Alan Truly / Tendances numériques Apple a conçu votre ordinateur pour qu’il soit fiable et convivial, mais même le meilleur et le plus récent matériel MacBook peut rencontrer des problèmes. En cas de problème avec votre stockage, un logiciel de récupération de données peut vous aider à restaurer les fichiers manquants et endommagés. Une autre […]
Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.
✍ Steven Vaughan-Nichols, le vendredi 14 juin 2024.
L’Open Invention Network, la plus grande communauté de non-agression en matière de brevets, élargit sa définition du système Linux pour couvrir d’autres programmes de logiciels libres et de cloud-network.
✍ Jean-Christophe Wasner, le mercredi 12 juin 2024.
Didier Le Jallé et Sam Cramford, de l’association agenaise aGeNUx, veulent ouvrir une antenne à Marmande. Ils invitent à une présentation des logiciels libres samedi 15 juin, salle Damouran
Recall, c’est le nom de ce « logiciel espion » qui veut faire des captures d’écran de TOUT ce qui se trouve sur votre ordinateur… Mais heureusement, il existera un moyen simple de s’en débarrasser.
Vous oubliez continuellement où retrouver des informations que vous avez vu sur internet ou juste dans des fichiers sur votre PC ? Microsoft avait pensé à vous. Sur le principe, Recall, ne devait servir qu’à faire des captures écran de tout ce qui se trouve sur votre ordinateur et de vous permettre de les retrouver grâce à une simple commande : « Retrouve-moi la robe bleue que j’ai vue hier » (par exemple).
Mais cette fonctionnalité sentait surtout l’espionnage, car cela signifiait que Microsoft prenait TOUT en photo. Et bien que la firme ait assuré que celles-ci ne seraient conservées que sur votre ordinateur, les doutes subsistaient et certains ont malheureusement été confirmés.
Coup de chance : Microsoft a réalisé son erreur et vous permettra de ne pas activer cette option !
Comment ne pas installer Recall sur son ordinateur
La grande frayeur était de voir débarquer cette nouvelle option sans que le choix ne nous soit donné. En effet, au-delà de l’espionnage de Microsoft, Kevin Beaumont, un expert en cybersécurité, a démontré dans un article pour doublepulsar, que les fichiers contenants les fameuses captures n’étaient pas très bien protégés et que des pirates pouvaient aisément s’en emparer.
Fort de ce constat, Microsoft a donc indiqué récemment qu’il vous demanderait de valider (ou non) l’installation du logiciel lors de la prochaine mise à jour.
L’ajout d’une double sécurité avant l’installation totale de Recall
En plus de votre validation explicite, Microsoft a ajouté d’autres éléments pour s’assurer que votre Recall ne tombe pas entre de mauvaises mains en seulement deux ou trois clics :
Vous devrez avoir Windows Hello : un gestionnaire de connexion qui vous permettra d’ouvrir votre session via une reconnaissance faciale (si votre webcam est compatible, via un lecteur d’empreinte si votre PC en possède un, ou via un code PIN).
L’index sera chiffré : ce qui devrait compliquer un peu plus la tâche des cybercriminels voulant accéder à vos informations.
To bring the Microsoft Copilot+ Recall feature dangers to life, here’s a 40 second video of Mental Outlaw hacking it.
Avoid Copilot+ branded PCs until they make this feature fully opt in and fix it. pic.twitter.com/6TFdtCM0oO
Dans l’ensemble, vous l’aurez compris, Microsoft a essayé de minimiser les risques… Libre à vous donc de tenter l’expérience qui devrait vraisemblablement arriver le 18 juin sur les PC équipés de Copilot+.
Si vous voulez passer à la vitesse supérieur en terme de développement, voici un projet qui va vous intéresser. Cela s’appelle Devika et c’est un outil qui agit comme un véritable pair programmer, c’est à dire un « collègue » IA capable de comprendre des instructions complexes en langage naturel, de les décomposer en étapes, de rechercher les informations pertinentes et de générer du code fonctionnel pour atteindre l’objectif. Cela vient directement concurrencer le service Devin qui a buzzé y’a quelques temps sauf que c’est totalement open source.
Grâce à ses capacités avancées de traitement du langage naturel, cette « IA » peut interpréter vos instructions de haut niveau et les transformer en un plan d’action concret. Une fois le plan établi, elle se met au travail et utilise ses connaissances en programmation et ses capacités de recherche web pour trouver les informations dont elle a besoin pour mener à bien votre projet : Snippets de code, exemples de bonnes pratiques ou explications détaillées… A partir de ça, elle peut alors générer du code dans le langage de programmation de votre choix.
