : echarp
    25 juin 2024 à 05:06

    Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

    [Next] #ChatControl: 48 eurodéputés appellent au rejet du projet de surveillance des messageries

    ✍ Jean-Marc Manach, le jeudi 20 juin 2024.

    Les gouvernements de l’UE doivent se prononcer ce jeudi sur le projet de règlement visant à «combattre les abus sexuels concernant les enfants». Il propose notamment d’obliger les utilisateurs de messageries privées à consentir à la surveillance des images et URL qu’ils voudraient partager.

    Et aussi:

    [ZDNET] Souveraineté bordélique

    ✍ Tris Acatrinei, le jeudi 20 juin 2024.

    Même la tech n’échappe pas la dissolution, comme le montre un article de Politico.

    [Le Pays] Un nouveau tiers-lieu nommé FabDésir

    Le jeudi 20 juin 2024.

    Saint-Didier-sur-Rochefort. Inauguration des nouveaux locaux du FabDésir. L’inauguration des nouveaux locaux du FabDésir, un fablab novateur et un espace de collaboration communautaire situé sur la place du village, s’est déroulée le 15 juin. L’adresse se positionne comme «un tiers-lieu d’inspiration, d’innovation et d’intelligence collective».

    [Le Monde Informatique] Linux embarqué: étape majeure dans la collaboration Red Hat-Exida

    ✍ Sandra Henry-Stocker, le mardi 18 juin 2024.

    Grâce aux contributions de Red Hat et de collaborateurs importants, la sûreté et la sécurité des véhicules automobiles ont atteint un nouveau niveau de fiabilité.

    [l'Humanité.fr] Maïtané Lenoir: la militante du logiciel libre se met au service des candidats NFP

    ✍ Pierric Marissal, le mardi 18 juin 2024.

    Maïtané Lenoir, militante du logiciel libre, propose aux candidats du Nouveau Front populaire (NFP) des sites Internet presque clés en main, avec un thème dédié aux législatives.

    [Silicon] Du «sac à dos numérique» à La Suite Numérique: la DINUM rêve d'interconnexion

    ✍ Clément Bohic, le lundi 17 juin 2024.

    À travers La Suite Numérique, la DINUM a lancé un chantier d’interconnexion et d’extension du SNAP (sac à dos numérique de l’agent public).

    [Silicon] IA et communs numériques: 7 projets français à suivre

    ✍ Clément Bohic, le vendredi 14 juin 2024.

    L’appel à projets «Communs numériques pour l’intelligence artificielle générative» a ses premiers lauréats. Qui sont-ils?

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    Un rapport de bogue pour systemd a révélé que la commande systemd-tmpfiles --purge ne se contente pas de supprimer les fichiers temporaires, mais peut également effacer tout le répertoire /home. La mise à jour de la commande a été demandée, avec une mise en garde claire concernant l'option...

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