Pour l’installer, il vous faudra ollama, uv, bun et suivre le tuto suivant :
ollama serve
git clone https://github.com/stitionai/devika.git
cd devika/
uv venv
source .venv/bin/activate
uv pip install -r requirements.txt
playwright install --with-deps
cd ui/
bun install
bun run dev
Puis en parallèle :
python3 devika.py
Vous devrez ensuite vous connecter à http://localhost:3000/ et remplir toutes les clés API, de votre clé OpenAI, en passant par votre clé API Google / Bing…etc. Et ensuite vous pourrez commencer à bosser les agents de Devika.
L’un des aspects les plus impressionnants de Devika, c’est sa capacité à s’améliorer constamment grâce notamment à ses algorithmes d’apprentissage automatique. Elle apprend de chaque interaction avec les développeurs et de chaque projet sur lequel elle travaille, ainsi, plus elle est utilisée, plus elle devient efficace.
Bien sûr, comme toute technologie émergente, c’est pas encore parfait et surtout, ça soulève des questions : Comment s’assurer que le code généré par l’IA est sécurisé et sans bugs ? Comment l’intégrer dans des workflows de développement existants ? Est-ce qu’il faut licencier les développeurs qui passent plus de temps sur le site de Korben qu’à bosser ? Des questions existentielles, comme vous pouvez le voir…
Si vous êtes intéressé par ce projet et que vous souhaitez l’essayer par vous-même, rendez-vous sur le dépôt GitHub du projet.
En voyant l’écran d’un collègue lors d’une réunion, je reste surpris de l’utilisation de ce logiciel. Car outre l’aspect libre/non-libre, outre le caractère léger/lourd, j’en ai étudié rapidement le use-case principal : afficher un document 👇
Adobe Acrobat not-Reader
5 bandeaux horizontaux :
barre de titre
barre de menu
liste des onglets (même avec un seul fichier ouvert)
barre de fonctions avec des boutons
bandeau d’avertissement
4 bandeaux verticaux :
2 volets escamotables à gauche ET à droite
l’ascenseur de défilement
une seconde barre de fonctions à boutons
Calcul
PDF affiché sur une surface de 487×670px pour une taille d’écran 1748×984px (à partir d’une capture d’écran donc juste indicatif).
326’290 px² VS 1’720’032 px², soit 18% de l’écran utilisé pour afficher du contenu utile… 😱
Ma solution perso : Sumatra PDF
Seulement 3 bandeaux horizontaux, aucun verticaux, et configuré pour ouvrir en double page.
Calcul
PDF 1424×1000px pour un écr 1920×1080px.
1’424’000 px² VS 2’073’600 px², soit 68% de surface utile ! 🤩
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche remet pour la deuxième édition les Prix science ouverte du logiciel libre de la recherche. Huit logiciels développés par des équipes françaises sont récompensés pour leur contribution à l’avancée de la connaissance scientifique ou pour le caractère prometteur de leurs travaux.
Voici la liste des 10 logiciels libres récompensés lors de cette 1ère édition.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche remet pour la deuxième édition les Prix science ouverte du logiciel libre de la recherche. Huit logiciels développés par des équipes françaises sont récompensés pour leur contribution à l’avancée de la connaissance scientifique ou pour le caractère prometteur de leurs travaux.
Voici la liste des 8 logiciels libres récompensés lors de cette 2e édition.
Votre ordinateur prend plusieurs minutes au démarrage avant de devenir opérationnel ou il continue à effectuer certaines tâches lentement ? Microsoft a pensé à vous !
Baptisé Microsoft PC Manager, ce nouvel outil devrait vous conseiller quelques programmes à supprimer ou d’installer de meilleurs logiciels que ce présent sur votre ordinateur.
Ce genre de solution existait déjà bien avant Microsoft PC Manager, mais elle pourrait désormais être présente de manière native sur l’ordinateur.
Concrètement, Microsoft PC Manager sera un optimiseur de performance comme il en existe déjà beaucoup d’autres. Ce logiciel natif (c’est-à-dire déjà sur votre ordinateur de base) ira alors chercher les autres logiciels qui fonctionnent continuellement sur votre appareil et peuvent donc le ralentir.
Si le principe peut être apprécié, notamment par celles et ceux qui maitrisent le moins l’informatique, l’exécution elle laisse encore à désirer…
En effet, selon Neowin, le logiciel pêcherait sur 3 niveaux :
En février dernier, il conseillait de supprimer le fichier « Windows Prefetch » alors que les experts de Windows conseilleraient exactement l’inverse.
Le logiciel conseillerait des logiciels via des liens affiliés (une mise en avant qui pourrait être suspectée d’être alors plus orientée sur la rentabilité que sur l’efficacité).
Le logiciel afficherait des informations trompeuses comme un message affirmant que votre PC a besoin d’être réparé si Bing n’est pas le moteur de recherche par défaut…
Microsoft PC Manager finally got dark mode. Doesn't follow system colours tho ☹️ pic.twitter.com/terr9XeG3u
Rappelons tout de même que pour le moment cette version de l’outil n’est pas déployé à grande échelle et que ces quelques erreurs seront probablement réparées au moment de sa sortie (du moins, on l’espère).
Selon des informations rapportées par Reuters, Tesla a entamé des démarches auprès du ministère chinois de l’Industrie et des Technologies de l’information pour enregistrer son logiciel d’assistance à la conduite avancée, baptisé “Full Self-Driving” (FSD). Cette initiative pourrait ouvrir la voie à des tests grandeur nature du système par les employés de Tesla avant un ... Lire plus
JSesh est un traitement de texte pour les hiéroglyphes égyptiens. Il est actuellement utilisé pour de très nombreuses publications professionnelles en égyptologie.
Il est possible de copier/coller des textes depuis JSesh vers d'autres logiciels (MS/Word, Openoffice par exemple). Il est aussi possible de créer des images de ces textes dans de nombreux formats (jpeg, png, pdf, svg, emf, macpict...)
Le fournisseur de solutions de gestion des compétences et de formation reprend un outil spécialisé sur l’analyse des compétences des salariés par l’intelligence artificielle.
Google vient tout juste de lancer son nouvel outil de recherche nommé AI Overview et le moins que l’on puisse dire est que les résultats sont contrastés…
C’était l’une des principales craintes de tous les médias écrivant des articles sur internet : l’arrivée d’AI Overview sur Google.
Le principe est simple, au lieu de lire un article, vous n’auriez qu’à poser la question à Google et le nouvel outil boosté à l’intelligence artificielle irait alors chercher la réponse pour vous et vous la fournir directement.
Le risque était évidemment de dépouiller les médias traditionnels de leur audience, mais il semblerait qu’ils viennent tout juste de gagner quelques mois de répit.
Google AI overview suggests adding glue to get cheese to stick to pizza, and it turns out the source is an 11 year old Reddit comment from user F*cksmith 😂 pic.twitter.com/uDPAbsAKeO
Certaines réponses prêtent à sourire comme celle ci-dessus où l’IA conseille de mettre de la colle sur sa pizza pour empêcher le fromage de tomber ou d’autres expliquant qu’il y avait bel et bien des chats sur la lune :
« Mais bien sûr ! Des astronautes ont déjà rencontré des chats sur la Lune. Exemple,quand Neil Armstrong parlait d’un petit pas pour l’homme, c’était parce qu’il s’agissait d’un pas de chat. »
Vous l’aurez compris, ce sont là de gros échecs qui vont en réalité puiser leurs informations sur des forums ou des fils Reddit… Et c’est bien là le problème : car si l’erreur est bien visible sur de telles questions, elle ne le sera pas forcément sur tous les sujets…
I still can't wrap up my head about these search results.
Google's AI Overview results have not been promising at all. Imagine people relying on medical advice (which they should not) from this.
Depuis, Google a tenu à clarifier la situation depuis en expliquant qu’il ne s’agissait là que de cas isolés (que la firme étudiera de près afin de résoudre ce genre de problème).
Et lorsque l’on voit l’évolution rapide de l’intelligence artificielle, difficile de ne pas penser qu’il ne s’agit là que d’un retardement de l’inévitable. À titre d’exemple, il y a quelques mois seulement, nous écrivions un article sur les IA musicales. À cette époque, il fallait tout de même avoir quelques notions de base en composition, mais maintenant, avec Suno.com : n’importe qui peut faire de la musique comme il le veut.
Grâce à l’IA, je suis devenu Roch Voisine.
Ce constat s’étend bien entendu à toutes les formes d’IA génératives allant de l’image au texte et il ne fait aucun doute que les quelques couacs visibles sur Overview seront – malheureusement – vite réglés.
Présentée durant la dernière conférence de Microsoft, la fonctionnalité baptisée Recall n’a pas réellement reçu les retours escomptés par la firme derrière Copilot et Windows…
En effet, vendue comme un outil très pratique dans la vie quotidienne, cette fonctionnalité ressemble surtout à un espionnage encore plus poussé des utilisateurs et rappelle les épisodes dystopiques de Black Mirror…
Espionnage et vol de données : c’est la totale Recall
Pour mieux comprendre cette future fonctionnalité de Windows : créons une mise en situation.
Vous êtes sur votre ordinateur et regardez des photos qu’un proche vous a envoyées. Parmi elles, se trouve la photo d’un bébé dans les bras de sa mère.
Quelques jours plus tard, vous tentez de retrouver la photo, mais impossible d’y parvenir parce qu’il y en a des centaines et qu’elles se nomment toutes « IMG.2024-0212523 ». Afin de ne pas perdre de temps, vous pourriez alors :
Vous tourner vers l’IA de Microsoft,
Lui décrire la photo,
Et récupérer une capture d’écran proposée par l’IA (avec l’emplacement de la photo originale)…
En effet, pour fonctionner, Recall prendra continuellement des captures d’écran de ce que vous faites sur votre ordinateur et sera en capacité de les analyser pour vous les reproposer plus tard.
Une fonctionnalité terrifiante
Évidemment, la réaction majeure face à cette fonctionnalité est : le rejet. Elon Musk évoque la célèbre série Black Mirroret demande à Microsoft de supprimer cette « fonctionnalité« , mais l’on retrouve également bon nombre de développeurs qui n’hésitent pas à appeler cela un virus espion…
L’ICO (Information Commissioner’s Office (ICO)) équivalent de la CNIL en Grande-Bretagne a affirmé qu’elle se renseignerait « auprès de Microsoft pour comprendre les garanties mises en place pour protéger la vie privée des utilisateurs ».
Du côté de Microsoft, la firme explique que vous pouvez supprimer les photos à tout moment et qu’elles ne sont accessibles que localement sur « votre » Recall… Mais après les réapparitions de photos supprimées chez Apple, on peut aisément comprendre que les plus sceptiques aient du mal à faire confiance aveuglément à une grande société concernant la sécurité de leurs données…
Malgré l’heure tardive, j’espère que vous êtes bien réveillé parce que je vous emmène dans une visite incroyable au cœur des coulisses d’une entreprise que j’aime beaucoup : Comma.ai ! Les esprits brillants qui travaillent là bas, on eu la gentillesse d’ouvrir grand les portes de leurs bureaux à San Diego dans un live Youtube aujourd’hui, et croyez-moi, ça en vaut la peine !
Alors, pour ceux qui sont à la masse, Comma.ai c’est une startup fondée par George Hotz, qui carbure à l’innovation et qui s’attaque à rien de moins qu’au défi de la voiture autonome ! Et malgré ce qu’on pourrait penser quand on regarde les médias grands publics, on n’est pas du tout dans du vaporware puisque ça fonctionne très bien… D’ailleurs bien mieux que ce qu’il y a sur Tesla.
Avec ses algorithmes avancés d’apprentissage automatique et une intégration hardware plutôt sophistiquée et robuste, ce boitier transforme n’importe quelle voiture compatible en un véhicule semi-autonome (niveau 2 voire 2 et demi). D’ailleurs, leur produit est déjà opérationnel sur le terrain et utilisé par des milliers de personnes dont les retours sont très positif.
Mais ce qui fait la particularité de cette entreprise, c’est que leurs ingénieurs développent leur produit de A à Z, du hardware au logiciel en passant par les modèles IA…etc. C’est ce qu’on appelle une véritable boîte tech !
Et Comma.ai ne se contente pas de rêver, ils réalisent et ils livrent. Leur approche, qui allie matériel ouvert et logiciels libres, permet à une communauté mondiale de contributeurs d’améliorer leurs systèmes en continu. De plus, la transparence et la collaboration sont au cœur de leurs valeurs, ce qui permet de rendre les véhicules plus « intelligents », la conduite plus « chill » et les routes plus sûres.
Et si vous aimez les défis techniques, la conception, l’IA…etc et que vous êtes super bon, peu importe vos diplômes, sachez que Comma recrute à fond en ce moment… Je dis ça, je dis rien.
Et justement dans cette vidéo, vous allez découvrir leur fameux produit, le Comma 3, en pleine fabrication. Les gars nous font visiter leur « Comma Factory », là où la magie opère et où chaque élément est conçu avec une précision méticuleuse, de la conception des cartes à leur assemblage final. Vous aurez ainsi un aperçu unique de l’environnement de développement, mais également des défis techniques rencontrés et des innovations mises en place.
Enfin, si la sécurité en ligne vous intéresse, sachez qu’ils mettent un point d’honneur à protéger les informations de leurs utilisateurs et chaque ligne de code est scrutée à la loupe pour garantir une robustesse maximale contre les attaques potentielles.
Bref, retenez bien le nom de cette société car grâce à cette bande de geeks, le futur des voitures autonomes… c’est déjà le présent.